L'Astre Tyran

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By Harlon Astellan
#23828
Précédemment

Le froid glaçait le sang d'Arcturus, malgré la lourde sur-cape en cuir raffiné de Rancor qu'il portait, jetée sur ses épaules. Son allure digne contrastait avec l'appréhension certaine qui l'habitait. Ils sortaient tout juste de l'été, et pourtant un froid certain frappait la planète depuis quelques temps. Le bel été prenait fin, et laissait place à la morsure d'un automne revanchard. Un sombre présage pour sa famille... les devins n'étaient que colporteurs de ragots, mais il était un point où il tendait à reconnaître leurs déductions : le temps n'était jamais capricieux par hasard.

Sa femme, a ses côtés, tremblotait aussi, même engouffrée sous son manteau long qui lui couvrait jusqu'aux chevilles. Arcturus l'enserra d'un bras, et elle vintse nicher sur le torse de son mari. Arcturus étant une montagne, elle aurait pu se nicher sous son aisselle si vraiment le froid l'incommodait, mais elle se sentait gelée... à l'intérieur, surtout.

« Que pensez-vous de cette Dame, Elizabeth Civicius ? »

Il caressa affectueusement le bras de sa femme, et posa un bref baiser dans ses cheveux.

« Elle a l'air bien. Une vraie femme de pouvoir. Harlon parlait d'elle comme quelqu'un avec de l'ambition, intelligente et déterminée. »

Un bref rire.

« Elle a fait arrêter son frère pour prendre le contrôle de sa famille, avant d'entrer en lice pour le trône. »

Sa femme émit aussi un bref rire. Une femme comme Harlon savait les apprécier. Comme eux aussi les appréciaient. Les Civicius, si l'ont en croyait les informateurs de la Voix, n'étaient pas une famille très ancienne, mais leur prestige n'avait fait que grandir. Ils seraient bientôt maîtres d'Arkania également... une chose à mettre au crédit d'une jeune femme en apparence effacée, mais qui avait attiré l'attention de leur fils. Et ceci, simplement, suffisant à les mettre dans de bonnes dispositions.

Puis la femme d'Arcturus désigna un point dans le ciel.

« Je pense que c'est elle, Arcturus. »

Il plissa des yeux et hocha gravement la tête.

« Vous avez raison. C'est bien elle. »

Il s'éloigna de sa femme, et tout deux se redressèrent, laissant le froid faire son office, mais sans en montrer les effets. La navette devait avoir transmis l'information à la visiteuse que le froid la prendrait sitôt sortie de la navette. Aucune garde d'honneur, personne d'autre qu'un majordome d'un certain âge qui attendait non loin, ainsi que deux employés au service des Astellan. Plus les techniciens de leur plate-forme privée, unique, qui donnait sur leur penthouse résidentiel. Harlon possédait des appartements de taille et d'architecture similaire sur Serenno, et cela leur suffisait amplement à tous.

Arcturus s'inclina à la sortie de l'Arkanienne.

« Dame Civicius... je suis ravi de vous rencontrer, même si j'aurais aimé que cela se fasse en d'autres circonstances. Tout s'est bien déroulé ? »
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By Elysia Astellan
#23868
    On vint prévenir Elizabeth que débuterait bientôt la descente vers Nouane. On l'informa également que le froid serait mordant et qu'il faudrait se couvrir avec soin. Ce à quoi la jeune femme répondit par un haussement de sourcil perplexe. Elle avait quitté Arkania par un temps glacial, le climat nouanais n'impressionnait guère. Toutefois, Elizabeth se prépara.

    Sur sa longue robe anthracite, elle jeta une cape de feutre gris souris tombant jusqu'à mi-cuisse. L'arkanienne, sobre, ne portait aucun bijou. Le décolleté en cœur perlé d'ébène de la robe était un artifice suffisant ; et ses cheveux relevés en un chignon élégant dégageaient à merveille les trais de son visage et de son buste. Boutonné, le col de la cape couvrait jusqu'au menton de la jeune femme, mais elle avait choisi pour l'instant de laisser libre les pans de feutre et de ne pas s'enfermer avec le col.

    Elizabeth portait au poignet un petit sac blanc de vinyle souple et mat dans lequel elle avait glissé ses lunettes teintées qui la protégeraient au besoin d'un soleil trop chaleureux. La douceur du soleil blanc d'Arkania était une qualité rare. L'arkanienne attrapa l'écrin irisé qu'elle tenait près d'elle depuis son départ. Elle l'examina un bref instant, puis attendit simplement qu'on vint lui annoncer la fin de la manœuvre d'atterrissage.

