L'Astre Tyran

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Situé dans le district du même nom, le Sénat Galactique et sa célèbre rotonde abritent le cœur démocratique de la Nouvelle République. Les sénateurs, représentants de tout les systèmes républicains y siègent et font vivre cette institution millénaire.
#28036
Depuis plusieurs mois, le Haut Conseil, plusieurs sénateurs et grands dirigeants de la Nouvelle République travaillaient sur une réforme profonde de son système de fonctionnement. Et enfin le moment de proposer la réforme au Sénat était arrivé.
La veille encore Leia avait travaillé tard avec plusieurs autres dignitaires et techniciens républicains dont Jim Antilles sur les derniers détails de la réforme à présenter, les points en particulier où le corellien était plus "réservé" et sur les différents point à corriger et faire évoluer au cours des débats. Puis enfin l'heure était venue, un moment déterminant dans l'histoire de la Nouvelle République. Elle croyait profondément en cette réforme, Mon Mothma avait grandement participer à ce projet de sorte à réellement aboutir idéologiquement le travail entamé lors de la restauration.
Prête, dans l'appréhension mais néanmoins enthousiaste, la Présidente voyait la plateforme centrale de la présidence s'élever dans la rotonde du Sénat remplie...


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- Sénateurs, cela fait trois courtes années que nous nous sommes réunis ici pour la première fois. Certains d'entre nous...la plupart même, venions de planètes dont les incendies de la politique de la terres brûlés des vestiges impériaux étaient à peine éteint lors de la libération.
Il y a trois ans encore, nous n'avions ni gouvernement permanent, ni instituions, ni moyens d'établir un nouveau système politique.
Notre gouvernement est si jeune, et pourtant en ces trois années il a été confronté à des défis, des épreuves et une adversité si féroce que nous ne devrions même plus être ici encore à croire à notre avenir commun.

Notre gouvernement de "rebelles", d'affranchis, de "non-humains récalcitrants" et d'ancien prisonniers politique de l'Empire à réussis pourtant le défi de travailler à la reconstruction galactique, il a réussis à tracer une frontière et à tenir en respect l'armada des vestiges impériaux et des seigneurs de guerre. Notre gouvernement à réussis à rétablir une situation économique galactique viable, et à permettre le rétablissement du Nouvel Ordre Jedi, malgré les obstacles déchaînés des partisans de la méfiance, du repli sur soie et de la haine.

Notre gouvernement a dû faire face aux dangers de l'ambition personnelle, de la sécession et de l'esprit de division qui aurait dû l'emporter et ne rien laisser. Pourtant, malgré tout cela, vous êtes encore là, nous sommes encore là, certes encore imparfaits mais persuadé plus que jamais qu'une autre galaxie est possible, et que contrairement à nos nombreux détracteurs, oui il est possible de vivre en unité, en paix et en démocratie. Il est possible de conduire une politique qui ne soit pas inspiré par l'ambition politicienne, par la méfiance vis à vis des Jedi, par l'avidité du pouvoir, par la tyrannie et les idéologies racistes !


Elle repris son souffle, fier d'appartenir encore à ce gouvernement qui se battait alors que tant se dressait contre lui...

- Après trois années d’existence, le moment est venue de poursuivre le combat mené par les fondateurs de l'Alliance. Le combat pour le retour à une démocratie, à un système galactique plus juste et plus respectueux des planètes et de leur particularités.
Il est temps de pleinement veiller au retour du pouvoir politique au peuple républicain ! Il est temps de restaurer la souveraineté de chacun !

C'est pour cela, qu'une réforme est nécessaire et ce dans plusieurs domaines.

Le premier de ces domaines est institutionnel : La Nouvelle République à été construite et à fonctionné jusqu’à présent en grande partie sur un modèle de gestion imposé par l'Empire Galactique. Ce modèle est celui des Sur-secteur. Des sectionnement administratifs régionaux nés de la pensée arbitraire des conseillés de Palpatine à l'époque.
Et ce en vue de permettre un asservissement et un contrôle permanent sur les planètes. La Nouvelle République a dû composer pendant un temps avec ce système afin de parer à l'urgence de la reconstruction, d'où l’existence encore aujourd'hui des Régions Administratives républicaines, qui sont un résidus des sur-secteur impériaux.

Cependant, ces régions, sont autant d'entraves et d’empiétement politique sur la souveraineté de chacune de nos planètes membres. Les régions prélèvent en plus de l'impôt républicain, des taxes, des douanes supplémentaires. Elles décident de la gestions sociales, des plans de développement, et des orientations commerciales de toutes les planètes qu'elle administrent.
Elle créer un mille-feuille institutionnelle dans lesquels la souveraineté et la voix du peuple sont bien souvent étouffées. Et elle donnent libre court à toute les ambition politicienne.
Car si la sécession de plusieurs planètes des Colonies Nord nous a révélé un élément fondamental, c'est le danger que peut prendre un dirigeant politique se servant des régions pour troubler et fausser le lien démocratique et solidaire, et mettre en place un projet politique d'ambition personnel.

Certes nous pouvons rejeter la faute exclusive sur Maya Tega et sur la stratégie qu'elle a mis en place depuis des années ainsi que son instrumentalisation du Social Act pour parvenir à ses fins politiciennes. Mais je refuse d'être assez aveugle pour ne pas voir aussi notre propre responsabilité dans cette échec politique. C'est notre système qui a créer en partie les conditions pour que l'esprit de division prospère et pour fragmenter notre unité, aussi nous devons tirer les leçons de nos échecs et prendre les devants afin de nous améliorer !

Les régions n'ont pas de légitimité, ni géographique, ni culturelle et certainement pas politique. Elles sont le fruit d'une séparation arbitraire de notre territoire pensée et voulus par les tyrans d'hier. Elle empiètent et confisquent le pouvoir des peuples de chacune des planètes et le remettent entre les mains d'une administration non-élu.
Nous sommes une démocratie, le pouvoir doit être entre les mains du PEUPLE et de personne d'autre, afin que plus jamais la dictature et la division ne reprennent l'ascendant sur nous.

Qui mieux que le peuple et le gouvernements de chaque planète peut prendre en main son destin ? Qui mieux qu'un peuple peut décider de sa politique commerciale, de la gestions sociale, de ses services publics, de son système éducatif ?
Qui mieux qu'un peuple et son gouvernement légitime peut décider de la politique énergétique, de sa stratégie industrielle et du développement de son agriculture ?
Le moment est venu d'acter le retour du pouvoir politique au peuple de tout les Etats membres de la Nouvelle République ! C'est exactement ce que le principe de souveraineté nous impose : le respect du droit de chaque peuple à prendre en main lui-même son destin. C'est le sens de cette réforme sur la souveraineté.

C'est la raison pour laquelle, cette réforme propose comme premier point l'abolition des Administrations régionales.
Les planètes seront libérées de toutes leur obligations de paiement aux régions, et n'auront plus que l'impôt républicains à verser directement au Sénat. La souveraineté de chacun sera restituée et les fonds républicains seront désormais gérer directement par le Sénat et verser sans intermédiaire à tout les Etats Membres équitablement selon les besoins de chacun via différents fonds que nous mettrons en place. Ce sera notamment l'objet du projet de Social Act révisé qui vous sera proposé dans les prochains jours.

Les gouvernements de chaque planètes, reprendront leur pleine SOUVERAINETÉ, le plein contrôle sur leur politique locale, sur la gestion de leur finances et de leur développement, la Nouvelle République ne sera plus le commanditaire, mais le soutiens, l'appuie des gouvernements dans leur choix, mais ce seront LEUR choix et non plus celui de techniciens et d'administrateurs non-élus !


Leia laissa le temps à chacun d'analyser la proposition de réforme, et ses retombés directes : plus de pouvoir entre les mains du peuple et des gouvernements planètaires. Un fait historique qui n'avait pas eu lieu depuis le renversement de l'Ancienne République. Au point même que certains gouvernements avaient même oublié qu'une telle chose était possible : décider pour soi-même. Arrêtez de recevoir des ordres et des commandements d'un gouvernement galactique lointain. Le vrai sens de la démocratie et de la République.
Leia poursuis avec le second point...


- Le retour du pouvoir politique au peuple et à ses dirigeants ne doit pas se faire sans un accompagnement de la part du Sénat. Nous sommes une communauté, nous nous préoccupons du sors de chacun, et personne ne doit être ni négligé, ni favorisé. L'abolition des administrations régionales ne doit pas rimer avec abandon ou délaissement de la part de la République.
Or celà ne doit pas rimer non plus avec la nomination de gouverneur républicain ou de "préfet" à l'image des Moffs.
Aussi la réforme prévoit la formation des Observateurs de la Nouvelle République. Des délégués républicains, choisis par les représentants du peuple, parmi les citoyens aux plus hautes distinctions morales et éthiques. Leur mission sera de produire régulièrement en toute transparence des rapports sur le développement et la gestion de chacune des planètes membres. Ils ne feront que rendre des comptes au Sénat devant nous, et nous seuls. Ils n'auront aucun pouvoir de commandes, de conseils ou d'injonctions vis à vis des gouvernements planétaires. Ils seront systématiquement en poste dans des secteurs différents et éloignés de leur secteurs d'origine pour évité toute corruption. Ils disposeront d'un mandat court d'un an non renouvelable. Ils auront pour mission d'observer la bonne gestion des planètes, le respect de nos valeurs communes et la dénonciation de toute pratique de corruption. L’éthique, l'impartialité et la transparence sera la source même de leur mandat et de leur mission. Ils devront systématique faire le rapport sur les difficultés ou les besoins que rencontrent nos planètes membres, afin que le Sénat n'ignore ni ne néglige aucun de ses membres.
La solidarité doit être non seulement un objectif mais aussi un mode de fonctionnement de la République et les Observateurs seront les relais de cette solidarité, les pivot sur lequel la communauté républicaine prend garde à chacun de ses membres et prend soin de tous.


A nouveau quelque minutes pour que chacun prennent connaissance de ce nouvelle institution d'Observateur. Une nouvelle "étrangeté", la galaxie n'avait connu que Moff, Grand-Moff, administrateur et gouverneur oppressif, les planètes, les présidents, les conseillers planétaires, les monarques avaient sans cessent dû supporter le poids d'une administration galactique, et désormais celle-ci était abolie. Ils ne seraient plus ni commandés, ni oppressés, les observateurs n'auraient rien à leur imposer ou ordonner. Leur rôle serait de faire le relais au Sénat de ce qu'il pouvait observer dans la transparence et la bonne gestion.
Le troisième point et non des moindres allaient être présenté par Leia...


