L'Astre Tyran

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By Theala Vandron
#27096
En quittant la réunion des grand-moff pour la négociation avec la République, Theala Vandron s'était de fait alignée avec le grand-moff Harlon Astellan, avec qui elle ne partageait aucune affinité ni même aucune vision politique, mais il fallait bien trouver un secteur dans lequel trouver un soutien en cas de difficulté. La Campagne de Theala avançait dans le plus grand secret et les flottes se déplaçaient pour des raisons invoquées par le haut commandement local comme étant nécessaires.

Il fallait maintenant trouver plus de soutiens et une plus grande majorité au sein de l'empire une fois que les forces seront déployés et les mondes conquis. Il fallait également trouver un contre-pied à la république et à ses flottes qui n'hésiteraient pas à mettre le secteur sous blocus. La bataille de Dolla avait été un franc succès du côté militaire, et il fallait poursuivre dans cette lancée. Maintenant que l'on connaissait les forces républicaines, il ne fallait pas baisser la garde aussi rapidement après les incidents de la crise. Même après deux ans.

« Grand-moff Harlon Astellan,

Je vous contacte car l'heure est grave. Malgré nos tentatives, nous ne parvenons à entrer en contact avec l'Empereur qui se fait plus discret que jamais. Or, les récents événements font état d'une fragilisation de notre région. Alors qu'en deux ans nous avons perdu quasiment toutes nos places fortes, nous sommes persuadés que la région risque de passer aux mains d'empires criminels et autres états séditieux. Je n'ai pas pour objectif de lancer un plan de conquête, mais je dois m'assurer que vous saurez faire preuve de responsabilité dans le cas où nous serions attaqués par des pirates, des criminels ou toute force menaçante majeure.

Le passé a montré que nous étions capables de fournir à d'autres sur-secteurs voisins des moyens nécessaires pour qu'ils puissent se défendre. Aujourd'hui, nous avons besoin d'une flotte capable de patrouiller dans notre espace commercial et le pouvoir central impérial refuse de répondre à nos tentatives de les contacter. Je fais appel en votre qualité de grand-moff et votre esprit de fraternité. Vous prouvez que vous êtes capables de réformer tout une région galactique avec des mesures phares. Sachez que je soutien ces mesures tout comme j'espère que vous saurez comprendre les miennes.

Nous avons par ailleurs des raisons de croire que la république prépare une attaque majeure contre notre système. Nous avons repéré des mouvements de troupes anormaux près de nos frontières et effectuons à l'heure actuelle des entraînements militaires afin de préparer nos hommes à une éventuelle attaque. Cette preuve nous l'avançons car nous pensons que la flotte qui applique actuellement un blocus sur le secteur de Sullust n'est autre qu'une diversion pour détenir un ascendant sur les voies menant à notre secteur et pouvoir débarquer - depuis le Noyau, en toute facilité et sans violer les lois intergalactiques - une force d'invasion.

Aussi, et en raison des regards que nous attirons sur nos systèmes et nos mondes, j'aimerai avoir de votre part un gage de fraternité et d'union. Je souhaiterai que vous vous engagiez officiellement à représenter les intérêts de l'empire, et que vous vous prépariez à attaquer la république par le nord dans l'éventualité où nous nous retrouvions une nouvelle fois dans une situation de crise telle que nous l'avons connu il y a 2 ans, lorsque je n'étais pas encore au pouvoir dans la région. Je suis prêt à faire collaborer mes officiers avec les vôtres si besoin en est.

De mon côté sachez que j'essaie de nouer des relations pacifiques avec les secteurs qui entourent ma région et n'ai absolument pas dans l'optique de déclencher une nouvelle guerre civile galactique à l'aube où la galaxie est menacée par des forces obscures. Mais, comprenez ma position, monsieur Astellan... Le Senex-Juvex est loin dans le Sud. Parfois, il est oublié. Aujourd'hui, la république a les yeux rivés sur la flotte Sith. Demain, lorsqu'ils se seront débarrassés de cette dangereuse menace, leurs yeux se tourneront de nouveau vers nous. Et alors, ils frapperont les plus faibles d'entre nous.

