L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

Avatar de l’utilisateur
By Hayley Curwee
#17464


    Parce que certaines choses changent, d'autres ne changent pas.

    Pour les pauvres entités inconscientes qui parcouraient la galaxie, le temps était résolument une constante plate et sans malices.
    Elle s'était extraite de cette conception, elle en avait arraché sa substance et s'était attaché à l'oublier. Le temps limitait l'existence, annihiler cette conception fantasque d'une ligne droite qui va vers le futur l'obligeait à craindre le futur, la fin, la décrépitude.
    L'isolation permettait une meilleure concentration, c'était un fait, se recentrer sur le moment présent était la suite logique de cette conception de la fin du temps qu'elle avait et la distraction du quotidien amenait le plus souvent avec lui le désir qui était porteur d'illusions et de futilités.

    C'est pour cette raison qu'elle et le gamin avaient disparus des écrans radars pendant sept mois, pour se consacrer uniquement à lui et à son apprentissage.
    Elle ne s'était pas adoucie, non, bien au contraire, de multiples manières elle avait durci ses traits, mais ce durcissement avait amené des changements de sa personnalité qui avait permis au petit d'accepter plus aisément les conditions de vie qu'elle lui offrait. Elle aussi avait fait des sacrifices, cela avait été nécessaire, afin que le gamin comprenne ce qu'il entreprenait, elle avait dû montrer l'exemple. Tali avait du disparaître, tentation de tout les instants qui aurait pu compromettre son entraînement, à elle comme à lui. Elle avait également renoncé à ses plans. Elle avait fait fi de sa vengeance, moteur agréable de par sa nouveauté mais qui avait tendance à s'affaiblir s'il n'était pas alimenté. Ce n'était pas viable à long termes.

    Droite comme un 'i', les bras croisés, elle observait le gamin. Celui-ci s'agitait, faisant montre de ses capacités nouvellement acquises. Ses traits étaient plus marqués, ses yeux bleus gris étaient froids, comme dénués de toutes émotions, elle le regardait pourtant avec attention, loin d'être extérieure à la scène qui se déroulait devant ses yeux. Une ombre passa sur son aura et le gamin corrigea aussitôt sa position. Leur relation était devenue plus fusionnelle par certains aspects, de la même sorte qu'on était en droit d'attendre de la part d'un élève et de son maître. Il avait appris très rapidement à détecter les émotions qui mugissaient sous la carapace de calme de son maître et s'en était servis pour s'appliquer un peu plus et mieux comprendre ce qu'elle attendait de lui. Mais elle n'avait que très peu communiquée, se limitant au strict nécessaire lorsque celui-ci n'arrivait pas à voir où elle voulait en venir. Malgré tout, il était doué, très doué. Plus doué que ce pathétique être qui avait été son père. Elle décelait en lui moins de faiblesse, plus de rigueur et une volonté d'apprendre plus vive. Mais elle s'interrogeait sur ce qu'il comptait en faire par la suite. Façonné comme une arme, ou du moins c'est ce qu'elle projetait pour lui, elle se demandait s'il ne chercherait pas – d'une façon ou d'une autre – à s'émanciper de son influence dès qu'il en aurait l'occasion.

    S'il le fallait, elle le tuerait.

    Le temps n'était pas un problème pour elle, Stan n'était qu'une expérience parmi tant d'autres qu'elle pourrait mener, elle pouvait échouer, si tel était le cas, elle tirerait un trait dessus comme on le fait d'une gêne minime. La Force était avec lui, mais ce ne serait pas suffisant pour le protéger d'elle.


      « Tu peux faire une pause. »

