L'Astre Tyran

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Situé dans le district du même nom, le Sénat Galactique et sa célèbre rotonde abritent le cœur démocratique de la Nouvelle République. Les sénateurs, représentants de tout les systèmes républicains y siègent et font vivre cette institution millénaire.
#26329
Même si Gwindor était le grand Maître de l'ordre, il ne pouvait envoyer des troupes et décider sans l'aval du Conseil Jedi. Ainsi, les troupes ne refusèrent pas de lui obéir mais montrèrent une réticence à appliquer ses ordres à la lettre. Au contraire ils se mirent à escorter San Kun en compagnie de Marak Koress avec leur véhicule pour que ces derniers puisse accéder librement à leur destination première... avec encore plus de sécurité que s'ils étaient partis seuls
#26330
Avant l'arrivée de Marak et de San

L'opinion de Gwindor était claire, il était très réticent quand à cet ordre gris et à moins que ce général ne soit très persuasif, Kota savait qu'il serait difficile de faire plier le maître jedi. Ces arguments étaient bons, on ne pouvait pas lui en vouloir pour sa réticence.
Kota partageait un avis partagé bien qu'il soit lui aussi quelque peu réticent.

-Voyez-vous maître Morelion, je comprend votre avis quand à l'ancienne inquisitrice, il est clair qu'il est très difficile de croire en la rédemption d'une personne.... Mais nous l'avons cependant déjà fait autrefois, vous étiez encore très jeune à ce moment mais maître Vos a connu la voie du côté obscur tout comme sa padawan Aayla Secura, ils ont pourtant su faire le chemin inverse et revenir parmi nous. Il faut croire en la rédemption des autres maître Morelion.
Je pense que je me ferai mon avis en écoutant ce que Marak Koress a à nous dire.


A peine eu t'il finit de parler qu'on annonça l'arrivée du général de l'ordre gris et de San Kun. il fut heureux de voir l'Anx qu'il n'avait pas vu depuis longtemps. L'autre était un zaabrak, imposant et fier comme ces congénères. Il s'inclina à son tour devant San.

-C'est un plaisir de te revoir San, cela faisait longtemps.

Il se tourna ensuite vers leur hôte et le salua à la manière des jedis.

-Général Koress, c'est un plaisir de vous recevoir ici, il me tarde de mieux vous connaître, nous ne sommes pas des mieux informés sur votre ordre, comprenez que nous avons beaucoup de questions à vous poser.
Asseyez vous je vous en prie.


Il avait dit ça avec beaucoup de courtoisie, il était réellement très curieux d'en savoir plus. il laissa l'anx et le zaabrak s'assoir et repris.

-Votre envie d'être un ordre reconnu par la République est louable mais très inattendue. Que comptez-vous faire ici en territoire Républicain et surtout pourquoi maintenant et pas avant? Je sais que pendant longtemps vous avez agis dans l'ombre, pourquoi en sortir maintenant et pas avant?
#26340
A peine Kota eut il fini de donner son opinion à Morelion qu'on annonça l'arrivée de San Kun et de son invité, le Général Marak Koress…. San Kun entra le premier accueillis par le sourire de Maître Kota… et Morelion quant à lui semblait indécis à savoir quel attitudes adopter face à San Kun… Marak n’en fit pas de cas, ça lui arrivait souvent lui aussi !! Marak entra dans le bureau à la suite de l’élément le plus imposant de son escorte, San Kun...

Maître Kota C'est un plaisir de te revoir San, cela faisait longtemps.

Rahm Kota se tourna ensuite vers leur hôte et le salua à la manière des jedis. Marak se dirigea instinctivement vers lui afin de lui retourner les salutations...

Maître Kota Général Koress, c'est un plaisir de vous recevoir ici, il me tarde de mieux vous connaître, nous ne sommes pas des mieux informés sur votre ordre, comprenez que nous avons beaucoup de questions à vous poser. Asseyez vous je vous en prie.

Disant cela avec beaucoup de courtoisie, Marak prit le temps de choisir son siège… celui-là le plus opposé aux Maîtres, pour leur faire directement face, tandis que San Kun pris place, dans un esprit de neutralité face à la situation, à mi-chemin entre l’arbre et l’écorce des deux parties… puis Maître Kota repris.

Maître Kota Votre envie d'être un ordre reconnu par la République est louable mais très inattendue. Que comptez-vous faire ici en territoire Républicain et surtout pourquoi maintenant et pas avant? Je sais que pendant longtemps vous avez agis dans l'ombre, pourquoi en sortir maintenant et pas avant?


Marak: Inattendue !? … Vous auriez préféré qu’on agisse dans la clandestinité, selon votre point de vue j’entends, jusqu’à se faire prendre, pour négocier un “cessez le feu” sur le tard ?? Au contraire, je crois que nous retardons cette demande depuis très longtemps déjà ! Ce que vous appelez agir dans l’ombre, moi j’appel ça s’occuper des ses propres affaires tout simplement ! Et si nous sortons, de l’ombre comme vous dîtes, c’est parce que la présidente elle-même l’a souhaitée dans un appel à tous pour rejoindre L’Union Galactique… Une opportunité présenté ainsi, nous ne pouvions nous permettre de l’ignorer, dans l’espoir d’établir le dialogue, compte tenu du timing et des circonstances de cet appel de la présidente, et entamer les démarches de reconnaissance !

