L'Astre Tyran

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#19581
La journée avait pour le moins bien avancée sur New Apsolon. Toujours en entretient avec le Conseiller, Gwindor n'avait pas donné de nouvelles à ses deux padawans mais n'en avait pas prise non plus. Toutefois il n'y avait pas à s'inquiéter outre mesure.

Quand Kali'Era et Mya quittèrent la ville basse, l'activité de cette dernière ne semblait pas avoir changé d'un iota. Il y avait bien quelque changements, qu'un local autochtone aurait immanquablement remarqué, mais les deux padawans ne virent rien de précis.
Sur la passerelle, le nombre d'allées et venues avait largement diminués. Quasiment plus de piétons en fait. Et une fois dans la ville haute, l'atmosphère avait radicalement changée. Des lumières nocturnes étaient progressivement allumées, bien que le soleil fut encore visible entre les bâtiments, et le nombre de personnes avait drastiquement diminué. Tout au plus quelques badauds ici et là. Nombre de boutiques fermaient, mais les restaurants ouvraient à leur tour.

La boutique de composants était toujours ouverte. Le groupe de jeunes n'était plus là, mais le patron lui toujours.

L'homme ne montra rien de ce qu'il pensait du retours des Jedi dans sa boutique, mais sa stupeur fut nettement visible quand Kali lui montra le coffret.


"-Heu...et bien...ce sont des collectionneurs...d'ordinaire. Vous savez, je ne suis pas vendeur d'armes. Je ne fais que...mettre les personnes intéressés en relation avec une connaissance, voila tout. Ce type d'armes est vieux, et obsolète au possible, si vous cherchez à vous en débarrasser...je puis vous faire un bon prix. Disons...2 000 crédits?"


L'homme avait refermé le coffret et gardait une main dessus. Visiblement, il voulait étouffer cette affaire au plus vite...
#19585
    Comme envisagé, la situation avait mis le commerçant mal à l'aise, quoi de de plus normal. Il s'inquiétait et s'était fort compréhensible. Malgré tout, Mya garda son calme. Il lui semblait, en entendant les mots du patron, que celui-ci était au courant de l'affaire, et s'il disait vrai, il n'était qu'un intermédiaire.

      « Pouvons-nous connaitre le nom de votre connaissance, et le nom de ceux que vous avez orientés vers elle ? »
    Le ton de la question ne laissait pas beaucoup d'alternatives. Il n'y avait aucune agressivité, mais un brin de fermeté.

      « Vous l'avez dit vous-même, vous ne vendez pas d'armes. Alors pas d'inquiétude pour vous. »
    La Padawan parlait sérieusement, si le commerçant n'était qu'un entremetteur, cela ne servait à rien de trop traîner ici, une liste de noms suffirait. Ou bien le nom de cette fameuse connaissance, qui vendait certainement les fameuses armes de duel. Mya espérait que son interlocuteur ne prendrait pas davantage la mouche et qu'il finirait par collaborer, en cas de refus, elle n'avait pour le moment rien envisagé, tout dépendrait du patron.

    La Mirialan sentait l'objectif de cette première étape tout proche, elle s'en voudrait de le manquer par un faux pas. Un échec, ou ce qu'elle considérait comme un échec, serait mal accueilli.
#19588
Manque de bol pour Mya, et Kali, ce n'était jamais une bonne idée de poser des questions en étant identifiés comme des Jedi.
Le patron se referma comme une huître qui attend la marée.


"-Et pourquoi le ferais je? Ce que je fais pour des connaissances ne vous regarde en rien. Si vous ne voulez pas de mon offre, ou de n'importe laquelle de mes marchandises je ne vous retiens pas! Je vais d'ailleurs fermer boutique. Au revoir mesdemoiselles!"


