L'Astre Tyran

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By Trench
#35563
Sur Loretto, comme sur la plupart des mondes du Noyau, le divertissement et le crime sont deux sources de profits conséquentes. Et quant on y mêle les deux.. et bien cela fait plus de profit !

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Dans l'arrière boutique d'une boite de strip-tease, d'un quartier huppé se déroule une partie endiablée de Sabacc...
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Sur la table s'affronte plusieurs joueurs non-humains, dont deux principaux...

"aaaaaah, j'ai encore gagné eheh !" S'exclama le Bothan, après avoir gagné la manche de sabacc.

"Je croyais que le grand Preigo, le roi du divertissement serait à la hauteur contre moi eheh."

De l'autre coté de la table se trouvait un Dug.

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"Crois-moi quand je t'ai dit que je gagnerais, je gagnerais. Preigo n'a qu'une seule parole mon ami."

"Eh bien l'ancêtre, je te conseille de te réveiller maintenant car tu as déjà perdu la majeur partie de tes sous ahah. Mais ne t'inquiète pas ils seront bien dépensés." Le Bothan prit alors une bouteille d'alcool qu'il s'enfila d'un coup sec. Surement une image de ce qui allait se passer dans un futur proche si Preigo ne gagnait pas à cette manche là.

Heureusement pou Preigo il avait de quoi faire un tableau de l'idiot. C'était l'alignement de cartes le plus haut au sabacc. Extrêmement rare bien entendu. Un petit coup de pouce lui serait alors utile.

"Ah ces jeunes, ils n'ont aucune expérience Cela m'étonne de la part d'un Bothan d'être ainsi. Mais bon j'ai déjà vu un hutt sur Coruscant être civilisé." Marmonna le roi.

La galaxie recélait de pleins de merveilles et de choses extraordinaire. Et pour Preigo celui que l'on nomme le roi du divertissement, il en a vu passé des choses merveilleuses. Notamment grâce à son ancien cirque itinérant
Le spectaculaire univers ambulant de Preigo.

Pompeux comme nom ? Certainement, mais c'était de l'histoire ancienne. Aujourd'hui et maintenant rien ne comptait que le sabacc.

Tout au long de la partie il avait laissé son adversaire le sous-estimer. Lui laisser croire qu'il allait gagner. Quel délice cela allait être lorsqu'il verrait dans le regard du Bothan, le désespoir, la perte, la honte...

Tout ce déroula comme prévu, le Bothan continuait de remiser encore plus à chaque fois. Il y avait ainsi sur la table la mise de départ de Preigo plus la mise du Bothan. Ce dernier rajouta alors son vaisseau.

"Un cargo Zygérrien en parfait état, situé au spatioport de Loretto. Tu as le choix l'ancêtre, sois tu me suis, sois tu te couche. Mais si t'es assez fou pour me suivre faudra mettre un truc de valeur sur la table." Un sourire narquois apparut sur la tronche satisfaite du Bothan.

"Oh j'ai quelque chose dans ce genre là... les clés de ma boite des merveilles. Comme tu peux le voir l'arrière de la boutique est assez agréable."


Les deux non-humains arrivèrent ainsi à la conclusion de la manche.

Le Bothan montra alors ses cartes...


"Un pure sabacc !" S'écria le dealer.

"Ahah prépare toi à me donner ton club, le vieux."

"Pas si vite jeune impoli."

Les cartes tombèrent sur la table de jeu...

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"Un tableau de l'idiot !!!! C'est une victoire de Preigo !"

Le visage du Bothan se raidit et il passa de la joie extreme à la dépression extreme. Il venait de tout perdre. Néanmoins il lui restait un blaster. Et n'hésita pas à le sortir et le pointer sur le vieux Dug qui ramassait ses gains.

"T'as triché ! C'était impossible d'avoir un tableau de l'idiot ! Redonne moi mes gains ou sinon je tire !"
Les personnes agglutinées autour de la table arrêtèrent soudain de parler et attendirent une réponse de Préigo.

"Eheh c'est ta première fois sur Loretto c'est ca ?"

"Qu..quoi ?" Destabilisé par la réponse, le Bothan ne fit pas attention à ce qui venait derrière lui.

Soudain une main pleine de poils blanc,prit dans son creux, la tête du bothan et le désarma.

"Gidvwzzzarrrgh" Sembla demander l'humanoide gigantesque dans un langage totalement indéchiffrable.

"Fout le moi dehors, personnes ne traite Preigo de tricheur. Et pense à aller chercher son vaisseau plus tard avec Krub."

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Un Gamoréen maquillé en clown apparut alors et prit avec la masse de poils blanc,le Bothan par le col pour le jeter dehors.

"Eh bien que vous arrive-t-il ? Que la fete continue !"


L'atmosphère reprit avec la musique du groupe se situant dans la salle principale et les messes basses provenant des différentes personnes situés dans l'arrière salle.

"Sur ce excusez moi de ce petit contretemps, j'offre une tournée générale !"

Repartant avec ses gains en direction de son bureau, Preigo passa devant le barman, un anacondan.

"On en est ou pour l'inspection gouvernementale ?"

"Oh il n'y a aucunes raissssons de s'inquiéter, j'ai négocier un prix avec le nouvel inssspecteur une caissse d'épicccces contre quoi il l'a ferme pour les jeux illégaux."

"Dis à ton ami des déviants de ramener l'épice à l'heure cette fois-ci. Je n'ai pas envie d'avoir encore un inspecteur qui fouine dans nos affaires."

"Il y a beaucoup d'humains ce soir." Fit Preigo en observant le public de la salle.

"Ils attendent tousssss la dansssseusssse…"


"Carshotta.."

Les lumières du club s'éteignirent et la musique disparut pour réapparaitre plus douce. Elle fit alors son entrée..

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Une sublime Togruta qui faisait renverser les têtes de toutes les personnes présentes dans la salle. Accompagnée de deux oiseaux exotique provenant de Kiros, elle commença sa danse que tout le monde attendait. Son regard d'émeraude ensorcelait celui ou celle qui la regardait.

Un spectacle qui rapportait beaucoup. Et c'est cette pensée qui sortit Preigo de la transe envoutante de Carshotta. Il reprit ainsi sa route ne direction de son bureau situé au premier étage et qui possédait une vue sur toute la salle principale. Sur sa route il croisa quelques aleenas qu'il avait engagé pendant le cirque et qu'il employait toujours pour faire toutes les taches de la boite des merveilles.

Arrivant dans son bureau il déposa ses gains dans son coffre et se remit à penser au cirque et à l'aventure que c'était. Certes il faisait des profits non-négligeables avec ce club mais cela n'équivalait pas le cirque. Et par un heureux coup du destin, le vaisseau qu'il venait de gagner au sabacc était un cargo zygérrien le meme type que celui du cirque. Une époque qui lui manque.

