L'Astre Tyran

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#25881
La réaction d'Elizabeth fendit le coeur d'Harlon. Elle avait reculé d'un pas et avait levé sa main pour se protéger. C'est à ce moment qu'il se rendit compte que le couteau à zeste était resté dans sa main. Il le glissa dans sa poche et jeta un regard implorant à l'Arkanienne.

« Ne craignez rien... Elizabeth, vous n'avez rien à craindre de moi. Je n'oserais jamais vous faire de mal... »

Il se sentait étrange de dire cela... il se sentait étrange parce qu'il était sincère. Une part de lui considérait Elizabeth comme ni plus ni moins que n'importe qui d'autre dans la galaxie : une menace potentielle. Mais une part plus enfouie lui susurrait que cette femme avait... quelque chose, à laquelle il n'oserait jamais porter atteinte.

Elle semblait perturbée. Harlon ne voyait pas pourquoi, ce n'était pas la première fois qu'il ôtait la vie d'un homme. Et encore, celui-là était peut-être encore en vie. Certainement même. Il était persuadé que l'instiguateur de cette sombre farce aurait tôt fait de le replacer sur son chemin...

« Je ne saurais le dire avec précision, mais je suis sûr d'une chose... il travaille avec Sarin. L'homme qui a apporté ceci. »

Il désigna brièvement de la main la carcasse lunaire qui se découpait dans le ciel, éclipse de fortune sonnant un glas nouveau sur le secteur.

« La forme m'évoque une Etoile de la Mort, mais les plans ont été mis en sécurité, loin de Sarin. Je pense qu'il s'agit là d'une autre arme de destruction massive, mais rien n'est certain. »

L'esprit d'Harlon, dans l'urgence de la situation, se focalisait sur la rationnalité de tous les problèmes. Un point de vue de bibliothécaire qui l'aidait à garder la tête froide. Un tempérament à cultiver dans ce genre de situation.

Mais derrière cette face implacable à la volonté d'acier, Harlon laissa entrevoir un brin d'un sentiment qu'il pensait enfoui depuis son enfance.

Il plongea ses yeux dans ceux d'Elizabeth, et tendit une main.

« Venez avec moi, Elizabeth. Vous ne risquerez rien à mes côtés. »
By Narrateur
#25889
L'homme qui avait parlé à Harlon, un peu sonné, se releva, titubant. Il passa ses doigts autour de son col et tira légèrement pour laisser passer le peu d'air qu'il y avait dans cette salle climatisée. Tirant une grimace de lendemain de soirée, il se tâta la glotte pour constater que rien de grave ne lui avait été infligé. Il avait simplement été surpris par tout ceci et la force de cet adversaire redoutable. Il s'empara de son arme blaster et se mit à couvert, loin de son agresseur :

« Argh ! Le salaud... »

Il attrapa un comlink et, vérifiant que personne n'était autour de lui pour entendre, envoya quelques informations à ce qui était certainement son employeur. Harlon et Elizabeth s'étant enfoui, ils ne purent entendre ce qu'il dit. Dommage pour le Grand Moff qui s'était maintenant engouffré dans un couloir qui les mènerait aux ascenseurs, aux escaliers et autres lieux de passage et de transit où circulait toute la clientèle. 5 étages sous eux, il y avait les hangars avec leurs vaisseaux personnels (ou, s'ils étaient venu en taxi, des véhicules mis à disposition de la clientèle pour se balader dans la ville). A 3 étages au dessus, c'était un astroport, avec des vaisseaux de fret, mais surtout la possibilité de louer des vaisseaux qui permettraient de quitter la planète.

Au fond du couloir, ils aperçurent un groupe d'une demi-douzaine d'homme vêtus de jolis costumes en costard, oreillettes branchées, dont l'homme en tête de fil discutait avec quelqu'un par comlink. Les regards de ces hommes extrêmement musclés et déterminés à s'avancer étaient tout droit rivé sur les deux fuyards Harlon et Elizabeth. A plus d'une centaine de mètre, ils avaient le temps de fuir, mais les gardes du corps avaient l'air d'être décidés à les rattraper car ils étaient au pas de course. Encore quelques secondes et ils se retrouveraient cernés. Et pour les combattre, ce serait une autre affaire, car Harlon constata rapidement qu'ils étaient beaucoup plus costauds que le premier suspect.

