L'Astre Tyran

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Situé dans le district du même nom, le Sénat Galactique et sa célèbre rotonde abritent le cœur démocratique de la Nouvelle République. Les sénateurs, représentants de tout les systèmes républicains y siègent et font vivre cette institution millénaire.
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By Entropie
#35060
Alors que la république était en branle, que l’inaction, l’inactivité prenait le dessus, certaines voix commençaient doucement à s’élever dans l’ombre. L’ombre de la grande et imposante rotonde sénatorial. Cet endroit de débat, de guerre interne et de complot, où celui qui était écouté était celui dont la popularité était la plus importante. La rotonde c’était cet endroit ancestral où se jouait la démocratie, à chaque séance, à chaque mot. Le matin vous étiez un héros, le soir un renégat. C’était un jeu dangereux, auquel peu aimait à tromper. Mais c’était également l’assurance du pouvoir, de l’ascension vers les sommets de la hiérarchie. Dans cette rotonde, il y avait les six camps, chacun incarnant une idéologie, une ligne de conduite. Chacun de ses camps se battaient pour tenter d’assoir sa place sur le trône de la république. Trône laissé vacant par le départ non pas attristant de la républicaine de toujours, Leia Organa. Peut-être vit elle pleinement son mariage au creux du très grand Général Solo. Ou aux chevets de ses enfants, ou de son enfant ? Qui sait ? Tout le meilleur lui était souhaité dans cette antichambre, et surtout bon débarras. Car la place laissée vide était sauvagement arrachée et tordue dans tous les sens. Cela faisait plusieurs années désormais que rien n’avait été décidé.

Alors quand le sujet fut ressorti, une ultime fois, et que des noms commençaient à sortir, l’émoi était le plus totale. Les camps s’étaient organisés, les pots-de-vin avaient été payés, les gêneurs avaient disparus. Il ne restait plus que deux lignes de conduites majeurs. Les questions traitées restaient les mêmes, mais les directions étaient différentes. Non pas opposées, pas tout le temps, mais différente. Deux sénateurs, embellis par leur charisme, par leur image, sortis de l’ombre de leur parti par l’influence qu’ils avaient su tisser depuis ces derniers mois. Deux personnages que tous reconnaîtraient.

Quand la plateforme centrale s’éleva, le silence était le plus total. L’organisateur, le contrôleur, l’énonciateur de cette rotonde, fier comme un paon, souriait de plus belle. C’était lui qui avait eu l’honneur de présenter. Lui aussi, il avait gagné dans cette histoire, bien avant que les deux compères qui se tenaient derrière lui n’aient eu à être choisi. Plongeant son regard dans l’ombre dessinés par les autres plateformes, tentant vainement d’y croiser quelques regards, il se racla la gorge avant que le hautparleur ne soit activé. Il baissa alors le regard vers ses mains, où gisaient quelques cartons préparés pour l’occasion, afin de pallier les trous de mémoires. Son heure de gloire ne pouvait être altérée. La plateforme s’arrêta alors à mi-chemin de cet énorme hémicycle.

« Sénateurs de la nouvelle république. Ici dans ce magnifique endroit, nous sommes rassemblés pour parler de l’avenir. Un avenir laissé en suspens par notre regrettée ex-présidente Organa, que nous saluons ce soir. Cet avenir que vous tenez entre vos mains et qui sera sculpté par le choix que vous ferez ce soir. Derrière moi, se tiennent deux personnalités. Deux sénateurs, deux figures politiques qui ont su conquérir votre cœur, mais qui se confrontent à leur dualité. Et oui, car la république ne peut souffrir que d’un seul et unique président.

Mesdames et monsieurs, très estimés collègues, je vous demande d’accueillir les figures de notre république. Monsieur Cal Omas et monsieur Bork Fey’lya !
»


Deux figures, disait-il. Cal Omas, l’humain d’Alderaan, était du genre pacifiste. Il avait obtenu le soutien des néo-républicains, des démocrates et de l’UDG. Fervent admirateur de son prédécesseur, il avait pour ambition de faire taire la guerre contre l’empire et de tenter la diplomatie avec ce dernier. Il voulait une république basée sur des valeurs telles que la coopération, sur le socialisme à outrance. Donner aux plus démunis, mais prendre à ceux qui en avaient le plus.

De l’autre côté, Bork Fey’lya souhaitait qu’enfin on arrête de voir la république pour des rats wompas. Il cherchait de la force et de l’assurance, pour qu’enfin l’union républicaine soit reconnue et acceptée. Le Bothan était du genre à ne pas se laisser marcher sur les pieds et souhaitait progresser, évoluer dans un monde où les échanges seraient facilités et où l’argent serait une valeur forte. De son côté, il avait le soutien des réactionnaires, des progressistes et des conservateurs, les deux à la fois.
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By Tyrus Dugalles
#35077
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Tyrus Dugalles avançait d'un pas décidé à travers les couloirs du sénat en direction de sa loge, attiré par l'annonce d'un changement attendu depuis maintenant trop longtemps, repoussé encore et encore par la faute d'une démocratie paresseuse et minée par la corruption... Mais la consécration atteignait enfin les portes du sénat, cet instant ou la République arrivait à un croisement, un virage fatidique qui pourraient tous changer. Après l’annonce de cette nouvelle, Tyrus ne se fit pas attendre, comme une ombre qui revenait hanter le sénat de sa présence, le gouverneur d'Anaxes s'était déplacé jusqu'à Coruscant afin d'assister aux débats il n'était néanmoins pas venu seul accompagné du sénateur d'Anaxes qui se tenait à ses côtés, l'homme ne lui était pas inconnu, le dénommé Ovan Krov nouveau représentant du secteur Azur était son bras droit et l'un de ces plus proches amis. Ovan n'était le sénateur attitré d'Anaxes que depuis très peux de temps, c'est Tyrus qui usa de ses pouvoirs exécutifs afin de faire changer cela et ceux quelques jours après l'annonce d'une future élection présidentiels, les choses se précipitèrent et le sénateur Tasoy lui fut démis de ses fonctions pour un certains temps. Ovan serait l'un des premiers à prendre la parole au sénat, le chef d'Anaxes depuis sa loge surveillait avec attention ce qui allait suivre. Ovan se tenait droit comme un i, le visage sévère, et quand la plate-forme flottante arriva au centre de la chambre du sénat le sénateur Krov pris enfin parole.