Qui sait, d'autres choses allaient se produire durant cette soirée dans ce club d'amusements pour adultes de 400m2 et proposant des services moyen.
#35597
Dissimulé entre deux sapins en pots encadrant une vitrine aux rideaux d'acier baissé à cette heure tardive, Jeck tentait tant bien que mal de reprendre son souffle. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas été amené à faire pareil sprint à travers les rues de Loretto. Les mains sur les genoux, il cracha la salive qui s'accumulait dans sa bouche, avant de jeter un œil discret vers le coin de la rue qu'il avait quittée quelques instants plus tôt. Personne ne venait. Tant mieux pour lui.

Etre tombé sur Malloy et son pote Glad, c'était ce que l'on pouvait appeler un coup de malchance. Contrairement à ses anciens partenaires, Jeck avait décidé de mettre les Défiants de côté pour passer à la Confrérie. Ce n'était pas l'affaire du siècle, mais le vent tournait et il fallait savoir profiter des opportunités qui nous étaient offertes. D'aucun disait que Jeck était avant tout un opportuniste qui ne voyait pas d'inconvénient à retourner sa veste, lui n’y prêtait pas attention. La soirée avait donc pourtant bien commencée, puisque son principal job pour l'occasion était d'aller visiter un club de striptease...

Enfin une mission qu'il pouvait qualifier de cool. Parce que l'on avait beau dire, passer ses journées à nettoyer la merde, même si on était encore bien loin de ce qui se faisait de pire dans le domaine, méritait bien que le boulot ai aussi ces avantages. L'humain avait donc eu comme mission de visiter un autre club privé offrant au regard de ses membres les corps plus ou moins dénudés de belles jeunes femmes aux origines diverses.

Le quartier était somme toute convenable. Le club donnait sur une rue entretenue, même si elle n'était pas particulièrement passante. Contrairement à sa précédente inspection, il semblait qu'il soit bien tombé. L'absence de boutique aux volets métalliques agressés à coup de tags, ou d'un caniveau remplis de détritus divers, mettait forcément en meilleur condition pour cette nouvelle visite. Qui plus est, l'éclairage aux néons colorés fonctionnait.

La soirée était bien avancée lorsque Jeck était sorti, avec encore en tête le spectacle ô combien hypnotisant de la togruta. Une sacrément jolie fille qui n'avait rien à envier à une twi'lek. Avançant la tête dans son pardessus pour allumer une cigarette à l’abri du vent, il était tombé nez à nez avec ses anciens camarades de jeu alors, que ces derniers étaient entrain de quitter le club par la porte de service.

Le petit groupe avait pris quelques secondes pour s'observer, comme si la pénombre de la nuit avait laissé planer le doute sur l'identité des uns et des autres. Impossible de dire qui reconnu qui en premier. Etait-ce le mouvement en avant de Malloy qui déclencha la fuite de Jeck, ou le départ précipité de l'humain qui confirma les doutes des deux autres ? Une seconde plus tard, les trois hommes étaient lancés dans une folle course poursuite.

Certains avaient tendance à prendre Jeck pour une personne assez hautaine, ou imbus d'elle même, parfois un peu sotte. Mais Jeck était avant tout un eternel optimiste naïf qui profitait autant que possible de ce qu'il trouvait. Aussi quand on lui avait proposé de bénéficier d'un ange gardien pour aller visiter les clubs, il avait préférer décliner la proposition. Parce que tant qu'à aller dans une boite remplie de jolies filles, il comptait bien en profiter, et savoir que quelqu'un avait un œil sur lui ne le motivait guère.

Pourtant, maintenant, il trouvait l'idée plutôt intéressante, pour ne pas dire judicieuse. Au moins aurait-il quelque chose à mettre dans la case 'Autres observations' de son compte-rendu.

Quelques temps plus tard, un message holo fut envoyé à l'intention du Dug. Un homme d'une cinquantaine d'années, les tempes déjà presque blanches éminçant son visage carré, vêtu d'un costume sombre, s'y présentait comme intermédiaire.

"Bonjour.

Je suis Henrické Julius, intermédiaire en gestion. Un de mes clients, une holding de Loretto désireuse d'étendre ses activités dans le domaine du divertissement, pourrait être intéressée par votre entreprise. J'ai été missionné pour faire le point sur un certain nombre d'établissements, et prendre un premier contact auprès des gestionnaires qui me paraitront avoir une activité offrant des opportunités intéressantes. Dans le carde de cette étude, je souhaiterai vous rencontrer afin de faire connaissance et de discuter des perspectives de développement de votre activité. Il va de soi que cet entretien ne vous engagerait en rien, mais me permettrait éventuellement de savoir dans quelle mesure vous seriez intéressé par l'arrivée d'un nouvel investisseur.
Voila pour l'essentiel. Je vous laisse le soin de me recontacter afin de fixer un rendez-vous, à votre convenance, auprès de mon assistant personnel. Bonne journée.
"
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By Trench
#35675
Ah la vie sur Loretto est paisible pour certains et source de profits et de bagarres pour d'autres. Et dans le quartier qu'avait choisis le Dug, les profits et les bagarres allaient souvent de pair.

Heureusement pour lui, il pouvait compter sur deux gorilles Aliens à l'entrée. On aurait cru voir le palais de Jabba avec un des deux gardes qui était Gamorréen. Malheureusement pour le Dug la ressemblance s'arrêtait là. Mais heureusement pour lui, cela suffisait à faire fuir les voleurs à la petite semaine ou les gangsters qui voulaient trop s'approcher ou racketter. Qui plus est Preigo disposait d'une petite réputation dans le quartier qui lui permettait d'être "respecter" (même si à Loretto il est difficile pour un Alien de l'être) et surtout de passer sous les radars des forces de sécurité.

Dès lors lorsqu'une proposition d'investissement apparut au pas de la porte du Club. Son propriétaire fut intrigué et désireux de discuter avec cet intermédiaire pour savoir qu'elle holding il représentait et surtout combien il allait mettre sur la table. Même si Preigo n'aimait pas trop que l'on s'intéresse à lui, il décida quand même de tenter le coup. Pour voir également si c'était une OPA Hostile d'un syndicat criminel. Preigo déteste prendre parti. A moins qu'on lui donne de bons arguments. Qui saît peut-être que cela allait le rendre plus influent dans la ville. "L'alien le plus influent de Loretto"
Il voyait déjà les gros titres sur l'Holonet. Mais bon trêves de rêves et place au business.

"Bonjour Monsieur Julius,

Je dois avouer être intrigué par cette proposition. C'est alors avec plaisir de vous rencontrez. Que pensez-vous au sein de mon club ? Le monde des Merveilles de Preigo" offre toujours un endroit calme et divertissant pour parler affaires.

