L'Astre Tyran

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By Amhon'vrirr'zuhlx
#38592
Ambiance (1)

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Seigneur … Seigneur levez-vous un danger s’annonce.


Une lamentation éthérée tonna péniblement, un silence amer pour seule réponse. Dans ce tréfonds terreux duquel émanait ce gémissement plaintif, dans un dédale profond, une large cavité cerclé par une cage thoracique fossilisée servant d’ossature à la structure souterraine, l’appelé trônait en un monceau de chaires pale, son énergie vitale fuyante. Le cuir rugueux du maître alité frottait par spasme répété un sable rouge constellait de veines de milliers de merveilles mortelles, ses six appendices dorsales pulsaient en des teintes de deuils similaires à celles des étoiles mourantes.

Des bruissements menaçants paraissaient distants, mais remontait progressivement les boyaux de cette carcasse rocheuse et livide, les charognards attiraient par cet organe palpitant pitoyablement au cœur de cet antre poussiéreux. Les nuisances sonores lointaines se mutèrent en tambourinant éclats de pas intimidant, avant de finir en un capharnaüm annonciateur de ruées prédatrices. Une horde de volatils grotesque, à la figure dérangeante et aux proportions abominables paraissaient aux goulots de la tanière de Sa Seigneurie. Les hululements bestiaux ne tardèrent pas à sonner la charge fatale, dans cette pénombre les formes se distinguaient éclairaient par les élytres de sa Grandeur, leurs traits se découvraient dans cette lueur étouffante. Leurs orbites vitreuses injectées de sang brillaient, les becs caquetants et affûtés couverts d’un liquide salivaire poisseux et odorant se moussaient à la simple vue de ce monticule pantagruélique de biomasses bonnes qu’à être consommé.


Maître ils sont là …


Alors que les serres ennemies empoignaient la masse transparente soudainement devenue inerte, alors que les clapets tranchants s’affairaient déjà à découper méthodiquement des pièces de chaires… Un œil massif s’illumina, l’éclat doré d’une divinité resplendissait, un rectangle d’onyx tranchait ce brasier incandescent d'or pur. L’œil contempla la scène, se voyant devenu l’autel d’un dieu cadavre, dont les restes étaient âprement disputés par des apôtres vautours.

Héréssssssie.


Le monarque de Cho’dos rugit, sa sacrale personne entachée par les ongles de cornes emplie de vilenie, la terre ploya devant Sa Seigneurie, les pleutres brigands venus piller richesses tressaillirent. Dans un horrible craquement de chaire, le grand Maître propulsa son appendice caudal les fétus de pailles plumées qui vinrent tous se briser sur la pierre déjà rouge du sang fossilisé ancien,se mêla alors à l’antique le plasma vif des jeunes félons. Une mâchoire colossale s’étendit alors en direction des tristes rapaces, hérisser d’un millier de lames qui vinrent léchait le tissu musculaire des intrus. Leurs beuglements apeurés se mêlèrent aux râles et aux raclements d’une langue épaisse qui poussait indéfiniment la biomasse ponctionnait et haché des bêtes. Le bruit pesant d’une lente déglutition domina la caverne d’os, couvrant les derniers râles des genettes émissent par ces restes de volatiles qui grattaient misérablement de leurs pattes les longs couloirs intérieurs d’une gorge vorace, avant de finalement s’éteindre.

Votre Seigneurie cela ne peut durer plus longtemps, votre sommeil se fait de plus en plus lourd, c’est à peine si vous vous êtes éveillez alors que ces bêtes vous taillez en pièce.


Sa Grandeur pivota son crâne, ses appendices tentaculaires suivirent le mouvement du haut du corps et firent rapper les amas de précieuses choses qui étaient dispersés aux quatre coins de la tanière osseuse.

J’ai bessssssoin de plus temps …


Un soupire éthéré raisonna, le sith qu’il fut contemplait son nouveau drôle de maître. Une abomination blafarde culminant en des dimensions aberrantes, recroquevillée misérablement dans cette anfractuosité, pansant des blessures immondes purulentes de pus par endroit. L’incroyable organisme de la bête couronné s’était pourtant mis à l’œuvre avec une célérité impressionnante les premières plaies effaçaient en à peine deux cycles solaires toutes les lésions les plus sévères s’étaient comme évaporé, pourtant la cicatrisation des heurts plus légers se faisait languir.

Seigneur je ne saurai trop vous conseiller de rechercher des serviteurs à même de veiller à votre domaine le temps de votre repos.Je n’ai nul utilité à disposssser de l’aide du moindre cafard pour assssssurer ma protection, Sssssot…Loin de moi l’idée de médire sur votre force votre grandeur, mais des esclaves vous permettrons de ne plus être troublé dans votre répit et vous délesterons des tâches indignes de vous.


Sa Seigneurie babilla bruyamment, sa langue taillée en Y parcourant les poignards édentés de sa mâchoire à la recherche de quelques résidus de carcasses de sa récente manducation. Le Grand Maître n’avait jamais trop pris la peine de prêter oreille au petit primate rouge et translucide qui gémissait régulièrement d’ennuyeuses allocutions. À plusieurs reprises sa Grandeur avait désiré honoré le petit insecte bavard de la grâce de ses membres antérieurs, sans succès hélas, l’être était aussi tangible que les gaz d’une nébuleuse. Las sa Grandeur daigna ouïr l’appel dans un premier temps et plus encore la promesse de serviles aliénés s’occupant de toutes les tâches disgracieuses séduites dans un second temps le Maître.