Messieurs, Mesdames, je dis que la résistance républicaine, négativement comme positivement, a déjà fait échouer par le passé le plan politique de l'Empereur et de l'Impératrice eux comme leurs plans pour museler la Liberté ! Moi Ovan Krov représentant du secteur Azur dit que sans cette lutte face au mal, la démocratie n'aurait jamais pu renaître. Maintenant, il reste à faire en sorte que cette guerre contre la tyrannie soit gagnée, par elle avec la même détermination et la même force !


(L'Ovan Krov était un Lordien et possédait une maîtrise parfaite de ses mouvements, ponctuant si nécessaire ses phrases d'un geste ample, le reste de son corps lui restait impassible)


Je dis La République, c'est-à-dire, une seule et même entité, un seul territoire, un seul peuple et une seule loi. Ah certes, ah certes, dans l'abîme effrayant qui a précipité la chute de cette même République ou nous avaient fait rouler le désastre et la trahison, mille forces terribles se sont exercées sur l'unité de notre glorieuse République où, du moment qu'un pouvoir illégitime et soumis aux ordres de l'ennemi tapis dans les fugaces ombres de la nuit, tournait contre l'honneur, contre l'intérêt, contre la liberté du peuple tous les moyens du gouvernement ; du moment que ce pouvoir répandait partout une propagande tendancieuse cherchant à diviser notre démocratie contre elle-même en jetant l'anathème contre des catégories entières de citoyens et d'abord contre ceux qui continuaient la lutte pour notre glorieuse institution. Du moment que cette République devenue empire se déchirait en deux, une partie qui continuait d'être tyrannisée et l'autre qui était libérée par le combat, alors certes l'union subissait de bien graves dangers. Et cependant, c'est un fait : qu'elle survive et qu'elle subsiste parmi les enfants de la Libertés, qu'ils soient dispersés par la force ou qu'ils soient sollicités par le désespoir, c'est un fait que l'accord secret en notre sein intérieur s'est réalisé et c'est un fait que cet accord est maintenant public. La masse qui compose notre belle République ne doit plus céder à la faiblesse, à la paresse qui nous a que trop longtemps affligé, ce cercle perfide repris par les lâches et les couards ce cachant derrière une paix fallacieuses, aujourd'hui le cycle de la tyrannie doit cesser, car c'est unie en réalité sur trois impératifs que nous pourrons dépasser cette faiblesse, que nous pourrons enfin vivre dans une galaxie en paix et ou nous pourrons enfin clamer notre Liberté, ces impératifs que voici. Premièrement, l'ennemi est l'ennemi. Deuxièmement, le salut de la République n'est que dans la victoire. Troisièmement, c'est dans une République combattante que toute la République doit se rassembler.


(Ovan laissa retomber sa voix quelques instants, patientant un court instant avant de
reprendre avec vigueur)



Oui ! La République doit se rassemblée dans une seule volonté et dans une seule espérance ; La République toute entière, à la seule exception des traîtres qui ont tout à gagner à ce que notre République reste affaiblis et désunies. Eh bien, de même qu'ici nous nous trouvons réunis, des peuples, des milliers de victimes dans tous les pays ou seul règne en maître les sombres corneilles, nous sommes les seuls fautifs notre inaction a causé leurs pertes, aujourd'hui dressons face à la tyrannie de ce sort funeste réservé à tous ceux qui ont été pris par les chaînes et les coups de l'ogre impérial, ainsi soyons-en sûrs, la République sera rassemblée toute entière dans le dernier effort qui l'attend. Un seul combat pour une seul patrie ! Il n'y a qu'un homme qui peut reprendre ce flambeau, ce foyer aujourd'hui sur le point de s'éteindre doit être ravivé ! La première braise qui la rallumera s'incarne en la personne de Bork Fey’lya ! Seul homme s'opposant encore a la République de la faiblesse et de l'indignation, aujourd'hui seul candidat représentant des peuples et des véritables valeurs républicaines. Que votre au choix s'éclairent de raison et de sagesse, moi Ovan Krov ancien combattants de la Liberté appelle à l'union derrière le nouveau étendard de notre République, pour moi il n'y aura pas d’armistice qu'après la victoire !


J'appelle à l'union pour soutenir la nomination de Bork Fey’lya !


(Son coude se plia légèrement, son bras s'éleva et sa main se renferma pour former un poing brandis semblait-il face à tous les sénateurs, un appelle à la lutte contre tous les ennemies du peuples et de la Liberté, mais seuls les sénateurs plus perspicaces remarquèrent que le poing levé pointais une direction bien particulière, la loge de Tyrus Dugalles. Un message à double sens qui pouvait être interprété de bien des manières et qui se voulait être fort en symbolique.)


Des applaudissements accompagnèrent la fin de son discours, certains membres du parti réactionnaire et extrémistes imitèrent son geste, levant leurs poings dans sa direction. L'assemblée repris petit à petit son calme, et Ovan Krov retourna s'assoir, le secteur d'Azur soutenait la nomination de Bork Fey’lya
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By Hayley Curwee
#35081


    Le grand cirque pouvait commencer, comme à son habitude. Et ce qui était donné comme une chance pour la Nouvelle République de faire sa grandeur pouvait tout aussi bien s’éteindre, aussi sûrement que les flammes de la Rébellion qui les avaient tous animés contre l’Empire. Installé dans sa capsule, Alcid Doran contemplait le décor labyrinthique de la rotonde auquel - décidément - il ne s’habituerait jamais. De ce lieu il savait que pouvait naître le meilleur comme le pire et que cela pourrait impacter tous dans la Nouvelle République, sans distinctions de classe social, d’âge ou d’espèce. C’est par un concours de circonstances que le militaire se retrouvait là, proposé par Garm Bel-Iblis, imposé par une Sarah Conrad qui briguait un poste plus adéquat pour la mère qu’elle était et finalement élu par une population que le candidat adverse proposé par la Ligue Humaine ne plébiscitait pas (encore). Il avait goûté alors un peu au Sénat, s’était habitué à ses bruits de couloirs, ses chuchotements et ses joutes rhétoriques et bien souvent il en avait la sensation profondément ancrée dans son estomac que tout ceci ne servait à rien. Alors il se tournait vers Garm qui - bien souvent - lui répondait que cela ne servait peut-être à rien mais que nous n’avions pas mieux et le gaillard reprenait du poil de la bête pour continuer à se battre plus férocement pour les intérêts de Corellia. Mais aujourd’hui, le vote crucial qui se présentait ne concernerait pas uniquement Corellia, mais bien au delà des intérêts particuliers de chaque planètes. Il s’agissait de décider quelle ligne politique serait incarnée par la Nouvelle République à travers son dirigeant, quelle politique serait récompensée à travers un leader fort.

