L'Astre Tyran

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Situé dans le district du même nom, le Sénat Galactique et sa célèbre rotonde abritent le cœur démocratique de la Nouvelle République. Les sénateurs, représentants de tout les systèmes républicains y siègent et font vivre cette institution millénaire.
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By Hayley Curwee
#33463
    La Reconnaissance ?



14:00, heure locale
Sénat Galactique - Coruscant


Face Melt Chicago - Eons


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PnJ temporaire : Sénateur Garm Bel-Iblis


    Il n’aurait pas pensé que les choses iraient si loin. Et pourtant, il n’était pas homme à se laisser surprendre en temps normal. Toujours s’attendre même au plus inattendu. Mais ce qui s’était trouvé être un léger schisme, le même qu’avait jadis subi l’Ordre Jedi et l’Ordre Corellien sans qu’il n’y eût pas le moindre problème à l’époque se trouvait prendre des proportions aussi inquiétantes qu’inédites. Garm Bel-Iblis avait pris connaissance de la vidéo que Jim avait faite de son entrevue avec le Conseil du Nouvel Ordre Jedi. La chose était moins une entrevue qu’un réquisitoire d’ailleurs. Déplorable. Il semblait qu’un illuminé était aux manettes du Nouvel Ordre Jedi, un ancien général rebelle qui semblait avoir oublié la paix que prônait l’idéologie Jedi au profit du conflit qu’il ensemençait à la moindre occasion qu’il avait. Les choses s’étaient donc accélérés pour le sénateur, qui avait fait jouer ses relations pour commencer à sonder et convaincre sur la question de l’Ordre Vert. Jim avait déjà ouvert la voie, commençant à travailler au corps ici et là ses amis politiques. Gwindor Morelion pouvait bien se targuer de réciter mieux qu’un perroquet ithorien les articles de la Constitution, Garm, lui, savait faire chanter les sénateurs sur le même air que lui. Maître Morelion aurait voulu une séance plénière au Sénat, peut-être pour ridiculiser Corellia et espérer que ce projet soit traîné dans la boue ? Pas de chance, on ferait ça en commission, un petit entre-soi que les politiques cultivaient savamment afin de permettre de régler certaines questions plus simplement et avec moins de visibilité au niveau de la population. Ce Maître ne cherchait peut-être que ça après tout ? Briller devant un parterre de d’holojournalistes afin de soutirer quelques minutes de gloire dans une vie bien terne.

    Le Corellien rassemblait ses papiers, examinant une dernière fois ceux-ci pour en extraire les principales idée qu’il pourrait ressortir et on lui signala bientôt qu’il pouvait pénétrer dans la salle où la commission l’entendrait lui et son détracteur (ou représentant). Les membres de celle-ci prirent place, l’invitant par la suite à en faire de même et expliquant la teneur de cette séance :

      - Nous sommes ici afin de discuter de la volonté de Corellia de faire reconnaître un Ordre Jedi Corellien, autrement nommés “Ordre Vert”. L’Ordre réclame son indépendance vis à vis du Nouvel Ordre Jedi, ainsi que le droit de porter le sabre et la priorité d’intervention en secteur Corellien. Je me trompe ?
      - Absolument pas.
      - Bien, en ce cas nous pouvons commencer. La commission donne la parole au Sénateur Garm Bel-Iblis, défendeur de ce projet.

    Garm se redressa, quittant sa chaise et activant son micro, il s'éclaircit la gorge et commença d’un ton affable :

      - Honorables membres de la commission, je vous remercie de me donner la parole et de laisser l’occasion au peuple de Corellia de s’exprimer ici.

    Légère pause.

      - Effectivement, le projet de faire renaître l’Ordre des Jedi Corelliens est un projet qui titille notre peuple depuis plus de deux longues années. Le diktat Jim Antilles a eu une discussion à ce propos avec le Maître Jedi Gwindor Morelion où il avait déjà à cet époque fait état de son vif désir de voir ce pan de l’histoire corellienne redevenir une actualité. Les deux hommes s’étaient quittés avec un accord, Maître Morelion expliquant qu’il chargerait quelqu’un de compétent de s’acquitter de cette tâche.

      C’est en la personne d’Hayley Curwee, une Maître Jedi dont la notoriété n’est plus à faire suite à son passage chez Miss Delaqua pour le journal Coruscant’s Evening, que nous avons trouvé le “Jedi qu’il nous fallait” si j’ose m’exprimer ainsi. Celle-ci à fait preuve d’autant de zèle que d’engagement auprès de nous, travaillant d’arrache-pied pour monter un projet viable, projet qui rencontre aujourd’hui un vif succès au sein du secteur, l’un des premiers à rencontrer une unanimité parmi humains, dralls et séloniens, un fait assez rare pour que nous cherchions à le souligner.

    Pause, le temps pour lui de s’humecter le palais avec un verre d’eau.

      - Maître Curwee a donc rapidement pris contact avec le Nouvel Ordre Jedi afin de lui signifier le désir du peuple Corellien. Un désir que les Jedi ont foulé du pied. Ils ont enchaînés avec une prise de contact des plus impudentes avec le diktat, le convoquant tout en foulant ses droits les plus élémentaires en passant. Si vous le voulez bien je souhaite à cet effet produire à l’abri de ce huis-clos une vidéo de cet entrevue, ainsi chacun pourra se faire sa propre opinion des méthodes dont font us certains membres du Nouvel Ordre Jedi à présent.

    Il glissa le bloc de données dans la fente prévue à cet effet une fois que les membres de la commission eûrent acceptés de voir ladite vidéo puis fit silence tandis que la vidéo de la convocation de Jim Antilles par le Conseil entrait en diffusion. Après une bonne dizaine de minutes, la lumière revint et on l’invita à continuer son propos :

      - Je gage que ce que vous avez pu voir soit assez explicite quand à la gestion de cette affaire. Mais je ne suis pas venu ici pour parler des dérives du Nouvel Ordre Jedi.