Cordialement,

Preigo"


Un mail simple pour un rendez-vous qui allait sûrement na pas s'avérer aussi simple...
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By Haya Fuu
#35944
Lorsque Julius s'était installé sur Loretto, il y a quelques années de cela, il avait été assez étonné de la réserve qu'avait la population humaine indigène vis à vis des non-humains. Lui qui avait longtemps voyagé, trouvait même parfois un peu lourd ce manque d'hétérogénéité parmi les races vivantes sur cette planète. Mais surtout, il avait rapidement compris quel atout cela pouvait être pour lui, car, comme pour toutes les planètes républicaines, il n'y avait pas ici de différences, au sens législatif, entre les citoyens, quelque fut leur origine. Le seul fossé était celui de la culture et de l'ignorance de la majorité raciale. Fossé que lui ne connaissait pas.

Pour ce premier entretien, l'intermédiaire souhaitait avant tout faire plus ample connaissance avec Preigo. Une rapide enquête de quartier indiquait qu'il était clairement respecté par les riverains, même si certains devaient moyennement apprécier la présence de son établissement de loisirs. On ne pouvait pas plaire à tout le monde. Cette enquête avait surtout mis en avant la bonne implantation de l'établissement dans le quartier, et la bonne tolérance de ses voisins aux quelques désagréments qu'il pouvait engendrer. Tout cela pour dire que Preigo avait su gérer son affaire, mais le visage public était parfois bien différent de celui que l'on donnait en privé. Il convenait donc de s'assurer que l'affaire du Dug n'était pas qu'une coquille vide qui ne tenait que grâce à son fondateur.

Dans son dossier, il n'avait pas omis les quelques informations supplémentaires que son client lui avait remises. L'établissement abritait une salle de jeu clandestine, et il était certain qu'il existait un lien entre le palais des merveilles et un groupe criminel. Voilà deux autres points qui prouvaient qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Toutefois, Julius ne comptait pas s'étendre sur ces sujets, puisque son client semblait déjà bien informé : si cela lui avait posé problème, il lui aurait simplement d'aller chercher ailleurs, au lieu de lui fournir ces quelques informations supplémentaires.

Les deux Gamoréens postés à l'entrée ne l’avaient pas rebuté. Leur allure naturellement incommodante devait donner le ton de ce qui pouvait arriver aux clients qui auraient voulu causer du grabuge. Il avait fallu quelques secondes aux yeux de l'humain pour s'habituer à l'éclairage du Palais, lui offrant une étrange sensation, comme s'il était passé d'une réalité à une autre. Le propriétaire avait un réel sens du spectacle, et cela se ressentait bien dans l'atmosphère du lieu : la rue grise et morne avait laissé la place à une atmosphère bigarrée et chaleureuse.

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Alors qu'il était resté quelques secondes à observer la salle, l'hôtesse d'accueil, une grande Twi’lek à la peau rouge et aux yeux d'un noir profond, était naturellement venue à sa rencontre. Sa tenue, habile arrangement de quelques volants de tissus et de peintures inspirées du style tribal, annonçait la couleur.
"- Notre vestiaire est à votre disposition. Vous pouvez y déposer sans crainte vos armes, elles y seront en sécurité."
"- Merci, j'ai rendez-vous avec Monsieur Preigo."
"- Je me disais aussi, voilà une bien étrange tenue pour quelqu'un qui vient se détendre. Suivez-moi."

Il eu été difficile de ne pas obtempéré. Bien que conscient qu'il n'était pas là pour le plaisir, Julius avait bien du mal à garder ses idées en place, se demandant combien de visiteurs s'étaient faits sortir manu-militari pour avoir été trop entreprenants dans l'escalier qu'ils montaient, alors que le déhanché de la jeune femme devenait presque hypnotique.
"- On regarde mais on ne touche pas.", averti la Twi’lek avec un clin d'œil par dessus son épaule, comme si elle avait su lire dans ses pensées.
L'homme senti ses joues s'empourprer. Ce rappel lui permis toutefois de se recentrer sur son objectif.

Mentalement, il révisa les principaux points qu'il devait aborder avec Preigo. Au delà de l'entée dans le capital, il y avait la proposition de mutualiser, à terme, certaines dépenses entre plusieurs établissements afin de réduire les coûts : les boissons les plus communes ou les produits d'entretien par exemple, mais aussi certaines activité administrative ou de promotion. Pour autant l'objectif n'était pas de dépersonnaliser les établissements, bien au contraire : il était important que chacun puisse mettre en valeur ses spécificités.

"- L'idée est de s'approcher du fonctionnement d'une franchise en mutualisant, selon les besoins de chacun, ressources, achats ou prestations. Toutefois il n'est pas question d'écraser l'identité des établissements membres en imposant une normalisation à outrance."

L'aspect artistique était aussi un point fort du projet que Julius s'attacherait à défendre. Comment ignorer le cœur du métier ? Il était tout à fait légitime que chacun préfère garder pour lui ses vedettes, mais pour les artistes moins côtés, il y avait une opportunité à saisir en allant travailler plus ou moins régulièrement sur d'autres sites. Cela participerait à leur formation, à moindre coût. Et qui disait personnel mieux former, disait spectacles plus attrayant, et donc clientèle plus nombreuse et dépensière. Un cercle vertueux dès lors que l'on prenait le soin de l'entretenir.

"- Le Monde des Merveilles de Preigo dispose d'une vedette de premier ordre à ce que l'on m'a dit. Je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de voir Carshotta se produire. Je ne connais certes pas son cursus, mais probablement que de découvrir de nouveaux horizons permettrait à d'autres de s'épanouir d'avantage ou de progresser. Cela ne manquerait pas d'améliorer encore la réputation du votre bel établissement."

Et cela introduisait le dernier point à mettre en avant : la fidélisation de la clientèle la plus mobile, au travers d'un réseau garantissant une certaine qualité dans l'accueil de sa clientèle et des services proposés. Cela devait impliquer quelques ajustements à la marge, puisque les établissements choisis seraient des établissements répondant déjà au mieux aux contraintes du projet. Principalement il faudrait mettre en avant le réseau, mais pas nécessairement de façon intrusive : la présence d'un logo sur les flyers ou les affiches, par exemple.

Mais pour que tout cela se fasse, l'investisseur anonyme voulait s'assurer de la bonne adéquation entre ses ambitions, et la vision de l'avenir qu'avaient ses futurs partenaires. A ce niveau, être l'un des premiers à adhérer au projet pouvait être un atout considérable pour la suite.