    Sa voix froide était retombée aussi vite qu'elle s'était élevée, elle en profita pour s'extirper du bâtiment en ruine dont ils avaient fait leur domaine afin de contempler la jungle qui s'étendait à perte de vue devant elle. Va'art était l'un des souvenirs qu'elle conservait d'une ancienne période, un lointain passé qui n'avait plus prise sur elle. Cette lune couverte de jungle était le refuge des taozin, des créatures capables de dissimuler la sensibilité à la Force de ceux qui s'en trouvait proche, par le passé on avait eu l'intention de s'en servir comme protection contre les Sith et leurs séides, elle avait exploité cet avantage afin de ne pas être gênée dans ses projets. Elle s'installa sur les marches de l'ancien camp impérial et se réfugia dans ses pensées.
Avatar de l’utilisateur
By Stan Eck'Intal
#17467
Sept mois. Sept long mois, durant lesquels le jeune Stan, autrefois profane, avait été initié aux arcanes de la Force. Certes, dis comme ça, c'est héroïque. Résumons : Sept long mois à servir de punching bag à un maître psychotique. Voilà une définition plus concise et plus juste de ces 7 mois. Sept mois ayant servi à rattraper les profondes lacunes du jeune homme, lacunes ne correspondant guère, on en conviendra, à un jeune jedi. Nous utiliserons ce terme en effet car, en l'état actuel de la chose, l'état de profonde neutralité du garçon ne pouvait que se rapprocher de ce titre plus que de celui de sith, sa maitresse eusse été une mangeuse de bébé doublée d'une négationniste du massacre Ewok, il n'en serait pas moins resté indifférent à ses causes -même si l'on convient que manger des bébés, en plus d'avoir un apport en protéine faible, est assez inutile sur le plan idéologique-.

S'il avait progressé, Stan n'en restait pas moins Stan. Et il n'éprouvait qu'une attirance très, très relative à toute forme d'autorité. Cependant, au cours de ces derniers mois, force était -Force. Force. Huhu. Pardon.- de constater que ses capacités éprouvaient sur lui une attraction peu commune. Du genre de celle qu'il ressentait, tout petit, pour la mécanique. Stan était définitivement un garçon à passion. Et sa maîtresse actuelle disposait des cartes suffisantes pour allumer en lui cette envie si particulière. C'était bien ce qui l'avait persuadé de rester malgré leur séparation d'avec Tali. Et, si Hayley était devenue plus dure, elle était aussi devenu moins folle. Comme si elle était parvenue à maîtriser cette pulsion destructrice qui l'animait.

Stoppant son mouvement, le jeune homme éteint son sabre, qu'il range promptement dans sa ceinture. Ainsi que la courte vibrolame, présente dans la manche de son autre bras. S'il devait se battre comme un adepte de la Force, personne ne lui avait dit d'abandonner les vieux trucs des bas-quartiers. Et une lame bien cachée valait parfois mieux qu'un sabre laser bien manié. Perdre son accent de rat ? Ca, c'était impossible.

Stan : "Z'avez l'air soucieuse, maître. Un problème ?"

Effectivement, deviner ce que son maître ressentait était devenu sa spécialité. Et il avait aussi remarqué qu'éviter toute confrontation ne faisait que la mettre plus en rogne, parfois. Quitte à se faire cogner, autant l'être pour une bonne raison. En plus, il avait appris à encaisser. Et ses nouvelles capacités lui donnaient les clés pour arracher les quelques secondes nécessaires pour se carapatter en vie si besoin était.
Avatar de l’utilisateur
By Hayley Curwee
#17470
    Elle resta stoïque pendant un bon moment, ne répondant pas tout de suite au gamin, il ne moufta pas, il savait exactement comment se conduire, comment éviter les débordements de son maître et il savait également que, même si cela pouvait prendre du temps, elle finirait par lui répondre, il était loin le temps où elle se permettait de l'ignorer royalement. Au loin on entendait les cris de créatures sauvages probablement en train de reproduire le cycle continuel de la vie qui se terminait inlassablement par la mort. Telle était la loi qui régissait l'univers, on pouvait feindre de ne pas la connaître ou tenter de la court-circuiter par le biais de la 'civilisation' mais tôt ou tard elle vous rattrapait de par sa simplicité enfantine : manger ou être mangé. La vie était d'une absurdité qui confinait au non-sens et de constater que certains tentait tant bien que mal de se hisser à un sommet virtuel qui ne durerait que l'espace d'une vie rendait la chose encore plus ridicule.


      « Les créatures de cette galaxie sont méprisables. »

    Elle n'avait pas eu l'intention de laisser ces mots s'échapper hors de ses pensées, mais ils lui avaient comme échappé. Bien qu'elle fût l'incarnation des désirs et de l'envie d'y céder, elle arrivait à maintenir un certain contrôle c'est pourquoi cela la surprenait. Elle laissa son regard suivre un papillon qui voletait de fleurs en fleurs afin de poursuivre sa tâche inlassablement, se nourrissant du nectar qu'offrait la vie à son être. Et puis il fût happé par une plante carnivore qui le dévora presque aussitôt. C'était l'incarnation de la futilité de l'être qui occupait ses pensées, la vie avait cette ironie délicieuse qui permettait de contempler chaque jours sa finalité.