Voyez le comme un aveux. Mais ils nous frapperont en premier, car nous n'avons rien d'autre à leur opposer que nos champs de blé et nos hôtels de luxe. Les flottes impériales sur notre territoire sont, selon nos experts, insuffisantes pour fournir une défense adéquat à un état d'invasion. Cette conclusion, monsieur Astellan, je la trouve inadmissible. M'aiderez-vous à y remédier ?
»


Elle voulait poursuivre le monologue mais elle se rendit compte qu'elle avait déjà trop parlé. Il fallait parfois laisser la réplique à l'interlocuteur pour jauger et étudier la situation. Ainsi, dans cette conversation secrète entre les deux grand-moffs, elle espérait trouver un allié de taille pour ses prochains plans. Elle avait délibérément menti sur certains points, espérant que Harlon Astella tombe dans le panneau, ou du moins partage la même vision qu'elle. Il n'y avait pas de mouvement de flotte républicaine dans le secteur, ni même aucune menace d'invasion. Tout était du pipeau, mais il fallait bien trouver une justification.

Pour masquer les preuves, elle avait demandé à son ami d'enfance l'amiral Vekkar, de préparer des faux rapports dans le cas où Astellan demanderait des détails. Elle n'espérait pas en arriver à là, mais s'il fallait falsifier des documents, il lui faudrait le soutien de ses plus fidèles partisans, tout en espérant qu'une enquête interne ne soit pas menée contre elle. Un mouvement très risqué, mais très audacieux. Et s'il payait, alors elle aurait la voie libre pour entamer la phase suivante de son plan.
#27103
Une journée ordinaire. La séance de doléance, une heure de pleurnicheries, n'avait encore aboutit à rien. Un des invités avait tenté de lui sauter à la gorge, mais un trou l'avait remplacé depuis. Les robots de ménage étaient passés tranquillement, et 3 minutes après, le citoyen suivant passait devant Harlon. Il eut un échange plutôt intéressant avec un vieux philosophe qui estimait que Harlon, en tant qu'Homme de Lettre plutôt qu'en tant que Grand Moff, aurait du entreprendre une politique de sauvegarde des ouvrages numériques, et surtout physiques, dans son secteur.

Harlon avait hésité, et avait fait part de quelques doutes avec franchises à ce visiteur particulier. Il estimait que beaucoup d'ouvrages auraient pu donner de fausses idées sur l'Empire aux habitants. Mais les arguments de l'homme l'avaient convaincu d'une chose : aucun ouvrage, même dangereux pour son régime, ne devait disparaître. Pour la première fois depuis le début de ses doléances, Harlon s'était levé de son bureau et avait raccompagné le visiteur à la porte, tout en discutant.

Harlon avait maintenant un projet en tête, et peut-être même que la Nouvelle République y verrait un terrain d'entente certain.

Par la suite, Harlon signa trois ordres d'exécution demandées par des juges impériaux dans deux affaires de viol et une pour une tentative de meurtre sur du personnel médical. Harlon haïssait les rebelles, mais il se targuait de pouvoir les comprendre. Ne pas saisir la portée et le bien-fondé d'une politique d'ordre et de sécurité pouvait entraîner des actions irréfléchies. Attaquer un symbole régalien, comme un soldat, était quelque chose qui s'entendait.

Mais s'attaquer à un hôpital ? Harlon répugnait les attaques sur les blessés et ceux qui s'en occupaient. Il avait beau haïr les rebelles du Sud, il n'aurait jamais permis la destruction d'une frégate médicale. La capturer était de bonne guerre, mais aucun blessé ou médecin n'aurait été blessé dans l'abordage. Question d'éthique.

Alors qu'il eut finit d'apposer ces trois signatures - plutôt calme, comme journée - son terminal le notifia d'une demande d'appel en direct.

De la Grande Moff du Senex-Juvex. Harlon n'en savait rien, et en fait ne voulait rien en savoir. Sa coiffure grotesque semblait n'être qu'un pâle reflet de son intelligence de jeune femme punk. Une femme au pouvoir se devait d'être plus cruelle qu'un homme pour se faire une place, ou à tout le moins plus impitoyable. C'était pour ce genre de caractère qu'Harlon portait une vraie admiration pour Delaviel.

Et qu'il songeait de plus en plus souvent à Elizabeth.

