L'Astre Tyran

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Le tunnel était long, froid, sinistre et s’enfonçait un peu plus profondément sous la surface de la planète désertique. Nous marchions en silence pour l’instant, le sergent illuminant la voie devant nous avec sa lampe torche. Quand à moi, je laissais la Force me guider. Et à travers elle, un nouveau paysage s’offrait à moi. Les ténèbres du couloir semblaient tout à coup devenir moins noirs, presque grises. La vision de Force me permettait de voir plus loin que la lampe du soldat. Et ce n’était pas plus mal. J’avais un mauvais pressentiment depuis que nous étions entré dans le bâtiment. Je n’aurais su dire si c’était la conséquence du rêve que j’avais fait, ou si quelque chose de dangereux nous attendait plus bas. Je décidais de faire part de mon inquiétude à mon coéquipier.

    - Sergent, restez bien sur vos gardes. J’ai un mauvais pressentiment. Personne n’est entré ici depuis des années, mais on ne sait pas ce qui est encore à l’intérieur…

Les cages dans mon rêve n’auguraient rien de bon. Avec un peu de chance, les créatures que Dark Sidious avaient enfermé dans son antre étaient mortes depuis longtemps. Mais quelque chose me disaient que ce n’allait pas être si simple. Je ne voulais pas inquiéter plus que nécessaire Pherroc. Je décidais donc de garder mes inquiétudes supplémentaires pour moi. Inutile de s’en faire pour l’instant, tout semblait calme. Tout du moins jusqu’à ce que Ella me contacte via comlink. Nous marchions depuis un bon moment déjà.

    - Dashel ?

    - Oui Ella ?

    - Je ne sais pas si c’est important mais, j’ai eu un frisson étrange… Je méditais et quelque chose m’a… dérangé.

    - Oui… Je l’ai ressenti aussi en entrant dans le tunnel.

    - Non… Je ne crois pas que ce soit d’en bas que vienne cette sensation… C’est comme si, j’avais l’impression que quelqu’un nous espionnait.

    - Hum… Je vois. Restes concentrée et continue de méditez, essaie de trouver d’où vient cette sensation. En attendant, demande à Feran de surveillez l’entrée.

    - D’accord.

La communication se termina. J’avançais, songeur, comprenant que le sergent devait avoir son lot de questions. J’anticipais quelques unes d’entres elles. A vrai dire, plus nous avancions et plus ma prémonition faisait sens.

    - Eh bien. Je pense que nous vous été suivi, d’une manière ou d’un autre. Je ne sais pas de qui il s’agit… Mais ne nous soucions pas de ça pour l’instant. Feran nous avertira si il voit quoi que ce soit. Je lui fais confiance. Nous, concentrons nous plutôt sur la porte juste devant.

En effet, nous avions atteint l’un des complexes sous terrains de l’empereur. Sans plans, difficile de savoir si tout se trouvait là ou si l’exploration allait être plus complexe. Mais c’était un début. J’inspectais donc la porte, cherchant un mécanisme quelconque qui pourrait l’ouvrir. De toute évidence la Force ne suffirait pas cette fois. Il allait falloir l’ouvrir à l’aide de deux empruntes palmaires. J’avais déjà vu ce genre de chose. C’était le genre de porte qui demandaient deux personnes pour être ouverte. Heuresement, Aslan avait tout prévu à l’avance. J’attrapais mon datapad personnel et me dirigeais vers le boitier de commande. J’y branchais le datapad et le laissais faire son oeuvre.

    - Il y a toujours du courant à l’intérieur apparement. Je suis entrain de pirater les scans pour que n’importe quelle main puisse l’ouvrir. Placer votre main sur le Scan là bas.

Il s’exécuta alors que je plaçais ma main sur le second. Les Scans s’activèrent en même temps pour analyser nos empruntes. Grâce au logiciel de slicing de Aslan, ils acceptent nos empruntes et la porte commença à bouger. Cela faisait bien longtemps que ce n’avait plus été ouvert. Elle eurent quelques difficultés à bouger. Et tandis qu’elle le faisait, il y eut un appel d’air à l’intérieur du complexe. Suivi d’un son étrange. Un râle long et désagréable. Je n’avais jamais entendue aucune créature faire ce genre de cri. On aurait dit les derniers soupirs d’un homme à l’agonie. L’instant qui suivit, alors que les portes étaient entièrement ouvertes, je compris d’où provenait ce son. Devant nous, une créature de cauchemars nous faisait face.

N’ayant jamais rien vu de telle, je n’aurais su la décrire. Je n’aurais su dire ce qu’elle était. Elle ressemblait à un créature humanoïde dont la chair aurait… pourri… Comme si elle avait gonflée, s’était tuméfiée, et était sur le point d’exploser. Ses mains et ses pieds pourvues de griffes semblaient étrangement puissant pour un être qui semblait autant dépourvu de vie. Sa mâchoire infernale n’était pas plus rassurante. Ses yeux d’un noir profond nous fixaient bêtement. De toute évidence la créature ne pensait pas. Ce n’était pas un être pourvu de conscience. C’était un être maléfique. Je pouvais le sentir à travers la Force. Le côté obscure l’animait. J’en avais la certitude. Après avoir affronté des Massassi, il n’y avait pas de place au doute. D’autant plus quand la bête fit un bon en avant pour nous attaquer.

J’agis par réflexe. Mon corps bougea presque instinctivement. Je fis un bon en avant alors que mon sabre sauta dans ma main droite. Une lueur d’un bleu glacial illumina l’espace autour de moi. Plongé dans la Force, laissant son courant guider ma main, l’arme de lumière décrivit une croix devant moi, faisant barrage entre le sergent et la créature. La barrière de sabre découpa un bras du monstre et une partie de sa gueule. J’avais pensé que la créature aurait eu son compte. Les débat étaient sérieux. Mais au lieu de saigner, un étrange liquide épais et visqueux couler légèrement de ses membres atrophiés. Toujours aussi haineuse, elle ne semblait pas vouloir s’arrêter là. Elle Sauta en avant. Mon sabre se leva pour bloquer le coup. Elle était puissante. Je n’arrivais pas en m’en séparer malgré mon sabre laser.

Et la situation ne risquait pas de s’améliorer. Sur le côté, une ombre surgit, fonçant directement vers le sergent que j’avais essayé de protéger. Ils étaient deux…

    - Attention sergent !



Utilisation de la Force :

Formes de combat :
  • Vision
  • Barrière de Sabre [ Latent ]

Formes de combat :
  • Soresu [ Développé ]
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Le tunnel s’enfonce dans le sous-sol de la planète, encore et encore. L’aspect métallique et régulier donne l’impression de tourner en rond. Seule cette sensation désagréable dans mon estomac qui s’accentue me certifie que nous approchons de quelque chose d’anormal. Cette instinct n’est pas nouveau, je le possédais déjà pendant la rébellion. Des mauvais pressentiments, des sensations soudaines de danger, des signes qui m’avaient souvent épargnés d’une blessure voir de la mort. Certains Rebelles m’avaient qualifiés de veinard. D’autres pilotes, de génie. Pourtant je me contente d’obéir à mon corps qui réagit instinctivement avant même que mon esprit ne prenne le temps de réfléchir. Comme pour me convaincre, le Jedi me demande de rester sur mes gardes en me confiant qu’il a un mauvais pressentiment.