Elizabeth aperçu alors, dans un angle mort, une sortie non réservée à la clientèle. Une porte qui venait tout juste de se refermer. De l'autre côté, elle avait eu le temps de voir l'extérieur. L'accès aux balcons, et la possibilité de se cacher directement sur les estrades et autres coursives aériennes. Elle avait l'initiative et pouvait choisir de transmettre cette information à Harlon, qui ne l'avait pas repéré et était trop préoccupé par la petite troupe qui venait vers eux.

Pendant ce temps, les impériaux s'étaient engouffrés dans tous les étages jusqu'au niveau 15. Ils étaient proches...
#25901
    D’un regard fuyant, Elizabeth chercha une alternative. Mais à lui tout seul, Harlon représentait à ses yeux un danger suffisamment effrayant pour se montrer rassurant. Aussi, dans de telles circonstances, valait-il mieux se tenir auprès de lui. Sur la main tendue, elle posa la sienne, attendant qu’il la prenne. Chaleureuse et apaisante étreinte. Il l’éloigna de la baie vitrée et de sa principale source d’inquiétude. Elizabeth recouvrait son calme à mesure que le contact se prolongeait.

    Harlon choisit un couloir, vaste d’apparence, mais sans issue au vu des hommes de main qui l’occupaient. À peine eut-elle aperçu l’obstacle que la jeune femme regardait déjà à nouveau en arrière. Mais il n’était apparemment pas question de faire demi-tour. Elle serrait davantage la main de son protecteur, comme pour se prémunir du danger avenir.

    Un nouveau regard en arrière. L’éclat de lumière, dans l’entrebâillement de la porte qui se refermait, frappa sa rétine avec une intensité douloureuse. Une issue. Elle dégagea sa main pour la placer dans le dos d’Harlon et appliquer une pression légère. De sorte, s’il voulait se retourner, il n’aurait qu’à suivre la rotation induite par le contact maintenu par l’Arkanienne et se trouverait en direction de la sortie. Elle accompagna le geste d’une information qu’il fut le seul à entendre.

      « La porte … »
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By Maya Tega
#25909
Le concours suivait son cours, et les deux jeunes femmes restèrent à observer la foule, à la recherche d’indice et d’information. Mais rien. Non, il ne s’agissait que de simple concurrent qui pour beaucoup ne semblait même pas s’inquiété de la présence d’une étoile de la mort en plein ciel. Alors que l’épreuve se terminait, elle se tourna vers sa fille adoptive.

« - « Nous n’apprendrons rien ici. Il va falloir trouver une autre idée. » »

Puis, se levant, elle se tourna vers la salle qui se vidait peu à peu. Là, la princesse reconnue l’homme qu’elle aurait dû rencontrer dans quelques heures, l’un des investisseurs qui était la cause de cette escale. Elle avança d’un pas en sa direction. Soudainement la lumière vacilla et l’obscurité s’empara de la grande salle.

« - « Ca recommence. » »

Maya avait tourné la tête vers Alayna. Tout cela la ramenait des années en arrière, quand l’ombre de l’empire planée encore sur la galaxie. Une époque où elle avait tout risqué pour vivre selon ses idéaux. Et elle s’était promise de ne jamais laissé sa fille vivre de telle souffrance. A ne jamais avoir à faire le sacrifice qu’elle avait fait.

« - « Garde ta main prés de ton sabre Alayna. » »

Elle s’apprêtait à tourner talons vers un couloir secondaire quand l’homme arriva à leur côté. Se tournant, elle commença alors à parler rapidement.