- Le point final de cette réforme, est un point qui me tiens particulièrement à coeur. Parce qu'il correspond à l'idée dans laquelle on m'a enseigné les principes et les valeurs de la République et de la Démocratie.
C'est un régime pour tous, et par tous ! Un régime qui ne met personne au-dessus d'un autre, où tous rendent des comptes et bénéficient des mêmes chances et avantages.
Mais l'Ancienne République malgré ses principes clamés du bout des lèvres à rencontrer un nombre incalculable de critiques et de dénonciations qui ont culminés durant la Guerre des clones. Pourquoi ? Parce que le régime républicain n'a jamais su fonctionner autrement qu'en centralisant les pouvoirs économiques, militaires et surtout politiques sur Coruscant et dans le Noyau. Nous prétendons vivre en communauté solidaire, mais certains sont toujours plus avantagés que d'autre. Plus vous êtes proches du noyau, plus vous bénéficié d'un relais au Sénat, des subventions plus rapidement délivrés, une protection plus grande ect... .
La Nouvelle République a tenté difficilement de limiter les abus et les dérives extrêmes de l'Empire, mais le problème de fond n'est pas traité.
Nous devons être meilleur que nos détracteurs, meilleur que nos voisins et meilleur que l'Ancienne République.

Nous devons apprendre de nos erreurs, et nous dépasser. C'est pour cette raison que cette réforme prévoit le changement de capitale de la Nouvelle République.
Il n'est pas question de "prendre la couronne" à une planète et l'a donner à une autre. Non, il est question désormais que le peuple républicain tout entier PARTAGE cette couronne, cette SOUVERAINETÉ.
Ainsi, la réforme prévoit un système de désignation de la capitale Galactique par rotation. Toutes les planètes qui répondront aux critères pratiques et de sécurité pourront être désigné par vote du Sénat. Ainsi tout les 6 ans la planète désignée par vote démocratique du Sénat accueillera la capitale par rotation.

Evidemment il ne s'agit pas de déstabiliser le régime, aussi les choses se feront très progressivement, Coruscant continuera grâce à ces importants locaux, à accueillir les ambassades étrangères, certaines institutions permanentes comme la Cour de Justice, l'Etat Major et les renseignements au Capitole ainsi que le lieu de rencontre de plusieurs comité. C'est le Sénat qui sera la principale institution qui procédera à la rotation, tout en maintenant une partie de ses grands rassemblements solennels, et cérémoniels sur Coruscant dans la rotonde historique.
Compte-tenu du climat et de la menace actuelle liée à l'invasion Sith, la rotation ne s'effectuera pas avant que nous ayons toute les garanties de sécurité, elle sera donc différée. Mais il faut considérer aussi qu'un Etat qui sait se montrer flexible, capable de s'adapter et habitué à un gouvernement plus mobile et des pouvoirs mieux répartis, est un Etat qui résiste mieux à des tentatives d’invasion et de déstabilisation.
Si demain Coruscant venait à être prise, toute la Nouvelle République serait grandement déstabilisé, alors que si nous prenons peu à peu l'habitude d'une rotation et de "plusieurs lieux" de pouvoirs et non pas un seul, nos ennemis ne nous terrasseront pas en simplement prenant notre capitale.
Notre gouvernement est encore jeune, nous devons apprendre à nous réformer, et si cette rotation s'avère peu adaptée, nous devons être capable de revenir dessus. Il s'agit d'une première phase d'essai, à l'issue de la première rotation, la réforme prévoira la tenue obligatoire d'un vote pour l'a reconduire ou pour un retour de la capitale sur Coruscant.

Tout ces points sont des propositions et sont ouverts à la discussion et à l'amendement en fonction des opinions et des propositions que nous feront tous. Nous sommes ici pour travailler ensemble à cette réforme, personne n'a le monopole de la raison ou du bien, et c'est la confrontation de nos opinions et de nos idées qui feront de cette réforme un succès. Je vous laisse la parole sénateurs !


Le dernier point, était un point de changement très important, et Leia savait que comme tout changement cela allait déranger, mais la Nouvelle République était "nouvelle" et il fallait justement un changement. L'idée était de tout faire très progressivement et surtout avec une phase d'essai pour ménager toutes les sensibilités du noyau. Rien tant que la menace Sith n'était pas précisée, rien non plus tant que la planète accueillante n'était pas pleinement prête. Il s'agissait surtout de tenir les réunions du Sénat sur d'autre monde, le gros de l'appareil étatique resterai sur Coruscant pour plus de stabilité. Les sénateurs étant habitués à voyager entre leur monde et Coruscant et ils étaient donc les plus indiqués et prioritaires pour faire ces rotations. Cato Neimoidia encore "assez proche" du noyau, planète, riche, bien développé et protégée était pressentie comme première planète pour la rotation. Elle disposait de locaux assez immenses pour recevoir le Sénat, les neimoidiens étant habitués à voir les "choses en grands".
Evidemment Coruscant resterai capitale stratégique et historique de la République, les Jedi en était le symbole avec la présence du temple. Mais le Sénat, le lieu de décision politique allait tourner de planète en planète, à la rencontre du peuple ,et surtout on éviterai ainsi une déstabilisation profonde, en cas de prise de Coruscant, ce qui en climat d'invasion Sith ne relevait plus de l'absolue utopie.
Le débat était ouvert.


Résumé des propositions :
- Abolition des régions et transfert de leur pouvoir politique aux planètes
- Création des observateur de la NR
- Mise en place de la phase d'essai de la rotation de la capitale (rencontre du Sénat uniquement)


Hj : Ouvert à tout Pj ou Pnj sénateurs comme toujours, tout le monde peu importe la faction peut intervenir, tant que vous avez une "raison" d'avoir sous votre "botte" un sénateur défendant vos opinions. Ce Rp se situe après la rencontre et l'arrivée de Andrew Figg dans la NR de sorte qu'il puisse prendre la parole en tant que sénateur de son secteur et leader politique de son parti.

Nb : Pour la rotation de capitale j'ai mis inrp que le changement se faisait tout les 6 ans (pour des raisons de cohérence et de contraintes pratiques), mais irl cette proposition se fait pour une rotation de 6 mois, parce que bon dans 6 ans on ne sait pas si on sera encore sur Swor :P.
#29988
Pour sa grande première au Sénat, Arkas était pressé d'entrer dans l'arène et de faire entendre sa voix parmi celles des milliers de Sénateurs présents. Et en ce jour, il pourrait prendre la parole sur un sujet des plus importants.

Il avait consommé quelques verres d'un excellent vin provenant de Naboo et il était à la bonne température pour répondre à la Présidente Organa à qui il avait prêté une oreille attentive. La réforme proposée allait certainement choquer certains de ses collègues et en enthousiasmer d'autres. Il était un peu plus mitigé et après avoir demandé la parole, la capsule sénatoriale s'avança au sein de la Rotonde. Il devinait sans mal les moqueries de certains devant sa taille et pour le moment il n'en n'avait cure.


[Lord Arkas Keith, Sénateur de Rendili] « Madame la Présidente, mes estimés collègues.

Votre proposition soulève de nombreuses questions et bien que l'idée que le peuple puisse enfin avoir voix au chapitre me réjouisse au plus haut point si cela est acceptée, il faut voir l'aspect économique et pratique.

Abolir les administrations régionales est une bonne chose, cela permettra de montrer que nous ne sommes pas comme nos prédécesseurs et que nous nous soucions des besoins et demandes des peuples et fera certainement une économie fort bienvenue. Je ne peux qu'approuver cette initiative.

Mais la création des Observateurs de la Nouvelle République et la rotation du Sénat ne risque pas de nous coûter plus cher que si nous restons ici sur Coruscant ?

Coruscant a toujours été le coeur politique de l’Ancienne République et cela doit être de même pour notre gouvernement. Mais je vois une alternative à votre proposition Madame la Présidente. Pourquoi ne pas mettre en place avec les gouvernements planétaires des délégations avec des représentants choisis par le peuple qui viendraient ici-même faire entendre ce dont les peuples ont besoin? Cela se rapproche fortement des Observateurs à ceci prêt que nous aurons des gens issus du peuple et non des politiciens pour nous rapportés les demandes de nos concitoyens Je préfèrerai entendre un ouvrier, une mère au foyer ou un jeune travailleur exprimer ses attentes plutôt que de l'entendre sortir de la bouche d'un quelconque diplômé en politique qui ne comprendrait pas réellement les attentes d'un citoyen lambda.

De même, qu'est ce qui nous garantit que les Sith sont la seule menace ? Sans l'immédiat, je vous l'accorde, ils représentent un danger non négligeable pour notre survie et ils ne doivent pas être pris à la légère. Mais si nous éliminons cet ennemi redoutable, quelle garantie avons-nous des Vestiges Impériaux que le processus de paix amorcée sera respecté? Déplacer les Sénateurs en prenant ce risque en compte ne serait pas une idée des plus sensées. Nous serions tous des cibles bien plus facile à éliminer alors qu'ici, nous pouvons nous targuer d'être sur la planète la plus sécurisée de la Nouvelle République avec la présence de nos flottes et du Nouvel Ordre Jedi.

Coruscant doit rester le lieu où se tiennent les réunions du Sénat. »
#29991
Depuis ses débuts dans le coeur politique de Coruscant, le Sénateur Alden Bradley avait toujours prôné une position constante, faite d'une politique observatrice avant de soutenir ou de prendre position. Issu de Tantra, il avait dès sa prime enfance, toujours préféré les livres aux joutes guerrières et l'atmosphère particulière de l'immense bibliothèque de son grand-père où le souvenir des goûters lointains l'emmenait à une douce nostalgie désormais disparue trente ans plus tôt avec le décès de celui-ci.

Il avait fallu beaucoup d'années pour qu'Alden se remette de ce choc et seuls la politique, les échanges intellectuels, la lecture et le Dejarik, à la fois, sa pratique et sa collection, lui ont fait oublier ce deuil. A ce jour, il dispose d'une cinquantaine de versions de ce jeu, conservées précieusement dans une chambre forte.

Alden avait suivi les débats en cours, il était question d'abolir la découpe administrative artificielle héritée de l'ère impériale et en même temps de permettre de grands changements en douceur.

Cette initiative plaisait assez au Sénateur et à son parti Démocrate...Le fait de nommer des "Observateurs" était une bonne chose, de même que rendre une certaine autonomie aux planètes. La question était toujours un délicat équilibre à mener et il fallait beaucoup de bonne volonté voir une entière persévérance pour ne pas s'égarer, entre conservatisme et autonomie totale. Il prit donc la parole après les interventions précédentes...

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Alden Bradley, membre du Parti Démocrate, Sénateur de Tantra


Honorables membres de cette assemblée,


Première Analyse

J'ai bien pris note du souhait de la Présidente, un choix courageux et pragmatique, sachant tirer le meilleur d'une situation qui a évolué en 3 années. Nous avons perdu des membres de cette assemblée mais nous avons gagné des voisins avec lesquels, il existe des liens forts.