Et sans un mot de plus, l'homme se retourna pour franchir une porte coulissante et se rendre dans son arrière boutique. Le bruit de la porte qui coulisse retint l'attention de Kali, car un autre bruit venait de lui répondre.
Levant les yeux vers un coin de la pièce, elle avisa une holo caméra qui fixait à présent les deux Padawans:


"-Raté...Mais on nous observe. Que faisons nous? Je me vois mal le menacer ou fouiller ainsi sa boutique, encore qu'on pourrait y trouver des informations c'est certains.
Maître Morelion dit qu'on peu influencer certains esprits en usant de la Force. Si c'est lui qui nous donne les informations par ce que nous aurons réussis à le persuader, on devrait pas avoir de problème..."


Kali avait parlé à voie très basse et tout contre Mya, de crainte que l'holo caméra ne dispose d'un dispositif d'enregistrement. Mais si elles voulaient des informations, il allait falloir aller les chercher d'une façon ou d'une autre...
#19591
    Une grimace teinte de déception tordit la bouche de Mya. C'était un échec cuisant. Elle tendit l'oreille pour écouter les mots de Kali'Era qui attirait son attention sur une caméra. Un coup d’œil confirma l'information. La Mirialan n'aimait pas influencer qui que ce soit par la Force, mais ce semblait être la dernière option envisageable. Elle tendit son esprit vers le patron qui était allé se réfugier dans l'arrière boutique. Il était agacé et inquiet, il rejetait les deux Jedis, souhaitant les voir partir au plus vite. Mya chercha encore un peu, et elle trouva, caché sous l'inquiétude, un genre de peur bien différent. La peur que cette affaire soit dévoilée au grand jour, que l'arme quitte sa boutique puis son coffret, qu'elle soit révélée, qu'on s'intéresse à cette histoire.

    La Padawan afficha un air déçu et se tourna vers Kali'Era.

      « D'autres pourrons nous renseigner, nous trouverons ces informations tôt ou tard. Allons-y, annonça t-elle à haute voix. »
    Elle tourna les talons, récupérant le coffret contenant l'objet de leur venue. Et alors qu'elle traversait la boutique, son esprit attisait le soupçon de regret qui avait fait hésiter un court instant le commerçant. Il pouvait encore les retenir, donner la liste et se décharger de tout. Les Jedis ne voulaient que cette liste, rien d'autre que des noms. C'était facile, on ne viendrait plus l'embêter.

    Il ne fallait pas en faire trop, Mya laissa le patron se décider de lui-même, donnant le dessus à une imagination nourrie par la peur que cette histoire ne se retourne contre lui. Elle avait espoir que cette idée le pousse à agir en leur faveur.
#19594
"-Attendez!"


Les deux Padawans étaient sur le seuil de la boutique lorsque la voie leur parvint depuis l'arrière salle de cette dernière.
Kali'Era fut la première à se retourner, pour voir le gérant contourner son comptoir et venir à leur rencontre, sans toutefois mettre un seul pied en dehors du bâtiment:


"-Je ne veux pas d'ennuis c'est compris? Je ne suis qu'un intermédiaire. Voici la dernière personne qui m'a demandée une telle arme. Cela fait maintenant plus d'une semaine. Mais je ne vous ai rien dis, rien donné. Vous m'oubliez c'est compris?"

Le patron tenait une note en papier à la main, sur laquelle il avait noté les informations. Kali'Era comprit qu'elles n'obtiendraient rien de mieux en agissant de la sorte.

"-C'est entendue. Vous n'entendrez plus parler de nous."


La preste padawan bondit et saisit le bout de papier, sous le regard ahuri de l'homme qui ne s'attendait surement pas à la voir bondir de la sorte.
Sans un mot de plus, Kali'Era entraîna Mya loin de l'homme, dans la rue. Pour une fois elle prenait un peux les devants.
La jeune padawan marcha quelques mètres jusqu'à ce trouver en dessous d'un réverbères publics, derniers cris contrairement à ceux de la ville basse, et ressortit la note manuscrite:


Allen Summervalle, 132bis Circulaire Ouest. Deux pistolets, payés en liquide


Une adresse à ce qu'il semblait ainsi que le moyen de payement. Restait à savoir qui au juste était ce monsieur Summervalle. L'adresse, si Mya faisait des recherches publics, était située dans la zone d'habitation moyenne de la ville haute. Des appartements assez aisés mais pas encore la haute société.
Le jour commençait à décliner.