« - « Partir ? Maintenant ? Vous ne survivrais pas deux minutes en vaisseau avec la flotte qui quadrille l’espace aérien. L’empire est en phase de déploiement, il couvre tous ses transports avec des chasseurs TIE. Notre meilleur espoir est encore d’attendre qu’il en est finit et qu’il repli les chasseurs. Vous êtes armé ? Sinon trouvez-vous rapidement une arme. Le batiment dispose d’une rampe aérienne au 20e étage si je me souviens bien. Il y a fort à parier que l’empire y débarque en ce moment même. Pareil pour le spatioport. Notre chance serait que celui-ci soit fort encombré, trop pour permettre un débarquement de masse. Dans tous les cas, nous devons monter. Et sans courant, il va falloir passer par les escaliers. » »

La Princesse de Chandrila emmena alors le groupe vers l’un des couloirs sortant de la salle. Puis, ils se dirigèrent vers un escalier, pour monter prudement à l’étage suivant.
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By Kurt Werner
#25915
Une fois revenu à sa place tout alla très vite, Vassily regarda l'écran de son DataPad et obtint des résultats intéressants :

Le serveur était un ancien receleur, soupçonné de travaillé en partie au moins pour la Rébellion à l'époque ... Sa patronne le savait-t-elle ? il pourrait le dénoncer à sa patronne ou tout au moins apprendre si elle était au courant et tolérante de ce genre de chose ...dans un tel hôtel quel scandale !

Il n'avait eu le temps que de voir l'identité de Modia Sasen...

Il leva les yeux vers le serveur qui revenait et lui fit un signe... celui-ci s'approcha...
"je sais qui vous êtes, si vous voulez pas que je vous dénonce aux impériaux, suivez moi et aidez moi à m'enfuir ..."

Il hésita un instant....
"Pas d'hésitation" lui dit-il alors...

Il vit Modia s'approcher il n’eurent pas le temps de parler, un homme s'attaqua à l'homme suspect qui parlait fort...

En passant près de Modia il dit discrètement :

« " j'ai une navette excellence .. " » et se mit à courir aussi discrètement et rapidement qu'il le pût.

Il jouait en fait à faire le sénile, finalement il courait très bien du haut de ses 45 ans.

« "Y-a-t-il un escalier de service?" »

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By Modia Sasen
#25916
Modia assistée à une scène étrange entre un vieil homme qui a une stature d'anciens soldats et un servant de l'hôtel. Il ne voulait pas être impliqué dans cette dispute qui ce jouait devant lui . En ce levant le vieillard passa devant lui et disait qu'il possède une excellente navette .

Les mots que prononçait le vieillard troublèrent Modia . L'homme a une navette et Modia a besoin d'une navette pour s'enfuir de cette planète sous contrôle de Jandis. En réfléchissant à toutes ces options Modia n'à pas le choix il doit faire confiance à une parfaite inconnue.....qu'il croit déjà avoir vu quelque part ? .

Modia pris le temps de regarder derrière lui pour être sûr que personne n'allez le suivre . Ayant fini de sécuriser ces arrières il se mit à la poursuite du vieillard .
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By Scott Knox
#25920
La jeune femme lui parla d'un ton d'où émanait un leadership certain basé, de plus, sur une excellente connaissance des us et coutumes impériales, Erwin se méfia au premier abord mais leur volonté manifeste d'éviter le contact le rassura...Quant à s'équiper d'une arme...A moins de tomber sur un garde paniqué, nonchalant ou déjà refroidi, il y aurait peu de chances pour qu'il en soit doté !

La seule possibilité était de partir en catimini par les escaliers.


- Oui, vous avez raison, les impériaux vont déployer beaucoup d'appareils et surveiller l'espace aérien, le seul moyen de s'en sortir est de passer inaperçus. Je ne suis pas armé mais au contact, je sais me rendre utile.

L'ancien agent prit le dessus sur le critique gastronomique et ses sens augmentés lui permettait de deviner avec précision si un couloir, un étage ou une porte recélait une présence hostile. Son ouïe et odorats agissaient comme des senseurs et quant on a affaire à des hommes de troupe et bien, en plein effort, même si l'armure est climatisée, ils suent et exhalent plus rapidement...

