L'Astre Tyran

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Laissé en ruine par l'Empire, restauré par la Nouvelle République, le Temple Jedi de Coruscant abrite désormais le Nouvel Ordre Jedi, ainsi que les archives de l'Alliance Rebelle. Haut lieu spirituel, cet édifice est le sanctuaire des Jedi.
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By Hayley Curwee
#29226
Le 37ème





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    Les flocons de neige emplissaient l’air, déposant leur fraîches caresses sur la peau des deux femmes qui s’observaient. L’une avait le teint grenat et l’on sentait une détermination farouche dans son regard, comme si elle n’était pas prête à abandonner, comme si elle savait qu’un échec signifierait la mort. Et pour cause c’était probablement le cas, car si Arial n’avait pas encore activé son sabre laser, son adversaire, lui, avait déjà activé une lame aussi blanche que le plus pur du nacre. Dissimulée sous sa capuche, il était difficile d’apercevoir son visage pour le moment, mais l’on pouvait déceler ici et là quelques traces permettant de déterminer qui pouvait être vraiment cette personne. La forme des mains, dont la pâleur confinait à la maladie, laissait indiquer que c’était une humaine ou une proche-humaine. Celle-ci semblait avoir une attitude plus bestiale, mais étrangement elle se tenait plutôt droite. Elle se mit en mouvement, faisant quelques pas d’un côté puis revenant, ne cessant pas d’observer la twilek pendant qu’elle effectuait tout ceci.

    Il y avait certes une tension entre les deux êtres, mais également un malaise qui se révélait de plus en plus prégnant, à tel point que l’on aurait pu l’effleurer du bout des doigts pour en sentir l’influence. Parfois la forme faisait mine de ne plus s’intéresser à Arial, mais c’était pour mieux revenir à elle au bout de quelques secondes. Le bruit de ses pas dans la neige crissait avec force, résonnant dans toute la vallée. Au loin l’on pouvait apercevoir les contours d’un château comme seuls les peuplades orientales avait la faculté de les construire, le vent soufflait avec légèreté, dispersant les flocons qui continuaient à s’effondrer devant la beauté disgracieuse que la scène revêtait. Il y avait quelque chose d’anormal dans tout cela, Arial, bien que pas spécialement vêtue pour affronter le froid, ne ressentait pas la morsure glaciale du gel sur sa peau.

    Le silence fût troublée par une voix dont la froideur n’avait pas à envier aux neiges éternelles qui peuplaient les éternelles montagnes qui s’élevaient au loin :

      - Je te souhaite la bienvenue chez moi, Fausse Prophète. Voudrais-tu bien m’expliquer ce qui t’amène en ces lieux ?

    Elle leva sa main lentement en direction d’Arial, pointant mollement son index vers elle, index qui subissait les atterrissages forcés de quelques flocons de neige. La silhouette sembla se désintéresser de ce qui avait représenté une proie jusqu’alors, contemplant la neige qui s’abattait sur son doigt. Tout cela était d’une beauté mortelle, en voyant cela, elle eût un exquis goût de miel dans la bouche ainsi qu’une mélodie qui s’imposait. Ta da da da… Et cela recommençait. Ta da da da… Elle sentit son coeur se gonfler devant tant de magnificence, elle respira à fond l’air frais et le recracha presque aussitôt, comme s’il n’avait pas valu le coup d’être absorbé par ses poumons. La forme écarta les bras en croix, levant sa tête au ciel tout en éclatant de rire. Enfin ! Enfin ! Elle était libre ! Elle venait de comprendre la raison de la présence de la twilek en ces lieux, il lui suffisait de fouiller dans son propre coeur pour en déterminer l’identité, de sentir qui elle était. C’était évident ! Libre ! Libre ! Libre ! Elle touchait du bout des doigts sa liberté, il n’y avait qu’un seul obstacle à celle-ci et il se trouvait en face d’elle ! Cette petite forme frêle était censée lui barrer le chemin de sa liberté ! Ah ah ah ! Ô combien elle riait de constater que la Perdue n’avait envoyée qu’une Fausse Prophète pour l’affronter.

      - Fausse Prophète, tu sembles perdue en ces lieux, je me trompe ? On t’as envoyé ici sans te donner d’instructions claires et précises, c’est cela ? Mais qui a bien pu avoir cette effrayante idée ? Savais-tu seulement ce que tu devrais affronter en ces lieux ? Je peine à le croire et cela m’attriste profondément pour toi. Je ne prends aucun plaisir à tout cela…

    Elle baissa la tête vers le sol recouvert d’un épais manteau de neige et fit un premier pas en direction d’Arial, laissant derrière elle une trace profondément enfoncée.

      - Je veux dire… Il y aurait tellement plus simple pour en terminer avec tout ceci. Tu le sais n’est-ce pas, Fausse Prophète ? On a dû te parler de cela, non ? Ou bien l’as tu peut-être envisagé même ?

    Elle se retourne vers le soleil, levant ce qui semble être son regard vers l’astre dont la pâleur diffusait trop peu de chaleur en ces lieux.