« Je le ressens aussi. »

Nous continuons d’avancer. Je balaye de la torche les murs et le sol, craignant de tomber sur des dispositifs enclenchant des pièges ou de rater des cavités où un ennemi pourrait se dissimuler. Mais le couloir poursuit son uniformité, à en devenir lassant, minutes après minutes. Le com-link de Dashel perturbe le bruit mat incessant de nos pas dans le tunnel glacé. Je ne comprends pas ce qu’on lui dit mais d’après ses réponses il se passe aussi quelque chose d’étrange à l’extérieur. Devant son silence je jette un oeil par dessus mon épaule pour distinguer un soupçon d’inquiétude sur son visage mais dans cette obscurité je ne perçois rien. Je me demande d’ailleurs comment Dashel peut marcher avec tant de confiance dans les ténèbres du tunnel. Il doit sûrement me remarquer car il m’annonce que quelqu’un nous a suivi. Cependant il conseil de ne pas ce soucier de ça pour l’instant mais plutôt de notre exploration et justement nous arrivons enfin devant une porte. Je baisse mon arme, reposant mes épaules en m’approchant d’un scan comme me le demande Dashel. Les leds rouges du système électronique deviennent vertes et la porte commence doucement à se mouvoir. Avec difficulté d’abord, le temps que les vieux rouages se remettent en branle après que l’huile se soit figée dans les ténèbres froides. L’air du tunnel s’engouffre dans la salle pressurisée avant qu’une odeur putride ne s’en échappe, me forçant à froncer le nez. Puis c’est un râle long, rauque et terrifiant qui s’extirpe de l’ouverture. Je dresse mon arme en avançant doucement, éclairant l’intérieur de la salle pour apercevoir l’origine du bruit. Une créature à la chair cadavérique, d’une taille humanoïde, munis de longues griffes et d’une gueule aux crocs mortelles. Cette vision cauchemardesque me fige sur place et me coupe le souffle. Pourtant, malgré sa chair pourrissante et son regard vide, elle semble toujours capable de se déplacer, d’une manière agile et puissante. En démontre le bond qu’elle fait pour nous atteindre, mon doigt se pose sur la gâchette, le canon pointé vers la gueule immonde de ce monstre. Fort heureusement je ne tire pas encore, ce qui évite à Dashel de se prendre un tir dans le dos. Le Jedi s’est jeté en avant sans prévenir pour barrer la route à la créature, usant de son arme légendaire. Le sabre laser émet une lumière bleu qui m’éblouit un instant tant elle perce les ténèbres du lieu. Je détourne le regard un instant pour ne pas être complètement aveuglé alors que j’entends un cri venant de notre assaillant. Je remarque alors une ombre bouger dans ma vision périphérique, rapide, agile, elle nous flanque pour nous prendre par surprise. Dashel m’interpelle pour que je fasse attention alors qu’une seconde créature me fonce dessus. Je m’éloigne du couloir pour ne pas laisser Dashel entre deux créatures et je bondis sur le côté, exécutant une roulade pour éviter la charge. Je me redresse rapidement pour pointer ma lumière vers le monstre qui m’a foncé dessus. Celle-ci s’accroche de ses griffes acérés sur le sol pour ralentir sa vitesse avant de se redresser. A genoux, stable, concentré, je tire une rafale qui touche la poitrine de la créature, brûlant sa chair suintante de pue. Elle pousse un hurlement, de rage plus que de douleur. Son regard se pose sur moi, un regard affamé, haineux. Il est clair qu’il n’y a plus rien de raisonné dans son comportement. Elle agit de façon instinctive, primaire, et d’ailleurs elle me charge à nouveau. Je suis ravi qu’elle ne ce soucie pas du Jedi, déjà occupé avec son propre adversaire qui a perdu un bras et une partie de son visage. Je vise plus bas et laisse chanter ma carabine qui à force de tir explose la rotule du monstre. Elle s’effondre avant de m’atteindre mais se reprend vite, insensible à la douleur. Sur trois pattes elle parvient tout de même à se déplacer rapidement. Je me redresse pour m’échapper, évitant un coup de griffe qui m’aurait raccourci d’une tête. J’éclaire le sol en courant pour ne pas me prendre les pieds dans un câble et devenir un amuse-gueule pour la créature. Je l’entend me poursuivre, frottant ses trois pattes griffues contre le sol en grognant hargneusement. Je n’ai pas besoin de courir longtemps, je repère une sorte de table de dissection maintenue par deux colonnes, laissant juste assez d’espace entre elles pour que je puisse y passer. Je me jette dans cet espace, jambe en avant. La créature s’écrase lourdement contre la table sans réussir à m’atteindre. Je perçois la table trembler malgré ses fixations solides. Les ustensiles présents sur la table tombent sur le sol, provoquant un bruit de tintement qui se réverbère sur les murs. Je me met dos à la paroi adjacente à la table, faisant face à celle-ci, attendant patiemment que la gueule immonde surgisse et elle ne tarde pas. Ce sont d’abord ses mains qui se posent sur la table avant que son visage apparaisse, hideux, putride, la gueule grande ouverte prête à me saisir, exhibant ses crocs dégoulinant d’une bave grise et malodorante. Je tire la gâchette, criblant la tête du cauchemar qui est prit de soubresaut. Les lasers parviennent après plusieurs tirs à percer l’amas de chair grise, faisant pleuvoir des gerbes d’un liquide sombre, épais et visqueux. Je m’arrête quand la créature cesse de bouger et de crier, me tenant tout de même prêt à rouvrir le feu au moindre geste. Je cherche à contrôler mon souffle, saccadé par la peur et l’adrénaline. La bête s’effondre, s’écrase sur le plan de travail dans un bruit sourd. Je baisse prudemment mon arme en jurant. Qu’est-ce que c’est que cette créature ?

Je n’entends plus l’autre créature mais je vois toujours le sabre de Dashel, me laissant penser qu’il est aussi venu à bout de son adversaire.


« Dashel ! Par ici ! »

Je lui fait signe avec ma lampe pour qu’il me repère tout en balayant le reste de la pièce, à l’abri derrière la table, pour m’assurer qu’il n’y a pas d’autres créatures affreuses dans la salle.

« C’est quoi ces trucs ? »

Demandais-je, encore essoufflé.
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Je ne pouvais pas surveiller le combat du sergent. Je pouvais simplement espérer que rien ne lui arriverait et qu’il s’en sortirait sans moi. Après tout il était rompu à la guerre. Il pouvait s’en sortir. Moi, je devais rester concentré sur le monstre qui me faisait face. Il avait beau avoir une pâte en moins, la gueule tranchée et une griffe amoindrie, il ne semblait pas vouloir lâchait l’affaire. Le seul moyen de le faire taire était de lui apporter la mort. Il ne pouvait en être autrement. Et c’était une chose que j’étais prêt à faire. Après tout j’avais devant moins une abomination du côté obscure. Mon entrainement m’avait préparé à ce genre de chose. Mon combat contre l’inquisitrice ou les Massassis également. Je me mettais donc en position, prêt à riposter.

La créature fit un bon en avant. Etonnement fluide et dangereux malgré ses blessures. C’était comme s’il ignorait la peur et la douleur. Ses crocs déchiquetés en avant, il me sauta à la gorge. Je devais faire vite. Je n’avais pas le temps de réfléchir. Comme Ahsoka et Rena me l’avait appris, je me plongeais dans la Force, suivant son courant et ses paroles. Instinctivement, mon corps se déplaça. La lame de lumière se mit en travers de son chemin. J’avais fait des progrès, je pouvais le sentir. Mes mouvements étaient plus fluides. Le sabre bleu s’enfonça dans la chair putréfiée alors que les mâchoires auraient dû trouver ma jugulaire. Le monstre dévia de sa trajectoire, hurlant à la mort. Mais je sentais en elle plus de colère que de douleur. Alors je contre-attaquais, redirigeant le flux vivant de la Force à travers mon corps, jusque dans mes jambes. Je ne lui laisserais pas le moindre répit. Fulgurant, trop rapide pour la créature, je couvrais la distance qui nous séparait. Cette vitesse nouvelle était un atout indéniable pour qui savait manier l’Ataru. Mon sabre frappa par cinq fois, vif, précis, meurtrier. Telle un essaim de guêpe, l’arme piquait de sa pointe. Dans un soupir le monstre tomba au sol. Pourtant il respirait encore… Alors mon arme s’éleva au dessus de sa tête et trancha ce dernier souffle de vigueur qui imprégnait encore cette enveloppe sans vie. Le combat prit fin. Et avec lui, le calme revint.

Il n’y avait plus aucun bruit. J’avais cru entendre les coups de feu de la carabine du sergent durant mon assaut. Mais maintenant, plus rien. Cela ne pouvait signifier que deux choses. Soit il avait perdu, soit la seconde créature avait connu le même sort. J’entrais donc dans le complexe à la recherche du soldat. Non loin de là, un cadavre d’immondice reposait au sol, inerte. Caché derrière une table d’opération, le combattant reprenait son souffle.

    - Vous pouvez sortir Sergent. C’est fini.

La question qu’il souleva était sans réponse. Je n’en avais aucune idée. C’était la première fois que je voyais cela. Mais ce n’était pas la première fois que j’en entendais parler. Tout du moins que j’entendais parlé de créature semblable. Les Sith étaient à l’oeuvre, une fois de plus. J’y avais pensé avant de venir sur cette planète. Palpatine, dans sa folie, avait dû faire des expériences digne du seigneur sombre qu’il était. Des abominations, voilà ce qu’elles étaient. Lesquelles ? Cela importait peu. Nous devions les détruire. Je soupçonnais Maître Ikrit de m’avoir prévenu à sa façon.

