L'Astre Tyran

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By Darth Krayt
#24722
Croiseur Léger Munifex "Le Rédemption" - Orbite de Chandrilla


A bord du Q.G mobile de la M.A.N.T.I.S, Darth Krayt et ses plus proches lieutenants se tenaient sur le pont, en compagnie de deux cents mercenaires du Marteau de Fer, les plus loyaux de tout ceux qui avaient étés recrutés. Le seigneur Noir réfléchissait à comment étendre son influence dans la galaxie quand le caporal chargé des communications l'informa qu'il avait capté une communication des plus étranges. Intrigué, le Seigneur Noir autoproclamé demanda à l'entendre.

« Ici le commandant Ashpidar, de la mission neutre d’observation d’Esfandia.

Nous avons repéré à 14h06, heure standard galactique, l’apparition d’une centaine de vaisseaux capitaux dans le secteur H-6, élévation 45 degrés. D’après leur signature thermique, ces vaisseaux sont technologiquement révolus, mais on en compte actuellement cent cinquante quatre, et ce chiffre augmente encore. Attendons résultat pour analyse de la trajectoire. Etes-vous informé d’une telle manœuvre ? Si négatif, en attente d’aide matériel et vivante pour analyse complémentaire.

Ashpidar, terminé. »


Cent cinquante quatre vaisseaux technologiquement révolus, Darth Krayt n'était plus intrigué, il se posait une multitude de questions, son cerveau tournait à plein régime. Il donna ses ordres rapidement, le Rédemption prenait la route du secteur H-6, le Sith voulait voir ça de ses propres yeux. Et l'équipe des Ghost, resté au sol (sauf Jon dans le Munifex) suivrait le vaisseau mère avec les YT-2.000 et les deux navettes de contrebande. Et le Munifex passa en vitesse lumière, suivi par les cargos et navettes...




Secteur H-6


Il y avait un peu plus que cent cinquante quatre vaisseaux, à vue d'oeil comme ça, il y en avait au mois deux cent, si ce n'était pas plus. Krayt se tenait debout, droit comme un I, les mains croisés dans le dos, contemplant ce qu'il avait devant les yeux mais ce qu'il voyait ne le satisfaisait pas, il voulait en savoir plus sur cette étrange flotte, quelque chose n'allait pas et il n'aimait pas ça. Rien que les débris alentours lui faisait comprendre qu'il devait jouer prudemment, ne pas prendre de risques et garder un atout en réserve au cas où.

Aussi, il laissa son aura croître rapidement, laissant sentir toute la puissance qui sommeille en lui, la majeure partie de son aura pouvait être sentie, aussi bien par les Jedi que par les Sith composant le Nouvel Ordre Sith. Il sentait la présence de sa nouvelle Apprentie, Darth Ranath était là et il la contacta par télépathie, l'une de ses habitudes. Il laissa également le Côté Obscur prendre lentement le contrôle, une rage qui doucement prend possession du corps de celui qui l'appelle.


*Darth Ranath, c'est Darth Krayt, ton Maître. Je viens d'arriver suite au message que mes hommes ont captés. Venez à bord de mon vaisseau et expliquez moi ce qui se passe. En fonction de vos informations et de ce que j'essaye d'apprendre de mon côté, nous aviserons ensemble de ce qui convient de faire.*

Mais il ressentait autre chose, de la colère, de la haine, une envie de sang et de carnage, une soif inexpugnable de destruction sous toutes ses formes, même les plus horribles. Qui que ce soit dans ces vaisseaux d'un autre temps, Krayt pouvait discerner une foule de sentiments obscurs et ce n'était pas bon signe. Et ce qu'il ressentait en ce moment lui rappelait l'expédition sur Corellia et le duel face à ce qui ressemblait à un vieillard sans en être un... Qui et pourquoi? Pas de réponses à fournir, seulement d'autres questions qui se rajoutaient au fur et à mesure et une impression de menace imminente, comme si un prédateur tapi dans l'ombre attendait patiemment le moment de frapper mortellement une proie sans défense. Il ne fallait pas rester mais il devait en savoir plus.


By (ancien) Darth Lyria
#24750
« Seigneur Krayt. »

La voix glaciale de Darth Lyria sonna dans l'esprit du Seigneur Noir des Sith comme sortie tout droit d'outre tombe. Au même moment, l'Ombre – Patrouilleur de la Dame Noire – sortait de l'hyper-espace comme une flèche. Tous les systèmes opérationnels, une attention bien particulière de posée sur les vaisseaux de la Rendili. L'Ombre zigzagua entre les débris et vestiges de l'armada impériale et Alemidna ne pouvait s'empêcher de sourire devant ce carnage. De ses longs doigts blancs, la Nagai pianota la commande afin de calculer le vecteur d'approche le plus sécuritaire pour ce qui semblait être le vaisseau amiral de la flotte mystérieuse. Une étrange présence de faisait sentir abord. La même présence, ces mêmes yeux rouges qu'Alemidna avait vu lors de sa rencontre avec le vieil homme sur Corellia.

« Il est ici », indiqua-t-elle simplement au Seigneur Noir.

Son vaisseau s'approchait aussi rapidement que possible, évitant de s'écraser contre les restes d'un Destroyer impérial. En même temps, la Dame projetait son propre aura au sein du champ de bataille, souhaitant surtout attirer l'attention de la force obscure responsable de tout ce carnage. Elle avait peu de souvenir de son périple sur Quahiri. Elle trouverait donc la réponse à ses questions ici.
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By Modon Kira
#24870
Thème Musical


Le Maalraas se colla à la coque du dernier Croiseur arrivé tandis que D3-X activait les verrous magnétiques des trains d'atterrissage. Solidement fixé à sa proie, le vaisseau était par ailleurs complètement invisible à l’œil nu et aux senseurs. Malheureusement, aucun des corsaires improvisés ne pouvait se douter que la Force ne s’embarrassait pas de telles contraintes. Alors, c'est avec une certaine assurance, et malgré une peur profonde, que Modon put enfiler sa gigantesque exo-armure mécanisée à laquelle il intégra un fusil blaster Firelance dans chaque bras et un fusil à concussion LJ-50 sur l'épaule. Chacun de ses pas provoquait un lourd bruit sur le sol métallique tandis qu'il se dirigeait vers les six trappes d'évacuation qu'il avait fait installer. Le souverain fut projeté dans l'espace sans ménagement mais parvint rapidement à se stabiliser grâce aux répulseurs de sa solide coquille. Il dirigea sans mal son mini-tank jusqu'à une porte de sécurité positionnée sur le côté du hangar du cuirassé et installa un détonateur thermique sur chacun des deux gonds. Grâce à son implant Psicom 1260, il contacta alors sans un bruit les droïdes à bord de son vaisseau.

