- ven. 24 oct. 2014 10:01
#14319
Que dire de Ploo II ? Là était bien la question. Cette petite planète ne devait d'avoir été colonisée que pour sa position stratégique sur la route Mandalorienne. Sa population d'origine, essentiellement composée des Glymphids, n'avait pas opposé de résistance à l'occupation Impériale, qui en échange des ressources inexploitées de la planète, avait offert une protection contre les envahisseurs venus de Ploo IV. Fondamentalement, un échange gagnant gagnant. Paradoxalement, le fait le plus marquant fut que le maître Jedi Murk Lundi, un Quermien, y naquit. Si Haya l'avait su, elle n'y aurait vu que la résolution d'un cycle qui se répétait sans fin : celui de l'histoire des peuples.
De ce fait, le spatioport de Ploo II était à l'image de l'intérêt de cette planète. Là où, sur Impératrice Têta, des droïds chargés de la manutention s'activaient de jour comme de nuit à charger et décharger des containeurs, sur Ploo II, cette tâche incombait aux dockers de la société privée gérant le lieu. Et là où, sur Coruscant, le capitaine d'un vaisseau arrivant était attendu sur sa plateforme d'arrivée par un cadre de l'administration afin de régler au plus vite les détails relatifs à l'enregistrement et aux frais divers, sur Ploo II, ce même capitaine devait parcourir le spacioport à la recherche d'un administrateur qui se chargerait de récupérer les taxes en vigueur et de s'assurer, quand il en aurait le temps, que tout était en règle.
C'est à bord d'un YT de la CTC que Haya était arrivée sur la petite planète. Ce n'était pas sa destination finale, mais le capitaine du vaisseau avait là un chargement à livrer, il faudrait donc qu'elle s'en accommode. L'Anzat avait trouvé ce petit transporteur un peu par hasard alors qu'elle cherchait à quitter Impératrice Têta. Avec une place de libre à bord, qu'il était toujours possible de monnayer, le capitaine n'avait pas rechigné à l'embarquer, pour peu qu'elle reste à sa place et se contente de regarder le paysage, selon ses propres termes. Ainsi foulait-elle pour la première fois le sol de cette planète.
"- On a une livraison à effectuer là., le capitaine Aleena pointait une petite ville dans l'hémisphère sud de la planète, sur le projecteur holographique de son vaisseau. Ce sera l'affaire de quelques heures tout au plus. Crib, tu restes ici et tu essaies de nous dégotter un chargement que l'on puisse rapidement embarquer. Pek t'accompagnera. Nous on fait l'aller-retour. La demoiselle préfère nous accompagner ou rester ici ?
- Je vais faire un peu de tourisme avec vous, capitaine., répondit Haya. Non pas que cela la passionne outre mesure.
- Tout est en ordre alors, chacun sait ce qu'il a à faire ? Alors on y va, plus tôt nous serons repartis et mieux je me porterais.", conclut l'Aleena.
Ainsi Crig, le bothan à la toison rousse, et Pek, un humain qui avait un léger grain de folie, restèrent sur le spacioport, alors que le transporteur reprenait son envol, pour une bonne heure de vol en atmosphère. Vue du ciel, Ploo II offrait un paysage naturel encore assez peu impacté par l'exploitation qu'en faisait l'Empire. Il y avait quelques villes qui restaient de taille modeste. Les infrastructures requises pour le transport terrestre formaient un maillage large sillonnant les vallées, ici quelques zones en cours de déboisement, là une carrière à ciel ouvert ou une plateforme d'exploitation maritime. Mais globalement rien de comparable à ce qui pouvait se faire sur d’autres planètes.
Comme il fallait s'y attendre, la piste sur laquelle se posa le vaisseau tenait plus de l'aménagement improvisé qu'autre chose. Un épais nuage de poussière s'était élevé alors que l'YT avait effectué son approche. Une fois les moteurs coupés, le capitaine fit ouvrir la soute avant de quitter son appareil avec sa démarche claudicante, typique de son espèce. Haya le suivi pendant que ce qui restait des membres de l'équipage, un Cragmoloide accompagné d'un humain qui carburait à la protéine pure, préparaient le déchargement. Haya, quant à elle, choisi de faire le tour des environs.