      - Parfois il n’y a aucune place pour la Rédemption. Parfois l’on s’enfonce trop dans les ténèbres pour en ressortir indemne. L’on se fait entraîner par les tentacules qui les composent et c’est sans espoir.

    Quelque chose dans son ton semblait indiquer une certaine tristesse. Le genre de tristesse que seul un être empathique pouvait manifester. Elle fit un autre pas vers Arial. Il restait une longue distance à parcourir pour l’atteindre, mais bientôt elles réduiraient cette mince frontière entre leurs corps. De cela, elle se délectait déjà. Elle leva son sabre au niveau de son visage, mais la lueur blanche ne semblait pas vouloir éclairer les ténèbres de la capuche de la créature.

      - Mais tu le sais, n’est-ce pas Fausse Prophète ? Tu en as conscience ?


    Elle inclina sa tête de trente degrés vers la gauche, reprenant sur un ton un peu plus inquiétant :

      - Elle t’a dit que tout ceux qui venaient ici ne pouvait pas en ressortir, n’est-ce pas Fausse Prophète ?
Modifié en dernier par Hayley Curwee le dim. 10 sept. 2017 18:33, modifié 1 fois.
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By Leia Organa
#29342
Pnj : Padawan Arial Organa

Arial était debout, sans sa cape, sa bure était sa seule protection dans ce froid malsain, et les flocons de neige venait par centaines finir leur course sur ses lekkus.
Elle restait solide dans le froid, d'un air sévère mais dangereusement serein, doux et déterminée à l'image même de son caractère. Avec les tout les êtres vivants, cette jeune voyante avait toujours fait preuve d'un altruisme et même d'un amour difficile à comprendre pour beaucoup de ses contemporains et de son entourage. Elle voyait le bon en chacun, selon elle il y avait toujours une chance, une opportunité en chaque être de faire le bien, une rédemption. Une éducation humaniste noble issus des principes de la famille organa, et portés à leur paroxysme au travers de la doctrine Jedi qu'elle avait fait sienne.

Ian Curwee et Luminara Unduli, deux Jedi de l'ancien Ordre qui l'avaient enseigné dans la plus pur tradition de la lumière et du service inconditionnel aux autres. Une vie de sacrifice et d'amour.

Autant elle était douce et aimante avec toutes les créatures de la force, autant face aux ténèbres elle avait toujours était d'une détermination et d'une férocité quasi féline et stupéfiante.
Et en ce lieu, face à l'adversaire l'a provoquant elle était dans cette posture, elle ne semblait vouloir convaincre personne, elle ne semblait voulait "guérir" personne (et pourtant...). Elle était là pour vaincre, pour être dans "l'action" une leçon qu'elle n'était pas prête d'oublier.

Elle n'essayait pas d'être ou d'impressionner, elle était tout simplement, sa voix bien que déterminée continuait malgré tout d'être comme un chant harmonieux de douceur à travers la neige...


- Je suis loin d'être perdue, et c'est toi que je suis venue perdre.
Il n'y a aucune ténèbres qui ne soient assez profondes pour la maintenir, c'est ce que je lui ai dit, et c'est ce que moi et son père te disons encore aujourd'hui : Aucunes tentacules ne sera assez étouffante pour l'a priver de rédemption et voici venu l'heure de la sienne.

Voilà ma prophétie pour toi et toutes les autres manifestations des ténèbres dans ce lieu et dans tout les autres :

Votre oppression cesse et a déjà cessée
La lumière à dénoncer vos méfaits
La rédemption suivra le regret
Parce que des ténèbres celle qui a chutée sera libérée


Sur ces mots elle empoigna son double-sabre...

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Elle pris une profonde inspiration, et entama de se déplacer, avec grâce, rapidité et une agilité féline vers sa cible. Elle n'était motivée par aucune haine bien au contraire, ses sentiments étaient purs et nobles, elle honoraient la mémoire de son mentor et luttait pour l'avenir de sa sœur.

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Elle activa simultanément les deux lames de son sabre, qui projetèrent deux halo bleu intense, avant les quelque pas qui l'a séparait de son adversaire, elle sembla s'envoler dans les airs, dans un saut lui donnant l'apparence d'une danseuse aguerrie. Elle ne s’entraînait pas, elle ne jouait plus, ses lames fendaient l'air pour tuer, trancher et détruire son adversaire...
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By Hayley Curwee
#29387
      - Allons Fausse Prophète, depuis quand …

    La silhouette s’interrompit, levant les yeux au ciel pour observer son adversaire qui fondait sur elle, pour l’esquiver au dernier moment, bloquant son prochain coup avec son sabre.

      - ...as-tu délaissé la paix pour les trompettes du combat ?

    D’un coup puissant, elle força la twilek à reculer, la créature n’avait toujours pas ôté sa capuche, d’un autre coup, elle força la twilek à concéder encore un peu de terrain, tout en avançant la paume de sa main vers Arial, la projetant au loin grâce à la Force. Elle leva les bras, formant une croix de son corps, levant la tête au ciel ce qui fit basculer sa capuche en arrière, révélant le Simurgh.

