- mar. 29 août 2017 12:24
#29812
"La connaissance mène au pouvoir, ou au moins à une fuite plus rapide..."
Han Solo - Le Coup du Paradis
Ha Roger, quelle naïveté, quelle gentillesse tu as. Ça risque de te faire tuer un de ces jours mais on peut pas t'enlever ça. Kathrar fronça les sourcils en entendant le jeune Spec Ops lui proposer de ne pas liquider le prisonnier. On fonctionnait pas vraiment comme ça chez les commandos, quand on avait un boulot à faire, on le faisait et on se posait pas de question existentielle.
En plus, même si ils ne tuaient pas le gars presto, avec tout le sang qu'il avait perdu, perdait et allait perdre, il risquait pas de survivre longtemps. D'un autre côté vu son état il irait nulle part non plus. Il poussa un long soupir. Ah ces jeunes, si innocents.
Le Kaleesh frappa au visage le prisonnier pour l'envoyer rejoindre Morphée et le laissa là, ligoté, allongé par terre. Il ne l'avait pas tué. Mais il ne le laisserait pas non plus donner l'alerte. Son sort était entre les mains du destin. La mission avant tout, mais il avait fait preuve d'une certaine compassion. Pendant que le gamin interrogeait leur contact, lui alla prendre la température auprès des autres agents en surveillance. Ils semblaient tous concentrés, quoiqu'un peu nerveux.
L'entraînement qu'ils avaient suivi ces derniers mois/semaines était encore incomplet. Mais Kathrar était le genre de professeur à penser que la théorie ne valait rien sans la pratique. C'était pourquoi il avait usé du peu d'influence qu'il avait dans la hiérarchie pour faire cette mission avec les bleus plutôt qu'une bande de vétérans qui auraient tout déchiré en moins de deux.
Roger revint vers lui pour lui expliquer ce qu'il avait appris. Bien, c'était pas simple mais ils avaient quand même une certaine marge de manœuvre. En fait, ça devait être un bon 10%* cette histoire vu sous cet angle. Y avait moyen de remplir la mission si on s'y prenait bien. Il fit signe aux 4 recrues de le rejoindre pour discuter de la suite.
Bon, apparemment l'objectif est au milieu d'un entrepôt désert, probablement bien protégé par ces messieurs que nous avons croisé tout à l'heure. D'après Roger, on a une voie d'accès possible via les égouts pour arriver pile à l'intérieur et interrompre leur petite réunion. Ce sera toujours mieux que l'approche frontale au milieu des civils. On va passer par là, vous vous habituerez à l'odeur va.
On va la jouer discrète. Mettez bien les silencieux fournis avec vos armes et préparez vos grenades flash/fumigènes. On devra frapper vite et fort si on veut pouvoir les avoir tous et ne pas risquer une fuite de ces enfoirés. On ne liquide pas les VIP, au pire vous les blessez assez pour les immobiliser, au mieux vous les paralysez. Les autres, on peut les abattre à vue, je parle ici bien évidemment de leurs mercenaires de sécurité. Pas de victime civile ou innocente ou je vous ferai moi-même avaler votre bulletin de naissance. Des questions?
Une fois les éventuelles questions posées satisfaites, le commando se remit en mouvement. Le contact, Vi, avait été prévenue par Kathrar de se faufiler jusqu'à 5 kilomètres au Sud de la ville ou le point d'extraction avait été fixé. C'était là qu'attendaient leur transport et le contact qui assurait le support tactique. On n'abandonne personne.
Le Kaleesh avait déjà eu l'occasion durant la lutte contre l'Empire des années auparavant de constater à quel point aller dans les égouts revenait à foutre en l'air votre uniforme de manière irrémédiable tellement ça puait et c'était crasseux. En près de 20 ans de service chez les Specs Ops, jamais il n'avait connu de situation impliquant les égouts qui se soit achevée autrement.
Il avait l'habitude de tout ça aujourd'hui, ce qui ne lui causait qu'une légère gêne, par contre pour les recrues c'était autre chose. Zinn semblait ok, Roger aussi, mais les 2 autres passaient leur temps à râler et marmonner tout bas. Que voulez-vous, la liberté a besoin qu'on se salisse un peu parfois. Le trajet, qui partait d'une plaque d'égout non loin de leur planque provisoire, leur prit une bonne trentaine de minutes, passées à patauger dans la fange et les déchets rejetés par les habitants locaux. Joie.
Sans déconner, c'est vraiment dégueulasse. Les gens jettent de ces trucs...
Ils furent arrivés finalement à l'échelle qui menait à l'endroit adjacent à la salle de réunion de l'entrepôt. Bien. Il monta le premier, parce qu'il était le chef, et parce que si ça devait chauffer de manière imprévue là-haut, pas question qu'un de ses gars se fasse allumer à sa place. Lentement la plaque fut soulevée tandis que ses yeux de reptile observaient à la dérobée. RAS à priori. Il fit un signe de la main pour indiquer que la voie était libre et tout ce petit monde grimpa.
Roger, prend Zinn et tes camarades avec toi. Montre-moi comment tu te débrouilles en tant que leader d'escouade. Je vais prendre un peu de hauteur pour vous couvrir tous. A ton signal, on lancera l'assaut. N'oublie pas qu'il faut que ce soit rapide et efficace, on n'aura pas de deuxième chance.
En résumé, à quelques mètres d'eux, la réunion des terroristes était en cours. 4 silhouettes encapuchonnées discutaient entre elles, on entendait leur voix portant facilement sur la salle grande et espacée ou elles étaient. Une bonne dizaine de mercenaires montaient la garde en patrouille autour d'eux. Ouais, il faudrait vraiment pas louper leur coup là.