N’auriez-vous pas songé à faire la même chose, Maître Kota !?


Avant de les laisser répondre, Marak s’avança légèrement pour s’accouder sur la table et y alla de l’affirmation suivante, fidèle à son intuition

Marak:En même temps… Je pense voir très bien venir la question de Maître Morelion, à savoir… Pourquoi envoyer un Général ?? Devons-nous nous sentir menacés ?? À la peur d’être menacé, je vous répondrai simplement qu’aucune menace de notre part n’est à craindre pour l’heure, si ce n’est d’être intimidé par ma stature, mais voyant mon loyal serviteur San Kun, j’ose croire que vous n’avez pas ce genre de complexes ! Si c’est le titre de Général qui vous agace, alors posez-vous la question conséquente… L’Ordre Gris aurait-il été pris plus au sérieux si on avait envoyé une recrue faire le boulot ??

Marak se laissa caler dans son fauteuil, attendant de voir si son intuition avait frappé fort !
#26349
Gwindor hocha la tête à la réponse de Maître Kota. Ce dernier n'avait pas tout a fait tord quand à la rédemption de ceux qui empruntaient la voie du Côté Obscur. Mais pas tout à fait raison non plus. Être Inquisiteur au service de l'Empire, s'était ni plus ni moins que accomplir chaque jour nombre d'assassinats. Bien loin de ce que Vos et Secura avaient puent faire. Et quand bien même, ces deux là n'avaient pas combattu l'Alliance Rebelle...Il y avait une nette différence entre des histoires passées et des affaires présentes.

Mais Gwindor ne répondit pas, lui aussi voulait attendre de voir ce que cet homme avait à leur dire. Certes il était déjà dans une position de refus de l'Ordre Gris, il ne s'en cachait pas et surtout pas à lui même (le comble de l'hypocrisie) mais il était un Maître du Conseil des Jedi. Il se devait de garder l'esprit ouvert. Si ce n'était pas pour lui, se devait être pour l'Ordre et la Nouvelle république.

L'entré de Marak Koress fit converger toute l'attention de Gwindor sur le nouveau venue. Et immédiatement...Non étais ce possible? Le Général Koress était un Zabrak plutôt impressionnant, du genre dont vous pouvez vous méfier rien qu'à la vue. Mais Gwindor n'était pas dérangé par cela. Son attitude nonchalante allié à son rang de Général, a priori assez jeune, le rendait au contraire sympathique aux yeux de l'ex-général de l'Alliance rebelle. Et ne parlons pas de combattre "pour une juste cause en demeurant dans l'ombre", s'était très exactement ce que Gwindor avait fait pendant bien des années. Kota aussi d'ailleurs, en version plus extrémiste parfois...

Mais ce n'était pas cela qui avait manqué de trahir les sentiments de Gwindor. Qui avait manqué le faire se lever d'un bon et de dégainer son sabre laser. D'ailleurs il avait eu un mouvement quasi imperceptible, comme s'il avait tressaillit. Sans doute un paisible herbivore comme l'Anx ne l'aurait pas noté, mais aucune chance que ce vieux roublard de Kota ou le quasi prédateur qu'était Marak le manque.

Car Gwindor, en bon traqueur du Côté Obscur, venait de percevoir au moins une part de l'aura de ce Zabrak. Et une aura qui ne lui plaisait pas du tout, mais alors pas du tout!
Il ne regarda pas vers Kota, mais se contenta de lui adresser un message mentale:


*Rham...notre invité...le Côté Obscur...*

Que faire? L'instant d'avant, Gwindor préparait ses questions. Mais pouvait il laisser un manipulateur du Côté Obscur en liberté au sein du Sénat, bon ok il n'était pas trop libre en ce moment, alors que la Présidente appelait de ses vœux à l'Union contre des Sith?

L'instant d'avant, Gwindor était prêt à remonter les bretelles de San Kun pour se comporter de la sorte depuis quelques temps. Maintenant, il avait envie de remercier ce padawan paisible mais aventureux (cherchez l'erreur) pour lui avoir livrer un utilisateur du Côté Obscur sur un plateau d'argent...

Il fallait gagner du temps, pour voir ce que Maître Kota percevait.


"-Ce n'est pas exactement ce que je me disais, Général Koress"

Non il se disait plutôt qu'il allait lui passer son sabre laser en travers du corps. Méchant Jedi.

"-Je me disais plutôt qu'un ordre de sensitif comme le vôtre, qui emploi de surcroît un Général comme représentant, m'a tout l'air d'être va-t-en guerre.
Ne vous méprenez pas, s'était très exactement ma position lors de la guerre civile, à la différence que je ne menais pas "l'Ordre Jedi" dans je ne sais quelle croisade d'idéalistes nostalgiques de la Républiques. Nous l'étions, des idéalistes, mais sans nous prévaloir d'un quelconque ordre religieux.

Hors à l'instant présent, alors que la Nouvelle République est menacée par une attaque de Sith, je ne suis pas certains que laisser un Ordre de Sensitif adeptes du Côté Obscur et détenteurs de ce qu'il semble être une armée, ou alors votre titre de général est vain, libre de ses mouvements au sein de la Nouvelle République elle même..."