    Une drôle de sensation se fit sentir au niveau de son bassin, elle porta sa main droite à celui-ci comme si cela pouvait l'apaiser, ce n'était certes pas douloureux, mais cela pourrait l'indisposer à long termes, elle le sentait. Elle finit par poser une question au gamin :


      « Si ton père avait été tué par quelqu'un, tu chercherais à le venger ? »

    Nonobstant l'ironie de la situation qu'elle pouvait savourer, une partie d'elle voulait connaître l'opinion du jeune homme, comme si celle-ci pouvait permettre à la jeune femme de se faire sa propre idée dessus. C'était gênant, elle avait toujours eu des positions bien fermes sur ce genre de choses. Après tout, elle était l'incarnation du désir et de la pulsion, lorsqu'elle cherchait à obtenir quelque chose elle se donnait les moyens de l'obtenir, c'était aussi simple que ça.

    Elle se releva, croisant de nouveau les bras. Dans peu de temps, ils devraient mettre un terme à leur isolement et se réinsérer dans le reste de la galaxie, cela permettrait au gamin de se confronter a l'existence et de constater sur le terrain l'étendue de son entraînement et de ses pouvoirs. Et elle se demandait justement s'il réalisait vraiment ce qu'il représentait et la puissance qu'il détenait en lui.
Avatar de l’utilisateur
By Stan Eck'Intal
#17477
Le jeune homme soulève un sourcil. Méprisable ? Il hausse les épaules.

Stan : "Peut être. Peut-être pas. Et alors ? Dans les quartiers, si tu trouves quelqu'un méprisable, tu lui laisse largement le temps de t'planter un surin dans le dos. En fait, le problème c'est pas qu'elles le soient, vous avez sûrement raison, même si je me sens pas flatté pour le coup, mais ce qui fait tomber un gros, c'est un autre gros, ou l'impression que les plus p'tits penseront jamais à vous décaniller."

Regardant dans la direction de sa maitresse, il songe. Ouaipe, c'était comme ça qu'on crevait chez les hutts. Tué par un dominant ou par un parasite. Et les gens oubliaient souvent de se protéger d'une des catégories.Mais elle le rappelle à la réalité avec une seconde question, plus... Difficile. Et le jeune homme reste stoïque. Non pas grâce à une capacité de self control innée. Non. Mais il avait déjà songé à la question. Comment y répondre diplomatiquement ? Non. Et il allait pourtant falloir se jeter au charbon.

Stan : "Non. Mon père n'a jamais rien été pour moi, il a laché m'man, et il nous a laissé sur cette lune. Je ne lui en veut pas mais je ne vais pas venger tous les péquins qui décèdent dans la Galaxie. Et aux dernières nouvelles, il ne m'a pas forcément apporté plus que n'importe qui d'autre dans la galaxie."

Il se stoppe. Hésite. Puis...

Stan : "A part le vieux mécano qui m'a formé et vous, j'avoue qu'il y a peu de personnes qui m'ont apporté quelque chose, d'ailleurs."

Nouvelle hésitation. Mais se parant d'une voix qu'il voudrait ferme :

Stan : "Je suppose que vous savez qui l'a tué hein ? Vous demandez rarement quelque chose pour des prunes. Et c'était un jedi, c'est supposé mourir dans le feu de l'action, pas percuté par un speeder après un verre de trop. Donc, s'il a été assassiné, et que vous me poser la question... C'est que vous avez au moins une idée derrière la tête, pas vrai ?"

Et il la regarde. Un long regard. Totalement dénué de crainte. Un regard qu'il n'aurait jamais lancé à qui que ce soit il y a sept mois. Sept long mois.
Avatar de l’utilisateur
By Hayley Curwee
#17518
    Elle ignora sa remarque tirée de son expérience personnelle, non pas qu'elle fût hors de propos, loin de là, mais c'était plutôt que cela lui rappelait quelque chose, comme une bribe d'action ancienne, quelque chose qu'elle aurait pu connaître. Elle ne pouvait ignorer que le petit était loin d'être écervelé, en même temps, il était vrai qu'elle ne l'avait pas habitué à parler pour ne rien dire, chaque paroles avait un sens avec elle, même la plus anodine d'aspect. Mais l'anodin n'existait pas avec elle.


