L'Astre Tyran

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Situé dans le district du même nom, le Sénat Galactique et sa célèbre rotonde abritent le cœur démocratique de la Nouvelle République. Les sénateurs, représentants de tout les systèmes républicains y siègent et font vivre cette institution millénaire.
#31354
Bradley avait suivi avec attention les dires du sénateur Mc Keon et bien que le discours soutenait Mon Mothma, il y repéra une "fausse note". Désireux de préserver la capacité d'analyse de son homologue, il lui fit part d'une note privée et confidentielle depuis son datapad et non sa nacelle.


Cher confrère,

Je salue votre intervention, cependant, à moins que vous ne disposiez de meilleures sources qu'en ma possession (les archives du "Don de Sullust"),


Extraits :
"Sur Coruscant on reçu les différents messages et surtout le rapport complet de la situation envoyé en urgence par Raccus. Le Gouvernement se réunit, dans un bunker du Capitole avec les membres de l'Etat Major, et plusieurs Sénateurs. On compris très vite la situation et qu'elle était le premier objectif de ces envahisseurs. Mon Mothma présente, insista sur le fait que quoiqu'il arrive la République ne reposait ni sur Leia Organa, ni sur les dignitaires menacés d'être tués actuellement sur Arkania. "

jamais l'Empire n'a menacé la planète neutre en question...car je vous cite, vous faites mention "d'attaque sur une planète neutre par l'Empire".

Au contraire ! Comme de nombreuses Nations, ses représentants ont eux aussi été pris en otage lors de l'attaque du Praxeum sur Arkania et j'étais présent lors de la réception de ces événements dramatiques...

Je vous invite à modifier rapidement votre déclaration, vous savez comme moi, que tous nos débats sont enregistrés et peuvent faire l'objet de mille et une interprétations, je vous le précise en tant qu'ami et par le biais de cette note confidentielle.

Plus vite, vous corrigerez cela, plus vite, toute ambiguïté sera levée mais je vous laisse seul juge...

Je ne doute pas que vous ferez ce qui vous semble le plus approprié...

Votre humble dévoué,
Alden Bradley


L'intervention de ce dernier était encore toute fraîche, rien ne l'empêchait de "corriger le tir"...s'il le voulait...
#31364
Le Sénateur McKeon attendait toujours, depuis quelques minutes pendant lesquelles ovations et sifflets pouvaient se mêler au sein de la Coupole sénatoriale, qu'un message privé lui parvenait...du Sénateur Bradley! Ce fut l'assistant Quarren de McKeon qui lui tendit le bloc message sans l'avoir lu à priori.
Le Sénateur s'attendait à recevoir un message de soutient ou d'opposition, mais ce qu'il lit fut tout autre.

McKeon fut très surpris de ce qu'il lisait. Quelle erreur il pouvait avoir commise malgré lui! Néanmoins, il était hors de question de revenir sur le devant de la scène avec un "excusez moi je clarifie mon propos". Mais il ne pouvait pas non plus faire mine d'ignorer la réflexion du Sénateur, laquelle n'était pas fausse.

Afin de ne pas donner l'impression d'une personne soudain très occupé par une terrible nouvelle, après tout il s'était positionné pour recevoir des soutiens à sa campagne pro-Mothma, il exprima sa pensée à l'assistant lequel se hâta de répondre au Sénateur Bradley.


Cher confrère,

Je vous remercie de cette éclairage tout à fait juste. Cependant, le but de mon intervention était de mettre le doigt sur un danger potentiel: une tentative d'expansion agressive de la part de l'Empire, chose à laquelle nous ne pourrons demeurer insensible.

Ainsi je ne vais pas corriger mon propos, le moment est trop important, mais je ne manquerai pas de répondre à une remarque de ce genre au besoin.

Je vous remercie pour votre mise en garde.

Cordialement,

Sénateur McKeon"
#31377
Encore une fois, le Sénat ne faisait point défaut à sa réputation sulfureuse. Mon Mothma s'était posée comme candidate, et la réaction avait été presque grotesque. Faire barrage à la paix, au nom de la paix. Le paradoxe suintant d'ironie et d'hypocrisie ne risquait d'échapper aux oreilles attentives de McGree. Les prises de parole continuaient, les costumes et robes traditionnelles lévitant autour de la perche centrale, comme des petits morpions qui avaient envie de croquer un bout du fruit défendu.