Ils avaient atterris dans une petite bourgade dont les maisons entourées de potagers étaient éparpillées sur une vaste superficie. Quelques boutiques étaient présentes : un garage avec une paire de restes de speeders installés derrière l'atelier en guise de décoration, un bar, indispensable, et une sorte d'épicerie qui, à elle seule, proposait autant de services que l'ensemble des galeries marchandes de Cinnagar. Plus quelques autres établissements et un poste de garde impérial, avec sa section de troopers en armure blanche, dont on pouvait légitimement se demander à quoi ils pouvaient bien occuper leurs journées ici.
Le temps de cette brève visite, deux lourdes caisses avaient été débarquées. Le capitaine était aussi de retour. Et visiblement il était mécontent.
"- Vous me rembarquez ça sur le champ., fulminait-il.
- Mais capitaine, on vient de le décharger., signala le Crabmoloide en agitant sa courte trompe.
- Pas de crédits, pas de chargement. Cet imbécile doit retourner à Calgima pour toucher ce qu'un de ses clients lui doit, avant de pouvoir me payer. Donc on remballe. Point. On l'attend deux jours et après on repart. Je vais prévenir Crig., puis, pour Haya, en riant à moitié. Il ne vous reste plus qu'à aller faire un peu de shopping je crois, nous on reste au vaisseau, on va en profiter pour faire les checks."
Magnifique, désolant, déprimant. Deux jours à traîner ici. Mais pourquoi donc avait-elle décidé de venir plutôt que de rester sur la capitale ? A choisir, Haya se résigna à commencer le tour par le bar, au moins pourrait-elle profiter des rumeurs du cru. De son expérience, ce genre de lieux se classait principalement en trois catégories : les bars chics, accueillant une clientèle généralement courtoise et sachant se tenir en public, les tavernes où se retrouvaient une population moins fortunée qui venait se saouler auprès d'un droïd barman, et les bouges où l'on venait pour trouver soit sa dose de slick, drogue euphorisante bien connue, soit un mercenaire peu scrupuleux pour un job en marge de la légalité. Le "Fulggrien haché" réussissait à tomber encore une catégorie en dessous du bouge : l'endroit puait autant la crasse que l'alcool douteux et la sueur. Certaines tables, rares, bénéficiaient d'un éclairage d'appoint pour compenser les quelques néons anémiques qui grésillaient au plafond. Tout cela sans parler du droïd qui officiait en tant que barman, et qui devait dater d'avant la naissance de Haya.
Après un passage obligé au zinc, qui avait du reste laissé place à une série de planches lustrées par les litres d'alcools qui avaient dû être déversés dessus, Haya s'était trouvée une place assise, sur une chaise aussi bancale que sa table. Une bonne vingtaine de clients de toutes espèces se trouvaient installés au bar et aux tables, la salle n'était pas comble, mais avoir autant de clients dans ce trou perdu relevait de l'exploit, et tout cas de l'avis de l'Anzat. Toutefois, alors que la population de la planète était essentiellement composée de Glymphids, qui rappelaient par leur morphologie des hippocampes sur pattes, avec leur crâne allongé et leur posture en S inversé, il s'en trouvait peu ici. Humains, Devaroniens, Togrutas, Jenets ou autres, tous venus d'ailleurs, probablement comme travailleurs légaux, mais sûrement pas à la recherche de la fortune, des égarés du destin...
Le verre à moitié vide, les discussions étaient peu animées. Bien sûr de temps en temps l'alcool poussait l'un ou l'autre à s'exprimer avec plus d'entrain ou de colère, mais tout cela formait plus un brouhaha de fond. C'est alors qu'un groupe de Glymphids fit son entrée. Et comme pour Haya, chacun parla plus bas en observant le petit groupe d'un œil plus ou moins discret avant que le son ne remonte progressivement. Seulement ensuite les trois individus s'avancèrent à petits pas, parcourant la salle du regard.
"- Excusez-nous, cherche un homme pour résoudre un travail., le petit groupe s'était arrêté à la table d'Haya.
- Ca tombe bien j'ai pas mal de temps libre. Installez-vous." Haya poussa une chaise du pied par dessous la table.