Une fois le projet présenté, Julius aurait quelques questions à l'intention de Preigo.
"- Je constate qu'il y a sur Loretto bien peu d'entrepreneurs non humain, et je me demandais ce qui vous avais incité à vous installer ici plutôt que sur une planète avec une population aux origines plus variées.", Julius ne chercherait pas à en savoir d'avantage sur les origines du Monde des Merveilles, sauf à flatter sans abuser l'égo du Dug. Nul besoin de tomber dans le baisage de pied et les courbettes.

"- Notre investisseur est très attaché à l'identité des établissements dans les quels il compte investir. Il souhaite, en quelques sorte, perpétuer l'esprit du lieu.", il ne fallait toutefois pas se leurrer, d'expérience, Julius savait qu'entre les intentions affichées et la réalité financière, les investisseurs basculaient toujours plus ou moins vite du côté de la réalité financière. "Alors dites moi, quels sont vos projets pour ce Palais ?", rénovation, recrutements, ou animations. L'humain souhaitait savoir si le Dug savait renouveler l'intérêt de sa clientèle pour son établissement. Et puis en cas de plus gros projet, Preigo pouvait aussi être intéressé par un financeur.
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By Trench
#36031
Au début ce ne fut pas simple pour Preigo et sa petite troupe de s'installer sur Loretto. Surtout avec la majorité d'humains sur la planète et la politique xénophobe de l'Empire à l'époque.
Néanmoins l'inconnu attire certains. L'extravagance, l'étrange, tout ce qui n'est pas comme nous, attire. Et cela Preigo le savait mais en fut véritablement témoin face à l'affluence d'humains de tout horizons dans son club.

Ce fut le début de la fortune pour le Dug. Et il comptait bien faire prospérer son activité...


"Bien le bonjour Monsieur Julius. Bienvenue dans mon humble établissement."

L'invitant à s'asseoir, Preigo se dirigea vers le bar du bureau.
Pendant qu'il se servait un verre de boisson sucrée le duc observa l'attitude du bonhomme et comprit rapidement que la charmante hôtesse d'acceuil avait fait son boulot à merveille.


"Désirez-vous un verre mon jeune ami. Attendez ne répondez point. Je vais vous le servir et vous le prendrez ou pas selon vos envie. Car après tout mon club propose aux gens leurs tenations. Qu'ils acceptent ou non. Si cette charmante demoiselle vous intéresse, elle pourra vous accompagner suite à notre entretien eheh."

Attendant une réponse, Preigo ne coupa pas l'invité et le laissa aller droit au but. Chose qu'il aimait. Le boulot avant le réconfort, comme on dit.

"- L'idée est de s'approcher du fonctionnement d'une franchise en mutualisant, selon les besoins de chacun, ressources, achats ou prestations. Toutefois il n'est pas question d'écraser l'identité des établissements membres en imposant une normalisation à outrance."

"Je vois. Votre client souhaite créer une franchise particulière...intéressant. Continuez."

"- Le Monde des Merveilles de Preigo dispose d'une vedette de premier ordre à ce que l'on m'a dit. Je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de voir Carshotta se produire. Je ne connais certes pas son cursus, mais probablement que de découvrir de nouveaux horizons permettrait à d'autres de s'épanouir d'avantage ou de progresser. Cela ne manquerait pas d'améliorer encore la réputation du votre bel établissement."

"Il est vraie que Carshotta est notre plus beau numéro. Et il est également juste de dire que nos autres spectacles ramènent moins d'argent. Votre idée semble bonne puisque cela permettrait de mettre en avant de futurs talent vers d'autres "Horizons". Mais la clientèle des autres établissements est habitué à voir ses propres spectacles. Imaginez que l'une de mes danseuses se fasse étriper par un fou qui pensait que sa Twi'lek préférée passait ce soir et non demain. Bien entendu cela arrive rarement vu qu'elles sont protégées par mes hommes. Mais je n'en ai pas assez pour assurer leurs protections sur d'autres sites. Ou tout du moins cela rendrait pus faible la protection de mon club. A moins d'employer plus d'hommes et ainsi baisser les revenues du club. Mais heureusement c'est le rôle de votre client d'investir."


"- Je constate qu'il y a sur Loretto bien peu d'entrepreneurs non humain, et je me demandais ce qui vous avais incité à vous installer ici plutôt que sur une planète avec une population aux origines plus variées."

"Vous constatez bien. Vous savez la beauté mêlé à l'inconnu attire souvent les Humains. J'ai pu l'apprendre avec mon cirque itinérant et c'est encore plus vraie avec ce club. Ainsi l'inconnu attirera davantage que le connu. Ansi va la Galaxie."

Et c'est sur cet adage du Dug que ce dernier laissa son invité reprendre le sujet principal de cette conversation.

- Notre investisseur est très attaché à l'identité des établissements dans les quels il compte investir. Il souhaite, en quelques sorte, perpétuer l'esprit du lieu."

"En même temps on ne va pas changer une équipe qui gagne. A part si elle ne gagne plus bien sûr." Fit le Dug avec un large sourire. Bien entendu les investisseurs ne sont intéressés que par les argents et ça Preigo les comprenaient.

"Alors dites moi, quels sont vos projets pour ce Palais ?"

"Eheh, j'attendais que vous me le demandiez. J'ai déjà quelques idées d'aménagements pour le club en effet. Comme par exemple l'agrandissement de la scène de danse." Fit Preigo en montrant de son doigt de pied la scène, où l'on pouvait apercevoir un couple bien étrange.

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Une humaine menue accompagnée d'un gigantesque Herglic. Ces deux danseurs faisaient partis quant à eux du coté vraiment divertissant et cabaret du club. Et cela amusait bien le Dug de voir les réactions des humains devant cette parade.

"J'ai surnommé ce show, "La Belle et l'Herglic". Il marche plutôt bien. Mais la scène est trop petite. Après je la trouve petite car à l'époque du cirque nous avions l'habitude de nous produire sur de grands espaces. Ah quelle époque." Fit le Dug en soupirant et buvant par la suite une gorgée du doux nectar qu'il s'était servie.


"De plus grand spectacles permettrait un monde plus important. Il serait alors envisagé d'agrandir la salle dans son ensemble pour accueillir plus de monde. Bien sûr cela ne se fera pas au détriment des salons pour les invités désirant une prestation privée avec les danseuses."

Heureusement, juste à côté se trouve un petit entrepôt appartenant à une société locale. Si j'arrivais à influencer le propriétaire de me vendre le local, cela serait très bénéfique pour le club. Mais malheureusement c'est un dur en négociation. J'ai eu beau essayer plusieurs fois il a toujours dit non."

Fit-il avec du regret au travers de la gorge. Et l'envie de chasser le propriétaire à grand coup de Gamorréens dans les yeux.

