L'Astre Tyran

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By Espoir
#27999
    Aux Portes de la Folie



19:00, heure locale
Helska IV


Brother Dege - Hard Row To Hoe


    Abîme. Curieux nom pour une ville, n’est-il pas ? A la fois nébuleux et révélateur. Dans le monde du Crime, c’était une sorte de légende qui circulait depuis près d’une dizaine d’année. Qu’était-ce qu’Abîme ? Qui l’avait conçu ? Dans quel but ? Peu de choses filtraient et c’était pour la plupart des inventions aussi grandiloquentes, voire plus que le projet fou d’une cité cachée sur une planète reculée loin de toute civilisation. L’on parlait de son créateur comme d’un croquemitaine dans le monde du Crime, un certain Zacharias Tyderan, un homme éminemment puissant et riche que la folie avait conduit à suivre ce projet. On disait que la cité avait été fondé comme un refuge pour le monde du crime, prêt à l’accueillir pour le jour où les Hutts tomberaient. On spéculait sur sa position et sur les secrets qui l’en entourait, tantôt la plaçant à Dac, tantôt sous Tython ou encore même sur Korriban. On parlait beaucoup et tout le temps de cette ville, un eldorado que tout homme suffisamment avide et libre aurait la volonté de conquérir.

    Les rumeurs ont tournés et circulés pendant des années et n’ont pas été prises pour plus que les légendes qu’elles sont sensés être. C’était sans compter la réalité.

    Piriena Frietz avait reçu un message holonet de la part d’un ancien contact qui avait comme elle fait partie du Soleil Noir. Il contenait les coordonnées précises d’un point situé sur la planète Helska IV. Ce contact avait toujours été fiable et son amitié avec elle avait toujours été solide. Le message holonet parlait d’une ville cachée, la fameuse Abîme et lui demandait comme service d’aller enquêter sur place.

    Misha Droan avait entendu parler de cette histoire sur Nar Shaddaa. Un soir dans une cantina un vieux l’avait abordé, apparemment bien atteint par la bouteille. Elle l’avait écouté bien sur, peut-être avec scepticisme ou peut-être avec émerveillement devant ce qui semblait être une vieille histoire qui se transmettait depuis un moment dans le milieu. Toujours est-il que le vieux - qui sont tous toujours très mystérieux comme tout le monde le sait - avait fourré un bout de papier dans la main de Misha indiquant des coordonnées sur Helska IV.

    Marak Koress fût lui aussi approché par une vieille connaissance, un ancien du Consortium de Zann qui prétendait être resté fidèle à Zann pendant tout ce temps. Il avait révélé l’existence d’Abîme et ses coordonnées au zabrak pour paiement d’une dette de sang. Il se rappelait de la bataille spatiale d’Orvax IV où Marak l’avait sauvé d’une mort certaine. Il pensait que d’anciennes forces acquises à la lutte contre les Hutts pourraient se trouver là bas.

    Drakell 82 en avait entendu parler par le biais d’une proie qu’il conduisait à la cellule locale de la Guilde des Chasseurs de Primes. Le rodien avait pleurniché, lutté et finalement monnayé sa libération. Il avait alors parlé d’un endroit où le khommite pourrait trouver de quoi le rendre plus riche, une prise bien plus importante que sa pauvre existence. Il voulait juste qu’on le relâche. Bien entendu, le khommite n’était pas le genre à se laisser à ce genre de faiblesses, tant et si bien que le rodien avait dû révéler les détails sur ce qu’il savait, obtenant lesdites coordonnées à Drakell 82.

    Les graines étaient plantées, ne restait plus qu’à les laisser aller et venir au gré des forces du temps.

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    Helska IV était une planète constamment plongé dans le froid et la glace s’étendait à perte de vue. Pour les observateurs qui y avaient pu faire quelques études, il apparaissait qu’elle avait subit un refroidissement il y a de ça des milliers d’années, recouvrant les terres comme l’immense océan intérieur de la planète. Aucune forme de vie n’y avait été dénotée, aucune ressource un tant soit peu précieuse n’y avait été retrouvée et l’on considérait généralement cette planète comme inhospitalière et inutile d’un point de vue économique.

    Quatre silhouettes se retrouvaient en ces lieux, exposés aux vents glaciaux et au froid qui mordait les chairs, d’où que fût leur point de départ, elles se dirigeaient toutes les quatres vers le même point.

    Ce point, c’était une sorte d’obélisque noir qui semblait être sorti du sol seulement depuis quelques jours. De nombreux symboles étranges semblaient avoir été apposés dessus et l’obélisque était couronné par un élément rougeâtre à son sommet qui brillait d’un éclat étrange.

    Oui, il semblait que ce lieu était le point de rendez-vous de quelque chose d’autre. Le début de la richesse, de la gloire et de la connaissance. Dans cet obélisque se cachait quelque chose pour les seuls quatre qui avaient prêtés attention aux murmures.

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By Drakell 82
#28009

ImageLes voyages galactiques étaient d'une monotonie sans nom. Ça se passait toujours de la même manière. On entrait des coordonnées dans le navicomp, l'ordinateur calculait les itinéraires possibles, on choisissait sa route selon ses besoins, un vecteur hyperespace était donné, et on enclenchait la procédure. Haro connaissait la chanson par cœur, et ce voyage-ci ne dérogeait pas à la règle. Si ce n'était une seule chose : il avait des coordonnées, mais ignorait ce qu'ils trouveraient à cet endroit. Le point désigné était loin des routes spatiales, très près de la limite de l'espace connu, dans le Bras de Tingel. Au-delà, c'était les territoires inconnus, la sortie de la Galaxie en direction d'univers mystérieux.

Concentré sur les commandes, le Khil préférait ne pas se soucier des détails. Après tout, lui et Drakell s'étaient mis d'accord. Il était le pilote. Il avait conduit son associé là où ce dernier lui avait demandé, rien de plus. D'ailleurs, il n'était pas prévu qu'il fasse autre chose. Drakell avait été très clair là-dessus.

    « Vous garderez le vaisseau et ferez en sorte d'être prêts à repartir. Drakell s'occupera du reste. »
Il n'empêchait que ce voyage se montrait long. Ils devaient traverser la moitié de la Galaxie, ce qui représentait un grand trajet, même en hyperespace. Drakell avait fini ses préparatifs – sommaires – depuis longtemps, et Haro avait remis de l'ordre dans le cockpit, encombré de pièces après qu'il eut réparé un module d'holocommunication qui commençait à se faire vieux. Le pilote automatique maintenait le cap pendant toute la durée du saut hyperespace, et le Khil n'aurait pas à reprendre les commandes avant qu'ils n'arrivent à destination.