Bien que dotées de filtres au niveau des casques, les molécules expirées, elles, laissent une trace olfactive et sensorielle indéniable, encore fallait-il être capable de les déceler ! Par contre, l'absence de ces flux traduisait la preuve d'une sécurité temporaire...Quant aux sensations de danger extrême, elles se matérialisaient sur Erwin sous la forme d'une forte chair de poule et d'une alarme interne perçue par son thalamus (en rouge)...




C'était la première fois que "l'effet Bakura" se manifestait aussi fort mais à sensations exceptionnelles...circonstances exceptionnelles aussi !
#25940
Harlon n'eut aucun mal à reconnaître ce qu'Elizabeth lui offrait. Un regard effrayé. Comme un nerf qui venait de remarquer son éleveur bien-aimé, ne voyant que trop tard le pistolet d'abattage, et offrant des grands yeux implorant au bourreau inévitable. Puis, une réponse timide...

Non... une offre de rédemption. Elle pose ses quatre doigts dans sa main tendue. Doucement, il pose son pouce sur le dos de cette main si fine, si anormale, si douce... comme une petite main humaine dont le petit doigt aurait été coupé, pour ne garder que les appendices les plus nobles. Doucement, il apprécie la douceur de ce dos exposé, passe son propre doigt dessus, et sourit à la dame qui lui a, d'un geste, sans un mot, sans même un regard, laissé une chance.

Une fois encore.

Harlon la regarde et lui sourit. L'instant se prolonge un instant. Pas assez pour les mettre en danger face à la situation désespérée qui se profile. Mais... assez.

« Suivez-moi, Ma Dame. Ne traînons pas. »

De l'habile mouvement d'un danceur émérite, il fit tourner sa main dans celle, plus fine, de sa compagne d'infortune, et la prit de côté, offrant une poigne légère mais protectrice n'entravant pas leurs mouvements. Ensuite ils se mirent en route, sans trop se précipiter. Avancer rapidement était une chose, mais il valait mieux se laisser une chance d'explorer au moins des yeux les environnements. Un détail subtil pourrait leur échapper, un détail pouvant se révéler capital. Et, devait-il l'avouer, la douce chaleur qui se dégageait de la main de l'arkanienne réchauffait quelque chose de plus éloigné que sa seule main.

Puis, en face, un troupeau de bisons emmitouflés dans des complet-vestons s'approchaient, l'air abstrait, mais dont la direction générale ne faisait aucun doute. Harlon se demanda soudainement pourquoi cet individu paraissait si peu avenant... un collègue ? Ou un homologue travaillant pour un autre ?

Mais surtout... quels agents portaient encore des oreillettes ? Même un traditionnaliste comme Sarin savait que c'était désuet et totalement inefficace comparé à des vrais comlinks intra-oriculaire. La lutte ne serait pas facile, mais il empoigna de sa main droite le couteau à zeste, passa son index sur sa forme recourbée et tâta son tranchant, le tout en laissant l'outil dans sa poche de blazer. Il voulait laisser l'impression d'être désarmé jusqu'au dernier instant...

C'est alors qu'il sentit la fin du contact singulier avec Elizabeth, pour la sentir dans son dos. N'étant pas habitué à ce qu'on le touchâ, Harlon fut parcourut d'un léger frisson, mais se ressaisit aussitôt. Un murmure ensuite. Bien sûr... la porte. Il avait entendu le "clac" de ces porte coupe-feu qui se referment automatiquement après que le piston eut terminé sa basse besogne de la plaquer dans son fermoir d'acier. Qui était passé devant ? Pour aller où ? D'autres agents en embuscade ? La probabilité était mince, mais il se devait de la prendre en compte.

Dans ce cas... rebrousser chemin ? Emprunter l'escalier ? Passer en premier, et laisser Elizabeth en proie à ces gorilles de Carnaval ? La laisser prendre le risque d'être prise à partie par un surineur professionnel en pensant couvrir ses arrières ?

Dans le doute, les certitudes l'emportaient : derrière il n'y avait aucune voie connue. Devant se tenaient des hommes qu'Harlon n'aurait pu tous tuer, même avec le concours d'Elizabeth. Derrière cette porte se cachait un jeu de dés. Mais au moins avaient-ils un lancé possible avec cette issue...