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    Elle se rapprocha de sa proie, tournant autour comme un prédateur qui savait que celui qu’il chassait n’avait aucune chance face à lui, l’observant avec un sourire malsain. Tout autour d’elles, les flocons de neige continuaient leur lente chute, aussi indolents qu’ignares sur les enjeux d’un tel combat. En pouvait-il être autrement ? Mêmes les simples mortels n’avait aucune idée de ce qu’il en était en ces lieux, seuls les fous pouvaient oser passer les portes de son royaume pour venir l’en chasser ou les inconscients. Etait-elle l’une de ces deux catégories ? C’était fort probable. Dans un sourire, elle l’interrogea :

      - Je ne comprends pas pourquoi elle t’aurait choisi, Fausse Prophète. Je ne comprends vraiment pas !

    Et elle se jeta sur elle, lui décochant un coup de taille descendant qu’Arial n’eût aucun mal à contrer. Après quoi elle tourna de nouveau autour de la twilek. Quelque chose dans son attitude laissait à penser qu’elle ne recherchait pas la confrontation, du moins pour le moment, comme si quelque chose la retenait. Mais quoi ? En tous cas il semblait évident qu’elle aimait discuter avec celle qu’elle avait désigné comme étant sa proie. Celle qu’elle surnommait la “Fausse Prophète”. Mais pourquoi ce surnom ? Bonne question. Mais si l’on voulait donner un sens à ce patronyme, cela impliquait de partir du postulat que tout ce que disait le Simurgh était sensé et fou celui qui pourrait prétendre que c’était bel et bien le cas. Son parcours parlait pour elle, après tout, non ? Mais la Fausse Prophète le savait-elle ? S’était-elle même posée la question de ce qu’avait pu être le parcours sanglant de cette ardente créature à la recherche de sa vengeance ? Difficile d’en être aussi sûr. Alors autant s’en assurer, non ? La voix de la créature prit un ton mielleux, le genre de ton dont on pouvait se douter qu’il servirait à exposer quelque chose de très crasse :

      - Qu’a-t-elle bien pu prétendre pour que tu cherches à l’aider, Fausse Prophète ? Qu’elle n’y était pour rien ? Qu’elle ne voulait pas faire ce qui a été fait ?

    Arial fondit sur le Simurgh, enchaînant bottes et parades afin de tromper la vigilance de la créature et de toucher un point faible. Peine perdue, la créature semblait très loin d’être épuisée, bien au contraire. Et elle était toujours aussi alerte. C’est alors qu’Arial pût remarquer des distorsions de former ici et là dans le décor, laissant apparaître des nappes d’ombres d’où s’extirpaient des mains de ténèbres qui donnait l’impression de chercher des secours, espérant une aide qui ne viendrait jamais. A nouveau une escarmouche de la créature, qui porte un coup de taille ascendant cette fois, enchaînant avec un coup de poing qu’elle colle dans le ventre de la twilek, la mettant à terre. Elle fit claquer sa langue à plusieurs reprise, signalant par ces négations répétées combien elle était déçue :

      - Allons Fausse Prophète, tu t’es targuée de me dévoiler mon avenir et te voilà par terre au premier coup ? Laisse moi te dire ce que te réserves ton avenir à toi.

    Elle lève les yeux comme si elle ne faisait plus attention à Arial :

      - Je vois un océan… Un océan de nuit qui se déverse sur toi et tous ceux qui te sont chers… Dans leurs yeux, les ténèbres et petit à petit ils se noient tous… Et je vais te faire une ultime révélation ma chère : ton avenir est ton passé. Car après tout, n’est ce pas ce qui a été ? Tes parents. Tes parents adoptifs. Tes Maîtres. Une longue suite ininterrompue de morts qui sont sur ta route, dans ton entourage. Alors je vais te poser la question que tu ne t’es visiblement jamais posée : Penses-tu n’avoir aucune responsabilité dans toutes ces disparitions brutales ? Ne crois-tu pas que ta propre faiblesse t’as amené à les perdre ? Mmmh ?

    Un grand sourire un peu figé, qui disparaît pourtant presque aussi vite qu’il est apparu. Puis elle fixa Arial droit dans les yeux et les visions qu'elle prédisait s'imprimaient dans l'esprit de la twilek. Et ses paroles continuaient à se déverser, comme le poison qu’elles étaient :

      - Tu la sens, cette envie qui monte en toi ? Ce désir de puissance, rien que pour me terrasser ? Ne résistes pas Fausse Prophète, il est parfaitement normal et bel et bien justifié, cède à cette tentation, cette vague qui étreint ton coeur et te fais dire qu’il faut te relever et me défier. Tu n’as pas le choix, Fausse Prophète, c’est le seul moyen de me vaincre et je sais qu’au fond de toi tu l’avais deviné depuis le début. Je peux sentir le soupçon devenir doute et le doute devenir à son tour incertitude.