      Le Secteur Corellien a toujours chéri plus que tout son indépendance, c’est un fait. Et il en a retiré de nombreux avantages comme par exemple le maintien de sa propre police locale, la CorSec. Cet avantage n’est pas seulement le fruit d’un particularisme, il est aussi la conséquence d’une certaine efficacité, une police locale étant plus à même de traiter une problématique locale, vous en conviendrez. C’est dans cet état d’esprit que nous souhaitons la résurrection de l’Ordre Corellien, un Ordre qui avait à coeur les problèmes des Corelliens et qui souhaitait leur épanouissement à travers la Force. Un Ordre qui n’a pas vocation à vivre dans une tour d’ivoire mais bien de se mêler aux locaux et d’être un Ordre de proximité.

    Le vieil homme se passa la main dans la barbe, examinant rapidement l’assistance, beaucoup arboraient des visages fermés, il était difficile de déceler une quelconque sympathie. Rien n’était donc gagné, il fallait continuer à se battre jusqu’au bout.

      - Les Jedi refusent la possibilité de cet Ordre, arguant que celui-ci n’a pas de raison d’être parce qu’ils auraient résolus toutes les problématiques ayant conduit au premier schisme entre corelliens et Jedi de l’Ancienne République. Ils partent d’un postulat complètement faux : qui se ressemble s’assemble. Nous tous, fervents républicains, nous savons que rien n’est pas moins vrai. Avoir un but commun ne force pas à l’alliance, nombre de peuples ont refusés de se joindre à nous, préférant conquérir leur liberté par la force de leurs propres mains. Il y a de la place pour deux entités défendant les mêmes idées, c’est bien là la leçon à tirer de cette histoire.

      L’Ordre Vert n’a pas pour but de supplanter le Nouvel Ordre Jedi, quand bien même celui-ci se sentirait menacé. Son seul but est de renouer avec une tradition presque aussi vieille que le secteur. L’Ordre Vert existe depuis presque aussi longtemps que Corellia et il n’a cessé d’exister que parce que l’Empereur Palpatine et sa successeure l’Impératrice Gwà Cir-Delavièl ont mis un point d’honneur à exterminer les Jedi. Ce n’est donc pas un privilège que nous demandons, mais bien le rétablissement de quelque chose qui fait partie de l’essence de notre secteur et dont l’existence n’a jusqu’alors été remis en question que par une seule entité : l’Empire.

    Il fronça les sourcils, on arrivait en douceur à sa transition, on pourrait bien expliciter le fond du problème :

      - Je vois nombre d’entre vous me lancer de drôles de regards et pour cause : je ne fais que de parler de Corellia. Mais tout comme Corellia a cultivé son indépendance à travers son existence elle est restée de tous temps fidèle à une seule entité : la République, qu’elle soit Ancienne ou Nouvelle. C’est pourquoi je me tiens ici devant-vous en ce jour. Ce que nous demandons, nous le demandons à la Nouvelle République pour qu’elle puisse statuer sur notre demande et ainsi la faire reconnaître comme légitime et fondée, car Corellia place au même niveau que cet amour de l’indépendance l’appartenance qui la lie à la Nouvelle République et à la démocratie.

    Il était temps d’aborder le coeur du sujet :

      - L’Ordre de Corellia demande donc une reconnaissance pleine et entière comme étant un Ordre de Force à part, indépendant du Nouvel Ordre Jedi et ayant son propre fonctionnement, il ne se placerait pas sous l’autorité du Nouvel Ordre Jedi mais ne répondrait qu’au secteur Corellien, un secteur Corellien qui est lui même membre de la Nouvelle République.

    Clin d’oeil complice. Vous voyez ce que je veux dire, n’est-ce pas ?

      - Les Jedi Corelliens réclament également le droit de port au sabre. Traditionnellement ils l’ont toujours porté et c’est une part intégrante de leur culture, un instrument qui leur permet de maintenir la paix dont l’usage sera fait avant tout pour la protection de cette même paix et de la population.

      De même il demande la primeur de l’intervention dans le secteur corellien, là encore traditionnellement il en a toujours été ainsi pour l’Ordre Vert qui a toujours été le premier à intervenir dans le secteur tout en ne s’empêchant pas à faire appels à des membres extérieurs à l’organisation si la situation l’exige, tout comme la CorSec dans le même genre de situation peut parfois faire appel aux forces de la Nouvelle République si elle se sent dépassé par la situation. N’y voyez là aucune malice et moins encore la volonté d’interdire l’accès de notre secteur à d’autres, comme certains peuvent le penser. L’accès à notre secteur sera toujours aussi ouvert que par le passé à la Nouvelle République, nous souhaitons simplement conserver la priorité d’intervention en ces lieux ce qui semble naturel. Après tout, reprocherions-nous aux forces de l’ordre coruscanti d’intervenir sur Coruscant ?

    Enfin, venons-en à d’autres choses :

      - Certains d’entre-vous me demanderont pourquoi ils devraient autoriser la création d’un autre Ordre Jedi alors que la Nouvelle République peine déjà à contrôler le Nouvel Ordre Jedi. A la lumière de la vidéo que vous avez pu voir, je comprends ces doutes, il semble de plus en plus dangereux de laisser un quelconque Ordre de sensitifs hors de tout organe de contrôle. Laissez-moi donc vous rassurer : l’Ordre Corellien est étroitement lié au Secteur, il reçoit son financement de celui-ci, dispose d’une protection fournie par la CorSec et à des locaux situés en plein dans la capitale de Corellia : Coronet. Nous redoublerons de vigilance à tout moment pour maintenir une surveillance accrue sur cet Ordre et être certain que jamais celui-ci ne deviendra un chien fou prêt à mordre la main de son maître. L’Ordre Corellien n’a pas d’autre vocation que de rester dans le secteur. Il est donc intrinsèquement lié à celui-ci et ne représentera jamais une menace pour qui que ce soit de la Nouvelle République, nous y veillerons.