Et Gwindor percevait fort bien la menace contenue dans l'expression "aucune menace de notre part n’est à craindre pour l’heure". Cela signifiait que plus tard il y en aurait une?

"-Je crois qu'il va falloir que votre "Ordre Gris" ne se plie à une série d'inspections afin de déterminer, par nous même, le niveau de menace. Et par inspection, j'entend un accès à vos comptes ainsi que vos diverses installations et implantations."

Gwindor savait sa demande irréaliste. Jamais un utilisateur du Côté Obscur ne le permettrait. Mais il ne faisait que gagner du temps, et obtenir un prétexte. Un de plus en fait, que la liste qui commençait à s'allonger...
#26379
Marak écouta soigneusement ce que LE Maître de l’Ordre Jedi avait sur le coeur d’entrée de jeu, avec tout le respect qui lui fut dû. Visiblement, Marak devra refaire un réalignement complet de son intuition

Gwindor Morelion:Je me disais plutôt qu'un ordre de sensitif comme le vôtre, qui emploi de surcroît un Général comme représentant, m'a tout l'air d'être va-t-en guerre. [...]

Hors à l'instant présent, alors que la Nouvelle République est menacée par une attaque de Sith, je ne suis pas certains que laisser un Ordre de Sensitif adeptes du Côté Obscur et détenteurs de ce qu'il semble être une armée, ou alors votre titre de général est vain, libre de ses mouvements au sein de la Nouvelle République elle même…[...]

Je crois qu'il va falloir que votre "Ordre Gris" ne se plie à une série d'inspections afin de déterminer, par nous même, le niveau de menace. Et par inspection, j'entend un accès à vos comptes ainsi que vos diverses installations et implantations."


Puis Marak répondit calmement à chacune des préoccupations de Me. Morelion… On en était qu’à l’échauffement !

Marak: Le choix du représentant fait état de la situation… Je me vois contraint de passer outre l’envoie d’Ambassadeur-diplomate-protocolaire de l’Ordre… Nous n’avons pas les moyens de nous payer les services d’un droïde doté d’une telle technologie ! Vous l’avez vous-même avoué, la République est menacée, en effet… par des Sith ? pas nécessairement ! Mais si la République se sent menacée… Imaginez-nous alors, comment on peut se sentir, nous qui sommes à peine émergent, comparé à toute l’histoire que porte la République dans ses anales !… pardon… Archives !! L’urgence du moment fait en sorte que je devins la personne la mieux placée pour discuter devant, et avec le sénat, de cette question épineuse, cette menace qui pèse sur nous tous ! N’êtes-vous pas d’accord ?

Je peux comprendre vos inquiétudes, aussi je peux vous assurer, et je le répète, qu’aucune action offensive ne sera entreprise, sans mon accord, dans quelque dimension que se soit, en territoire Républicain… Je ne suis ici que pour discuter de la Loi Constitutionnelle de réglementation du statut religieux de la Nouvelle République, et du statut tenue par les personnes sensibles à la force attachées aux principes à un code Jedi. Je souhaite seulement que deux articles soit approuvés concernant l’Ordre Gris… qu’elle soit reconnu comme tel par la République et que ses membres puisse avoir l’autorisation de porter leur sabre laser en territoire républicain lorsque nous devons nous y rendre ! C’est tout !




Marak: À partir de là, nous pourrons j’imagine discuter les détails de cette collaboration mutuelle… ou pas ! Cette décision revient au Sénat et Mme la Présidente Organa, guidé par les judicieux conseils de l’Ordre Jedi !

Et si c’est cela votre seule revendication, maître Morelion, ma foi… dès que nous aurons établi un partenariat avec la République et installé notre société Mère en sol Républicain… il me fera plaisir de, Personnellement, vous faire la visite guidé des lieux et donner libre accès aux comptes des affaires transigées en sol Républicain !

Était-ce là votre seule demande pour concéder à mes souhaits !?
#26430
Kota l'avait très bien senti, ce Marak Koress était un membre de la force obscure, était-il vraiment là pour négocier? Etait-il vraiment un membre de l'ordre gris? N'était-il pas un espion sith? Kota n'en savait rien et les questions germaient dans son esprit. Il ne pouvait cependant pas se permettre de le laisser en liberté surtout dans l'enceinte du sénat.

-Général Koress, je crains que nous ne puissions vous laisser accéder à la rotonde pour y faire valoir vos droits. Vous semblez être un adepte du côté obscur? Que vous soyez un sith ou non je crains que nous ne soyons obligé de vous arrêter tant que le mystère sur votre aura n'est pas élucidé.
Ne le prenez pas personnellement, ce traitement est réservé à tous les sensitifs du côté obscur.


Il appela les rangers se trouvant devant la porte du bureau réservé aux jedis.
Ils lui mirent les mains derrière le dos et lui passèrent les menottes. Ce n'était pas par gaieté de cœur que le vieux jedi faisait ça mais plutôt par prudence. Il se souvenait encore très précisément du massacre du temple jedi auquel il avait réussi à échapper et la suite avec l'Empire galactique de Darth Sidious et de Gwa-cir Délaviel. Il ne pouvait laissé un adepte du côté obscur se promener tranquillement dans le sénat et même sur Coruscant, c'était un risque bien trop grand.