[Modon Kira] - N'oubliez pas d'attendre que je sécurise l'accès au hangar avant de me rejoindre.

Sur ces mots, il actionna les détonateurs et deux petites explosions firent aussitôt sauter les gonds, projetant ainsi la lourde porte en duracier dans l'espace. Sans attendre, Modon traversa l'entrée à toute vitesse et ce malgré la violente évacuation de l'oxygène. Cependant, à sa grande surprise, sitôt après avoir pénétré dans le sombre couloir du vaisseau ennemi, un sas de sécurité s'abaissa derrière lui afin de combler la brèche.

[Modon Kira] - J'aurai dû penser à ça... soupira-t-il en réalisant qu'il était loin d'être expérimenté dans ce genre de chose.

La suite ne pouvait pas être pire...


Jugeant qu'il pouvait toujours péter cet obstacle grâce à son fusil à concussion, il décida de continuer à avancer afin de libérer la voie pour son droïde astro-mécano. Soudainement, il réalisa que trois hommes et une sombre bête lui bloquaient le passage. Modon affichait un mince sourire en constatant la supériorité manifeste de son armement quand trois rayons lumineux vinrent éclairer le couloir de leur lueur rougeâtre. En voyant ces sabres lasers, il réalisa qu'il avait fait une erreur qui lui coûterait certainement la vie. Mais comment aurait-il pu se douter qu'il avait affaire à des sith ? Finalement, cette menace était bien plus importante qu'il ne l'avait imaginé au départ...

C'est alors que l'étrange créature, aussi agile que dangereuse, sauta sur lui à une vitesse folle, rapidement suivie par les trois adeptes du côté obscur. Par réflexe et instinct, Modon tira aussitôt à bout portant avec son fusil à concussion. Pris dans l'explosion, il ne parvint pas à esquiver le corps à moitié déchiqueté de la créature qui s'étala de tout son poids sur son épaule, endommageant sa dangereuse arme au passage. Le Bestiaire n'eut guère le temps de se reposer car déjà, un autre adversaire fonçait vers lui tout en se protégeant à l'aide de son sabre laser. Tendant les deux bras en avant, le souverain déversa un déluge de feu sur cet ennemi effrayant. Ce-dernier parvint à esquiver et renvoyer les premières salves de laser, mais l'espace clos et la cadence des tirs l'empêchaient de se défendre correctement. En quelques secondes, plusieurs salves l'atteignirent à divers endroits du corps, ce qui aurait normalement dû tuer tout être normalement constitué. Cependant, le sith continuait d'avancer à toute vitesse, comme si une rage noire lui permettait de poursuivre sa course.

C'est alors que Modon remarqua que ce terrible ennemi était déjà mort et que le suivant s'en servait simplement comme bouclier en le soulevant grâce à la Force. Quand le cadavre salement amoché tomba finalement au sol, le deuxième adepte n'était déjà plus qu'à un mètre de distance et s'apprêtait à abattre son sabre laser sur l'infortuné Ondéronien. Mue par son instinct de survie, le Roi de Poigne déclencha la puissante lampe intégrée à son armure directement vers la tête de l'ennemi, l'aveuglant alors temporairement, puis décocha un violent coup de poing dans sa poitrine, lui enfonçant la cage thoracique dans une gerbe de sang et le projetant violemment sur plusieurs mètres. Modon regarda alors sa main ensanglantée avec une certaine surprise dans son regard, appréciant soudainement la valeur d'implants et d'une armure augmentant sa force physique. A ses pieds, la créature qui s'était pris un tir direct de lance-grenade bougeait encore et ouvrait doucement la gueule. Encouragé par ses précédentes victoires, le souverain abattit alors son pied directement entre les dents de la bête, lui écrasant le cerveau et entrainant aussitôt sa mort malgré les convulsions encore manifestes de son corps.

La suite ne peut pas être pire... si ?


ImageIl ne restait que l'ennemi le plus rachitique face à lui. Le dépassant largement de deux têtes et convaincu que ce devait être le plus faible du groupe, le souverain leva doucement ses deux fusils Firelance quand il ne put tout à coup plus bouger du tout. Les servo-moteurs de son armure grinçaient tandis qu'une force inconnue semblait le prendre dans un étau d'une puissance incroyable. Et oui, face à un sensitif, la taille était loin d'être un critère suffisant pour juger de sa puissance. C'est donc avec un certain effroi que Modon remarqua les terribles énergies noires entourant les mains de ce terrifiant opposant alors qu'un rictus sadique traversait son visage maudit. Le duracier l'entourant et qui devait normalement lui servir de bouclier commençait à donner l'impression d'être un cercueil tant il se pliait et se tordait pour enserrer le souverain dans une étreinte de fer. Le Roi avait perdu toute Majesté et n'était plus qu'un pantin obéissant aux caprices de cet esclave du côté obscur de la Force. Embrassant une soudaine panique, il voulut déclencher le système d'autodestruction de l'armure, ce qui lui permettrait alors d'être éjecté en arrière et ainsi de s'échapper temporairement de cet enfer. Mais avant qu'il ne puisse prononcer les mots de commandes, le sith déversa un violent torrent d'éclairs mortels sur sa victime sans défenses. Modon poussa un horrible cri tandis que sa chair semblait littéralement fondre sous les caresses douloureuses de cette foudre maléfique. Ses implants s'activèrent pour le maintenir en vie, ainsi que les systèmes automatiques d'injection de bacta de l'armure, mais cela ne fit que prolonger sa longue agonie. Il était sur le point de s'évanouir face à tant de douleur mais là encore, une dose d'adrénaline vint s'ajouter au cocktail chimique lui étant injecté, décuplant alors ses sens et l'empêchant de profiter d'un repos mérité et définitif. L'adepte arrêta cependant le supplice et ôta d'un geste le casque de son adversaire, dévoilant ainsi le visage à moitié brûlé de Modon. Ce-dernier fixait le sith d'un regard à la frontière de la folie, témoignant de l'intense douleur qu'il venait de subir. Incapable de prononcer un mot si ce n'est un râle d'agonie, il fut transporté sans ménagement jusqu'à la passerelle de commandement.