    La lame était à présent à quelques centimètres du visage d’Arial, elle pouvait la découper à tout instant, mais ne semblait visiblement pas décidée à en arriver là pour le moment. Le Simurgh s’amusait, et à dire vrai il n’avait pas eût tellement d’occasion de le faire depuis quelques temps, enfermée qu’elle était dans le corps de cette …

    Elle regardait avec curiosité Arial, qu’allait-elle faire ? Céder ou résister ? Elle se révélait être une proie de choix en tous cas, quelque chose de toute à fait tentant.
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By Leia Organa
#29972
Pnj : Padawan Arial Organa

Projetée au loin grâce à la Force, Arial avec grâce amortie sa chute en se réceptionnant sur une jambe pliée et son genou.
Ses années d'apprentissage de danse twilek dès son plus jeune âge lui avait permis d'acquérir une des qualités essentielles et fondamentales du Niman : la parade et la grâce physique d'esquiver les coups et de mettre la distance nécessaire avec l'adversaire de sorte de se concentrer sur l'utilisation habile de la Force.

Fidèle à cette forme de combat, Arial n'opposait que rarement des attaques directe à l'ennemi, ses mouvements étaient souples, fluides, comme une dance élégante, qui avait l'avantage de la placer dans une posture, neutre et particulièrement défensive.
De sorte que l'adversaire continuait de lui parler, tout en utilisant bien plus d'énergie à multiplier les coups et les attaques, tel un prédateur autour de sa proie, coup ascendant, puis coup descendant. Et a mesure que ce prédateur s'acharnait pensant cerner sa proie, Arial s'employait à décrypter spirituellement le combat. Selon elle, il existait toujours plusieurs niveaux de lecture et de compréhension d'un duel.

Elle refusait la mentalité des gardiens qui considéraient qu'il n'y avait que deux sabres en jeu, et la perspective de victoire lorsque l'autre était désarmé et neutraliser par un démembrement ou une ruse offensive quelconque.
En réalité Arial "cernait" peu à peu le duel, et se plongeait dans la Force pour saisir l'impact spirituel de ce qui était en jeu, et particulièrement afin de révéler ce qui serait réellement une victoire, et qui ne passerait pas forcément par la décapitation de l'autre.

Sa pratique du Niman, lui offrait à mesure que l'adversaire se "jetait sur elle" et lui flanquait des coup aux ventres, et la projetait à terre, un créneau, un laps de temps pour puiser dans la Force ce dont elle aurait besoin pour vaincre, pour...réellement vaincre.

Le premier combat, avait été remportée, car elle était là, et le mal qu'elle était venu affronté s'était manifestée : le Simurgh.
Une entité spirituelle sombre, qui représentait l'obstacle principale à la rédemption de sa sœur spirituelle. Son maître l'avait prévenu sur la nature de cet être, mais elle devait désormais elle-même en faire l'expérience.
Le duel avait lieu.

Maintenant l'objectif d'Arial était "d'assécher" spirituellement et physiquement cette entité, et pour cela il fallait risquer de l'a laisser relâcher toute sa puissance, sans pour autant se laisser détruire par elle.
Elle encaissait les coups, mais en réalité ce qui blessait la jeune prophète était bien plus les paroles mortelles que le Simurgh déversait contre elle.
Utilisant non sans surprise les souvenirs et les connaissances intime qu'Hayley avait de sa soeur spirituelle, pour l'a déstabiliser.

Elle l'enchainait, certes de coups, mais surtout d'une vague de culpabilité intense liée aux pertes de sa vie. Ses parents perdus sur Ryloth, sa mère et sa famille adoptive d'Alderaan, Maitre Unduli...Maître Curwee.

Chaque fois que le démon, en citait d'avantage, une plaie semblait se rouvrir dans le coeur d'Arial et elle était comme térassée un peu plus. La rendre responsable même indirectement de ces pertes était de loin la pire chose qu'on pouvait lui faire supportée. Car si personne du "monde des vivants" n'avait jamais osé lui suggérer une telle horreur, au fond d'elle, il y avait une douleur silencieuse qui d'année en année lui suggérait parfois qu'elle avait une part de responsabilité dans tout celà.
Evidement jamais de telles suggestions n'avait été formulée oralement, mais à force de discussion, de réaction, et d'intimité avec Hayley, cette dernière avait pu déceler chez sa petite soeur une culpabilité.
Cette information était désormais une dague redoutable et mortelle dans les mains des ténèbres du Simurgh.

Arial était désormais à terre, désarmée, spirituellement, émotionellement et surtout physiquement. Ce qui représentait un vrai risque, être frappée, mortellement ici...signifiait assurément des conséquences dramatique pour elle, peut-être pas la mort physique, mais bien pire...et si le Simurgh engendrait une soeur aussi ténébreuse qu'elle, de même qu'Arial était elle aussi d'une certaine manière le fruit de la lumière d'Hayley ?