« Allez-y, je suis juste derrière vous. »

Sa main gauche la poussa doucement par l'épaule, pour lui donner un petit élan, et faire suivre ses propres jambes. Il eut une idée saugrenue, mais finalement pas tant que cela. Pour plusieurs raisons qu'il ne pouvait pas expliquer tout de suite. Mais dans sa tête, elle faisait sens.

Les impériaux renégats avaient du prendre le contrôle de l'astroport. Bloquer les communications, les entrées et sorties du système, et fait bloquer les turboflits. Procédure standard : ne laisser que des clopinettes de plan pour les fuyards éventuels. Il existait en revanche une seule issue, elle avait peu de chance de marcher, mais si elle marchait, aucune procédure ne les empêcherait de sortir. Il exprima ceci dès qu'ils furent dans la cage d'escalier :

« Nous devons descendre... vite ! »
By Narrateur
#26152
Le Grand-Moff du Secteur Joyau-brillant (?) se mit à la poursuite de celui qui annonçait avoir une issue de secours. Les deux hommes n'avaient qu'un simple étage à escalader. Pourtant, cela semblait être une tâche impossible. N'étant pas les seuls à avoir pensé à la chose, ils se retrouvèrent dans un petit mouvement de foule d'une vingtaine de personnes. Les invités commençaient à s'agiter. Et surtout à comprendre que le message de Margath n'avait pour but que de les rendre docile avant d'être menés à l'abattoir.

Un groupe de trois individus, vêtus de tenues traditionnelles de Nal Hutta, sortirent de leurs poches quelques blasters, et se mirent à chercher, eux aussi, une issue. Plus loin, c'était un noble Tapani qui ordonna à deux Herglic de préparer sa navette pour quitter les lieux. Dans la pièce d'à côté, une femme aux allures distinguées et à l'accent corellien se levait, un blaster Firearc 49 en main. La scène était ubuesque. Là où autrefois il y avait luxure et tranquillité, tout à coup des guerriers se mirent à apparaître. Personne ne voulait être pris en otage par ce nouvel Empire. Il allait y avoir de la résistance.

Le plan de Vassily se déroula sans heurt. Le serveur qui avait accepté de l'aider plus par les intérêts de la fidélité client que les fausses déclarations de l'étranger, les fit passer par la passerelle extérieur. Arrivés dans la chambre de Vassily, ce dernier attrapa un blaster DH-17 et menaça le serveur sous les yeux médusés de Modia. Il lui tira dessus grâce au mode de faible intensité ce qui eut pour effet de le paralyser. Il le ligota avec un rideau de douche - la seule chose qu'il ait pu trouver et qui pouvait s'enrouler - puis laissa ses coordonnées sur le serveur.

Les deux hommes arrivèrent alors au dernier étage, et se cachèrent dans sa navette personnelle, garée dans un coin de l'astroport. Les deux hommes étaient assis dans un compartiment trop étroit pour deux. Les genoux sur le torse, l'un en face de l'autre, ils se regardaient dans un silence gênant. Et tandis qu'une minute angoissante s'était écoulée, à se regarder dans le blanc des yeux, dans le calme le plus plat et l'incompréhension la plus totale, une drôle d'odeur de matière fécale chatouilla leur nez. Double angoisse.



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Maya Tega, accompagnée de son amie, toutes deux suivies par Scott Knox, gravissaient les escaliers dans l'expectative de croiser des impériaux, ou pire. Ainsi, ils voulaient se rendre au spatioport et passer inaperçu, en attendant que la tension redescende. Dans les escaliers, il n'y avait personne à par eux. Les bruits de leurs six bottes retentissaient comme des tambours que l'on frappait avec une frénésie chaotique et désordonnée. Talons après talons, le bruit de leur montée frénétique était accompagnée de froissements de tissus. Dans ce décor aussi terne que solitaire, leur cacophonie attirerait certainement l'attention.