    - Je n’ai que des soupçons. La seule chose que je peux affirmer, c’est que ces monstres ont été créés par la Force. Les Jedi servent la lumière. Nous luttons contre le côté obscure de la Force. Ces… Créatures… Ce sont des enfants du côté obscure. Nous les appelons des abominations. Palpatine a dû les créer. Nous devons être prudent.

Je me baissais pour mieux observer le monstre qu’il avait affronté. Comment avait il été créé ? La plupart des créatures que je connaissais n’avait pas été invoquée ou créées à partir de rien. Qu’en était il de celles ci ? Quelles pauvres vies avaient servi à leur donner naissance ? Je me rapprochais de la table de chirurgie, ne pouvant rien tirer d’important des monstres. Peut être les lieux pouvaient ils m’en apprendre plus ? Je devais être prudent. Le complexe empestait le côté obscure. Je commençais à maitriser un peu mieux la psychométrie. Mais ce n’était pas le moment de me laisser emporter. Je devais quand même essayer d’en apprendre plus.

Je posais une main sur la table et fermait les yeux. Je me plongeais dans la Force. Comme me l’avait enseigné Maître Vos, je voyais son flux me parcourir. Puis je le voyais voyager autour de moi, énergie vivante à travers l’espace. Par ses yeux, je voyais alors cette petite lueur dans les ténèbres. Profondément ancrée, les souvenirs de l’objet flottaient dans le vide. Ma conscience se dirigea vers elle, lentement, sans la brusquer. L’exercice était difficile. Plus j’approchais et plus je sentais les ténèbres et leur influence. Je la touchais du cout des doigts d’abord. Une vague de souvenir frappa mon esprit. Un homme, allongé sur la table, avait souffert le martyr. Je l’entendais crier, supplier qu’on lui donne la mort. Tout était préférable à cela. Au dessus de lui, je voyais l’ombre du démon. Palpatine. La vision était trouble. Je m’exerçais sur un un objet, et pourtant je pouvais ressentir la douleur. Ca n’aurait pas dû être le cas. Mais je devais faire un effort et rester concentrer. Je tentais de garder mon esprit fermé à toute intrusion. Il tenait un livre dans sa main. Le livre que j’avais vu en rêve. Mais de quoi pouvait il bien s’agir ? Alors tout s’intensifia. Pendant l’espace d’une seconde, mon regard croisa celui du seigneur Sith. C’était comme s’il pouvait me voir. Son regard glaciale me transperça et avec lui la douleur s’intensifia. Tout à coup le monde tourna. Je n’étais plus dans le complexe. J’avais voyagé à travers mes propres souvenirs. Le temps avait remonté. Un an en arrière. J’étais sur Nar Shaddaa, tout juste libéré de ma prison de carbonite. Ma peau me brulait, mes yeux aussi. Je pouvais voir les tirs de blaster de l’attaque du complexe Hutt. Les rayons illuminaient la salle et faisaient fondre mes pupilles. Alors tout devint sombre, ma main quitta la table et je tombais à la renverse.

J’étais haletant, transpirant. Tout mon corps me faisait souffrir. C’était comme si toutes les cicatrices laissaient par mon passage dans la carbonite s’était ravivée. Mes yeux étaient incapables de se focaliser sur le sergent que je distinguais tant bien que mal à côté de moi. Des voiles blancs dansaient devant moi, éblouissant les ténèbres de l’antichambre de l’empereur. Je ne savais pas comment cela avait pu arriver, mais le côté obscure avait contre-attaqué en sentant ma présence.

    - Sergent… Pouvez vous m’aider à me relever ?

Je sentais une main tendue près de moi. Je l’attrapais pour me redresser. J’essyais la sueur sur mon front avec le revers de ma main. Une fois debout, je prenais une grande inspiration, cherchant à retrouver mon souffle. Je devais faire le calme dans mon esprit.

    - C’est bien ce que je pensais… Palpatine a créé ces monstres. C’était des humains avant d’être ces abominations. Ce qu’il leur a fait… Ca n’a pas de nom… Il les a torturé pour en arriver là.

Petit à petit. Je reprenais le contrôle de mon corps. Je me tenais seul, droit, le souffle régulier. J’avais de moins en moins chaud. Mes tempes avaient arrêté de battre. Malheureusement mes yeux semblaient prendre plus de temps à guérir. Ma vision était perturbée de tache lumineuses qui s’agitaient en tous sens.

    - Apparement il s’est servi d’un livre pour les créer. Nous devons le trouver. J’ai la sensation qu’il est encore ici. Mais… Je pense que ce n’était pas les seules abominations. Je ne sais pas combien il y en d’autre… Mais nous devons rester sur nos gardes. Je vais avoir besoin de votre aide. J’ai besoin que vous me décriviez la pièce. J’ai pu jeter un rapide coup d’oeil en arrivant. Cela ressemblait à un grand hall plus qu’à un zone de stockage. Est ce que vous voyez des portes ? Ou des indications quelques part ? Je suis désolé, ma vue me joue des tours… Nous devons trouver où sont stockés les biens de Palpatine.



Utilisation de la Force :

Formes de combat :
  • Vitesse
  • Psychométrie [ Latent ]

Formes de combat :
  • Soresu [ Développé ]
  • Ataru [ Eveillé ]
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Dashel revient vers moi en un seul morceau et me répond qu’il ne peut que affirmer que ces créatures sont des créations de la Force. Je hausse un sourcil en soulevant du bout de mon blaster le visage brûlé de la créature. Il m’explique que ces enfants de côté Obscur sont appelés par les Jedi des abominations.

« Elles portent bien leurs noms. »

Rétorquais-je avec une moue de dégout. Mon acolyte se penche pour inspecter la créature, au plus près de la peau purulente et nauséabonde. Il pose ensuite une main sur la table et ferme les yeux. Sans doute un truc de Jedi. Je reste silencieux, ne voulant pas troubler sa concentration. Je retourne de l’autre côté de la table en observant les alentours. Le sentiment de malaise est toujours présent, s’accentuant à chaque secondes que je passe ici. Il est clair qu’il s’est passé quelque chose de mauvais ici, même moi je peux le ressentir. J’entends soudain le souffle de Dashel devenir haletant, en me tournant vers lui je constate qu’il sue à grosses gouttes alors que son corps se crispe parfois comme prit de sursaut de douleurs. Je m’approche, inquiet, alors qu’il commence à vaciller. J’accélère le pas mais pas assez rapidement pour l’empêcher de tomber sur le sol. Immédiatement je met met à genoux pour m’assurer qu’il n’a rien. Il est conscient mais paraît affaibli au point de me demander de l’aider à se relever. Je le saisis par la main avant de le soutenir sous l’aisselle pour assurer ma prise et être certain qu’il ne retombe pas. Je l’aide à se poser contre la table et le laisse reprendre ses esprits sans dire un mot, me contentant de me tenir prêt au cas où il perdrait à nouveau l’équilibre. Après avoir repris contenance, Dashel m’explique que ces monstres sont l’œuvre de Palpatine, des humains transformés en abominations par la torture et d’autres procédés innommables. J’ignore comment il a pu apprendre ça même si je me doute que c’est lié à la Force et que ça pourrait expliquer son soudain vertige si il en a été témoin. Il poursuit en m’expliquant que l’ancien Empereur c’est servi d’un livre pour parvenir à ce résultat et qu’il faut le retrouver. Il me demande d’être ses yeux, les siens lui faisant défauts.

« Attrapez mon épaule. Je ne vais pas vous laissez seul dans ce coin. »

Avant qu’il ne dise un mot je saisis sa main pour la poser sur moi, lui permettant ainsi de me suivre en se laissant guider. J’avance à pas prudent, toujours soucieux de balayer l’environnement de ma lampe pour ne pas rater un détail. Il n’y a rien de pire que d’être visible sans rien voir dans un environnement comme celui-ci. Je suis exposé à n’importe quelle attaque et tous mes sens sont en alertes.