La crainte s'emparait d'elle, et le Simurgh soufflait sur les braises de la haine et de la vengeance. Arial sentis en elle de violentes vagues d'émotion sombres l'environner et se rapprocher d'elle, prêtes à la dévorer ou pire...à la nourrir.
Elle se redressa péniblement, posa un genou à terre, la lame de l'ennemie prête à l'entailler. Les ombres tournoyant autour d'elle, puis elle ferma ses yeux, comme un ultime appel à l'aide à la lumière, quand une voix raisonna dans sa mémoire et son esprit...

- Ce ne seront pas les difficultés qui manqueront à l’avenir, mais si vous restez unie alors vous arriverez à les surmonter.


La voix masculine, paternelle, chaude et rassurante eu l'effet d'un souffle protecteur sur le coeur de la jeune prohète. Lui rappellant une vérité absolue et immuable : les morts que le Simurgh prétendait portée au "crédit" d'Arial n'était qu'une partie de la vie.
Rester unie a Hayley, signifiait rester loyale à ce qui fondait leur lien : la lumière.

Ariel se redressa.

Avec le temps et la pratique, elle commençait à faire de l'utilisation de son sabre laser double-lame un vrai atout sur les ennemis n'en disposant que d'une. Il était temps que cette abomination y goûte.
Elle attira son sabre a elle, les deux lames bleues à peine activée fondaient déjà sur l'ennemi. Parades et feinte, permettait à la prophète de retrouver pied, à tout les niveaux...



- Je n'ai pas le pouvoir de donner ou de prendre la vie. La Force le décide, et quand bien même, sache aveugle que pour chacun des morts que tu cite, la vie m'a comblé au centuple. J'ai perdu ma famille, j'en ai retrouvé deux, les Jedi sont ma famille, Leia, et Hayley, ne t'en déplaise, son ma famille également !


Elle faisait passé avec une vitesse folle ses lames prêt des membres de l'adversaire, de sorte à l'a pousser continuellement à répondre avec rage, à sortir de son confort et à donné le maximum, à ne plus jouer mais à lutter pour vaincre...

- J'ai perdu deux maîtres ? Aveugle et-tu pour ne pas voir que la Force m'a entourer de plus de mentor qu'une une voyante peu espérer : Luke Skywalker, Rham Kota.

A chaque parades, à chaque défilement, elle se tournait de plus en plus vers le dos de l'adversaire, lui donnant peu à peu l'impression d'être cernée et entourée de plusieurs adversaire, alors qu'il n'y avait qu'elle. L'idée était de toujours plus l'a poussé à dévoiler pleinement son jeu, à déchaîner sa puissance obscur et surtout la réalité de son ambition concernant Hayley.

- Et je vais te dévoiler une chose que ta malfaisance ne te permet pas de voir, aveugle : Des profondeurs de la Force, l'écho de ton maître et du miens continue de répandre la lumière ! Maître Curwee a dépassé les frontières de l'espace, du temps, de la mort et de la vie, qui ne sont pour lui que des illusions. Il est plus puissant que toi, moi et Hayley, ne le seront jamais ici ou dehors.

Si je suis ici, c'est par sa grâce, et parce qu'il m'envois t'éclairer dans ton aveuglement...définitivement !
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By Hayley Curwee
#30074
    Le combat reprit de plus belle, le Simurgh se portant sur la brèche que Arial exposait. Cette dernière était uniquement sur la défensive, utilisant le Niman, la Forme des Diplomates. Si cette Forme avait ses qualités, elles étaient pourtant moindre en termes défensifs, surtout lorsqu’on la comparait au Soresu. Et plus d’une fois le Simurgh failli percer sa défense et trancher quelques membres, mais elle ne saisit pas cette occasion, trop occupée qu’elle était à jouer avec Arial.

      - Tu te mens à toi même Fausse Prophète ! La Force ne décide de rien ! Rien qu’un prétexte que les ignares de votre sorte utilisent pour se dédouaner des actions et de leurs conséquences ! TU es le maître de ton destin ! TU es le maître de la Force et ELLE se plie à TA volonté ! TU es aussi aveugle que ceux que tu sers !

    Et d’un coup rageur, elle força Arial à reculer. Elle leva la main gauche au niveau de son propre visage, y matérialisant une boule qui ne semblait contenir que ténèbres et vide, énergie sombre qui semblait palpiter d’une vie propre étendant son emprise sur le décor. A présent les paysages se resserraient, les emprisonnant, il n’y avait plus de plaine enneigée mais seulement une forêt brumeuse où les arbres n’étaient que silhouettes décharnées qui criaient à la fin du supplice. Au milieu de la brume, Simurgh n’était plus qu’une forme vague et imprécise qui restait immobile.

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    Elle ricanait, sûre de sa victoire prochaine sur l’étrangère qui avait osé pénétrer dans son royaume.

      - Folle que tu es de placer tes espoirs sur ces deux mentors. L’un n’est que le fils d’un traître dont la résolution est vacillante alors que l’autre n’est que le rebut d’une époque finie, incapable de trouver sa place parmi un Ordre qu’il ne reconnaît pas. Et tu oses te parer de ceci comme défense ? Tu es bien sotte, Fausse Prophète !