Mais cette fille lui inspirait un dégoût certain. Elle n'avait pas l'étoffe d'une Grande Moff et confirmait le sexisme impérial. Néanmoins, elle était sa consoeur légale. Aussi prit-il l'appel. Cryptage militaire, connexion prioritaire. Evidemment. Une chance que la Nouvelle République n'ait jamais fait couper les connexions longue-distance de l'Empire.

« Grande Moff Theala Vandron. »

Personne ne parvenait à entrer en contact avec l'Empereur. On se demandait des fois si l'Empereur lui-même savait comment se contacter.

La fin du discours laissa Harlon assez colérique, même s'il n'en affichait rien.

« Je vois. Je comprends votre désarroi. »

Ces mouvements de troupes semblaient en effet fort étrange. Le blocus de Sullust en revanche ne semblait pas être une diversion, ou alors ce plan était l'oeuvre d'un génie qui méritait tout le respect d'Harlon. Affamer un secteur entier et faire passer des lois d'embargo au Sénat, sur un an, c'était un véritable coup de maître. Et l'ultime diversion aurait alors été l'Union Galactique.

Quelque chose de fabuleux. Peut-être qu'Harlon allait reconnaître l'existence de la Nouvelle République en fin de compte. Affamer un peuple par diversion... Quel génie, quel génie !

« Grande Moff, je m'insurge, l'Empire dispose des meilleurs stratèges qui soient dans cette galaxie... je trouve très offensant que vos chef d'Etat-Major ne vous ait pas signalé qu'il n'existe que deux voies d'entrée dans votre Sur-Secteur, et que celles-ci peuvent être contenues par les forces qui composent votre région, pour peu que vous ne soyez que dans une démarche défensive. »

Harlon pencha la tête sur le côté.

« Je trouverais dérangeant que des stratèges pensent utiles de ne pas mobiliser toutes vos forces en défense, en, supposons, en plaçant une partie pour partir dans une attaque préventive, surtout contre une faction qui nous convie à une table des négociations. Si de tels individus venaient à vous conseiller, de grâce, débarassez-vous en ! »

Un doigt levé.

« Mais j'entends votre seconde requête. Je vous remercie de penser à moi en terme de réformes et de capacités martiales. Hélas, vous le savez tout comme moi, nous autres, Grands Moff, ne sommes plus investis d'aucun contrôle sur l'Armée ou la Marine.

Chose à laquelle j'aimerais remédier, mais tant que rien n'est fait, je crains qu'aucun apport de troupe ne soit possible. Quand à attaquer les positions rebelles en représaille, j'aurais peur de trop exposer mes contrées, surtout si vos rapports sont erronés et basés sur un travail trop zêlé d'agents des Renseignements, qui ne m'ont fait part de rien. Au passage, pourrais-je avoir une copie de ces rapports, Grande Moff ?
»

Avachi dans son fauteuil.

« Maintenant, Grande Moff Vandron, je vous suggérerais de ne pas remettre aussi vite en pratique le retrait de citoyenneté avec travail forcé à vie pour ne pas fâcher nos chers voisins. En effet, certains s'offusquent des traitements affiliés à ces gens, d'autant que j'ai personnellement contribué à leur bien-être sur Juvex en mon temps dans votre belle région. »
By Theala Vandron
#27107
Musique d'ambiance


Harlon répondait avec franchise semblait-il et avançait d'excellents arguments appuyés d'affirmations réalistes. Tout en se portant conseiller des directives stratégiques et ne cherchant jamais le conflit, il était parvenu à ôter un doute dans l'esprit de Theala. Le rapprochement des deux forces impériales était possible, même si la divergence était nettement visible. Il y avait là une réelle preuve de cohésion et d'entente entre les deux individus, encore fallait-il que les organes suivent.