ImageAprès avoir rangé le bazar, Haro gagna le salon, où Drakell finissait une partie de Dejaric sur la table d'holojeu.
    « Cette version est datée. Vous devriez jouer au Sabacc, c'est le seul jeu que j'ai gardé à jour.
    Ça n'est que pour passer le temps. Drakell en avait assez de rester cloîtré en cabine. »
Haro hocha la tête. Il pouvait comprendre, les longs voyages spatiaux étaient très particuliers. L'ennui s'ajoutait rapidement au nombre des inconforts que cela causait, et il valait mieux prévoir des escales sur le chemin, ou cela devenait vite invivable. Le seul moyen d'y échapper était de voyager dans de grands vaisseaux, où l'équipage était bien plus nombreux et où le confort n'avait pas d'équivalent avec le peu dont ils disposaient ici.
Ils devaient faire encore preuve de patience. Il restait moins d'une dizaine d'heures au compteur, mais ce seraient de longues minutes.





L'alarme du cockpit retentit en une série de bips stridents. Ils arrivaient bientôt. Haro gagna le siège principal, et Drakell l'accompagna. Il s'assit sur le siège du co-pilote et observait.
Haro reprit les commandes. Il pressa deux ou trois boutons, pianota sur l'écran du navicomp et prit en mains les manettes. Le Ermech allait sortir d'hyperespace et ils sauraient bientôt où ils devaient se rendre. La vitesse fut brutalement réduite, et Haro ralentit encore, avec assez de maîtrise pour éviter toute turbulence. Et le spectacle était au rendez-vous.

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Une planète couverte de nuages au travers desquels il était impossible de savoir où se trouvaient les mers et les continents. Haro déclencha un scan pour en savoir un peu plus.

    « Cette planète n'apparaissait pas sur mes cartes. Après des recoupements avec les bases de données Holonet, il s'agirait de Helska 4. Les températures sont basses, il n'est pas envisageable de sortir sans quelques vêtements chauds. L'atmosphère semble respirable. Vous êtes sûr de vouloir y aller ?
    Certain. Drakell va s'habiller. Entamez la descente. »
Haro hocha la tête et para le vaisseau à entrer dans l'atmosphère glaciale pendant que le Khommite alla enfiler des habits plus chauds. Le Ermech entama sa lente descente vers la surface.



L'entrée dans la couche de gaz qui enveloppait Helka 4 ne se fit pas sans quelques secousses. À vrai dire, c'était un véritable rodéo. Haro avait beau mettre ses compétences de pilote à l'œuvre, c'était comme d'essayer de voler en pleine tempête. Les turbulences secouaient le vaisseau assez violemment pour que Drakell, revenu de sa cabine, ait du mal à traverser le corridor et à rejoindre le siège sans se retenir à tout ce qu'il pouvait.
    « C'est normal ?
    La météo est capricieuse ! Le froid a brusquement gelé la plupart des instruments de mesure, je vole presque entièrement à l'œil !
    Ça va poser problème ?
    Vous rigolez ?! J'ai réussi à poser ce bébé dans des conditions bien pire que ça ! Tout ira bien ! »
Même si Haro montrait un enthousiasme évident et une grande confiance en lui, Drakell ne pouvait s'empêcher de douter. Mais après quelques minutes à batailler, ils gagnèrent une altitude bien plus calme et ils pouvaient voler tranquillement.

La Force chuchotait à Drakell que quelque chose devait être trouvé, mais Elle ne disait ni quoi ni où. Il n'aimait pas beaucoup l'idée de devoir sillonner une planète inconnue recouverte de glace à la recherche de quelque chose sans savoir quoi.

    « Qu'est-ce que c'est que ça... »
Sur l'horizon blanc où il était impossible de distinguer le ciel du sol, des formes noires se dessinaient. C'étaient des ombres, formées par quatre structures glacées, dressées vers le ciel blanchi telle des flèches de givre. Sous la lumière froide du soleil Helska, et à cette altitude, seules les ombres qu'elles projetaient sur le sol permettaient de les voir. Le Ermech s'approcha et décrivit un large cercle pour permettre à ses passager d'observer la surface. Les pics glacés semblaient pointer vers une même direction. Drakell avait le sentiment de devoir suivre cette indication.
    « Par là.
    Quoi ? Mais… »
Haro s'interrompit. Il venait d'apercevoir ce que Drakell semblait viser.

Un gigantesque monolithe noir se dressait plus loin, pointé du doigt par les pics glacés de tout à l'heure. C'était un édifice massif, haut, immense. Que faisait une telle chose ici, sur une planète au milieu de nulle part ? Qui avait posé cela au milieu d'un tel désert glacé, où nulle vie n'était détectée ?

    « Posez-nous. Et scannez cette chose, que l'on sache ce que c'est.
    Êtes-vous toujours sûr de devoir y aller ?
    Oui. Et Drakell sent qu'il pourrait trouver quelque chose d'intéressant. Personne ne bâtit de telles choses sur des planètes désertes juste pour le plaisir.
    Quoi que ce soit, il vous faudra être prudent. »
Drakell haussa les épaules et se dirigea vers la rampe de débarquement. En chemin, il prit son bâton. Le Emerch fut posé à quelque distance du monolithe et le scan fut exécuté. La rampe s'abaissa et un courant d'air glacial saisit Drakell avant même qu'il n'ait mis un pied au sol.

Ce ne serait pas une partie de plaisir...
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By Misha Kist
#28011
Il est des décisions plus dures à prendre que d'autres. Et quitter l'équipage du Rêve Corellien avait été un véritable déchirement. Après tout, elle y avait rencontré une véritable bande d'amis, et n'imaginait pas ne plus les revoir. Mais c'était pour son propre bien, et elle le savait. Elle n'avait pas quitté Corellia pour s'enfermer aussi vite dans une autre routine. Elle était partie à l'aventure, à l'aventure bordel ! Alors oui, la vie de pirate était une vie assez mouvementée, mais elle voulait voir d'autres mondes, d'autres existences, d'autres risques. Alors, après un dernier regard vers le Rêve, elle s'en était retournée vers l'Otter pour vérifier son état de marche, espérant qu'il n'aie pas été pillé lors de son absence. Par chance, ce n'avait pas été le cas, et elle en soupira de soulagement. Si en plus elle s'était retrouvée coincée ici et obligée d'aller demander de l'aide, elle aurait été franchement dégoutée.

Mais avant de quitter la planète, elle décida d'aller boire un verre dans une cantina. Pas celle qu'ils avaient déjà fréquentée. C'était pas qu'elle les aimait pas, mais elle n'avait vraiment aucune envie de se retrouver dans le même bar qu'eux. Elle leur avait fait ses au revoir, et n'avait pas envie de recommencer, surtout qu'elle savait très bien, au fond d'elle, que si elle croisait Ciaphas ce soir, elle se réveillerai entre ses bras demain matin, et elle ne pourrait pas supporter de le quitter après ça. Elle avait donc rejoint le « Blue Star Paradise », à la devanture clignotante et sur laquelle une twilek en néon clignotant dansait inlassablement. Oui, cet endroit avait tout du genre d'établissement qu'ils ne fréquenteraient pas, et c'était parfait.