Mais ce choix fait par les hippocampes ne sembla pas plaire à tous. Un humain au bras cybernétique et au visage balafré se leva immédiatement pour venir à la table de l'Anzat.
« - Hola, pas si vite. Ici il y a des règles, à commencer par le fait que le boulot va d’abord aux habitués., regardant les Glymphids. Si avez un job à proposer, faut passer par moi., Puis à Haya. Et toi, je peux te proposer de te foutre à poil et de danser sur le bar, ça manque un peu d'ambiance ici depuis que Rosie est partie. Hahaha !, rire gras suivit par une partie de la clientèle qui observait l'échange.
- Soit., répondit l'Anzat en montant sur sa table. Barman ! Musique, et quelque chose qui swing de préférence !"
Personne ne pensait que le gaillard puisse être pris au mot, c’était mal connaître la disciple du Zeltron. Les yeux écarquillés, l'humain, autant qu'une bonne partie des clients, regarda la femme commencer à danser avec des gestes largement explicites. Elle retira sa veste, mettant en avant de façon on ne peut plus ostentatoire ses atouts encore dissimulés par sa combinaison. Puis elle reprit.
"- Et je termine en privé avec le premier qui fout une bonne raclée à ce gros connard.", désignant l'humain qui l'avait interrompu juste avant.
Prestement elle redescendit de la table, tandis qu'une main se posait sur l'épaule de son interlocuteur et qu'un premier coup de poing volait.
"- Je pense que l'on va aller finir notre discussion dehors, on risque de ne plus s'entendre d'ici à quelques secondes." Et comme pour accompagner ses dires, le fracas d'une table se brisant résonna, suivi de cris divers et multiples. Haya offrait une bagarre générale, à défaut d'une tournée.
Fiche Force <-> Rps
Fiche économique Confrérie Galactique
Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"
[table align="left" border="0" bgcolor=black][/table] Difficulté : °°
Type de RP : 2
Concerne :Planète ou Lieu : Ploo II
- Empire
- Crime Galactique
- Neutres
- Ordre Sith
Région précise : Régions Sud
Mission : Elimination.
Contexte : Un groupe d'alien ennemi a élu domicile dans un village bien au sud de la Capitale. Ils doivent comprendre qu'ils ne sont pas les bienvenus. Leur destruction est demandée.
Récompenses : 20.000 crédits ( 15.000 si 2 et + )
Mentions particulières : Villageois non armés.
Statut : Terminée
Que dire de Ploo II ? Là était bien la question. Cette petite planète ne devait d'avoir été colonisée que pour sa position stratégique sur la route Mandalorienne. Sa population d'origine, essentiellement composée des Glymphids, n'avait pas opposé de résistance à l'occupation Impériale, qui en échange des ressources inexploitées de la planète, avait offert une protection contre les envahisseurs venus de Ploo IV. Fondamentalement, un échange gagnant gagnant. Paradoxalement, le fait le plus marquant fut que le maître Jedi Murk Lundi, un Quermien, y naquit. Si Haya l'avait su, elle n'y aurait vu que la résolution d'un cycle qui se répétait sans fin : celui de l'histoire des peuples.
De ce fait, le spatioport de Ploo II était à l'image de l'intérêt de cette planète. Là où, sur Impératrice Têta, des droïds chargés de la manutention s'activaient de jour comme de nuit à charger et décharger des containeurs, sur Ploo II, cette tâche incombait aux dockers de la société privée gérant le lieu. Et là où, sur Coruscant, le capitaine d'un vaisseau arrivant était attendu sur sa plateforme d'arrivée par un cadre de l'administration afin de régler au plus vite les détails relatifs à l'enregistrement et aux frais divers, sur Ploo II, ce même capitaine devait parcourir le spacioport à la recherche d'un administrateur qui se chargerait de récupérer les taxes en vigueur et de s'assurer, quand il en aurait le temps, que tout était en règle.