La suite va être pire, hein ?


A moitié inconscient suite à cette expérience traumatisante, Modon eut l'impression d'être porté par un cauchemar sans fin. Tout semblait flou et oppressant tandis qu'il priait pour se réveiller dans son lit sur Ondéron. Mais aucun dieu ne pouvait répondre à ses supplications, la lumière avait quitté cette flotte maudite et les ténèbres y régnaient en maître. L'espoir n'existait plus, il ne restait que la souffrance. Pour autant, le souverain refusait de baisser les bras, il était encore trop fier et trop vivant pour cela. Une lueur de défi brillait dans son regard intense et pourtant en proie au désespoir. Peut-être était-ce pour cela que l'immense amiral du vaisseau le laissa en vie ? Afin qu'il contemple la destruction qui allait suivre et que même les fondements de son être soient broyés par cette puissance infernale. Ainsi, en voyant toutes les personnes sur la passerelle lever les bras pour détruire inexorablement les vaisseaux ennemis, progressivement, la perspective d'un futur disparut de son esprit et fut remplacé par un vide sans fin teinté d'une peur omniprésente. Même la destruction d'une flotte impériale dans son ensemble ne parvenait pas à réjouir cet extrémiste rêvant pourtant auparavant de l’anéantissement de l'Empire. Modon prenait conscience de sa faiblesse et surtout, du caractère insignifiant de son existence face à cette menace qui bientôt priverait la galaxie de ses étoiles. Alors, face au néant, il ne put penser qu'à sa femme, ultime lueur à laquelle il pouvait se raccrocher pour justifier du caractère physique et temporel de son être. Il avait existé, il avait joué un rôle dans l'histoire. Même s'il devait mourir aujourd'hui, il continuerait de vivre dans la mémoire et le cœur de celle qu'il aimait. Quand l'immonde sith se présenta, il réalisa qu'il n'avait qu'une chose à faire, c'était de donner une chance à ceux qui lui survivraient. Alors, d'une simple pensée il activa son implant comlink afin d'adresser un message à ses droïdes dans un dernier effort.

[Modon Kira] - Dex... La flotte... Tous des siths... L'amiral... Rekh... Clan Az'argh... C'est la fin... Partez...

D3-X accusa bonne réception du message et désengagea aussitôt le vaisseau du cuirassé afin de quitter la zone à pleine vitesse. Transportant à la fois ce précieux message et une vidéo de la destruction complète de la flotte impériale, le droïde ne fit qu'un micro-bond dans l'espace avant de détecter les vaisseaux de Maya Tega et de leur transmettre ces nouvelles informations. Il repartit aussitôt en direction d'Ondéron afin de prévenir une femme inquiète que son mari ne rentrerait probablement pas.

Pendant ce temps là, Modon était transporté jusqu'à une mystérieuse salle où six êtres semblaient se préparer à un genre de rituel infernal. Le souverain réalisa bien vite qu'il serait l'objet central de cette cérémonie impie, mais à présent, cela ne lui faisait plus rien. Il n'était qu'une coquille vide au regard hagard. Une terreur profonde enserrait pourtant son âme dans une cage d'acier, mais son corps meurtris refusait de la laisser sortir. Il était paralysé par l'aliénante conviction que le néant dévorerait la galaxie et que son existence n'était qu'une poussière dans cet univers condamné à l'oubli. Malheureusement, les sith ne savaient que trop bien comment exploiter les émotions négatives d'un homme brisé. Un ensemble de visions de morts et de destructions assaillit son esprit malade et intensifia le cauchemar qu'il pensait pourtant enfin quitter. La douce étreinte de la mort semblait se refuser à lui et seule la souffrance acceptait de l'accompagner dans ce voyage aux enfers. Perdu dans ces terribles pensées injectées de force dans son cerveau, sa chair se tordant et ses organes mutants, il ne pouvait qu'entendre le cri assourdissant et pourtant lointain d'un homme désespéré, sans parvenir à comprendre qu'il ne captait là qu'un écho de ses propres tourments...


Une suite... ?
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By Harlon Astellan
#24872
Image« Transfert d'énergie. »
« Ciblage confirmé. »
« Verrouillage du rayon tracteur. »
« Rayon tracteur prêt à activation, Amiral ! »
« Procédez. »

Le timing impeccable, effectué par un équipage très au fait de son devoir et pointilleux par son entraînement rigoureux, eut tôt fait d'avoir raison de l'équipage arraisonné. Mais quelque chose semblait clocher sur les bioscans du Destroyer de pointe...

« Les scans n'indiquent aucune forme de vie embarquée monsieur. »
« Impossible... où est l'équipage en ce cas ? »
« Monsieur, un rapport fait état de deux vaisseaux en phase de sortir de l'atmosphère. »
« Les scélérats ! Ils ont prit la poudre d'escampette... Faites décoller la chasse et quelques bombardiers, immobilisez leurs réacteurs et qu'ils se préparent à l'abordage. Je les veux vivant. »
« Bien, Amiral. »
« Abandonnez la traction de la station vers nous, elle ne nous est pas utile. »
« Amiral, nous recevons une transmission subspatiale, décallage de 3 minutes. »
« Affichez. »

La communication de l'amiral... Oréstis ? Oristèss ? Qu'importait, il suffisait de le nommer "Amiral"... reçu une réponse adaptée, lui sommant de faire venir immédiatement dans le secteur sa flotte, et de préparer son Interdictor pour un vecteur d'interdiction, des fois que les deux fuyards de la planète échappent à leur filet. La chasse déployée et en vecteur d'interception ferait son travail, mais une carte à jouer en plus n'était pas un mal.