Effectivement, l'impression première se confirma assez vite. Sur des podiums, twilek et zeltronnes se partageaient la vedette, dans des danses toutes plus sensuelles et exotiques. Ici au moins, elle passerait plutôt inaperçu. Elle commanda un whisky corellien au bar, et alla s'installer dans un coin un peu au fond de la salle. D'ici, elle avait une vue d'ensemble sur la clientèle, et pouvait observer les regards qui se détourneraient peut être vers elle.

Ceci dit, elle ne s'attendait pas le moins du monde à la rencontre qu'elle allait faire, et qui, pour sûr, allait bousculer la suite des évènements.

Alors qu'elle se noyait dans la contemplation du liquide ambré dansant dans son verre, qu'elle faisait délicatement rouler entre ses doigts fins, une petite silhouette ramassée se glissa sur la banquette en face d'elle. Lentement, la rouquine leva ses prunelles vertes pour découvrir un vieux monsieur, sans doute encore plus vieux que ce qu'elle pouvait bien imaginer, qui l'observait sans un mot.


- Je peux vous aider monsieur ?
- Non, mais moi je le peux.
- C'est à dire ?
C'est à dire que je peux vous aider.

Est-il nécessaire de préciser que Misha eut besoin d'une vraie lampée du brevage pour se reconcentrer sur le bonhomme ? Elle ne comprenait pas ce qu'il lui voulait, et n'était pas sûre qu'elle aurait l'occasion de le comprendre. Pourquoi tous les vieux étaient aussi mystérieux ? Bientôt, il commencerait à lui parler par énigmes, et elle aurait envie de l'étriper. Elle soupira, mais n'eut pas la chance de parler, parce qu'il reprenait déjà son « explication ».

- Quelque part, là-bas, se trouve le Géant Noir, celui qui te dévoilera ta Destinée. Si tu crois en Elle, Elle croira en toi, et te mènera vers la lumière à travers les méandres de ton âme.
- Pardon ?
- Ta Destinée... Ne la laisse pas s'échapper... Continua-t-il en glissant de la banquette pour s'éloigner, après avoir glissé dans sa main un petit bout de papier. Ne lui pourrissez pas son groooove...

Interloquée n'était pas encore un mot assez fort pour décrire l'état d'esprit de Misha à l'heure actuelle. Le temps qu'elle baisse les yeux vers sa main pleine, il avait disparu, et elle avait beau le chercher du regard – il était petit, certes, mais personne ne pouvait disparaître aussi vite -, il s'était évaporé.

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Helska IV. Voilà ce qu'il y avait inscrit sur le petit morceau froissé. Ca et des coordonnées, qui correspondaient à la dite planète, et à une position plus spécifique.

Elle avait hésité longtemps, il ne fallait pas mentir. Revenue sur l'Otter, installée au poste de pilotage, elle avait longuement observé les chiffres. Partir à l'aventure c'était une chose. Suivre les élucubrations d'un vieux malade qui lui avait conseillé de partir vers l'inconnu, c'en était une autre. Elle n'avait pas vraiment peur, c'était pas tout à fait ça le problème. Elle était plutôt confiante en fait, et c'était même ça qui lui faisait peur. Soudain, elle sauta sur son siège. C'était décidé, elle partait.

Et elle ne fut pas décue en atterissant non sans mal sur la surface glacée de la planète blanche battue par les vents. Par chance, elle s'était légèrement documentée avant de prendre sa décision, et par conséquent avait acheté quelques vêtements chauds pour éviter de mourir de froid. Et elle avait bien fait, constata-t-elle en pinçant légèrement le bout de son nez endolori par le vent glacé.

Son regard se balada sur l'horizon, à la recherche de ce Géant Noir, dont le vieux avait parlé. Forcément, cela devait signifier quelque chose qu'elle n'était pas encore en mesure de comprendre, mais qui se révèlerait bientôt à elle. Ou alors, l'ancêtre était juste complètement fou, perdant la tête, et elle allait se rendre compte qu'elle était venue ici pou r rien. Laissant l'Otter derrière elle, elle s'aida d'une sorte de boussole qui faisait franchement la tronche vu la température, mais qui lui indiquait la direction à suivre pour rejoindre les coordonnées qu'elle suivait.

Il lui fallu bien vingt minutes de marche dans ce froid mordant, avant que le Géant ne se dévoile à elle. Un monolithe sombre, gravé de symboles étranges, et brillant d'un éclat rouge. Les lèvres recouvertes d'une fine pellicule de givre de la Corellienne s'étirèrent en un sourire doux. Dans son dos, le fusil pesait son poids, et autour de sa cuisse, le blaster frottait légèrement. Elle n'avait pas peur, c'était une profonde excitation qui la saisissait au fur et à mesure qu'elle s'avancait vers le monument.

Qu'allait-elle rencontrer, à quels dangers allait-elle se frotter ? Une multitude de questions se bousculaient dans sa jolie tête rousse, et elle rabattit encore un peu plus la capuche fourrée qui épousait la forme de son crâne.

La brume glacée formée par la neige soulevée par le vent l'empêcha de voir le vaisseau posé non loin du monolithe. Avec qui allait-elle partager cette aventure ? Elle n'en avait aucune idée, mais le vieux l'avait dit. C'était sa Destinée.
#28013
« Allez Mik! Vas te faire foutre veux-tu! »
« Non, j'suis sérieux: Hapès, je prendrais ta place n'importe quand! »
« ... et tu serais vite réduit en esclave. »


Mik, c'était un Corellien de la pire espèce. Un vieux loup que Frietz avait croisé lors de son service pour le Soleil Noir il y a de cela quatre ou cinq ans. Cheveux courts, cigarette au bout des lèvres, bras croisés et calé dans un vieux fauteuil, Mik toisait son ancienne collègue avec envie. À vraie dire, il s'agissait plutôt d'une projection holographique du vieux loup qui avait trop à faire dans les Colonies pour rencontrer face-à-face Piriena.

« Alors, c'est quoi ce truc? Abîme? Tu ne t'es pas encore fait prendre par des conneries des équipes de la Bordure Extérieure! »


Pour sa part, Miss P était dans ses quartiers de Sheddu Maad. Dame Zannar-Maad était revenue plus tôt que prévue de son inspection de la Station Roqoo et toute la région était sur les dents avec cette frappe particulière de pirate. La mercenaire, elle, avait guidée l'équipe de Darth Krayt à l'intérieur du Consortium et gardait un profil bas pour éviter tout soupçon dans cette affaire.