Dans la boutique, une holo caméra voyait soudain un voyant discret passer au violet...
#19687
    Elles avaient désormais le nom d’un acheteur et trouveraient rapidement son adresse. Mais l’heure n’était plus aux recherches, il était temps de rentrer. Les deux padawans regagnèrent les quartiers qu’on leur avait attribués, la carte d’accès permettait d’ouvrir la porte principale, de faire fonctionner les ascenseurs et de déverrouiller la porte de la chambre. Maître Morelion n’était pas encore là, elles durent attendre une bonne trentaine de minutes avant de le voir arriver. Elles avaient entre temps pris la peine de résumer leur journée quelque peu mouvementée, et purent à nouveau la décrire au maître.

    La boutique de composants dans la ville haute, le commerçant anxieux, l’écrivain, le groupe de jeunes Civilisés, la querelle, puis Taylaï, la course poursuite, la rédaction du Apsolon Independent, et enfin, l’arme et le retour à la boutique. Tout y était. Mya précisa qu’elles avaient récupéré le nom et l’adresse d’un éventuel acheteur d’arme, Kali montra le coffret. Quant à la mafia … Ce n’était pas vraiment de leur ressort, il valait mieux que les novices se concentrent sur cette arme. Le maître prit quelques minutes pour digérer la journée de ces padawans.

    La Mirialan souhaita développer davantage le récit de leur contact avec Colin. Le journaliste leur avait avoué que les inégalités étaient une réalité bien connue de tous, et que la mafia opérait dans la ville basse pour réduire les profits des plus aptes à s’élever dans la société. Le maître finit par conclure que les deux padawans iraient demain à la recherche de l’acheteur.


    Le lendemain, de bonne heure, Kali et Mya se rendirent à l’adresse donnée la veille par le commerçant, trouvant sans mal le large immeuble de quelques étages qui toisait une charmante place de la ville haute. Après vérification, les deux padawans sonnèrent, un jeune homme vint leur ouvrir, et sur demande de Mya, s’en alla chercher Allen Summervalle. C’était un vieil homme au crâne dégarni et au dos courbé. La Mirialan douta que cet homme ait acheté une arme de duel pour son propre usage.

      « Bonjour, Monsieur Summervalle, nous souhaiterions nous entretenir avec vous sur un sujet délicat. »
    Il ne les fit pas entrer, préférant se réserver l’option de pouvoir les mettre dehors facilement. Cette attitude ne choqua pas la jeune femme, le commerçant avait réagi de la même manière.

      « Il y a quelques temps, un journalise a été abattu dans un duel, et nous aimerions connaitre les raisons exactes qui ont amenées cette confrontation. »
    L’homme ouvrit de grands yeux et invita les padawans à entrer.

      « Vous parlez sûrement de cette affaire qui a fait du raffut et que le monde a tenté d’adoucir avec ces histoires d’honneur. Je peux peut-être vous aider. Voyez-vous, mon fils était impliqué dans cette affaire, et il m’a fait acheter une arme, mais je ne pensais pas que cette histoire tournerait ainsi.
      - Vous savez exactement ce qui s’est passé ?
      - Et bien non, pas exactement. Mais c’est le journaliste qui a déclenché ce duel parce que Vince se mêlait de ses articles et avait insulté son travail. Je crois que les articles en question parlaient d’une affaire qui impliquait la société de mon fils.
      - Où avez-vous acheté l’arme ?
      - C’est mon fils qui m’a indiqué que je pouvais demander à un commerçant près du marché. Celui-ci m’a mis en contact avec un type louche. Vendre des armes c’était visiblement son métier. J’ai cru comprendre que beaucoup de conflits de ce genre se réglaient ainsi, mais je n’ai rien dit jusqu’à présent, alors tachez de vous taire aussi.
      - Pourquoi nous aidez-vous ?
      - Vince a fait une bêtise, et moi je ne peux rien pour réparer ça. Alors faites-le pour moi. »
    Puis il les mit dehors en leur donnant le nom du vendeur d’armes. Les padawans avaient eu de la chance, beaucoup de chance, Allen avait tout raconté sans trop de méfiance, l’implication de son fils dans l’affaire lui inspirait une peur bien plus grande que la venue de deux Jedis. Elles n’avaient désormais qu’un nom, et la certitude que d’autres avaient disparus dans ces fameux duels. En récupérant la liste de tous les décès lors de duels, elles pourraient peut-être établir un lien cohérent et résoudre leur petite enquête.