"Ensuite vient un projet plus ambitieux. En dehors des clubs, j'ai une passion pour les jeux de hasard. Et j'ai pour ambition d'ouvrir un casino comme la Galaxie n'en a jamais vu. Mais pour cela j'ai besoin d'un investissement important et d'aide. Bien sûr je vous parle ici de long terme. Cela fait des années que j'ai les plans de ce casino qui me trottinent dans l'esprit. Mais je n'ai pas encore les ressources suffisantes."

Marquant une pause en sirotant son verre et en surveillant du coin de l'œil le spectacle, Preigo reprit.

"Enfin, cela n'est pas pour tout de suite. Ce qui intéresse votre client pour l'instant est le club. Mais je dois vous prévenir que pour faire affaire avec moi, j'ai besoin..disons.. "d'un gage de confiance". En temps normal j'apprécie connaître l'identité de la personne avec qui je fais affaire. Néanmoins les actes me donnent confiance également. Alors combien est prêt à mettre sur la table votre client, Monsieur Julius ?"

La question est posée, lancée vers cet intermédiaire.
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By Haya Fuu
#36045
L'humain faisait négligemment naviguer le glaçon qui flottait dans le verre tendu par le Dug. Son professeur d'études comportementales lui aurait surement rappelé, qu'accepter le verre ne devait pas être considéré comme une dette que l'on avait vis-à-vis de celui qui nous l'avait offert, que cela faisait, consciemment ou non, partie des méthodes d'influence les plus basiques. Henrické écoutait donc avec intérêt les réponses de son hôte. La discussion avançait, ce qui était un point appréciable.

En tout état de cause, Preigo avait des projets plein la tête, ce qui était positif. Cela voulait simplement dire qu'il s'investissait dans son établissement, et qu'il ne se contentait pas de vivre de ses acquis.

L'intermédiaire fut toutefois surpris de la réaction de l’entrepreneur quant à l'idée d'échanger pour un temps son personnel avec d'autres club. L'homme avait malheureusement peu d'arguments à mettre en avant sur ce point délicat. Aussi fit-il de son mieux pour argumenter.
"- Voilà un point sur lequel je n'ai pas d'arguments concrets à avancer. Mais il faut bien comprendre qu'il s'agit de mettre en place une programmation contractualisée, et pas juste de faire du bouche-trou à la dernière minute. Et pour que cela soit rentable, il va de soi que les personnes participant aux échanges bénéficieront de toute l'attention qui leur est due, tant au niveau du confort que de la sécurité. Sans quoi cela n'aurait que peu de sens.", pour Henrické l'évidence était là : personne n'accepterait un échange avec un établissement qui aurait mauvaise réputation, il était donc de l'intérêt de chacun de réserver le meilleur accueil possible aux invités.

Il ne fallut guère insister pour que le Dug révèle les ambitions qu'il avait pour son club. Fallait-il prendre cela pour une marque de confiance ? Il l'espérait. Agrandir la scène, trop petite pour certains spectacles, cela devait avoir des implications qu'il ne pouvait qu'imaginer. Il restait toutefois très attentif à ce que son interlocuteur disait.

"- Un couple bien original en effet. Vous me dîtes que vous avez tenté de racheter un entrepôt voisin sans succès. Serait-ce mal placé que de vous demander si le propriétaire vous a donné des explications ?", s'enquit l'homme d'affaire.

L'information pouvait valoir son pesant d'or. Peut-être son client pourrait se poser en intermédiaire et facilité les négociations en gagnant d’avantage de confiance auprès du Dug. Peut-être pourrait-il racheter à son compte l'entrepôt et s'en servir comme argument pour faciliter son entrée au capital du club. Les affaires étaient les affaires, et chacun était libre de mettre ses propres limites à ce qu'il considérait justifier les moyens employés pour aboutir.

"- Un casino ? Excusez ma surprise, mais il me semble que cela soit assez éloigné de votre activité actuelle. En même temps, je sais que vous avez du flaire pour les bonnes affaires. Vous seriez prêt à m'en dire d'avantage, même si on s'éloigne un peu des centres d'intérêt actuel de mon client ?"

Cette allusion avait piquée la curiosité de Julius. Voilà quelqu'un qui avait passé des années à gérer des établissements de spectacles, et qui voyait une opportunité dans les jeux de hasard. Certes dans les deux cas le but était de pousser les clients à dépenser, mais cela devait-il être suffisant pour faire le lien entre les deux activités. Si le Dug souhaitait se développer dans cette direction, c'est qu'il avait du entrevoir une opportunité intéressante.

Enfin arrivait les deux inévitables questions. Qui était son client ? Ca, il n'avait pas l'intention de le dire. Pour le moment il contactait les clubs pouvant être intéressés par l'offre. Si les choses devaient aller plus loin, il ne faisait aucun doute que ce dernier révèlerait son identité. Cela paraissait être simplement indispensable afin d'établir une relation de confiance.

Et l'argent, le nerf de la guerre, celui qui faisait tourner le monde et qui pouvait lui faire gravir des sommets, aussi bien que sombrer dans les plus profonds abysses.
"- En temps normal, je ne devrais pas m'avancer, mais je sais qu'il y a une enveloppe minimale de 300 000 crédits par club. Je dis bien minimale, parce que je pense que certains seront probablement rachetés, là où d'autres, comme vous, chercherez une rentrée d'argent pour mettre en œuvre un projet. Tout d'dépendra en fait des opportunités. Je me permets de vous le dire parce que je vois votre intérêt dans ce projet et je pense sincèrement que votre association sera des plus bénéfiques."

300 000 crédits dans un club qui en valait déjà 600 000, c'était surtout s'assurer d'avoir un tiers du capital au moins, et donc de pouvoir contrôler la gestion de l'établissement, et de devoir être consulté pour toutes les opérations, y compris celles qui relevaient des affaires courantes. Accepter une telle entrée en capital, c'était accepter d'avoir quelqu'un en permanence à ses côtés. On n'était plus dans le simple apport de liquidités, comme cela aurait pu être le cas en allant chercher un crédit à sa banque.
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By Trench
#36358
L'intermédiaire savait y faire. Il posait les bonnes questions et était courtois, chose qu'appréciait Preigo. Il ne fut pas distrait par la serveuse et était concentré. Très bonne chose. Il avait la tête sur les épaules.

"Voilà un point sur lequel je n'ai pas d'arguments concrets à avancer. Mais il faut bien comprendre qu'il s'agit de mettre en place une programmation contractualisée, et pas juste de faire du bouche-trou à la dernière minute. Et pour que cela soit rentable, il va de soi que les personnes participant aux échanges bénéficieront de toute l'attention qui leur est due, tant au niveau du confort que de la sécurité. Sans quoi cela n'aurait que peu de sens."


"C'est la bonne chose à faire en effet, il faudra tout de même voir avec les autres gérants en temps voulu pour l'organisation de la protection. Je vous avoue que je connais certains gérants de clubs qui seraient intéressés par cette "association"."