Et après, ce fut le chaos.

Occupé à prendre en chasse l'équipe scientifique, Tretsko ne vit que distraitement une Task Force Omega-1 arriver sur secteur. On lui annonça à la seconde où les scans - et les yeux de tous - virent l'amas de vaisseaux lourds, et il attendit que l'amiral de la flotte se présente à lui. Ce qui ne vint pas.

A croire qu'ils s'en moquaient.

« Ouvrez un canal avec cette flotte. Leur présence n'est pas autorisée. »
« Canal ouvert, Amiral. »
« Ici l'amiral Tretsko de l'Empire Galactique, mandaté pour la mission de reconnaissance Fil du Miroir, vous pénétrez dans un secteur sous ma juridiction express. Veuillez vous annoncer et faire tomber votre flotte sous mon commandement immédiat, et me donner le nom de ceux qui vous ont accrédité pour cette escorte. »

Pas de réponse. Mais les canaux publics détectèrent un échange entre l'amiral impérial, et... un autre amiral. Ainsi le noir total était bien une flotte cachée... les instruments éteints, un ennemi les observait depuis le début de l'opération, toisant l'Empire avec une flotte capable d'occulter la toile stellaire.

Et, ainsi tapis près de la planète, ils virent un fleuron d'attaque impérial se faire anéantir. Purement et simplement.

Et en une poignée de minutes, tout était fini.

« Amiral ? »

Le second, qui émettait tantôt des doutes sur les ambitions du jeune alevin, était resté en retrait. Et quand la... chose... s'était produite, il en était resté d'un marbre couleur kaki. L'équipage se devait d'avoir des ordres, mais Tretsko ne bougeait pas.

« Amiral ? »

Enfin il bougea. L'Amiral était blême. La bouche entrouverte, le teint opalin, comme un cadavre à étudier, allongé sur une planche de morgue. La fierté de sa jeunesse brillante avait disparue au profit de quelque chose qu'il avait vue de ses yeux à présent, sans jamais y avoir goûté, ni l'avoir subie vraiment.

La défaite.

« Amiral, quels sont vos ordres ? »
« Je... »

Il bégayait à présent. L'incident avait du lui retourner les trippes. Mais il finit par se ressaisir. Un nouvel éclat dans la prunelle.

« Ramenez ces scientifiques à bord, avec leurs vaisseaux. Dites ensuite à l'amiral tionnais de se replier sur Bilbringi pour débriefing. Faites en de même pour la Task Force Gamma. On ne peut pas rivaliser avec ce qui se cache ici.

Exécution.
»

Le second hocha la tête, intérieurement satisfait. Les ordres donnés étaient clairs, et le tempérament guerrier du jeune homme avait tôt fait place à un pragmatisme plus adapté à la situation. Le jeune alevin aurait peut-être une chance ne pas finir dans la gueule d'un mérou, après tout...
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By Maya Tega
#24883
Le commandant observa sur les scanners la traction de la base mobile. Durant ce temps, il avait pu progresse, dérivant le maximum d’énergie vers les réacteurs. Deux escadrons de CS3 Black Knight furent laissés en arrière, devant intercepter de possible bombardier prenant en chasse le QuasarFire. Le cargo corellien fut placé dans le sillage du porte chasse, et les deux escadrons de bombardiers se déployèrent, prêt à soutenir l’effort de chasseur.

- « Message à l’attention de l’amiral impérial, nous prêt à coopérer intelligemment et à partager nos informations. Toutefois toute action offensive à notre encontre se soldera par notre saut dans l’hyperespace. »

C’est à ce moment qu’au loin, le spectacle commença. Habituellement, la destruction en règle d’une flotte impériale aurait fait danser de joie le capitaine. Mais cette fois, c’était une forme de peur qu’il l’avait saisie en premier lieu. Balayer une telle flotte avec autant de facilité. C’était plus terrifiant que la flotte impériale. Plus terrifiant que l’empire.

C’est à cet instant que le message du Roi d’Onderon arriva à la flotte. Ajoutant une dose de stupeurs en plus. On relaya toutes les informations dont on disposait vers Mrisst et Coruscant. Là-bas, des experts de nombreux domaine s’activerait à chercher des informations autour de Rekh, ou du clan Az’argh. L’agence était sur le coup, et n’hésiterais pas à utiliser toutes les ressources à dispositions pour trouver des informations. Sur la capitale des Colonies du Nord, on attendait également l’arrivée à sa position de la flotte de surveillance, à savoir, le croiseur d’espionnage Tagge, la frégate Manificiente et une frégate X401FNG. Ils avaient quitté quelques heureuses plus tôt la planète, en direction de la route hyperspatiale tracée par Modon. Evidemment, ils s’arrêteraient à quelques sauts hyperspaciaux. Assez près pour capter la trajectoire de la flotte, mais assez loin pour être hors de portée.

Il ne restait plus qu’a attendre. Le QuasarFire s’en sortirait-il ? Le message de Modon serait-il source d’information ? La flotte d’espionnage arriverait elle à porter de radar à temps ? Tant de question qui n’attendait que réponse.
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By Entropie
#24923
MÉSENTENTE ET MUTATION


Ambiance


Son regard inquisiteur épiait la mutation de la race inférieure avec dédain et détachement. Les mains dans le dos, il tournait autour du cercle des acolytes, observant tranquillement. Les cris de douleur, les craquements d’os et tous les autres bruits parasites emplissaient la salle comme une longue complainte. L’homme, où ce qu’il en restait, succombait lentement à son contrôle. Nehan serait content, le sorcier en était persuadé. Les cris du malheureux se changèrent progressivement en rugissements gutturaux, et c’est à ce moment là qu’il capta une présence, puis deux. L’utilisatrice obscure demandait ses ordres ? Il retourna vers son siège et s’y assit péniblement avant de rentrer en transe.

