L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

Avatar de l’utilisateur
By Dashel Nelievar
#38178
Image


Lorrd… Je n’aurais pas su dire quand est ce que j’avais été sur cette planète pour la dernière fois… Je pouvais me souvenir de mon départ. J’avais treize ans. C’était quand déjà ? En 31 avant la bataille de Yavin. Je crois… J’avais encore du mal avec le nouveau calendrier. Je n’avais pas participé à cette bataille. Je n’avais pas vu la fin de la guerre et l’avènement de la nouvelle république. Je n’avais été qu’une ombre. Je m’étais efforcé de rattrapé mon retard, mais rien ne pourrait remplacer ces années qui m’avaient été volée. Rien sauf peut être cette dernière mission. Il était grand temps que je termine ce que j’avais commencé et que je réalise le dernier souhait de mon maitre défunt. Taydan était morte en me demandant de terminer ma formation et de prendre sa relève. Hayley m’avait permis de réaliser ce rêve. Kit Fisto en était encore le gardien. Mais avant de pouvoir retourner à Coruscant et d’affronter le Maître, je devais revenir là où tout avait commencé. Là où j’étais né, là où les Jedi m’avait trouvé.

Je me souvenais encore de la ferme de mes parents. J’avais treize ans la dernière fois que je l’avais vu. Je me doutais bien que les choses avaient dû changer. Ma mère et mon père, s’ils étaient encore vivant, devraient avoir quatre-vingt ans peut être… Mon frère et ma soeur eux… Ils devraient avoir une cinquantaine d’années. J’espèrerais les trouver. Au moins un visage familier… Et surtout j’espérais y trouver l’héritage de ma mère. Un collier en particulier, qui contenait une pierre, un cristal. Et j’avais besoin de ce cristal. C’était la tache que m’avait confié mon nouveau Maître, Hayley. Il était temps que je construise mon propre sabre laser après avoir laissé le miens à Ella.

J’avais déjà le plan en tête. A vrai dire, j’avais déjà presque tous les composants. Entre le sabre brisé de Rodrale, plus des pièces trouvé à bord de mon vaisseau, lorsque je l’avais récupéré de mercenaires, j’avais de quoi faire : les cellules d'énergie, les lentilles, les émetteurs de lame et autre petits composants. Il ne me manquait plus que les cristaux. Tout du moins, un cristal. Le plus difficile avait été de récupérer les trois premiers. J’allais utiliser celui de Rodrale, un simple cristal d’Ilum. Puis celui trouvé dans le temple de Elphrona, un cristal de permafrost. Et finalement le cristal de Ruusan trouvé dans la vallée des Jedi. Mais pour que le sabre fonctionne comme souhaité, il en manquait un dernier. Un cristal de Lorrd. Celui de ma mère. J’avais la sensation que c’était celui qui me manquait. Et j’espérais le trouver sans encombre. Mais je craignais que revenir sur Lorrd constitue une épreuve spirituel plus que physique…

Je n’allais pas tarder à affronter cette épreuve. Mon tableau de bord m’indiquait que j’arrivais à destination. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été seul à bord du Hermes. Merar et Aslan était à bord d’un cargo pour livrer les trois bébés Dragon au contact de Merar. Avec un peu de chance, la prime serait bientôt disponible. Et Ella et Feran était au temple Jedi pour que Ella suive les enseignements de l’ordre. Mais je devais réussir seul. Je prenais donc les commandes du vaisseau Corellien et préparais la sortie de l’hyperespace. Les rayons lumineux diminuèrent jusqu’à ce que le vaisseau atteigne une vitesse raisonnable. Alors la planète fit son apparition. Elle se trouvait face à moi. Je faisais se diriger le vaisseau, je ne me souvenais plus de l’emplacement de la ferme de mes parents. Simplement de la ville la plus proche. C’était ma destination.
Avatar de l’utilisateur
By Dashel Nelievar
#38179
Image


La ville était en plein désert. Contrairement au reste de la planète, plongée dans le froid, je me souvenais avoir grandis dans les étendues de sables de Lorrd. Je me souvenais également que la ferme de mes parents n’était pas bien loin de la ville. Mais la direction à suivre m’était inconnue. Je devais donc demander aux habitants. Vêtue de ma bure de jedi, un Pancho couvrant mes habits, je sortais de l’Hermes, déterminé à retrouvé sa trace. Je me dirigeais vers l’entrée du statioport. Ils sauraient peut être m’informer à l’accueil.

Un Lorrdien était au poste d’information. Il discutait avec un autre Lorrdien. Je pouvais reconnaitre le langage cinétique. Cela faisait bien longtemps que je ne l’avais plus pratiqué. Mais ce n’était pas quelque chose qui s’oubliait. Je m’approchais à mon tour et posait ma question, gesticulant pour m’exprimer. Les mots étaient inutile sur Lorrd. L’homme reconnu mes signes et s’agita en réponse. Décrypter étaient plus simple que je ne m’y étais attendu. La ferme n’était pas si loin que ça. A priori. Il ne savait pas exactement où elle se trouvait. Mais il se souvenait qu’elle était à l’est de la ville, proche de l’oasis. Il se souvenait que la ferme utilisait l’eau disponible pour son exploitation. C’était un bon départ. Me rendre à l’Oasis ne serait pas difficile. A vrai dire, je me souvenais à peu prêt de sa position. Les souvenirs me revenaient. J’y avais passé de longues heures à jouer avec mon frère et ma soeur.

Me déplacer dans les rues de la ville me rappelait également de vieux souvenirs. Je me souvenais mes parents, essayant de vendre leurs produits au marché. J’avais grandis ici, c’était tellement lointain. Et tellement différent. Tellement de choses avait changé… La ville avait évolué. Moi non. Ce n’était plus vraiment chez moi… Plus j’avançais et plus je me rendais compte que seul l’ordre demeurait ma véritable maison. J’étais un Jedi, et ils étaient ma famille. Quand bien même j’espérais retrouver ma famille biologique, je ne serais plus qu’un Jedi. Et j’étais en paix avec ça. Plus que je ne l’aurais pensé.