    D’un mouvement vif, elle tenta un coup de sabre, attaquant avec rage son ennemie qui parvint à reculer à temps. Elle s’arrêta soudainement, tournant la tête pour faire craquer ses vertèbres, petit à petit son apparence commençait à muter d’une toute autre manière, ici et là on pouvait apercevoir de vagues formes d’ombres qui semblaient se maintenir en suspension non loin de son corps, les parties disparues ne laissant apercevoir au travers d’elle que la gueule du vide béant, sa voix avait changé également, délaissant les accents onctueux qui la caractérisait si bien pour quelque chose de plus agressif et brutal à l’oreille. Tout autour de la Jedi, la lumière commençait à mourir, comme un piège qui se refermait autour d’Arial. L’entité reprit la parole :

      - Qu’est devenue ta pathétique Lumière et celle de ton Maître, Fausse Prophète ? L'aurais-tu oubliée ? Ou se pourrait-il qu’ici elle ne puisse influer sur l’issue de ce combat comme il te sera impossible de vaincre ?

    Elle était passée à la vitesse supérieure, ce qui se traduisit par une frappe brutale qu’elle porta avec célérité à Arial, lui infligeant un Shiim du côté de la hanche droite. La créature désactiva son sabre, croisant les bras pour observer sa proie qui serrait les dents à cause de la blessure. Sa voix n’était pas claire, divisée entre murmures et hurlements :

      - Je suis curieuse, Fausse Prophète… Je dois l’admettre, je me demande ce qu’il adviendra de cette blessure une fois que tu auras quitté mon royaume, si jamais tu arrives à le quitter, bien entendu. De la même manière, je m’interroge : si je décapite ta jolie petite tête, tu crois qu’il en sera de même à l’extérieur ?

    Elle grimaça, puis sa bouche se tordit en un sourire malsain, elle haussa finalement les épaules :

      - J’imagine que je n’ai d’autres choix que de faire l’expérience pour constater ou non ce qu’il va se passer pour toi… Bien, bien…

    D’un geste sec, elle leva son bras en direction d’Arial, à hauteur de son cou. Mobilisant la Force grâce à sa volonté, des tentacules d’ombres jaillirent du sol, se saisissant de la gorge d’Arial et la soulevant de terre, essayant de l’étouffer.

      - Pas prête. Tu n’étais tout simplement pas prête. Rien qu’un bantha qu’on envoie à l’abattoir, Fausse Prophète. Quelle tristesse… Quelle tristesse…

    Mais de la tristesse, il n’y avait aucune marque sur ce qui lui restait de visage.
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By Leia Organa
#30183
Pnj : Padawan Arial Organa

Arial encaissait péniblement, les coups, elle tentait de résister, de parer et de contre-attaquer, elle s'épuisait, mais il le fallait, elle devait obliger son ennemi à pleinement se révéler, l'apparence "doucette" de cette brune au cheveux court n'était qu'une illusion séductrice pour masquer la réalité immonde du mal qui rongeait Hayley. Un moyen aussi pour la Jedi rousse de presque "accepter" cette "être" et son ascendance sur elle.

Le processus de délivrance passait irrémédiablement par une révélation pleine et entière de ce qui se cachait réellement derrière ces ténèbres. Cependant cela avait un prix, en poussant la créature à se révéler, Arial devait faire face à un ennemi redoutable, violent et plus puissant qu'elle.
Un ennemi qui modelait son environnement à souhait, le faisant muter en une forêt sombre dont il était l'être suprême.
Un ennemi qui n'hésitait pas non plus à frapper pour blesser et pour tuer désormais, et le shiim du côté de sa hanche, arracha à la voyante un cri de souffrance, elle lâcha son sabre, dont les deux lames disparurent immédiatement.
D'une main elle tentait de trouver un équilibre au sol, et de l'autre elle tenait sa blessure dont la douleur était insoutenable.

Faire face à ce type de ténèbres était un pari risquer, et elle l'apprendrait à ses dépends. Le Simurgh se déchaînait de haine, de violence et de soif de mal. D'un geste il releva avec brutalité Arial, l'a suspendant dans les airs, des bras invisibles d'ombres, des tentacules malsaines fondirent sur elle, comme pour l'engloutir.
Étranglée, étouffée par ces engeances du mal, la voyante suffoquait, son teint devint rouge tant le sang affluait dans sa tête, ses yeux se gorgeaient de larmes de souffrances et de peur.
Au point qu'elle flirtait dangereusement avec la perte de conscience.
Elle n'avait plus de force physique pour lutter, ses gestes de débat se faisaient de plus en plus lents et inefficaces, au point qu'elle semblait désormais immobiles, ses yeux se fermèrent.

Les ténèbres l'environnaient, et son esprit commençaient à s'égarer au-delà de la pensée et du temps...