    La porte s'ouvrit. La jeune femme inspira imperceptiblement, balaya les environs du regard et s'avança vers ses hôtes.

      « Professeur Astellan, Dame Astellan. »

    Une brève révérence, puis vinrent les politesses d'usage.

      « C'est un honneur de faire votre connaissance. Permettez-moi de vous présenter toutes mes condoléances.

      Et veuillez accepter ce présent en gage de remerciements pour votre invitation.
      »

    Elizabeth présenta l'écrin qui virait au bleu désormais. Il contenait un rubis brut de la largeur d'une paume de main, rouge sang et au cœur duquel un artisan habile avait gravé la silhouette d'un dragon arkanien déployant ses ailes. Le joyau avait été récemment extrait d'une mine Civicius. Ce que la jeune femme ignorait c'est que le dragon rouge serait bientôt un emblème fort de sens pour elle.
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By Harlon Astellan
#23873
Le vaisseau, Arkanien jusque dans ses courbes, se poase, et laisse descendre l'invitée précieuse. Le contraste entre sa peau, son sac pendant à son poignet et sa robe, d'un gris des matins de forte pluie, était saisissant. Pendant un instant, Arcturus en eut le souffle coupé. Et, il fallait l'admettre, c'était le cas aussi de sa femme. La jeune Dame était d'une beauté frêle, mais son dos restait droit et son pas assuré. Arcturus fit un geste hérité de son fils - et non l'inverse - qui était de passer deux doigts dans sa barbe et de tirer quelques poils en les roulant jusqu'à ce qu'il les lâche. Arcturus ne se permit pas d'offrir un baise-main à la Dame, surtout pas en présence de sa femme, et compte tenu des circonstances. la chose pourrait paraître... déplacée. Sa révérence plus tôt ferait l'affaire.

Le couple acceuillit les condoléances avec sincérité et gravité, mais n'en rajoutèrent pas. Mais la suite les ébahit pour de bon. Le rubis n'était pas taillé, était resté à l'état sauvage, mais l'image du dragon qui se découpait était frappant de maîtrise artistique. Et un symbole fort pour les Astellan. Arcturus le tint devant lui, dans la paume ouverte de sa main gauche, pour le montrer à sa femme en même temps. Laquelle ouvrit un peu la bouche et posa ses doigts sur sa nuque délicate. Avant de la prendre avec une délicatesse affichée.

« Merci... beaucoup, Dame Civicius. Nous acceptons ce présent avec honneur et un sincère ravissement. »

A dire vrai, ils avaient aussi quelque chose à offrir à la jeune femme. Mais pas encore...

« Je vous propose de ne pas nous attarder plus longtemps ici... le froid nous mord la chair, et nous avons quelque chose dont nous aimerions vous faire part. »

Il tendit la main droite, paume ouverte vers le ciel, pour que la Dame lui prenne le bras. La position était surtout fatiguante pour l'homme, chargé de tenir le bras droit, la femme ne posant que sa main dans le creux du coude, et laissant son bras pendre mollement. Sa femme s'était placée sur la côté, présente mais désireuse de rester discrète. Une présence presque uniquement protocolaire. Arcturus savait qu'elle ne s'offusquerait pas de cette invitation.

« Sachez que vous serez la bienvenue chez nous, en tout temps et en toute circonstance. Nous avons fait préparer des logements pour vous et votre escorte dans notre domicile, et nous avons même des logements annexes privés mais inhabités si vous souhaitiez profiter d'une compagnie annexe. »

Elizabeth n'était pas "vraiment" en territoire impérial ici. Elle était l'invitée des Astellan, aussi le protocole d'état n'avait pas cours.

Une fois entrés dans le bâtiment, Arcturus s'assura qu'une tierce personne ne viendrait les importuner.

« Je vais vous expliquer quelque chose, mais je vous prierais de tout garder secret. Il en va de nos existences. Ais-je votre parole, Dame Civicius, que tout ce que vous verrez et entendrez sera gardé secret entre nous trois ? »

La voix n'était pas dure, mais déterminée. Arcturus ne plaisantait pas avec la confiance. Et Elizabeth allait avoir droit à celle-ci. Un Astellan ne donnait pas un tel cadeau sans raison...