L’oasis était proche. Il m’était apparu en sortant de la ville. Marcher dans le sable était plus long que sur les routes pavées, mais il ne fallu pas bien longtemps avant d’avoir atteint ma destination. L’eau calme du puits apportait un peau de fraicheur au milieu de toute cette sécheresse. J’en profitais pour jeter un peu d’eau sur mon visage. Mon front perlait de sueur. Pas seulement à cause de la fatigue, mais aussi à cause du stresse. Je touchais au but. Je le sentais. Mais tout proche que j’étais, mes souvenirs ne me permettaient pas de me souvenir la direction à suivre.

« Vous êtes perdus ? »

Une jeune femme s’était approchée de moi, deux sceaux vides dans les mains. Elle venait surement se ravitailler ici. Peut être saurait elle me donner le chemin ? Et puis, je n’aurais su dire quoi, mais quelque chose sur son visage avait retenu mon attention. Il y avait quelque chose qui m’intriguait chez elle.

« Oui. J’avais besoin de me reposer un instant. Mais vous ne signez pas ? »

« Si, mais je ne savais pas si vous étiez Lorrdien ou non. »

« Pas faux. Je suis bien Lorrdien. Mais je ne suis plus venu ici depuis des années. J’étais très jeune la dernière fois, et tout a beaucoup changé. Je suis un peu perdu. Peut être pouvez vous m’aider… Je cherches la ferme des Nelievar. Vous savez où c’est ? »

« Les Nelievar ? Bien sur. C’est là où je vais. Vous voulez m’accompagner ? »

« Avec plaisir. Laissez moi vous aider. »

J’attrapais les deux sceaux à présent pleins et la suivais en direction de la ferme. Ma famille était donc peut être encore en vie…
Avatar de l’utilisateur
By Dashel Nelievar
#38180
Image


La ferme se dessinait doucement à l’horizon. Au fur et à mesure de notre avancée, elle grandissait, ses contours se rappelant à mes souvenirs. Je pouvais reconnaitre la tour de la ferme. J’aimais y passer du temps, montant à son sommet et observant la ferme de mes parents : leurs champs, le bétail, la maison, mon père s’occupant de la récolte, ma mère le soutenant, préparant le diner, mon frère courant après ma soeur… Tant de souvenirs lointains… Rien ne serait plus pareil aujourd’hui. Qui pouvait bien diriger la ferme ? Cette femme ? Elle me semblait trop jeune pour ça. Elle était un peu moins âgée que moi. Mais quelque chose continuait de me tracasser. Un air familier. Plus nous avancions et plus je commençais à me douter qui elle pouvait être.

« Dites… Vous travaillez à la ferme ? »

« Oui. Depuis toute petite. »

« Je vois… Vous pouvez me dire qui gère la ferme aujourd’hui ? »

« C’est Dareel Nelievar. Vous le connaissais ? »

« Hum… J’aurais du m’en douter. Oui. Je le connais. »

« Ah oui ? Comment l’avez vous connu ? »

« Ca remonte à très longtemps. Je ne sais pas si il se souviendra de moi… Et vous ? »

« Je suis sa nièce. »

« Vous êtes la fille de Layla ? »

« Vous connaissais ma mère ? »

« Oui. Autant que votre oncle. Comment va-t-elle ? »

« Bien. Elle travail à la ville, aidant son frère comme elle peut pour vendre ses produits. Mais ça ne marche plus très fort depuis quelques années. Mon oncle a été très malade et malheureusement il n’a pas pu continuer de s’occuper de la ferme. Depuis il a beaucoup de mal à retrouver le niveau de production d’avant. Il manque de fond et d’employés… »

« Je vois… Les choses n’ont pas été si simple hein ? »

« Non. Mais on s’en sort quand même. Même si ce n’est pas toujours facile. Ah, on arrive. »

Nous étions arrivé sur le domaine de mon frère. J’étais rassuré de savoir que lui et ma soeur été encore en vie. Je me demandais ce à quoi il pouvait bien ressembler aujourd’hui. Mais je me doutais que mes parents avaient dû connaitre un sort différent. Après tout, c’était dans l’ordre des choses…

« Oncle Dareel ! Je suis rentrée. »

Ma nièce m’avait amenée directement à la mon ancienne maison. Il avait donc fait le choix d’y vivre. Elle n’avait beaucoup changée. Mais je n’osais pas entrer à l’intérieur. Tandis qu’elle était entrée, je restais sur le palier, comme figé.

« Ah Eve, tu es enfin rentrée. Tu en as mis du temps. Tu as eu un soucis en chemin ? »

« Non. Mais j’ai croisé un ami à toi en chemin. »

« Ah oui ? Qui ça ? »
Avatar de l’utilisateur
By Dashel Nelievar
#38181
Image


J’avais finalement fait un pas à l’intérieur de la maison. Cette poste donnée directement sur la cuisine. Nous étions entrée par la porte arrière du bâtiment. Je m’en souvenais. L’intérieur n’avait pas beaucoup changé. Tout du moins, il s’était modernisé légèrement. Mais je pouvais voir ce que ma nièce avait pu vouloir dire en expliquant le manque de moyen de mon frère. C’était mal entretenu, décrépi. Tout comme lui… Dareel se tenait au fourneau, préparant le repas du soir. J’aurais pu le reconnaitre malgré les années qui marquaient son visage. J’étais le plus jeune des trois enfants. Il était le plus vieux. Et il avait conservé les mêmes traits que ses rides ne parvenaient pas à déformer. Un cour instant, je failli perdre mes moyens et le serrer dans mes bras. Mais de toute évidence, il ne m’avait pas reconnu.