      « Les Jedi mourraient de mort naturels avant. Les morts violentes n'étaient pas si courantes que ça pour ceux de cette Ordre. C'est depuis leur trahison qu'on les a traqués et assassinés. »

    Elle continuait à observer le lointain, mais en réalité son regard était vague, perdu dans le vide.


      « J'ai connu ton père. Un faible doublé d'une pourriture égoïste. Et je sais qui l'a tué. »

    Elle tourna la tête pour fixer intensément le visage du garçon, une partie d'elle semblait fascinée par l'idée d'observer les différents faisceaux d'émotions qui pourraient traverser le gamin, s'il allait se réfugier dans le déni, l'insulter ou bien acquiescer. Elle le fixait droit dans les yeux, attendant une réaction. Allait-il lui demander qui était son meurtrier ? Changerait-il d'avis ? Elle se demandait où se trouverait la limite à ce principe qu'il avait énoncé.


      « J'étais curieuse de connaître ton opinion sur la question, tout simplement. Certaines personnes peuvent passer leur existence à poursuivre une vengeance, en faisant par la même un idéal de vie. Je voulais savoir si tu pouvais en faire partie. »

    Elle se força à sourire, mais cela rendit la chose plus inquiétante qu'engageante. Elle se redressa et tourna les talons, le laissant à ses réflexions.

    Avant de s'y installer, ils avaient vérifiés que le camp était bel et bien abandonné, c'est seulement lorsqu'ils s'étaient assurés de tout ça qu'ils avaient posés leurs bagages et qu'elle avait soumis son élève à un entraînement des plus drastiques. Elle semblait comme s'éveiller d'un rêve depuis, à présent intéressée par la possibilité qu'il y aurait des choses intéressantes à récupérer dans ce camp, de ce qu'elle en avait pu constater, le camp avait été abandonné dans la précipitations, les impériaux laissant des équipements d'un intérêt manifeste, notamment un TR-TT qui lui faisait de l’œil au loin, mais le temps avait fait son œuvre et la nature avait peu à peu reprit ses droits jusqu'au moment où elle et le gamin avait fini par s'installer. Pénétrant dans le bâtiment, elle s'intéressa à une console qui semblait être lié à la détection. Elle se rendit compte assez rapidement que l'énergie avait déserté la machine depuis un bon moment, toutefois elle y connecta une cellule d'énergie afin de le rétablir l'espace de quelques minutes.

    BIP ! BIP ! BIP ! BIP ! BIP ! BIIIIIUUUU...

    Le bruit semblait parti pour continuer indéfiniment, elle lança un regard perçant sur les écrans comme si la clé de la compréhension s'y trouvait et fût attiré par un point qui semblait s'approcher du camp en décélérant. Elle ôta sa cellule d'énergie et lança un regard vers le gamin, il semblait avoir entendu et voulait s'enquérir de son origine. Elle s'enfonça plus profondément dans le bâtiment, s'effaçant peu à peu de sa perception pour disparaître, tant dans les ombres physiques que celles de la Force.
Avatar de l’utilisateur
By Stan Eck'Intal
#17546
L'expérience était effectivement un point faisant défaut au jeune homme qui, s'il en avait sûrement plus vu que la moyenne galactique à son âge, il n'avait jamais la joie... L'occasion de vivre et d'endurer ce que sa maîtresse avait elle-même vécu. Loin, très loin de là, dans une galaxie l... Enfin bref passons. Accueillant l'information "à froid", il hausse les épaules. A l'époque, c'était à l'époque. Et peu importe ce que les jedis avaient pu faire. Peut-être que les circonstances les avaient forcé à agir. Ou peut-être que la tentation du pouvoir était trop forte. Plus probablement, oui.

Dans son dos, réflexe inconscient, son poing se serre. Parler de son père est une chose. L'insulter en est une autre. Et si, d'un point de vue global, l'avis était sans doute objectif, l'instinct parlait dans ce genre de cas. Si l'aura du garçon oscille une brève seconde, son visage reste de marbre. Il se permet même de sourire gentiment à Simurgh lorsque celle-ci insiste.