    Il avait fini son exposé. A son opposant d’intervenir. Ou bien à la commission de poser ses questions. Chacun en aurait pour son argent.
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By San Kun
#33472
Avant de rentrer le premier dans la salle, Edward se souvenait de l’arrivée du dossier sur son bureau. “Avocat? Tu vas t'emmerder avec des clients et des cours de justice. Le boulot que je te propose, il est pépère, et bien payé”. Alors il avait pris le job dans l’administration Néo-Républicaine que son ancien pote d’école lui proposait. Il savait très bien que s’il l’avait eu, ce n’était que pour écarter d’autres candidats qui auraient pu faire valoir leur carrière sur une éventuelle scène législative. Edward n’avait pas cette prétention. La politique ne l’intéressait pas trop, il préférait le monde des affaires. En parlant d’affaires… Un dossier sur datapad, de faible taille, sur son bureau. La secrétaire du cabinet, avec qui il s’entendait bien, avait laissé un message: “Désolé pour le dossier de merde”. Et le dossier… effectivement, c’était un guêpier, un traquenard dans lequel il n’aurait mis les pieds dans rien au monde. Seulement voilà, pour refuser des dossiers, il aurait dû faire avocat pas, pas se trouver un job pépère dans les instances. Il était en train de lire le truc, choqué par les conseils et l’avis consultatif du Nouvel Ordre Jedi (c’est pas ceux qui étaient intervenus au Sénat?). Qu’est-ce qu’ils branlaient? Le volet communication et marketing devait être absent de leur formation.

Et comme si les choses allaient pas assez mal, à peine avait-il fini de lire le dossier que son datacom sonnait. Une identification connue : Cocran & Valentine. Qu’est-ce que c’était que ça? Ce cabinet, c’était pas du petit joueur. Les plus gros industriels passaient par eux pour leurs contrats NR. Et ils avaient la salle habitude de gagner leurs affaire contre la NR. Edward avait déjà perdu plusieurs fois contre Harvey. Heureusement, il s’était toujours tenu loin du barreau devant Cocran ou Valentine. Eux, c’était des ténors qui vous bouffaient tout crus.

Edward - Edward.

Catherine - Ici Catherine Valentine. Harvey m’a parlé de vous. C’est vous qui ête en charge de défendre le point de vur du NOJ devant la commission dans trois jours?

Edward - Les nouvelles vont vite. Qu’est-ce que vous voulez?

Catherine - Voilà le topo. Il se trouve que cette affaire n’est pas ce qu’il y paraît. Qui en a quelque chose à faire d’un Ordre Corrélien ou non. Non, ce qui me dérange, c’est l’image du NOJ qui va être donné de tout ça. C’est aussi votre problème.

Edward - Comment ça, c’est aussi mon problème?

Catherine - Top 10 de votre promo, un paidoyer qui ferait frémir certains vieux qu’auraient besoin d’une bonne leçon… ça fait 2 ans que vous bossez pour la NR pour un salaire de rien du tout, et aucune reconnaissance. Ce qui tombe assez bien, on recherche un nouvel associé en droit administratif républicain.

Edward - Je suis très bien où je suis.

Valentine - Ouais. Mais plus pour très longtemps. “Nouveau Sénat, nouveaux copains à placer”, et votre place, elle est demandée. Côté parachute, je crois pas que vous soyez affilié à un quelconque parti ou à une famille importante, je me trompe?

Edward - Vous savez que cette conversation peut être rendue publique?

Velentine - Et vous, vous savez que vous tirerez aucun crédit d’un procès face à Cocran & Valentine. Pensez juste que si Valentine vous en doit une, ça vaut plus cher qu’un père président du Sénat. Vous savez où me joindre pour un p’tit coup de main.

Elle coupa la conversation. Edward n’aurait jamais suivi ses conseils… sauf que d’autres amis de l’école de droit de Corruscant l’avait prévenu. Son poste était voulu par beaucoup de monde, avec les soutiens politiques adéquats. Quant à son ami qui l’avait placé ici… il allait être promu dans un autre de secteur. Son seul gilet par balles allait disparaître. Ils ne lui avaient pas donné deux moins après qu’il soit partie pour que le poste d’Edward soit attribué à quelqu’un d’autre. Et d’un autre côté, bosser avec Harvey, c’était pas si mal. Ils passaient leur temps à s’emmerder aussi dur qu’ils le pouvaient, mais dans cette rivalité, il y avait deux avocats compétents de chaque côté. Il sourit en regardant par la fenêtre. Il avait une vue pourrie de son bureau.

***


Il avait écouté le plaidoyer de Garm. Un sénateur, rien que ça? Pourquoi il n’y avait pas un sénateur derrière Edward? Il imaginait pas le nombre de bureaux qu’avait fait le dossier avant d’atterrir sur celui d’un juriste fonctionnaire comme le sien. Il avait bien travaillé. En entrant, il s’était bien vite installé, avait ouvert son dossier dont s’était échappé quelques feuillets. Il avait dû contourner son bureau pour les ramasser, et aller les classer à nouveau, devant les yeux de la commission. Ce coup des feuilles… il aurait voulu le faire mieux, qu’il aurait pas pu. Il avait calqué son attitude : coups d’oeil furtifs, mouvements de stress de la jambre, grattements compulsif, forçage d’une respiration posée. Il avait pris tous les symptômes du jeune rookie sur sa première affaire, intimidé par un sénateur. C’était sa première tactique. Si ça se passait mal, on dirait que le NOJ avait été défendu par un bleu. Et si ça se passait bien… il doutait très fortement que cela se passe bien.

Le Corellien finit sa plaidoirie, et on l’attendit. Il laissa passer un petit temps. Les gens commençaient à se demander ce qu’il faisait. Il attendit encore quelques secondes.