« Tiens… Vous ne m’avez pas dit votre nom… »

« Je ne vous connais pas… Qui êtes vous ? »

Ils allaient me prendre pour un fou…

« Ca… Ca fait longtemps qu’on ne s’est pas vu Dareel… C’est moi. Dashel… »

« Quoi ?! »

L’espace d’un instant, j’avais craint qu’il ne m’envoie son couteau de cuisine à la figure. En entendant mon nom, il s’était crispé, son poing s’était serré, son regard braqué sur moi. Mais il s’était alors passé quelque chose dans ses yeux verts, les mêmes que les miens. Il m’avait reconnu.

« Comment est ce possible… »

« Oncle Dareel ? Qui est ce ? »

« C’est… C’est… »

« Je suis son frère. Et ton oncle Eve. »

« Mais… Tu devrais avoir presque mon âge… Tu devrais être plus vieux… C’est bien toi ? »

« Oui… C’est un peu difficile à expliquer… Mais c’est bien moi… Je peux tout te raconter si tu veux. »

Il attrapa une chaise et s’écroula dessus. Il était stupéfait. Eve lui apporta un verre d’eau et s’assis à côté de lui tandis que je prenais place en face.

« La dernière fois que je t’ai vu… J’avais 17 ans, si je me souviens bien… »

« Oui c’est à peu prêt ça… J’en avais 13. »

« Mais… Quel âge as tu maintenant ? »

« Physiquement… J’ai 26 ans. Mais si on suit le calendrier… Je devrais en avoir 57. »

« C’est un secret Jedi ? »

« Non. La Force peut prolonger la vie. Mais pas à ce point là… En tout cas, pas à ma connaissance. »

« Vous êtes un Jedi ? »

« Oui. Mais tu peux me tutoyer Eve. J’ai quitté Lorrd à l’âge de 13 ans pour devenir un Jedi. A l’époque la guerre contre l’empire n’avait pas commencée. Ni la disparition de l’ordre. »

« Comment as tu fait pour t’en sortir ? »

« Mon Maître est mort… Tué par les clones. Mais j’ai réussi à m’en sortir. Je me suis caché sur Berchest. Mais l’empire m’a retrouvé. J’ai bien failli mourir ce jour là. Mais j’ai été fait prisonnier par les Hutts. Ils ont utilisé la carbonite pour me stocker dans leur musée. J’y suis resté coincé quasiment trente ans… »

« Je comprends mieux pourquoi tu n’as pas vieilli… Comment as tu fais pour t’en sortir ? »

« Un combat a explosé et j’ai été libéré. Je me suis enfui. »

« Et tu es venu nous voir après ? Tu ne veux plus être un Jedi ? »

« Si. J’ai réintégré l’ordre Jedi il y a quelque jours. »

« Alors que fais tu ici ? Avant la guerre, tu aurais pu venir, et tu ne l’as jamais fait… Pourquoi maintenant ? »

« Parce que c’était interdit. En devenant Jedi, je devais rompre avec ma vie d’avant pour me concentrer sur ma nouvelle vie. Être Jedi demande des sacrifices et de l’abnégation. Mais les choses ont changées. L’ordre est plus libre aujourd’hui qu’il ne l’était dans le passé. Et j’ai un service à te demander. »

« Un service ? »

« D’abord… J’aimerais savoir… Comment… Nos parents sont morts… »

« Maman était vielle et malade. On s’est occupé d’elle comme on a pu. Mais elle est finalement partie. Papa a essayé de continuer à s’occuper de la ferme pour oublier. Mais il s’est tué à la tache. Littéralement. »

« Je vois… Est ce qu’ils ont eu une vie heureuse ? »

« Dans l’ensemble. Ce n’était pas tous les jours facile. On s’en sortait. Mais je crois que Maman ne s’est jamais vraiment remis de t’avoir laissée partir avec les Jedi. Surtout après la guerre… »

« Je suis désolé. »

« Tu n’y es pour rien. Tu n’étais qu’un enfant à qui on a pas laissé le choix. Même si je ne te connais plus, je suis content de savoir que tu ne nous as jamais oublié petit frère. »

« Merci… »

« Bon, quel était cet service ? »

« Je suis un Jedi. Mais je n’ai jamais pu terminer ma formation à cause de la guerre. Aujourd’hui je pense être prêt. Mais il me manque un objet pour réussir. Et je voulais qu’il vienne d’ici. Le collier de maman… Son cristal. Sais tu où il est ? »

« Pourquoi en as tu besoin ? »

« L’arme des Jedi, le sabre laser est alimenté avec ces cristaux. »

« Ca ne me dérange pas. Mais ce n’est pas moi qui l’ait. C’est Layla. Tu devras le lui demander à elle. Elle sera là dans deux jours. »

« Très bien, je l’attendrais. »

« Bon… Nous avons du temps à rattraper… Eve, rajoute un couvert pour ton oncle. Il restera dormir ici. »
Avatar de l’utilisateur
By Dashel Nelievar
#38182
Image


Je ne m’étais pas attendu à autant de compréhension… Croire mon histoire était déjà une chose… Mais m’accueillir après tant de temps… Mais au fur et à mesure de notre diner, je comprenais pourquoi. Dareel était un Lorrdien ayant vécu des années, toute sa vie même, sur Lorrd. Contrairement à moi, le langage cinétique et tout ce qui s’en accompagnait avait continué d’être développé chez lui. Je le comprenais à sa façon de bouger tandis qu’il me parlait. Les Lorrdiens avait un don pour analyser les mouvements et les mimiques. Instinctivement il savait lire dans mes gestes, dans l’intonation de ma voix. Il savait que je ne mentais pas. Je lui en était reconnaissant. Et à Eve également. Elle était un peu perdue au milieu de cet histoire. Après tout nous avions le même âge et j’étais son oncle. Mais tout comme mon frère, elle faisait de son mieux pour que je me sente à l’aise. C’était donc ça que d’avoir une famille…