« Tu dois aller y jeter un coup d'oeil pour moi. Tu m'en dois bien une après le merdier de Nar Shadaa! »


Frietz grogna. Il marquait un point. Et après tout, elle n'avait rien à perdre que d'aller s'isoler au bord des Régions Inconnues et quitter un moment ce nid de guèpes qu'est le Consortium d'Hapès au bord de la guerre civile.

Ainsi, sans plus de détails, Mik envoya les coordonnées de Helska IV à Piriena. Cette dernière réquisitionna un chasseur Miy'til de la Maison Maad, y stocka son matériel et s'habilla de son armure, son Kerberos et son Westar-34. Le vaisseau quitta les hangars de la capitale et sauta en hyper-espace une fois les Brumes Transitoires dépassées.






Elle n'était pas seule. Et elle n'était surtout plus sûre du tout!

Le Miy'til sortit d'hyper-espace en orbite d'Helska IV et les capteurs signalèrent la présence d'au moins deux autres vaisseaux. Au moins, aucune flotte en vue. Et cette planète ne lui disait rien de bon.

« F**ck Mik... Dans quel merdier tu m'as envoyé! »


Elle dirigea le chasseur jusqu'au point où s'était également posé l'autre vaisseau. S'ils étaient plusieurs dans cette aventure, aussi bien les confronter d'emblée! Dans un tourbillon de neige et de glace, l'engin se posa au sol. La mercenaire réajusta une dernière fois son épais parka qu'elle s'était procurée avant de départ et qui recouvrait intégralement son armure. Elle releva la capuche et s'assura que son PAC20 fonctionnait toujours. La transmission était laborieuse de par la température, mais le comlink visuel tenait le coup.

Le cockpit s'ouvrit difficilement: une couche de glace s'était formée lors de l'atterrissage. D'un bond, Frietz sortit du Myi'til et gagna le sol gelé d'Helska IV. Au loin, deux silhouettes se dessinaient. Elles étaient encore loin l'une de l'autre. La jeune femme se lança alors, Kerberos derrière le dos et Westar-34 sur la hanche. Lorsqu'elle fut à une distance où ses paroles ne se perdrait pas dans le blizzard elle lança:

« Eh! Contente de ne pas être la seule sur ce sorbet géant. Comment on vous a convaincu de vous lancer dans cette merde vous? Moi c'était un ami... »


Première étape: jouer l'innocente. Elle découvrirait rapidement leurs véritables intentions et pourrait passer aux choses plus sérieuses ensuite.
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By Aldrax Kist
#28087
Marak sortait de l’infirmerie, suite à certains évènements tragique, à peine remis sur pied, son apprenti Sam Ulvex, un jeune prodige de 10 ans, l’attendait de pied ferme à son vaisseau, le décimateur VT-49 modifié, baptisé Black One, accompagné de son équipage. Il aurait reçu une communication pendant sa convalescence à propos d’une vieille connaissance du CdZ… concernant un endroit dans le Nord Galactique qui pourrait certainement mériter son attention toute particulière, compte tenu des circonstances… Sans broncher, ni poser de question, connaissant l’intérêt pour cette dite connaissance de ne pas mener Marak en bateau dans un piège quelconque, re-payant une dette de sang, Marak fit confiance à la justesse des informations fournies, pensant aux représailles advenant si sa confiance fût mal investi.

12 Jours plus tard… à traverser la galaxie du Sud vers le Nord Galactique, y allant de nombreuses escales, pour chasser périodiquement l’ennuis de l’équipage, et également refaire le plein des équipements, des vivres, de l’infirmerie, tandis que Marak passait le plus clair de son temps soit à l’infirmerie à bord, à se faire traiter les dernières blessures, ou dans ses quartiers à méditer sur le contenu de la communication reçue…


Contact:«Dude... , c’est M. Johnson... il s’est passé quelque chose dans le Nord Galactique, paraît que c’est ÉNORME man ! Je sais que t’en d’en doit beaucoup Mec… et puis c’est trop gros pour moi cette histoire, alors je te refile le butin mon pote… en espérant que ce que tu trouveras là saura payer la dette que j’te dois… j’t’envois les coordonnées cryptées, à la CdZ comme on nous l’as montré, j’espère juste que tu t’en souviens... depuis le temps que passé chez les gentils ! A+ dude !»

Marak décripta donc les coordonnées et fît faire les corrections de destinations appropriées une fois les coordonnées précise déchiffrées… L’ambiance était différente de l’habituel, Marak était anormalement silencieux, distant avec ses hommes, lui qui n’en compte que des frères d’armes. Il passait son temps à méditer, probablement pour passer ses nerfs disait Sam pour désamorcer l’ambiance tendu… Arrivé aux abords de la destination, apparut une planète à la sortie d'hyperespace... Helska IV ! À l’annonce de cette nouvelle, Marak sorti sur le pont pour donner ses directives...

Marak:Lancer les drones pour faire un scan sommaire de la planète, je vais aller mettre m’équiper pour faire une sortie… paraît que ce qu’on cherche est… “Énorme”...

Sans plus d’information Marak s’en alla commencer à s’équiper… et sans plus de discussion l’équipage s’empressa d’exécuter les directives…

Pilote:Général! Les drône nous rapportent d’étrange phénomène dans le quadrant L-32… ainsi que 2...non 3 formes de vie… apparemment nous ne sommes pas les seul à avoir reçu ce Scoop Général… et pas les premier non plus…

Marak:Pas de problème… débarquez-moi sur la zone et retourner en orbite basse afin de faire des recherches approfondie de cette planète… y’a peut-être du minerais à exploiter sous cette couche de glace qui sait, tenez-moi au courant !

Les rampes de débarquement s’ouvrirent… Un seul membre de l’équipage du Décimator, ayant été re-baptisé «Black one», posa pied à terre. Il avait l’allure d’un Chasseur de Prime, d’un mercenaire, à la limite du Contrebandier criminel ! Mais en même temps, il avait une certaine attitude, une confiance en soi, et une démarche conséquente, un peu nonchalante, qui en additionnant tous ces détails donnait le portrait d’un homme avec une certaine classe !



Il portait une armure de calibre intermédiaire, adapté pour le froid... elle était tout sauf immaculée, portant des traces des combats passés. L’armure était partiellement recouverte d’un trench coat arborant les couleurs grisâtres de l’Ordre Gris auquel on avait tailladés les manches pour une meilleure mobilité… partiellement couvert sous ses épaules, un holster d’épaule double à prise horizontale se trouvait un pistolet laser sous chaque bras… à ses jambes, deux holster de cuisse était ancrés deux sabres laser, une capuche pour cacher les traits du visage, surtout utilisée en territoire impérial, où certains puristes pourraient y voir une occasion de cibler un non-humain… Ladite capuche, à cette occasion couvrait son visage… pour protéger vent et du froid à venir… l’homme en question sauta du vaisseau, alors que le Black one lévitait en rase motte près du sol, avant de repartir dans le ciel. L’homme se révélera à la rencontre des autres formes de vie recensé dans le quadran L-32, être plutôt un Zabrak, un géant, tout en muscle, de 2m10 … !