" Un couple bien original en effet. Vous me dîtes que vous avez tenté de racheter un entrepôt voisin sans succès. Serait-ce mal placé que de vous demander si le propriétaire vous a donné des explications ?"

"La famille de ce dernier possède l'entrepôt depuis plusieurs générations. Et le propriétaire par pur orgueil et loyauté ne voudra pas s'en séparer. Sa société est spécialisée dans le stockage de produits en tous genres. Et de ce que je sais il accepte les contrats de stockage dès qu'ils se présentent sans parfois même regarder le contenu de ces cargaisons. J'ai eu beau faire des offres faramineuses il a refusé à chaque fois. Bien entendu si vous arriviez à le faire changer d'avis tout en restant discret..."

Preigo resta dans le vague pour faire planer le doute sur la nature des moyens employés pour faire céder le propriétaire. La discrétion était également primordiale. Bien entendu l'affaire pouvait être réglé avec de gros gros chèques mais une telle résistance aux rachats laissait la place à des moyens plus...musclés.
Et de telles moyens nécessitait de la discrétion pour ne pas ébruiter l'affaire.


"Un casino ? Excusez ma surprise, mais il me semble que cela soit assez éloigné de votre activité actuelle. En même temps, je sais que vous avez du flaire pour les bonnes affaires. Vous seriez prêt à m'en dire d'avantage, même si on s'éloigne un peu des centres d'intérêt actuel de mon client ?"

Le poisson avait mordu à l'hameçon.

"Bien entendu, ce serait avec plaisir. Comme je vous l'ai dit c'est une idée que j'ai depuis quelques temps déjà. L'idée serait de mêler mes talents de metteur en scène et mon sens du spectacle avec un établissement époustouflant d'architecture. Et ce sur Loretto, comme sujet test pour un plus grand projet."

Preigo se leva alors de son siège et fit signe à l'invité de le suivre dans la pièce du fond. Il en alluma les lumières et révéla une gigantesque table de 3 mètre de long sur 3 mètre de large, frappé d'un drap.


"Mais cela va plus loin. J'envisage de faire, sur du long terme, une "ville-casino" comme la galaxie n'en à jamais vu. Et j'ai déjà un nom... Canto Bight."

Et à ce nom, le drap semblait prendre vie sous les yeux de Preigo, pour ainsi révéler à l'invité une maquette gigantesque.


Image

On pouvait y voir des quartiers résidentiels, un palais-casino et surtout un hippodrome. C'était un projet ambitieux auquel Preigo avait apporté beaucoup de son temps. Je vous raconte pas le temps fou qu'il avait passé à modeler la maquette. Des années de dur labeur...

"Si votre client est intéressé nous pourrions collaborer sur le projet en temps voulu. Je cherche des investisseurs pour ce projet que j'aimerais gérer. Être le gérant de cet établissement serait pour moi et mes employés un bel avenir. Bien entendu bien après l'affaire des clubs. Et bien sûr, bien après le rachat de l'entrepôt eheh." Un sourire pouvait alors être aperçu sur le visage du Dug."

Ce dernier ressentait de la fierté sur ce projet qu'il avait préparé depuis longtemps. Il ne lâcha pas du regard son invité pour voir sa réaction. Et savoir si ce projet allait le convaincre.

"En temps normal, je ne devrais pas m'avancer, mais je sais qu'il y a une enveloppe minimale de 300 000 crédits par club. Je dis bien minimale, parce que je pense que certains seront probablement rachetés, là où d'autres, comme vous, chercherez une rentrée d'argent pour mettre en œuvre un projet. Tout d'dépendra en fait des opportunités. Je me permets de vous le dire parce que je vois votre intérêt dans ce projet et je pense sincèrement que votre association sera des plus bénéfiques."

"Intéressant. C'est une bonne offre. J'aurais certes quelqu'un derrière moi pour chaque décisions mais si une relation de confiance peut être développée avec votre employeur mystère, je suis preneur. Bien sûr comme je vous l'ai dit les actes permettront de savoir si je peux lui faire confiance. Et cela passe par l'entrepôt eheh."

"Bien entendu l'affaire du casino doit rester entre nous. Et je compte sur votre professionnalisme pour n'en parler qu'à votre employeur. Alors que pensez-vous du projet de casino ? Intéressé eheh ?"
#36483
L'entretien s'était terminé sur une note particulièrement positive. La confiance du Dug semblait acquise, ce dernier étant allé jusqu'à dévoiler le projet le plus ambitieux qu'il est envisagé. Julius n'avait pas manqué de montrer tout son intérêt. Une telle réalisation ajoutée à son CV serait un atout non négligeable pour attirer de nouveaux investisseurs. Malheureusement pour lui, ses investisseurs actuels n'avaient, à sa connaissance, pas les moyens de nourrir pareille ambition.

En bon professionnel, il informa son employeur du projet de Casino, mais celui-ci n'y montra guère d'intérêt. Ses intérêts du moment étaient ailleurs, comme l'avait fort justement anticipé le négociateur.

Quelques heures plus tars, le superviseur du projet se tourna vers l'écran à sa droite.
"- La Confrérie des Marchands le considère comme peu fiable. Il a des liens probables avec le Défiants."
"- Deuxième fois qu'ils apparaissent dans le dossier ceux-là.", remarqua l'homme à haute voix.
"- On peut toujours aller voir ailleurs. Ce club n'est pas le seul de Loretto."
"- On a autre chose ?"
"- Sur l'entrepôt convoité, son propriétaire en possède deux autres, ainsi que des parts dans une groupement gérant un dock commercial en orbite. Il n'a jamais été inquiété, même sur des faits mineurs. Marié sans enfant. Fréquente un club privé un dimanche sur deux. Un peu d'activité sportive, souvent accompagné. Il a un garde du corps, mais c'est plus cosmétique qu'autre chose. Sa femme possède un petit réseau de parfumerie. Rien d'extraordinaire."
"- Et pour Preigo ?"
"- C'est confirmé, le Dug vient de récupérer un vaisseau. On a pu interroger discrètement son ancien propriétaire : il l'aurait perdu au jeu. Pas d'info sur son projet 'secret'."
"- Donc, pour récupérer l'entrepôt, comment procède-t-ton ?"
"- On peut lui mettre un flingue sur la tempe, mais avec les Défiants dans le coin, ils auront vite fait de pourrir le projet quand le Dug prendra possession des lieux."
"- Preigo a fait des propositions bien au dessus du prix du marché sans succès, donc de ce côté c'est mort. Quelqu’un a pu confirmer depuis quand il est propriétaire ?"
"- Officiellement depuis 3 ans. Son père a été arrêté par la GRL et n'a jamais refait surface. C'est son arrière-grand père qui a fondé la société. Les deux autres entrepôts se trouvent loin dans les terres, celui ici fait plus office de plaque tournante. La proximité de l'astroport pourrait aussi expliquer pourquoi il ne veut pas vendre."
"- Financièrement ?"
"- Les premières informations qui nous ont été remontées de la Maille ne sont pas particulièrement intéressantes. Sa société se porte bien, sans plus. Il ne donne pas l'impression de vivre au dessus de ses moyens. Idem du coté de sa femme."