-Nous allons vous escorter jusqu'à la prison et ensuite nous prendrons une décision. N'essayez pas de résister.


Il ne savait pas si Morelion allait les suivre, mais Kota se leva afin d'escorter le zabraak en dehors du bâtiment du Sénat.
#26431
La situation s'était envenimée. Et devenait de plus en plus en plus hostile face au général Koress. L'Anx ne réagit pas devant la mise aux arrêts de son invité, bien que ce soit un grand manquement à son éthique d'hôte. Il était concentré, pour essayer de comprendre toute l'ampleur de la situation, intégrée toutes les données au système complexe qui était en train de se dérouler. Il savait qu'il n'était qu'un padawan. Sa taille était peut-être la seule chose qui dominait les autres dans la pièce. Ses raisonnements, son expérience, sa force, son influence... tout ça lui faisait cruellement défaut.

Crois en ton cœur San Kun. La Force guide ton cœur.

Cette voix émanant de la Force se manifestait. Il décida de lui faire confiance. La Force, c'était tout ce qui rassemblait les être présents autour de cette table.

San Kun - Maître Kota, maître Morellion. Le Général Marak est venu sur Corruscant de son propre chef, représentant les siens, dans un désir de reconnaissance sur Corruscant. À peine arrivé, il déposait déjà les armes pour se soumettre aux lois de la Nouvelle République. Il ne revendique rien, il vient juste se manifester en personne. Remarquez que l'Ordre Gris aurait pu se contenter de continuer ses affaires, sans toucher aux territoires de la Nouvelle Républiques, afin que sa rencontre avec les troupes du Sénat, ou des Jedis, soient faites dans des conditions plus équitables, plus favorables pour lui. Les possibilités étaient infinies, cependant, c'est sur Corruscant et désarmé qu'il se trouve maintenant, et vous voulez l'enfermer?

La couleur de l'Anx s'éclaircit, pour tendre vers un gris sombre plutôt que sa couleur noire olivâtre habituelle. Un autre Anx aurait soupiré... son père ou sa mère, oui. Cependant, les méditations de l'Anx lui avait appris à se détacher du monde, à faire le vide en soi, à ne pas être vecteur de ses propres émotions. Toujours assis, il continua.

San Kun - L'expérience a montré que les amis d'aujourd'hui pouvaient être les ennemis de demain. Cependant, aujourd'hui, il y a un ennemi présent dans la galaxie, qui ne menace pas seulement la Nouvelle République, mais aussi l'Empire, la Galaxie entière... la Vie. Peut-être que le général Koress sera un ennemi demain, seule la Force et l'avenir pourra en décider. La Nouvelle République et ses serviteurs ont-ils le luxe de tourner le dos à cet ami ponctuel?

Les idées, le padawan n'avait vraiment pris le temps de les trier. Il les avait identifier, essayant de faire le tour des problématiques qui pouvaient toucher au général Koress. C'était l'ami d'Helera. L'ami de son amie, et il sentait au fond de lui que Marak était digne de la confiance de l'ancienne Jedi.

San Kun - Vos accusations restent... opaques. Si elles ne le sont pas aux yeux du Nouvel Ordre Jedi, elles le seront néanmoins aux yeux de la foule dehors, des sénateurs, de la Nouvelle République, de la loi. La présomption d'innocence s'applique-t-elle aussi pour les utilisateurs du Côté Obscur? Car, jusqu'à présent, le Général Marak n'a montré ni animosité, ni aucun indice matériel permettant l'établissement du chef d'inculpation de ce pourquoi les Anthariens viennent de lui passer les menottes.
Ce n'est pas là seulement une question de communication, le problème serait trop simple. C'est une question d'éthique, qui remet en cause les fondements spirituels du Nouvel Ordre Jedi. Quel dogme voulait défendre? Si la lutte contre les utilisateurs du Côté Obscur de la Force est une priorité, comment le Nouvel Ordre Jedi devrait-il se comportait face à un enfant rempli de colère qui montre des prédispositions à la magie sombre?


Il prit une pause. Et une révélation lui vint. Le dogme qu'il défendait, qu'il étudiait : la religion des Jedis. Il regardait autour de lui, s'attardant sur les sabres lasers de ses maîtres, sur le sien. Les Jedis n'étaient plus des religieux, n'étaient plus des moines. Ils étaient des combattants. Offensifs, prêt à en découdre pour défendre leur valeur.

San Kun - Les Siths ont trompé beaucoup de monde... Mais le général Koress n'est pas un Sith. Helera n'est plus une Sith... Il y a un risque, comme dans chaque action. Pourquoi se focaliser sur le risque plutôt que de risquer d'aller de l'avant, d'accorder une confiance qui se fait rare...