Les deux jours suivant, ils continuèrent de se comporter ainsi. Chaleureux, rattrapant ces années perdues. De mon côté, je faisais de mon possible pour les remercier. Je participais à la vie de la ferme comme si je ne l’avais jamais quitté. J’aidais mon frère à la récolte. Je l’accompagnais pour faire rentrer les animaux le soir venue. Je préparais à manger avec eux. Cette vie qui m’avait été enlevée aurait pu me plaire. C’était apaisant, combien même les courbatures m’épuisaient à la fin d’une dure journée de labeur. Je comprenais également ce qu’avait voulu dire Eve. La ferme était grande. De nombreux terrains n’étaient plus utilisés pour cultiver les fruits Kakadu, Les Topatos et les graines Phareen. Il n’y avait plus qu’un petit troupeau de Gornt. Mais je me souvenais que durant mon enfance, nous nous occupions de Becs noirs et d’Eopies. Aujourd’hui mon oncle était seul avec sa nièce. Mais la ferme aurait pu faire travailler jusqu’à une cinquantaine de personne. Les choses avaient bien changée.

Durant ces deux jours à les aider, une idée commençait à germer. Nous pouvions redonner sa gloire d’antan à notre ferme. Nous avions le terrain, nous avions la connaissance, la passion. Malgré sa maladie, mon frère avait tout fait pour conserver les terres de nos parents. Mais il avait besoin d’aide. Et avec un peu de chance je pourrais la lui fournir. Quand Merar serait de retour avec la prime, j’aurais une chance de pouvoir le lui proposer. En attendant, je patientais, espérant revoir ma soeur rapidement. Ce qui ne tarda pas. Personne ne l’avait prévenu de ma présence. Et tout comme mon frère, elle ne me reconnut pas du premier coup. A vrai dire, elle avait plus changé que mon frère. Je ne l’aurais pas reconnu non plus.

« Bonjour Eve, Dareel. Tiens… Vous avez un invité ? »

« Maman ! Tu devrais t’assoir. »

« Elle a raison Layla. A mon avis tu ne t’y attends pas. »

« Et bien quoi ? »

« Bonjour Layla. C’est moi, Dashel. »

Sa réaction fut tout autre que celle de mon frère. Elle s’effondra. En larme, au milieu de l’entrée.

« Dashel… Mais… Mais… Il est parti… C’était un Jedi… Il est mort… »

Je m’approchais d’elle, m’agenouillais et la prenais dans mes bras. Elle me retourna mon étreinte. Je pouvais ressentir le poids de toutes ces années à se demander ce que j’avais pu devenir. Tout ce poids semblait s’être évanouie en un instant fugace. Et je pouvais le sentir s’échapper à travers mes bras qui la maintenaient près de moi.

« Comment… Comment ça se fait ? »

« Viens Layla. Il te racontera tout pendant le diner. »

Je recommençais donc mon histoire. Une fois de plus. Dernièrement, je l’avais souvent raconté. Tant et si bien que je ne savais plus vraiment si c’était mon histoire, ou une aventure qui m’aurait été comptée. De son côté, elle me raconta aussi ce qu’elle avait vécu depuis mon départ. SOn départ de la ferme pour travailler à la ville. Son mariage et la naissance de ses deux enfants. Puis la mort de nos parents. Aujourd’hui son mari travailler en ville, en tant qu’architecte. Elle travaillait en tant que commerciale, principalement pour mon frère. Son fils suivait les pas de son père, tandis que sa fille aidait à la ferme. Le même constat suivait. Il y avait de la demande pour les produits de qualité de mon frère, mais l’offre ne suivait pas… Je commençais à comprendre un peu mieux comment j’allais leur faire mon offre. Mais chaque chose en son temps. Pour l’instant, le cristal retenait mon attention. Je pouvais presque sentir sa présence dans la pièce. Comme un tintement léger qui m’appelait. Il était tout prêt. Elle le portait sur elle. Nous avions fini de diner quand j’abordais enfin le sujet.

« Layla… Une autre raison pour laquelle j’ai décidé de revenir sur Lorrd, c’est parce que je recherche quelque chose. Vois tu, quand un Jedi est amené à terminer sa formation, on lui demande de réaliser diverses taches. L’une d’elle consiste en la création de son propre sabre laser, l’arme des Jedi. Pour pourvoir en créer un, il nous faut des cristaux bien particulier. Comme celui ci. » Je lui montrais un cristal d’Ilum, vert, celui de Rodrale. « C’est cela qui donne sa forme, sa puissance, sa couleur aussi, à nos lames. Celui la viens d’Ilum. On peut en trouver sur Hoth, aussi par exemple. Et on en trouve également sur Lorrd. Bien qu’ils soient aujourd’hui très difficile à trouver. Mais je sais que la famille en possède un. Le collier de maman était serti d’une de ces pierres de Force. Ce collier que tu portes aujourd’hui sur toi. Je sais que c’est beaucoup te demander… Mais tout me guide vers ce cristal pour réaliser mon sabre. J’aurais aimé pour l’intégrer dans sa conception… »

« Comment sais tu que je l’ai sur moi… »

Elle porta sa main à sa poitrine, comme pour protéger son bien. Le collier devait se trouver sous ses vêtements.