    Le contact du commerçant était sûrement un homme dangereux, et les deux novices se mirent d’accord sur le fait qu’il n’apprécierait sans doute pas voir débarquer des Jedis. Les jeunes femmes avaient joué franc-jeu jusque-là, il était peut-être temps de se faire un peu plus discrètes. Elles avaient donc revêtu des vêtements moins connotés et Mya avait caché son sabre dans la poche d’une large ceinture. Elles allaient jouer au même jeu que ceux qui avaient abattu le journaliste.

    Trouver le vendeur ne fut pas une mince affaire. Il fallut chercher sur l’holonet, poser des questions, puis user de la Force. Mais les padawans trouvèrent enfin l’objet de leur recherche. Le nom était associé à une minuscule boutique à la façade délabrée située dans une petite rue dans le bas de la ville haute, tout proche de la ville basse, juste avant la grande passerelle. Le coffret contenant l’arme avait été laissé dans la chambre d’hôtel, Kali conservait uniquement l’arme en question, bien cachée dans sa veste.

    Les padawans pénétrèrent dans la boutique, sombre et poussiéreuse, ses étagères contenaient un grand nombre de petits appareils typés datapad. C’était visiblement le fond de commerce de cette échoppe. Au fond, assis dans un coin, se tenait le gérant. Il les salua à peine et les laissa regarder les articles en vente. Pendant ce temps, Mya en profitait pour sonder les alentours, usant de la Force pour se faire une idée du climat qui régnait ici et en arrière-boutique. Il n’y avait que cet homme mal rasé refermé sur lui-même.
#19969
    Le commerçant affichait un air bourru qui ne dissimulait en rien son impatience. Il aurait certainement voulu ne voir personne entrer dans sa boutique, mais le sort en avait décidé autrement. Kali et Mya se tournèrent finalement vers lui. La première prenait une mine penaude tandis que la seconde semblait davantage confiante. La Mirialan prit finalement la parole.

      « Nous … nous sommes désolées de vous déranger, nous sommes venues de la part d’un ami. De son ami.
      - Qu’est-ce-qu’c’est cette histoire ?
      - Mon compagnon tient une boutique de fournitures générales, un peu plus haut. Malheureusement, un chroniqueur d’une gazette locale l’a récemment pris à parti dans un de ses articles virulents. Les critiques sont très sévères et nous avons déjà perdu des clients … Et …- Et on vous a conseillé de venir trouver une solution ici. »

    L’Humaine hocha la tête.

      « Ces affaires sont courantes, ajouta-t-il avec un sourire, pourtant je suis surpris que vous ayez choisi mes services. »

    Ce sourire avait quelque chose d’étrange que Mya ne parvenait pour le moment pas à identifier. L’homme demanda à Kali de le suivre dans l’arrière-boutique. La porte coulissante grinça et se referma derrière eux. La Mirialan ne perdit pas de temps, du regard, elle repéra la caméra obsolète qui permettait de surveiller la boutique. La télékinésie lui permit de dévier légèrement l’objectif pour lui laisser le loisir de fouiller dans le bureau délabré qui servait de caisse. Pas d’informatique ici, de la paperasse uniquement. Colin avait prévenu : le papier avait encore une place très importante dans la société défavorisée de New Apsolon.