Lui en tout cas avait réussi à se faufiler sur les plateformes un peu surélevées et aligné son fusil. Il était prêt à allumer tout ces salopards. Il attendait le signal d'Aelyas. Allez gamin, montre-moi un peu comment tu gères, prouve-toi à toi-même ce que tu vaux.
En plus, même si ils ne tuaient pas le gars presto, avec tout le sang qu'il avait perdu, perdait et allait perdre, il risquait pas de survivre longtemps. D'un autre côté vu son état il irait nulle part non plus. Il poussa un long soupir. Ah ces jeunes, si innocents.
Le Kaleesh frappa au visage le prisonnier pour l'envoyer rejoindre Morphée et le laissa là, ligoté, allongé par terre. Il ne l'avait pas tué. Mais il ne le laisserait pas non plus donner l'alerte. Son sort était entre les mains du destin. La mission avant tout, mais il avait fait preuve d'une certaine compassion. Pendant que le gamin interrogeait leur contact, lui alla prendre la température auprès des autres agents en surveillance. Ils semblaient tous concentrés, quoiqu'un peu nerveux.
L'entraînement qu'ils avaient suivi ces derniers mois/semaines était encore incomplet. Mais Kathrar était le genre de professeur à penser que la théorie ne valait rien sans la pratique. C'était pourquoi il avait usé du peu d'influence qu'il avait dans la hiérarchie pour faire cette mission avec les bleus plutôt qu'une bande de vétérans qui auraient tout déchiré en moins de deux.
Roger revint vers lui pour lui expliquer ce qu'il avait appris. Bien, c'était pas simple mais ils avaient quand même une certaine marge de manœuvre. En fait, ça devait être un bon 10%* cette histoire vu sous cet angle. Y avait moyen de remplir la mission si on s'y prenait bien. Il fit signe aux 4 recrues de le rejoindre pour discuter de la suite.
Bon, apparemment l'objectif est au milieu d'un entrepôt désert, probablement bien protégé par ces messieurs que nous avons croisé tout à l'heure. D'après Roger, on a une voie d'accès possible via les égouts pour arriver pile à l'intérieur et interrompre leur petite réunion. Ce sera toujours mieux que l'approche frontale au milieu des civils. On va passer par là, vous vous habituerez à l'odeur va.
On va la jouer discrète. Mettez bien les silencieux fournis avec vos armes et préparez vos grenades flash/fumigènes. On devra frapper vite et fort si on veut pouvoir les avoir tous et ne pas risquer une fuite de ces enfoirés. On ne liquide pas les VIP, au pire vous les blessez assez pour les immobiliser, au mieux vous les paralysez. Les autres, on peut les abattre à vue, je parle ici bien évidemment de leurs mercenaires de sécurité. Pas de victime civile ou innocente ou je vous ferai moi-même avaler votre bulletin de naissance. Des questions?
Une fois les éventuelles questions posées satisfaites, le commando se remit en mouvement. Le contact, Vi, avait été prévenue par Kathrar de se faufiler jusqu'à 5 kilomètres au Sud de la ville ou le point d'extraction avait été fixé. C'était là qu'attendaient leur transport et le contact qui assurait le support tactique. On n'abandonne personne.
Le Kaleesh avait déjà eu l'occasion durant la lutte contre l'Empire des années auparavant de constater à quel point aller dans les égouts revenait à foutre en l'air votre uniforme de manière irrémédiable tellement ça puait et c'était crasseux. En près de 20 ans de service chez les Specs Ops, jamais il n'avait connu de situation impliquant les égouts qui se soit achevée autrement.
Il avait l'habitude de tout ça aujourd'hui, ce qui ne lui causait qu'une légère gêne, par contre pour les recrues c'était autre chose. Zinn semblait ok, Roger aussi, mais les 2 autres passaient leur temps à râler et marmonner tout bas. Que voulez-vous, la liberté a besoin qu'on se salisse un peu parfois. Le trajet, qui partait d'une plaque d'égout non loin de leur planque provisoire, leur prit une bonne trentaine de minutes, passées à patauger dans la fange et les déchets rejetés par les habitants locaux. Joie.
Sans déconner, c'est vraiment dégueulasse. Les gens jettent de ces trucs...
Ils furent arrivés finalement à l'échelle qui menait à l'endroit adjacent à la salle de réunion de l'entrepôt. Bien. Il monta le premier, parce qu'il était le chef, et parce que si ça devait chauffer de manière imprévue là-haut, pas question qu'un de ses gars se fasse allumer à sa place. Lentement la plaque fut soulevée tandis que ses yeux de reptile observaient à la dérobée. RAS à priori. Il fit un signe de la main pour indiquer que la voie était libre et tout ce petit monde grimpa.
Roger, prend Zinn et tes camarades avec toi. Montre-moi comment tu te débrouilles en tant que leader d'escouade. Je vais prendre un peu de hauteur pour vous couvrir tous. A ton signal, on lancera l'assaut. N'oublie pas qu'il faut que ce soit rapide et efficace, on n'aura pas de deuxième chance.
En résumé, à quelques mètres d'eux, la réunion des terroristes était en cours. 4 silhouettes encapuchonnées discutaient entre elles, on entendait leur voix portant facilement sur la salle grande et espacée ou elles étaient. Une bonne dizaine de mercenaires montaient la garde en patrouille autour d'eux. Ouais, il faudrait vraiment pas louper leur coup là.
Lui en tout cas avait réussi à se faufiler sur les plateformes un peu surélevées et aligné son fusil. Il était prêt à allumer tout ces salopards. Il attendait le signal d'Aelyas. Allez gamin, montre-moi un peu comment tu gères, prouve-toi à toi-même ce que tu vaux.