« Cet édifice entier nous appartient. Les appartements que nous louons sont nos propriétés. Nous habitons le dernier étage, dans le penthouse, mais nous avons profité de notre position pour faire bâtir des installations en sous-sol. Dans le plus grand secret. »

Il inséra une clef magnétique dans un fente discrète - une des vis qui tenait le cadran de sélection des étages dans l'ascenseur central qui n'était pas une vis - et l'ascenseur commença une descente non répertoriée, tandis que les panneaux des autres étages indiquaient "En panne temporaire".

« Les installations impliquent une centrale d'énergie auto-renouvelable, une voie d'accès et de traitement à une nappe phréatique et à du matériel high-tech. Nous avons repris l'idée d'un vieux projet avorté de l'Empire, le projet Bastion, qui impliquait de pouvoir héberger un haut-commandement de l'armée impériale en cas d'invasion. De quoi diriger une révolte ou une contre-attaque sans s'exposer et sans sortir.

Il se trouve que nous y possédons également une bibliothèque d'ouvrages proscrits et capitaux pour la culture et le savoir universel, un laboratoire, un atelier entièrement équipé... et un hôpital.
»

Ils arrivèrent à l'étage -1. Qui devait, en terme de profondeur, correspondre à l'étage -30. La pression était plus forte et l'air plus chaud, mais une bouffée d'air frais s'imposa à l'ouverture des portes. Les murs étaient immaculés et incroyablement propres. Et silencieux. Des panneaux vagues évoquaient les salles mentionnées par Arcturus, mais il la mena vers l'hôpital directement.

Il y avait une capacité de 10 lits à peine, mais chacun avec des terminaux connectés, des droïdes, de bonnes réserves de médicaments, et autres instruments de chirurgie ou de médecine légale. Et, au milieu d'un droïde 2-1B, entouré de deux droîdes assistants FX-7, se tenait un individu affublé d'un masque respiratoire lui couvrait la moitié inférieure du visage. Un moniteur affichait un pouls régulier, mais faible. 10 battements par minute à peine. Mais son allure... même allongé, en chemise de patient blanche, sous ces draps propres... ces cheveux ébourrifés, cette barbe fine et soigneuse... aucun doute ne semblait possible.

Harlon Astellan était encore en vie.
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By Elysia Astellan
#23881
    Le joyau eut l’effet escompté. Elizabeth également avait été impressionnée par la beauté de la gravure lorsqu’elle l’avait découvert pour la première fois ; l’artisan avait comblé toutes ses espérances. Et le présent était à la hauteur du respect qu’inspiraient les Astellan. La jeune femme sourit discrètement en réponse.

    Sans un regard vers le vaisseau qui l’avait amenée jusqu’ici, Elizabeth se laissa guider vers la demeure des Astellan. Elle était persuadée qu’Hyon, son dévoué cyborg, saurait quoi faire de ses bagages. L’ignorance de sa maitresse emplissait le yaka d’une assurance redoutable : l’absence d’ordre était un gage de confiance absolue. Il la regarda s’éloigner, puis distribua avec autorité les tâches à remplir au personnel du vaisseau.

    L’arkanienne découvrit les lieux avec une curiosité certaine. Le nombre de ses visites en territoire étranger était restreint, aussi apprécia-t-elle de pouvoir contempler une architecture en rien semblable aux constructions arkaniennes. La voix du Professeur Astellan recentra l’attention d’Elizabeth sur le couple. Elle répondit avec douceur.

      « Vous avez ma parole. »

    Sa promesse déclencha la suite de la visite. Les installations souterraines des Astellan s’apparentaient à un véritable château fort dont l’arkanienne ne verrait qu’une infime partie. Il y avait là de quoi subir un siège. Elizabeth se montrait particulièrement attentive, et comprenant qu’on pénétrait dans l’hôpital, elle se tint en retrait, afin d’éviter tout faux pas ou mouvement déplacé.

    Le regard d’Elizabeth glissa vers le centre de l’attention. La jeune femme n’hésita pas, elle reconnaissait les traits à demi masqués par l’appareil respiratoire. Les émissions thermiques du corps inanimé étaient des plus faibles, il stagnait en apparence entre la vie et la mort, et toutes ses fonctions vitales étaient ralenties. Si bien que son torse, abritant un cœur endormi, s’avérait être le point le plus chaud. Instinctivement, Elizabeth avança la main vers cette source de chaleur. Elle retint son geste avant qu’il ne l’incite à faire un pas en avant, et joignit ses deux mains devant elle, à distance respectueuse d’Harlon.