Sénateur Rimms. Cette guerre, ce sont en effet eux qui l'ont déclenchée. Mais déclencher cette guerre aurait été un acte barbare si cet état de fait n'était pas une réponse adaptée aux cas de spoliations, d'arrestations arbitraires, de contrôle de la pensée, de meurtres gratuits et, hélas, d'épurations ethniques. Autant de cas dont l'Empire se targue d'être l'architecte premier. Cette guerre n'est pas un caprice d'enfants gâtés, mais une réponse adéquate à des abus d'un gouvernement qui ne voyait dans ses citoyens que des pions dont le seul droit était d'être dirigé.

Tâchez de ne pas tacler une République qui vous a offert le droit de vous exprimer aussi crûment en l'arrachant des mains d'un Empire forcené et adepte de la matraque facile.


Si la dualité Méchant-Gentil était un amalgame facile à servir, et dégoulinait parfois de saintes hypocrisies, il n'en restait pas moins deux faits dissociables : d'un côté, ceux qui avaient une Etoile Noire qui avait visé une planète habitée, et de l'autre ceux qui voulaient rétablir des élections et une liberté de la presse.

Hein, faut l'savoir.

Toutefois. Notons avec bienveillance que l'Empire semble s'orienter dans une voie où le citoyen possède des droits, et a même des possibilités de représentabilité au sein de sa planète. Si le passé n'est jamais pardonné, on peut, objectivement, leur prêter des envies de réformes sociales plus que bienvenues.


Un regard vers celui qui envoyait des messages à personne, excepté tout le monde sauf lui.

Et pour le chapitre de la libération. Je vous pose une question... où sont les mouvements de révolte dans l'Empire ? Les manifestations qui envahissent les rues ? Les attaques de l'une ou de l'autre partie ? Les appels à l'aide désespérés ? Je n'en vois guère, et pourtant ces infos ne se taisent pas très longtemps. Aussi la conclusion tombe-t-elle. Ces manifestations n'existent pas. Et les attaques de planètes neutre attribués à l'Empire plutôt qu'aux Sith n'y changent rien...

Les peuples impériaux ne demandent pas notre aide, aussi je demande aux soutiens de Mon Mothma... En quoi, exactement, vous donnez-vous le droit de parler aux noms de peuple qui se reconnaissent visiblement plus dans leur oppresseur quand dans les libérateurs ? Répondez ! Le peuple a le droit de savoir !


Et, allez, il n'avait que trop parlé. Il était temps d'abréger.

Aussi, devant mon effarement de constater que le groupe parlementaire dont est issu Leia Organa ne peut point avancer sans s'empêcher de parler pour les autres, je propose, devant vous aujourd'hui, de soutenir la candidature de Borsk Fey'Lya au poste de Président de la Nouvelle République.
#31390
Le Sénateur McKeon écouta avec attention, une fois encore il se targuait de toujours écouter, les propos du Sénateur de Kalarba.
Le début de son intervention était globalement juste. Non plutôt, était totalement juste. Il n'y avait rien à redire à cela et le Sénateur du Secteur de Mon Calamari hocha la tête à la fin de chaque phrase, marquant son approbation.

Mais cette approbation fut de courte durée. La suite était bien différente, et McKeon se demanda soudain s'il n'était pas s'agit là d'une pure manipulation de la part de McGree. Faire en sorte d'affirmer des choses plus exacte que l’appétit d'un Sarlac pour ensuite venir glisser insidieusement le reste de son propos, bien plus politisé.

McKeon n'en était pas sur. Mais soit McGree était un parfait imbécile doublé d'un naïf, soit il était à la solde de l'Empire. Encore qu'il eu put aussi dire ceci dans l'espoir d'enliser des débats afin de soutenir au mieux la candidature de son propre champion.
Encore que, là encore, difficile de croire qu'un bothan comme le Sénateur Borsk Fey'Lya puisse croire en des choses aussi stupides!

Aucunes nouvelles de révoltes de la part de planètes vivant sous le joug de flottes et armées, qui par leur nombre rendaient à la multitude une simple goutte dans un océan, quand l'holonet impérial était plus verrouillé que l'esprit d'un réactionnaire à la nouveauté? Allons donc!