Le discours de l'Anx s'épuisait. Alors qu'au départ, il avait essayé d'appréhender son argumentation pour en exposer les problèmes à ses pairs, de façon théorique et pragmatique, cette fois, ces émotions avaient repris le dessus. Il s'embrouillait, car il venait de comprendre quelque chose. Les aspirations des Jedis n'étaient plus les mêmes que le siennes. Les heures de lecture passées à lire dans la bibliothèque. Les heures de transe passées à écouter et ressentir les perturbations dans la Force. les dogmes. Tout ça, cela avait été détourné. Les Jedis ne représentaient peut-être pas ce que San Kun s'était figuré.
Dans cette affaire, il n'y avait pas de Paix, il y avait l'Emotion : la peur du Sith.
Dans cette affaire, il n'y avait pas de Connaissance : l'Ignorance de ce qu'était Marak Koress.
Dans cette affaire, il n'y avait pas de Sérénité : il y avait la Passion de vouloir détruire les Siths.
Dans cette affaire il n'y avait pas d'Harmonie : il y avait le Chaos engendré par une preuve de paix.
Dans cette affaire, il n'y avait donc pas de Force : il n'y avait aurait que le Mort.

L'Anx se tut, attendant la suite. il ne doutait pas que ses maîtres, surement le général Koress également, lisait son tourment. Alors il refit le vide dans son esprit, se calma, écouta.

Le système Dagobah San Kun. Peut-être que Yoda pourra répondre à tes questions?

Serein, San Kun écouta. Le système Dagobah? Non, ce n'était pas un maître qui pourrait répondre à ses questions. Seul son être pourrait trouver des réponses et les mécanismes des tourments présents...
#26432
Gwindor se tenait littéralement prêt à bondir. Si cela s'était avérée nécessaire, il aurait purement et simplement renvoyer Marak Koress à la Force. Et tout cet ordre gris avec lui. Mais cela ne l'était pas, encore heureux, n'obligeant pas Gwindor à commettre un acte aussi lourd de sens.

Lorsque le Maître Kota réagit lui aussi à la présence du Côté Obscur, Gwindor se leva à son tour. Il ne porta pas une main à son sabre laser, mais il se tenait prêt, plus en alerte que jamais.
La padawan de Gwindor entra dans la pièce avec les Rangers antariens, qui ce mirent en devoir d'obéir promptement et de procéder à l'arrestation du Général Koress. Mais San Kun réagit, très vivement. Ce n'était pas une surprise en soit, mais Gwindor devait agir par ordre de priorité.

Afin de laisser Maître Kota agir avec les Rangers antariens, Gwindor tendit une main vers San Kun et la posa sur sa poitrine, l'épaule de l'Anx étant bien trop haute. Le geste se voulait davantage réconfortant que intimidant, bien qu'il puisse être interprété autrement. Mais l'urgence était de laisser travailler Maître Kota et les rangers.


"-Nous ne vous maintiendrons pas indéfiniment en détention Général Koress, et vous serez bien traité. Mais vous représentez une menace par trop importante. Nous allons sans délais informer le Sénat, et demander à ce qu'une Cour de Justice statut rapidement vous concernant, au nom de l'esprit de tolérance républicain et Jedi. Mais l'utilisation du Côté Obscur ne signifie pas simplement de respecter une autre voie, car le Côté Obscur est la voie de la violence et des désirs personnels, entre autre, et nous ne pouvons le tolérer.

Capitaine? Escortez cet individu jusqu'au lieux de détention que Maître Kota vous désignera. Mais emmenez le discrètement, sans que la foule ou les médias ne le voient, inutile d'en rajouter."


Gwindor maintint le contact avec San jusqu'à ce que tous le monde ait quitté la pièce, hormis sa padawan et eux deux. Lorsqu'ils furent partis, il ce plaça bien en face de l'Anx:

"-San...je comprend ce que tu dois ressentir...et sache que tu as en partie raison. Mais écoute ceci.

Jadis la République vivait sans armée ou presque, jusqu'à ce que le Sénat accepte de lever une immense "armée de la République", qui devint celle de l'Empire et le fer avec lequel il battit l'idéal républicain.
Les Sith et autres pratiquants du Côté Obscur furent chassés de la République. Qui Gon Jinn lui même du prendre la vie de son ancien apprentie qui avait basculé.

Et aujourd'hui, alors que des sensitifs usant du Côté Obscur menace la Nouvelle République nous devrions en laissé d'autres y circuler librement?

San, dis moi quels sont t'es liens avec ces personnes? A quel point ton affectif, que je respecte immensément, t'a t'il fait perdre de vue notre mission même?

Regarde un peu toi qui l'a accueillit. Regarde son vaisseau de guerre. Tu n'a pas reçu un être intelligent cherchant la compréhension mutuelle et l'a possibilité de vivre en harmonie avec nous. Tu a reçu un être intelligent recherchant le pouvoir militaire et usant du Côté Obscur pour parvenir à ses fins, quelles qu'elles soient. Et ces êtres et ceux qu'il représente désirs aujourd'hui pouvoir argumenter auprès du Sénat afin de pouvoir aller et venir librement au sein même de la Nouvelle République?

Jadis, Anakin Skywalker voulait du pouvoir sans restriction au sein de la Force, une grande armée...et pourquoi? Pour le meilleurs au sein de cette Galaxie, et regarde où cela nous à mené jadis....

Comprends tu ce que nous faisons San Kun?"