C'est à bord d'un YT de la CTC que Haya était arrivée sur la petite planète. Ce n'était pas sa destination finale, mais le capitaine du vaisseau avait là un chargement à livrer, il faudrait donc qu'elle s'en accommode. L'Anzat avait trouvé ce petit transporteur un peu par hasard alors qu'elle cherchait à quitter Impératrice Têta. Avec une place de libre à bord, qu'il était toujours possible de monnayer, le capitaine n'avait pas rechigné à l'embarquer, pour peu qu'elle reste à sa place et se contente de regarder le paysage, selon ses propres termes. Ainsi foulait-elle pour la première fois le sol de cette planète.
"- On a une livraison à effectuer là., le capitaine Aleena pointait une petite ville dans l'hémisphère sud de la planète, sur le projecteur holographique de son vaisseau. Ce sera l'affaire de quelques heures tout au plus. Crib, tu restes ici et tu essaies de nous dégotter un chargement que l'on puisse rapidement embarquer. Pek t'accompagnera. Nous on fait l'aller-retour. La demoiselle préfère nous accompagner ou rester ici ?
- Je vais faire un peu de tourisme avec vous, capitaine., répondit Haya. Non pas que cela la passionne outre mesure.
- Tout est en ordre alors, chacun sait ce qu'il a à faire ? Alors on y va, plus tôt nous serons repartis et mieux je me porterais.", conclut l'Aleena.
Ainsi Crig, le bothan à la toison rousse, et Pek, un humain qui avait un léger grain de folie, restèrent sur le spacioport, alors que le transporteur reprenait son envol, pour une bonne heure de vol en atmosphère. Vue du ciel, Ploo II offrait un paysage naturel encore assez peu impacté par l'exploitation qu'en faisait l'Empire. Il y avait quelques villes qui restaient de taille modeste. Les infrastructures requises pour le transport terrestre formaient un maillage large sillonnant les vallées, ici quelques zones en cours de déboisement, là une carrière à ciel ouvert ou une plateforme d'exploitation maritime. Mais globalement rien de comparable à ce qui pouvait se faire sur d’autres planètes.
Comme il fallait s'y attendre, la piste sur laquelle se posa le vaisseau tenait plus de l'aménagement improvisé qu'autre chose. Un épais nuage de poussière s'était élevé alors que l'YT avait effectué son approche. Une fois les moteurs coupés, le capitaine fit ouvrir la soute avant de quitter son appareil avec sa démarche claudicante, typique de son espèce. Haya le suivi pendant que ce qui restait des membres de l'équipage, un Cragmoloide accompagné d'un humain qui carburait à la protéine pure, préparaient le déchargement. Haya, quant à elle, choisi de faire le tour des environs.
Ils avaient atterris dans une petite bourgade dont les maisons entourées de potagers étaient éparpillées sur une vaste superficie. Quelques boutiques étaient présentes : un garage avec une paire de restes de speeders installés derrière l'atelier en guise de décoration, un bar, indispensable, et une sorte d'épicerie qui, à elle seule, proposait autant de services que l'ensemble des galeries marchandes de Cinnagar. Plus quelques autres établissements et un poste de garde impérial, avec sa section de troopers en armure blanche, dont on pouvait légitimement se demander à quoi ils pouvaient bien occuper leurs journées ici.
Le temps de cette brève visite, deux lourdes caisses avaient été débarquées. Le capitaine était aussi de retour. Et visiblement il était mécontent.
"- Vous me rembarquez ça sur le champ., fulminait-il.
- Mais capitaine, on vient de le décharger., signala le Crabmoloide en agitant sa courte trompe.
- Pas de crédits, pas de chargement. Cet imbécile doit retourner à Calgima pour toucher ce qu'un de ses clients lui doit, avant de pouvoir me payer. Donc on remballe. Point. On l'attend deux jours et après on repart. Je vais prévenir Crig., puis, pour Haya, en riant à moitié. Il ne vous reste plus qu'à aller faire un peu de shopping je crois, nous on reste au vaisseau, on va en profiter pour faire les checks."