      « Pourquoi me mettre dans la confidence ? »

    Sa question, formulée à voix basse, n’était adressée qu’à elle-même. La réponse allait de soi. Elizabeth n’avait jamais parlé de sa rencontre avec le Grand Moff à qui que ce soit. Leurs entrevues avaient largement dépassé le cadre diplomatique et elle jugeait que nul n’était suffisamment digne de confiance pour briser le silence jeté sur cette histoire. Il en allait différemment pour Harlon, accompagné et soutenu par une famille unie.

    Les Astellan partageaient avec une inconnue une information capitale. Elizabeth réalisa alors combien Harlon devait être seul pour qu’une simple soirée l’élève ainsi à ce rang de confiance. Jamais. Jamais elle ne trahirait cette confiance.

      « Qu’est-il arrivé ? »
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By Harlon Astellan
#23889
Le geste parut naturel pour Arcturus. Harlon, avant si puissant, et maintenant si... vulnérable. Dans un sens, Arcturus lui avait presque souhaité cet état. Les médecins proches de La Voix avaient assuré qu'aucune zone liée à la douleur n'était active, au profit des zones plutôt destinées aux rêves.

Pour ainsi dire, Harlon était... serein. Enfin en paix avec lui-même. S'il se réveillait un jour, son père savait que cette expérience le changerait à jamais. Mais en bien, ou en mal ?

Et surtout, en mal ou en bien par rapport à qui ?

Quand Elizabeth prononça ses premiers mots à la portée d'Harlon, un pic d'activité apparu sur son terminal. Un bip puissant avant que cela ne s'arrête et ne revienne à son rythme normal. Les paroles suivantes n'eurent aucun effet.

« Ceci peut se produire. Il n'y a aucune inquiétude à avoir. »

Le droïde avait une voix calme et rassurante. Tant mieux, les voix de robot avaient tendance à faire grincer les dents par leur vocabulateur bon marché.

Puis, tandis que sa femme allait s'asseoir aux côtés d'Harlon, Arcturus lui expliqua pourquoi les Astellan, d'ordinaire si méfiants, l'avait mise dans la confidence.

« Vous êtes au courant car c'est ce que mon fils aurait voulu. Et non sans raison je pense. Nous vous observons depuis un moment, Dame Civicius. Depuis qu'Harlon a trouvé en vous une flamme qu'il ne pensait jamais voir chez quelqu'un. »

Une pause, et il lui indiqua un fauteuil destiné aux visiteurs. Sobre mais assez confortable. Néanmoins il était là vraiment par pragmatisme, pas par luxe.

« Nous ne savons pas vraiment ce qui s'est passé. Nous avons reçu un message d'un StormTrooper qui a défailli avec une infime partie de la garnison de Serenno. Très peu de membres, mais bien placés. La plupart ont été arrêtés par les cellules secrètes qu'Harlon a fait placer. Leur chef se cache, mais il est identifié, il s'agissait de son actuel aide de camp, un jeune capitaine dont le nom doit rester confidentiel encore un moment.

Il a reçu des impacts laser à bout pourtant. Mais on ne sait comment... oh, c'était un miracle... après une heure en étant mort, son pouls est reparti d'un coup.
»

Puis, les yeux dans la vague, plus pour lui-même :

« Comme s'il était... revenu... de l'au-delà. Un miracle. »

Puis il revint vers Elizabeth.

« Aussi, je pense qu'il est temps de provoquer ce qu'il avait l'intention de faire un jour ou l'autre. Prochainement du moins.

Je crois qu'il vous a parlé d'un cercle d'élites et d'érudits désireux de vous rencontrer un jour. Du moins c'est ce qu'il nous a fait part après les négociations de Télos.
»

Une pause pour permettre à l'arkanienne de répondre.

« J'en fais partie, et Harlon l'a fondé. Mais cela va au-delà d'un simple cercle d'initiés... »

Puis, bombant légèrement le torse, fier de cette création :

« Nous sommes une société secrète nommée La Voix. Harlon voulait vous en nommer conjointe.

Si vous acceptez ce poste, je vous dirais ce que cela implique.
»
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By Elysia Astellan
#23948
    Une touchante attention que celle d'Harlon.