Edward - Heeeuuu… oui… c’est à moi, pardon. Alors voilà… Un instant s’il vous plaît…

Il fit mine de fouiller dans ses dossier, alors qu’il connaissait ce qu’il avait à dire sur le bout des doigts.

Edward - Tout d’abord, comme M. le Sénateur, je tenais à vous remercier, au nom du Nouvel Ordre Jedi, de nous laisser la liberté d’exprimer notre point de vue.

Il faut bien sûre saluer les actions de Corellia, conjointes avec la Jedi… Mlle. Curwee, c’est bien ça? Oui. Leurs actions conjointes, donc, pour préserver et promouvoir l’histoire et la culture corellienne. Dans la Nouvelle République, chaque preuve de culture régionale et sectorielle se doit d’être préservée, encore plus sur Corellia, qui, effectivement, a toujours témoigné, que ce soit par ses actes et ses paroles, d’une fidélité à toute épreuve envers la Nouvelle République. Le Nouvel Ordre Jedi serait bien en peine de renier ce fait, et si les propos Jedis que nous venons de visionner ont put être… comment dire? mal interprétés, je tenez à m'en excuser.


Il fit mine de prendre sa petite bouteille d’eau, but une gorgée et s’étouffa à moitié en avalant de travers. Après s’être calmé, il consulta ses fiches.

Edward - Tout d’abord, je tenais à signaler mon étonnement. M. le sénateur ici présent souhaite la création d’un Nouvel Ordre de sensitifs… sensitifs dont la puissance - et donc la dangerosité, n’est plus à démontrer. Or il me semble que pour une telle demande… he bien, non, tenez, ce sera mieux.

Il inséra à son tour une carte dans le lecteur, et l’image de Marak Koress apparut au milieu de la salle.

Edward - Au vue du remous que cela avait fait au Sénat, je pense que tout le monde ici sait de quelle affaire je souhaite parler. La visioconférence de cette séance du Sénat reste cependant disponible. D’un point de vue strictement juridique, en émettant l’hypothèse qu’à l’issu de cette séance le vote du Sénat fasse acte de jurisprudence, j’ose espérer que si cette honorable commission souhaite répondre favorablement à la demande de M. le Sénateur, alors le Sénat sera mandaté, comme pour ces… comment se faisaient-ils appelés? “Les Gris” il me semble. Oui, voilà, le Sénat devrait être consulté pour autoriser le port du sabre laser du Nouvel Ordre de Sensitifs… L’Ordre Corellien, c’est cela?

C’était un rappel historique, et la première affaire sur laquelle on tombait lorsqu’on faisait une recherche sur l’holonet sur les sensitifs. Il ne doutait pas que le Sénateur l’attendait au tournant, mais cela permettait une belle introduction en la matière. La suite du discours devait être plus calme, et plus posée. Car associer les Gris, les Jedis, et le Nouvel Ordre Corellien dans le même panier (et s’il perdait ses négociations, il n’allaient pas se priver de faire partager cela à la presse Néo-Républicaine), c’était partager la mauvaise presse du NOJ à tous les ordres de sensitifs. Les amalgames sont vite faits si on sait un tant soit peu manier le discours populiste.

Edward - À moins, bien sûre, que la Jedi Hayley, ses amis Corelliens et le Nouvel Ordre Jedi trouvent un compromis. J’ai cru comprendre que le soucis mentionné très maladroitement par ce M. Morellion était un petit point de la Constitution sur lequel, ma foi, les Jedis se sont montrés zélés et procéduriers. Alors je vous le demande à vous, Messieurs de la Commission, et vous, Monsieur Garm Bel-Iblis, ne pouvons pas trouver un moyen de s’arranger pour que l’Ordre Corellien reste dans le Nouvel Ordre Jedi, sans pour autant perdre en autonomie?

Il commençait à s’affirmer : il avait appelé le sénateur par son nom complet et non par un “Monsieur le Sénateur” qu’il utilisait depuis le début. C’était une faute, il la remarqua, la relégua dans un coin de son esprit et continua.

Edward - Cela vous permettrait, dans un premier temps, de ne pas passer par le vote galactique, et tout un tas de procédures administratives - et, ne nous voilons pas la face - de lobbying, pour arriver à cet Ordre. De plus, ce que M. Morellion a souligné reste foncièrement assez juste : interdire l’accès - ou du moins demander une annonce officielle - lors de la venue de Jedis est assez proscrit pas la Constitution. M. Morellion a très bien su répéter les textes adéquats de lois, ne nous attardons pas là dessus. Par contre, il me semble que d’abord Corellia, et ensuite la Nouvelle République, possèdent toutes deux l’arsenal judiciaire adéquat pour mettre en examen, ou même mettre une commission corellienne en place dans le cas où un Jedi ne se plierait pas à une annonce de sa venue.

Il va de soit, et nous le savons, que c’est “ce qui se fait” en pratique, par politesse et par protocole, et que rien n’est acté. Corellia pourrait donner l’exemple. Car avoir un maître de la Force, maniant une arme aussi puissante que le sabre laser, sur son territoire, peut-être considéré dans certains secteurs comme une atteinte à leur souveraineté - d’autant plus avec l’indépendance que le Nouvel Ordre Jedi a souhaité prendre vis à vis de la Nouvelle République. Le Nouvel Ordre Jedi doit comprendre cela, et se plier à un protocole non pas pour obéir et se soumettre aux différents secteurs de la Nouvelles République, mais pour les rassurer, les informer, et être transparent vis à vis d’une population qui les apprécie de moins en moins.