Gwindor n'en était pas trop certains. Un grand bouleversement se faisait sentir au sein de l'Anx. Son affectif, ses émotions étaient en proies au désordre le plus complet. Hélas la situation était trop instable pour que Gwindor lui prodigue tous le réconfort dont il risquait d'avoir besoin. Il devait s'adresser au Sénat. Mais il ne pouvait laisser San ainsi.

"-San, cette affaire est loin d'être terminée. Si tu sais des choses importantes, il faudra nous les dires afin que nous prenions la bonne décision. La Nouvelle République aura besoin de savoir.
Nous ne pouvons pas attendre que nous leur laissions un chèque en blanc avant de mener une investigation à leur sujet, comme le Général Koress le voudrait.

Je te demande de te rendre dans les Jardins du Temple Jedi. Médites y. Kali'Era va t'accompagner, afin que tu ne reste pas seul et j'insiste là dessus.
Prépare à manger pour les novices, ils adorent ta cuisine, et peut être bricole sur une IA, mais sans faire tout sauter hein!

Sitôt que j'aurais un moment, ou Maître Kota, ou même les deux ensembles, nous en parlerons avec toi. Peut être même pourrais tu contacter Maître Skywalker.
Je te prie de bien vouloir m'écouter San Kun, pour une fois hein, car tu es plus important en cette affaire que tu le ne crois. A présent je te laisse avec Kali, le Sénat attend une réaction du Nouvel Ordre jedi, et je crains que la nouvelle ne cause bien des remous!"


Gwindor sortit à son tour de la pièce. La rotonde sénatoriale était toute proche et il pouvait voir le Général Koress être emmené dans les couloirs.
Le Nouvel Ordre Jedi ne le garderait pas sous clef indéfiniment. Gwindor pensait même que Rahm allait le conduire dans l'une des prisons de Coruscant.
Usant de son comlink, il ordonna à des Rangers de sécuriser le vaisseau de Marak Koress.

Puis il attendit. Rahm Kota voudrait peut être s'entretenir avec lui avant qu'il ne parle au Sénat, aussi Gwindor ce dirigea vers la nacelle réservée au NOJ où il attendrait le retours du vieux Maître Jedi.
"Puisse tu vivre des moments intéressants" avait un jour prédit, comme une malédiction, un vieux sage. Par la Force s'il savait...
#26441


La foule attendait encore et toujours que le Général Koress ne se montre, ne serait-ce que pour voir à quoi ressemblaient ces chevaliers. Une curiosité qui depuis quelques mois ne cessaient de croître dans le tout-coruscant, mais qui n’avait encore pas titillé les oreilles du sommet. Alors, pensez-vous, quand on apprit que le général Koress était là, la foule, les caméras, tout le monde s’étaient retournés vers lui. Tous avaient déjà une idée en tête de ce qu’était un Chevalier gris, ces hommes de l’espace sans peur qui luttait pour un idéale impossible. Alors quand ils le vit, lui … 2m10, une musculature surgonflée, des cornes sur son crâne et des tatouages sur tout le corps, ce fut le délire total…

« Encore en direct de la place du sénat où nous venons d’apercevoir le général Koress ! Son bras est aussi gros que ma taille, imaginez. Il est accompagné par un Gungan, un Anx et quelques humains. Mais … attendez, ils font demi tour … Quoi ? … Ils ont ordre d’éviter la foule pour rejoindre un maître Morellion ? »
« Pourquoi nous éviter Skwouizip ? Les jedi veulent le voir en privé, cela ne sent pas bon pour son matricule … La rivalité inter-ordre naissante va probablement jouer contre le Général. »

La foule scanda « général » pendant qu’ils s’éloignaient, alors que plusieurs regards d’incompréhensions se dessinèrent. Ce Maître Morellion jouait de ses relations pour l’interroger avant le sénat ? Pendant plusieurs minutes de flottement, ils se tournèrent vers celle qui connaissait mieux ces gris, Myro et PopulX. Incompréhension également de son côté, pendant laquelle elle hurla en direction du sénat, par le biais des microphones ?

« Pourquoi ne pas le juger par le sénat ? Pourquoi doit-il nous éviter ? Ils ne sont pas dangereux ! »

« Ils ne sont pas dangereux » fut au final la phrase criéée par la foule pour convaincre la foule. Lersk de son côté, caché dans cette vague de visage, laissait la Force couler en lui afin d’y suivre Marak. Le général Koress fut emmené à proximité. Il suivit par ce même lien les sensations qu’éprouvait le Zabrak, jusqu’à l’arrestation et la mise en cellule. Malheur, l’espion ne pouvait pas laisser faire cela. Il prévint Myro grâce au flux, tout le monde devait savoir ce que les Jedi essayent de faire.

« Maître Morellion veut garder le Général ! Les Jedi ne veulent pas que les Gris soient reconnus ! Honte aux Jedi ! Honte à Morellion ! Vive la démocratie ! »

L’indignation s’emprassa de prendre le contrôle de la foule. Indignation devant leur rêve, vulgairement enfermé, sans jugement, par les Jedi … Les retombés sur les réseaux suivirent le mouvement.