À son dos, un backpack avec plusieurs pochettes à caractère utilitaire, cartouche d’énergie supplémentaire pour les pistolets et les sabres laser, cartouche ascensionnelle, source de lumière, “rationpack” pour quelques jours, des macrojumelles de qualité supérieur, un datapad avec deux datacartes pour archiver d’éventuelles découvertes intéressantes, un comlink personnel Crozo 3-Mal synchro avec le datapad… un medipack pour soigner de vieilles blessures, ou de nouvelles !

Il se trouvait là à quelques 100m d’où les 3 formes de vie semblait converger… il commença cette courte marche vers eux, tout en s'imprégnant de l’énergie mystique local, sondant le passé, le présente et l’avenir sur cette aventure qui allait Naître, il communiait avec la nature malgré son hibernation, figée, glacée dans l’intemporel, Marak se revigorait d’énergie à travers la force présente pour affronter… peu importe le défi qui se présenterait à lui !
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By Espoir
#28096
Quatre avaient été appelés, et quatre étaient venus…



Piriena Frietz, Misha Droan, Marak Koress et Drakell 82 s’étaient rassemblés devant l’immense obélisque qui semblait les toiser comme si elle était la garante d’une histoire millénaire, le témoin silencieux mais cruellement là, rappelant à tous qu’ici une civilisation avait réussi à s’élever tout en l’érigeant, rejoignant le panthéon de ces peuples qui avaient marqué l’Histoire, quand bien même la leur ne serait pas conté pour les générations futures et les explorateurs qui tomberaient sur elle.

Et maintenant ? Cette question, elle était sur toutes les lèvres, elle traversait tous les esprits. Et bien que nos quatre compagnons se toisaient et se jaugaient mutuellement, la réponse ne semblait pas venir. Etait-ce donc une farce ? Un piège ? Leur avait-on rebattu les oreilles de cette histoire pour qu’enfin il s’en trouve assez crédule pour y croire ? Les dix minutes gelées qu’ils vécurent dans l’attente d’un signe leur laissa probablement cette impression.

Et puis…

Dans un grand bruit le cristal rougeâtre qui illuminait le sommet de l’obélisque émit une sorte d’impulsion. Peu à peu, des veinules se dessinèrent et une sorte de fluide carmin s’y engouffra. Pour les deux sensitifs, quelque chose éclata dans la Force, un sentiment indicible qui devrait probablement les troubler. Puis une ouverture circulaire se fit à la base de l’obélisque, les laissant seuls face à une importante décision : rentrer ou rester ? Il était encore temps de reculer et de repartir, les vaisseaux attendaient. Alors qu’avait bien pu les motiver à sauter le pas ? A prendre ce risque ? Il n’appartenait qu’à nos héros de le détailler, nous n’aurions pas l’outrecuidance d’y songer pour eux.

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Toujours est-il qu’ils l’avaient tous fait. Ils avaient tous pris cette décision et avaient tous pénétrés dans l’obélisque. Et une fois ceci fait, la porte se referma derrière eux, les laissant dans les ténèbres. Où aller ? La question trouva sa réponse et bientôt un long couloir s’éclaira de lumière bleutés sur ses contours et d’une douce lumière jaune au sol. Cinq-cent mètres de corridor à traverser, mais le pouvait-il seulement ? A priori aucun danger apparent, aucun piège ne semblait les menacer. Alors ils avancèrent. Les lumières bleutés reflétaient étrangement les visages des quatre compères et leurs pas résonnaient dans tout le couloir.

De toute évidence, ils étaient seuls.

Au bout d’un long moment, ils arrivèrent en vue d’un ascenseur qui, de toute évidence, ne semblait pas fonctionner. Un rapide examen leur permit de découvrir un escalier de secours qui leur permettrait de s’enfoncer dans les profondeurs. Là encore, après un moment ininterrompu de ténèbres et de solitudes, ils arrivèrent dans une nouvelle salle, quelques trois étages plus bas.

L’obscurité y régnait et seules des lumières de sécurité permettait un tant soit peu de s’y repérer. De toute part se trouvait des consoles mais aucun clignotis ne venait indiquer qu’elles étaient fonctionnelles.

Un rapide examen des lieux déboucha sur trois choses :
  • Il ne semblait y avoir aucune énergie. Le générateur qui se trouvait dans une pièce attenante ne répondait plus à une tentative de reboot par la manette manuelle. Des outils étaient disposés dans cette pièce, juste à côté. Un mécanicien chevronné pourrait peut-être en obtenir quelque chose ?
  • Un étrange objet bleuté se trouvait sur l’une des consoles. Il semblait contenir un liquide et devait probablement s’injecter aux vues de la présence d’une seringue. Une inscription sur une étiquette indiquait ceci : “Midi-Up, pour vous donner un peu de tonus et passer des soirées électrisantes !”. Sur l'étiquette figurait également un dessin un peu brouille représentant une main et des éclairs.
  • Un enregistrement audio avait été trouvé par terre avec le nom de l’enregistré dessus, une fois activé une voix nerveuse avait commencé à pérorer quelques phrases dont le sens ne pourrait être donné que par nos aventuriers.

Malkar Vrokass : “Je… Je l’ai vu aujourd’hui ! Il était là ! En chair et en os ! Zacharias Tyderan ! Il m’a regardé droit dans les yeux et m’a intimé d’un ton ferme : - Ferme les portes Malkar. Abîme est morte, ces impudents l’ont tué. J’aurais voulu lui répondre. J’aurais voulu lui expliquer combien il avait tort. Mais il est le chef ici, qui oserait contester son autorité sans se retrouver dans le camp des traîtres ? Alors j’ai détruit le générateur, en espérant que personne n’arriverait jamais à le relancer...”

C’était tout.
Abîme était à portée de main. Restait à pouvoir l’atteindre.

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By Misha Kist
#28110
La traversée du vaisseau jusqu'au monolithe commençait à être bien trop longue et glacée. Elle pouvait même sentir un minuscule stalactite refuser de se former sous son nez, fondant instantanément au contact de l'air chaud expiré par ses narines, mais tentant quand même de faire de la résistance. Elle aurait dû se poser plus près, c'était sûr et certain, mais elle avait eu peur de ce qu'elle pouvait trouver au plus près du monument. Et quelque part, elle n'avait pas eu tout à fait tort, parce qu'aux abords de l'endroit, elle rencontra trois individus qu'elle ne connaissait pas. Elle ne tenta pas d'engager la conversation avec eux. Visiblement, ils étaient tous venus pour la même chose, mais elle ne ressentait pas d'animosité de leur part. Evidemment, elle restait sur ses gardes, mais qui pouvait dire maintenant l'utilité que quelques bras et cerveaux de plus pourraient avoir d'ici quelques temps.