Il se rassit, montrant qu’il avait fini. Plus question de se jeter sur sa bouteille d’eau ou de balbutier. Les cartes étaient données, et son petit numéro allait arrêter de convaincre qui que ce soit. Il estimait avoir proposé une des solutions envisageable, et verrait comment réagirait le Sénateur. Il ne l’avait pas attaquer comme un va-nu-pied sur “la milice personnelle de M. Antilles” ou “la police Jedi de Corellia”. On n’en était plus là. Ces querelles de récréation, très peu pour Edward. Non, ce qu’il venait d’insinuer, c’était de faire de cette affaire une bombe à retardement. Il parlait, qu’en cas de désaccord, d’élargir cette exception corellienne à tous les secteurs NR qui le souhaitaient. C’était, en un sens, détruire et brader le passé de Corellia avec son propre Ordre Jedi. C’était le risque, c’était ce qu’il avait mis dans la balance. Aussi gros que cela puisse être, il pensait que ça pouvait passer. Il utilisait le lobbying et l’influence de Corellia pour élargir l’affaire et attirer tous les secteurs en mal d’indépendance, et il savait qu’il y en avait pléthore. De même, il se servait également de la mauvaise réputation naissante des Jedis pour entraîner un Ordre Corellien futur dans la chute. S’il y avait une chose qu’il avait appris en luttant au barreau face à Harvey, c’était que les meilleures armes étaient toujours celles de l’ennemi.
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By Hayley Curwee
#33507
    Garm avait écouté l’exposé de l’intervenant du Nouvel Ordre Jedi. Un jeune homme intéressant à bien des égards et il avait prêté une oreille des plus attentives au discours qu’il tenait car bien souvent la faiblesse d’un homme ne pouvait être dissimulé bien longtemps. Le fondateur de l’Alliance Rebelle était un stratège reconnu en plus d’avoir un sens politique assez fin, c’était donc naturellement qu’on se fiait à lui d’ordinaire, ainsi qu’à son jugement car l’homme avait la réputation d’être pragmatique mais également de savoir gérer les aléas d’une bataille pour peu qu’on lui en donne les moyens. Dans le cas présent il n’avait eu d’autre stratégie que de patienter en silence donc, afin d’écouter ce que ce jeune opportuniste avait à dire et y déceler les failles, failles par trop visibles si l’on était doté d’un tant soit peu de jugeote.

    Se lissant la moustache d’un geste de son pouce et de l’index, il attendait patiemment que le jeune coq en finisse, espérant que la commission lui laisserait l’occasion de répondre aux propos du représentant du Nouvel Ordre Jedi. Décidément ces derniers ne semblait pas vouloir lâcher l’affaire et Garm se prit à rêver de combien les choses avaient dû être plus simple lors du schisme qui avait vu se séparer Jedi et Jedi Corelliens. La jeune génération avait une propension à la dramaturgie qui lui échappait totalement. Quel intérêt de faire autant d’histoires pour si peu ? Etait-ce un problème de pouvoir ? Le Nouvel Ordre Jedi craignait-il de perdre des ouailles avec la création de l’Ordre Vert ? Ou peut-être était-ce là un soubresaut, une réaction épidermique à une erreur qu’ils étaient incapables d’assumer. Difficile d’affirmer quoi que ce soit, et il n’eût pas le loisir de s’attarder sur la chose, le président de la commission l’interpella :

      - Sénateur Bel-Iblis, si vous souhaitez rebondir sur les propos de M. Dent vous en avez la possibilité.
      - Je vous en remercie.

    Il se redressa, adoptant un air affable, lançant un bref regard vers le jeune homme qui représentait le Nouvel Ordre Jedi dans cette affaire.

      - Je vais tâcher d’être bref à vrai dire, le principal ayant déjà été dis.

    Il s’éclaircit la gorge, laissant son regard se promener sur toute l’assistance tandis qu’un nouveau sourire vit le jour sur son visage plein de sympathie :

      - M. Dent, j’ai bien peur que l’on vous ait mal informé, ce que je trouve bien dommage. Si nous sommes réunis ici aujourd’hui ce n’est pas dans un but uniquement décoratif. Le but de cette commission est justement de décider du sort de cet Ordre Corellien que nous voulons fonder. Penser à renvoyer cette affaire vers le Sénat lors d’une séance plénière c’est supposer que cette commission et les décisions qu’elle prendra n’aurait aucune valeur M. Dent. Corellia ne souscrit pas à ce point de vue et préfère priser le sérieux du travail, qu’une commission est bien à même d’exécuter. Je m’interroge donc sur votre présence ici : avez-vous conscience de ce que nous accomplissons ici et maintenant ? Savez-vous au moins de quoi nous parlons ?

    Il surprit deux ou trois membres de la commission retenir un rire devant sa petite boutade. Il fallait à présent démonter les doutes de la commission, doutes que le jeunot avait pu amener avec son discours. Garm allait commencer en douceur, Edward avait amené le sujet des Gris sur le tapis, un sujet que tout le monde aurait aimé oublier et qu’Edward lui-même, représentant du Nouvel Ordre Jedi, allait regretter d’avoir cité :

      - Nous pouvons aborder la question des Gris si vous le souhaitez, bien que ce ne soit pas l’affaire de cette commission et que cette affaire a déjà été réglée. Vous sous-entendez que l’Ordre Corellien et l’Ordre Gris sont sur le même plan et que, de fait, ils devraient avoir le même traitement concernant la reconnaissance ou le port du sabre.

      Un premier point important est de vous rappeler que, tout comme nous, les Gris ont eût le choix de porter l’affaire devant une commission ou bien le Sénat. Navré de vous décevoir, mais cette commission n’est pas la résultante d’un quelconque lobbying de la part de Corellia, c’est un acte tout à fait légitime et reconnues par les lois de la Nouvelle République. Les Gris ont fait leur choix, ne nous faites donc pas l’affront de supposer que nous bénéficions d’un quelconque traitement de faveur M. Dent, ne remettez pas en cause le sérieux de tout l’appareil législatif.