Stan : "J'aurai tendance à dire que si l'occas' se présente, ne me coûte rien, rend service à un paquet de monde, et que je peux repartir avec un petit billet à la fin, je pourrai penser à me venger. Sinon, c'est pas mon truc, courir à la chasse à cour. Savez, donnez moi un peu de mécanique, un lit chaud avec une couette et promettez moi un repas, ça m'ira tout aussi bien."

Levant la main.

Stan : "Et avant que vous disiez que j'suis pathétique, je vous parle de loisir. Suis un garçon simple, c'est tout ! Et sans moi, personne n'aurait apporté les p'tites modifs sur votre engin, hein ?"

L'amélioration des refroidisseurs, notamment. Enfin bref. Il sourit, de nouveau.

Stan : "Appelez ça de l'équilibre. Vous me donnez le matos et le moyen de m'amuser. Moi je bricole pour vous. Le résultat, c'est qu'on gagne tous quelque chose, et qu'on ne perd rien. Ca, c'est la meilleure des philosophies. Yup."

Mais sa maitre se détourne. Haussant les épaules, il la suit, directement à ses talons. Et entre dans le camp abandonné. Laissant Hayley à ses oeuvres, il s'en retourne au vaisseau. Il avait ces foutus convertisseurs à nettoyer, et il devait encore checker la compatibilité des récepteurs installés sur le bouclier avec le système de refroidissement. Plus grand chose à faire, donc, mais suffisamment pour l'occuper encore un peu. Les impériaux avaient laissé un matériel fabuleux. Peu entretenu, certes, mais les pièces brutes, il n'avait qu'à se baisser pour les ramasser.

Et soudain, le bipbip. Relevant la tête, il sort du vaisseau. Pas un bruit, autour. Seulement la sensation que sa maîtresse disparait. Et soudain, le choc, mental. Portant une main à sa tête, le gosse gémit. Cela ne dure qu'une seconde. Hayley disait que c'était normal. Que ce genre de prévisions étaient "dans son sang". Ca n'en restait pas moins affreusement désagréable. Et cela n'arrivait qu'au moment où une merde s'apprêtait à leur tomber sur le coin de la mouille. Portant prudemment une main à son sabre, le jeune homme regarde en l'air, d'abord. Rien. Puis à l'orée du camp...
Avatar de l’utilisateur
By Hayley Curwee
#17612
    Il fallut peu de temps pour qu'il se saisisse de ce gamin et étouffe ses tentatives de communiquer en des gémissements incompréhensibles. Penchant sa tête légèrement sur la gauche, il laissa son index et son majeur effleurer la commande qui permettait la communication avec ses coéquipiers et laissa échapper quelques sons sur un ton grave :


      « Ici Farkaad, j'ai le môme. Repérez la nana et chopez là. Oubliez pas les instructions, elle est dangereuse. »

    Le gamin tentait de se débattre, le mercenaire le relâcha et porta son index à sa bouche en produisant un « chhhhhut ! » des plus audibles. Derrière lui arrivait deux autres hommes en combinaison et surarmés. Farkaad se saisit de son DL-17 et s'adressa au gamin tout en continuant à observer le terrain dégagé où évoluait trois de ses coéquipiers qui semblait partit pour entrer dans l'ancien bâtiment où le maître de Stan avait disparu.


      « Écoute moi bien petit, on est mandaté par une entreprise privée qui recherche cette nana qui t'a enlevé. Elle a fait du grabuge dans l'espace républicain et il se trouve qu'il y a une prime d'un million de crédits sur sa tête mise par un caïd de la pègre. Et pas un petit baron, plutôt le genre à pouvoir se monter sa propre armée pour atomiser une planète. On en a pas après toi, bien au contraire, on vient pour te sauver d'elle. »

    Derrière lui, l'un des deux gars acquiesçait, il semblait fabriqué dans le même moule. L'autre semblait plus fin et froid, il regardait le petit droit dans les yeux, comme s'il pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert et une aura particulière se dégageait de cet être.

    Les hommes étaient à présent dans le bâtiment, ils semblaient garder une liaison avec Farkaad puisqu'il utilisait des mots brefs pour signifier son assentiment. Farkaad se retourna pour s'adresser à cet être étrange mais l'expression sur son visage passa à la surprise assez vite. Dans son oreillette, une voix froide différentes de celle de ses trois hommes prit la parole :


      « Je vais sortir d'ici. Livrez-moi le gosse où je vais me faire un plaisir de vous apprendre ce que le mot 'souffrance' veut dire. »

      La liaison s'interrompit. Farkaad lança un regard entendu à son bras droit qui s'arma d'un fusil de précision A-280.