    Parmi toutes ces notes, il y avait des comptes, des gribouillis, mais aussi des listes, un très grand nombre de listes. Mya les parcourait le plus vite possible, jusqu’à repérer enfin le nom du journaliste mentionné par Colin. La jeune femme s’empara des cinq feuilles qui semblaient être liées à la première. Elle avait relâché son attention un instant et tourna immédiatement son esprit vers Kali’Era. Danger, il y avait du danger. Elle entendit au même moment la voix de l’Humaine qui semblait se trouver en mauvaise posture.

    La Mirialan rangea les listes dans une poche et se précipita dans l’arrière-boutique. La technologie y était bien moins en retard comparée au reste de l’échope. Sur l’un des écrans qui se trouvaient là, l’enregistrement de la boutique de composants électroniques montrait Kali et Mya s’entretenir avec le commerçant de la ville haute. La caméra devait être une installation de la mafia et cet énergumène devait également en faire partie. Il y avait donc bien danger. L’homme, en voyant arriver Mya en trombe, tenta d’asséner un coup de poing à Kali’Era. Celle-ci, par réflexe, dévia l’attaque, comme lui avait montré Maître Morelion.

    L’homme, surpris, jura et revint à la charge. Mais Kali avait pu se dégager pour rejoindre Mya, qui sans perdre de temps, usa de la Force pour le soulever de quelques dizaines de centimètres au-dessus du sol. Il fut pris de panique, et à force de gesticuler, s’écrasa sur le parquet avec un gémissement où se mêlaient hargne et douleur. La seconde suivante, les deux padawans couraient vers la ville haute, profitant de la foule pour se dissimuler. Quelques détours plus tard, elles étaient de nouveau à l’hôtel.

    En épluchant les listes, les deux jeunes femmes trouvèrent ce qu’elles étaient allées chercher dans cette boutique infâme. Beaucoup des noms présents étaient ceux d’individus impliqués dans ces duels liquidateurs. Mya prit soin d’extraire les noms correspondant à ces affaires pour dresser une liste exacte des acheteurs d’armes de duel mortelles. Elles avaient leur preuve, le Conseil ferait le reste.

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#25263
Quelques jours s’était écoulés depuis la mission des padawans et de Taylaï au sein de la ville Basse de la capitale planétaire de New Apsolon . Taylaï, à son habitude détestable, avait à nouveau disparue sans laisser de traces ni de messages. Mais il en allait de même pour Mya Tellis, qui avait quitté la planète sitôt après avoir remis avec Kali’Era leur rapport quant à l’enquête que les jeunes femmes avaient menées
Gwindor était donc demeuré seul avec sa padawan sur la planète les jours suivant, tandis qu’il avait fait son rapport aux autres membres du Conseil des Jedi.
L’affaire avait pris une tournure bien différente. Les Jedi étaient en effet en mesure de venir en aide à la planète sans avoir à déclencher de grand bouleversement, tandis que le Conseil de New Apsolon, par la voie du pro-Consul Iktop, s’était montré prêt à discuter d’arrangements spécifiques avec le Nouvel Ordre Jedi dans un esprit de collaboration.
Pour le Conseil des Jedi, notamment Gwindor, il n’y avait pas eu à tergiverser bien longtemps. Les padawans avaient rapportés une liste complète, du moins autant que possible, des liquidateurs employés par la mafia afin de faire taire les gêneurs potentiels. Faisant parties des deux Castes de la Sociétés de New Apsolon, il était délicat de les faire appréhender. Pour ne pas dire impossible, car il y aurait toujours des Judiciaires de l’une ou l’autre des Castes pour se montrer permissifs et laisser des individus s’échapper. Pour Gwindor, il n’en était absolument pas question. Il fallait les arrêter et les faires parler. Car leurs employeurs n’étaient autres que ceux qui causaient tant de mal à la planète et ses habitants.

Sans tarder, Gwindor demanda au Conseil des Jedi l’autorisation d’agir en force en appoint des forces de polices et judiciaires locales. Les Rangers antariens, ainsi que la milice du Maître Kota, étaient tous désignés pour cette mission. Le pro-Consul iktop étant lui-même, et de son propre aveux, compétent pour statuer en la matière, il ne fallut pas longtemps pour que l’opération « waterfall » fut organisée et lancée.