    Et le brouhaha ambiant prit fin, bientôt remplacé par un silence quasi religieux tandis que le module d’Anaxes se détacha de son point d’ancrage pour venir flotter à la vue de tous. Le nouveau sénateur était - disait-on - un proche de Tyrus Dugalle, le gouverneur actuel de Anaxes et un homme de poigne, militaire de carrière lui aussi. A dire vrai, Alcid Doran ne s’était pas attendu à grand chose de la part de cette prise de parole et il ne fût pas déçu : le discours dithyrambique exaltait la grandeur d’une Nouvelle République dans ce qu’elle avait de plus guerrière et de plus sauvage, il n’y avait pas une once de raison dans le discours d’Ovan Krov et l’on se plaisait au contraire à exalter les passions de l’individu et du Sénat pour en faire ressortir le choix de la poigne et de l’autorité, un choix singulier quand on promettait de s’opposer aux Vestiges…

    Et bientôt le discours prit fin, sur une note prévisible : Anaxes plébiscitait l’arrivée de Borsk Fey’lya au pouvoir. Choix logique aux vues de la prise de position d’Anaxes, mais inconsidéré. De tous les parvenus arrivés au sommet de l’échelle politique qu’était la Nouvelle République, Fey’lya était bien le pire, multipliant les coups bas pour se complaire dans une politique politicienne où Fey’lya ne servait qu’une chose : Fey’lya. L’on attendait la prise de parole d’un autre sénateur et Alcid Doran se redressa, faisant se dégager la capsule pour signifier sa volonté de prendre la parole. Les droïdes caméras virevoltaient autour de celle-ci comme des abeilles autour d’une fleur qu’elles cherchaient à butiner.

      - Honorables sénateurs et sénatrices, représentants de la Nouvelle République, je vous salue.

    Il émit un léger sourire, sans desserrer sa mâchoire, une marque de fabrique qui lui avait valu le surnom de “Mangefer” au sein de certains médias.

      - Je vois plusieurs têtes se tourner vers moi, vers Corellia, à l’heure où certains choix nous auront peut-être valu de déclencher une certaine confusion dans les rangs de ceux qui cherchent à connaître la position du joyau vert. Nous avons sans cesse défendu le droit à l’individualité dans une Nouvelle République qui cherchait toujours plus à amonceler un gloubiboulga de cultures pour en faire un melting pot sans saveur. Et ce que nous avons fait à permis à chacun d’entre vous ici de conserver cette identité qui vous est propre, cette culture qui vous est propre, cette conception politique qui vous est propre. D’aucun auront cherché à vous faire croire qu’à l’heure où Corellia se dote de son propre Ordre Jedi, elle nourrit son désir d’indépendance, son désir de quitter une bonne fois pour toute une Nouvelle République que les faux prophètes vous disent déjà moribonde, en proie à la décadence et à la corruption. Rien n’est plus faux !

    Et pour appuyer son geste, sa main s’était abattue sur l’un des coins du panneau de commande.

      - Méfiez-vous des faux prophètes, des corbeaux et de ces prédicateurs aux délires abracadabrantesque qui vous annonce que nous sommes arrivés en bout de course, qu’un pas de plus vers ce chemin n’annonce qu’une seule chose : la fin d’un édifice que nous avons mis tant de temps à bâtir en commun. Et qui pour justifier leurs errances vous conseille de voter pour un homme de poigne, sous couvert d’Ordre, sous couvert d’Autorité. Cette assemblée, messieurs et mesdames, a été fondée par des gens qui ont refusé cet Ordre imposé ! Qui ont refusé cet Autorité sans conteste ! Oui, nous ne les connaissons que trop bien ces grands discours qui nous exhortent à nous en remettre à la force d’un seul chef au détriment d’une concertation collective, nous en avons déjà fait les frais et nous savons comment cela finit, qui ici n’en a pas souffert au bout du compte ?

    Courte pause, pour laisser le temps de digérer.

      - … Car le Sénat c’est avant tout l’affirmation que le collectif prime sur l’individuel sans en gommer les spécificités, ainsi nous tous nous reconnaissons plus de pouvoirs quand nous travaillons ensemble que lorsque nous laissons quelqu’un prendre les rênes au-dessus de nous.

    Il était temps d’en venir aux faits.

      - L’on vous présente deux choix, deux possibilités et mon collègue d’Anaxes grime l’un de ces choix en un repoussoir sous prétexte qu’il ne sert pas sa vision belliciste de la politique. Et l’on vous explique qu’en dehors de cette vision qu’il approuve, il n’y a que le chaos. Mes amis, j’ai peur pour la Nouvelle République quand j’entends que nous ne nous définissons que par notre opposition aux Vestiges, j’ai peur pour la Nouvelle République quand l’on m’explique que la grandeur d’une nation ne se fait que sur le champ de bataille et j’ai encore plus peur pour la Nouvelle République quand on propose de faire de celle-ci une simple nation assoiffée de combats à la gloire éphémère. J’ai moi-même servi l’Alliance Rebelle en tant qu’Amiral et j’ai eu ma part de combats dans notre guerre pour restaurer les valeurs de la République et je ne conçois pas que notre système ne puisse se définir seulement que dans la violence et le conflit. La guerre n’est pas une fin en soi, mais bien un moyen et ce moyen nous l’avons déjà utilisé pour rétablir le mode de vie et les valeurs que nous chérissons.

    Le brouhaha commençait à se faire, les paroles agitaient les esprits, il dût attendre que l’organisateur ordonne le calme pour pouvoir reprendre.

      - Corellia est prête à s’engager pour exiger qu’enfin nous obtenions les fruits de notre victoire, qu’enfin nous justifions que la Nouvelle République ait sa place même chez les plus humbles de ses membres. A quoi aurait servi cette guerre si ce n’est l’amélioration des conditions de vie de tous ? Il est temps que nous cessions de parler de guerre pour parler social, pour continuer à entretenir l’amour de notre système dans le coeur des gens qui la compose. Il n’est plus temps de parler de guerre car l’aboutissement de toute guerre est d’arriver à la paix et cette paix nous pouvons la mettre en place avec l’Empire. Pas à n’importe quel prix. Pas en négligeant nos intérêts. Pas en lui reconnaissant une supériorité qu’il n’a pas. Mais bien d’égal à égal. Il est temps de cesser de penser à diviser mais bien de songer à rassembler. Et ce, tout en conservant nos identités si particulières, car c’est avant tout cela la Nouvelle République, un regroupement de cultures animées par les mêmes opinions et qui tend vers un idéal de progrès pour tous.