    Crispant ses mains jointes, Elizabeth contint un frisson. Son regard glissa vers le lit tandis qu'elle s'asseyait avec Arcturus. Elle écoutait d'une oreille, mais ses pensées vagabondaient ailleurs. C'est avec difficulté qu'elle se concentra à nouveau sur l'actuelle conversation.

      « La Voix ... Parlez-moi en davantage. En quoi consiste ce poste ? »

    Les Astellan entretenaient un mystère intrigant autour de cette association d'érudits. Harlon l'avait évoquée, vaguement. Beaucoup de questions s'accumulaient mais l'arkanienne patientait. Les réponses viendraient. Aussi semblait-elle prête à s'engager dans cette entreprise de prime abord fort prometteuse.

    Elizabeth était la candidate favorite du Dominion pour la prochaine élection arkanienne. Étant donné le poids des votes du Dominion, elle serait très certainement élue. Cette soudaine hausse de popularité avait été inspirée par la délation de son frère cadet, un traître cachant un autre traître. N'était-ce pas à nouveau une trahison que de venir sur Nouane à la rencontre des géniteurs du Grand Moff ?
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By Harlon Astellan
#23955
Arcturus ne sembla pas prêter attention au regard dans le vague d'Elizabeth. En l'absence de pupille, la chose semblait dure à jauger il fallait dire.

« Je prendrais cette question pour une acceptation. Aussi, mes félicitations, Dame Civicius... vous voilà membre à part entière de La Voix. »

Il se leva brièvement et posa une main rassurante sur son épaule, la serrant brièvement, et passa derrière elle pour ouvrir un tiroir. Et en tira un dossier. Mis là en prévision de son acceptation... Puis il revint à sa place.

« La Voix s'occupe de rassembler autour d'une cause commune les érudits, intellectuels, grands artistes et hommes politiques de toute la galaxie, autour d'un idéal qui dépasse les jeux de guerre de la Nouvelle République et de l'Empire. La protection de l'intelligence et des hautes sphères. »

Il tira une feuille des documents, montrant une photo d'une université. Arcturus était au premier plan, totalement à droite, d'autres professeurs y figurant. Des têtes trouvables à Darvarh. Et une autre, de Naboo. Professeurs aussi. Une autre, d'un sculpture de Corucant très en vue. Et quelques hommes travaillant dans les gouvernements du Sud Galactique.

« Tous sont membres. Nous comptons nos membres par centaines, bientôt par milliers. Harlon a fondé cette société il y a peu.

Mais cela va plus loin que l'érudition collective. Nous avons mis en place un système de partage des informations entre membres qui est totalement complète.

Tous nos secrets sont mis à nu. Même les plus funestes.
»

Un regard pénétrant se glissa dans les yeux d'Elizabeth.

« Harlon, en sa qualité de Grand Moff, nous fait part de tous les projets auxquels il a accès. Tous. Ainsi que ceux qu'il entreprend. Et avec l'argent de son sur-secteur, il a contribué à donner à notre cercle d'espions discrets des forces armées complètes, ainsi que des cellules d'espions impériaux disséminés partout dans la Galaxie.

La Voix possède trois filliales. Le Doigt, l'Oreille, et l'Oeil. Ces trois filiales forment une armée complète et mobilisable pour n'importe lequel d'entre nous.
»

15000 hommes, 350 véhicules de soutien, 40 navettes d'assaut et de transport, un Destroyer... Et bientôt plus encore.

« Harlon voulait que vous vous en chargiez avec lui. Et présentement, avec moi. Gérer une armée privée qui nous servirait, nous. Et non plus des titres.

Et en cas de conflit majeur, chargée de protéger un patrimoine intellectuel collossal. Chargée de construire des bibliothèques avant qu'un cataclysme ne détruise tout. Des installations comme celle-ci pour qu'un abri soit toujours disponible pour les nôtres.

C'est le cadeau qu'il vous fait. Que nous vous faisons. Un état fantôme qui ne figure sur aucune carte. Des ressources à utiliser... un patrimoine à protéger.

Êtes-vous toujours avec nous ?
»
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By Elysia Astellan
#24482
    L’arkanienne hocha silencieusement la tête. Du regard, elle suivit Arcturus, évitant soigneusement de poser à nouveau les yeux sur le lit. Sans un mot, elle enregistrait les informations partagées par son interlocuteur.