« Salut les sans-vies, quoi de neuf sur l’holonet on va voir ça tout de suite … Episode un peu spécial, puisque nous avons la chance d’accueillir sur notre planète un représentant de l’ordre Gris. Vous savez, ceux dont on ne parle dans les chansons. Son nom, le général Koress. On a eu la chance de voir son visage de Zabrak et son immense taille quelques secondes seulement, avant que les Jedi ne l’emmènent dans un lieu privés… Privés ? Sérieusement. Les gars, nous sommes en démocratie, non ? Les interrogatoires dans le noir avec une simple lampe éblouissante pour lumière, c’est fini. Interrogatoire qui de ce que l’on sait actuellement ne s’est pas vraiment fini. Autrement dit, lui à t-on laissé la chance de s’exprimer ? Aura-t-on la chance de voir le général Koress, libre, parler devant les sénateurs ? Les garants de la loi. Présidente Organa, il faudrait peut-être que vos Jedi acceptent enfin la démocratie. Maître Morellion décide de la manière pour gérer une telle affaire. Est-ce un putch en préparation ? Les Jedi ont-ils trahit nos valeurs par le biais de Morellion, comme il s’était passé quelques années auparavant ? Allons nous voir renaitre un empire sur Coruscant ? Je dis non, cela ne doit pas se passer comme cela ! Le Maître Morellion n’est pas la loi ! Libérez les Gris ! Organa, mais où êtes vous ?! »

Hornor : Non mais vous avez vu cette taille ? Si tous sont comme ça, on n'a plus rien à craindre des envahisseurs !
    Kalor : Ouais surtout si tout est proportionnelle chez lui ...

Sabrine : Attendez, mais du coup, le Luke c'est maître Morellion ? Pourquoi c'est pas maître Luke ?
    HerstoXx : Ouais c'est maître Morellion le Luke, c'est la même chose.
    Gertran : Oui c'est ça ! Bonjour les retards
    Sabrine : En tous cas bien fait pour lui ! J'espère qu'il va se faire exécuter, j'aime pas les impériaux Gris !

MangerPratique : Personne pour mon duros ?

Marl : Il n'y a que moi de choqués par cette affaire ? Les Jedi qui font leur loi, le général Koress enfermé sans procès ?
    Koko : Bah, il a dû faire quelque chose de méchant ...
    Marl : Ouais mais c'est con, il ne serait pas venu sur Coruscant afin de se faire capturer. Ces jedi servent de police politique contre les autres ordres ? @ReconnaissanceGris
    Ashtard : J'sais pas, j'aime pas trop ce que ça présage. C'est qui ce maître Morellion ?
    Marl : Un de ces Jedi invisibles qui n'apprécient pas que les gris leur fasse de l'ombre...
    Ashtard : En même temps ...

TAG QUELQU'UN QUI VOUDRAIT LA FRÉQUENCE PERSONNELLE DU GÉNÉRAL !
    @Liloute, il est pour toi !
    @Jakom
    @Mathilda
#26461
C'était vraiment la cohue ce jour-là dans le district principale de Coruscant, on pouvait entendre depuis l’enceinte du Sénat les clameurs de la foule qui était venu "accueillir" leur déjà très populaire général de l'Ordre gris. Le Sénat avait reçu de sa part une demande officielle de reconnaissance, ce qui appelait forcément à une réponse.
Leia avait déjà entendu parlé d'eux, et s'en était premièrement inquiétée depuis sa rencontre avec cette Helera Kor'rial, et lorsqu'elle appris que ce n'était pas Helera qui était venue représenté l'Ordre gris elle fut premièrement surprise.
Il faudrait se prononcer désormais sur la reconnaissance de cette secte, qui semblait en réalité être surtout une déviance du code Jedi, Leia n'était pas encore très versée dans toutes les nuances des dogmes Jedi, mais Rahm Kota commençait à lui en expliquer suffisamment pour qu'elle identifie les dangers d'une formation de sensitifs régis par des principes trop peu solides ou trop peu clairs, et justement le "gris" c'était dans l'esprit de Leia surtout une manière plus polie de dire "flou", enfin ça c'était son point de vue tout personnel, qu'elle n'avait pas à imposer au Sénat.

Alors qu'elle préparait depuis son bureau, les dernières formalités pour accueillir ce "général gris" dans la prochaine session du Sénat qui devait commencer prochainement, on l'informa qu'il y avait un...contre-temps.


- Il a été quoi ?

[Aide de la Présidente] - Arrêté Madame, le Conseil viens de nous en informer, pour des raisons de "sécurité".

- Arrêté ?! Cela commence bien, mais enfin qu'est-ce qu'il s'est passé, ce général est arrivé ce matin à peine ! J'ai comme un mauvais pressentiment pour toute cette affaire...
Bon, faite préparer mon speeder pour le Temple Jedi, tentons d'en savoir d'avantage.


[Aide de la Présidente] - Et pour la foule Madame ?

Leia pris sa tête entre ces deux mains, comme pour exorciser, toute ces circonstances qui ne venaient que compliquer d'avantage une situation difficile...

- Eh, bien on va jouer carte sur table, hors de question de tourner autour du pot, que ce soit pour la foule ou pour le Sénat. Je vais rédiger un communiqué officiel pour clarifier au mieux la situation pour le public, ou au moins informer tout le monde de la situation, ce n'est pas la peine en plus de rendre les chose plus opaques par des palabres ou des manœuvres de contournement.