Magnifique, désolant, déprimant. Deux jours à traîner ici. Mais pourquoi donc avait-elle décidé de venir plutôt que de rester sur la capitale ? A choisir, Haya se résigna à commencer le tour par le bar, au moins pourrait-elle profiter des rumeurs du cru. De son expérience, ce genre de lieux se classait principalement en trois catégories : les bars chics, accueillant une clientèle généralement courtoise et sachant se tenir en public, les tavernes où se retrouvaient une population moins fortunée qui venait se saouler auprès d'un droïd barman, et les bouges où l'on venait pour trouver soit sa dose de slick, drogue euphorisante bien connue, soit un mercenaire peu scrupuleux pour un job en marge de la légalité. Le "Fulggrien haché" réussissait à tomber encore une catégorie en dessous du bouge : l'endroit puait autant la crasse que l'alcool douteux et la sueur. Certaines tables, rares, bénéficiaient d'un éclairage d'appoint pour compenser les quelques néons anémiques qui grésillaient au plafond. Tout cela sans parler du droïd qui officiait en tant que barman, et qui devait dater d'avant la naissance de Haya.
Après un passage obligé au zinc, qui avait du reste laissé place à une série de planches lustrées par les litres d'alcools qui avaient dû être déversés dessus, Haya s'était trouvée une place assise, sur une chaise aussi bancale que sa table. Une bonne vingtaine de clients de toutes espèces se trouvaient installés au bar et aux tables, la salle n'était pas comble, mais avoir autant de clients dans ce trou perdu relevait de l'exploit, et tout cas de l'avis de l'Anzat. Toutefois, alors que la population de la planète était essentiellement composée de Glymphids, qui rappelaient par leur morphologie des hippocampes sur pattes, avec leur crâne allongé et leur posture en S inversé, il s'en trouvait peu ici. Humains, Devaroniens, Togrutas, Jenets ou autres, tous venus d'ailleurs, probablement comme travailleurs légaux, mais sûrement pas à la recherche de la fortune, des égarés du destin...
Le verre à moitié vide, les discussions étaient peu animées. Bien sûr de temps en temps l'alcool poussait l'un ou l'autre à s'exprimer avec plus d'entrain ou de colère, mais tout cela formait plus un brouhaha de fond. C'est alors qu'un groupe de Glymphids fit son entrée. Et comme pour Haya, chacun parla plus bas en observant le petit groupe d'un œil plus ou moins discret avant que le son ne remonte progressivement. Seulement ensuite les trois individus s'avancèrent à petits pas, parcourant la salle du regard.
"- Excusez-nous, cherche un homme pour résoudre un travail., le petit groupe s'était arrêté à la table d'Haya.
- Ca tombe bien j'ai pas mal de temps libre. Installez-vous." Haya poussa une chaise du pied par dessous la table.
Mais ce choix fait par les hippocampes ne sembla pas plaire à tous. Un humain au bras cybernétique et au visage balafré se leva immédiatement pour venir à la table de l'Anzat.
« - Hola, pas si vite. Ici il y a des règles, à commencer par le fait que le boulot va d’abord aux habitués., regardant les Glymphids. Si avez un job à proposer, faut passer par moi., Puis à Haya. Et toi, je peux te proposer de te foutre à poil et de danser sur le bar, ça manque un peu d'ambiance ici depuis que Rosie est partie. Hahaha !, rire gras suivit par une partie de la clientèle qui observait l'échange.
- Soit., répondit l'Anzat en montant sur sa table. Barman ! Musique, et quelque chose qui swing de préférence !"
Personne ne pensait que le gaillard puisse être pris au mot, c’était mal connaître la disciple du Zeltron. Les yeux écarquillés, l'humain, autant qu'une bonne partie des clients, regarda la femme commencer à danser avec des gestes largement explicites. Elle retira sa veste, mettant en avant de façon on ne peut plus ostentatoire ses atouts encore dissimulés par sa combinaison. Puis elle reprit.
"- Et je termine en privé avec le premier qui fout une bonne raclée à ce gros connard.", désignant l'humain qui l'avait interrompu juste avant.
Prestement elle redescendit de la table, tandis qu'une main se posait sur l'épaule de son interlocuteur et qu'un premier coup de poing volait.
"- Je pense que l'on va aller finir notre discussion dehors, on risque de ne plus s'entendre d'ici à quelques secondes." Et comme pour accompagner ses dires, le fracas d'une table se brisant résonna, suivi de cris divers et multiples. Haya offrait une bagarre générale, à défaut d'une tournée.
Modifié en dernier par Haya Fuu le mar. 20 oct. 2015 09:57, modifié 2 fois.
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Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"