« Nos stratèges sont issus des meilleurs académies impériales de l'époque où la rébellion comme vous l'appelez n'avait pas encore de régime politique criminel en place. Je leur fais entièrement confiance. Mais plus que leurs compétences, c'est leur loyauté qui m'est chère. Et c'est cela qui prime par dessus tout dans notre région. Je ne sais comment vous fonctionnez au nord de l'hydienne. Mais ici, dans le Senex-Juvex, se trouver des compagnons d'armes loyaux et dévoués est une qualité que peu sauraient vanter. »

Elle passa un doigt dans ses cheveux pour redresser une mèche qui avait pris beaucoup de liberté, rabattant cette dernière à l'arrière de son oreille droite. Elle pris un temps de réflexion puis, s'armant d'une grande inspiration, poursuivit sa réponse :

« Grand-moff Astellan, je vais être honnête avec vous, l'esclavage ne saura être autre chose qu'une marque de fabrique de notre région. Si je conçois que des évolutions doivent être initiées notamment à l'égard des humains ou autres formes d'espèces humanoïdes intelligentes, je puis vous assurer qu'il sera impossible de vous débarrasser de cela aussi facilement qu'à travers une loi. C'est inscrit dans nos gènes.

La Loi Karfeddion peut avoir une connotation esclavagiste pour vous, mais elle est déjà plus réformiste que l'abolition pure et simple de l'esclavage. Vous n'êtes pas sans savoir que le Senex-Juvex est une administration assez particulière. Les seigneuries de notre Sursecteurs sont sur tous les plans libres de faire ce qu'elles désirent au nom des droits de la noblesse galactique. Ni l'empire ni la république ne sauraient influencer les décisions des seigneurs du Senex et du Juvex réunis.

Lorsque nous avons aboli l'esclavage, seuls quelques familles rayonnantes et notamment les maisons visibles de Kassido ou encore la famille Vandron se sont préoccupé de libérer les populations. Les autres seigneurs ont poursuivi dans l'ombre les pratiques illégales. Ce n'était pas une trahison, ni même une volonté de nuire à l'empire, mais j'insiste : les mondes du Senex-Juvex font ce qu'ils veulent, même si cela va à l'encontre des directives de l'administration qui les dirige. C'est ainsi que nous fonctionnons, et vous n'entendrez jamais parler de trahison. Ce sont les coutumes des nobles.

Certes, nous avons rapatrié les populations anciennement esclaves sur leurs mondes d'origine - principalement le monde voisin d'Ossel - et remis sur le marché les individus souhaitant rester. Mais ne nous voilons pas la face, l'économie du secteur s'est effondrée et les Maisons Nobles, désarmées, se sont mises à pratiquer les pires fourberies pour rester à la surface. Il n'aurait pas fallu plus de dix ans pour couler le secteur tout entier et le voir s'écrouler sur lui même. La Loi Karfeddion Prime est une légalisation des pratiques les plus obscures d'esclavage pour que nous puissions au moins exercer un contrôle et un suivi des populations. Cela n'a rien d'un plan de lutte contre la criminalité. C'est un plan de sauvetage d'un navire coulé.

Nous avons déjà des retours d'autres seigneuries qui annoncent qu'elles poursuivront la pratique de l'esclavage sous couvert de cette loi, et donc ne pourront s'attaquer à n'importe qui d'autres que les espèces les moins évoluées de notre région. En ce moment même nous préparons une nouvelle réforme afin d'exclure les humains de ces pratiques, et ne nous servir que des populations ossanes et peu intelligentes. Il faut laisser le temps au secteur de s'adapter à la nouvelle galaxie qui se crée. Croyez-moi, c'est le seul moyen et je ne suis pas senexienne pour rien. Je vous rappel que moi même ai du sang noble de mon Sursecteur. J'en connais l'étiquette. J'en connais la culture. J'en connais les vices et les vertus.

De l'utopisme de nos voisins, nous nous passerons bien. De même que leur droit d'ingérence qui marque la signature de leurs politiques. Épargnons-nous les erreurs de la république. C'est en cela que l'empire a mieux réussi son coup. Diriger la galaxie sans perturber les coutumes locales et non en imposant une culture bâtarde simili-corellienne.
»


Son visage se penchait sur le côté à mesure qu'elle parlait. Son vocabulaire virulent contrastait avec son air de jeune-fille et ses yeux que l'on pouvait qualifier de naïfs et espiègles. Elle avait fait un long discours, elle s'en rendait compte à présent. Le grand-moff Astellan avait été trop poli de la laisser parler, mais il aurait très bien pu ne pas l'écouter ou la mettre sur silencieux. Dans ces échanges, mieux valait être bref et court, car il y avait tellement de choses à faire. C'était là les marques d'une éducation karfeddienne ou les reste des envolées lyriques de la cour... ou les deux.