Se renouveler en ne s'égarant pas non plus est toujours un point délicat à atteindre, car si les planètes accèdent désormais à une autonomie plus affirmée, il leur faudra aussi résister à la tentation du repli ou du regroupement suivant leurs affinités ou...intérêts.

Exigences

La tâche des Observateurs va être ardue car cela necessitera une polyvalence extrême de leur part s'ils veulent "cerner" les besoins réels des planètes qui feront appel à eux ou vice et versa. Certes, les planètes en question vont soumettre leurs doléances mais il faudra aussi que l'observateur sache faire la part du vrai et de son contraire. Ils devront être : diplomates, économistes, sociologues et avoir de très bonnes notions en psychologie, avoir un haut degré d'empathie, en histoire aussi pour connaître l'évolution du secteur qu'ils auront à évaluer, une excellente mémoire, maîtriser les statistiques...sinon leur rapport risque d'être partiel voir incomplet....Je terminerai aussi par le fait d'avoir une âme bien trempée pour résister aux influences et pressions...Faire preuve de vigilance, probité intellectuelle et intégrité.

En contre-partie, chaque planète devra s'engager à ouvrir aux observateurs, les portes de ses archives administratives, économiques et militaires. Pour ce dernier point, il s'agit d'établir, en toute connaissance de cause, les besoins réels et les difficultés rencontrées par les planètes concernées.


Suggestion

Je propose qu'on ne sélectionne que les meilleurs éléments de nos hautes écoles dont les caractéristiques démontrent déjà un potentiel certain dans les domaines cités OU des personnes expérimentées ayant déjà fait leurs preuves dans les mêmes domaines ET pour assurer une continuïté dans leurs missions, que ces observateurs fonctionnent par paire, comme ce qui existe parmi l'Ordre Jedï, un mentor et son élève...


Moyens et mise en oeuvre

Nous disposons, de par notre administration, d'un vaste réservoir de compétences incarnées dans le corps des fonctionnaires Républicains (tout juste retraités) qui retrouveront ainsi une seconde jeunesse et pourront transmettre leurs connaissances...Pourquoi pas ne pas combiner les 2 après tout ?

Un complément de retraite devra leur être versé (si besoin est) pour atteindre le salaire de l'observateur plus jeune ainsi, un élément prometteur fera équipe avec un observateur expérimenté, la fonction d'observation serait enrichie et concrètement appliquée sur le terrain.


Interactions et impact

Le fait de se retrouver face à quelqu'un d'expérimenté permet aussi d'établir plus rapidement une relation de confiance, la jeunesse est aussi un atout, en permettant à l'observateur plus âgé de ne pas se figer dans des conclusions trop répétitives pouvant entraîner une perte de sens critique.


Devoir d'analyse et activité de conseil

Les planètes bénéficiant de cet audit extraordinaire doivent se rendre compte que cette minutieuse collecte de données confidentielles, mobilise des compétences d'analyse rares et uniques en les personnes des Observateurs.

Se transformant ainsi en décisions judicieuses, offrant un éclairage pertinent aux responsables planétaires, sur leurs possibilités donc permettant un choix réel sur les orientations économiques, financières, politiques et militaires pouvant leur faire économiser des millions de Crédits...Pour un coût plus que raisonnable !

Je n'ose imaginer le montant d'un devis d'une société extérieure pour une telle tâche...Jamais la maxime "La Connaissance est le Pouvoir" n'aura eu plus de sens que dans cet échange raisonnable entre responsable planétaire et les observateurs.


Conclusion

Pour ma part, à ce niveau de proposition, j'approuve cette initiative d'observateurs, quant à la délocalisation du Centre Décisionnel, il devrait être décidé de manière aléatoire pour ne pas entrer dans un schéma programmé, pour des questions de sécurité.

Merci de m'avoir écouté.


Il se rassit ensuite et attendit soit qu'on ajoute quelque chose ou que quelqu'un réagisse à sa proposition.
#30185

- Frolov Tasoy, Sénateur d'Anaxes. -



Frolov quittait la commission avec un empressement certain. Les débats en pleine Rotonde étaient son moment favori en tant que Sénateur, surtout lorsque l'ordre du jour annonçait un nouveau texte à soumettre au vote. Cela laissait présager des discussions, et des débats toujours incarnés. Et le peu qu'on avait laissé entendre à son parti vis à vis de ce texte était à propos de son importance pour l'avenir de la Nouvelle République, et le fait qu'il soit défendu par la Présidente en personne. Comment, dès lors, ne pas s'impatienter de savoir ce qu'elle va sortir ? Elle a toujours eut le don de surprendre, et de se tromper, très souvent, alors cette fois-ci serait un nouveau régal pour des extrémistes toujours plus en vogue. Non Madame la Présidente, vous ne mettrez pas la Nouvelle République en pièce ...

Et une fois assis dans sa nacelle, à écouter la Princesse avancer ses arguments, il sut qu'il avait face à lui un moment historique. Un de ceux dont on se souviendra pour son importance. Et au fur et à mesure qu'elle énonçait ses faits, il dictait à son tour à son assistant les notes qu'il souhaitait voir rédigée pour sa prise de parole. Tant de choses, tant d'idées, tant de faux-semblant ! La Présidence n'était plus timide, elle menait cette bataille comme la Générale Rebelle qu'elle était fut un temps. Pourtant, en politique, ce n'est que très rarement la marche à suivre. Une fois son tour de parole demandé, et quelques mots échangés avec d'autres membres de son parti, il prit le temps de réajuster sa tenue et sa chevelure avant de parler. Et lorsque la nacelle d'Anaxes s'avança, il se releva, et fit face à celle qui serait son ennemie en ce jour.


    « Merci de m'accorder la parole Madame la Présidente,
    Sénateurs et Sénatrices, membres associés,

    Voilà une proposition intéressante, en cette heureuse date d'anniversaire de notre jeune régime. S'il n'y aucun doute que beaucoup de bonnes volontés dirigent notre noble assemblée, cela est nettement moins évident dans ses tentatives de réformes des plus ... bancales. Oh, oui, je sais bien, qu'aurait été un débat sans que les vilains "extrémistes" ne viennent s'opposer à ce qui est dit ? Cela aurait surtout été un cargo fonçant dans un trou noir, tout simplement.

    En effet, si mes collègues qui se sont exprimés peu avant on été avares en parole, je compte bien profiter du mien pour vous prouver que cette réforme est aussi creuse qu'inutile, et qu'elle ne devrait pas être mise en oeuvre. La tentative de la Présidence, par ces 3 grands axes, n'est qu'une preuve supplémentaire de son soucis idéologique, par lequel elle prétend gouverner en oubliant la réalité de ce qu'est la gestion d'un régime galactique. Brandir le spectre de l'Empire à chaque argument n'est ni honorable ni même utile, c'est un tour usant et usé qui prouve bien que certains membres de cette Assemblée sont encore ancrés dans leur passé pseudo-glorieux et qu'ils ont oubliés ce que nous sommes, et ce à quoi nous aspirons.
    »

Ha, comment ne pas bien commencer un discours par une telle entrée en matière ! Le Sénat commençait déjà à réagir, comme il le souhaitait au fond de lui. Que c'est plaisant de sentir tous ces gens vibrer, et réagir ! Là ils étaient vraiment investis de leur rôle, et non pas enfoncés au fond de leur sièges en faisant semblant d'écouter. Ils le huaient, et il ne pouvait s'empêcher de relancer, un bras en l'air, accusant d'un doigt dressé vers le ciel.

    « Je ne citerais pas de noms mais vous les connaissez déjà ! »

Entendez ! Entendez ces huées si enflammées ! Bien sûr qu'ils savent de qui il parle, et c'est ça qui fait plaisir ! On frappe dans la fourmilière, on la fait réagir, on la sort de sa torpeur ! Sénat réveilles toi un peu, et sois là où on t'attend ! Sur ces douces accusations implicites, le Sénateur pouvait reprendre, le menton haut.

    « Mais oui, mais oui ... Allez, parlons donc de ces propositions. La question des régions administratives, et leur disparition souhaitée.
    Si j'en réfère à votre réaction, et à vos arguments, le cas des Colonies du Nord et de leur indépendance a visiblement marqué votre esprit puisqu'il vous motive aujourd'hui à remettre en question toute l'organisation de administrative de la Nouvelle République. Loin d'oublier ce facheux précédent pour notre régime, et véritable coup de tonnerre dans cet Eden que nous pensions créer, il est surtout une preuve retentissante de ce qui ne fonctionne pas dans votre gouvernance, et dans l'organisation actuelle de la Nouvelle République.

    En effet, s'il y a une personne à blâmer dans cette histoire, en plus de celle qui est partie, j'en conviens, c'est vous Madame la Présidente, parce que vous avez laissé partir impunément un territoire fondateur de notre jeune République sans que rien ne soit fait pour l'arrêter. Ce territoire, ces Colonies du Nord, ont été une preuve plus que concrète de l'efficacité des Régions, et de leur capacité concrète à avoir un impact sur toutes les planètes. Leur départ unifié a prouvé qu'il était possible de créer de la souveraineté, et de l'écoute sur des territoires étendus et administrés, au point de les convaincre dans leur ensemble de partir. Cela démontre tout l'intérêt d'une telle sectorisation de nos territoires, et de ses capacités concrètes. C'est un point d'exemple à la symbolique très forte.

    Mais cela prouve également ses faiblesses, et ce que nous devrions en faire réellement plutôt que de les supprimer purement et simplement. En effet, amener une région à partir d'elle-même c'est prouver qu'elle est souveraine et légitime, qu'elle fonctionne dans sa globalité. Mais c'est également démontrer que la Nouvelle République a tenté de gérer des choses sans aller au bout de ce qu'elle devait faire. Un territoire comme celui-la se maîtrise, il se contrôle, il doit être en communication permanente avec le Sénat, et l'autorité. La Nouvelle République a manqué d'implication dans les Colonies du Nord, et n'a pas su en prévoir toute l'indépendance qui en fut souhaitée, et c'est cela qui fait défaut à nos régions. Pire encore, et je crois que c'est là un exemple des plus terribles de ce paradoxe, c'est le fait que nos régions n'apparaissent même pas dans la Charte Commune, alors même qu'on en avait besoin, et qu'on a reposé dessus pour réussir à faire vivre notre rêve. Ne pensez-vous pas qu'il y a un problème si ême l'échelon le plus important de notre administration n'est pas reconnu par notre texte fondateur ? Ne manque-t-on pas de logique et de volonté à vouloir une chose mais ne pas la poursuivre jusqu'au bout ?
    »
Clairement, si Leia espérait faire passer la pilule aussi simplement, c'était raté. Frolov ne lacherait rien, et il ne comptait pas s'arrêter là. La Nouvelle République, en tant que jeune Etat, était encore en construction, en rôdage. Et peut-être que peu de monde en avait conscience, mais aujourd'hui se jouait certainement un débat fondateur pour celle-ci. Il pouvait redessiner totalement celle-ci, ou lui offrir une forme qui resterait pour des décennies. L'enjeu était donc gros, et il fallait être à la hauteur du duel qui s'engageait. Le Sénateur d'Anaxes en avait pleinement conscience, et c'est certainement pour cela qu'il se battait avec hargne.