    Nouvelle pause, il en arrivait donc à son vote, bien qu’il ne devait plus receler aucune surprise à présent.

      - C’est pourquoi Corellia votera pour Cal Omas, il est grand temps pour la Nouvelle République de se réunir quand certains voudraient la diviser et de grandir quand d’autres voudraient l’infantiliser. Ensemble, pour la Nouvelle République et avec Cal Omas !

    Applaudissements, huées, sifflements, acclamations, telles étaient les récompenses et les vexations qui récompensait son intervention. Il se réinstalla dans son fauteuil tandis que son module reculait vers son emplacement. Il se doutait que son intervention ferait des émules et plus encore qu’elle soulèverait des questions, c’était bien normal. Il défendait la ligne politique de Corellia tout en prisant le meilleur pour la Nouvelle République. Les peuples n’avaient pas besoin de la guerre, elle s’imposait s’il n’y avait pas d’autre solution à un conflit. Et préparer le meilleur pour sa population n’empêchait pas de se préparer au pire à l’extérieur...
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By Kurt Werner
#35084
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Ernesto Garcia, sénateur de Métellos, pensait sincèrement que Fey'la allait à une victoire assurée par le grand nombre de sénateurs dans son camp.

Il voulait cependant tenter quelque chose pour affirmer un soutien au Bothan mais souhaitait fortement souligner deux points, qui, à son avis pourraient permettre de faire basculer certains sénateurs de plus dans sa majorité présidentielle, ou à défaut, au moins clarifier les débats.

À son tour la capsule avança vers le milieu de la rotonde démocratique et après s'etre éclairci la voix il put prendre la parole.


« Monsieur le Président, chères collègues, chers collègues, je me réjouis ici, dans tous les cas que la vacance présidentielle cesse enfin.

Comme je l'ai exprimé à plusieurs reprises, à la naissance même de la rébellion, nous souhaitions restaurer la République, c'est à dire et d'être unis et libres.

Notre combat a bien avancé nous avons libéré les deux tiers de la République, nous pouvons nous en féliciter, tant d'êtres ne vivent plus sous le régime de la terreur et de l’oppression... mais s'arrêter en chemin reviendrait à abandonner nos frères lâchement à une dictature que nous connaissons sous le nom de vestiges de la l'Empire.
»


Il faisait tourner son beret entre ses mains....

« Cesser de combattre l'Empire c'est leur laisser le temps de se renforcer. Qu'ils le disent ou non nous savons très bien que les impériaux ne vivent que pour se venger de cette défaite...tant qu'il y aura de l'espoir pour eux, même mince, il continueront de se renforcer dans ce seul but !

Il va de soi dans ce cas que tous les amoureux de la Liberté, de la Justice et de l'Égalité choisiront de ne pas abandonner nos frères égoïstement, et approuveront donc la poursuite de la guerre.

J'exhorte à la tribune le sénateur Fey'la, pour lui demander de rassurer les sénateurs sur deux points qui me semblent moins capitaux que la guerre mais tout aussi essentiels.

La République doit en effet être unie , et tous avoir les mêmes buts principaux, tous payer le même impôt certes, comme l'impôt du sang également.
C'est naturel d'aller vers des lois communes, pouvez-vous rassurer cependant, monsieur Fey'la de vos intentions de laisser un minimum d'autonomie à chaque monde afin que chacun n'ait pas l'impression de perdre son d'identité propre.

Dans la même veine la question de la Justice sociale est capitale ; si la liberté retrouvée de nos peuples ne s'accompagne pas d'une hausse du pouvoir d'achat, nos peuples se demanderont si l'Empire ce n'était pas mieux.
Comptez-vous faire quelques gestes en direction des plus modestes ou des planètes les plus affectées par la guerre, les catastrophes écologiques ou d'autres problèmes?
»


Il sera très fort son poing dans lequel se trouvait son beret vaguement en direction des finalistes...

« Dans les guerres les pauvres se retrouvent plus souvent qu'à leur tour à payer l'impôt du sang, faites en sorte que l'autre classe paye au moins en compensation plus l'autre impôt.

Je pense que si vous rassurez juste sur ces deux points vitaux, vous obtiendrez une majorité sûre et même peut_être confortable.

Des deux finalistes un seul appelle à libérer nos frères, aussi au nom du système Metéllos je déclare voter pour vous et j'appelle tous ceux qui n'ont pas oublié leurs frères encore emprisonnés et la liberté muselée à la défendre en votant Fey'la et en réduisant le mal qu'est l'Empire à néant !
»


En se rasseyant il obtient des applaudissements nourris, sans doute venus principalement de son camp et une partie d'encouragement plus modérés de gens qui étaient intéressés par ces questions et qui attendaient des réponses de Fey'la.
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By Harlon Astellan
#35086

- Je crois que c'est la paix pour notre époque. Nous vous remercions du fond de nos cœurs. Rentrez chez vous et dormez en paix.
Neville Chamberlain, Premier Ministre Britannique, après les Accords de Munich de 1938 signés avec HitIer
- Ah les cons ! S'ils savaient...
Edouard Daladier, Président du Conseil Français, après les Accords de Munich de 1938 signés avec HitIer


L'écoute semblait se disperser maintenant. Chacun prenait à partie ses homologues. Chacun débitait de longs discours, et comble du ridicule, un chapitre d'un illuminé sur le pouvoir d'achat, et demander à BORSK Fey'Lya d'intervenir. En ponctuant avec ce qu'il y avait de plus utile à faire. « ... Je pense que si vous rassurez juste sur ces deux points vitaux, vous obtiendrez une majorité sûre et même peut-être confortable. » Deux personnes dans l'assemblée se décomposèrent plus que les sénateurs et les témoins : Cal Omas, et Fey'Lya directement. Le premier toussa nerveusement, le second usa de sa taille réduite pour tenter de disparaître au fond de sa nacelle. Qu'est-ce que c'était que cette déclaration ? Le sénateur pouvait perdre son droit de vote et de parole pour la séance en disant une connerie pareille. « Voyez... » dit le sénateur à son assistante, « C'est pour ça que la politique doit rester l'affaire des initiés. » Les imbéciles débarqués des endroits pollués - statistiquement plus à même de produire des déformés, des débiles et des incapables bouffis de monoxyde de carbone - faisaient rarement de bons sénateurs. A son tour, il demanda la parole. La liste de ceux la réclamant n'allait pas très vite aux départs des séances, encore moins celles des votes. Mais elle allait en grandissant à mesure que la fin approchait. Chacun se précipitait, maintenant que les homologues s'étaient lancés d'abord dans le ridicule. On lui signala par une lumière verte qu'il pouvait y aller.