« Rejoins la flotte, suis ma présence. »

Mya ayant accepté de le rejoindre, elle fut amenée dans le vaisseau amiral du clan, où on fit atterrir son vaisseau dans un des hangars principaux, tout aussi noirs que l’espace infini. Là, deux soldats en armure lourde, la tête dissimulée sous une capuche, attendaient. Ils ne lui jetèrent ni un regard, ni même ne la calculèrent. Elle ne pourrait pas sortir du hangar tant que l’on ne lui en donnerait pas l’ordre. Son attente ne fut cependant pas longue, et la porte du hangar s’ouvrit. Les deux gardes se décalèrent pour laisser entrer une présence, qui fut comme tous cachés par l’obscurité. Mya se savait observée et, même pour une sith, ressentait toute de même la peur. Mise en scène ou réel pouvoir ? D’une voix fluette mais assurée, la présence pointa une main vers elle. Ce dont elle était sûre, c’est qu’il n’était pas celui qui l’avait contacté.

« Qui es-tu ? Pourquoi venir ? »

Les deux guerriers intervinrent et dépassèrent la mirialan, la laissant seule avec son interlocuteur. Ils se dirigèrent vers le vaisseau, et surtout vers les hommes d’équipages. Ils furent frappés, immobilisés et torturés sur place. Ils les emmenèrent ensuite par le couloir d’où la silhouette était sortie et Mya ne les revit plus jamais.




Retour dans la salle de transformation, où le pauvre Modon subissait encore milles tourments. Le vieux sorcier assis sur son siège contemplait la scène d’œil livide désormais. Il était ailleurs, dans les étoiles, car d’autres arrivaient déjà. Une aura antique et noble, plus puissante que la nouvelle venue mais tout aussi intrusive. Il frappa du point contre son siège. Assez de blasphèmes. Il se concentra sur le champ de débris lointain et commença à propulser des débris contre le vaisseau de la sorcière de Dathomir. Ses talents de pilote serait éprouvés, mais également de sensitive. Des morceaux de réacteurs se déplacèrent lentement vers elle, des tiges de métal fusèrent comme des traits laser. Des hommes et des femmes, de partout, que la dépressurisation avait fait exploser volèrent dans tous les sens contre le vaisseau. Nul autre ne pourrait survivre aux débris qui fonçaient sur elle à toute vitesse. Tout était une question d'immersion, de concentration et surtout d'abandon de soit. Alemidna pourrait-elle en ressortir vivante ?




Modon avait réussi à transmettre son message. Le dernier souffle du guerrier, avant de s’éteindre dans les limbes. Le droïde s’était branché sur la console du vaisseau et libéra les verrous magnétiques. Très rapidement, il avait sauté en hyperespace avant même que les Sith n’aient le temps de le détruire. Ou peut-être que cela était à dessein ? Dans tous les cas, il arriva au beau milieu d’un autre champ de bataille. Des chasseurs impériaux étaient en chasse des deux vaisseaux coloniaux. L’un après l’autre, les moteurs explosèrent. Le droïde se retrouva au milieu de cette cohue. Il réfléchit en 0.0000485 secondes exactement et entama un nouveau saut vers sa planète natale. Ondéron serait prévenue.




« Mais qu’ils sont cons ces gens ! »

Le commandant Ashpidar regardait par le hublot et déversait toute sa rage sur la flotte impériale, traitant de tous les noms empereur à l’origine de toute cette mascarade. Le message avait été envoyé à la flotte impériale. Trop tard ou simplement haineux d’avoir perdu quelques milliers de ses collègues, l’impérial en chef avait choisi l’immobilisation des vaisseaux. Dans le vaisseau des colonies, tous sentaient comme un frisson leur parcourant l’échine. Des républicains capturés en territoire impériale, cela ne ferait politiquement pas bon ménage. Déjà cela pouvait se présenter comme un casus belli pour une reprise des hostilités. Tout en ayant une flotte qui menaçait de tout détruire. Le commandant s’effondra par terre et tint sa tête entre ses mains.

« C’est fini. Nous ne sommes pas assez proches pour le calcul. Des gens vont mourir … »

La flotte noire disparut quelques minutes après, alors que les navires impériaux s’approchèrent de leur nouvelle proie. Etait-ce de leur faute ? Ou celle des colonies ? L’histoire parlera d’elle-même, s’il reste quelqu’un pour la raconter… Il y en avait peut-être un. L'enseigne, dernier survivant de la flotte détruite demanda à s'entretenir de tout urgence avec l'amiral Tretsko. "Question de sécurité galactique" qu'il disait. L'amiral avait bien évidemment le choix de l'ignorer, cela serait en fonction de son bon vouloir.


Les calculs n'ont pas aboutis. La carte de probabilité de déplacement de la flotte noire se présente ainsi :


EPILOGUE


Modon souffrait le martyr. Bien plus qu'aucun autre être en ce moment. A chaque fois qu'il se sentit partir dans les limbes, il fut ramené à lui. Les Sith qui le torturaient se délectaient de sa souffrance. Pourtant, plus la douleur continuait, plus il sentit un lien étroit qui se manifestait entre lui et l'autre, le sage, le sorcier. Qui était-il d'ailleurs ? La réponse ne vint jamais, car son esprit lui même fut attaqué de plus belle. Le dernier élan de lucidité d'un homme brisé. Agité de spasmes, son corps trembla dans tous les sens et il sentit ses implants lâcher l'un après l'autre. Une faim insatiable parcourut son esprit dément et cette simple idée restait en lui comme un fil conducteur. Sa vision se brouilla, puis devint claire, ses sens l'abandonnèrent, puis revinrent plus actifs que jamais. Modon Kira s'enfuit de ce corps meurtri, n'y ayant plus sa place. Tout ce qui avait fait de lui un homme socialement intégré disparut. Modon Kira était mort.