En chemin pour le temple Jedi, Leia rédigea un communiqué officiel, informant de la situation actuelle : selon laquelle, la session du Sénat serait retardée et reportée, en raison de la retenue du général de l'Ordre Gris par le Nouvel Ordre Jedi qui entend ne prendre aucun risque avec l'arrivée d'un manipulateur de la Force encore inconnue au sein du Sénat, surtout dans un contexte de menace Sith et surtout après que plus d'un millier de sénateur ait été massacrer dans l'enceinte même du bâtiments républicain. Elle ajouta que cette détention ne devait pas se prolonger dans une période excessive afin de respecter les droits des êtres pensants, et qu'elle s'engageai à communiquer le plus promptement possible sur l'évolution de la situation et les raisons exactes de la détention.

La vérité, la vérité avait toujours été la meilleure tactique pour la princesse Leia, et elle n'entendait pas changer ses méthodes.
Une fois arrivée au Temple, elle gagna les salle de détention, et notamment celle où Rahm Kota avait emmené le général Gris.
Elle pénétra dans la pièce, éclairé par les quelques rayons solaires de Coruscant qui étincelait sur sa robe blanche immaculée, alors qu'elle s'approchait.
Elle s'inclina légèrement devant Rahm Kota, plus parce qu'il était son Mentor désormais que par simple convenance, puis elle tourna sa tête vers le "prévenu".
La jeune princesse, fut pour le moins surprise, intimidée et profondément impressionnée de la vision que lui offrait cet être invraisemblable à ses yeux. Il semblait sortis tout droit des tapisseries des légendes d'antan. Sa stature imposante semblait remplir toute la pièce, et la princesse semblait n'être qu'une frêle créature à ses côtés. Ses tatouages, sa musculature, sa peau mordue par des marques témoins évident de luttes farouches, tout provoqua en Leia un sentiment d'intense intimidation, comme rarement elle n'avait ressentis, et pourtant elle vivait sur Coruscant !
Ses yeux parcourait la chair, les membres et le corps de cet être inquiétant, quand soudain son regard croisa les deux yeux jaune ocre du zabrak.

A cet instant précis, comme si les yeux de l'un comme de l'autre étaient effectivement les fenêtres de leur âmes, à cet instant précis où ils se croisèrent, Leia tout éveillée, les yeux ouverts, se sentis happée dans la Force, dans une vision, provoquée par ses jeunes sens Jedi, de sa télépathie et son empathie, qui l'a rendait de plus en plus sensible aux émotions, aux sentiments, aux pensées des autres. Et le déclencheur de cette vision n'était autre qu'une intense souffrance qu'elle cru lire dans les yeux, et en réalité dans l'âme du zabrak.
La vision de la Force projeta Leia au milieu d'une scène, bouleversante, un endroit sombre, des voix féminines stridentes, malveillantes crachant ordres et insultes à un être. Un petit être innocent aux yeux de la princesse, un enfant zabrak à peine âgé de quatre ans, dont le tourment, la souffrance physique et morale, l'épuisement, la douleur provoquées par ses voix de harpies, raisonnait dans la Force et enveloppait l'esprit de Leia. La Haine le mépris dont ce petit zabrak semblait être l'objet de la part de ses tortionnaires, manqua de peu de briser le coeur de Leia, tant son empathie pas tout à fait maîtrisée la poussait à ressentir de "plein fouet" ce traumatisme dans la Force.

Son esprit ouvert à celui de Marak, Leia ne réalisa, pas qu'elle même venait de projeter des éclats de ses propres souvenirs et de son âme dans l'esprit du zabrak. Elle ne maîtrisait pas encore assez bien la Force, et lorsqu'elle "touchait" l'esprit d'un être, elle n'avait pas encore appris à bien préserver le siens de ce genre "d'intrusion", à masquer ses émotions et ses pensées. Ainsi, rapidement Marak reçu très exactement en même temps, des flashs, des morcellements du passé et de l'enfance de la princesse, au combien différent des siens. Ils voyait une planète aux montagnes sereines et enneigées, un palais flamboyant, des femmes maternant un bébé dans de la soie royale, il entendit les berceuses affectives, il ressentis la douce chaleur paternelle d'un regard doux et aimant émanant d'un grand homme à l'allure noble...

Elle rouvris les yeux, après ce qui lui parue être une éternité, alors qu'en réalité quelque secondes s'étaient écoulées, qui au yeux de Kota semblait n'être qu'une simple "absence" de Leia, résultante sans doute de son "hébétement" devant le mastodonte qu'elle venait de découvrir.
Leia repris ses esprits, gênée et intriguée de ce qu'elle venait de voir, et surtout ignorante de ce que Marak lui avait vu. Elle, ne manqua pas très vite de faire les liens dans sa tête et de comprendre que l'enfant zabrak si tendre, si innocent était le puissant et inquiétant guerrier qu'elle voyait devant elle.
Tentant de reprendre le fil de la situation présente, elle bégaya...


- Je...Vous...Général que se passe t-il avec...?


Résumé :
Utilisation conjointe des pouvoirs Empathie et Télépathie - Passage de "connu" à "pratiqué"
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