- mar. 6 déc. 2016 17:20
#25263
Quelques jours s’était écoulés depuis la mission des padawans et de Taylaï au sein de la ville Basse de la capitale planétaire de New Apsolon . Taylaï, à son habitude détestable, avait à nouveau disparue sans laisser de traces ni de messages. Mais il en allait de même pour Mya Tellis, qui avait quitté la planète sitôt après avoir remis avec Kali’Era leur rapport quant à l’enquête que les jeunes femmes avaient menées
Gwindor était donc demeuré seul avec sa padawan sur la planète les jours suivant, tandis qu’il avait fait son rapport aux autres membres du Conseil des Jedi.
L’affaire avait pris une tournure bien différente. Les Jedi étaient en effet en mesure de venir en aide à la planète sans avoir à déclencher de grand bouleversement, tandis que le Conseil de New Apsolon, par la voie du pro-Consul Iktop, s’était montré prêt à discuter d’arrangements spécifiques avec le Nouvel Ordre Jedi dans un esprit de collaboration.
Pour le Conseil des Jedi, notamment Gwindor, il n’y avait pas eu à tergiverser bien longtemps. Les padawans avaient rapportés une liste complète, du moins autant que possible, des liquidateurs employés par la mafia afin de faire taire les gêneurs potentiels. Faisant parties des deux Castes de la Sociétés de New Apsolon, il était délicat de les faire appréhender. Pour ne pas dire impossible, car il y aurait toujours des Judiciaires de l’une ou l’autre des Castes pour se montrer permissifs et laisser des individus s’échapper. Pour Gwindor, il n’en était absolument pas question. Il fallait les arrêter et les faires parler. Car leurs employeurs n’étaient autres que ceux qui causaient tant de mal à la planète et ses habitants.
Sans tarder, Gwindor demanda au Conseil des Jedi l’autorisation d’agir en force en appoint des forces de polices et judiciaires locales. Les Rangers antariens, ainsi que la milice du Maître Kota, étaient tous désignés pour cette mission. Le pro-Consul iktop étant lui-même, et de son propre aveux, compétent pour statuer en la matière, il ne fallut pas longtemps pour que l’opération « waterfall » fut organisée et lancée.
En trois jours ,Gwindor rassembla en dehors de la cité une centaines d’agents de polices et en collaboration avec le pro-Consul, les isola sans moyens de communications dans des baraquements spartiates. Officiellement il ne s’agissait que de séances d’entrainements intensifs en vue de former le reste des forces de polices locales, Gwindor ayant de plus requis que nombres de ces agents soient parmi les instructeurs ordinaires de la planète, Travailleurs comme Civilisés. Ce n’est qu’au bout du second jour que les renforts antariens et de la milice Kota arrivèrent, en secret, au sein du centre d’entrainement impromptue. Gwindor profita du dernier jour afin de former des unités d’intervention mixtes, ad hoc, formés d’officiers de polices locaux qui « encadraient » les rangers antariens ainsi que les miliciens Kota.
Les agents de New Apsolon ne savaient toujours pas le pourquoi du comment, mais la présence du pro-Consul et de tant d’effectifs du Nouvel Ordre Jedi laissait présager d’un « gros coup ».
La veille au soir de l’opération « waterfall », Gwindor réunit tous son effectif et leur expliqua.
Ses hommes et ses femmes allaient participer à une intense et brève opération de polices à l’échelle de toute la capitale, hauts quartiers comme bas quartiers. La liste fournie par les deux padawans donnait un décompte précis d’une douzaine de cibles à appréhender. Des tueurs à gage notoires. On avait guère de preuves, hormis des listes parfois très longues de victimes dans de prétendues affaires d’honneur, mais le but était surtout de les faire parler en vue de cueillir les plus gros poissons qui les payaient. L’intimidation, devant une opération d’envergure, ainsi que des interrogatoires menés conjointement par les unités Judiciaires de New Apsolon ET des Jedi afin d’obtenir des aveux signés…avant de passer à la suite. Rangers antariens et miliciens Kota étant là afin de les soutenir et leur apporter une légitimité nouvelle.
Gwindor et le pro-Consul lancèrent l’opération dès le lendemain matin, à deux heures du matin heure locale.
Une douzaines d’équipes d’interventions, plus moitié moins en réserve, enfoncèrent de concert autant de portes et procédèrent à l’arrestation des suspects qui s’y trouvaient. On dénombra ainsi l’arrestation de neuf individus, le décès d’un seul qui avait ouvert le feu sur les forces de polices, la fuite d’un autre et un dernier introuvable, le fameux Denver Summervalle. Nonobstant ses trois échecs, la mort d’un suspect même armée et même après qu’il eut ouvert le feu malgré les sommations en était un, l’opération fut couronnée de succès.