Cela valait-il la peine de se prendre autant la tête pour ce club ? N'aurait-il pas été plus simple de convaincre le Dug de laisser son club ? Probablement, mais l'objectif allait au-delà d'un simple investissement. Devant son écran, l'homme déplaçait les cadres contenant des informations diverses, tentant de trouver une combinaison qui lui paraisse favorable.

"- Actuellement, je pense que la meilleure solution pour qu'il vende est de le pousser à avoir besoin d'une grosse rentrée d'argent. De ce point de vue, un incendie dans le dock spatial peut être une option intéressante : les assurances ne paieront pas des dommages causés pour des activités illégales. Il serait alors contraint de vendre une partie de ses actifs, soit pour financer sa défense en cas probable de procès, soit rembourser les dommages, soit se faire un pactole avant de disparaitre."
"- Mais nous n'auront aucune garantie qu'il vende l'entrepôt qui nous intéresse. Comme nous l'avons évoqué, il constitue une plaque tournante. On peut supposer qu'il préfèrera vendre ses parts dans le dock spatial ou l'entrepôt le moins rentable des deux autres."
"- Dans ce cas nous avons la possibilité de l'inviter à quitter Loretto."
"- Sur quelles bases ?"
"- La menace. On lui propose de liquider sa société et de quitter Loretto avec son pactole, ou de rester et de s'exposer inutilement à des représailles."
"- Il aura peut-être le soutien des Défiants. Ils ne tiennent probablement pas à perdre la main dessus."
"- C'est pour cela qu'il faudra que les choses aillent vite. On lui laissera deux jours pour liquider sa société et faire ses valises. Avec quelqu'un pour l'accompagner."
"- Je doute qu'il se laisse faire. Sans parler de sa femme."
"- On la gèrera en parallèle. Peut-être pourra-t-on être moins expéditifs qu'avec le mari et lui laisser le choix. Le but sera d'isoler le mari au maximum pour que l'on puisse lui mettre correctement la pression. On doit pouvoir gérer les deux."

L'affaire était donc entendue, la réunion close et les préparatifs lancés. Moins d'une semaine plus tard, deux vrais faux agents en civil s'entretenaient avec l'entrepreneur véreux.
"- Alors maintenant la police de Loretto se met au chantage. Et je suppose que vous allez me demander un pourcentage."
"- Nous ne nous sommes pas bien compris. Votre argent ne nous intéresse pas.", le ton était dédaigneux."Tout ce qui nous intéresse, c'est que vous laissiez tomber vos magouilles et que vous dégagiez rapidement de Loretto. La planète ne s'en portera que mieux sans vous."
Son comparse repris.
"- Considérez que dans votre malheur vous avez encore l'opportunité de pas trop mal vous en tirer. Dans moins de 48 heures vous pourrez avoir quitté Loretto avec assez de pognon pour couler des jours sympa sur une plage à boire des cocktails. Dans le cas contraire, vous devrez répondre de vos agissements devant un juge. Je vous passe le gel de vos actifs et les doutes que vous allez laisser planer auprès de vos associés. Ils pourraient très bien choisir de vous faire quitter Loretto dans des conditions bien moins agréables."
"- Si cela devait être le cas, et je ne dis pas que ça l'est. Ne devriez-vous pas assurer ma protection ?"
"- On assure la protection des témoins, pas celle des accusés. A moins que vous n'ayez des informations qui nous permette de penser que vous êtes en danger, mais cela pourrait aussi passer pour un aveu.". L'homme affichait un sourire en coin.
"- 48 heures, après on dépose le dossier complet chez le juge. C'est à vous de choisir."
"- Hé bien je pense que je vais courir le risque. Je ne sais pas ce que vous avez contre moi, hormis une proposition douteuse et un dossier vide... Vous n'avez rien en fait."
"- Bon, je crois que l'on s'est mal fait comprendre.", le ton était bien plus grave, "Si vous en êtes là, c'est parce que l'un de vos 'amis' vous a balancé. Et que ce que l'on a contre vous, ce ne sont pas quelques soupçons, mais bien un solide dossier, complet au possible. Je peux vous assurer que la suite ne sera pas une partie de plaisir si vous ne faites pas le bon choix."
"- Je vous rappelle aussi que si vous n'êtes pas directement responsable de l'utilisation qui a été faite des 'articles' qui sont passés par vos entrepôts, vous restez condamnable pour recel et complicité. Nous, tout ce qui nous intéresse, c'est de vous voir quitter Loretto dans les meilleurs délais, que vous alliez monter vos magouilles ailleurs ou que vous vous rangiez. On s'économisera un procès et toute la paperasse qui va avec, alors que nous en connaissons tous les trois l'issue."
"- Et vous pensez que je ne vais rien faire ? Ce que vous me proposez est parfaitement illégal ! Nous sommes encore dans un état de droit, et j'exige d'avoir accès à votre hypothétique dossier."
"- Sans problème, votre avocat pourra se manifester auprès du juge qui se chargera de l'affaire. Il lui remettra le dossier, c'est la loi."
"- Il va de soi que si quelqu'un d'autre venait à être au courant de notre proposition, il ne faudra plus compter dessus. Je pense que cette fois vous avez une vision plus juste de votre situation. Et pour vous prouver notre bonne fois, nous assurerons votre protection d'ici à votre départ, et nous avons déjà un pilote qui pourra vous emmener, vous et votre femme, vers la destination de votre choix. Honnêtement, je ne vois pas ce qui peux encore vous faire hésiter."
"- Dernier détail, si vous décidez de vous faire de la monnaie en revendant vos entrepôts, ce ne sera certainement pas à vos copains. Le but n'est pas de faire passer de main votre trafic. Soyons bien d'accord."

Sa femme ne fit pas mine d'être surprise à l'annonce de la possible implication de son mari dans des trafics divers. Le discours qui lui avait été tenu était assez proche de celui de son mari, à ceci près que les deux hommes lui avaient expliqué que la décision de quitter Loretto était déjà prise. Elle pourrait faire ses valises et s'envoler avec son mari, ou choisir de rester. De son côté elle n'était inquiétée par la procédure qui devait être lancée. Malheureusement pour elle, elle ne pourrait pas consulter son mari ni demander conseil à son avocat, afin d'éviter que le bruit du retournement de son mari ne se repende et ne les mette en danger. Si toute fois elle décidait qu'une séparation était préférable, alors une dernière rencontre serait organisée.