« Et merde. Faites attention. »

Je fais un écart et décris à Dashel ce que je vois. A côté de nous git une autre table d’autopsie, brisé en deux. Un peu plus loin nous passons devant une cage, assez grande pour enfermer un humain. Celle-ci est ouverte et nous passons devant d’autres qui sont brisés, éventrés, renversés. Le Jedi a raison, il y a d’autres créatures et il faut croire qu’elles se sont échappés de leurs prisons pour investir tout le complexe. Plus j’avance plus je me rends compte que tout semble sans dessus dessous et que l’observatoire a dû faire face à un imprévu. Le faisceau de ma torche tombe soudain sur une large trace de sang séché. Je retiens mon souffle un instant avant de raffermir la prise sur mon arme. Je suis la trace avec ma lumière jusqu’à atteindre une porte blindée restée entrouverte. Au niveau du sol je distingue nettement sur chaque bord de l’ouverture deux traces de sang en forme de mains. Quelqu’un s’est fait emporté là-dedans et n’a pas eu la force de se retenir. Mon cœur bat frénétiquement dans ma poitrine, je ne suis pas tranquille. Cet endroit est terrifiant. J’expire un grand coup pour calmer les tremblements de mes mains. Je dois me reprendre. Je détache mon regard de ces traces de désespoir pour explorer encore autour de moi. J’ai cru distinguer un reflet de ma lampe un peu plus loin. Je m’en approche avec prudence, guidant et décrivant brièvement à Dashel ce que je vois. Le reflet provient d’une vitre brisé et le bruit que mon pied provoque en marchant sur le bris me tire un grognement agacé. Il s’agit de la fenêtre d’une petite pièce, un poste de commande. J’y pénètre avec le Jedi pour découvrir qu’ici aussi quelqu’un s’est fait sauvagement agressé. J’installe Dashel sur un tabouret avant d’inspecter le tableau de commande. Couvert de sang, je suis forcé de frotter le sang sécher pour pouvoir lire les notes sous les boutons.

« Cette pièce servait à surveiller le complexe. J’ai accès à l’ouverture des portes et à l’allumage de la lumière. Il est temps d’y voir un peu plus clair vous ne pensez pas ? »

Je pivote pour trouver le disjoncteur principal, un levier rouge que je remonte après une longue inspiration. Je ne doute pas que changer subitement l’environnement de créatures enfermés là depuis des années ne sera pas sans conséquences. Un clac résonne dans la pièce suivit du bourdonnement familier d’un courant électrique sous haute tension, nécessaire pour alimenter un bâtiment de ce genre. Les lampes clignotent d’abord avant de s’allumer, révélant une scène encore plus lugubre que quand elle était plongée dans l’obscurité. La porte entrouverte se remet à bouger, provoquant un bruit de crissement effroyable du fait d’un choc qui l’a tordu, l’empêchant de suivre son axe. J’active le bouton contrôlant cet accès avant de mettre en joue l’ouverture, m’attendant à ce que quelque chose tente d’y entrer. L’arme pointé vers la porte, le doigt sur le bouton, prêt à refermer la porte pour ne pas laisser passer quelque chose de trop gros ou ralentir un flux d’abominations trop conséquent.

« J’espère que vous êtes à nouveau d’aplomb. »
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Le soldat posa ma main sur mon épaule et me guida à travers la pièce dans laquelle nous avions combattu. Tout était devenue bien calme. Seul la voie du sergent troublait les lieux. Ayant perdu la vue, j’essayais de me focaliser sur les sons que je pouvais entendre. A priori, si il restait des créatures dans le complexe, elles n’étaient pas à proximité. J’espérais que cela restera ainsi. Je n’étais pas prêt à me battre. Tant que je gardais les yeux fermés, tout était sombre. Mais dès que je les ouvrais, les flash lumineux me désorientaient. Je devais donc m’en remettre à l’agent. Mais je n’étais pas devenu important pour autant. La Force était mon alliée, et avec elle, même si j’étais incapable de voir mon environnement, je savais que nous étions hors de danger pour l’instant.

Finalement, le sergent s’arrêta un instant. Il semblait avoir trouvé quelque chose. Une salle de contrôle. Rétablir le courant n’était pas une mauvaise idée. Mais ce n’était pas sans risque. Je n’avais pas vraiment envie que nos adversaires sachent où nous nous trouvions. Mais c’était un risque à prendre. Sans mes yeux, le soldat ne pouvait pas continuer d’avancer dans l’obscurité.

    - Allons y. Rétablissez la lumière. Mais soyez prudent. On ne sait pas ce qui traine ici.

Assis sur mon tabouret, j’entendais le sergent activer différents levier sur un panneau de commande que je devinais non loin de moi. Au bout d’un moment il activa celui qui alimentait tout le complexe. Le bourdonnement dans les murs semblait indiqué que la machine repartait. La première chose qui fut alimenté était les lumières. Malgré mes yeux clos, une vive lueur m’aveugla un peu plus, me forçant à ouvrir les yeux. Ma main servant de barrière ne changeait pas grand chose à la douleur qui se répandait dans mes orbites. Je clignais des yeux plusieurs fois alors que des cliquetis provenant d’un peu partout dans l’observatoire me laissaient également penser que toutes les portes s’étaient activées. La notre y comprit. Je pouvais sentir le soldat lever son arme vers l’entrée. Je ne voyais que de nombreuses taches, mais je savais que nous n’avions pas été repéré par les monstres. Tout du moins pas encore.

    - Tout va bien Sergent. Vous pouvez baisser votre arme. Il n’y a pas d’abomination dans les parages. Je l’aurai senti. Pour moi… C’est comme si elle empestait la mort à des kilomètres. Et je ne sens rien. Je crois que je récupère la vue.

En effet, au fur et à mesure que mes yeux se fermaient et s’ouvraient, les taches se faisaient plus petites et moins violentes. Ce n’était pas parfait, mon champ de vision était toujours trouble et je sentais mes yeux pleurer. Mais c’était déjà mieux. Je me redressais donc, essayant de mieux comprendre l’endroit où nous nous trouvions. C’était poussiéreux. Et macabre… Je pouvais voir le contour de taches de sang et de membres humains sur le sol.

    - J’aurais préféré ne pas voir ça… Bon, ce n’est pas encore parfait, mais c’est mieux que rien. On devrait fouiller un peu la pièce. Voir ce qu’on trouve. Un plan pourrait nous être utile.

Je me mettais donc à la recherche de quoi que ce soit qui pourrait nous aider dans notre exploration. J’ouvrais les tiroirs, les armoires, cherchait sous les bureaux. Il n’y avait pas grand chose de bien interessant. Des documents à droite à gauche mais à part ça, je ne trouvais rien de très utiles. Je tombais pas contre sur un cadavre, dans un placard. Le pauvre avait dû se réfugier là, chassé par les abominations. Je le fouillais avec espoir. Je fus relativement récompensé. Je m’approchais de l’image floue de Pherroc avec mes trouvailles.

    - Tenez Sergent, vous en aurez plus besoin que moi.

Je lui donnai le premier objet, un blaster que j’estimai être un NN-14 blaster pistol. Sans ma vue difficile d’être certain, mais cela y ressemblait. Je lui montrais ensuite le second objet.

    - On dirait une carte d’activation. A mon avis ça ouvre les portes du complexe. Ca peut toujours servir. Gardez là. Ca vaut mieux. Je n’ai rien trouvé d’autre…

Mais un petit éclat lumineux retint mon attention. Ce n’était pas dû à ma perte de vue. C’était autre chose. Je me tournais dans la direction de la lumière. Sous la surface de poussière de l’un des tableaux de contrôle, quelque chose avait retenu mon attention. Je m’en approchais et passait ma main sur le tableau. La poussière se souleva et libéra ce qu’elle cachait : des écrans de vidéosurveillance. Je n’arrivais pas bien à voir ce qui était affiché dessus. Je nettoyais les autres écrans comme je pouvais. Mais tout était flou. J’apercevais des formes se déplacer sur certains écrans. Surement des abominations. Je voyais des conteneurs, où ce que je pensais être des conteneurs. Et sur l’un des écrans, marchant lentement dans ce qui semblait être un couloir, une chose énorme. Bien plus grande que tous les autres points qui se déplaçaient sous nos yeux.