Tout bien réfléchi, elle se rendit compte que son interlocuteur venait de lui conseiller de ne pas déplacer ses troupes et de ne pas se risquer à asticoter les voisins. Or, il en allait de la survie du Senex-Juvex, qui avait longtemps basé son économie sur l'esclavage en bonne et due forme, que de s'étendre pour assurer ses intérêts économiques. La Nouvelle République était partout autour d'elle, mais c'étaient des secteurs peu représentés au Sénat, voire même carrément délaissés par les politiques du gouvernement. Il fallait les remettre sur le droit chemin. Harlon Astellan était-il en train d'avouer son impuissance devant la situation complexe de la galaxie ? Il fallait trouver un moyen de le rallier à sa cause.

« Quoiqu'il en soit, je suis d'accord pour atténuer les tensions et ne pas nous risquer à alimenter l'escalade qui nous mènerait à la guerre. Sans pour autant devenir des seigneurs de guerre, nous avons besoin d'une indépendance militaire pour protéger nos intérêts économiques respectifs. Je tacherais de vous fournir les rapports concernant les déplacements républicains, mais cela me coûtera du temps. Il ne faudrait pas que cela me mette en position de faiblesse au sein de ma hiérarchie.

Concernant l'avenir, j'aurais aimé avoir des suggestion de votre part quant à notre éventuelle collaboration. Et je vais être franche avec vous, vous ne m'aidez pas beaucoup. Si vous ne pouvez nous fournir de soutien stratégique ni même défendre notre politique, que nous apporterez-vous le moment venu ?
»


Le moment venu était bien évidemment le moment où le Senex-Juvex envahirait les secteurs voisins, mais elle ne pouvait se permettre de le dire explicitement. Elle ne savait pas si son interlocuteur était d'accord avec son plan d'invasion ou s'il s'y opposait clairement, il valait donc mieux ne pas lui dévoiler cette partie de l'histoire. Il était donc sous-entendu dans cette phrase le moment où la République s'attaquerait au Senex-Juvex, comme pour appuyer le discours qu'elle avait développé jusque là. Il fallait convaincre que la guerre était nécessaire, mais prêchait-elle un converti ?

Impossible de le savoir dans ce mystérieux jeu d'ombres.
#27139
Les gens s'imaginaient toujours que la politique réclamait des discours enflammés et longs. C'était peut-être le cas dans les démocraties où le temps ne manquait pas, mais l'Empire fonctionnait simplement : on disait, et point. Rien n'était à négocier, tout était absolu.

Le fait que la Dame le supplie en 145 paragraphes en disait long sur son état de désespoir. Le Senex-Juvex n'était rien de moins qu'un trou à rats, tout juste bon à accueillir le commerce de chair par simple plaisir de la domination. Une sorte de Zygerria étendue à tout un Sur-Secteur à la noblesse particulière.

Les Vandron étaient, en effet, de dignes représentants de cette pratique.

Harlon écoutait de ses deux oreilles ce petit symposium, persuadé d'un sens caché. Il était en politique alors que la fille en était encore au berceau. Et il excellait dans ce domaine.

Il savait bien que quelque chose n'allait pas. Quelque part cette fille mentait.

Quand elle posa son ultime question, Harlon comprit qu'elle ne voulait qu'une chose : un allié inconditionnel. Harlon avait une opportunité d'asseoir sa légitimité dans le Senex s'il consentait à la rallier.

Mais était-ce un véritable atout ? Valait-il mieux l'avoir de son côté, ou non, pour gagner des points en globalité ? Un calcul qu'Harlon se devait d'accomplir avec minutie. Aussi n'y avait-il qu'une seule vraie réponse à fournir à la donzelle, qui n'était en rien un mensonge.

« Soyez assurée, Grande Moff Vandron, que quand le moment sera venu, vous serez la première informée de ma décision vous concernant. »

Harlon coupa la conversation ensuite après l'avoir saluée.

Non sans lui offrir un immense sourire tout d'abord.
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