« C’est un Jedi maman… »

« Je ne t’oblige à rien Layla. Ce choix te reviens. Je ne le volerais pas, ni n’essaierais de te convaincre. Maman te l’a légué. C’est à toi de décider si tu es d’accord ou non. »

« Ce cristal t’aidera vraiment ? »

« Il est dit que ce n’est pas le Jedi qui choisit son cristal mais l’inverse… Depuis que tu es arrivé, je ressens une étrange sensation qui vient de ce cristal. Il était dans ma famille. Et j’en suis le seul Jedi. C’était peut être le destin. »

« Maman aurait voulu qu’il reste dans la famille. »

« Oui. Et Dashel fait parti de cette famille Layla. D’après lui, c’est plus qu’un simple bijoux. Peut être pourra-t-il en faire ressortir du bon. Après tout c’est un Jedi à qui ce cristal sera plus utile qu’à nous… »

« Tu en prendras soin ? »

« Toujours. Ce que je souhaite faire du cristal est très intime et important dans nos rites. J’en prendrais le plus grand soin et jamais il ne me quittera. »

« Tu es le seul qui n’a rien récupéré à la mort de nos parents… Je suis heureuse de savoir que tu es en vie. Je veux bien te le donner. A une condition. »

« Laquelle ? »

« Reviens nous voir. »

« Je te le promets. »
Avatar de l’utilisateur
By Dashel Nelievar
#38183
Image


La soirée avait fini tardivement. Nous avions longuement discuté après que Layla m’ait remis le collier. J’étais heureux d’avoir retrouvé ma famille. Même apaisé. Je comprenais très bien pourquoi l’ordre mettait en garde ces liens. Je n’aurais pas supporté de les voir souffrir. Et la peur liée à ces sentiments pouvait être dangereuse. Mais pour l’heure, seul le calme et la joie emplissaient mon coeur. Je comptais tenir ma promesse. Seul l’avenir me dirait si j’avais eu raison. Pour l’heure j’avais la sensation que rien ne pouvait me retourner du droit chemin. J’étais sur le point de franchir une étape.

Face à moi, j’avais disposé tous les matériaux nécessaires à la réalisation de cette étape. J’avais disposé tous les éléments nécessaires à la réalisation du sabre. Je les avais choisis avec soin, ayant longuement réfléchi au sabre que je voulais manier. Presque toutes les parties étaient en double : 2 cellule d’énergie au diatium que j’avais d’ores et déjà entouré d’isolant ; 4 lentilles, 2 pour chaque extrémités du sabre ; et par conséquent, 2 émetteurs de lame ; donc 2 matrice d’émission ; 2 boutons d’activation également ; Et afin de pouvoir ajuster la longueur de l’arme, j’avais aussi 2 variateur de lame ; et également 2 bague stabilisatrice. Pour le reste, j’avais récupéré des câbles en Fiber, et des parties en Osmiridium et en Guerrerite pour fabriquer le manche. Restait seulement les quatre cristaux, disposés dans un coin. J’avais fait le choix d’utiliser deux cristaux par lame. Le cristal d’ilim de Maître Babda était d’un vert éclatant. Cette pierre longue, fine, aux bords tranchant se joindrait au cristal violet, épais et irrégulier de ma famille. Les Jedi Lorrdien pensaient que ce cristal avait pour effet d’aider à lire les mouvements adverses avec plus de clarté. Pour la seconde lame, je comptais user du cristal rond, lisse et blanc, tacheté de jaune que j’avais obtenue sur Ruusan. Depuis son acquisition, je me sentais étrangement apaisé. Je me souvenais que Rodrale m’avait expliqué qu’il aidait à méditer. Il restait le cristal de permafrost, d’un bleu glacé, ciselé, tel un stalactite. Ce cristal avait une particularité bien pratique. Une fois son maitre choisi, personne d’autre que lui n’était en mesure de l’activer. Nous allons voir ce qu’il en était.

Je commençais donc l'assemblage. Minutieusement, mes outils à la main, je repartirais les câbles entre les composants, je réglais leur sensibilités pour les activateurs, leur ajustement pour les lentilles, leur isolations pour les batteries. Mes connaissances en mécaniques étaient bien utiles. Et les schéma que je dessinais depuis quelque temps guidaient mon travail. Il ne me fallut pas longtemps pour que tout soit en place et que le sabre ne se dessine devant moi. Mais il restait encore une étape crucial à réussir. Il fallait à présent rendre le tout solidaire et indissociable.

Je m’assaillais donc en tailleur, face à mon oeuvre, les mains posées sur mes genoux. Je faisais le vide, lentement, mais surement, cherchant à atteindre un état de sérénité avancé. La méditation était la clé. Ma réparation se faisait régulière, lente, douce. Mes yeux étaient fermés, pourtant je pouvais voir le sabre devant moi, ses composants, les failles dans la structure, et les quatre cristaux, brillant dans l’obscurité, m’appelant, vibrant à l’unisson. J’avais l’intime conviction d’avoir fait le bon choix en les réunissant. Le cristal d’Ilum m’avait appelé sur Tatooine et m’avait guidé jusqu’à Ruusan. Le cristal de Permafrost, avait scintillé pour moi à Elphrona. Le cristal de Ruusan m’était apparu dans les ténèbres de la vallée des Jedi. Et La Force m’avait guidé jusqu’au cristal de ma famille, faisant naitre le calme dans mes pensées. Tous, ils m’avaient appelée et tous je les utiliserais. La Force se déversa en moi, motivée par la determination nouvelle qui m’animait. Je la dirigeais vers le sabre inachevée. Devant mes yeux à nouveaux ouverts, le sabre s’éleva, et chaque parti que j’avais choisi trouva sa place, se lia à la suivante, et ainsi de suite, jusqu’à ce qui était dissolu ne fasse plus qu’un.

Image


A présent, un nouveau sabre de Jedi était né. Je le saisissais au vol. Il tenait parfaitement dans ma main. Simple, élégant, d’un mélange d’or et de noir, il avait été fait pour moi, et je l’avais réalisé avec brio. Plus long que mon ancienne arme, il semblait parfaitement me correspondre. Le tenant à deux mains je l’activais enfin. Les cristaux de Ruusan et de Permafrost libérèrent une lame d’un bleu glacé, dont le coeur de la lame était presque blanc. A l’opposé, la lame créée par le cristal de mon mentor et celui de ma famille, était jaune, tirant presque vert l’orange. J’avais réussi.
Avatar de l’utilisateur
By Dashel Nelievar
#38184
Image


Au réveil, le lendemain, j’étais étrangement serein et de bonne humeur. Tout le monde le remarqua. Et tout le monde désirait voir mon nouveau sabre. Je leur fit une petite démonstration. Malheureusement, si je savais me servir d’un sabre à une lame, je ne maigrissais pas le Zez’Kai. Tout du moins pas encore. Ce serait la première chose que j’essayerais d’apprendre à mon retour au temple. Pour l’heure, mes préoccupations étaient autres. Je devais avoir une conversation avec mon frère et ma soeur.