      « Elle va sortir, allume là. Tant pis pour le bonus si on la ramène en vie. »

    Grâce à la lunette de l'A-280, Krontz pouvait voir à peu près tout dans le moindre détail dans un rayon de 500 mètres. Dans ce rayon, il pouvait abattre presque n'importe quoi sans la moindre difficulté, le fusil compensant les variations atmosphériques et offrant une précision sans égale, il suffisait qu'il ait cette greluche en visu et sa tête exploserait. Et justement, celle-ci sortit à découvert, d'une démarche dont le calme tranchait avec la tension qu'offrait cette situation. Plus que quelques mètres, une fois qu'elle aurait franchi cette limite, trente mètres, il lui ferait regretter d'avoir fait disparaître ses coéquipiers et de faire preuve d'un orgueil si démesurée qu'elle pense sincèrement pouvoir se promener tranquillement dans ce genre de situations. Quinze mètres, elle se rapprochait, son doigt glissa sur la détente, le pouvoir d'arrêter sa vie se trouvait dans un seul mouvement, un seul mouvement qui lui permettrait de mettre fin à toutes ses exactions. Plus que trois petits mètres...

    Le tir partit, la tête de l'ancienne Jedi explosa comme un fruit mure.
Avatar de l’utilisateur
By Stan Eck'Intal
#17613
Ce n'était finalement pas si loin de ce qu'il avait imaginé. Et lorsque la main se plaque sur sa bouche, le môme adopte le seul réflexe valable dans ce genre de situation. Il mord. Ah non, mais c'est pas comme si c'était la première fois que ça pouvait lui arriver. Mais le gant est épais, très épais. Et le gosse finit par abandonner son grignotage en règle. Prendre son sabre ? Ces abrutis n'ont même pas pensé à ça ! Non. Attendre. Pour l'instant, il ne semblait pas le considérer comme une menace. Et s'il avait la chance d'en planter un, peut-être deux, il faudrait une seconde au troisième pour le neutraliser. Stupide et inefficient. Alors il se calme. Laissant le mercenaire relâcher sa prise.

Regardant les deux hommes supplémentaires, il sourit, laissant échapper un vague ricanement.

Stan : "J'espère que vous avez pensé au char d'assaut, m'sieur. Sinon, risquez d'avoir un problème avec elle."

Haussant les épaules, le môme se tourne vers le temple. Trois autres hommes s'engouffrent. Le môme, lui, semble amusé. Lorsque le visage du chef mercenaire change. Il se retourne.

Stan : "On ne me croit jamais."

Laissant le sniper et son chef prendre position, le môme commence doucement à s'éloigner. Un coup de feu. Il se retourne. Un corps tombe, au loin. Un instant de latence. Et il éclate de rire. Et continue. Le troisième comparse lève son arme, face à lui.

"Bouge pas, gamin. On te ramène avec n..."

Il n'a pas le temps de finir. Déjà, c'est une onde de choc invisible qui le soulève du sol, le faisant s'écraser contre une caisse. Le petit Stan avait pas mal appris, mais ne contrôlait pas encore tout à fait sa force. Force, pardon. Dans le cas présent, ça l'arrangeait plutôt. Et il s'élance, profitant de l'incapacité de cet opposant pour gagner une seconde. De l'incapacité du sniper à se retourner rapidement pour en gagner deux. Et de la surprise pour en gagner trois. Trois petites secondes qui lui permette de tourner à l'angle d'un des bâtiments "temporaires" tandis qu'un faisceau laser vibre près de son oreille, s'écrasant dans la nature.