      Enfin, un second point que j’aimerais rappeler : l’Ordre Gris n’a pas réussi à prouver au Sénat son sérieux ni sa filiation avec un quelconque mouvement Jedi, il a entretenu une certaine opacité, opacité que ceux que vous représentez - le Nouvel Ordre Jedi - a dénoncé. Je tiens à rappeler également que l’Ordre Gris assumait aussi pleinement d’être une milice privée, possédant sa propre force de mercenaires ne répondant qu’aux directives de sa tête pensante, une problématique qui a pesé dans la balance concernant leur reconnaissance. Cette question ne se pose pas avec l’Ordre Corellien puisqu’il assume pleinement son origine Jedi. Ainsi le code Jedi sera sensiblement le même, son fonctionnement également, celui-ci ne sera pas représenté par un “Général” terme Ô combien connoté, mais bien par un Conseil.

    Voilà qui remettait les choses à leurs places. Qui plus est rappeler l’histoire des Gris alors que cela avait été un désastre sans nom pour le Nouvel Ordre Jedi lui semblait peu approprié venant de celui qui était censé les représenter. M’enfin, s’il souhaitait lui faciliter la tâche, tant mieux.

      - Enfin, si vous souhaitez absolument aborder la question des Gris, M. Dent, parlons également de l’obstruction au Sénat que ceux que vous représentez ont réalisés en retenant le Général Koress alors qu’il était sous protection diplomatique et ce, juste avant la séance qui devait le voir intervenir.

    L’histoire du Nouvel Ordre Jedi semblait être parsemée d’obstruction et comme par hasard c’était depuis que Maître Morelion gérait les affaires, car personne n’avait oublié qu’il était derrière cette sombre histoire de détention à l’époque où les Gris souhaitait se faire reconnaître. C’était peut-être une raison de plus de reconsidérer le statut du Nouvel Ordre Jedi ou de l’un de ses membres.

      - Mais personnellement, cette affaire ne m’intéresse pas. Elle a été réglée par le Sénat et la démocratie a tranché. En d’autres occasion vous auriez pu faire valoir la jurisprudence, mais les cas sont drastiquement différents, il n’y a aucun rapport entre les Gris et l’Ordre Corellien.

    Il s’humecta le palais avec un verre d’eau, profitant de son geste et de la fraîcheur de l’eau qui s’écoulait pour lancer un regard vers Edward Dent. S’il n’était pas encore aux abois, cela risquait de ne pas tarder.

      - Puisque M. Dent a voulu aborder la question législative, arguant que c’était le principal point d’achoppement entre l’Ordre Corellien et le Nouvel Ordre Jedi, je vais aborder ce point en détails.

      Pour commencer M. Dent, je vais vous demander de cesser de répandre les accusations calomnieuses, que vous osez décrire comme des maladresses de sa part, de Maître Morelion. L’Ordre Corellien n’a jamais interdit l’accès à son sol à qui que ce soit, cette prérogatives appartient encore aux Etats, que je sache. Si telle chose devait arriver c’est Corellia qui en prendrait la décision, non un Ordre religieux. Et ce n’est pas là une berlue dont seule dispose Corellia mais bien toutes les planètes membre de la Nouvelle République.

      Vous ne vouliez pas que nous nous attardions sur les textes de lois de la Nouvelle République ? J’ai bien peur de vous décevoir. Puisque vous brandissez la Constitution tout en semblant totalement la méconnaître, nous allons aborder quelques points qui pourraient vous intéresser.

      Ainsi je fais références aux textes de la Loi Constitutionnelle de réglementation du statut religieux de la Nouvelle République, et du statut tenue par les personnes sensibles à la Force attachées aux principes du Code Jedi. Dans celui-ci, l’article 4 assure que “la Nouvelle République reconnaît tout ordre ou traditions de la Force existants dans la Galaxie. Tout citoyens de la Nouvelle République à le droit librement d'adhérer aux principes spirituelles de son choix.” De fait, la Nouvelle République reconnaît constitutionnellement l’Ordre Corellien, celui-ci rentrant parfaitement dans cette case.

      L’article 5, quant à lui, reconnaît que “Le port du sabre laser est réservé aux membres de l'Ordre Jedi”. Ainsi donc il est constitutionnellement admis que notre Ordre peut porter le sabre laser puisque faisant partie de la mouvance Jedi.

      Tout ce que Maître Morelion a su faire, c’est démontrer sa totale ignorance en la question législative et constitutionnelle et tristement, vous ne faites que donner de l’écho à ses absurdités, vous enfonçant dans son sillage. Si je puis me permettre un conseil : à l'avenir qu'il se concentre aux questions relatives à la Force, les Sénateurs se chargeront de discuter les lois.

    Nouveaux rires. Il lui lança un regard compatissant, l’air de dire “j’ai vraiment pitié de vous”. Oh, il ne le détestait pas, il n’y avait rien de personnel à ce conflit, Edward Dent s’était présenté au mauvais endroit, au mauvais moment, choisissant la mauvaise cause et se mettant au service du mauvais gars. Cela pouvait arriver à n’importe qui. Il avait par contre moins de respect pour Maître Morelion qui avait choisi de laisser une personne extérieure à l’Ordre se présenter face à lui pour exposer les griefs que lui-même avait formulé. C’était plus facile de laisser un quidam se prendre les coups.

      - Messieurs les représentants de la commission, je ferais un bien piètre vecteur de la parole de Corellia si je transigeais sur l’indépendance de l’Ordre Corellien vis-à-vis du Nouvel Ordre Jedi. Qui plus est les différentes vilenies dont le Nouvel Ordre Jedi s’est rendu coupable et que M. Dent nous a permis de rappeler nous impose de vouloir nous dissocier d’eux, ayant à coeur de vouloir partir sur une nouvelle base, bien meilleure que ce que le Nouvel Ordre Jedi pourrait nous offrir si nous devions souffrir d’y être encore associé.