La flotte était partie d'Esfandia, lâchée sur la galaxie comme un monstre assoiffé de destruction. Les peuples de la galaxie n'avaient pas su s'entendre. Il n'était désormais plus question de chercher un coupable. Il leur faudrait se préparer à la guerre qui menaçait de ravager la galaxie entière. Ce n'était plus une question de territoire, mais de survie.




Merci à tous d'avoir participé à cette introduction. Vous pouvez continuer à poste sur ce sujet, mais nous n'interviendrons plus. D'autres sujets vont être lancés un peu partout, supervisés par l'équipe de la trame. Vous aurez bientôt de nos nouvelles.
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By Harlon Astellan
#24933
Ambiance




Destroyer Providence,
Niveau 3


ImagePloc. Ploc. Ploc. Ploc. Ploc.

Des pas qui approchent. Un raclement de gorge. Des pas qui s'arrêtent. Une petite claque sur la joue. Pas méchant, pas fort. Le genre de tapotement pour voir si l'on est bien réveillé. Je lève la tête, j'ouvre les yeux... mais tout reste noir. Je tente de bouger... j'ai les deux bras écartés, des choses froides aux poignets. Le bruissement fin des chaînes se fait entendre à mesure que je tente de me délivrer. Je suis à genoux... j'entends ma respiration étouffée. Mon nez... j'ai froid au nez. Mais j'ai chaud à chacun de mes souffles. Je comprends alors... je suis cagoulé. Le haut de mon crâne est ouvert, je ressens le froid aussi. Sur mon torse qui doit être nu, je sens aussi un froid qui m'entoure.


Je suis immobilisé, le cou dans un carcan. De l'eau me tombe sur le haut du crâne, à intervalle régulier. Je ne peux plus bouger...

Les pas s'éloignent un peu. Mon souffle... je tente de me calmer, de parler, de poser des questions. Je n'y arrive pas... je me rappelle maintenant. Les républicains qui viennent. Puis l'Empire qui nous immobilise. Les républicains qui restent là, impuissants.

L'abordage.

Puis, rien. Le trou noir.

Un bruit... un briquet tempête qu'on ouvre. Le râcle du silex sur la pierre. Un traditionnaliste. Mais qui donc ? Un bruit familier, de quelqu'un de exhale. Le briquet qui se ferme. Qui que fut mon compagnon, il est en train de fumer. Puis les pas qui approchent, lentement. Il se pose. Un bruit de métal qui traîne, un raclement qui tue mes tympans. Une chaise qu'on tire. Le bruit d'une masse qui s'affale. Je sens ensuite un souffle chaud et âcre qui vient dans mon nez. De la fumée d'un tabac fort.

« Commandant Ashpidar... J'aurais quelques questions à vous poser. »



Destroyer Providence,
Passerelle


Sur le pont, chacun s'affairait à sa tâche. Chaque membre de l'équipe étant une petite abeille malicieuse, partie d'une ruche millénaire et implacable. Même la destruction d'une flotte puissante et de ses estimables membres d'équipage ne semblait jamais affecter durablement l'esprit de la Marine.

Le jeune Amiral avait reprit ses esprits, mais avec un calme froid et distant, le regard perdu dans le vide par-delà la verrière surplombant le corps de métal de son Destroyer.

« Amiral, nous avons un écho des bioscans. Il y a des signes de vie dans les débris de la flotte. »
« Une idée du nombre ? »
« Moins de 10, Amiral. Nous n'avons pas plus précis. »
« Moins de 10 ? Par Tarkin, c'est trop peu... »
« Je sais, Amiral. Doit-on les ramener ? »
« Allez-y. Et dites à toutes les troupes de s'en aller par la suite. Nous avons l'équipage d'Ashpidar, plus rien ne nous retient ici. Je vais transmettre mes remerciements à l'Amiral tionnais et lui dire qu'il est relevé de ses obligations maintenant. »
« Bien, Amiral. »

Chacun put retourner à son occupation. Le second eut au final une pensée pour le capitaine d'équipage, sous les griffes d'un agent du BSI embarqué. L'avenir serait sombre pour lui et ses hommes...



Destroyer Providence,
Niveau 3


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La douleur s'est enfin tut. Le supplice de l'eau m'aurait vite rendu fou. Les bras écartés m'auraient trop engourdis. Le froid a laissé place à une chaleur relative. Mais je suis toujours plongé dans le noir. Je distingue à peine ma tenue jaune. L'homme qui m'interroge est adossé au mur. J'ai une cheville entravée. Je suis forcé de rester assis à un lit de camp sommaire, avec à peine la place d'y dormir.

Je devine mes yeux gonflés plus que je ne les vois. Je n'ai pas eu droit à de miroir. Je n'en ai pas demandé non plus. J'étais trop occupé à répondre aux allégations de mon tortionnaire.

Car c'est bien de ceci dont il s'agit. De la torture. Pas physique, mais d'un genre plus pervers.

Et c'est maintenant que je me rends compte qu'il ne m'a même pas posée de vraies questions.

« Pourquoi avoir voulu vous enfuir avec les rebelles ? »

Une question qui trahissait un état d'esprit. D'ordinaire, j'aurais bien répondu quelque chose de cinglant. Mais sa mise en bouche ne m'avait pas mise dans de bonnes dispositions. Je n'arrivais plus à penser...

« Je n'ai pas tenté de fuir, avec personne, ni contre qui que ce soit. »
« Je vois. »

Il se détacha un moment du mur pour marcher devant moi. Le mince filet de lumière tamisée qui percait deux conduits de ventilation n'avaient jamais fait qu'éclairer le bas de son uniforme blanc. Sa voix était jeune et douce, de celle qu'un homme aurait pu prêter à un héros d'holo-animés. Elle mettait en confiance son interlocuteur. Mais, pour d'évidentes raisons, je me sentais tout, sauf en confiance.