McKeon n'était toutefois point homme à chercher de vaines querelles. Depuis le début il était demeuré assez mesuré, cherchant le consensus plutôt que de vastes interventions pour se faire entendre. Mais on le sommait de répondre, tandis que Borsk Fey'Lya était soudain cité.
Que faire? Il était facile de répondre et de discréditer en public McGree. Mais cela aurait été comme parler d'une personne sans la considérer, ce qu'il refusait à Borsk Fey'Lya. Lequel n'avait même pas présenté sa candidature. Si cela se trouvait, le bothan n'en avait même pas envie...

McKeon devait toutefois répondre. Le peuple a le droit de savoir? Très bien sénateur McGree...

McKeon tourna ostensiblement son attention vers la nacelle bothan, coupant son micro, tandis qu'il dictait une réponse rapide à l'un de ses assistants. Celle ci allait être envoyé à tous les ordinateurs des délégations du Sénat, au Gouvernement ainsi qu'aux organismes de presses qui suivaient les débats:


Réponse de la délégation du Secteur Mon Calamari:

Attendons de voir ce que pense le Sénateur Borsk Fey'Lya avant de parler en son nom comme on nous en accuse pour des planètes occupées par l'Empire.

L’éminent Sénateur McGree demandait des élections libres pour le poste de Président de la Nouvelle République lors de sa première intervention pendant cette séance, laissons donc la liberté aux candidats de s'exprimer à présent, afin qu'ils présentent leur projets et envies avant de, peut être, ajourner la séance pour laisser à tous le temps de réfléchir à leur vote et peut être, comme dans mon cas, se tourner vers leur bases électorales respectives.

Enfin, plutôt que d'accuser à parler pour les autres et demander des élections libres comme le fait le Gouvernement depuis la prise de parole de madame Mothma, peut être pourrons nous envisager de demander à l'Empire des referendum populaires libres sous surveillance d'observateur républicains et non alignés. Ainsi les Mondes qui se trouvent occupés militairement et coupés de la Galaxie par un holonet impérial sous contrôle, comme lors des exécutions sommaires organisés par l'Empire avant qu'il ne verrouille ses canaux, pourront ils s'exprimer plutôt que d'être murés dans un silence certains. Alors nous saurons.


Le pavé était lancé. Jusqu'à l'accusation de trahison il n'y avait plus qu'un pas finalement, à moins que le Sénateur McGree ne soit effectivement un peu court sur sa mémoire de la gestion impériale de l'holonet.
Une dictature militariste d'un seul homme qui laisserait le droit de s'exprimer librement et de se déterminer soit même...ben voyons!

Du reste McKeon n'était pas un idiot. Il savait nombre de Mondes favorables à l'Empire. Sinon ce dernier n'existerait tout simplement plus. Mais McKeon savait aussi que beaucoup d'autre, comme Togoria, Thyferra... n'étaient certes pas pro-Empire et saisiraient toute occasion de devenir au moins indépendants! L'Empire ne pouvait guère accepter. Même certains Mondes frontaliers des Colonies du Nord risquaient d'en profiter. McKeon montrait ainsi facilement la mauvaise foi de l'Empire ainsi que de certains partis politique du Sénat. Le bothan allait-t-il se présenter se sachant soutenu par McGree? Pas sur...Mais il représentait un courant de pensée éloignée de celui de Leia Organa, aussi n'était il pas nécessairement un mauvais choix pour la Nouvelle République.
#31392
Un sourire.

Mais rien ne m'empêche de proposer un candidat. Au-dit candidat de refuser ceci. Je manifeste juste mon envie de voir une personne qui n'est pas moins bien placée que d'autres pour se présenter. Qui plus est membre d'un parti reconnu. N'y voyez aucune malice.


Demander des référendums dans l'Empire. Étonnant quand cette proposition venait de quelqu'un qui insultait d' "imbécile naïf" les autres en toute gratuité. D'autant qu'il parlait ensuite d'un Holonet fermé. Fabuleux. Plus fabuleux même qu'une gay pride.

Je suis navré. Je vous présente mes excuses quand à la situation de ces peuples. J'ignorais que la Nouvelle République ne disposait plus d'aucun espion dans aucun territoire impérial et nous privait donc de rapports de situations. Je suis confus Sénateur.

Et je soutiens votre proposition de référendums. Je suis persuadé que l'Empire sera parfaitement ouvert à cette proposition.