Elle se demandait qui devait prendre les devant, lequel d'eux quatre devrait s'avancer en premier. Et en même temps, après un tour rapide du bâtiment, elle avait pu remarquer qu'il n'y avait pas d'entrée visible. De fait, elle ne voyait pas bien à quoi pouvait servir le dit monolithe. Etait-ce une forme de phare, avec son éclat écarlate, qui guidait quelque vaisseau jusqu'à lui pour une raison qui lui était inconnue ? Ou alors une sorte de balise peut être ? Oui, décidement elle était drôlement intriguée par l'endroit.

Et peut être que finalement, l'endroit lui même sembla se rendre compte de leur présence parasitaire. Un bruit lourd, profond, comme une impulsion sonique, secoua les lieux, alors que l'obélisque se creusait d'une sorte de liquide rouge. Misha fronça les sourcils. Il y avait la dedans quelque chose qui lui rappelait ce qu'elle avait vu, et ce qu'elle avait pu ressentir lors de son court passage sur Korriban. Autant dire que ce n'était pas vraiment le genre de chose qui la rassurait au premier abord. D'un regard, elle balaya les autres visages, mais ne parvint pas à décrypter leurs émotions. Surprise, angoisse, pression ? Etaient-ils dans le même état d'esprit qu'elle ? A se demander dans quoi ils s'étaient fourrés ?

Le monolithe s'ouvrit, une grand ouverture circulaire à la base de celui ci, et la rouquine l'observa longuement. Elle hésitait un peu, c'était sans doute normal, de réfléchir avant de plonger dans l'inconnu, et encore plus lorsqu'il s'agissait d'un inconnu aussi mystérieux. Finalement, elle n'attendit personne, et se lança, en première position, pour entrer dans les lieux. Etait-ce la bonne décision ? Elle n'en avait aucune idée. Mais c'était une décision, et il fallait bien qu'il y en est une première.

Le couloir dans lequel elle s'était engagée ne semblait pas avoir de fin, et cette illusion d'optique était sans doute dûe aux lumières concentriques qui habillaient le corridor pour les guider dans les abysses de l'Abîme. Pour l'instant, tout semblait calme, et rien ne semblait les menacer. Le silence menait leur pas vers le fond du couloir, pour finir sur un ascenceur. Qui ne fonctionnait pas.


- Merde.

C'était le premier mot qu'elle prononçait depuis sa rencontre avec les autres. Elle n'en était pas fière, de ce mot vulgaire comme préambule à leur relation de « travail ». Mais voilà, il était sorti. Qui trouva la porte des escaliers ? Elle ne l'avait pas remarqué, mais pour le coup, elle lui en était reconnaissante, même si le dit escalier était plongé dans les ténèbres, et que ça n'allait pas vraiment pour la rassurer. Mais ils finirent par atteindre une salle qui, là, était bien plus interessante à ses yeux.

Il s'agissait d'une salle bardée de consoles. De fait, elle pouvait en déduire que c'était soit le centre des « commandes » de ce monolithe, ou alors un centre de surveillance/communication. Tiens, pourquoi n'avait-elle pas encore pensé à cette solution là. Si le monolithe n'était qu'un relais de communication, ou le cœur d'un réseau de surveillance à travers la Galaxie, recevant les informations de plusieurs satellites... Aucune loupiote clignotante sur les consoles. Mmmh... Elle s'approcha de la manette qui commandait le reboot du générateur, mais rien ne réagit. Et ce n'était pas vraiment une bonne nouvelle, même s'il était possible de tenter une réparation.

Elle passa à coté de la seringue sans la voir, intriguée par l'enregistrement audio. Le nom qui y était prononcé ne lui disait absolument rien. Ils avaient détruit le générateur volontairement, pour fermer les portes. Définitivement.

Et ce définitivement pouvait indiquer trois solutions. La première, c'était pour cacher quelque chose de précieux, que nul ne devait trouver. La seconde, c'était pour enfermer quelque chose de dangereux, et à ce moment là, elle n'était plus sûre du tout de vouloir réparer le générateur. La troisième, c'était pour se protéger de l'extérieur. De quelque chose de fort, et là, elle n'avait pas du tout envie de s'y frotter. Elle finit par se décider à se retourner vers les autres, et s'approcha des outils.


- Du coup, moi c'est Misha, et si tout le monde est d'accord, j'vais essayer de réparer ce truc. J'ai l'habitude, à la fer.... Là où j'bossait avant, ça m'arrivait souvent de réparer de vieux générateurs... Sit-elle avant de s'y mettre, sans vraiment attendre leur avis.
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By Drakell 82
#28113
Drakell atteignit le monolithe en même temps qu'une jeune femme rousse et silencieuse qui semblait moins bien vivre la froideur de ce monde que lui. Ils marchèrent encore, distants l'un de l'autre d'une vingtaine de mètres, jusqu'au pied de l'immense bloc noir et lisse.

En son sommet flamboyait quelque chose qui dégageait une lueur rouge, et rien d'autre. Rien. C'était tout. Pas une inscription, pas une porte, pas un accès. Pas même quelqu'un pour servir de gardien à l'étrange parler ou une escouade de mercenaires pour les accueillir à coups de blasters.

Un autre être arriva, une autre femme. Elle avait l'air détaché de la situation, comme enjouée, et s'enquit de comment les deux autres s'étaient retrouvés ici. Aucun des deux, ni la rousse, ni Drakell, ne répondit. Finalement, presque immédiatement arriva un événement auquel personne ne se serait attendu.

Une pulsation résonna depuis le sommet, et des sillons apparaissaient sur toute la surface du monolithe, comme d'étranges inscriptions dont il était impossible de comprendre le sens. Dans ces rainures se mit à couler un liquide épais, comme du sang. Macabre présage que celui-là. Ça descendait, descendait, jusqu'au pied de l'obélisque, et c'est là que devant le trio s'ouvrit une porte, parfaitement ronde, découpée avec précision. Qui avait bâti cette chose ? Comment était-ce arrivé ici, au milieu de rien ? Dans quel but ? Depuis quand ? Qu'y avait-il à l'intérieur ? Quelle en était l'utilité ? Autant de questions qu'il était légitime de se poser.
Arriva un quatrième. La silhouette était grande et large, enveloppée d'une armure fonctionnelle qui semblait la protéger des coups mais aussi des agressions de l'environnement.
Mais avant même de s'interroger, Drakell était préoccupé par autre chose. Au moment où le cristal cimier avait pulsé et rayonné, la Force avait vibré d'une étrange façon. Sous le choc, le Khommite avait comme reçu un coup rude. Il avait fléchi les genoux, s'essoufflait sous une oppression invisible, ses yeux s'étaient troublé un instant, l'obligeant à secouer la tête pour tenter de recouvrer un semblant de vision… Puis tout redevint presque normal, mais la sensation désagréable d'un événement important qui se déroulait ici et maintenant persistait, tenace. Mais même avec cela sur les épaules, ils ne pouvaient rester ici plantés devant cette porte désormais ouverte. Ils étaient venus, ils avaient atteint ce caillou glacé aux frontières de la Galaxie, ils ne resteraient pas sur le perron.