    - Qu’est ce que c’est que ça…

Un claquement plus fort que les précédents retentit alors. Et avec lui, la lumière disparut. Nous étions de nouveau plongé dans l’obscurité. Mais cette fois si, ce qui devait être un générateur de secoure prit la relève. Certaines lumières de secours saluèrent. Des lumières rouges et clignotantes. Avec elle, une alarme commença à raisonner dans le complexe. Je portais mon regard sur les écrans, toujours actif, en essayant de retrouver les créatures. Elles couraient en tout sens. Mais je ne voyais plus la grosse tache. Peut être le sergent avec il eut un meilleur aperçu de la créature.

    - Ca les énerve. Le bruits ne va pas rendre notre exploration facile. Il ne faut pas rester ici. Je n’ai pas envie de me retrouver piéger. Indiquez moi le chemin et je vous suis. D’après vous, ces conteneurs, on pourrait y trouver ce qu’on est venu chercher ? Ca peut être une piste.



Utilisation de la Force :

Formes de combat :
  • Sensibilité
#38704
Je reste aux aguets quelques instants avant que le Jedi m’assure qu’aucune abomination ne soit dans les parages. Il m’explique qu’il peut les sentir venir de loin.

« On ne risque pas de se faire prendre par surprise alors. »

Rétorquais-je, faussement rassuré. Il se relève, la vision encore gêné. Je le devine en voyant ses yeux peinant à affronter la lumière artificielle du laboratoire. Nous entamons une fouille de la pièce en espérant trouver quelque chose d’utile, un plan de l’observatoire par exemple. Chaque tiroir est ouvert, chaque recoins du bureau fouillé mais je ne trouve rien d’interessant. Dashel en revanche tombe sur un cadavre en ouvrant un placard, libérant une odeur qui me donne un haut le coeur. Je couvre mon nez avec mon avant bras tandis que mon acolyte entreprend de fouiller le malheureux sur lequel il trouve tout de même une arme et une carte d’activation qu’il me confie. Je le remercie en rangeant précautionneusement ses trouvailles avant de remarquer que quelque chose à attirer son regard.

« Evidemment. »

Dis-je quand Dashel dévoile d’un revers de manche des écrans de surveillance dissimulés par la poussière. Je m’en approche pour les observer à ses côtés. A l’écran nous pouvions apercevoir une pièce avec des conteneurs dans laquelle se promènent d’autres abominations. Mais l’écran qui attire mon regard c’est celui montrant un couloir dans lequel rôde une créature bien plus grande que celles que nous avons affrontées. Un claquement plus fort venant du tableau électrique me fait sursauter. Le courant venait tout juste de sauter, coupant toutes les sources de lumières à l’exception de gyrophares d’urgences qui arrosent les murs d’une lumière rouge et clignotante. Pire encore, une alarme assourdissante commence à retentir. Un générateur de secours venait sûrement de prendre le relais et ça n’avait rien de rassurant car j’imagine qu’il ne possède pas une alimentation illimitée. Cette alarme indique sans doute qu’il faut quitter les lieux avant que le courant ne se coupe complètement, cessant d’alimenter les circuits électriques indispensables dont ceux apportant de l’air respirable à une telle profondeur. Les écrans sont toujours allumés et les abominations ne semblent pas mieux supporter le bruit que nous. Elle couvrent leurs oreilles, s’agitent, se battent entre elles. En revanche la créature géante a disparue des écrans. Dashel m’indique sa volonté de ne pas rester ici mais je n’écoute que d’une oreille, fouillant frénétiquement le tas de feuilles que nous avions sorti des tiroirs un peu plus tôt.

« Il est là ! »

Il me semblait bien l’avoir vu. Un schéma électrique du tableau présent dans la pièce. Je saisis la lampe torche sur mon fusil et m’approche du circuit électrique, essayant d’ignorer le bruit qui me donne la migraine. Je pose le papier chiffonné à plat contre le mur et remonte le circuit en commençant par le courant principal, guidé par les annotations du plan. Je saisis la lampe entre mes dents pour avoir mes deux mains libres mais je me rends vite compte que c’est trop complexe de me repérer avec si peu d’éclairage.

« Eclairez moi s’il vous plait. »

Je confie ma source de lumière au Jedi pour qu’il éclaire à la fois le tableau et le schéma. Je peux alors repérer sur le plan la ligne qui alimente l’alarme, il ne me faut qu’une minute pour le trouver sur le tableau parmi les multitudes de câbles, de fusibles et de relais, ce qui m’intéresse. Je saisis le câble entre mes doigts, hésitant, avant de m’assurer qu’il s’agit bien du bon puis je tire dessus d’un coup sec, l’arrachant sans aucune finesse en retenant mon souffle. Le bruit cesse, soulageant grandement le tambour dans mon crâne. Je ne prends cependant pas le temps de me reposer, je récupère ma lampe et la fixe à mon blaster avant de reprendre la main du Jedi pour la poser sur mon épaule.

« On bouge. »

Attentif, je m’approche de la porte tordu, éclairé par les gyrophares qui sont restés actifs. Nous entrons dans un long couloir au nombreuses portes. Toutes sont ouvertes, sans doute liées au protocole d’évacuation du complexe. J’avance, sans dire mots cette fois, trop effrayé à l’idée d’attirer les créatures morbides avec ma voix. Si la Force peut guider Dashel vers l’entrepôt où nous avons vu toutes ces larges caisses, c’est le moment de se manifester.
#38716
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Le Sergent eut une bonne idée en cherchant à couper l’alarme. Ma vision était déjà mal en point, je n’avais pas besoin de devenir sourd. Il fouilla un peu avant de trouver comment faire et rapidement tout devint plus calme. Instinctivement, je tendais l’oreille à la recherche de son inquiétant. Je pouvais entendre de petits hurlements dans le complexe. Mais ils étaient suffisamment loin pour ne pas avoir à s’en soucier. Je ne sentais pas de danger pour l’instant. Contrairement à ce que pouvais penser Pherroc, je pouvais encore être surpris. Ce n’était pas parce que ces créatures avaient une aura de mort et de ténèbres que je pouvais les localiser avec une parfaite précision. C’était plus comme si je recevais des informations, des indicateurs, que je devais moi même trier et comprendre. Et je pouvais me tromper. Nous devions donc rester sur nos gardes et utiliser tous nos sens pour avancer. En tout cas, tout ceux qui me restaient.

Finalement, je suivais le soldat à l’extérieur de la salle des commandes. Je distinguais mal les contour des tables et des angles. Les lueurs rouges qui inondaient le complexe n’aidaient pas particulièrement. Mais je voyais suffisamment pour marcher et éviter ce qui se trouvait devant moi. En marchant juste derrière mon compagnon de route, je pouvais me déplacer avec plus d’aisance. Mais il allait falloir choisir un chemin. Et je n’avais aucune idée de celui que nous devions emprunter. J’essayais de me souvenir de ce que j’avais vu avant de perdre l’usage de mes yeux. Il y avait eu plusieurs portes. Surement menaient elles vers des ailes différentes du complexe. Il fallait pouvoir choisir celle qui nous emmènerait au bon endroit.

    - Sergent, est ce que vous voyez écrit quelque chose sur les murs ? Une indication, un lieu, quoi que ce soit qui puisse…

J’arrêtais de parler. J’avais entendu quelque chose, provenant de l’un des couloirs. C’était celui le plus proche de nous. Il était plongé dans l’obscurité la plus total. Ce n’était peut être rien, mais j’avais entendu un grincement. Je posais un doigt sur mes lèvres, indiquant au sergent de ne pas me répondre. J’essayais de focaliser, clignant des yeux, mais je n’arrivais pas à savoir si je ne voyais rien à cause de ma vue ou à cause de l’obscurité. Mais j’avais la sensation étrange que la réponse importait peu. Ma main se dirigea lentement vers le manche de mon sabre, accroché à ma ceinture. Le Sergent avait dû comprendre, légèrement derrière moi, il se tenait prêt. Alors, émergeant lentement dans la lueur, à la limite des ténèbres, une gueule béante se dessina petit à petit. Ses yeux se posèrent sur nous. Elle venait de trouver son diner. Elle laissa échapper un rugissement effroyable, et en un éclair, elle parcouru la distance qui nous séparait.

Mon sabre s’alluma. La lame bleu, givrée, jaillit, faisant vibrer l’air. L’arme de lumière s’interposa. Mais la créature avait été rapide. Tandis que mon arme tranchait ses griffes droites, son bras gauche lassera mon épaule. Je poussais en petit tout en tournant sur moi même pour me libérer et en finir. Dans une vrille, je dépassais le monstre et frappait avec mon sabre. La lame d’énergie trancha la nuque de l’abomination qui s’effondra instantanément. J’avais bien compris qu’elle était leur point faible. Je ne devais pas laisser ce combat s’éterniser. Je savais que nous n’étions plus seul.