Deux jours plus tard mari et femme se retrouvaient au pied d'un YT 2400. Un homme s'était présenté à eux comme étant leur pilote. Son attitude assez rentre dedans et ses blagues douteuses n'avaient pas facilité le premier contact, pas plus que sa tenue usée et plus ou moins couverte de traces de doigts noires. Il était accompagné d'un inévitable astromec à l'aspect moins négligé que son propriétaire, et de son associé et copilote, un humain sans réel signe distinctif, répondant au nom de Jim. L'affaire était conclue, ils partaient refaire leur vie ailleurs.
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By Haya Fuu
#37112
ImageRad Temper, c'était toute l'histoire d'une réussite personnelle. Fils d'un père artisan et d'une mère institutrice, son enfance avait été heureuse. Elève dissipé, il n'avait jamais eu mieux que "passable" dans ses notations. Rapidement orienté vers les circuits courts, ses parents l'avaient incité à reprendre l'activité de son père. Toujours aussi peu motivé, Rad avait commencé à faire le tour de champ des clubs en douce.

C'est à cette époque qu'il s'était fait remarquer par un producteur, qui lui avait proposé un contrat pour donner du spectacle une fois par semaine. Ce fut là le vrai commencement de sa carrière. Dès lors sa popularité ne cessa de croitre, attirant régulièrement une foule d'admiratrices et d'admirateurs lors de ses représentations. Quelques années plus tard, il commença à se lasser et profita de sa bonne fortune pour se lancer à son tour dans la production de spectacles.

Sa rencontre avec celle qui allait devenir sa muse, puis, plus tard, sa femme, Armella Tifti, marqua un nouveau tournant dans sa carrière. Jusqu'alors d'avantage porté sur les spectacles estampillés "tout public", il s'intéressa au cabaret et monta sa propre compagnie. Beaucoup lui reprochèrent ce choix, mais il n'y prêta pas attention et poursuivi sur le chemin qu'il avait choisi.

Maintenant il allait sur ses quatre-vingt-deux ans. Il avait du abandonner le chant et la danse au profit de la gestion administrative, et l'ennui avait fini par triompher, au point qu'il souhaitait désormais couler les années qui lui restaient au calme. La proposition de rachat de son club était donc arrivée à point nommé.

Pour l'occasion une table avait été dressée : verres de cristal et plateaux d’argent offraient boisson fine et petits-fours, harmonieusement présentés sur nappe blanche immaculée. Plusieurs invités triés sur le volet étaint venus célébrer la fin d'une carrière longue de plus de soixante ans. Il y avait aussi bien sur Armella Tifti, qui avait su garder, malgré son âge avancé, prestance et charisme. Dergson Hougli, qui était autant un ami fidèle de Rad que son conseiller financier, Dévaronien organisé et fidèle, discutait avec deux danseuses. Le personnel de l'établissement comptait beaucoup aux yeux des nouveaux retraités, qui disaient toujours que si leur entreprise avait pu prospérer aussi longtemps, c'était avant tout grâce à eux.

Le reste de l'assemblée était composé de quelques amis et célébrités, on y trouvait aussi quelques représentants de deux autres clubs, l’Abaddon et le Tusk. Et inévitablement, Preigo y avait été convié, et il y était attendu avec une certaine impatience par Julius Henrické, car sa réponse relative aux propositions d'investissement était toujours en suspend.
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By Trench
#37160
"Eheh, je n'arriverais jamais à intéresser avec mon idée de casinos Jerry." Fit Preigo à l'anacondan le barman de son club des merveilles.

"A quel moment penssses-tu remercier nos futurs assssssociés pour l'agrandisssssement que le club à ssssubis ? Cela fait maintenant quelques temps déjà que nous avons rachetés l'entrepôt et incorporé dans les spectacles."

"Je pense le faire au dîner de départ de Rad Temper. Ce vieux brigand a lui aussi vendu son club à nos "futurs" associés. Tout comme l'abbadon et le Tusk, de ce que j'ai cru comprendre avec les rumeurs qui circulent."

"Ils font une OPA sur tous les clubs de la région. Il faut alors que tu te dépêche car nos associés pourraient s'impatienter. Et surtout fait une entrée fracasssssssante. Ah au faite j'ai décidé de faire appel à un autre fournisssseeur pour l'épicccce. Disons que mon ami a été retrouvé mort. Et je n'ai pas envie que l'on remonte à nous. Pour l'insssstant l'inspecteur ssse tait."

"Très bien, de toute manière je ne fais plus confiance aux Défiants désormais. De ce que j'ai entendu ce nouveau gang sur Loretto leur dispute le trafic d'épices. Et il semble gagner. Peut-être est-il temps de faire appel à eux eheh."

"Très bien, mon ami. Je m'occupe d'établir le contact."

"Et avant que tu t'occupe de ça, dis à Carshotta et aux deux autres danseuses twi'lek de venir avec moi à la réception de Temper. Autant lui en mettre plein la vue à lui et à nos "futurs associés".


Plus tard

Pendant que la réception battait son plein, Preigo fit son entrée. Les lumières de la salle de réception s'éteignirent et la scène situé en face de la table principal, fut d'un coup illuminé. Pour laisser place à la beauté de la Togrutta...

"Carshotta." Marmonna Rad Temper, qui connaissait bien cette danseuse exotique... Il l'avait de nombreuses fois "vu" au club de Preigo.

Durant son spectacle elle fut suivi par deux danseuses Twi'Lek postés juste derrière elle. Ce spectacle émerveilla la salle pleine a craqué d'invités de marque de Loretto.

Puis L'une des danseuses, tatouée, se dirigea vers le public et plus spécialement Henrické.

"Je vous avait manqué ?" Susurra t'elle à son oreille, avant que Preigo fasse son entrée sur scène...

"Mesdames et Messieurs, mes excuses pour ce retard. Mais j'espère que ce spectacle saura me faire pardonner eheh. "

Le Dug dirigea son regard vers Temper. Un projecteur s'alluma sur la personne de ce dernier et son entourage.

"Avant de vous rejoindre, j'aimerais porter un toast à Rad Temper. Le plus grand artiste de Loretto, pour sûr ! A son cabaret et a sa carrière !"

Après les applaudissements notre bon Dug salua Rad Temper et se dirigea vers le négociateur, aux prises avec la twi'lek.

"J'espère que vous appréciez ce numéro eheh." La twi'lek en entendant la voix de son patron s'éloigna...pour un temps.

"Je suis venu pour Rad Temper mais également pour vous remercier de votre aide et du futur qui s'ouvre devant nous."

Preigo prit deux verres du buffet pour en présenter un à Henrické.

"Un verre ?"
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