Qu'importent les réactions opposées, rien ne le ferait taire !

    « En effet, c'est pour cela qu'il ne faut pas supprimer les Régions, ni écouter les discours idéologiques d'une Présidente trop loin de la réalité de son pouvoir. Madame, ces Régions sont un pilier de notre régime, que vous souhaitez abattre sans se rendre compte que nous ouvrons la porte à notre fin. Vous vous référez à l'Empire et à son organisation comme modèle, que nous avons repris par nécessité urgente à l'heure de faire renaître notre République. Mais ne nous voilons pas la face, ne soyons pas hypocrites, pourquoi ce système et pas un autre ? Parce que l'Empire n'a eut de cesse d'essayer d'organiser ses territoires avec efficacité, centralisation, et volonté de n'exclure personne. Il fut une réponse à une époque tragique où la République a faillie et s'est laissée emporter par ses propres démons, faute d'avoir su écouter la Bordure ni même essayé de s'y faire entendre. L'Empire a été proclamé, et il a fait le choix de l'efficacité, en s'y installant directement. Et la Bordure fut réintégrée aux côtés du Noyau, et des Colonies. C'est un fait, une réalité. C'est la vérité à l'état brut, de celle que vous refusez d'entendre par idéologie, mais qui pourtant aujourd'hui devrait vous faire réfléchir, Madame la Présidente. Croyez vous que ce système fut employé pendant 30 ans, au sortir d'une guerre civile, sans finalité ? Sans intérêt ?

    Ce système de régions a l'intérêt de l'efficacité, et de n'exclure personne. Il est le plus adapté à notre vision, parce qu'il est celui qui fera résister nos idéaux face aux distances qui nous séparent, et aux minages incessants de l'intérieur. Il est le seul capable de fonctionner sur un territoire comme le nôtre, et c'est une réalité que vous ne pouvez pas nier. Qui plus est, vous mêlez à ces questions les enjeux sur l'imposition, et les financements d'aide. Cette centralisation, même si elle vous déplait, est la plus propice pour centraliser ces questions, et permettre une redistribution équitable et mesurée à chaque situation. Elle n'est pas un élément supplémentaire à un pseudo "mille-feuille administratif" mais plutôt un échelon de gestion qui est plus que nécessaire pour réussir à traiter l'ampleur des besoins qui peuvent exister dans notre belle République. Les supprimer relèverait plus d'un choix politique, que d'un réel intérêt sur le terrain, puisqu'on oppose la politique à l'efficacité.
    »

Il prit le temps de respirer un coup, venant de relacher un certain nombre d'arguments qui trainaient dans son discours. Il y mettait du coeur, mais c'est un peu usant à réciter, et surtout à écouter. Il en avait bien conscience. Mais bon, un instant de flottement, et on repart à l'attaque.

    « En effet, nier les rapprochements et les découpages faits par ces régions est absurde. Vous essayez de nous faire passer une pilule qui remettrait en cause la Galaxie telle qu'elle existe depuis des millénaires. Madame, les affinités géographiques et sectorielles existent depuis toujours, et continueront d'exister quoi qu'il arrive, quoi qu'on puisse essayer de les nier. Croyez vous qu'un homme issu des territoires du Sud se prétend membre du Noyau ? Peut-il vraiment cacher ce fait ? Va-t-il se sentir honoré d'être confondu de la sorte ? C'est pareil pour les Colonies et le Noyau. Ce ne sont pas les mêmes modes de vie, les mêmes modes de pensée, ni les mêmes cultures qui sont à l'oeuvre. Et ne parlons même pas des particularismes géographiques naturels, qui font que ces régions existent de facto. On ne peut pas les balayer sous le prétexte qu'elles n'existeraient pas, et que c'est encore une machination machiavélique de la part de l'Empire. Les différences sont réelles, et vous comme tous les autres savez parfaitement qu'on ne vous confondrait pas avec quelqu'un du Sud. Alors ne niez pas cette réalité. »


La main, avec le poing serrée, frappa le pupitre avec autorité, pour appuyer d'une vigueur nouvelle son discours. Entendez raison !

    « C'est un soucis de votre façon de penser, Madame, car vous faites preuve d'idéologie avant de réalisme. Continuons sur ce que vous nous avez dit, vous avez parlé de démocratie, que vous confrontez à notre organisation sectorielle. Si je devenais retourner un argument simple à votre souhait, je vous dirai que la démocratie n'a pas empêché l'élection d'un tyran. Elle a favorisée la montée en puissance d'un Empire, quoi qu'on en prétende, alors révisez donc votre histoire récente. Ne faisons pas l'erreur de la porter aux nues comme si elle était la solution à tous nos problèmes, et ne la mélangeons pas à notre objectifs concrets pour la viabilité de notre régime, et le bien-être de nos citoyens. La démocratie n'implique pas, et ne pourra pas impliquer qu'on modifie le rôle d'un gestionnaire ou d'un administrateur pour qu'il devienne un simple objet politique, élu et glorifié dans un jeu politique qui fait prévaloir le statut plutôt que la compétence. On en a déjà assez vu la couleur au Sénat, et je n'ai pas là encore à citer de noms pour que vous voyez de quoi je parle. Qui plus est, vous brandissez la souveraineté comme une nécessité et un garant de notre régime, mais oubliez vous pourquoi certains sont partis ? Oubliez vous que nous ne forçons personne à rejoindre ce Sénat ? Que nous ne questionnons pas qui est dans ce Sénat, parce qu'il est souverain chez lui et qu'il décide ce que bon lui semble, en respect de sa propre souveraineté ? La politique ne doit pas empiéter sur l'administration, et la gestion. Mélanger les deux est une faute intellectuelle que vous ne voulez pas faire, Madame la Présidente, mais qui pourtant en a tout l'air si vous persévérez à vouloir détruire un échelon de gestion capital pour la bonne tenue de notre régime.

    Imaginons que cette auguste assemblée décide de suivre votre idée, vers quoi irions nous ? Déjà, chaque planète serait laissée à sa seule autorité propre. C'est beau, mais c'est surtout la jungle. Une jungle qui ne permettrait en rien l'insertion des moins développés et des plus isolés des nôtres dans notre régime. Aucune planète n'a le même poids que d'autres, comment comparer Corellia à Ondéron ? Comment pouvons nous vraiment croire que nous devrions laisser ces planètes laissées vivre leur vie au grès du vent, sans le soutien infaillible et certain des régions ? Si ces régions disparaissent, nous ne ferons que transférer toute la bureaucratie qu'elles représentent vers le Sénat. Nous n'arrivons déjà pas à être à la hauteur de nos attentes, alors comment pouvons nous prétendre que demain, dans un tel cas, nous ne serions pas paralysés face à l'immense tâche qui serait nôtre ? Il serait question de sommes énormes, de bureaux à ne plus savoir quoi en faire, et de pseudo-régions ici dans les commissions pour arriver un tant soit peu à s'organiser ! On serait dans une sur-bureaucratisation du régime, de quoi le faire imploser. Ce n'est pas viable.

    Vous savez que ce nous serions ? Vous savez ce que vous essayez de nous faire devenir ? Une Fédération. Une Fédération sans âme, sans unité, sans cohérence. Ce serait les planètes d'un côté, et au-dessus le Sénat, et la Présidente. Ce n'est même pas quelque chose qui fasse rêver en tant que tel, c'est juste une jungle où la politique et l'argent deviendront la norme pour exister. En 6 mois nous perdrions la moitié des territoires, et en un an le Sénat sera le nid de corruption de cette Galaxie. Oh et ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit ! Pas la peine de huer, certains d'entre-vous peuvent prétendre être innocents, mais vous savez que les journaux ont toujours une part de vérité ! Oui Sénateur Kreizn ! Ne faites pas l'innocent !
    »

L'humain n'avait pas hésité à se tourner vers la nacelle de l'accusé, pour bien montrer que la confrontation ne faisait pas peur. L'air de défi qu'il avait sur le visage en disait long, tout juste n'aurait-il pas désigné du doigt ce coupable là. Mais là au moins ça remettait les pendules à l'heure à certains. Et ça permet de faire une petite pause au milieu de tout ça ... Après que les tensions furent calmées, de nouveau ses yeux se posèrent sur Leia.

    « Madame la Présidente, nous devons croire au fait que la Nouvelle République est plus qu'une idée. Elle est une réalité géographique et politique qui repose sur tous les liens administratifs et régionaux, qui sont les relais de ce qu'il se passe sur Coruscant. Sans ça, nous ne serions rien. On ne peut pas vouloir mettre le Sénat au-dessus du reste, et laisser les planètes vivre leur vie, ou bien elles partiront. Nous avons vu une région souveraine partir, imaginez si toutes le sont face au Sénat ? Comment croyez vous que nous nous ferions entendre si le Sénat est incapable de réagir à temps ? Si certains abusent de leur position ? En menaçant de partir. Et en partant. C'est un fait, une réalité. Plus de liens administratifs, plus de réalités géographiques, alors pourquoi rester ? Nous avons la souveraineté de le faire, et rien pour nous retenir. C'est tout, c'est le risque et la finalité de votre réforme. »
La phrase finale se voulait symbolique, et une manière d'amener à une conclusion. Le marteau avait battu le fer, ne restait plus qu'à le jeter à l'eau, lui et ses idées si éloignées de la réalité. Il prit le temps de reprendre son souffle, une nouvelle fois, avant de reprendre. C'était l'heure de conclure ce point-ci, qui lui avait déjà fait perdre trop de temps de parole.

    « Alors je le répèterai une dernière fois, mais j'estime qu'il s'agirait là d'une très grosse erreur. On ne peut pas brader la gestion de nos territoires, et leur administration pour des idéaux dangereux. Un Etat s'administre, la Nouvelle République s'administre et doit exister localement. Ce n'est pas comme ça que nous éviterons que les plus éloignés s'écartent, au contraire, ce serait favoriser leur éloignement toujours plus prononcé, faute de capacité de réaction adaptée ni de liens locaux. Ce serait là des changements fatals à notre jeune régime, et c'est pour cela qu'il faut envisager d'autres solutions, dont celle de finalement encadrer et contrôle bien plus les administrations régionales, pour les légitimer et garder un vrai lien entre Coruscant et celles-ci.