Provenant du couloir où la créature avait surgit, de nombreux cris commençaient à se rapprocher. J’étais incapable de dire combien de monstre couraient vers nous. Mais à en juger par le bruit de leur course sur le sol rigide du complexe, une vingtaine au moins. Le premier surgit d’ailleurs, juste après la fin de mon combat. Instinctivement, plongé dans la Force, la lame décrivit une croix dans l’air, forçant la créature à reculer sous la brulure de mon arme. Mais un autre suivait déjà. Ma main tendue en avant, en direction des monstres, je laissais la Force exploser devant moi. Alors que le monstre sautait au dessus de son camarade, je faisais appelle à elle pour me protéger, pour repousser nos ennemies. Une bourrasque repoussa l’abomination, nous laissant le temps de reculer en toute sécurité. Juste le temps suffisant pour fuir.

    - Il ne faut pas qu’on reste ici. Elles arrivent. Vite ! Courez, je vous suis.

Le chemin que nous allions prendre n’importait plus. Tout ce qui importait c’était de survivre à leur assaut. Une deux créatures, je pouvais encore m’en tirer. Le Sergent Pherroc également à priori. Une vingtaine… Je n’étais pas sur d’avoir même une petite chance. Il fallait mieux trouver un plan de replis. Je suivais donc le soldat, lui faisait confiance pour nous ouvrir la voie. Je ne savais pas si le couloir qu’il avait choisi était le bon, ni même s’il ne nous emmenait pas vers pire. Mais nous n’avions pas le choix. Je pouvais entendre les monstres dans notre dos, courir dernière nous. Mon sabre éteins dans ma main gauche, j’attrapais mon blaster et faisait feu, à l’aveuglette dans mon dos. Etrangement, je commençais à voir un peu mieux. L’adrénaline semblait faire son effet. Je parvenais donc à toucher quelques monstres, mais cela les ralentissait à peine. Mais j’avais une solution.

    - Sergent ! Devant nous, le porte. Il faut la fermer. Dès qu’on entre, faite feu sur les monstre et ralentissait les. Je m’en occupe.

En effet, je ne savais pas où nous allions débarquer. Mais de grandes portes qui semblaient blindées pouvaient leur faire obstacle. Le Sergent entra le premier. J’étais sur ses pas, cherchant à me concentrer sur la Force malgré mon coeur battant la chamade. Je n’avais pas beaucoup de temps pour agir. Le sergent tirait déjà en tout sens alors que j’attrapais mentalement les battants opposés de la porte. La Force s’enroulait comme du lierre, autour des plaques métalliques. Lentement, mais surement elle commença à faire son effet. Les battants se rapprochèrent, jusqu’à ce que dans un dernier effort, ils ne se ferment, nous séparant de nos prédateurs. Par plus réflexe. Mon blaster tira sur le boitier de commande, verrouillant l’accès aux seuls utilisateur de la Force. Nous pouvions à présent souffler. Je me laissais tomber sur mes genoux, essoufflé, fatigué et transpirant. J’en avais même oublié la douleur qui se propageait dans mon épaule.

    - Merci Sergent… Ce n’est pas passé loin. Je ne suis pas pressé d’y retourner…

Je me redressais dans un soupir, me retournant de la porte pour observer notre nouvel environnement.

    - Eh bien… Vous devriez jeter un coup d’oeil sur ce que vous avez trouvé.

En effet, nous nous trouvions dans une grand hangar, surement assez grand pour y faire tenir le yatch de l’empereur. Tout était calme, et au bout, de l’autre côté, les feux conteneurs. Nous les avions trouvé. Contrairement à la sensation désagréable éprouvée plus tôt, j’avais l’impression de toucher au but. J’étais sur que ce que je cherchais se trouvait ici. Malheureusement, ce sentiment d’accomplissement ne dura qu’un instant.

    - Qu’est ce que c’est que ça cette fois ?

De dernière les conteneurs, une masse impressionnante émergeait doucement de l’ombre. Elle ressemblait en tout point aux autres créatures, Enfin presque en tout point… Elle était quatre fois plus grande que n’importe quelle abomination. Ses crocs, ses griffes, les piques sur son dos, tout était fait pour nous faire passer un sale quart d’heure. Mais contrairement aux autres monstres, la créature semblait être dépourvu d’oeil. Une couche de chair putride recouvrait son visage, masquant sa vue. Je m’étais figé en l’apercevant et à priori, elle ne savait pas que nous étions là. Mais les monstres qui tambourinaient sur la porte dans notre dos lui donnait une indication de la voie à suivre. Nous étions prisonnier avec elle et je ne savais pas si il y avait une autre issue.

    - Ne faites pas un bruit…



Utilisation de la Force :

Pouvoirs :
  • Poussée
  • Télékinésie

Formes de combat :
  • Soresu [ Développé ]
  • Ataru [ Eveillé ]
#38720
Nous avançons à pas prudents dans les couloirs de l’observatoire, baignés par les vagues de lumières rouges. Je comprends que Dashel retrouve peu à peu la vue quand sa main quitte mon épaule pour me suivre de près. Si les choses devaient dégénérés, je préférais avoir un Jedi à mes côtés plutôt qu’un aveugle à couvrir. Je prends tout de même soin d’insister avec mon éclairage sur les obstacles au sol pour ne pas qu’il se prenne malencontreusement les pieds dans un câble ou se cogne une hanche dans un chariot. Je me dirige un peu au hasard, incapable de dire où se trouve la salle que nous cherchons. Même si je sens au fond de moi une force étrange m’attirer dans cette direction. Une force ? N’importe quoi, voilà que je pense comme un Jedi. Les indications sur les murs sont illisibles ou carrément absentes, comme ci ceux qui travaillaient là connaissaient le complexe par cœur. Dashel semble perdre confiance, me demandant si je vois quelque chose qui pourrait me guider avant de suspendre ses paroles aussi subitement que je m’immobilise. Un grincement provenant d’un couloir devant lequel nous venons de passer attire notre attention. Mon acolyte m’indique d’un geste de garder le silence tandis que je me concentre pour sonder les ténèbres du couloir sans oser braquer ma lampe directement vers le bruit pour ne pas risquer d’attirer l’attention d’une créature qui ne ferait que passer. Les lumières clignotantes d’urgence n’apportent qu’une brève illumination par intermittence me permettant d’y voir quelque chose. Noir, rouge, noir, rouge, jusqu’à ce qu’une bouche effroyable apparut à la lumière, disparaissant l’instant d’après pour réapparaître avec le reste du corps de l’abomination au nouveau passage de la lumière. Elle pousse un rugissement avant de bondir vers nous. Une fois de plus mon angle de tir est bloqué par le Jedi qui s’interpose avec son sabre mais cette fois il est moins rapide que la créature qui lui lacère l’épaule, projetant des gouttes de sang du malheureux sur mon visage. Heureusement Dashel parvient tout de même à se défendre et tranche la tête de ce monstre putride qui s’effondre. C’est loin d’être terminé que j’entends distinctement des pattes griffues frapper le sol du complexe en renversant tout sur son passage, provoquant un vacarme innommable. A nouveau la lumière d’alerte donne l’impression qu’elles avancent rapidement, image par image. La plus proche bondit pour nous atteindre mais elle est alors projetée en arrière, repoussée en percutant ses semblables, bloquant le couloir pour nous permettre de fuir. Et je n’ai pas besoin de me faire prier, à peine se tourne il pour fuir que je me tourne pour prendre les devants, galopant en toute hâte loin des abominations. Je l’entends couvrir notre retraite à coups de blaster aveugle. Soudais j’aperçois au bout du couloir une large ouverture et entends Dashel crier pour couvrir le rugissement des monstres de rentrer dans cette salle et fermer les portes, assurant qu’il s’en occupe et que je devais le couvrir. En d’autres circonstances je l’aurais traité de fou, le protocole d’évacuation empêchant la fermeture électrique des portes pour éviter de se retrouver coincé. Mais nous sommes en situation quasi-désespérée et donc il est de bon ton d’user de moyens du même acabit. En pénétrant dans la salle je pivote rapidement, glissant presque sur le sol dallé de métal tout en me mettant à genoux. Face à Dashel poursuivi par la horde de monstres, sur le point de se faire rattraper. Je braque mon arme, retient mon souffle, vise sans me précipiter avant de presser la gâchette. Mon tir est précis, plus que je ne l’aurais cru. A hauteur de jambes, il passe à coté de la cuisse du Jedi pour toucher le genoux de la créature derrière lui, c’est suffisant pour la déséquilibrer et la faire chuter. Ce faisant elle fait trébucher les abominations derrière elle causant un embouteillage permettant au Jedi de me rejoindre et de se concentrer sur la porte. J’ouvre alors le feu, arrosant allègrement le tas de chair putréfié qui hurle sa rage en profitant de la cadence rapide de ma carabine. Je me permets simplement un regard vers les commandes de la porte et manque de m’étouffer quand je constate que Dashel n’est pas dessus. Il est derrière moi, le visage figé dans une grimace de concentration et les portes se mettent à bouger, par soubresaut d’abord avant de se fermer lentement comme si elles étaient tractées par une force surhumaine. Des portes immenses en métal blindé, refermées par simple concentration, impossible, je n’y croyais pas et pourtant... Les lourdes parois se referment en provoquant un claquement qui résonnent dans la salle que nous occupons. Les rugissements des abominations sont étouffées en partie mais le martèlement qu’elles font pour forcer le passage est bien audible.