    La Voix réalisait ce que les politiciens étaient incapables de faire. La Voix était-elle synonyme de paix ? Elizabeth formula intérieurement de nombreuses questions, qui, était-elle persuadée, trouveraient des réponses en temps et en en heure. L’œuvre d’Harlon ainsi présentée était impressionnante. Ce n’était pas cette force matérielle qui impressionnait, mais bien la réunion de penseurs appartenant à deux entités systématiquement opposées, l’Empire et la République.

    Et la cerise sur le gâteau …

      « Pourquoi me faire ce cadeau ? Qui suis-je ? »

    Ce n’était pas là un refus. Elizabeth acceptait.

      « Ne répondez pas à sa place. »

    Elle avait stoppé toute intention de répondre d’un geste vif de la main. Ses questions n’étaient pas pour Arcturus. La jeune femme se leva et retourna se poster devant le lit.

      « Je prendrai grand soin de votre cadeau, Harlon. Vous n’êtes plus seul. »

    Avec un sourire triste, elle pivota à nouveau vers le Professeur Astellan. Elle voulait quitter cet endroit.
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By Harlon Astellan
#24488
Pourquoi ? Arcturus ne le savait pas vraiment, mais il avait son idée sur la question. Mais avant qu'il ne fasse part de sa pensée, Elizabeth lui somma de se taire. Un peu vexé, mais compréhensif. Les Astellan n'avaient jamais été de fins psychologues. Du moins, pas en matière de sentiments affectifs.

Puis, après un au revoir à son fils, elle se tourna vers lui sans un mot.

« Je vais vous raccompagner maintenant. Ma femme restera ici le temps qu'il faudra. »

Sa femme qui se leva et la salua comme il se devait, un mince sourire sur les lèvres. Puis Arcturus lui fit signe qu'ils pourraient s'en aller. Il continua d'exposer la situation dans l'ascenseur.

« Les forces terrestres sont dans le Sur-Secteur Hydien pour le moment. La flotte est en orbite de Serenno, mais vous pouvez lui demander d'aller où bon vous semble. C'est à votre disposition. »

Ce qui commençait à constituer une vraie petite armada.

« Prenez votre temps avant de prendre ce rôle à la mesure que vous lui portez. Nous possédons un canal Holonet où tout est partagé. Egalement, prenez ceci. »

ImageDans un écrin noir lisse et compact se trouvait une chevalière simple, en or massif, avec un 'V' sombre sur fond de vermeil.

« Trouvez quelqu'un avec cette bague, et vous trouverez un ami. Nous partageons tout avec tous. »

Il montra lui-même sa bague, qui se fondait bien dans le décors. Elle ne faisait pas tâche et n'attirait pas l'attention. Idéal.

« Nous sommes les maîtres, nous sommes les esclaves.
Nous sommes partout, nous sommes nulle part.

Nous maîtrisons les Rivières Pourpres.
»

Leur credo. Elizabeth se devrait de le retenir pour se signaler. Mais avec le ton d'Arcturus, la chose semblait passée.

« Voulez-vous rester ici quelques temps ? Notre foyer est votre foyer. »
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By Elysia Astellan
#24601
    Toutes ces informations, Elizabeth les emmagasinait difficilement. Arcturus ne la ménageait pas et une partie de ses pensées demeuraient en bas, là où la vie ne se traduisait plus que par une courbe sur une écran.

    Une flotte à disposition ... elle n'avait jamais rien eu de tel. La milice Civicius représentait son acquisition la plus puissante jusque là. L'arkanienne savait qu'elle ne disposait pas encore d'un courage suffisant pour faire usage d'une telle force. Aussi prenait-elle très au sérieux le conseil du Professeur Arcturus. Prendre son temps. Et du temps, il en faudrait pour qu'Elizabeth se sente parfaitement à l'aise dans ce nouveau rôle dont elle venait d'accepter la charge. Elle aurait préféré, dans cette aventure, être accompagnée par Harlon lui-même.

    Une question naissante fut stoppée avant même sa formulation par l'apparition d'un écrin sobre. La chevalière qu'il contenait, sans extravagance mais de bel ouvrage, seyait parfaitement à la main d'un homme. En revanche, une main féminine en faisait ressortir le caractère abrupte, et d'autant plus que les arkaniens ne possédaient que quatre doigts. Elizabeth peinerait à l'assortir à ses tenues les plus délicates. Un détail.

    Sur le ton de la conversation.

      « Ce serait un plaisir de découvrir Nouane. »

    Et avec plus de mesure ...

      « Comment vous assurez-vous que tous vos collaborateurs sont dignes de confiance ? »
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