Si McKeon voulait montrer "la mauvaise foi de l'Empire", il fallait être un imbécile naïf pour penser que l'Empire en avait la moindre chose à faire. A bon entendeur. Mais la prise de parole finissait. McGree appuya sur un bouton et la nacelle se retira, dans l'intimité discrète de sa bulle de Kalarba. Un espace dédié qui était aussi grand que celui des planètes mineurs de la Bordure, comme de Coruscant. La chose était belle. Même d'un espace plus faible, la parole et l'espace étaient égaux dans le Sénat. McGree put poursuivre la discussion à huis-clos, la voix claire et calme, hors des caméras et des micros.

Bon. Jusqu'ici tout va bien. Borsk Fey'Lya peut se présenter et incarner la ligne de l'opposition classique.
Ce qui veut dire ?
Deux solutions. La ligne dure de Fey'Lya promet une destruction complète de l'Empire, mais au détriment des fondamentaux républicains. Ca peut servir soit de projet de déstabilisation du gouvernement, comme ça peut justifier la politique plus libérale de Mothma.
Mais sur qui mise-t-on ?
Ca dépend de notre politique à venir. On doit prendre contact avec les entreprises de sondage et pousser les chiffres de Fey'Lya au maximum, pour orienter le vote utile vers lui. Ensuite on tente de lui pousser sa campagne avec notre chaîne en diffusant des tracts dans les magasins.
On soutient donc Fey'Lya ?
Pas forcément. Si rien ne marche, il va falloir se rallier à Mothma au second tour.
Et si Fey'Lya gagne...
S'il gagne, la guerre va redoubler d'intensité, et les frontières vont bouger pour de bon. Et là, on négocie, en tant que soutiens majoritaires, pour fournir les rations militaires standards, écraser la concurrence, et décupler nos fonds propres.
Faisant passer le groupe numéro 1 de l'industrie de distribution et de l'agro-alimentaire.
Bingo.


Mais, visiblement, McGree était le seul politicien à penser avant tout aux intérêts économiques d'une guerre. Trop de gens ici pensaient que la guerre servait à la libération des peuples.

Imbéciles naïfs.






Edition d'ordre orthographique uniquement.
Modifié en dernier par Harlon Astellan le sam. 27 janv. 2018 00:47, modifié 2 fois.
#31395
Le Sénat répondait aux attentes qui pesaient sur lui. Comme à ses habitudes, le moindre débat était avant tout une opportunité pour tirer la couette à soi. D’abord le représentant de Metellos, qui profitait de l’occasion de porter soutient à la Conseillère si celle-ci barrait la route au libéralisme. Fort osé devant un sénat composé en majorité de libéraux. L’épisode suivant du psychodrame se joua dans un cercle privé bien relatif. Virez nous ses suppôts de l’empire et de la confédération ! Les opposants ça sert à rien, faut les brûlez, comme au brés… disait presque la chanson populaire et la langue du sénateur de Mon Calamari. Le terme de démocratie devait être une zone d’ombre du dictionnaire de l’espèce à nageoire.

Puis, l’opportunisme s’invita même dans le propre camp de Ralta. Un jeune sénateur qui invitait le reste de la rotonde à faire barrage au néo-républicain. Mauvaise tactique pour sûr. Par chance, le message sembla tomber dans l’oubli.

Et puis la tempête avait frappé. Les annonces étaient venues en tous sens. Le secteur MonCal qui cette fois ci appelait publiquement à voter pour MonMothma. Après un message privé plus belliciste qu’un tradoshan, le bougre se retrouvait à vanter la paix et la négociation. Lâche était le poisson. Insidieuse était la manœuvre.

Mais le sénateur de Dac n’avait pas prévu que quelqu’un saisisse la perche tendu. Car quelqu’un avait répondu à l’appel du merlu par un simple nom. Borsk Fey'Lya. Le nom de celui qui s’était opposé à Leia de manière sous-marine, créant un mouvement sans vouloir s’affirmer comme leader d’un parti à part entière. Personne ne connaissait donc l’exacte composition de sa base, mais peut-être avait-il de quoi inquiété la Conseillère ? Lui qui avait battis ce groupe pour lui servir de tremplin, allait-il répondre ?

Dans tous les cas, il fallait réagir. Rien n’allait comme il le fallait. On se retrouver à présent à demander dans la rotonde qui était candidat à la manière d’un « Quelqu’un veut faire la vaisselle ? » . Mon Mothma avait beau être le choix tout indiquer pour les démocrates, ceux-ci ne s’appelait pas de la sorte pour rien. En aucun cas il ne pouvait laisser un évènement de cette envergure se réaliser à la va vite, à la méthode de la nomination du Monsieur Sobre d’une soirée étudiante.