...mais ce n'était pas la fin.


je ne fais qu'un avec la Force la Force est avec moi...je ne fais qu'un avec la Force la Force est avec moi...je ne fais qu'un avec la Force la Force est avec moi...je ne fais qu'un avec la Force la Force est avec moi...
je ne fais qu'un avec la Force la Force est avec moi


Un murmure, la voix d'une voyante, un vent, une brise légère comme un soupir. Pourtant les lèvres du corps sans vie d'Arial ne bougeaient pas, son corps ne respirait plus.
Mais on entendait dans cet environnement meurtrier ce son doux, et léger, croître lentement, à travers les arbres, et dans l'esprit du Simurgh.
Augmentant en force, la voix restait cependant douce et calme, insolement sereinne malgré la ténèbres de l'endroit. Et elle atteint son paroxysme, à ce moment préçis, Arial ouvrit les yeux et termina la phrase de sa propre voix...


-...la FORCE est avec MOI !

Instantanément, toute manifestation des ténèbres perdirent leur grippe sur elle. Cependant son corps resta en lévitation dans les airs. Son regard comme une fureur angélique se posa sur l'être immonde devant elle, qu'elle regardait pour la première fois d'en haut en baissant ses yeux.
La voix d'Arial se superposait à sa voix spectrale qui battait désormais la forêt tel un vent puissant...


- Tu as tord...tu es tellement aveugle ! Tu t'est peut-être rendu maître de la Force, et elle se plie peut-être à ta volonté...mais tu ne réalise pas ta cécité.
Je n'ai nul besoin d'être maître de la Force, ni qu'elle se plis à ma volonté.

Parce que je ne fais qu'UN avec la FORCE et la FORCE est avec moi. Je suis la FORCE et la FORCE est en moi !


Elle leva ses deux maints vers la créature, qui semblait pousser par un courant d'énergie volatile irresistible. Pour continuer de faire face à Arial elle planta ses griffes dans le sol, la voyante approchait lentement d'elle, ses pieds se rapprochant du sol...


- Je sais qui je suis, mais ton existence à toi est un mensonge. Je le vois maintenant !
Tu n'a pas de visage, pas de membres, pas de nom !


A mesure qu'elle parlait l'être semblait de plus en plus devenir informe, elle approcha lentement sa main de lui, l'intensité des forces qui s’affrontaient créait comme un maelstrom de Force et de vents autour d'eux...

- Tu n'existe pas, tu n'est qu'une illusion, une invention. Ton existence même repose sur un mensonge. Tu n'a jamais sauvé Hayley, tu n'a jamais sauvé personne sur Vergesso. Tu n'est ni plus puissant ni plus sauvage, tu n'EST PAS !
Ce n'était pas toi, tu es la résultante d'une illusion, mais c'était HAYLEY qui a tuer, c'était Hayley qui manipulait le vapaad, c'était HAYLEY qui s'est corrompue, qui a menti, qui a tué, qui s'est sauvée et qui a céder à ces flots intenses d'émotions.


Dévoiler ces choses à voix haute avait un effet dévastateur sur l'environnement qui les entourait, comme si ces vérités perçaient un mensonge dont Hayley elle-même s'était accommodée.

- C'était trop dure pour elle de réaliser qu'elle avait basculé, alors elle a cru au mensonge de ton existence, tu l'ôtait de sa responsabilité, tu était celui à blâmer pour ses fautes !
Mais c'est TERMINE.
Elle a été pardonnée par ses pairs, elle a accepté d'avoir été la seule et unique responsable des actes que dans ta folie tu a cru être l'auteur. Et par dessus tout elle se PARDONNE aujourd'hui ce mal, cette part de ténèbres. C'est ce qu'elle EST ! Et c'est ce que tu n'EST PAS !


Sur ce dernier mot, ses pieds touchèrent le sol et elle posa ses deux mains sur les tempes de l'être informe pour en finir, elle inonda une dernière fois, non plus la créature mais l'esprit même d'Hayley de l'énergie vive de la Force, nul vague de force, nul éclairs, nul lumière pur, juste la Vérité...

- Il n'y a jamais eu de Simurgh, Hayley Curwee a basculé dans le côté obscur, elle a sombré, et son esprit s'est corrompue de mensonge, de CE mensonge car elle ne supportait pas de sombrer consciemment. C'est elle qui gérera consciemment désormais ses émotions, et c'est en la Force qui est en elle, qu'elle se confiera pour survivre !
Elle conservera toujours les cicatrices de ce mal en elle, mais désormais, elle en est libre ! Elle l'accepte et elle est plus puissante que toi ou moi ne le seront jamais !
Tu n'a jamais été, tu n'est pas et tu ne sera JAMAIS Simurgh !
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By Hayley Curwee
#30208


    L’environnement se fissurait, petit à petit, ne laissant place qu’à un agrégat vaguement informe que l’on tentait de maintenir sans trop de succès. Les arbres devenaient subitement moins menaçant même si cela ne rendait pas le tout plus rassurant puisqu’ils donnaient l’impression de couler lentement, dégoulinant sur le sol de terre. La brume semblait être devenu un bloc solide qui ne mouvait plus vraiment, quand au sol, lui, il avait déjà perdu toute son artificialité, ne laissant plus entrevoir que le néant. Simurgh, elle, avait petit à petit perdue de sa superbe, son apparence physique changeant du tout au tout et révélant une créature de ténèbres composée uniquement d’ombres qui glissaient aléatoirement sur ce corps physique qu’elle tâchait de maintenir. Une longue chevelure rosée flottait dans les airs, se déplaçant presque comme les tentacules qui avait tantôt saisi Arial à la gorge. Elle ne conservait plus aucun aspect d’humain, avait plutôt l’air d’une créature céleste dont on devinait assez facilement qu’elle n’avait rien de bon en elle, des vagues de ténèbres exsudaient de sa présence physique pour se répandre tout autour d’elle, désagrégeant de plus en plus la logique physique de son royaume.