    Il est temps de légiférer en ce sens, et c'est la solution la plus réfléchie qui soit. La démocratie et la souveraineté n'empêchent en rien leur existence, et plus que tout autre chose, ce sont ces régions qui font que chaque planète peut encore et toujours faire entendre sa souveraineté, ainsi que de la démocratie. Et si cela ne suffit pas, alors ajoutons des assemblées régionales, ou des personnels élus dans ces administrations. Ce ne sont pas de bonnes idées, ni de vraies incitations à l'efficacité, mais c'est une possibilité plus proche d'un compromis et plus à même de faire en sorte que notre République ne tombe pas. Ne nous faites pas l'affront de créer une Fédération sans le dire, et de concentrer tous les pouvoirs. Ce n'est pas sain, et cela ne le sera jamais.
    »
Oh que oui il faisait allusion à l'Empire, oh que oui il insinuait que Leia pouvait très bien devenir ce qu'elle avait combattu. C'est ça le plus beau dans cette Rotonde, c'est qu'on peut tout dire, tout faire, et que rien ne sera jamais fait contre vous, si ce n'est une haine profonde et quelques huées régulières. La Présidente pouvait goûter de ce plaisir si elle le souhaitait, en attendant il espérait bien que l'amertume de cette réalité énoncée par l'Anaxi serait bien désagréable en bouche. Un regard déterminé vers celle-ci lui permettait de comprendre qu'au-delà de cet effet de style il était bien sérieux sur ses avertissements. N'oubliez pas qui fait partie de cette assemblée ... Beaucoup furent des rebelles, et cela ne fait que 4 ans. En si peu de temps, on peut toujours garder ses armes bien lustrées, et prêtes à l'emploi ... Surtout au Sénat.


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Mais il fallait finalement passer au-delà de cette mise en garde. Revenant au sujet premier de son discours, Frolov jeta un nouveau regard à ses notes après avoir pris un grand verre d'eau pour calmer sa gorge sèche. Il n'avait pas encore fini.

    « Vous avez ensuite évoqué les Observateurs ... Quelle idée saugrenue. Il faut bien peu de mots pour résumer votre pensée : solidarité = surveillance. C'est comme ça que vous semblez concevoir les relations que nous devons avoir dans notre République, et c'est pour cela que vous voulez instituer un tel poste. Si on leur donnait un pouvoir concret de sanction, ou de décision, vous savez ce qu'ils seraient ? Des commissaires politiques.

    Mais heureusement pour nous, vous proposez simplement un rôle qui serait sans pouvoir, tout juste écouté, et simplement bon à entretenir les rentes de ce que vous estimez être les "meilleurs" de ce régime. C'est aussi simplement que ça, et cela démontre que nous sommes encore là face à une fausse solution, qui tient plus de l'artifice pour rassurer l'opinion publique après la mauvaise gestion du dossier des Colonies du Nord qu'un vrai atout pour la Nouvelle République.

    En quoi peut-on parler de solidarité lorsqu'il n'est question que de juger et de rapporter ? C'est cela votre conception de la solidarité ? Nous ferions mieux d'envisager de créer de nouveaux services, des réels et bienfaiteurs, entre les planètes et secteurs, plutôt que des gens sans pouvoir ni même logique réelle. Et comme le souligne le Sénateur Keith, tout cela sera une perte d'argent non-nécessaire, qui ferait bien mieux d'être investie vers des fonds de développement plutôt que là-dedans. Et Sénateur Bradley, ne tombez pas là-dedans la tête la première, ce n'est fait que pour rattraper une situation, et non pas l'améliorer. Ne l'oubliez pas, nous ne sommes là que par réaction, et non pas par innovation !
    »

Une vraie pile que rien n'arrête, que l'énergie habite en permanence. D'un instant à l'autre, il passait du calme à la véhémence, de la défense à l'attaque. Le Sénat commençait à le connaître, mais ça ne l'empêchait pas de le faire à chaque fois. Et venez, réactions éhontées de ce qu'il avançait, pure réalité d'un Sénat qui se questionne. S'ils n'avaient pas tous été des réactionnaires, l'Empire serait toujours omniprésent sur Coruscant. Alors pourquoi ne pas l'entendre de la bouche d'un républicain, hein ? Pauvres sénateurs.


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Allez, on va finir par toucher au but. Dernières notes, dernières idées, dernière ligne droite.

    « Et pour finir, la décision de déplacer le Sénat. Il n'y a pas besoin de parler des risques de sécurité, et de l'ampleur financière de telles mesures, elles sont évidentes pour tout le monde ? Derrière tout ça, que voit-on ? C'est simple : la Présidence cherche à éloigner le Sénat du centre du pouvoir. Si demain le Sénat s'en va, alors on ne l'entendra plus, et on remettra la Présidence en avant. Comme vous le savez, nous sommes partisans d'une centralisation plus forte, et plus concrète, et il est clair qu'une telle mesure aurait certainement un effet bienfaiteur dans ce sens, même s'il risque de rapprocher un peu trop la Présidence d'une position trop permissive. C'est une question complexe que vous nous posez, Madame la Présidente.

    Pourtant, je ne peux m'empêcher de me questionner sur une telle logique. On sait très bien ce qui va diriger un tel mécanisme : l'argent. Qui aura les moyens d'entretenir une telle assemblée sur sa planète, et la faire fonctionner selon ses besoins en tout genre sur autant de temps ? On parle de la sécurité, des moyens de communication, de transport, de vies et de rencontres, des flopées d'assistants et de droïdes, ainsi qu'une rotonde suffisamment grande et équipée pour ça ... Ce sont des chiffres dantesques, qui font très mal au coeur si on les compare aux dépenses que nous devrions faire pour aider les plus nécessiteux de notre Etat ...

    Mais plus que tout, c'est une pseudo solution qui ne réussit en rien à résoudre les problèmes de l'Ancienne République. L'Empire les a résolu simplement, avec un élément que vous proposez d'abattre en ouverture de cette séance : les Régions. Elles sont le maillage structurel essentiel à l'unité de notre République, et les seules capables d'unir et de maintenir la parole de la République sur les territoires des confins ! Déplacer le Sénat n'est qu'une illusion, ce n'est pas parce que nous partons sur je ne sais quelle planète, qui sera certainement très riche, et placée avec faveur, qu'on écoutera spécialement plus ceux que nous ignorons jusque-là.

    Et doit-on parler de la période qui est la nôtre ? En pleine guerre ? Alors que la paix avec l'Empire n'est toujours pas signée ?! Etes-vous sérieuse, Madame la Présidente ? Sacrifier le Sénat pour sauver la Présidence ? C'est là votre but premier ?

    Non Madame, tout cela semble être une complexification supplémentaire de notre République à des fins purement symboliques, sans apport politique concret. Alors, malgré tout ce que nous pouvons penser de bon pour la République, et sa centralisation nécessaire autour de l'autorité présidentielle, ce choix de nous écarter de Coruscant est une erreur que nous ne soutiendrons pas.
    »
Il fut un peu long pour en venir à la conclusion, mais c'était une vérité sincère. Visiblement les deux précédents sénateurs à en avoir parlés ne furent pas plus choqués que cela, mais il était question d'un changement beaucoup trop important pour un jeu Etat comme l'était la NR. Elle n'y survivrait surement pas, pas si tôt, pas dans une telle situation. C'était comme ça qu'il fallait le comprendre, cela se négocierait gracement. Les idéaux ne suffisaient pas, on parlait de choses bien réelles, que semblaient oublier Leia. On ne bouge pas un tel centre de pouvoir d'un claquement de doigts.


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Il venait finalement de faire le tour de ses idées. Il prit une dernière inspiration, voyant la fin de son discours s'approcher, et la grogne de ses adversaires toujours plus forte, pour pouvoir conclure tout ce qu'il venait de dire.

    « Je conclurais donc simplement. Les propositions qui nous sont faites, en ce jour, découlent très logiquement de ce qui a fait naître cette Nouvelle République. Si l'on peut croire que nous sommes les plus à même de gouverner, il ne faut pas oublier que beaucoup d'entre-vous ont fait naître ce régime par idéologie plus qu'autre chose. Et aujourd'hui, de ce fait, nous nous retrouvons face à des discours idéologiques qu'aucune réalité ne saurait tolérer ! On parle de mettre à genoux la Nouvelle République parce que de beaux principes, et de belles idées ont cru être adaptées à la gestion d'une entité politique comme la nôtre ... Alors que c'est une folie sans nom. Madame la Présidente, vos idées sont belles mais irréalisables. Nous parlons d'une République concrète, avec un pouvoir, des planètes, de la vie, des gens qui comptent sur elle ! La Rébellion est finie depuis longtemps, aujourd'hui nous administrons un Etat, qui doit être fort et omniprésent, pour ne plus jamais laisser des mondes de leur côté, ni même rendre possible une guerre civile ! Elevez vous au-dessus de ces rêves qui vous animent, et soyez à la hauteur de la réalité ! C'est cela qui compte ! Vive la Nouvelle République ! »

En voilà une conclusion ! En voilà une manière de mettre fin à ce long discours, et à en résumer sa position. Entendez Madame la Présidente la voix de la raison, car elle seule sauvera votre régime ! Ne vous laissez pas avoir par les fantasmes de vos idéaux, car ce sont vos pires ennemis ...
#30186
La centralisation du pouvoir était assurément un point de discorde, un point qui forcerai chacun à sortir du secret et à clairement révéler le fond de sa pensée. La centralisation était l'un des éléments qui avait conduit aux deux précédentes guerres qu'avait connu la galaxie. Pas étonnant que le sujet réveillerait les passions.
Leia y voyait un combat qu'il fallait mener et absolument remporter, la centralisation extrême était l'ennemi de la démocratie elle en avait fait l'expérience sous Delaviel et son père en avait fait l'expérience sous Palpatine avec les séparatistes.

Les premiers sénateurs à s’exprimer, dont faisait partis Lord Arkas Keith, Sénateur de Rendili soulignait évidement le coût d'une tel réforme, et restait assez frileux sur la question de la rotation de la capitale. Le sénateur de Tantra Alden Bradley, récemment réintégrer au sein de la Nouvelle République, une autre victoire de la "gouvernement de Leia", n'en déplaise à ses détracteurs, quant à lui était réellement enthousiasme à la réforme mais surtout il adoptait une position réellement constructive, pour non seulement perfectionner la réforme, mais même l'a pousser plus loin.
En réalité rien d'étonnant de la part des membres du partis démocrate, rebelles de la première heures, dont les idées inspiraient souvent la pensée politique de Leia reflet de la "noble politique" alderaanienne d'antan, revigorée par la fougue de l'esprit jeune des rebelles.