Je me tourne vers Dashel et pointe ma lampe vers son épaule, il me paraît à bout de force mais s’occupe tout de même d’observer la pièce où nous sommes. Il s’agit plutôt d’un hangar et il est immense. Si il y a un endroit où on peut exposer des objets, c’est ici. D’ailleurs des conteneurs sont entreposés devant nous, alignés et entassés au point de créer de larges couloirs. C’est au détour de l’un d’eux qu’apparaît une autre abomination. Gigantesque, atteignant au moins les quatre mètres de haut pour les deux de large, aux griffes, crocs et appendices pointus terrifiants. La seule bonne nouvelle c’est qu’elle était dépourvue d’œil, pouvant laisser penser qu’elle ne nous avait pas encore vue. Mais elle pouvait clairement se diriger aux sons car elle vient dans notre direction en poussant des grognements profonds. Dashel me demande de ne pas faire de bruit et je lui fait comprendre d’un regard qu’il n’a pas besoin de me le préciser. Je lui indique d’un geste de me suivre pour s’éloigner afin de s’occuper de son épaule blessée. Je me déporte vers la gauche pour passer derrière une rangée de conteneurs avant que l’abomination nous atteigne. Je m’arrête dans un coin, à bonne distance mais me permettant de garder un œil vers la porte au dessus de laquelle clignote une autre lampe rouge. J’observe l’équipement de Dashel et lui mime quelque chose pour soigner sa blessure et savoir si il en est équipé. Un hurlement me fige soudain de terreur. L’abomination vient de rugir et les tambourinements de la porte cessent aussitôt. Si nous restons silencieux nous pourrons peut être éviter une confrontation avec cette horreur. Mais mon espoir est de courte durée car la bête se met à quatre pattes et approche son museau disgracieux du sol, soulevant la poussière en expirant avant de faire trois reniflements rapides, humant une piste. Je pointe ma lampe vers le chemin que nous avons pris pour me rendre compte que nous avons semés de grosses gouttes de sang. Un arôme que la créature semble capable de suivre.
#38735
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Le soldat était resté silencieux, prenant bien garde à ne pas orienter le monstre dans notre direction. Nous étions à l’écart, hors de danger pour l’instant. Mais tout pouvait déraper en l’espace de quelques secondes. Et je n’étais pas sur d’être de taille. La blessure à mon épaule n’était pas très grave. Mais elle me faisait souffrir. Et je savais qu’elle réduirait mes capacités en cas d’affrontement. Ma vue n’était pas encore revenue. Elle aussi allait me poser des problèmes. C’était mieux, mais pas suffisant. Et nous n’allions pas pouvoir attendre ici indéfiniment que je me sente en état de combattre. Le sergent semblait allait bien. Nous allions devoir bouger d’un instant à l’autre. Mais pour aller où ?

Les conteneurs semblaient la meilleur solution. Nous y serions à l’abri et si nous parvenions à récupérer les informations que nous étions venu chercher, il ne nous resterait plus qu’à disparaitre. Si tout fonctionnait, nous pourrions sortir d’ici sans plus de problème. En informant la République et les Jedi ils pourraient envoyer un commando pour nettoyer cet endroit. Il fallait que j’informe Pherroc de mon plan. Mais je ne voulais pas prendre le risque de parler. Alors que je finissais d’enrouler un bandage autour de mon bras, je laissais mon esprit divaguer au grès des courant de la Force. Ma conscience toute entière était plongée dans son énergie. Je pouvais sentir son fil conducteur, passer à travers moi, jusqu’à mon acolyte. Je laissais ce flux porter mon esprit vers le sien. C’était un canal ouvert, un art que je maitrisais peu, mais qui pouvait s’avérer utile si le soldat me comprenait. Je posais un doigt sur mes lèvres, lui indiquant de ne pas réagir brusquement. Cela pouvait être assez perturbant d’entendre quelqu’un dans ses propres pensées.

    *Sergent. Ne faites pas le moindre bruit. C’est moi. Dashel. Cela ne sert à rien d’essayer de me répondre. Je ne peux que vous parler dans un seul et unique sens. Alors restez silencieux et écoutez. J’ai un plan. On devrait pouvoir contourner le monstre et atteindre les conteneurs. La créature voit mal, on peut s’en servir à notre avantage. Mais on doit avancer lentement et sans bruit. Je vais vous guider. Vous aller devoir me suivre sans faire le moindre son. Une fois qu’on sera à l’intérieur, prenez tout ce que vous pouvez. Après nous repartirons de la même façon. Ave un peu de chance, il ne nous entendra pas et nous serons parti sans déclencher d’affrontement. Si vous m’avez compris, hochez la tête…………… Très bien. On y va. Suivez moi. Et surtout, pas un bruit.*

Je me redressais, restant presque accroupi pour diminuer le bruit de mes pas. Je ne connaissais pas l’ouïe de notre adversaire. Je ne voulais pas prendre de risque. D’autant plus qu’il semblait flairer mon sang. Il s’était grandement rapproché de nous. Nous devions partir tout de suite. Avec un peu de chance, mon bandage allait empêcher le sang de dégager l’odeur qu’il traquait. Je fis d’onc un signe de main au soldat pour qu’il vienne avec moi.

J’avançais lentement, longeant le plus possible les murs du hangar. Ce serait plus long pour atteindre notre objectif mais nous nous éloignons plus de la créature qui si nous étions passé par le centre de la pièce. Plus nous étions loin, mieux je me portais. Et il ne semblait pas y avoir d’autres créatures avec nous. Apparement, elles étaient toutes enfermées à l’extérieur. Je gardais ce qu’il restait de ma vue, attentif à mon environnement. Je ne voulais pas avoir de mauvaises surprises. Mais tout semblait calme à l'exception des pas lourds du monstre qui cherchait la piste de sang que j’avais laissé. Dans mon dos, je sentais la présence du soldat, suivant mes pas sans faire le moindre bruit.

    *C’est parfait. Continuons comme ça, nous sommes à mis chemin.*

Nous avions atteint le point le pus éloigné de l’abomination. J’étais légèrement plus détendu. J’avançais donc plus vite et le bruit de nos pas étaient légèrement moins camouflé. Mais à cette distance, il ne semblait pas nous entendre. Il était trop occupé à éventer les box près desquelles nous nous étions cachés plus tôt. J’étais rassuré à l’idée de me dire que son ouïe ou son odorat n’étaient pas sur-développé. A créature était énorme. Mais au moins, nous pouvions lui échapper.

    *Nous y sommes.*

Devant nous, quatre conteneurs attendaient d’être fouillé. Tout du moins, c,’est que je pensais en approchant. Mais l’un d’eux était ouvert. Et ce n’était pas là l’oeuvre du monstre. Certaine boite étaient éventrées, pliées ou écrasées. Mais celle là était intact. Avec un battant ouvert par une main probablement humanoïde. Instinctivement, mon esprit se plongea dans la Force. Toute ma concentration se focalisa sur elle et sur ses indications. Je laissais ma main parcourir le bord de la porte. A travers la Force, elle me parlait directement. Ce petit point froid, lumineux, me parlait dans l’obscurité. Les images que j’en tirais étaient floues. Mais je savais avec certitude qu’il venait d’être ouvert et que nous n’étions pas seul.