    Il n’avait pas abordé la question de la dangerosité des sensitifs qu’Edward Dent avait mis en avant. Etait-il nécessaire de revenir dessus ? Il jugea que non, en matière de sécurité il avait déjà prouvé que tout était cadré du côté des Verts, un point dont le Nouvel Ordre Jedi ne pouvait pas se targuer, lui. Et puis cela ne méritait pas qu’il s’y intéresse. Si tel était le cas autant revenir sur l’existence du Nouvel Ordre Jedi. Et puis pourquoi pas revenir à l’Empire, aussi, pendant qu’on y était ?

      - Je vous remercie de m’avoir laissé la parole.

    Il se réinstalla, curieux de voir si son adversaire allait rester sonné ou s’il allait répliquer.
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By San Kun
#33513
Blabla, bal bla, bla bla. C’était une branlée en bonne et due forme. Visiblement, son interlocuteur avait la commission derrière lui, ils étaient en train de tous se foutre de sa gueule. Il restait serein, comme il l’avait appris contre Harvey. Écoutant d’une oreille attentive, son esprit vagabondait, et du coup récoltait les informations nécessaire à une réponse. Cependant… il n’était pas là pour répondre. Valentine, t’as plutôt intérêt à tenir ta promesse, parce que là, c’est moi qui déguste. Et pourtant, il avait de quoi répondre. Il y avait un sophisme gros comme le nez au milieu de la figure. Désolé papy, mais utiliser l’argument “autoriser l’Ordre Corellien comme Ordre indépendant mais autorisé le port du sabre car affilié au NOJ”? Sérieusement? C’était quoi déjà. Ah oui, “dans la mouvance”? Les vieux de la commission étaient trop occupé à rire à ses frasques pour remarquer une énormité pareille? Pis derrière, niveau jurisprudence, il avait encore la cartouche de l’assemblée plénière des Luxiens. Est-ce qu’on leur avait demander, à eux, s’ils voulaient le Sénat ou la Commission? Quitte à être acteur d’un système corrompu, autant s’en mettre plein les fouilles.

Edward - Il apparaît évident que M. Morellion est d’une maladresse… quoique comme l’a fait remarquer M. le Sénateur, on ne puisse selon lui plus parler de maladresse. Disons que M. Morellion s’est montré insultant et irrespectueux envers, non pas seulement la souveraineté de Corellia, mais tous ses habitants. Il a effectivement oublié qu’en s’adressant à M. Antilles de la sorte, c’est à la voix de tous les Corelliens qu’il parlait. N’est-ce pas?


Parlons plus en détails de la retranscription de l’holoconférence de M. Morellion avec M. Antilles. Il a été question de l’autorisation des Jedis sur le territoire corellien, n’est-ce pas? Le Nouvel Ordre Jedi étant Néo-Républicain, il obéit tout naturellement aux lois néo-républicaines et aux différentes constitutions locales. Comme M. le Sénateur l’a montré avec brio, les lois corelliennes sont parfaitement en accord avec les demandes de Corellia concernant son Ordre Corellien. D’un point de vue diplomatique, cette holoconférence reste un désastre. D’un point de vue légal et juridique, grâce aux éclairements de M. Garm Bel-Iblis, j’ai bien peur que nous n’avons qu’une retranscription des affabulations d’un maître Jedi ayant une valeur légale parfaitement nulle. Je demanderai donc que toutes les allusions de la conversation entre M. Antilles et M. Morellion à propos des Jedis sur le sol Corellien soient considérées comme nulles, et ne puissent servir en aucun cas dans la décision que prendra cette commission.

Que nous reste-t-il du côté de M. Morellion? Un rappel à la loi sur les Jedis Corelliens sur leur port du sabre, ce qui, je crois, est précisément le but de cette commission. Or, sur cela, vous avez les pièces, la jurisprudence et l’arsenal légal de votre expérience.
Mais souhaitez-vous vraiment baser votre décision sur des rapports et une retranscription, qui, si vous accédez à ma demande, va être réduite de trois quarts? Bien que sur cette retranscription, il y ait d’un côté la voix de tous les Corelliens en la personne de M. Antilles… Ce n’est pas le cas des Jedis et de M. Morellion. M. Morellion occupe actuellement le poste de Grand Maître du Conseil pour une durée déterminée. Luke Skywalker, Rahm Kota, Ikrit, Qinlan Vos, Hayley Curwee. Voilà 5 autres membres du Conseil des Jedis, qui dirigent le Nouvel Ordre Jedi avec la même autorité. Nous connaissons les objectifs de Mlle. Curwee, et nous connaissons ceux de M. Morellion. Cependant, comme l’opinion de M. le Sénateur ici présent ne saurait représenter l’opinion du Sénat tout entier, puis-je suggérer d’auditer les autres membres du Conseil, ou du moins de leur demander de statuer officiellement sur le projet Corellien? Car sans l’argumentation juridiquement bancale de M. Morellion, le Nouvel Ordre Jedi semblait plutôt soutenir le projet de Mlle. Curwee. Si consulter le Conseil du Nouvel Ordre Jedi, qui selon toute vraisemblance donnera un avis positif - et connaissant les relations entre Mlle Curwee et le Conseil, je dirais même plus que positif après nos conclusions, pourquoi s’en priver? Alors seulement, cette commission rendra son rapport et sa décision en ayant connaissance de tous les partis en présence. De plus, la commission pourra également se rendre compte de l’actuelle situation du Nouvel Ordre Jedi afin d’acquérir encore plus d’expertise dans les affaires futures qui les concerneront.
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By Amertume
#33553
Le sénateur qui dirigeait la commission subordonnée à l'examen et au traitement des affaires religieuses pour le Sénat de la Nouvelle République hocha respectueusement la tête à l'attention des 2 intervenants avant de dire quelques mots.