Les quatre se regardèrent sans un mot et entrèrent.

Le corridor donnait une impression vertigineuse de longueur de par son éclairage. L'ambiance était oppressante, mais bien moins que cette impression que la Force maintenait sur Drakell. La main fermement prise sur son bâton, il se préparait mentalement à toute éventualité.

La pièce, au bout, comportait un élévateur. La femme rousse s'y intéressa un instant.

    « merde »
Il ne fonctionnait pas. Les lumières faiblardes qui illuminaient peu le couloir n'étaient pas alimentées par la même source. Rien ne marchait. Drakell inspecta les environs.
    « Ici. Des escaliers. »
Un panneau coulissant grippé était resté entrouvert, mais il aurait été difficile de le trouver sans lumière. Drakell l'avait découvert en longeant le mur avec sa main. C'était le noir le plus complet, mais ils n'avaient aucune autre solution.
Ils descendirent les marches jusqu'à une nouvelle pièce. À peine plus de lumière, ici, certainement de la même source que celles du couloir.

L'inspection de l'endroit rapporta quelques éléments. Une autre pièce voisine abritait un générateur, en panne. La femme rousse, qui disait se nommer Misha, voulait tenter d'y jeter un œil. Haro aurait constitué un bon binôme avec elle, mais il était resté au vaisseau, et impossible de le joindre d'ici. Le signal des comlinks n'obtenait aucun retour, rien ne passait. Ils étaient seuls.

Des consoles s'alignaient d'un côté, et l'une d'elles portait un objet qui attira l'attention de Drakell. Un tube bleu translucide, qui avait l'air de renfermer une substance liquide. Il était accompagné d'une seringue, certainement vouée à l'injection du liquide. Une étiquette annonçait le produit comme un mauvais stimulant d'un vieux laboratoire pharmaceutique. Pour la forme, Drakell enfourna le tout dans la poche de son manteau et continua son chemin.

Une voix aux intonations métalliques résonna soudain, forçant le Khommite à se retourner d'un coup. Misha avait déclenché un enregistrement trouvé à côté. Il était question d'un dénommé Tyderan. Le reste ne présageait rien de très joyeux. L'homme qui avait fait cet enregistrement disait avoir voulu verrouiller sur l'ordre de ce Tyderan, qui avait tout pouvoir. Drakell ne savait pas qui était cet homme mais un mot signifiait quelque chose pour lui.


    « Abîme ? Drakell a déjà entendu ce nom. Il se raconte des histoires là-dessus, dans les milieux illégaux. Une des acquisitions de Drakell lui a indiqué ce lieu, mais jamais il n'aurait pensé que ça avait un lien avec Abîme.
    Devant les regards interrogateurs d'au moins deux de ses compagnons, il devait s'expliquer.
    Ce serait une ville. On dit d'Abîme qu'un homme l'a construite pour y abriter les criminels dans un futur qui deviendrait défavorable. Beaucoup de spéculations circulent, et il est impossible de démêler le vrai du faux. Pourtant, il faut bien se rendre à l'évidence : ce lieu, ce monolithe, cet enregistrement… Tout pointe vers quelque chose d'important, et de caché. »

Drakell venait de déballer tout ce qu'il savait d'Abîme, le peu qu'il avait pu entendre depuis qu'il côtoyait les milieux qui en parlaient. Il n'avait jamais eu d'avis sur le sujet, car il pensait que c'étaient des histoires à dormir debout. Dans tous les milieux de telles légendes existaient. Mais dans les légendes, la majorité n'étaient que des affabulations sans fondement. Tout cela semblait pourtant vouloir démontrer que cette légende-ci était bel et bien réelle.

Si tel était le cas, ce Zacharias Tyderan devait être un homme légendaire. L'ennui, c'est que pour devenir une légende, il fallait mourir. Tyderan était-il mort ? Et eux, eux quatre, finiraient-ils dans une histoire qu'on se raconte au coin du bar, une de ces légendes auxquelles personne ne croit vraiment ?[/i]
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By Aldrax Kist
#28180


Il se trouvait là à quelques 100m d’où les 3 formes de vie semblait converger… il commença cette courte marche vers eux d’un pas lent, tout en s'imprégnant de l’énergie mystique local, sondant le passé, le présente et l’avenir sur cette aventure qui allait Naître, faisant communion avec l’endroit malgré son hibernation, figée, glacée dans l’intemporel, Marak se revigora d’énergie à travers la force présente pour affronter… peu importe le défi qui se présenterait à lui !

Dans un grand bruit le cristal rougeâtre qui illuminait le sommet de l’obélisque émit une sorte d’impulsion. Quelque chose éclata dans la Force, un sentiment indicible qui troubla effectivement Marak. Comme si un énorme “PING!” venait de retentir dans une impulsion de force, où Marak sans le vouloir fit sans nul doute un écho quelconque en retour à cette impulsion.

Puis une ouverture circulaire se fit à la base de l’obélisque, ouvrant toutes grandes ses portes... laissant face à un semblant de choix: entrer ou déguerpir ! Il était encore temps de reculer et partir, les vaisseaux n’attendaient qu’un ordre de rappel… mais il n’en fût rien… Marak pour sa part aurait bien voulu repartir… mais cette impulsion dans la force lui fit miroiter que rien n’est totalement dû au hasard ou la coïncidence pour un sensitif du potentiel de Marak… souvent la Force en elle-même avait son mot à dire… Et aujourd’hui, en ce moment, en sa présence, quelque chose venait de prendre forme, un dessein s’activait, autant pour Marak que pour les 3 autres personnes alentour ! Sans doute n’étaient-ils pas prêt à ce qui allait venir… mais qu’importe… la force ferait avec… à défaut de trouver mieux !

Toujours est-il que tous avait acceptés, sans vraiment se concerter, ni même... à peine se saluer... Ils avaient tous pris cette décision et avaient pénétrés dans l’obélisque, Deux humaines et un Khommite, avait pris les devant et descendirent rapidement à l’intérieur de la bête... Une fois les quatre à l’intérieur, la porte se referma derrière eux, laissant les ténèbres éclairer notre chemin... Un long couloir s’éclaira de lumière bleutés sur ses contours et d’une douce lumière jaune au sol... Aucun danger apparent, aucun piège ne semblait les menacer.