Cela leur paraissait long, et c'est normal, car pour gravir un étage, il fallait monter plusieurs mètres. Les Elshandrien avaient le goût de la démesure. L'hôtel était bâti tel un véritable palais. Et les plafonds pouvaient, à certains endroits, se trouver à 10 mètres au dessus du sol. Lorsqu'il fallait gravir ne serait-ce qu'un étage, l'on était vite essoufflé comme si l'on en avait gravi cent !

Et tandis qu'ils montaient les escaliers en colimaçon, ils entendaient, quelques étages plus haut, les bruits d'autres pas. Dans quelques marches, ils arriveraient à l'étage numéro 24, et alors peut-être y verraient-ils la possibilité de s'engouffrer dans des couloirs plus surs. Plus qu'une dizaine de marches... neuf... huit... sept...

Ils n'arrivèrent pas à la dernière marche, car tandis que leurs visages se dévoilaient en montant les marches, ils purent voir que deux individus étaient en train de descendre, en même temps, le même escalier. Harlon sous son déguisement de commercial et Elizabeth en personne. Leurs visages se croisèrent. Leurs yeux se rencontrèrent. Leurs iris se jugèrent. Les uns montaient, les autres descendaient. A la gauche de Maya et Scott, une porte. La même porte se trouvait à la droite d'Harlon et Elizabeth. Cette porte menait aux services de l'étage 24.



On raconte que le Club Social de la 27ème heure porte son nom car il faudrait 27 heures en tout pour atteindre le sommet de la tour. Pour les impériaux de Jandi, il leur aura fallu moins d'une heure pour atteindre le 15 ème étage. Et encore moins de temps pour se retrouver dans les étages supérieurs. Le temps ne jouait à l'avantage de personne, et déjà, Scott Knox perçu le son distant de bottes de stormtroopers en dessous d'eux.
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By Maya Tega
#26418
Le groupe montait les marches quatre à quatre. La distance entre les étages était importante et l’ascension sembla durait une éternité. Maya regarda de faire sa fille, voyant que sa main se tenait tout près de sa ceinture, dans une poche cousue entre deux jupons de sa robe. Elle n’avait aucun mal à savoir qu’elle tenait déjà dans ses doigts son sabre laser, prête à la moindre rencontre hostile. Ils virent enfin une porte arriver, celle du vingt-quatrième étage. Maya s’apprêtait à sauter sur la dernière marche lorsqu’elle leva les yeux pour découvrir un couple qui se tenait désormais là. Elle s’immobilisa à la dernière minute. D’un regard, elle perçu la surprise d’Alayna, qui s’était retenu de sortir son sabre à la dernière seconde.

Les deux jeunes femmes détaillaient du regard les deux nouveaux venus. Elle connaissait toute deux la jeune femme qui leur faisait face. Et elle, elle les connaissait également. Les deux chandrillienne avait en effet assisté au couronnement de la Reine d’Arkania, il y a peu. La plus jeune des deux écarquilla les yeux de surprises. Maya elle avait appris à cacher ce genre d’émotion depuis longtemps.

Quant à l’homme, lui était inconnu d’Alayna mais pas de la Princesse de Chandrila. Le déguisement avait induit en erreur Maya durant quelque seconde, mais elle avait vite reconnu la carrure marquante de l’homme. Une carrure propre à une famille de Nouane dont elle avait rencontré deux membres. Le père, Arcturus, un érudit, co-directeur d’université et conférencier reconnu. Et le fils, Harlon, grand moff impérial. Un homme qui l’avait intrigué. Et voilà qu’elle le retrouvait ici, presque au milieu de nulle part, dans cet hôtel envahis par un autre empire. A eux deux, ils devaient représenter une énorme prise pour ce nouveau venu, un prix bonus. Le destin avait parfois, un humour étrange…


« Votre Majesté. Monsieur. J’aurais aimé vous revoir dans de meilleures circonstances »

La jeune femme jeta un regard en arrière vers Scott, puis vers les escaliers, guettant le moindre mouvement en approche. Elle posa enfin les yeux sur la porte, avec cette inscriptions indiquant le 24 étages.

« Je pense que nous avons plus de chance ensemble. Nous risquons tous la même chose. Alors autant avoir de quoi leur donner du fil à retordre. »
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