    *Tirez votre blaster Sergent. Il y a quelqu’un à l’intérieur.*

J’attrapai mon sabre laser et entrai. Il faisait sombre. Ici la lueur rouge des alarmes ne nous éclairait plus. Ma vue ne m’aidait pas à faire le point. Je voyais un noir intense, et quelques taches grises. Mais je pouvais sentir du mouvement au fond du box. J’avançai lentement, presque sur de distinguer une forme mouvante dans le noir. Dans mon dos la lampe torche du sergent me montra la voie. Elle dévoila alors l’intrus.

Un homme se tenait face à nous. Roux, les yeux verts, une cicatrice sur le nez, l’arcade et la lèvre, une peau blanche, légèrement pale, il ne s’agissait pas là d’une abomination. Non, c’était un être vivant en possession de tous ses moyens. Une large poncho le recouvrait. Je ne parvenais pas à savoir si il portait une arme. Mais il tenait quelque chose dans ses mains. Un livre. Ce livre que je voyais en boucle depuis quelque temps. Une couverture rouge, une symbole de scorpion doré dessus. C’était le livre qui avait créé les abominations.

    - Qui êtes vous ?

Il ne me laissa pas le temps de répondre. Il bondit vers nous en tirant un objet de sa ceinture. Alors une lame d’un jaune étincelant illumina le conteneur. L’homme avait un sabre laser et il semblait savoir le manier. Ma lame se déploya en réponse. Le bleu frappa contre le jaune pour empêcher son attaque de nous atteindre. Des étincelles jaillirent de nos lames alors que le box résonnait au son du choc énergétique. Un bruit suffisamment puissant pour attirer l’attention. Dehors, un cri bestiale recouvrit tout ce vacarme. L’instant d’après, une griffe de la taille d’un homme avait perforé le plafond de notre cachette. Nous étions face à un utilisateur de la Force et à une abomination de côté obscure. La suite n’augurait rien de bon.



Utilisation de la Force :

Pouvoirs :
  • Télépathie
  • Psychométrie [ Latent ]

Formes de combat :
  • Soresu [ Développé ]
#38740
La blessure de Dashel ne semble pas très grave, il ne lui faut que quelques tours de bande pour limiter le saignement. Il ne reste qu’à régler un problème de quatre mètre de haut et approximativement 300 kg. Dashel me fait signe de ne pas faire de bruit. Encore. Est-il en train de perdre la tête ou me prend-il pour un idiot ? Je lui lance un regard agacé. J’ai bien compris qu’il faut être silencieux alors pour... QUOI ? Je lui lance un regard effrayé alors que j’entends sa voix dans ma tête, je porte la main à mon oreille comme si ça provenait de mon com-link mais je comprends rapidement que ce n’est pas le cas. Il est tout simplement entré dans mon crâne pour s’y exprimer. Je comprends que c’est nécessaire mais ça reste très désagréable et j’apprécie peu de me faire pénétrer l’intimité de mon crâne de cette façon. Pouvait-il aussi voir ce que je pense ? Ce que je sais ? Si c’est le cas il vient de découvrir que je ne suis pas celui que je prétends être. Je lui lance un regard inquiet alors qu’il termine de m’exposer son plan consistant à s’éloigner le plus possible du monstre pour démarrer notre fouille, espérant pouvoir trouver ce qu’on cherche et repartir sans devoir affronter cette abomination. Je hoche la tête, signifiant que j’ai compris et lui emboîte le pas pour longer le long du hangar jusqu’à quatre conteneurs qui semblent intéressés particulièrement le Jedi. J’entends la créature éventrer ceux où nous nous trouvions l’instant d’avant dans un bruit de métal plié assourdissant. Soudain la voix du Jedi m’ordonne de tirer mon blaster, assurant qu’un des conteneur est occupé. Je l’observe avec un air un peu curieux, peu persuadé qu’un fou se soit déjà aventuré ici seul récemment. Je l’écoute tout de même et pointe ma lampe torche vers le conteneur qui l’inquiète dévoilant un rouquin au visage barré d’une cicatrice. Comment a-t-il pu entrer ici ? Je le braque de mon arme, prêt à tirer mais il est plus rapide que moi et bondit pour nous atteindre en dégainant son arme, un autre sabre laser de couleur jaune. Un autre Jedi. Qu’est-ce que ça signifie ?! Dashel illumine son sabre à son tour, contrant celui de l’intrus en produisant un son suffisant pour attirer l’abomination qui après un hurlement ouvre le plafond du conteneur.

« Fait chier ! »

M’exclamais-je en sortant du box perforé. Impossible d’aider Dashel dans un lieu si étroit, je risquerais de le blesser. Il faut que j’éloigne cette créature et que je laisse les Jedis régler leurs comptes. Je me positionne pour arroser le monstre surplombant les deux combattants et l’arrose d’une salve de laser.

« Hey ! Immonde saloperie ! Par ici ! »

Je tape contre le conteneur avec la crosse de mon fusil pour provoquer le maximum de bruit. Ca fonctionne, j’attire son attention et je comprends que c’est une mauvaise idée à la seconde où elle ouvre sa bouche béante pour pousser un hurlement.

« Merde ! Merde ! Merde ! »

Je me retourne et prends mes jambes à mon cou alors qu’elle bondit pour atterrir à l’endroit précis où je me trouvais. Je continue de jurer à voix haute alors que j’entends la bête me poursuivre en rugissant. Je frotte mon fusil contre les bords irréguliers des boites de métal. Je tourne brusquement à gauche dans un couloir crée par un alignement de conteneur, évitant de justesse un nouveau bond du monstre. Je pivote, lui tirant une nouvelle salve en plein visage avant de reprendre ma course. Je ne vais pas pouvoir courir éternellement, j’espère que Dashel trouve un moyen de se débarrasser de son assaillant par les armes ou les paroles, peu importe. Je tourne brusquement à nouveau pour ne pas me faire saisir par une patte, le monstre me rate et s’encastre dans une pile de conteneurs qu’il renverse, créant un boucan indescriptible. Un bruit qui semble désorienter la créature elle même.

Au coin d’un conteneur, je m’appuie quelques instants pour reprendre mon souffle tout en pointant ma torche vers l’abomination. Elle hésite à s’avancer dans une direction, le son de la tôle vibrante se réverbérant dans tout le hangar. Finalement le son s’estompe et je la vois tourner la tête dans la direction des Jedis. Je pousse un soupire exténué avant de siffler, attirant l’attention du monstre qui se remet à grogner.


« Je suis là ! »

Je cogne encore contre l’acier avec mon arme mais cette fois je reste sur place, saisissant la grenade à ma ceinture tandis qu’elle se précipite vers moi. Je respire par grosses expirations, sentant l’adrénaline monter jusqu’à mon cerveau. J’amorce la grenade et la lâche sur le sol alors que l’abomination bondit. Je plonge sur le côté pour ne pas finir gobé et roule sur moi même pour me redresser et reprendre ma course, encore sonné par la chute. La grenade explose sous le ventre du monstre, lui arrachant un hurlement qui me vrille les tympans. Je sens une douleur vive à l’arrière de mon épaule et le souffle me fait tomber en avant. Je n’entends plus rien à part un sifflement aigue. Je sens des tremblements sur le sol et je comprends qu’il s’agit du monstre qui s’agite, je me tourne sur le dos et pousse un râle en accentuant la douleur dans mon épaule. Je grogne, pointe mon fusil vers le monstre qui heureusement ne me poursuit pas. Il reste sur place, frappant de rage ses mains colossales contre le sol alors que son ventre est gravement touché. Je pousse une quinte de toux pour chasser la poussière soulevée par l’explosion et me remet sur le ventre pour ramper jusqu’à me cacher derrière un autre conteneur, reprenant mon souffle, mon calme et patientant que le sifflement dans mes oreilles s’estompent. Je passe une main au niveau de ma douleur derrière moi et sent un objet métallique qui s’est planté dans ma chair. Je renonce à la retirer pour ne pas provoquer d’hémorragie, surtout que même si elle est douloureuse elle n’est pas particulièrement gênante pour bouger mon bras. Je patiente, le temps que l’abomination se remette de sa blessure, espérant que Dashel gère mieux que moi la situation de son côté.
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