La nacelle quitta son port d'attache, et flotta librement au centre. Il allait faire court cette fois. Et il se souviendrait de ce que Fey'Lya, qu'il soutenait parfois, représentait pour la Nouvelle-République. L'Alieno-Centrisme. Le pouvoir pour le pouvoir. La roublardise, la duperie, et la guerre illimitée. Oh, le Sénateur McGree ferait son chiffre sur ce conflit. Mais il refusait d'être mis au rebut de cette assemblée. « Chers collaborateurs, messieurs dames les sénateurs... Le Secteur de Kalarba a décidé aujourd'hui. Nous constatons que l'hémicycle est devenu le lieu des luttes les plus basses, des phrases les plus éloignées des réalités, et des plus pittoresques... ou devrais-je dire, pitoyables, des réunions. » Une main vers Ovan Krov. « Vous voulez d'une République basée sur le Sang. » Une main vers Doran. « Vous voulez d'une République basée sur la Paix. » Une main vers Enersto. « Vous voulez d'une République basée sur l'égalité à outrance. » Comme si les Sénateurs allaient accepter de redistribuer leurs richesses... « Mais je n'entends, comme arguments, que les envies des uns de tuer leur ennemi, chez qui la plupart ont fait leurs classes. Jusqu'au bout. Dois-je signaler à Ovan Krov que l'intérêt Républicain passe par l'auto-détermination des peuples ? Que faire alors des peuples civils affiliés à l'Empire ? Doit-on les considérer comme des ennemis à éliminer ? » Bras tombés, car les bras lui en tombaient. « C'est un visage militariste qui me rappelle le temps où c'était l'Empereur qui siégeait au centre de cet endroit, où l'intérêt des peuples primait plus que celui d'amiraux, nommés par des appuis clandestins plus que par la force des événements. » Leia Organa et Mon Mothma avaient-elles nommé ces amiraux qui sortaient soudainement de terre ? « Là où la position du Sénateur Doran semble être celle s'inscrivant dans le respect de chacun, vous décidez, d'un coup d'un seul, d'inscrire en lettres de sang séché le pacte de destruction d'un droit à chacun d'être dirigé par qui il entend. C'est, pour moi, qui suit là depuis des décennies, troquer une dictature militaire pour une autre. Une qui ne s'assume plus. » Pas de mot vers Ernesto. L'homme ne justifiait pas d'un sérieux suffisant pour être considéré comme plus qu'un excentrique mal placé.

« Parce que la tendance de ce monde à part qu'est devenu le Sénat, j'annonce que Kalarba, en ma personne, s'abstiendra de tout vote pour cette séance. » Puis il croisa les bras, et fit rentrer la nacelle au parking.
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By Norin Varracht
#35092
Sénateur Limtor ? Un appel pour vous dans le bureau annexe.

Urgent ?

Son assistant haussa les épaules avant de répondre.

Il s'est identifié au nom de Monsieur P, est-ce que cela vous dit quelque chose ?

Un léger pincement au cœur vint assaillir le sénateur à l'annonce du pseudonyme. Même devant ses assistants, il se devait de rester impassible et discret quand il s'agissait de ses petites affaires clandestines.

Je prends.

Il se dirigea dans le bureau, prit le comlink en main, et s'arrêta un moment quand il vit son assistant entrer dans la pièce.

Vous fermerez la porte en sortant, merci.

Après un bref tressaillement, l'assistant s'exécuta sans piper mot, laissant Limtor seul dans le bureau. Il inspira profondément puis brancha un micro-oreillette sur le comlink et l'installa sur son oreille gauche.

Un problème ?
...
Oui, un vote va être organisé.
...
Non, les noms ne seront annoncés que durant la séance.
...
Pourquoi pour le moins virulent ? Nous ne sommes pas censés générer des conflits ?
...
Mais...
...
Très bien, je comprends.
...
Oui, ce sera fait.
...
À bientôt, Monsieur le Procureur.

* * *


La séance battait son plein, avec deux figures politiques qui attendaient patiemment leur sort, pendant que l'on débattait puis votait à tour de rôle dans l'hémicycle. Les interventions de Doran et de McGree retinrent particulièrement l'attention de Nibei. Le premier pour son affiliation directe à Corellia et son discours, certes très travaillé, mais qui ne faisait pas mention des tensions qui résidaient sur son monde, alors que le second avait décidé de se retirer du vote pourtant important. D'autres intervenants prirent la parole après eux, pour qu'enfin vint le tour du sénateur de Xyquine.

Sénatrices, Sénateurs, le peuple de Xyquine que je représente vous salue. En ce jour où nous devons prendre une décision quant à la ligne directrice que suivra notre jeune République, je me permets d'intervenir pour situer mon point de vue parmi d'autres qui ont déjà été exposés, ou qui vont l'être après le mien.

Notre régime a tenu bon jusqu'ici parce que notre unité, bien que chancelante à certains moments, resta forte et ce malgré les revers qu'elle a pu subir. Si la guerre est inévitable parfois, n'oublions pas que les différends qui nous opposent à l'Empire ainsi qu'à d'autres États peuvent être réglés par une autre voie, quand cela est possible. Prôner le dialogue n'est pas faire montre de faiblesse, c'est avant tout une marque de respect. Et quel que soit le candidat qui sera bientôt investi du pouvoir de Président devra envisager de parlementer, c'est en tout cas mon voeu le plus cher.

Mais au delà des conflits, permettez-moi d'aborder rapidement d'autres sujets tout aussi, si ce n'est plus importants. Le développement social de chaque secteur est un moteur certain à l'élévation de la population, et de surcroît a un effet bénéfique sur la croissance de notre chère République. Une croissance qui influe sur l'économie, c'est un fait indéniable, cette même économie que nous devons voir fleurir plutôt que de la laisser flétrir en investissant des sommes colossales dans des flottes qui n'auront qu'un seul but : l'ingérence.

Également, je me dois de parler des interactions entre races composant nos sociétés. Il y a une ouverture d'esprit dont nous devons tous faire preuve à l'égard de chaque individu, qu'il ou qu'elle soit Miraluka, Twi'lek ou encore Duros, cette pensée positive sera je l'espère véhiculée par tout le monde, sans exception aucune. C'est une composante forte de notre cohésion, et sous aucun prétexte nous ne pouvons nous permettre de la mettre de côté.