J’écoute tes propositions sssserviteur.Le seigneur Krayt avait tenté d’insérer quelques colons sur mo… votre monde ils doivent être encore à la surface, loin sur le continent central, là ou les montagnes se dressent plus haute encore que la voûte céleste. Ils feront de parfaits esclaves à assujettir, vous pourrez même tenter de soumettre quelques bêtes de guerres de mon peuple revenu à l’état sauvage.Sssssssoit, ta proposition est retenue.





Ambiance (2)

À l’aube d’un nouveau cycle solaire, à l’alignement à l’horizon de l’astre rougeoyant et morbide les terres stériles paraissaient plus mornes que jamais, balayaient alors par une imposante tempête radioactive qui déchirait l’océan de dunes. Un corps céleste traçait son chemin depuis les éthers courroucés.

Vous ne m’avez toujours notifié ce qui avait été responsable de vos maux puissant seigneur.Je ne saurai vous conseillé de manière avisée si…Sssssilence.Comme vous le souhaitez grand Maître.


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Par delà les brumes, sur une crête une masse purulente de primates cerclaient un autel rudimentaire. Un homme au teint pâle, les cheveux grisonnants, son corps frêle et dénudé harnaché par quelques sangles tendus sur une stèle noire, l’assemblée qui l’entourait était masquée, une herse de figure vêtue de masque respiratoire. Un orateur lui semblait écrier avec zèle des sermons, les bras tendus une vibrolame tenue en direction de l’empyrée.

… Que ma poigne soit tienne, par mon biais guide mon geste, que ton courroux cesse et qu’à nouveau ta grâce à nous tu l’accorderas tes plus humbles serviteurs, par le sang des sacrifiés nous expions nos tords, par la chaire calcinée nous communions. Gloire au seigneur noir, gloire au seigneur Darth Krayt !


La lame de sacramental éventra saintement le ventre de la pauvre âme qui hurla ainsi tout son amour au seigneur Krait, ses viscères ainsi répandus en un adorable présent. Alors que la foudre se déchaînait au loin couvrant tout bruit extérieur, au plus fort de la tempête radioactive qui grondait toute sa haine envers ce monde mort, les ritualistes entraient dans une transe de sauvagerie. Une meute dégénérée de géants insectoïdes fuyant les vents violents et attirés par cette émanation de violence primale firent irruption. En quelques enjambées les créatures ésotériques toisaient déjà la petite tribu de masque respiratoire jonché de pattes, encerclait en un éclair, de nouveaux sacrifices sur le reposoir glorieux de la sélection contre nature.

Ne craignez rien mes frères …Certains sauvageons saisirent de vives terreurs brisèrent les rangs et vinrent futilement s’empaler sur les monstruositésCeci est l’ultime épreuve avant notre ascension !Esssssss-ce eux ? Ça m’en a tout l’air Votre Seigneurie, oh et ils ont même eux l’amabilité de rassembler quelques-uns de nos Silooth ces bêtes de guerres étaient les plus féroces de notre empire.Ne ssssserait-il pas plus judicieux de nourrir uniquement les plus fort en les laissssssant dévorant les plus faibles.Les Silooths demandent une grande attention ça serait indigne de vous de s’occuper de pareils désagréments, les esclaves au sol se feront une joie de servir, visaient l’Alpha la bête la plus massive et vous gagnerez leur allégeance à tous.


Sa Seigneurie ne souleva davantage d’interrogations, il agit en sa qualité d’être strictement supérieur. Le corps céleste qui survolait jusqu’à lors le petit dénivelé assombrit l’éther des vulgaires primates. La roche poussa une complainte alors que la masse du grand Maître plongeait, broyant nonchalamment la créature insectoïde la plus imposante, ses appendices s’entortillant sur la carcasse la dépiautant vulgairement. La figure de Sa Seigneurie était montagne, il était immuable, translucide et flottant, une bête jaillissant tout droit d’un autre monde, sa blancheur décriait profondément avec le paysage environnant.

À genoux. L’être éthéré jonché sur le dos du grand maître se transposa au sol et reprit d’une voix vaporeuse.N’avez vous guère entendu l’ordre de Amhon’vrirr’Zuhlx seigneur de Ch’hodos et votre nouveau maître à tous.Un silence, le spectre repris en tendant son membre supérieur. J'us tuti datar satyi tu'iyia kitok ari , tnamri tu'iyia taroa arsia ari Dakhan.Les Silooths mugirent de rage, mais le rugissement assourdissant du grand Maître finit de tenir en respect les bêtes, un temps au moins.Nos supplications ont été exaucées, nous servirons.Rassemble les tiens et prenez tout ce que vous pourrez, voyagez vers l’ouest là où l’astre rouge finit sa course inexorable, vous percevrez un massif carmin plongeant aux abysses rocheux, vous y bâtirez un temple dans l’antre du seigneur Amhon’vrirr’zuhlx. Wamsi arsiau mars.


Sans plus de considération le Grand Maître s’éleva à nouveau, reprenant sa place haut dans le firmament. Les acclamations qui scandaient un nom qui leur était inconnu, l’esclandre ravissait le grand Seigneur, son nom bien que prononçaient par ces petits primates sonnaient si doux à ses organes d’ouïes. Sa sortie avait néanmoins épuisé sa Grandeur qui s’en retourna à son tertre bientôt rejoint par une masse hétéroclite de simiens et d’étranges créatures voraces.
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