« Pourquoi avoir voulu vous enfuir avec les rebelles ? »
« Je vous le redis, je ne cherchais pas à trahir qui que ce soit, je cherchais à aller vite, ils étaient les premiers sur site ! Ce n'est pas compliqué, de plus j'ai un devoir de neutralité sur cette mission ! »
« Je vois. »

Le bruit, encore, d'une chaise qu'on traîne. Il pose la chose face à moi, je vois le dossier dans un rai de lumière qui laisse paraître un halo brumeux. Il s'assied, le dossier en face de lui, les coudes entrecroisés sur la tranche. Je vois le bas de son visage pour la première fois. Une légère barbichette naissante châtain clair, presque blond. Il baisse la tête. Son visage m'apparaît à moitié. Il a les cheveux blonds, des pommettes saillantes, un nez fort et droit, avec une arrête légère. Photogénique, dans la trentaine.

Mais deux hic me viennent.

Sa balafre qui coure sous son sourcil, et son oeil à l'iris vitreux, d'un bleu opalin cristallisé.

Et son rictus de mépris qu'il affiche... avant de reprendre, sur une voie tranchante.

« Pourquoi avoir voulu vous enfuir avec les rebelles ? »



Destroyer Providence,
Hangar 11-3-8


Les capsules récupérées par les navettes n'étaient pas nombreuses. Puisqu'à vrai dire, on en décomptait une. Le survivant était un enseigne, le seul survivant déclaré. Les bioscans avaient alors été imprécis, ne pouvant donner qu'un nombre approximatif. Mais quand les navettes s'étaient approchées, un seul écho avait subsisté.

Et le survivant s'agitait maintenant, totalement frénétique.

« C'est une question de sécurité galactique ! »
« Un enseigne n'a pas a exiger d'entrevue avec un Amiral. »
« Mais PUISQUE JE VOUS DIS QUE... »
« Dites-moi, et je transmettrais les informations. »

Ce qu'il fit. Et le chef de pont en écarquilla les yeux...



Destroyer Providence,
Niveau 3


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« Il a parlé ? »
« Il ne m'a rien caché. Il faut dire qu'il n'avait pas grand chose à cacher. »

Oui... Oui, je n'avais rien caché. J'avais tout dit. Les coordonnées, comment on avait été abordé, tout... je n'avais rien dit que les républicains infiltrés. Je ne me souvenais plus des visages.

Maintenant je n'avais qu'une envie... que la douleur s'arrête.

Qu'ils me coupent les doigts... qu'on en finisse.

« Il est mort ? »
« Non, mais il est bien secoué. Il n'a pas tenu longtemps, il n'a pas été entraîné pour ça. »
« Je ne vois pas ses doigts... où sont-ils ? »
« Ils sont bien là, ils sont juste... pliés. »

Un silence pesant.

« Bon, l'équipage corrobore sa version des faits. C'est une bonne chose. Maintenant la question, c'est... qu'est-ce qu'on fait de tout ça ? »
« L'Amiral a été clair... »
« ... oh. Oui. Pas de témoin. »

Non...



Destroyer Providence,
Passerelle


« Cette nouvelle dépasse nos pires craintes... je dois faire un debrief complet à Bilbringi. Surveillance maxiamle, Etat d'Urgence total, tout !

En attendant, avez-vous évacué nos amis ?
»
« Oui, Amiral. Nous les avons évacués via une soute arrière, tout l'équipage, et tout les autres ne sont plus que des glaçons spatiaux. »
« Version officielle ? »
« Les rebelles les ont menacé de mort pour les contraindre à les suivre. Devant leur résistance, ils les ont dépressurisés. Nous avons fait de même avec les rebelles par vengeance. »
« Excellent, agent. Excellent. La présence de colons rebelles va être l'étincelle que nous cherchions depuis longtemps. »

Un sourire carnassier.

« La Guerre Totale. »
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By Jen'Ari Nekanasaza
#25010
    L’ordre fut sans appel.

      « Rejoins la flotte, suis ma présence. »

    La jeune femme se redressa, prête à se remettre en route … vers la flotte. Mais une présence, quelque part derrière, la retint. Krayt … Elle entendit sa voix, bien moins oppressante que celle du « tout puissant ». Elle se tourna vers la source de cette pensée, vers Darth Krayt :

      * Maître … Je ne sais rien de la flotte, mais je puis aller plus avant en quête d’informations et de certitudes. Permettez-moi d’entrer en contact avec la flotte. Si je devais échouer, vous n’auriez qu’à déplorer la mort d’un apprenti médiocre. *

    Ranath prenait une liberté sachant qu'elle le paierait plus tard. Si toutefois elle revenait de cette aventure ...




    Yord s’impatientait.

      « Mais qu’est-ce que tu fous, bordel ?
      - En route. »

    Froidement, et sans prêter attention aux vociférations de l’humain, Ranath reporta son attention sur le « tout puissant ». Elle suivrait ses instructions. Le petit cargo, lourdement, glissa vers la flotte.

      « On va où, là ?
      - Tais-toi, Yord. Ou ça finira mal … »

    Perspicace ...




    Une fois le vaisseau posé, Ranath n’hésita pas à en descendre, les deux autres étaient moins confiants. Mais une fois le pied posé dans le hangar, la mirialan ralentit le pas. Elle observait son nouvel environnement, elle découvrait la structure avec étonnement. Jusqu’à ce que l’ouverture de la porte attire son attention.

      « Qui es-tu ? Pourquoi venir ?
      - Je me nomme Ranath. »

    À la seconde question, la mirialan ne pouvait que donner une réponse approximative. Elle l’avait vu, elle l’avait entendu, mais elle ne connaissait pas son nom. Alors, mentalement, elle partagea ce qu’elle savait du « tout puissant ». Un visage pourpre camouflé en partie haute d’une lourde capuche. Les deux crocs menaçants …

      « Il m’a convoquée. »

    La peur était bien là, elle lui nouait le ventre.