Les journaux en firent leur gros titres dès le lendemain. « Coup de théâtre dans le monde des tueurs à gage » titrait l’un des journaux, « les Jedi à la rescousse » affichait un autre affilité Travailleur. Le New Apsolon independant quand à lui, titrait l’une des unes les plus suivis de la journée : « Coopération entre le Conseil et les Jedi, vers une nouvelle ère ? »
La matinée avait été éprouvante pour tout le monde, mais Gwindor et sa padawan ne chômèrent pas pour autant. Tous deux embrayèrent immédiatement sur les interrogatoires des suspects tandis que les Judiciaires enquêtaient en aval. Les aveux, faces aux Jedi, ne tardèrent pas et livrèrent de nombreux noms. Parfois simples arrangement sans envergures, la police interpella une poignée d’individu ayant payés des tueurs à gage pour des affaires sans grandes importances, parfois véritable coup de filet. Trois grands patrons tombèrent dans les 24h suivantes, confondus dans leur pratiques des affaires, ainsi qu’un politicien. Travailleur comme Civilisés d’ailleurs, on arrivait quasiment à une sorte d’équité dans les arrestations. On dénombra une trentaine d’hommes de mains de même, plus une demi douzaines de morts durant les interpellations, ainsi qu’un nombre incroyables de dossiers et matériels saisis. L’impunité habituelle, ordinaire, avait conduit les criminelles à devenir moins méfiants. Gwindor et le pro-Consul en avaient profités. Certes ils n’avaient pas nettoyés la planète de la pègre, encore que la Capitale devint soudain bien moins fréquentée par cette dernière, mais amorcé un sérieux mouvement vers « l’avant ». Vers une cessation des activités nuisibles au bien être de la planète et de la population. Tout prit fin environ une semaine après les premières descentes de polices, avec les premières condamnations. Sur le conseil des Jedi, aucune sentence de mort ne fut prononcés. Mais des emprisonnement à vie, oui.
Gwindor prit quelques peut de retrait avec tous ceci par la suite, répondant aux sollicitations quand elles se présentaient mais laissant la planète ce gérer d’elle-même. Les Jedi avaient apportés les preuves et soutenus la polices et la justice, ils n’étaient pas des justiciers.
Un mois après les événements de l’opération « waterfall », Gwindor rencontra l’intégralité du Conseil dirigeant New Apsolon afin de leur présenter le projet des « Mondes Protectorats Jedi » et leur proposer d’être les premiers à adhérer à cette idée. La Galaxie venait de recevoir l’appel à l’Unité de la Présidente Organa. Un vent de panique soufflait sur la Nouvelle République, terrifiée à l’idée que des Sith puissent revenir et que le Gouvernement en était réduit à demander de l’aide aux criminelles et aux impériaux . Gwindor ne voulait pas vraiment profiter de la situation, mais après tout le projet des Mondes Protectorat allait au-delà des intérêts politiques qui pouvaient motiver certaines des déclarations récentes de la classe politique galactique.
Le Conseil de New Apsolon fut plutôt réceptif à l’idée émises par le Maitre Jedi. La planète ne devait rien en réalité, si ce n’était collaborer plus étroitement avec les Jedi. Ces derniers offraient ainsi une assistance d'ordre diplomatique à la représentation de New Apsolon. Là encore, en aucune façon prendre sa place.
Concernant le cas de New Apsolon, le Nouvel Ordre Jedi proposait d'installer une antenne du MedCorps sur place afin de travailler de concert avec les services hospitaliers planétaires dans une idée de collaboration et d'échanges. De même, l'AgriCorps était proposé afin d'établir quelques fermes destinées en partie à fournir davantage d'aliments à la population, à des tarifs destinés à ne pas faire trop concurrence aux produits locaux, mais également de fournir ses aliments au Nouvel Ordre Jedi qui pourrait en disposer pour ses propres besoins (ressources propres et don aux Organisations Humanitaires).
Enfin le Nouvel Ordre Jedi diligenterait un officier sur place chargé de travailler en collaboration avec les forces de sécurités planétaires. Cet officier commanderait un peloton du Détachement de Protection Jedi que le Nouvel Ordre Jedi allait mettre en place grâce à l'ancienne milice du Maître Kota. Ce peloton servirait ainsi à aider à la formation des forces de New Apsolon ainsi que aider à protéger la planète. Dans le contexte actuel, s'était un grand pas en avant pour New Apsolon...
Maître Jedi, membre du Conseil, responsable de l'Ordre