Ainsi, pour les points que je viens d'aborder durant cette séance, le système Xyquine que je représente aujourd'hui vote en faveur de Cal Omas, et espère encore une fois que la Présidence saura trouver le juste chemin, quelle qu'en sera son représentant au bout du compte. Longue vie à la République !


Il se tut et laissa place aux réactions pendant que sa nacelle se repositionnait à son point d'ancrage initial. Dans son discours, il n'a pas été fait mention de la sécurité et la militarisation a été dénigrée. Des idées que certains membres de la Ligue Humaine mettront en évidence en affichant ces enregistrements holocam, pour souligner le désintérêt de la Nouvelle République au sujet de ces questions particulièrement épineuses sur Corellia en ces temps troublés. Limtor servait de catalyseur à la révolte Corellienne, tâchant d'en augmenter les grondements par tous les moyens.
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By Ariès
#35112


Le vieil Ithorien était en fin de parcours. Il assistait sûrement là, à sa dernière session au sein du Sénat Galactique. Sa vie avait été un long combat et sa voix toute particulière avait été rythmée par les débats, les discussions, ainsi que les votes. Elle s'était tue lors de l'avènement de l'Empire, mais avait repris de la vigueur sous la Nouvelle République. Et avant que l'aura qu'il dégageait ne s’éclipse définitivement, Tomla Tawron devait une dernière fois faire entre sa voix et ses mots. Surtout en ces temps d'incertitude, véritable tournant de cette jeune Nation qu'est la Nouvelle République. Les discours s’enchaînèrent. Parfois belliqueux pour certains, pragmatiques ou pacifistes pour d'autres, le Sénateur d'Ithor se désola de l'avis de certain de ses confrères sans être surpris pour autant. Quand son tour fut venu, il s'avança d'un pas lent et lourd vers l'avant de la nacelle afin d'être vu de tous et entama son discours.

Image
Sénateur Tomla Tawron




Sénatrice, Sénateur, au nom du Grand Oracle d’Ithor, de la Jungle Mère et des miens je vous salue.

Voilà cinq années que la République a ressuscité pour le plus grand plaisir de nos peuples. Ces années ont été marquées par la reconstruction de notre nation. Cinq longues années durant lesquelles nous avons essayé de panser nos plaies, mais aussi faire de nos mondes des mondes meilleurs. La Nouvelle République aspire à la Paix, la Liberté et la Justice. Après tout vous conviendrez tous que ces trois piliers font partie de notre devise.

Pourtant j'entends des discours belliqueux, des discours prônant la reprise de la guerre. Des paroles allant en oppositions avec nos valeurs. Sénateur Ernesto Garcia, vous dites je cite, que s'arrêter en chemin reviendrait à abandonner nos frères lâchement à l'Empire. Si nous venions à entrer en guerre contre l'Empire, ce serait ces mêmes frères que nous affronterions pour notre plus grand malheur. Nous ne serions pas leurs libérateurs, mais leurs bourreaux... Cessez de combattre l'Empire par les armes et privilégier la parole n'est pas un signe de faible, mais un signe de force et de confiance en soi. Vous dites que les impériaux se renforcent dans le seul but de se venger et que tant qu'il y aura de l'espoir pour eux, ils continueront sur cette voie.
Dans ce cas, laissez-moi vous poser une question Sénateur Garcia. Pourquoi ne pourrions-nous pas prôner la diplomatie, prôner la paix ? Après tout cela fait parti de notre mantra et si vous me le permettez ; je reprendrais votre citation.


" Tant qu'il y aura de l'espoir pour nous, nous continuerons sur cette voie. Et continuerons à privilégier le dialogue plutôt que l'appel aux armes pour parvenir à la Paix. "

Nous ne sommes pas l'Empire Galactique Sénatrices et Sénateurs. Nous ne devons pas atteindre la paix par les armes et le sang. Car nous serions ceux que nous avons juré de combattre lors de la Guerre Civile. La République doit être unie et avoir les mêmes buts principaux je vous l'accorde. Mais pas en vue d'une guerre.


L'Ithorien reprenait son souffle, l'âge commençait à se faire sentir, mais la flamme et l'ardeur qui l'habitait n'avaient pas diminué avec l'âge bien au contraire.

Nos efforts doivent être tournés vers l'amélioration des conditions de vie des nôtres. Vers l'amour de la Nouvelle République, vers l'amour de notre unité et de nos valeurs. Car c'est dans l'unité que nous devons avoir foi, nous sommes forts en étant unis. Nous ne devons pas oublier les nombreux mondes éloignés du cœur de la République, celle-ci doit faire fit de cette isolement et allait à leur contact afin de montrer son unité et son soutien. De par la parole mais aussi par les actes. C'est en nous développement autant socialement qu’économiquement que les conditions de vie des nôtres s'amélioreront. C'est en brillant que nos frères ayant perdus de vus la Liberté, la Justice et la Paix retrouveront leur chemin à travers les ténèbres et nous rejoindrons. Nous devons montrer aux autres peuples notre cohésion, le lien qui nous unit tous et le respect que nous avons à l'égard de chacun d'entre nous.

L'énergie commençait à lui manquer, Tomla Tawron devait faire vite et achever son discours.

Je tirerais ma révérence sur ces mots Sénatrices et Sénateurs. Ne cessez jamais de porter votre regard vers l'avenir et les générations futures. Car ce sont elles et non la mienne ou la vôtre qui hériteront des bons comme des mauvais choix faits par cette assemblée. Il nous incombe de pouvoir donner à ceux qui nous succéderont une vie paisible, libre et juste. Nous avons tous payé le prix du sang lors de la guerre civile et nous devons tout faire pour qu'un tel prix ne soit plus payé de nouveau par les nôtres. Car derrière chaque personne envoyée à la guerre, se cache un individu attendant de retourner auprès de sa famille et de son monde. N'oublions pas que malgré la distance qui nous sépare nous ne formons qu'un ! Une seule et même entité se dévouant corps et âme pour la Paix, la Justice et la Liberté. Et si guerre il doit y avoir, alors ce sera avec la force de la conviction et la puissance des mots que nous parviendrons à la Paix ; non par la force des armes.

Je vous remercie respectueusement pour votre écoute Sénatrices et Sénateurs.


Ainsi s'acheva le discours de l'Ithorien. Espérant avoir fait entendre raison à ses confrères sénateurs.
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By Andrew Figgs
#35133
Andrew et Marlon étaient tous deux assis dans la Rotonde, à attendre leur tour en écoutant les discours de chacun, les positions et les votes. Andrew observait cela avec une patience limitée. En tant que démocrate, cette démonstration de démocratie était pour le moins faible. Mais cela, Andrew ne l'admettrait ou ne le dirait jamais.