Les mercenaires, eux, commençaient à comprendre qu'il n'y avait pas un, mais deux jedis. Une information qu'ils auraient pu apprécier d'avoir avant.
Avatar de l’utilisateur
By Hayley Curwee
#17622
    Alors que Krontz s'apprêtait à pousser un cri de victoire célébrant son tir parfait sur la cible, il fût bousculé par un projectile d'une taille relativement importante qui se révélait être Farkaad et se retrouva à terre, laissant tomber son arme au sol. A moitié assommé, il parvint quand même à déceler le gamin qui s'enfuyait à toute jambes à travers la vallée bientôt suivi par Farkaad et Nara Yeux-Rouges qui se jetait à sa poursuite visiblement agacé. Il se retrouvait là seul, encore sonné. Il secoua vivement la tête pour essayer de récupérer son esprit et avança sa main vers l'A-280 mais ses muscles ne répondirent pas. Sur l'instant, il ne trouva pas spécialement cela bizarre, trouvant plausible que le choc d'avec son coéquipiers lui avait cassé quelques chose. Il jeta un œil sur sa main mais elle paraissait intact, il tenta de la toucher pour tenter de voir si une douleur particulière se déclarait, mais il finit par se rendre compte que son autre bras ne répondait pas plus à l'ordre de mouvement qu'exigeait le cerveau. Finalement, il comprit que quelque chose ne tournait pas rond lorsque son corps se souleva dans les airs, son regard fût attiré par une forme sombre alors que son être se pliait à la merci d'une Force invisible. Il se trouvait là, les jambes droites et collées l'une à l'autre tandis que ses bras étaient écartés et que sa tête reposait à moitié contre son corps dans une métaphore christique parfaitement ridicule. La forme qui s'approchait d'elle ôta son capuchon et révéla le visage d'une femme dont la pâleur maladive lui disputait un air de cruauté froide. Elle se retourna lentement et braqua de nouveau son visage souriant sur celui de l'homme :


      « Je vois que nous avons pour nous un peu de tranquillité. Voilà comment ça va se passer : je vais te poser des questions et tu vas parler. Et si tu réponds correctement sans faire d'histoires, je te laisserais peut-être la vie sauve. Tu m'as compris ? »

    Dans sa vie de mercenaire Krontz avait vu pas mal de choses, il avait prit d'assaut la cache d'un Baron du Soleil Noir, il avait dû affronter un Savrip Mantellien alors qu'il était lui même désarmé et il avait même été pris au milieu d'une rixe mêlant plusieurs gangs tels que le Consortium de Zann sur Malastare et il avait toujours réussi à garder la tête froide et son slip au sec, mais là, contre toute attente, malgré la beauté manifeste de la jeune femme qui aurait pût contredire la méchanceté qui en émanait, il ne pût se retenir de se compisser dessus. Il s'en sentit d'autant plus humilié que la jeune femme lui lança un regard qui laissait imaginer tout le mépris qu'elle avait pour lui :


      « Allons, tu ne pensais tout de même pas que je me laisserais tuer ainsi, n'est ce pas ? Si telle est le cas, je me demandes quels informations on a bien pu vous donner pour que des professionnels tentent de me capturer sans même approcher des unités spécialisés dans la traque des gens de mon espèces. Je l'aurais bien demandé à tes compagnons, mais la situation ne s'y prêtait guère mais bon... Qui vous a enrôlés ? »

    Elle ne souffrirait pas un refus, il le savait, tout comme il se savait incapable de cracher un seul mot, tout tétanisé par la peur qu'il était. Elle soupira en prenant un air faussement contrit :


      « Tu m'y auras forcé... »

    Soudainement, il sentit une douleur vivace au niveau de son bras droit, puis de son bras gauche, a la base de ses épaules, il vit une goutte de sueur perler sur le visage de la jeune femme alors qu'elle cherchait visiblement à se concentrer et il commença à la supplier :


      « Non ! Non ! Pitié, non ! PITIE ! NOOOOOOOON ! »

    Il était trop tard, après une bonne minute de supplice ses deux bras furent arrachés de son tronc. La douleur était insupportable et son corps semblait sur le point de faire tout pour le faire sombrer. La voix s'éleva de nouveau avec douceur, comme pour se rappeler à lui sa présence :


      « Ne fait pas comme si les bras t'en tombait, je t'avais prévenu. Je veux un nom. Maintenant. »

    Il n'y avait pas d'appel possible, il savait qu'elle obtiendrait ce nom quoi qu'il se passe. Peut-être pouvait-il espérer survivre s'il lui donnait ce qu'elle voulait, elle avait dit qu'elle l'épargnerait après tout, elle l'avait puni parce qu'il n'avait pas répondu, même si elle semblait dérangée, elle ne pouvait pas ignorer le semblant de justice que tous avait comme tronc commun d'éducation, n'est ce pas ? C'était une Jedi, c'est ce qu'on lui avait dit, les Jedi ne sont pas mauvais, ils ne tuent pas sauf s'ils y sont forcés, elle ne pourrait pas le laisser mourir, elle le sauverait, c'était sur, sa vie ne pouvait pas se terminer là.