Sénateur Bel Iblis, Maître Dent, nous vous remercions tout les deux pour le temps, l'énergie et le sérieux que vous avez pu accorder en tant que représentants des 2 parties dans cette affaire. A présent, cette commission va se retirer pour statuer en interne de la situation et de la décision à prendre sur le sujet de l'Ordre Corellien et son droit à disposer du port du sabre laser. Toutefois, il est quelque chose dont nous pouvons d'ores et déjà statuer très facilement.

Ainsi que le sénateur Bel Iblis l'a souligné, tout citoyen, secteur ou région de la Nouvelle République dispose du droit fondamental d'adhérer à la religion de son choix, excepté les Sith qui sont évidemment ennemis de la République et la démocratie. De même, toute tradition ou religion de la Force est reconnue comme telle par la Constitution de la Nouvelle République. De fait, l'Ordre Corellien est reconnu comme religion autorisée par le Sénat, tout comme l'Ordre Gris l'a été et l'Ordre Luxien avant lui.

Ceci étant dit, vous pouvez disposer tout deux. Le greffier vous préviendra par message lorsque cette commission sera prête à rendre son verdict. Merci à tout deux.





Il fallut attendre plus de 2 jours avant d'avoir des nouvelles. Durant ce laps de temps il fut quasiment impossible d'obtenir par quelque source des informations sur les discussions internes de la commission. Ses membres étaient réunis en huis clos et laissaient filtrer très peu d'informations. On savait seulement que la discussion était animée et certains membres semblaient partisans d'une décision radicale sans qu'on puisse déterminer sur la nature de la décision. La tension montait donc crescendo pour les 2 parties impliquées.

Finalement, au terme de la fin de deuxième soirée, un peu avant que Bel Iblis n'eut fini de travailler à son cabinet, un message fut envoyé pour l'informer que la commission rendrait sa décision demain à 10h. On l'y attendait donc sans faute, lui ou un représentant direct s'il n'était pas disponible. On avertit également Maître Dent, avocat de son état pour représenter le Nouvel Ordre Jedi, qu'il devrait être présent pour rendre compte à ses commanditaires.

Lorsque tout le monde fut là, il fut temps de passer au vif du sujet. La tension semblait présente dans l'air, chacun attendant que soit donné le résultat de l'avenir des Jedi Corelliens.

Sénateur Bel Iblis, Maître Dent, bonjour à vous. Cette commission a pris le temps de peser chacun de vos arguments afin de prendre une décision qui soit à la fois la plus juste et la plus conforme aux lois inscrites dans la Constitution de la Nouvelle République. La commission a décidé d'accéder à votre demande, Maître Dent, de ne pas tenir compte de l'enregistrement fourni par le sénateur Bel Iblis, étant donné son absence de contextualisation et celle de la discussion entre le Conseil Jedi et Maître Curwee auparavant.

Un point pour Dent donc. Représentatif de la suite ou simple os à ronger ?

En ce qui concerne le droit du port au sabre laser, partant du principe que l'Ordre Corellien est un Ordre Jedi à part entière et que de fait, il soit investi d'une mission du maintien de la paix, de la sécurité et de la protection des citoyens de la Nouvelle République de manière désintéressée et volontaire; partant du principe que cet Ordre sera sous la tutelle et la surveillance du gouvernement sectoriel corellien, financé et entretenu par celui-ci, la commission reconnaît et accorde le droit du port au sabre laser à l'Ordre Corellien.

En ce qui concerne l'indépendance de l'Ordre Corellien vis-à-vis du Nouvel Ordre Jedi, la commission rappelle que le Sénat n'a ni le pouvoir ni la tâche de statuer sur ce point. La commission ne peut que statuer sur le droit au port du sabre laser et toute autre demande en rapport avec la religion ne la concerne ni n'est de son ressort. La religion officiellement en vigueur, bien que toutes autres soient tolérées et admises, est l'Ordre Jedi dans son ensemble.


Ce qui voulait dire "on s'en lave les mains merci d'avoir demandé". En gros, si l'Ordre Corellien voulait son indépendance, il lui suffisait de... La revendiquer par le biais de son ou ses dirigeants, tout simplement. Pourquoi mêler le Sénat sur quelque chose qui ne le concernait pas ?

En ce qui concerne la primeur de l'intervention et du droit de rendre la justice, d'assurer la sécurité et le maintien de la paix au sein du secteur corellien, la commission ne peut également pas statuer sur le sujet, considérant que le maintien de la paix, de la sécurité et de la justice au seint du secteur corellien ne sont que du ressort du gouvernement corellien. C'est lui et lui seul qui dispose du droit de décider de qui rend la justice en son sein. Toutefois, la commission rappelle au sénateur Bel Iblis que si la primauté revient à la CorSec et l'Ordre Corellien - s'il est autorisé par le Diktat -, il reste du ressort et du droit du Nouvel Ordre Jedi de pouvoir se déplacer et conseiller les responsables de la sécurité et de la justice sur tout le territoire du secteur corellien, à savoir la CorSec et tout autre organisme juridiquement autorisé par le Diktat.


Un silence de quelques instants pour laisser digérer un peu tout ça avant de conclure.

La commission remercie une fois encore le sénateur Bel Iblis et Maître Dent pour leur temps et leurs efforts respectifs et souhaite à chacun une bonne journée. Cette audience est donc terminée en ce jeudi 9 de l'an 11 ABY.

Voilà qui mettait un terme au débat et à l'affrontement. Restait à prévenir chaque partie de la décision rendue, leurs représentants respectifs allaient pouvoir s'en charger.

Bilan de la décision de la commission

- Droit au port du sabre laser reconnu aux Jedi Corelliens
- Statut d'indépendance non accordé car ne dépendant pas du Sénat, dépend avant tout des Jedi Corelliens
- Statut de la primauté du pouvoir décisionnaire dans les domaines de Justice et Sécurité au sein du secteur corellien non reconnu car dépendant du gouvernement sectoriel
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