A toute chose malheur est bon, pour Andrew. Même si c'était malheureux, cette situation était idéale pour apprendre et en tirer quelque chose. Mais cette fois, il était le professeur. Et son jeune apprenti alderaanien, Marlon Thul, ne pourrait qu'en être mieux instruit.


Andrew Figgs : Qu'en penses-tu, Marlon ?

Les micros coupés, personne ne pouvait entendre ce que le sénateur et son apprenti se disaient. Une occasion parfaite pour Andrew de le tester et de voir s'il était perspicace. Une élection présidentielle était une occasion rare et rêvée pour prendre de l'expérience...

Marlon Thul : Les réactionnaires font bloc avec Fey'lya. Comme Corellia, les eux vont du côté de Omas. Ce vote semble équilibré, trop équilibré. Un autre parti fait acte de silence, mais ça semble secondaire au point où nous en sommes. De notre point de vue, celui qui nous paraît le mieux placé pour nous servir politiquement est Omas. Je pense que nous allons le soutenir. Son idéologie permet de conserver nos sièges et d'en reprendre sur les réactionnaires au prochain cycle.

Andrew Figgs : C'est juste ! Mais ce n'est pas ce qu'il va se passer. Dis moi, jeune Thul, quel est l'essence même de la politique ?

Le jeune Marlon s'arrêta, se demandant soudainement ce qu'Andrew Figgs lui voulait en lui posant une question aussi simple. Marlon avait beau être jeune, il était un étudiant en sciences politiques doué. Et ceci était une question pour les premières années...

Marlon Thul : On pourrait sans doute arguer que c'est la défense et la représentation d'idéaux dans une société donnée, en l'occurence la galaxie toute entière. Mais je ne comprends pas. Pourquoi me demandez-vous cela ? Et pourquoi ne soutiendrions-nous pas Omas si c'est cela nous est appréciable ?

Andrew sourit face à son élève. Il s'attendait bien à ce genre de réponse...

Andrew Figgs : On pourrait dire cela en effet, oui. Mais par essence, la politique c'est une guerre. Un conflit de valeurs, un conflit entre les peuples ! Et même si nous trouvons des consensus, le conflit lui, ne prend jamais fin. C'est cela que nous faisons ! Avec amis comme ennemis...

Marlon Thul : Entendu. Mais cela ne me dit toujours pas pourquoi cela ne se passera pas comme ça...

Andrew Figgs : Vous observez mais vous ne voyez pas, Monsieur Thul. N'avez vous donc pas remarqué l'absence de notre estimé leader, le sénateur Ralta Gamla, et du non-moins estimable sénateur Omas ? Que peuvent-ils être entrain de faire, à votre avis ? Après tout nous ne sommes pas alliés, et nous n'avons d'ailleurs pas voté...

Andrew sourit à son élève, alors que les yeux de Marlon s'illuminaient en comprenant enfin exactement ce qu'il se passait. Les démocrates négociaient avec Omas...

Marlon Thul : Les démocrates utilisent le vote comme levier de négociation, pour gagner de l'influence sur un futur gouvernement. S'ils réussissent à placer des ministres et des lois dans le pack de coalition, ce sera une victoire politique importante.

Andrew Figgs : En effet ! Félicitations ! Je savais que tu serais un choix judicieux. Emma a toujours été une excellente juge. A notre tour, Marlon ! Allons expliquer à cette Assemblée que le parti démocrate est celui qui a la minorité de blocage. Nous ne leur dirons pas comme ça, évidemment ! Voilà plutôt à quoi je pense, ce sera clair comme du cristal...

A l'élève méritant sa récompense, aussi Andrew lui montra t-il le discours qu'il avait prévu pour le Sénat. Discours qu'il aura à prononcer que quelques dizaines de minutes plus tard...

Marlon Thul : Ah oui, quand même !

Andrew éclata de rire.




Le Discours


Les discours battaient leur plein dans la Rotonde, et Andrew comme Marlon avaient fini par fulminer. Tous de beaux parleurs, parfois des orateurs méritants. Mais il leur manquait peut-être quelque chose. Andrew n'arrivait pas encore à mettre le doigt dessus, mais il le sentait.

Le chemin était tout tracé pour les démocrates, leur stratégie toute aussi huilée. Le discours ne serait qu'un exercice de style que le chef de file démocrate avait laissé le soin à Andrew de faire.

Et Andrew détestait laisser passer une opportunité de bien faire, et de gagner en visibilité et en influence. Ce que, manifestement, son chef voyait encore d'un très bon oeil. Et pour cause ! Emma pensait qu'il voulait s'acquérir le soutien de la famille Figgs en donnant de l'avancement à son plus riche des membres. La politique restait la politique, où que ce soit...


Président du Sénat : La parole est au Sénateur de Gerrenthum, Monsieur Andrew Figgs !

Andrew s'avança de son siège, vers le centre de la nacelle, où se trouvait projecteurs et micro pour être diffusé partout où quelqu'un suivait le débat sénatorial dans la galaxie.


Merci Monsieur le Président !

Que de nobles discours, et de honorables sénateurs que voilà ! Je suis humble aujourd'hui en m'adressant à vous. C'est avec humilité et sagacité que j'ai patiemment écouté et admiré vos prestations.

Je suis moi aussi pour l'Amour des peuples. Je suis peut-être un rebelle, mais je n'ai jamais aspiré à rien d'autre qu'à la culture, développer la société, et échanger pour la plus grande richesse intellectuelle de tous. Et je le demande à tous ceux qui prônent la guerre aveugle, la guerre folle : qui souhaite réellement tout ce sang et ces larmes dans cette galaxie ? A t-on au moins idée de ce que la guerre a déjà eu comme impact sur les peuples ?

Je suis moi aussi pour le développement économique. C'est le socle même de l'échange entre les peuples. Echanger réellement c'est repousser les limites, casser les silos et les frontières imaginaires qui séparent encore les peuples. Et après tout, ne suis-je donc pas l'héritier d'une de ces familles d'explorateurs ? Et je le demande à tous ceux qui prônent la guerre aveugle, la guerre idiote : qui souhaite réellement toute cette pauvreté et cette misère ? A t-on au moins une idée de ce que la guerre a déjà détruit dans cette galaxie ?

Avez-vous seulement conscience de ce que vous demandez ?
Pensez-vous réellement que quiconque de sain d'esprit en dehors de cette Assemblée voudrait ou soutiendrait votre névrose belliqueuse ? Ses valeurs destructrices ? Qu'il viendrait ici dans cette Assemblée apporter son soutien à ce projet nocif et liberticide, et qu'il s'écrirait "Oh ce matin, j'irais bien faire une petite guerre !"