      « Br...Br...Brenger. Darn Brenger. Sur Utapau. »

    Ce fût tout ce qu'il parvint à expirer entre la douleur atroce qui le lançait et la peur de la mort qui s'insinuait en lui. Il pouvait à présent espérer s'en...

    Son corps fût déchiré en deux par la même force invisible et la forme singulière que formait cette femme se détourna de ce qui avait été un être vivant comme si c'était un déchet.
Avatar de l’utilisateur
By Stan Eck'Intal
#17623
Si sa maîtresse voulait intervenir, c'était maintenant. Le môme courait à toute blinde, ce qui restait sa spécialité. L'ennui, c'était que le vaisseau, seul "abri" susceptible de les retenir un certain temps, était pile dans leur axe de tir, ce qui l'empêchait d'aller s'y réfugier. Et que, s'il était plus rapide que les mercenaires, aidés par sa taille et ses... Capacités, ceux-ci étaient suffisamment endurants, et ils étaient deux. On néglige souvent les avantages du nombre, en dehors de la simple capacité à enterrer l'adversaire sous une masse d'ennemis. En réalité, le nombre permet de mettre en place un paquet de tactiques plus difficiles voir impossibles à mettre en place sans cela. Essayez d'encercler un bataillon à vous tout seul, tiens. Amusez vous. Petit conseil : pensez à avoir des corones et quelques projeteurs holographiques. Mais ça restera tout de même moins efficace qu'une paire de blasters en plus.

Analyse rapide de la situation... Deux adversaires, au tir. Arme de corps à corps, pour sa part. Expertise des deux mercenaires ? Sans doute. Mais l'expertise s'efface généralement face à un sabre. Cependant... Le gosse hésitait. Jusque là, il avait toujours occupé le rôle de proie. Changer de bord ne l'enchantait pas. Si tuer était une nécessité dans la rue, il tenait à conserver ce principe. Nécessaire. Pas amusant, comme certaines petites frappes le pensaient. Nécessaire.

Un bond. Et il se jette dans la caserne centrale. Entendant les voix de ses deux poursuivants, derrière lui, il avance dans les coursives. Du doigt, il effectue une légère poussée sur une rangée de portes. Et se glisse derrière une autre, qu'il referme, elle. Certes, c'était une ruse de gamin. Mais dans le cas présent, il n'avait pas besoin de plus d'une seconde pour prendre l'avantage. Neutraliser le premier. En un contre un, il avait ses chances. Ses chances... Contre un mercenaire expérimenté. Il y a sept mois, il aurait explosé de rire. Aujourd'hui, ça devenait une nécessité. Avait-il bien fait de partir de sa lune, aussi pourrie fut-elle.

Attirant son sabre dans sa main, il ferme les yeux. Se concentrer. Focus. Ecouter le bruit de leurs pas. Leur souffle. Leurs jurons, alors qu'ils cherchent sa présence, salle par salle. La pièce où il se trouve. Une infirmerie. Brièvement, une image. Du son. Il grimace. Se focaliser. Putain, pas le passé, le futur. Même si au fond, tout ça n'est que probabili...

"Petit con !"

Une vibrolame brille, droit vers sa nuque. Et le jeune homme se retourne. Un mouvement rapide et économe, un simple mouvement du buste. La lame le frôle. Mouvement du poignet. Odeur de viande grillée. La main tombe au sol. Et le mercenaire, effaré, regarde son avant-bras. Le jeune homme. Qui pointe, terminant son mouvement. La lame jaune traverse le buste comme du beurre. Et l'homme s'écroule avant même d'avoir eu le temps de souffrir. Maigre consolation. Eteignant son sabre, le jeune regarde le cadavre à ses pieds. Pas le temps. Pas le temps de...

Un choc derrière sa nuque. Le second. Bordel, il faudra qu'il apprenne à surveiller ses arrières. S'écrasant à son tour au sol, non loin du corps, il laisse le sabre tomber. Merde. Merdemerdemerde. Il entend des insultes, encore. Et comprends, vaguement, qu'on veut le tuer. De l'énervement. Une seconde, il lui faudrait juste... Une petite seconde de plus...
long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]