Bientôt, la nacelle de Ralta Gamla s’avança vers le centre de la rotonde. Le Sénateur de Vogel, chef de file des démocrates avait requis la parole. Il fallait tenter de ramener un peu de rigueur dans le sénat.

« Madame la Conseillère, Mesdames, Messieurs les sénateurs. Que dire honnêtement de tout cela. J’aurai aimé, Madame Mon Mothma, vous affirmez mon soutient pour cette élection, et demander à mon parti de vous faire confiance en ce jour, mais malheureusement, je ne peux dire une telle chose.

Cette impossibilité, elle n’est pas de votre fait madame. Non, cette position, elle est due à cette séance en elle-même. Avec tout mon respect, à la sympathie que j’ai pour vous et vos idées, vous vous présentez devant le sénat, exposant vous-même le problème, la question, et la solution. Cette interrogation sonne alors si rhétorique qu’on s’en demanderai à quoi sert un vote et un débat. A quoi bon débattre quand une solution unique nous est proposé ?

Je ne vois guère ici de contenu pour approuver ou non une candidature. Je vois encore moins de matière pour appeler cette séance une élection. Où est donc le débat fondamental à notre démocratie ? Sur quel lapse de temps doit se constituer l’opposition ? Et comment devrait-elle s’organiser ? Ici, sur la place publique ? Non madame, je regrette, même si votre candidature me plait d’un point de vue personnel, je ne peux voter pour quiconque dans une telle organisation.

Mes estimés collègues, je demande dès à présent l’ajournement de notre séance. La réunion de cette séance ne réponds en aucun cas à l’exigence de démocratie qu’a placé en nous le peuple quand il à décider de se rebeller contre l’Empire. Je demande la mise en place d’une période de douze heures durant laquelle toute personne éligible pourra se porter candidate à ses élections. En cas de candidatures multiples, j’estime qu’un nouveau délai devra s’ouvrir afin que chacun des candidats puissent travailler leur argumentaire et programme afin que de proposer à cette assemblée un débat électif digne de l’espoir de nos concitoyens. J’encourage tous les sénateurs désireux de se porter candidat à le faire dès à présent. Peu importe le bord politique, les idéaux et les motivations de chacun, notre régime ne peut se satisfaire d’un unique candidat. Qu’il s’agisse de vous, monsieur Borsk Fey'Lya, ou bien d’autre, j’appelle à un plus grand respect de notre constitution et de nos valeurs en ce moment historique.

Oui, mesdames, messieurs, je me répète, et je maintiens, je demande l’ajournement de la séance pour laisser à la démocratie toute les chances de s’exprimer. Non contre une candidature, mais pour une réelle éléction.
»


La capsule du Sénateur de Vogel se retira alors sous les applaudissements de son camp. Il ne comptait pas lui-même se présenter, mais il estimait le débat démocratique au-dessus de tout. Des bonnes intentions comme des volontés individualistes. Le poste de la présidence n’était guère une sinécure et il était impensable pour lui de laisser être investi ainsi, sans qu’une opposition crédible n’est pu se constituer. Il en allait de la légitimité même de la république.
#31403
Proposition de referendum soutenus, oui très bien. McKeon n'était pas certains que ce fut bien le moment. Mais après tout, il l'avait placé sur le tapis lui même. Ce n'était en effet pas le moment d'en parler, mais il ne pouvait certainement pas jeter la pierre au Sénateur McGree, quand bien même ce dernier n'avait il pas eu le choix que de marquer son approbation quand à ce genre de proposition...laquelle demeurait purement théorique sans l'acceptation des autorités impériales. De l'avis de McKeon, en dehors de vote truqués, biaisés etc , on pouvait toujours se gratter!

L'intervention du Sénateur Démocrate, ne surprenait pas. Droit dans ses bottes. McKeon ne pouvait certainement pas lui donner tord non plus, la séance s'étant transformé en une espèce de foire, de marché au merlu. A la limite du ridicule, et le pire dans tous cela était que McKeon lui même en avait été à l'origine.
Le Sénateur humain du Secteur Mon Calamari n'était pas très fier de lui.

Mais au moins, le Sénateur Ralta Gamla proposait il ce que McKeon lui même venait de proposer quelques, quoi secondes, minutes, auparavant et à l'ensemble de la rotonde et de la presse par son message. Pas totalement dans les même termes, et peut être même Ralta avait il mieux expliqué la chose que lui même, mais dans l'ensemble il le suivait avec ses arguments du parti Démocrate. Mais des arguments justes.