Andrew marqua une pause. Evidemment, les pro-Omas étaient aux anges et applaudissaient, tandis que ça ronchonnait du côté du Borsk Fey'lya. Il fallait s'y attendre, et Andrew savait ce à quoi il devait s'attendre. Sauf que...


Mais je m'étonne Messieurs, qu'il n'y ait pas plus de réflexion que cela !

Je suis un fervent supporter de l'économie galactique. Je suis un démocrate. Je suis un héritier. Je sais que tous nous avons à gagner à nous développer dans le commerce. Mais comment espérer la prospérité quand des marchands honnêtes sont abattus en plein espace ? Quand des planètes, des systèmes sont pris en otage et isolés ?

Je suis aussi comme je l'ai dit un supporter de l'amour, du partage et de la bienveillance entre les peuples. Après tout, je suis anciennement rebelle, un fervent démocrate et républicain des plus libéraux politiquement. Mais comment espérer prospérer, quand une armée, un Etat parmi les plus puissants de la galaxie ferment, assiègent et ignorent toute forme de diplomatie ?

Etes-vous naïfs au point de ne rien y faire ?
Pensez-vous que quiconque puisse croire au rêve républicain qui est le nôtre, et y adhérer, si quand une difficulté venait à advenir et q'un danger réel apparaissait, cette République ne faisait... RIEN ?


A ce moment précis, l'auditoire ne faisait plus rien, n'applaudissait ni ne huait pas. C'était un formidable revers que celui-ci. Personne n'avait été épargné. Et pour les plus aguerris et perspicaces des sénateurs, ils savaient donc où allait le jeune Andrew...


Les uns trop inconscients !
Les autres trop naïfs !
Comment voulez-vous que mon parti entende quelque chose à cette élection, quand il est clair que personne ne se montre pour le moment à la hauteur de la crise qui est la nôtre !!!


C'était désormais fait. Conformément à la directive de son chef de parti, Andrew avait annoncé la couleur. Le Sénat n'avait pas le quorum sans les voix des démocrates. Il ne lui était plus possible d'élire de Président. Les principaux partis allaient devoir négocier pour l'emporter. Et c'était tout ce qu'espérait Andrew et sa famille politique ! Ce soir ils pèseraient lourd sur l'avenir de la République...
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By Entropie
#35164


L’émulsion dans le sénat arrivait à son paroxysme. Les clameurs développées dans le bas de la grande arène remontaient le long de chaque nacelle. Chacune ajoutant du bruit à cette cacophonie d’ensemble. On voyait certains sénateurs agiter le poing face à leur voisin de droite ou de gauche, d’autres quitter le sénat en signe de protestation. D’autres encore applaudissant les discours de chacun des sénateurs. Peu en réalité, parce que peu voulait montrer affiliation. Mais il ne fallait pas se leurrer, les votes seraient réalisés malgré les dires. Des votes dont dépendaient l’avenir de la république, et pour laquelle on se disait qu’il y avait une chance de changement. Bien sûr, en cas de non réussite des objectifs, tout le monde dirait qu’il n’avait pas voté pour le personnage élu. Les résistants de la dernière heure apparaîtraient et la cacophonie serait totale. Pour l’heure cependant, on en était aux réjouissances ou à la déception.

Ces deux sentiments contraires viendraient à l’heure où le silence retomba. Un silence laissant doucement monter la tension au sein de l’hémicycle. Cette tension qui éclaterait quand le nom serait prononcé. D’abord l’homme au micro s’avança, derrière lui les deux prétendants au trône.

« Mesdames et messieurs. Vous avez été nombreux ce soir à exprimer vos choix, vos envies, votre vision de notre belle et grande république. Vous avez voté. Et j’ai l’immense honneur ce soir d’appeler celui qui sera notre prochain président. Mesdames et messieurs, je vous demande sous un tonnerre d’applaudissement d’accueillir le président … Cal Omas. »

La lumière se fit sur l’humain aux cheveux blancs. Un sourire sur le visage. Compatissant, attendrissant. Le visage du bien heureux qui pourtant en avait pas mal derrière la cervelle. Il prit la parole.

« Merci. Merci de m’avoir fait confiance, vous tous rassemblés ici. Je suis pertinemment conscient que je ne fais pas l’unanimité. Je suis conscient que mon élection n’est pas accueillie par le triomphe, mais par le doute. Sur l’avenir de notre république, notre belle et puissante république qui ne cesse de m’impressionner. Vous savez pourquoi ? Parce que même dans les heures les plus sombres, dans les temps les plus mou, vous tous répondez présent pour la faire progresser. Pour votre présence en cet illustre bâtiment, votre détermination et votre volonté, je vous remercie. »

Il fit une première pause.

« Vous tous, quelle que soit votre espèce, représentez le cœur de notre belle république. Vous tous, ensemble, à travailler d’arrachepied pour laisser émerger le meilleur de notre gouvernement. Vous êtes à la fois les membres égaux à part entière de cette république, et également les rouages de notre belle économie. Le libre-échange doit se poursuivre, favorisé entre nos mondes, enrichissant notre pouvoir d’achat, pour que l’investissement dans nos conditions de vie soit toujours le meilleur. »

Deuxième pause.

« Car soyez certains, nos conditions de vie s’améliorent, et s’amélioreront. J’en fais le serment le plus solennelle. Le serment que je mettrai tout en œuvre pour chaque chacun de vous puisse s’épanouir dans notre état. Et je pense parler également pour nos très illustres protecteurs, les chevaliers Jedi, gardiens de nos valeurs. Je pense parler en leur nom en disant qu’ils ne failliront pas dans leur mission. Je travaillerai avec eux, en ce sens, pour les aider, les accompagner, et leur donner toutes les ressources nécessaires pour que perdure notre collaboration ancestrale. »


Pause.

« J’en entend qui disent, que nous sommes vulnérables. Je les ai entendus, je les ai écoutés. Et je voudrai les rassurer. Bien que je sois persuadé que le conflit est la pire des solutions, que c’est dans l’unité que nous sommes les plus forts. Malgré cela, je vous le dis haut et fort. Nous sommes une république unis et forte, et nous ne laisserons pas les menaces extérieures nous menacer. Si nous n’avons d’autres choix que de nous lever, nous le ferons, comme un seul, pour garantir ensemble notre sécurité. La démocratie a vaincu depuis des générations, et elle vaincra sur n’importe quel terrain des générations encore ! Vive la république ! »

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