Puis les extremistes, et leur leader, véritable porte-parole d'une idéologie nauséabonde pour Leia, une idéologie aux arrières goût de COMPNOR et de doctrine de Tarkin qui suffisait à la présidente à bouillir littéralement en entendant ce déversement de discours.
Un discours emplit de faussetés, de provocations et d'attaques direct contre le modère démocratique et même contre l'Alliance elle-même.
Il y a quelque temps, ce genre de discours dirigés contre le "passé glorieux de l'Alliance" aurait été un suicide politique, mais depuis la sécession des colonies Nord, depuis l'avènement du nouvel Empereur et de l'idée d'un rapprochement avec l'Empire, les extremistes étaient montée en puissance. Désormais discours favorable à certaines idées impériale n'était plus un crime, mais une preuve "d'ouverture d'esprit". Autant d'élément insupportable pour Leia, rebelle dans l'âme, qui lutterait sans relâche contre cette "impérialisation" de la vie politique républicaine...

- Sénateur Arkas, les "délégations avec des représentants choisis par le peuple qui viendraient ici-même faire entendre ce dont les peuples ont besoin" que vous proposez, elle existent déjà.
Il s'agit de vous, de nous tous sénateur ! Nous sommes les représentants choisis par le peuple, et notre mission est de faire entendre ici ce dont nos électeurs ont besoin. Le rôle du sénateur, le rôle des délégations du Sénat n'est absolument rien d'autre que celui de représentant qui veille à chaque instant de la vie de la République à ce que les intérêts de son peuple soient garantis et harmonisés ici avec l'intérêt communs de tout les peuples.

Le rôle de l'Observateur est justement tout sauf celui d'un politicien, les sénateurs et moi même sommes des politiciens. Mais l'observateur lui sera issu de la société civile. Il aura la possibilité d'entendre et de faire entendre la voix de citoyens issus de toutes les strates de la société auprès de laquelle il sera en mission. A la différence qu'il n'aurait aucun électeurs à satisfaire, et ne suivra aucun agenda politique. Il ne sera soumis au pouvoir de sanction d'aucun souverain local, contrairement aux sénateurs. Et ainsi ils serviront les intérêts de tous sans favoritisme et seront préservés de toute corruption, dans la mesure où ils ne resteront en mission que durant de court mandat non renouvelable.

Je comprends vos inquiétudes concernant les finances, mais croyez moi, nous ne souffriront aucun déficit, dans la mesure où la suppression des régions et de l’immense administration que nous soutenons financièrement pour elle dégagera de nouveaux crédits. Ces crédits serviront directement les planètes, et les aides, le soutiens que nous leur apporteront. Et nous aurons également suffisamment de dotations pour soutenir les observateurs, qui veilleront selon ce système de cercle vertueux à la bonne utilisation de ces fonds et signaleront tout abus ou détournement.


La question de la rotation de la capitale créait encore trop de dissensions au sein de son propre partie, Leia décida de se concentra pour le moment sur les autres questions, il fallait présenter un front unis face aux partisans de la centralisation, elle se tourna vers le sénateur Alden Bradley qu'elle avait plaisir de voir participer à nouveau aux débat du Sénat...

- Sénateur Alden, votre analyse et vos suggestions de perfectionnement de la réforme sont avisés et dénote une compréhension claire de nos objectifs.
Le rôle et les exigences particulièrement élevés des Observateurs seront nécessairement établis à l'aune des principes de probité et de vigilance que vous soulevés. Ils s'organiseront comme un corps qui sera formés et particulièrement encadrés par un système transparent. L'idée de binôme mentor-élève sur le modèle de l'Ordre Jedi est une riche idée, qui a déjà fait preuve d'une grande efficacité.
Les principes de l'Ordre Jedi doivent assurément continuer d'inspirer notre système politique, et c'est là une occasion qui a mon sens est particulièrement édifiante et serait bénéfique pour notre administration et son fonctionnement efficace et transparent.


Une telle idée ne pouvait que ravir toutes les factions du Sénat profondément rebelles et républicaines, des démocrates aux néo-républicains en passant bien sûr par les progressistes. Une question qui depuis le passage de l'Ordre gris et l'avènement des Sith, creusait encore un peu plus les fossés et les dissensions au Sénat. Pour Leia une question centrale de sa pensée politique profondément pro-Jedi.
Elle se tourna alors vers le principal opposant...


- Sénateur Tasoy, vous avez l'outrecuidance de prétendre ici nous imposer votre relecture biaisée et partisane de l'histoire galactique.
Une interprétation qui est la vôtre, mais que je refuse de partager, parce qu'elle reflète le fond de votre pensée politique erronée !

Vous voulez que nous allions au fond des choses concernant les régions et ce qui s'est réellement passée dans les colonies Nord ? Vous voulez savoir ce qu'il s'est passé là-bas sénateur ? Pourquoi des planètes profondément républicaine, profondément attaché à l'unité de la Nouvelle République et au combat que nous avons menés contre l'Empire, ont quittés quasiment du jour au lendemain notre communauté ?

Vous croyez que c'est parce que la Nouvelle République a "manqué d'implication dans cette région" ? Quelle erreur sénateur, quel manque total d'information !

Ce qui s'est passé ? Un administrateur désigné par le pouvoir légitime de la Nouvelle République pour administré en son nom une région, les colonies Nord, à utilisé à outrance son pouvoir, au point de faire croire que les crédits utilisé là-bas l'était en son nom propre et au nom de son gouvernement régionale, il a personalisé son pouvoir. Au point que des sénateurs extrêmistes assez naïfs croit même après cette crise que la Nouvelle République n'investissait rien là-bas !
Chaque crédit dépensés par cet administrateur l'a été en prélevant l'impôt républicain ! C'est l'argent de la Nouvelle République qui a été utilisé dans les colonies Nord ! Cependant cet administrateur l'utilisait à des fins principalement politicienne, pour récolté l'intégralité des retombés politiques de ces réformes, pour son propre compte et à son propre nom ! Alors qu'il s'agissait en réalité de celui de l'Etat Républicain. Cet administrateur à dévoyé notre constitution, et il l'a piétiné avec mépris en organisant des plébiscites illégaux et l'élection "d'assemblée régionales" que vous oser proposé encore ! Des instances politiques soumises évidement à sa propre influence, dans la mesure où il a permis leur création et qu'il en récoltait évidement les fruits ! Cet administrateur a laissé mûrir son projet, en créant une souveraineté illégale, reposant sur rien d'autre qu'une administration régionale dévoyée et incapable de résister à la monté en puissance de ce genre de personnage politique ultra présent à tout les niveau de la politique régionale.
Et vous connaissez la suite de l'histoire qui a mené à la division : les partisans de la division se sont servis et ont instrumentalisés honteusement un débat politique sur le social act et l'aide solidaire pour faire éclore le projet de division, que nous avons tolérer oui ! Parce qu'il n'était pas question de faire la guerre à nos frères, ne vous en déplaise !
La Nouvelle République, ne résoudra jamais ses conflits politiques avec les armes, c'est en nous améliorant que nous ramèneront l'unité !


Elle repris son souffle et poursuivis...

- Voilà pourquoi les régions DOIVENT être abolies, voilà pourquoi notre système doit s'améliorer ! Et vous ne ferez croire à personne ici, que les 30 années de sur-secteurs impériales ont été bénéfiques et efficaces ! Elles sont l'une des sources même de la dislocation du Sénat, de sa mise de côté et de la montée en puissance de l'Alliance Rebelle.
C'est parce que les Grands Moffs et leur sur-secteurs ont obtenus plus de pouvoir que le Sénat, que ce dernier à pu être manipulé et dévoyé par Palpatine ! Voilà notre histoire, et non je n'ai pas besoin de la revoir sénateur, parce que j'ose moi l'a regarder en face sans le prisme de l'idéologie centraliste qui est la vôtre !

Vous voulez parlez de la réalité de ces régions ? Mais êtes vous à ce point naïf sénateur ? Expliquez moi quel rapport de culture il existe entre Vélusia et Coruscant ? Toutes deux pourtant planètes du Noyau ! Savez vous seulement où se situe Vélusia, non vous n'y êtes jamais allé probablement, sans doute parce que selon vous être du noyau c'est être humain, noble et riche ! Etre des colonies c'est être commerçant, démocrate et vivre à la campagne et être de la Bordure ?
Disons enfin les choses ! Etre de la bordure pour le centraliste que vous êtes c'est être non-humain, alien, proche-humain, tribal, fermier et...pauvre inutile de le rappeler !
Ces préjugés imbéciles doivent cesser ! Naboo n'a rien à voir avec Malastare pourtant dans la même région et Alzoc III humaine et modeste, n'a rien de commun avec Sluis Van, qui est sluissi et très prospère !

Ouvrez-vos yeux ! Elle est là la réalité ! L'Empire nous a fait croire en une hiérarchisation, une catégorisation des êtres, des lieux et des régions ! Mais c'est FAUX ! La Galaxie est diverse à un point tellement important que le projet même de l'uniformisation et de la centralisation qu'il vise est absurde et est une insulte à la diversité et à la richesse de nos différences !

Vous voulez parlez de réalité ? La réalité c'est qu'il est insensé de prétendre forcer le gouvernement de Ryloth au même plan de développement scolaire ou agricole que Géonosis. Il est absurde d'unifier dans un même plan régionale, sous la coupe d'un seul administrateur spectre des Moffs, les besoins et les attentes d'un corellien et d'un lomins, pourtant tout les deux dans le Noyau ! Qui plus que les peuples locaux sont qualifiés pour prendre en main leur avenir et utiliser les crédits de la Nouvelle République sous le regard vigilant des observateurs pour leur propre développement ? Est-ce qu'un Roi, un président, un conseil ou une assemblée populaire locale ne connait pas mieux les besoins de son peuple qu'une administration et un administrateurs payés par Coruscant ?
Vous croyez que je parle d'idée ? Qu'est-ce qui est plus réel qu'un peuple qui prend en main son propre destin, qui vote ses lois, et qui bénéficie de l'aide républicaine avec sagesse et efficacité au niveau local ?

Elle est là la réalité sénateur, mais cette réalité gêne certains ! Elle vous gêne parce qu'elle revient à dire que chacun à le pouvoir de faire aussi bien qu'un "grand ponte" qu'un grande administrateur nommé ! Mais c'est ça la démocratie ! Et oui le Sénat doit reconnaître qu'il ne peut pas tout, mais que par la solidarité, l'entraide et surtout le retour de la souveraineté aux planètes, nous expérimenteront réellement un modèle de développement nouveau qui balayera la corruption et les années de dictatures et de centralisation malsaine !


Leia marqua une pause, comme pour faire redescendre la colère de sa contre-attaque contre les idées menaçantes des extrémistes et autre partisans de la centralisation...