« Je voulais vous parlez de quelque chose d’autre… L’idée m’est venu depuis que je suis arrivé à vrai dire. Je ne savais pas dans quel état serait la ferme et je ne savais même pas si vous étiez toujours ici. Mais depuis plusieurs jours, j’ai vu tous les soucis que vous avez eu pour garder la ferme. Je sais que ta maladie n’a pas aider Dareel. Et c’est honorable la façon dont vous vous êtes battu. Mais j’ai bien vu que vous aviez du mal à repartir comme quand nos parents étaient là. J’ai peut être une solution. »

« Ah oui ? Laquelle ? Il est hors de question que nous vendions ou que je demande un prêt. La ferme doit rester dans la famille. »

« Ce serait le cas… Plus ou moins… »

« Comment ça ? »

« Je ne voyage pas seul. Je suis venu vous retrouver seul, mais des camarades m’accompagne habituellement. Une amie très cher, et en qui j’ai une très grande confiance pourrait vous aider. Avec mon aide, elle a créé une fondation. La fondation Utopia. Avec son aide, vous pourriez rénover la ferme, embaucher et repartir sur des bases solides. »

« Mais la ferme ne nous appartiendrez plus. »

« Si. En grande partie. J’en ai déjà parlé avec elle. En contrepartie des fonds nécessaires pour relancer la ferme, elle vous demande trois choses. Vous serez affilié à la fondation. La ferme sera à vous, mais vous devrez être affilié à Utopia. Deuxièmement, vous devrez embaucher les gens dans le besoins. L’idée de la fondation est d’aider les personnes en ayant besoin. Et dernièrement, une partie de vos bénéfices devra être reversée à la fondation. En contrepartie. Vous aurez les fonds nécessaires pour embaucher, rénover, même agrandir. Et en cas de soucis, la fondation sera la pour vous aider. Est ce que ça vous convient ? Je me porte garant pour elle. Et je serais là pour vous assurez que ses intentions sont bonnes. »
Avatar de l’utilisateur
By Malice
#38271
Une idée intéressante, que ça soit pour les Nelievar comme pour Utopia. La famille de Dashel accepta l'idée sans sourciller... Ce contrat faciliterait la vie de tout le monde une fois correctement établi, bien qu'il serait long et complexe à appliquer ! Le sacrifice fut cependant un quasi suicide, car en réparant cette ferme, Utopia se trouva sur le fil du rasoir en terme financier. Cependant, l'infrastructure remarcha comme à la vieille époque une fois remise sur pied, elle ne produisait pas d'énormes bénéfices au vu des coûts d'entretien faramineux, mais elle générait assez d'argent pour qu'Utopia puisse en récupérer une partie !

Une fois lesdits gains estimés, tout le personnel de la fondation sauta de joie ! L'Entreprise qui était à ça d'entrer dans le rouge ne perdait plus d'argent mensuellement ! Une excellente nouvelle qui permit à Merar d'évacuer la pression administrative qui la gagnait à mesure qu'elle voyait les comptes de l'association en train de s'écrouler. Et la joie n'en fut que plus grande lorsque, pour témoigner leur gratitude, certains habitants de Lorrd firent des dons à la fondation. Enfin l'enfer s'arrêtait, chaque membre de l'association pouvait souffler un coup, l'aventure Utopia n'était pas finie, elle ne faisait que commencer.

Avatar de l’utilisateur
By Sareth Daran
#39110
Un peu plus loin, s'approchant à toute vitesse de l'atmosphère de Lorrd... Une navette préparait son escale. A son bord ils étaient un peu moins d'une dizaine à attendre, assis sur les bancs, à subir les turbulences de l'appareil et à préparer leur arsenal. Leur but ? Chasser un personnage à la tête mise à prix. Ils venaient des quatre coins de la galaxie juste pour un homme... Rodiens, Trandoshans, Corelliens, Aqualish, toutes les espèces se confondaient dans le gigantesque transport métallique. Et, au milieu de cette miriade de têtes atypique, il y avait un casque Mandalorien, celui de Sareth. Grakkus avait pensé à lui pour cette mission étant donné que le mercenaire avait déjà travaillé pour lui dans une mission précédente qui lui avait été favorable... Un cadeau, selon le Hutt, un présent que le chasseur de primes devinait déjà empoisonné. En effet personne n'avait été prévenu quand à la nature du recherché, ils savaient simplement que c'était un humain Lorrdien que le groupe pourrait repérer grâce à un mouchard placé sur son vaisseau, et ça, c'était louche. Pourquoi être aussi nébuleux quand à la nature de la cible ? La dernière fois qu'un Hutt avait proposé une mission de ce genre, c'était sur Tatooine pour cette raclure de Takkra, et la cible était une sensitive du côté obscur. Plus la navette s'approchait de l'atmosphère et plus il ressentait que quelque chose clochait...

En plus, après la perte de l'un de ses flingues lors de la mission sur Terminus, Sareth avait été obligé de racheter de nouveaux modèles de blasters. Ils promettaient d'être efficaces, mais tant que le chasseur de primes ne les avait pas testé, il serait dans l'incapacité de savoir comment s'adapter à ces nouvelles armes. Il s'agissait de deux blasters lourds DT-57 Annihilateurs, réputés pour être parmi les blaster les plus puissants du marché sans pour autant souffrir des problèmes de surchauffe du légendaire DL-44. Ils étaient bien plus gros et lourds que les Westar-34, mais le poids n'était pas un problème quand on possédait des servomoteurs dans son armure. Alors que le mercenaire continuait de nettoyer ses armes pour s'assurer qu'elles ne s'enrayent pas lors du moment décisif, une projection holographique eut lieu en plein milieu du transport Hutt. Une silhouette noire et masquée apparut alors et s'adressa aux divers mercenaires avec une voix rendue anormalement grave par un modificateur sonore présent dans le casque.