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By Darth Krayt
#25029
Alors qu'il attendait une réponse de sa jeune Apprentie, ce fut une autre voix qui résonna dans sa tête, une voix qu'il n'avait pas entendu depuis quelques mois mais qui pourtant ne laisser aucun doute. Un sourire se dessina lentement sur le visage tatoué et à moitié brûlé du Seigneur Noir, la Force avait entendu ses appels vers les membres du Conseil Noir et que l'un d'eux refaisait surface au moment opportun.

*Dame Lyria, c'est un plaisir de vous entendre à nouveau et de sentir l'aura de votre obscure présence !

Me ferez-vous le plaisir de me rejoindre sur le pont du Redemption? Nous avons à parler vous et moi.*


En attendant une réponse de la Dame Noir de la Sith, il entendit la voix de Ranath et sa décision, lourde de conséquences. S'il refusait il n'aurait que peu d'informations mais l'envoyer au risque de perdre un Sith... Cruel dilemme que celui là et finalement, la réponse tomba, lourde de conséquences elle aussi.

*Allez Darth Ranath et faites ce qui doit être fait. Mais vous avez intérêt à revenir rapidement ma jeune Apprentie et entière !*

Il regarda la Mirialan partir, gardant sa concentration pour comprendre à quoi ils avaient à faire quand trois mots de Midna sonnèrent dans son esprit, et il commença à comprendre... Et la soudaine compréhension du Seigneur Noir ne venait pas que des mots, il ressentait également les impressions de Darth Lyria et une partie de ce qu'elle savait... Il vit un visage rouge et soudainement la compréhension se fit... Et le Seigneur Noir des Sith laissa toute la puissance de son aura éclatait tel un coup de tonnerre, un avertissement silencieux destiné à tous les utilisateurs de la Force, une menace pour l'ennemi, un appel pour les "alliés". Pendant de courtes secondes, tous purent ressentirent la puissance brute du Seigneur Noir. Puis plus rien... Comme si la Force avait soudainement contrôlé le Seigneur Noir... Krayt commençait à réfléchir...

L'appel de Corellia, la prise d'otage du Sénat, l'attaque des archives républicaines dont Jon avait entendu parler, la destruction totale d'une flotte impériale d'envergure dont il apercevait encore les débris puis maintenant ce qu'il avait senti dans les trois mots de Midna... Il ne pouvait que supposer sans conclure mais si toutes ces choses étaient liées, comme si quelque chose ou quelqu'un désirait diviser la Galaxie... Mais qui et pourquoi? Et quels autres évènements avaient eu lieu sans que cela ne vienne à être connu de tous?


*Dame Lyria, nous devons parler de toute urgence ! Montez à bord du Rédemption, nous prendrons ensemble la route de Korriban !*


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By Leia Organa
#25055
La Flotte Sith filait à travers la galaxie pour une destination encore inconnue, ses sombres chefs se mêlaient à leur magie obscur et projetaient dans leur antichambre noir leur vaste et implacable plan de désolation et de chaos pour la galaxie.
Mais dans toute leur malfaisance, ils furent perturbés ou au moins interpellés par un murmure, tel un souffle fragile, une flamme vacillante mais bien vivante. Une flamme portée par un message relayé en boucle sur toutes les ondes de la galaxie, selon un code répétitif qui n'avait de cesse d'être émis, retransmis et à nouveau émis, comme si on cherchait à les joindre eux, et personne d'autre.
Le message était émis depuis le centre des systèmes de la République, proche du noyau, du cœur politique et idéologique de la Galaxie qu'ils cherchaient à envahir.
Le message révélait une jeune humaine, probablement inconnu à leur yeux, vêtue comme une reine, dans une assemblée de milliers d'êtres représentants des millions de peuples qui l'a soutenaient. Ce message arriva sur les récepteurs de communications des vaisseau rendilli qu'ils commandaient, dans le ton de la femme d'autorité, on pouvait percevoir clairement une détermination de fer, une colère maîtrisée et une force féroce...

Je m'adresse à vous Seigneurs Sith où que vous soyez, peu importe votre puissance et vos plans malfaisants, je suis Leia Organa de la Nouvelle République et je vous annonce que cette galaxie n'est PAS et ne sera jamais PLUS la vôtre ! Nous vous renverrons dans les profondeurs galactiques que vous avez osez quitter ! Et aussi vrai que la FORCE est avec nous je vous affirme que peu importe la désolation que vous répandrez vous ne vaincrez PAS ! Car cette galaxie et tout les galacticains ont assez supportés vos abominations, et qu'importe la puissance que vous croyez tirer de votre haine et des ténèbres, nous puisons la nôtre de notre unité et de la Lumière, et aussi longtemps que je suis vivante, et que d'autre s'opposeront à vous dans l'unité je vous l'affirme : vous ne condamnerez plus JAMAIS cette galaxie à la nuit ! Nous sommes UNIS !


Le message était suivis de longues minutes d'acclamation, presque une d'une seule voix de cette assemblée, qui hurlait son unité et sa détermination à repousser l'envahisseur.
Mais bien plus que le message, ce jour là, au Sénat il se passa quelque chose que l'oeil de chair ne pouvait percevoir. Un échos de la Force, alimenté par le Nexus de Force du temple Jedi de Coruscant, catalysé par Leia et par son discours, l'unité et la détermination des milliers de représentants de la galaxie connue envoya comme une vague que les sensibles de la Force ne pouvait que ressentir. Si les ténèbres et la mort créait des contre choc parfois violent dans l'esprit des réceptifs à la Force, et ce à des centaines d'années lumières, il en était de même pour la lumière et son aura. Ce jour là l'unité de ces peuples galacticains et leur volonté de survivre et de préserver leur mode de vie dans l'entente et l'harmonie créa dans la Force une vague qui serait probablement ressentis par ces envahisseurs malfaisants.
Réception ou pas, les Sith sauraient désormais qu'ils n'étaient pas les bienvenus, et surtout le plus important : s'opposeraient à eux un peuple galacticains déterminé et unis !


Résumé :
- Envoi du message au Sith
- Ressentent-ils l'aura lumineux venant du noyau galactique ?
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