N'ayant pas l'envie de venir réclamer la paternité de l'idée, les gens attentifs le verraient d'eux même, ni d'ajouter une couche d'intervention, le Sénateur McKeon enfonça la touche de sa nacelle pour marquer par un jeu de lumières ainsi que des informations pour les autres nacelles et celle du Gouvernement qu'il soutenait la dernière proposition.


Le Secteur de Mon Calamari soutient la proposition faite par le Sénateur Ralta Gamla, concordant avec la sienne.

On restait politicien, tout de même.
#31405
L'intervention du sénateur de Vogel fut, pour le moins pertinente, il est vrai que Mon Mothma avait proposé une solution "clé en main", du moins, dans sa présentation mais quid du débat ? Alden était compétent dans son domaine sectoriel mais pour la Présidence, c'était une autre paire de manche(s), c'était peut-être le moment, après tout mais il fallait un programme digne de ce nom !

Une interrogation suivit, allait-il soutenir Mon Mothma en proposant ensuite sa candidature dans son équipe (pour les mondes frontières avec ceux du sud ?), au moins, il pouvait se targuer de bien maîtriser son domaine...Il actionna son pupitre et signala son soutien à la proposition sollicitée.


Le Sénateur Alden Bradley (Tantra) soutient la proposition du sénateur Ralta Gamla de Vogel pour l'organisation d'élection(s) en vue de la transition en cours.
#31408
Le Sénateur Ernesto Garcia souhaitait éviter la guerre, mais surtout faire perdurer cet embryon de justice sociale centralisée, dans son esprit début d'un progrès intergalactique nécessaire à l'accomplissement du bonheur universel, et important pour relancer la consommation et donc la machine économique dans son ensemble...


Le Sénateur de Métellos soutiendrait donc la proposition démocrate dans le but d'élire une présidente sur un programme et pas sur une bonne impression...
#31471
Stupeur et consternation étaient de connivence devant les multiples interventions des acteurs de cette séance. Le nom de Fey'lya était sorti de la bouche d'un illustre inconnu parmi la masse sénatoriale et cela avait assurément rallumé les vieilles ambitions de certains. Fey'lya. Rien que le nom sonnait comme un juron dans l'esprit de Mothma. Fichu animal politique plus que véritable homme de conviction républicain, toujours à manigancer des coups tordus à tout va. Sans oublier sa petite trahison de la Guerre Civile qu'elle n'avait jamais oublié ni pardonné, quand bien même cela eut été passé sous silence auparavant pour le bien de la guerre.

Mais soit, le sénateur de Vogel avait marqué un point, quand bien même cela n'arrangeait guère ses affaires. Démocratie et élection rimaient avec multiples candidats et votes sitôt que campagne fût faite pour appuyer les arguments et promesses de chacun. Elle aurait préféré que la question soit réglée séance tenante pour que le gouvernement et la République avec puissent reprendre leurs affaires en suspens sans attendre. Mais on ne pouvait pas traiter la démocratie avec tant de cavalerie. C'était l'inconvénient quand on demandait l'avis d'autrui, on permettait de défoncer une porte ouverte.

On ne pouvait pas dire en tout cas que cette séance avait été ennuyeuse, loin de là même. Enfin bon, ça n'avait pas forcément été très productif non plus. L'avenir dirait si la République survivrait à cette crise politique et continuerait d'être démocratique, ou si elle deviendrait le jouet des capricieux et des lobbyistes. Pour l'heure, il fallait laisser parole et acte à ceux de ses membres qui souhaiteraient en assumer la responsabilité à l'avenir, pour peu qu'on leur accorde ce droit.

Honorables membres du Sénat, la demande de suspension de la séance pour que soient organisées des élections est acceptée. Toute personne désireuse de porter sa candidature devra prendre contact avec le Haut-Conseil, lequel transmettra, au terme d'une semaine, la liste définitive au Sénat. Suite à cette semaine d'inscription, chaque candidat pourra prendre la parole devant cette assemblée afin de présenter programme et idées. Chaque candidat aura un temps de parole égal à celui des autres. Lorsque les présentations auront pris fin et que les débats autour de chaque candidature seront terminés, la décision reviendra au Sénat d'élire le nouveau Chef d'Etat de la Nouvelle République. Je remercie chacun d'entre vous d'avoir été là à cette séance.

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