    - Salutations mercenaires... Je suis un contact de sa grandeur Grakkus, je suis celui qui a engagé la taupe qui a déposé le mouchard sur le vaisseau de votre cible. Je tenais simplement à vous dire que, malgré que Grakkus vous ait sommé de ramener la cible vivante, je peux vous proposer une offre raisonnable dans le cas où vous ne parviendriez pas à la maitriser. Ne soyez donc pas découragés dans le cas où la cible oppose trop de résistance, faites usage de la force létale, ramenez moi une preuve de la mort de la cible et vous obtiendrez 200 000 crédits au lieu du million promis par Grakkus. La vie de la cible m'importe peu, je préfèrerai le savoir mort plutôt que vivant.

Tous les mercenaires du vaisseau hochèrent la tête... Puis, enfin, la navette se posa sur le sol Lorrdien, loin de la civilisation au sommet d'une falaise désertique, à environ deux cent mètres de la cible pour éviter de trop se faire remarquer. Ils sortirent ensuite les uns après les autres avant de se réunir et d'observer la ferme où se trouvait la cible depuis la haute falaise. Ils étaient sept redoutables mercenaires, chacun experts dans leur domaine, chacun venant d'un coin différent de la galaxie.

    - Étant donné que nous allons devoir agir en groupe, je propose que chacun ssssssssse présente, lui ainsi que ses spécialités grrrrrrrrrrrrrr... Proposa le Trandoshan du groupe, plus grand que tous ses collègues, dans un élan d'initiative.
    - Puisque t'as l'air de vouloir prendre les initiatives, commence le lézard ! Répondit un Duros en ricanant.
    - Très bien, ssssssssi tu insssssssiste le bleu... Je suis Sskales. Je sssssssssuis un pro de la chasse et de la traque, j'ai un tableau de chasse d'au moins vingt wookies à mon actif. Dans mon sac j'ai une bonne dizaine de pièges et de dissssssssspositifs paralysants ainsi que des fléchettes empoisonnées et autres joyeusetés pour attendrir la viande, héhéhé.
    - Okay... Dans ce cas tu tendras des pièges tout autour de la ferme pour couper sa retraite. Moi c'est Klamp, je suis expert en explosifs, si vous avez besoin de détonateurs thermiques, de fumigènes, de détonateurs flash, de charges, de mines je suis votre homme.
    - Ça sssssera pratique pour le faire ssssssssortir de son trou.

Les deux mercenaires les plus bavards et entreprenants du groupe avaient la tenue de l'emploi... Sskales portait en permanence sur lui une tenue de camouflage adaptée à l'environnement... En l’occurrence sa tenue était beige comme le sable, recouvertes d'arbustes morts et de plantes sèches. Son regard reptilien virait dans tous les sens, toujours à l'affut du moindre bruit. Le Duros, lui, était harnaché d'une lourde tenue avec des sangles partant dans tous les sens, recouvertes d'explosifs et de munitions en tous genres. Ensuite, ce fut deux frères jumeaux Nitkos armés de Vibro Halebardes qui se présentèrent, tous deux habillés dans des tenues légères. Ils se ressemblaient en tout points, arboraient les mêmes expressions faciales et s'exprimaient quasiment de la même manière, on aurait aisément pu les prendre pour des siamois. Derrière eux se trouvait un aqualish avec de très nombreuses vibro dagues de lancer à la ceinture.

    - On est les jumeaux Suran, on est experts en combat rapproché et on se bat en parfaite synergie, déclara l'un des deux frères d'une voix grave.
    - C'est vite vu, vous passez devant pour le cueillir, on vous couvrira, répondit le Duros.
    - Huuuuuuk ! Hooooouuuuuuk ! Grrrrrrrrrrr ! S'exclama l'Aqualish dans sa langue natale.
    - Des couteaux ? Peu courant, mais dans ce cas tu sera juste derrière les jumeaux.

Enfin il restait Sareth, comme toujours doté de son arsenal lourd et sans limite dont le manteau assommant flottait au vent, honorant son surnom de Cowboy de l'Espace... Il observait l'horizon sans rien dire depuis tout à l'heure, réfléchissant déjà à un plan qui ne nécessitait pas la présence de ces gêneurs. Qu'on soit clair, Sareht n'avait rien contre les missions de groupe, mais il préférait d'un part faire équipe avec des gens compétents qu'il connaissait, d'une part, et avoir un VRAI plan, d'autre part, plutôt que de se faire jeter sur le terrain par son employeur sans indications. Quand à la septième et dernière mercenaire du groupe, il s'agissait d'un snipeuse casquée portant une confortable tenue noire qui lui offrait une très large liberté de mouvements. Ses yeux bridés observaient chaque homme d'un air dédaigneux et suffisant, comme si faire équipe avec ces amateurs l'ennuyait déjà. Étant donné que le Mandalorien était toujours silencieux jusqu'ici, c'est donc la dame en noir qui s'exprima la première.

Image


    - Fennec Shand.
    - Quoi, ccccccc'est tout ?
    - Ouaip.
    - Bon eh bien... On fera avec, vu que t'es snipeuse tu seras à l'arrière. Et toi Mando ?
    - Sareth Daran, Mandalorien.
    - Tout est dit, rigola le Duros. Tu iras de quel côté du terrain ?
    - Sans doute de front pour cueillir la cible.
    - Toi aussi t'es peu bavard ?
    - Non, surtout pensif... Elle pue cette mission.
    - Tu t'en fais trop Mando, avec des types comme nous mission sera vite finie !
    - J'espère.