- Je suis consciente que la solidarité ne peut pas reposer uniquement sur le corps des observateurs, vous avez raison de le souligner. Aussi je suis tout à fait enthousiaste à l'idée d'étoffer le réseau d'aides et de structures qui seront des renforcements du liens entre les planètes et la Nouvelle République, comme vous le proposez.
Des ambassades, des complexes communautaires, des relais, centres culturelles et sociaux... . Ces structures ne seront pas décisionnaires, ni des moyens "d'espionner" ou de contrôler l'action des planètes, enfin la République existera différemment auprès des planètes, enfin le gouvernement galactique fonctionnera différemment avec ses membres.
C'est selon moi l'avènement d'une nouvelle souveraineté et surtout d'une vraie solidarité.


Elle s'arrêta là, il y avait déjà beaucoup à discuter, et il ne fallait pas noyer le Sénat, les débat devaient être constructifs, elle y veillerait.
La session était ponctuée d'interruption, de suspension, elle s'étendait sur plusieurs jours et les débat également.
Cependant Leia réfléchis de plus en plus à l'avenir politique du Sénat, les limites entres les partis devenaient de plus en plus poreuses, des nouveaux points de dissensions et de rapprochements naissaient et il faudrait le prendre en compte, surtout en vue de faire passer le Sovereign Act, elle commençait à réfléchir à une nouvelle stratégie...
#30190
La politique n'était pas étrangère à Andrew. Aussi était-il un minimum armé pour ce qui allait lui arriver, et bien conseillé. Mais une première grande intervention de ce genre en tant que leader de parti n'était pas un cadeau.

C'était le grand retour de Gerrenthum dans les affaires galactiques. Et ils entendaient bien peser sur les décisions et pousser celles qui s'imposent quand c'est nécessaire. Mais que dire de celle-ci ?

Assis tranquillement sur sa nacelle avec sa soeur aînée Emma et ses deux conseillers politiques, tous quatre observaient avec attention ce qu'il se passait. Pour ne pas laisser passer d'information, repérer les opportunités, comme le feraient des hommes politiques avisés pour défendre les intérêts de leurs administrés.


Emma Figgs : De bien beaux opportunistes, ces sénateurs-ci...

Andrew acquiesça. Il ne s'attendait pas tellement à autre chose. Et il savait que sa soeur non plus.

Andrew Figgs : Voyons voir ce que Leia va répondre. Elle a de la ressource.

Andrew suivait avec attention la réplique de Leia, mais il ne pouvait s'empêcher de grimacer. Ce qui n'était pas normal, pour un leader de parti appartenant à la coalition. Mais Emma comme lui savaient bien que cette réforme sentait le souffre. Et les intérêts de son propre secteur étaient en désaccord avec cette proposition. Les intérêts de sa famille étaient en désaccord avec cette proposition. Quand il y repensait même, des tas de familles de planète de son parti étaient en désaccord avec la proposition. Un trop gros tas...

Il appuya sur le bouton bleu qui vira instantanément au rouge, pour signifier que sa demande de prise de parole était bien prise en compte. Comme il était chef de parti, il n'attendit pas longtemps.


Leia Organa : La parole est au sénateur de Gerrenthum...


La nacelle s'avança et Andrew se leva sans l'ombre d'une hésitation ou de fébrilité pour se placer en son centre, non pas pour la première fois, mais pour une première pleinière.

Andrew Figgs : Merci Madame la Présidente.

Je suis fier d'être là, d'être parmi vous pour reconstruire. Je souhaite vous rendre hommage, à vous tous sénateurs qui avez activement contribué à l'aboutissement de ce rêve de liberté et de République. Je me sens empli d'humilité et de gratitude en m'adressant pour la première fois à cette Assemblée !

Le Sénat dans sa quasi-totalité se mit à applaudir l'hommage que le sénateur lui porte. Il attendit que les applaudissements

Andrew Figgs : Comme certains d'entre vous le savent, j'ai fait activement partie de la Rébellion. Comme la plupart d'entre nous, c'est par mon habileté à convaincre et à communiquer mes idéaux, mes convictions, et mon goût de la liberté que j'en suis rendu ici, devant cette jeune et auguste Assemblée.

Je suis fier d'être là. Oui. Mais je sais aussi que je suis bien loin des problématiques du quotidien. On ne peut pas être efficace sur tous les sujets. Tel n'est pas mon rôle. Tel n'est pas notre rôle. Finalement, si un agriculteur et son agronome venaient tous deux me présenter une indispensable réforme pour son industrie, je serais bien incapable, toute élite que je me juge d'être, d'en comprendre ni l'essence ni la portée. Nous en serions bien incapables.

Ce que je peux faire en revanche, c'est discuter avec cet agriculteur, comprendre par moi-même ses problématiques. Pour être certain d'aider au mieux la République. Pas parce que soudainement je serais devenu agriculteur, mais parce lui et moi partageons la même et essentielle qualité : le bon sens...

Si même le moins éduqué des agriculteurs de Gerrenthum venait me remplacer ici et maintenant - après tout je ne suis qu'un technocrate - je pense que le bon sens lui dicterait quelques bonnes questions qu'il convient de se poser dans ces circonstances assez inédites :

Il me demanderait "Andrew, est-ce bien nécessaire ces observateurs, t'as rien d'autre qui le fait ? Tu sais, moi les crédits c'est pas la joie tous les jours, faut je fasse attention". La réponse, vous vous en doutez bien. Je ne peux quand même pas lui mentir alors qu'il est évidents que nous avons des commissions sénatoriales, des organismes étatiques de contrôle sur les sujets de commerce, santé, communication, et tant d'autres. Comment lui affirmer cela, alors qu'aujourd'hui comme dans l'Ancienne République, il est même notoire qu'un Jedi est l'émissaire de base de la République sur ses territoires, et qu'il peut également agit en tant qu'observateur ?!

Je suis jeune sénateur. Je ne débute pas en politique, mais il y a fort à parier que je ne gagnerais rien à dire à cet homme que le peu d'impôts qu'il arrive à payer vont servir à renforcer en inutilité et inefficacité la bureaucratie républicaine. Posez-vous la question : payeriez-vous à sa place ?

En fin de compte, peut-être qu'il devrait aller plus loin et me demander directement si je suis utile et efficace dans ce que je fais ? Aurait-il tord ? Peut-être même devrons-nous répondre à cette simple question : qu'avons nous de réellement efficace dans cette République ? Et c'est là que bien embarrassé je dirais : "Nous avons bien les régions, ancrées aussi bien culturellement, économiquement que politiquement dans le paysage galactique depuis des millénaires. Elles garantissent la cohérence économique et sa cohérence avec le reste de la galaxie. Mais nous allons les supprimer". Il me demandera probablement pourquoi je tiens tant à supprimer une région beaucoup. Qui va lui verser ses aides ? Qui sera proche de ses problématiques ?

Parce que ne l'oublions pas, ce que nous payons aux régions, ce ne sont pas des crédits qu'elles gardent, ce sont des plans de reconstructions, des actions sociales, des aides économiques. Toutes ciblées, cohérentes et réfléchies et par dessus tout adaptées à la localité !

Je me présente devant vous certes avec fierté et avec suffisamment d'humilité et de lucidité pour reconnaître que je ne suis qu'un technocrate en fin de compte. Je ne suis pas agriculteur, je ne peux pas tout faire tout gérer à la fois. Je ne peux pas à la fois gérer avec efficacité la galaxie et en même temps toutes les problématiques de tous les secteurs de la République.

Ce que je vois donc comme mon agriculteur, c'est qu'il est mieux servi localement. J'ai donc le bon sens de dire que tout cela n'en a pas. Que nous n'avons déjà que très peu de temps avec les sujets qui nous occupent déjà, sans qu'en plus nous ne sabordons dans la grande jeunesse de nos institutions un de ses piliers !!


Andrew estima qu'il avait déjà bien laminé la proposition. Il le faisait avec calme, méthode et avec une simplicité qu'il espérait navrante, comme pour démontrer l'absurdité de telles positions. Mais pour faire bonne mesure, il devait être méticuleux et ne pas négliger la troisième et dernière proposition du projet de réforme.

Andrew Figgs : Comme vous, j'aspire à davantage de sens, à avoir plus d'impact, que ce soit sur la galaxie, sur la République, mon parti, et naturellement sur mes administrés.

Faites l'expérience chez vous : demandez à vos citoyens - à votre agriculteur, qui sait ! - ce qu'un changement régulier de capitale va changer à sa vie et à son quotidien. A votre place, je ne compterais pas trop là-dessus pour vous construire une crédibilité. Est-il davantage mobilisé, engagé, sollicité, impliqué, motivé avec une capitale mouvante ?
De cet impact, n'attendez pas un séisme...


Le fiel du jeune sénateur avait l'air de bien distraire l'Assemblée. Même s'il ne convaincait pas tout le monde, Andrew était certain d'une chose : il allait marquer les esprits. Il le souhaitait en tout cas. Une République morte née et sans caractère n'allait aider personne. Pour Andrew, une façon d'être fort était d'être sage dans son action. Avoir des idées et des convictions, mais sans sacrifier sa lucidité.

Aussi l'humble sénateur que je suis s'interroge :
  • Pourquoi faire perdre des crédits précieux à la reconstruction dans une énième fonction somme toute peu utile ?
  • Pourquoi sacrifier une entité qui l'est, utile ?
  • Quel impact réel nos citoyens sont en droit d'attendre concrètement d'un changement de capitale coûteux lui-aussi ?

Pour ces raisons, notre parti votre
contre la proposition.
#30191
Le débat enchaînait, et le flambant Andrew Figgs faisait son entré dans la rotonde, il arrivait à un moment particulièrement déterminant pour l'Etat républicain.
De même que Tantra, l'adhésion du secteur Javin était une récente victoire politique de la Nouvelle République, qui n'était pas sans rassurer Leia sur la capacité de l'alliance républicaine à intégrer de nouveau éléments différents, nouveaux et dynamisants.

Et on pouvait dire que son intervention était pour le moins...marquante, il avait un style simple et efficace qui forcément était percutant et édifiant, Leia elle-même le nota et se serai bien laissée séduire, si elle n'était pas autant attachée aux principes qui animaient cette réforme majeure.
Elle prendrait plaisir à lui donner la réplique, elle replaça sa mèche brune derrière son oreille, et se leva avec grâce...


- Sénateur Figgs, le Sénat et moi-même vous souhaitons la bienvenue à vous et aux peuples de Gerenthum et du secteur Javin, peuples alliés et amis de longues dates de la République, que vous représentez aujourd'hui. Un peuple et des combattants sans qui la libération aussi rapide de la bordure extérieur sud n'aurait jamais été possible.
Je vous remercie de votre intervention qui atteste incontestablement de votre préoccupation que nous partageons tous, je l'espère : que nos décisions soient inspirer par le bon sens.
Ce qui est tout à votre honneur.