Au bout d’un moment, un ascenseur … en pénurie d’énergie. l’escalier de service leur permit de poursuivre l’avancée… pour en arriver à une salle… sans surprise, pas d’énergie, gracieuseté d’un générateur bousillé… Seules des lumières de sécurités permettaient un tant soit peu de s’y repérer. De toute part se trouvait des consoles mais aucun clignotis ne venait indiquer qu’elles étaient fonctionnelles.

Puis vint l’écoute de l’enregistrement…


Malkar Vrokass : “Je… Je l’ai vu aujourd’hui ! Il était là ! En chair et en os ! Zacharias Tyderan ! Il m’a regardé droit dans les yeux et m’a intimé d’un ton ferme : - Ferme les portes Malkar. Abîme est morte, ces impudents l’ont tué. J’aurais voulu lui répondre. J’aurais voulu lui expliquer combien il avait tort. Mais il est le chef ici, qui oserait contester son autorité sans se retrouver dans le camp des traîtres ? Alors j’ai détruit le générateur, en espérant que personne n’arriverait jamais à le relancer...”

Drakell Abîme ? Drakell a déjà entendu ce nom. Il se raconte des histoires là-dessus, dans les milieux illégaux.

Drakell Ce serait une ville. On dit d'Abîme qu'un homme l'a construite pour y abriter les criminels dans un futur qui deviendrait défavorable. Beaucoup de spéculations circulent, et il est impossible de démêler le vrai du faux. Pourtant, il faut bien se rendre à l'évidence : ce lieu, ce monolithe, cet enregistrement… Tout pointe vers quelque chose d'important, et de caché. »

Marak: Quoiqu’il en soit, on dirait que ça a fonctionné, le générateur est toujours hors-service… la question est de savoir de quoi Abîme est morte !?... et Qui est Zacharias Tyderan ? Mais si le générateur est mort… qui à ouvert la porte à notre arrivé ?

Seulement quelques questions… qui probablement en amèneront des dizaines d’autres ! Tandis que Misha s'attela à réparer le générateur, et n’ayant pas d’utilité flagrante à cet instant… Marak se laissa aller à tester une nouvelle combinaison de talents reliés à la force, qu’il pensa trouver utile pour mener certains types d’enquêtes et de recherches tel que celle-ci… Le but étant de trouver des pistes d’enquêtes, laissées à partir d’objets trouvés sur place… Une sorte d’empreinte spirituelle laissée par quelqu’un sur un objet…

  1. Pour se faire Marak, malgré qu’il est le moyen de s’éclairer d’une source de lumière, préféra aiguiser d’abord son sens de la vue via une vision de force afin de compenser l’absence adéquate de source de lumière proche et ainsi mieux voir son environnement…l’obscurité facilitait la recherche qui allait suivre... Vision : [connu]

  2. Il entreprit ensuite une recherche d’objets susceptibles, par le biais de leurs auras dans la force, d’être révélateurs au sujet de l’endroit et des résidents qui fûrent jadis les habitants de ce repère caché… un outil, une des consoles, un bracelet, une arme, un lieux comme une pièce à la limite !... L’obscurité quant à elle, facilitait l’attrait du regard car les auras sont plus facilement repérable qu’à la lumière, du moins c’était l’opinion de Marak ! Sensibilité : [connu]

  3. Une fois que les objets fûrent triés… Marak entrepris alors d’écouter ce que l’objet avait à lui dévoiler… non pas que les objets puisse parler… mais peuvent communiquer avec des impressions… plus l’objet est personnel et intime… plus les impressions sont susceptibles d’être révélatrices… donnant ainsi les dernières impressions auquel l’objet a été exposé et indique le lien avec la personne ou l’endroit auquel il a été lié… Combiné à la mémoire de force pour retracer la notion de temps qui s’est écoulé depuis les dernières impressions perçues . Empathie : [connu] + Mémoire : [connu]

    (Exemple: une montre en parfait état de marche, arrêtée, indiquant une heure précise, révélant des émotions de solitude et de peur en lien avec son porteur, sauvagement tué la gorge tranchée dans une ruelle pour quelque malheureux crédits, il y a 36 heures)

  4. Et à la lumière des informations révélés… Marak sonde les moments futurs qui peuvent se former à savoir si les informations qu’il a pu recueillir seront d’une aide précieuse ou non dans son enquête sur l’Abîme… Divination :[Pratiqué]

C’est une technique peu conventionnelle, avec un taux de réussite incertain... mais Marak lui-même est un spécimen peu conventionnel, qui fonctionne souvent à l’instinct ! Etant donné le peu d’information disponible à ce jour sur ce qu’est exactement l’Abîme… c’était ça où attendre que Misha finisse de réparer… Entre-temps, peut-être que les autres auront pu trouver des éléments pouvant expliquer tout, ou en partie, ce mystère !

#28258
Tenant son Kerberos à deux mains, Piriena s'était lancée à la suite de l'autre humaine lorsque le le monolithe s'était ouvert sous leurs yeux ébahis. Personne n'avait voulu faire la conversation jusqu'à maintenant et la jeune femme s'était donc résignée à suivre le petit groupe pour voir ce qui se cachait sur Helska IV. Peut-être quelque chose d'utile pour Dame Lyria...

Alors qu'ils marchaient dans un long et sombre corridor, la mercenaire s'assura brièvement que son fusil était bien chargé. Elle avait préalablement relevé la capuche de son parka afin de mieux voir devant elle; ils étaient à l'abris de la tempête ici.

« m&?!e. »


Miss P sourit. Après tout, ils n'étaient pas tous si badass qu'ils essayaient de le faire paraître au premier regard et avec leur silence.

Donc, l'ascenseur ne fonctionnait pas, mais l'autre trouva un escalier caché dans l'ombre. Le quatuor s'y engouffra sans trop se poser de question et déboucha dans une salle de contrôle assez banale et non fonctionnelle. Immédiatement, la rouquine se proposa pour réparer le générateur. Ce faisant, elle activa accidentellement un enregistrement audio qui intrigua tout le monde.

Abîme.

Ce mot la transportait plusieurs dizaines d'années en arrière, alors qu'elle était esclave en transit sur Terminus. Toutes les rumeurs et histoires les plus folles terminaient sur Terminus. Et elle avait certainement entendu parlé d'Abîme! Tout autant que les deux autres compagnons d'ailleurs.

Piriena continuait donc d'être sur ses gardes, attendant que le générateur soit de nouveau actif pour tenter de voir ce qu'elle pourrait faire avec ces consoles... si elles s'allumaient de nouveau!

« J'ai un mauvais pressentiment... », souffla-t-elle, simplement.
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