Sans plus de cérémonies, le petit groupe se mit en route pour se rapprocher de la ferme, se préparant à affronter l'individu qui s'y cachait ? Étaient ils plusieurs, étaient-ils lourdement armés ? Il n'y avait que des fermiers ici, c'était louche ! En tous les cas le groupe installa un campement derrière un gigantesque rocher à environ 50 mètres de la ferme et commencèrent à se préparer. Certains aiguisaient leurs armes, d'autres préparaient de l'équipement, la mystérieuse Snipeuse, elle, cherchait déjà un endroit loin des bras cassés de son équipe pour tirer en paix. Le Trandoshan disposait des pièges autour des lieux... Quand à Sareth, il n'arrivait pas à retirer les doutes de son esprit. C'est presque comme si il ressentait une présence familière...

#39234
Image


Le travail à la ferme familiale des Nelievar était assez satisfaisant. Cela faisait bientôt une semaine que j’avais fini ma construction de mon nouveau sabre laser. La prochaine étape serait de retourner au temple Jedi et de contacter Maître Fisto pour passer les épreuves. Une peu de repos ne serait pas de trop avant de se mettre en route. Et passer du temps avec mon frère et ma soeur me faisait beaucoup de bien. Surtout depuis que nous étions tous réuni. Aslan et Merar était venu me rejoindre après avoir rendu le cargo et récupérés les crédits pour la vente des Dragons. Un bon million et demi pour l’équipage, cinq million pour la fondation et un million et demi pour Sareth également. Cette répartition me paraissait la plus équitable. Merar avait eu raison de prendre cette décision. Bientôt nous pourrions développer un peu nos possessions et celles de la fondation.

Mais pour l’heure, je voulais juste avoir l’esprit libre et ne penser à rien d’autre que le travail à la ferme et ma famille. Le retour à la réalité ne tarderait pas. La journée passa donc tranquillement. J’aidais mon frère et ma nièce tant que possible. Merar aidait également. Alsan passait ses journées sur son datapad. Et Feran s’exerçait. Il n’y avait pas grand chose à faire pour lui ici. Il partait donc des journées entière pour essayer de chasser. Et tous les soirs, il revenait avec une nouvelle proie ou des blessures dont je ne voulais pas trop connaitre les origines. Mais ce soir, alors que la nuit tombait, quand il revint, son regard était différent. Ile se dirigea vers moi d’un pas rapide et déterminé, le regard alerte.

    - Il faut qu’on parle.

    - Hum ? Qu’est ce qu’il y a ?

    - Fais comme si de rien n’était. On nous observe peut être.

    - Comment ça ?

    - Nous ne sommes plus en sécurité ici. A une bonne cinquantaine de mètre, caché un peu plus loin, j’ai repéré un groupe étrange. Je me suis approché discrètement. Je suis presque sur que ce sont des chasseurs de prime. Il n’y a rien ici qui pourrait les intéressés. Qu’est ce qu’ils pourraient faire de simples fermiers ?

    - Non, ils sont surement là pour nous. Ils sont nombreux ?

    - Un peu moins d’un dizaine je pense. Mais tous armés. Ils ont posé des pièges autour de leur campement. Je ne sais pas depuis quand ils sont là, mais ça à l’air d’être récent. On peut s’attendre à ce qu’ils passent à l’action rapidement.

    - Hors de question de mettre ma famille en danger. Allons leur rendre une petite visite avant qu’ils ne puissent agir.

    - Je pensais pareil. A nous deux, on pourrait les prendre par surprise.

    - Oui. Mais n’interviens pas tant que je ne te le dirais pas. Je veux en savoir plus d’abord. Je vais faire mine de rentrer à la ferme, je te rejoins à l’est de leur position. Essaie d’y aller discrètement aussi.

    - Très bien.

Le Zabrak s’éloigna. Je me relevais et retirer mon outil de la terre. Je me dirigeais vers la ferme et l’entrepôt pour y ranger mon matériel. Je passais ensuite par ma chambre pour prendre avec moi mon équipement. Une fois ma tenue de civil revêtu, j’accrochais mon sabre laser à l’intérieur de ma veste et mon blaster sur ma jambe gauche. Je m’éclipsai ensuite de la maison telle une ombre. Je ne savais pas qui pouvait nous observer. La nuit allait jouer à mon avantage, mais la Force aussi. M’enveloppant d’un voile diminuant ma présence, je rejoignais la position de Ferran. Il m’attendait à l’ombre d’un rocher. Il affuté sa hache, assis en tailleur.

    - Ils sont dans cette direction. La zone qu’ils ont choisi est à l’abris des regards. En tout cas, à l’abris des regards venant de la ferme. Ils nous verront surement approcher si on avance plus…

    - Alors restons à distance. J’ai mes jumelles avec moi. Suis moi.

Je contournais la zone un maximum pour me diriger vers un petit oasis en surplomb de la zone qui donnerait une vue dégagée sur la vallée de sable. Une fois en position, je sortais ma paire de jumelle et la pointait en direction du groupe de chasseur. Ferran avait vu juste. Ils n’étaient pas là pour plaisanter. Des mercenaires plus armé les uns que les autres. Et parmi eux, un homme recouvert d’une armure de la tête au pied. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Je tendais l’appareille à Feran qui regarda notre groupe. Lui aussi laissa échapper un sourire.

    - Lui je le reconnais.

    - J’ai toujours le canal que nous avons utilisé sur Yavin 4. Avec un peu de chance, je devrais pouvoir le contacter.

Je rentrais les informations dans mon comlink et écrivais quelques lignes.


Viens à l’Est de ton campement, il y a un Oasis, fais attention à ne pas être suivi. Dashel.


Il ne restait plus qu’à attendre de voir si il avait reçu le message.
long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]