En revanche si vous me permettez, de rejoindre la discussion que vous avez avec votre agriculteur. A sa demande concernant "ce qui marche dans la Nouvelle République ?".
Je me permettrai de vous corriger et de répondre, que non malheureusement les régions administratives n'ont jamais exister "depuis des millénaires", qu'il s'agit d'une pur création pensée et voulue par l'Empereur Palpatine en l'an -19BBY pour contrôler les SECTEURS et concurrencER le pouvoir souverain du peuple au Sénat. Je vous dirais qu'elles ont à peine 30 ans d'existance, et qu'elles n'ont fonctionner pour la Nouvelle République que durant ces trois dernières années.
Je répondrai à votre agriculteur que leur système à conduit à la division dans le nord de la République, en espérant pour lui qu'il n'exportait pas ses produits agricole dans l'une des planètes des colonies Nord nous ayant laissés, car si c'était le cas, alors il devra désormais payer d'importantes taxes vers ces mondes, nous ayant quitté par "la grâce des régions".

Et si vous me permettiez de répondre à cet agriculteur, je lui dirai que la République, grâce au vote et au travail du Sénat a en 3 ans, permis un plan galactique historique et sans précédent de reconstruction d'après guerre qui a bénéficier à tout ses membres peu importe la région dans laquelle il se trouvait. Que part ce plan cet agriculteur à droit à des aides pour non seulement compenser les pertes qu'il a subis pendant les combats, mais également une aide au développement pour retrouver sa productivité d'avant guerre. Plan qui aurait été conduit avec ou sans les régions.

Je lui dirai que le Sénat à tout à la fois instauré une zone de libre-échange économique profitant à tous, tout en garantissant la sécurité des routes républicaine grâce à l'honorable travail conjoint des FDNR et des polices planétaires. Que des zones de commerces et des stations allégés de toutes taxes permettent à tous les plus modestes dans les régions en développement, dont les agriculteurs de prétendre à l'exportation dans l'immense marché républicain.

Je lui dirai que la diplomatie de la Nouvelle République à permis l'apaisement et l'arrêt quasi globale de tout affrontements direct avec l'Empire, permettant à cet agriculteur de dormir sur ses deux oreilles, que son champ ne servira pas de champ de bataille entre nos troupes et les troupes impériales.
Parce que le Sénat et non les régions, travail à l'Union Galactique.

Que la politique démocratique et libre du Sénat, permet à ce que ses enfants suivent librement l'éducation et l'enseignement conforme à ses coutumes et traditions locales, et qu'elles ne seront imposé par aucun gouvernement étrangers. Qu'il auront au sein de la République les mêmes chances et les mêmes droits peu importes leur origine, leur races ou leur idées politiques.

Voilà ce que je lui répondrai, je crois que vous me comprenez sénateur. Ne soyons pas trop prompt à négliger ce que le travail républicain a permis, je ne me voile pas la face. Rien n'est parfait, nous avons encore beaucoup à faire, mais je refuse de céder au pessimisme et à la facilité politique qui revient à dire que la seule "chose qui marche" dans la République est un legs administratif impérial !


Elle s'arrêta un moment, à l'attention d'Andrew, elle continua avec respect...


- Pour les observateurs, à la question de notre agriculteur, de savoir si "rien d'autre le fait ?" Je lui répondrai que oui, nous avons des commissions, une dizaine concernant chacun des domaines de travail et de compétences du Sénat (Commerce, Technologie et recherche, sécurité, finance...).
Oui nous avons même un nouvel Ordre Jedi qui oeuvre pour l’intérêt général, travail contre la corruption et veille aux besoin de ceux qui nécessite son aide.
Oui j'aurais aimé qu'ils observent nos mondes, mais leur effectif que ce soit ceux des commissions comme ceux des honorables membres de l'Ordre Jedi ne permettraient même pas de garantir l'observation d'un quart des mondes républicains.
Les commissions siègent ici à Coruscant, et le temps seulement pour notre agriculteur de rencontrer et d'exposer ses problèmes à un seul commissaire, le temps seulement de la préparation et du simple trajet, notre agriculteur à le temps de voir passer sur ses terres une demie-saison...en espérant que son problème n'était pas urgent... .

Vous l'avez dit vous même, le Sénat ne peut tout faire, nous devons accepter que nous n'avons pas les moyens de répondre aux besoin locaux des citoyens, et on ne peux décemment prétendre qu'une administration mille-feuilles en poste sur une planète "vaguement capitale de région", pouvant parfois être tout aussi éloigné de la planète de notre agriculteur que ne l'est Coruscant, a les moyens ou la légitimité pour répondre à ses problèmes.

Je ne dit pas que nous ne pouvons pas être amené à répondre aux besoin direct de nos citoyens si la Constitution nous en donne les moyens, mais notre agriculteur doit pouvoir se tourner vers le bourgmestre de sa ville, de son village, son élu, son préfet. Il doit pouvoir se tourner vers le conseil des agriculteurs de sa province, vers son roi, ou son gouvernement populaire. Ceux qui connaissent, sa terre, ses méthodes de travail, parfois même sa famille.
Et la mission du Sénat, notre mission en tant que gouvernement galactique, n'est pas de remplacer ces pouvoirs locaux, ni de leur donner des ordres, mais de leur donner le pouvoir de répondre au besoin de cet agriculteur.

Et si dysfonctionnement ou difficulté il existe, dans les pouvoirs locaux, dans leur moyens financiers ou dans leur capacité à répondre, c'est là que les observateurs, en poste, ont le pouvoir d'immédiatement le signaler au Sénat, de sorte que tous ensemble, nous nous portions au chevet de cette planète, pour l'aider et l'épauler dans son travail. Voilà le rôle d'une vraie alliance solidaire.


Elle regarda Andrew, lui affichant un regard de compréhension...

- Je crois sénateur que nous sommes d'accord sur une même chose, et vous l'avez dit vous même c'est que votre agriculteur "est mieux servi localement". Alors je vous le demande Sénateur Figgs, quel échelon sera le plus efficace pour l'aider et lui répondre ? Le gouvernement de Gerenthum, la guilde des agriculteurs de Javin basées à quelque heures de chez lui ? Ou les strates administratives de la Région actuelle dont vous dépendez à savoir le Dédale de Rimma, dont la capitale de région se trouve sur Sluis Van à près de trois jours de voyage hyper-spatiale de notre agriculteur ?


Elle se tourna vers le reste de l'assemblée pour conclure...

- Voilà sénateurs la simple question que cette réforme nous pose aujourd'hui ? Où voulons nous que le pouvoir, le pouvoir de chacun de vos dirigeants et le vôtre soit exercé ? Et par qui ?
La souveraineté doit elle être confisquée par des "super-conseil régionaux", des technocrates politique désigné par le pouvoir centrale ? Où la souveraineté doit-elle enfin revenir au fondement même de notre Etat : au peuple lui-même et à ses dirigeants direct ?
N'est-ce pas là l'essence même de notre combat ?
#30462
Il y eut plusieurs sessions de discours à plusieurs jours d'intervalle... après trois interventions soporifiques, un rayon de soleil apparut à l'horizon...


ceux qui suivaient en direct pouvaient voir son nom apparaître depuis 15 min et un lien permettant en direct de revoir son discours d'investiture qui annonçait la couleur clairement...


La nacelle s’avança avec une impression de vélocité, il ne prit pas le temps de multiplier les séquences de remerciements ....



« "Chers collègues, Mme la présidente, que je remercie et remercierais toujours pour votre intervention majestueuse pour sauvegarder la Paix sur Métellos ...


Je voudrais prendre part à ce débat intéressant. J'ai noté, cela pourra nous servir par la suite que le Sénateur d'Antares, Frolov Tasoy, dont je loue l'éloquence, s'est prononcé pour la redistribution du sovereign Act... je ne manquerais pas de le lui rappeler à l'occasion..


Présidente les questions sont simples et appellent des réponses simples et des explications simples également afin de faire avancer le débat :


-Si la république forme un tout, alors pour des raison d'efficacité, il faut au moins avoir une centralisation des flottes de guerre et de l'essentiel de l'appareil militaire, afin que toute l'armée soit disponible pour l'état Major afin de pouvoir défendre intégralement la république contre une grande menace.


-De même si le Sovereign Act existe et veut perdurer, il faut que les politiques sociales restent décidées en commun (et donc financées de façon égale) et s'appliquent à tous afin d'éviter des non applications ou des détournements qui seraient un forme de dumping social intergalactique...


-Dans cet esprit pour appliquer ces règles il faut maintenir toute la partie militaire là où les professionnels de la guerre le juge nécessaire... et un minimum de gens pour la distribution sociale, à moins qu'elle ne soit déléguée aux planètes, mais toujours contrôlées dans leur ensemble par l'Etat central... (contrôle des impôts, de la redistribution et armée).


Pour le reste supprimer un échelon non légitime ou non élu pour le remplacer par des formes démocratiques peuvent avoir du bon...


Un gouvernement élu sera toujours plus légitime pour diriger qu'une caste de fonctionnaires ou autre minorité autoproclamée... La Technocratie est anti démocratique, même si les sciences du gouvernements étaient exactes et maîtrisées, ce qui n'est absolument pas le cas..." »



La Rotation est une perte de temps d'argent etc ... par contre prévoir des plans d'urgence en cas d'invasion est nécessaire vu la menace actuelle.


Il s'arrêta et repris son souffle en constatant que certains députés avaient commencé à saluer depuis le début de son intervention et de plus en plus applaudissaient cette intervention il était fier de sa première intervention : sans faire l'unanimité, il avait convaincu pas mal de gens..


Il reprit alors :



"En ce qui concerne le duo d'observateurs, contrôleurs appelez les comme vous voudrez, par contre aussi compétents qu'ils fussent, j'affirme qu'un comptable reste dans l'esprit un comptable, fût-il de génie...

Un bateau n'a pas besoin d'un comptable mais d'un capitaine pour être dirigé, aussi ,nous avons besoin de politiques encore, pourquoi pas des anciens politiques pour donner des conseils ou surveiller que tout se passe bien?


Un capitaine et un comptable me semble être une bonne idée pour avoir un double point de vue.


Je ne pense pas comme les sénateurs Bradley et Keith que la seule chose importante soit l'argent modeste dépensé pour contrôler un minimum... il se pourrait de toute façon que supprimer un échelon ou le supprimer partiellement économiser bien assez pour rendre cette création parfaitement indolore...


Enfin j'ai eu du mal à saisir la démagogie que notre collègue avec son agriculteur qui veut pas payer...j'avoue avoir mal compris où il voulait en venir..."


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