    Image


    Les mots d’Arial aussi bien que sa façon d’utiliser la Force semblait avoir réussi à déclencher quelque chose, une réaction de l’entité. Était-elle vaincue ? Pas encore, pas tout à fait, mais il était clair que la façon de faire d’Arial semblait avoir porté quelques fruits. Déjà le Simurgh semblait divaguer :

      - Non… Je… J’ai des bonnes raisons d’être… Je suis le désir de pouvoir qu’elle a toujours convoité… La violence qui a toujours assombrie son coeur… La vengeance qui dirigeait ses pas… Fausse Prophète, tu te trompes, j’avais de bonnes raisons d’être…

    Les ombres s’agitaient, mais on entrevoyait une lumière légère poindre, comme la naissance d’un jour, un jour nouveau. Le Simurgh devenait de plus en plus aléatoire dans son enveloppe physique, subissant ondulations et pics, comme un oscilloscope agité. Il se retourna, faisant face à Arial, ses pupilles violacées la fixant avec la fureur d’un animal désorienté.

      - Je ne peux pas disparaître ! Elle a besoin de moi ! Je suis la Bête qui lui permets de se regarder dans un miroir sans sourciller ! Je suis son besoin de liberté dans une existence gangrénée par les carcans ! Je la libère de sa prison !

    Soudainement, sur son visage apparurent de longues traînées bleus, prenant naissance dans ses yeux pour aller doucement vers le suicide, se jetant du haut d’une mâchoire trop anguleuse pour être vraie. Alors c’était ainsi ? Ainsi qu’on se débarrassait d’elle ? Aussi utile qu’une capote qu’on ôtait après avoir fait sa petite affaire ? Rien qu’un prétexte, un foutu prétexte pour pouvoir s’en tirer et ne pas avoir à assumer.

      - Non. Non. NON ! NON ! NON !

    Des éclairs d’ombres frappèrent autour d’elle alors que peu à peu, ne restait plus que le néant. Une lumière aveuglante brûlait les pupilles d’Arial et puis plus rien.

    14:00 heure locale
    Coruscant - Temple Jedi


      - Hey. Hey. Arial…

    Hayley était toute tremblante et couverte de sueur, sueur qui luisait encore au niveau de son visage notamment, mais son état n’était pas pire que celui de celle qu’elle considérait comme une soeur. Ses doigts passaient doucement sur le visage de la twi’lek, qui finit par ouvrir les yeux.

      - Là… Doucement Arial, doucement… Reste allongée.

    Les choses avaient été singulièrement compliquées à mettre en place, mais elles avaient fonctionnées avec plus ou moins de succès. Accroupie, Hayley examinait de son oeil affûtée l’attitude d’Arial pour déceler la moindre séquelle de l’opération que les deux filles avaient mise en place. Un rapide coup d’oeil au niveau de la hanche lui apprit qu’une marque noire semblait confirmer l’attaque du Simurgh, ainsi donc son emprise pouvait avoir un effet dans le monde physique… Elle s’en voulait d’avoir accepté de mêler Arial à tout ça à présent, celle-ci avait risqué sa vie pour quelque chose de visiblement dangereux. Et qui n’avait pas totalement abouti. Elle s’assit, faisant une grimace que la padawan remarqua :

      - Il est encore là, ça n’a pas totalement réussi, mais tu l’as considérablement affaibli, Arial. Et tu as pris d’immenses risques pour ça.

    Instinctivement sa main s’était portée à son coeur, caressant l’endroit de l’étoffe où il était censé se trouver quand elle avait parlé du Simurgh. Hayley conservait un air absent, à l’aune de son attitude habituelle, quelque chose d’éthéré et qui ne lui correspondait vraiment pas, il semblait que ce qu’elles avaient fait avait changé quelque chose en elle. Elle continuait de parler tout en conservant cet air absent :

      - Tu en as fais beaucoup Arial, vraiment beaucoup. Je m’en veux de t’en avoir demandé autant. Il a… Il a perdu en puissance, de ça je suis sûre…


    Et puis subitement elle reprit une attitude un peu plus normale et la fixa :

      - Est-ce que ça va ? Tu ressens une douleur au niveau de la marque ?

    D’un geste prudent elle amena le regard d’Arial vers la marque noire que le Shiim du Simurgh avait laissé.
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