En trois jours ,Gwindor rassembla en dehors de la cité une centaines d’agents de polices et en collaboration avec le pro-Consul, les isola sans moyens de communications dans des baraquements spartiates. Officiellement il ne s’agissait que de séances d’entrainements intensifs en vue de former le reste des forces de polices locales, Gwindor ayant de plus requis que nombres de ces agents soient parmi les instructeurs ordinaires de la planète, Travailleurs comme Civilisés. Ce n’est qu’au bout du second jour que les renforts antariens et de la milice Kota arrivèrent, en secret, au sein du centre d’entrainement impromptue. Gwindor profita du dernier jour afin de former des unités d’intervention mixtes, ad hoc, formés d’officiers de polices locaux qui « encadraient » les rangers antariens ainsi que les miliciens Kota.
Les agents de New Apsolon ne savaient toujours pas le pourquoi du comment, mais la présence du pro-Consul et de tant d’effectifs du Nouvel Ordre Jedi laissait présager d’un « gros coup ».
La veille au soir de l’opération « waterfall », Gwindor réunit tous son effectif et leur expliqua.

Ses hommes et ses femmes allaient participer à une intense et brève opération de polices à l’échelle de toute la capitale, hauts quartiers comme bas quartiers. La liste fournie par les deux padawans donnait un décompte précis d’une douzaine de cibles à appréhender. Des tueurs à gage notoires. On avait guère de preuves, hormis des listes parfois très longues de victimes dans de prétendues affaires d’honneur, mais le but était surtout de les faire parler en vue de cueillir les plus gros poissons qui les payaient. L’intimidation, devant une opération d’envergure, ainsi que des interrogatoires menés conjointement par les unités Judiciaires de New Apsolon ET des Jedi afin d’obtenir des aveux signés…avant de passer à la suite. Rangers antariens et miliciens Kota étant là afin de les soutenir et leur apporter une légitimité nouvelle.

Gwindor et le pro-Consul lancèrent l’opération dès le lendemain matin, à deux heures du matin heure locale.
Une douzaines d’équipes d’interventions, plus moitié moins en réserve, enfoncèrent de concert autant de portes et procédèrent à l’arrestation des suspects qui s’y trouvaient. On dénombra ainsi l’arrestation de neuf individus, le décès d’un seul qui avait ouvert le feu sur les forces de polices, la fuite d’un autre et un dernier introuvable, le fameux Denver Summervalle. Nonobstant ses trois échecs, la mort d’un suspect même armée et même après qu’il eut ouvert le feu malgré les sommations en était un, l’opération fut couronnée de succès.

Les journaux en firent leur gros titres dès le lendemain. « Coup de théâtre dans le monde des tueurs à gage » titrait l’un des journaux, « les Jedi à la rescousse » affichait un autre affilité Travailleur. Le New Apsolon independant quand à lui, titrait l’une des unes les plus suivis de la journée : « Coopération entre le Conseil et les Jedi, vers une nouvelle ère ? »

La matinée avait été éprouvante pour tout le monde, mais Gwindor et sa padawan ne chômèrent pas pour autant. Tous deux embrayèrent immédiatement sur les interrogatoires des suspects tandis que les Judiciaires enquêtaient en aval. Les aveux, faces aux Jedi, ne tardèrent pas et livrèrent de nombreux noms. Parfois simples arrangement sans envergures, la police interpella une poignée d’individu ayant payés des tueurs à gage pour des affaires sans grandes importances, parfois véritable coup de filet. Trois grands patrons tombèrent dans les 24h suivantes, confondus dans leur pratiques des affaires, ainsi qu’un politicien. Travailleur comme Civilisés d’ailleurs, on arrivait quasiment à une sorte d’équité dans les arrestations. On dénombra une trentaine d’hommes de mains de même, plus une demi douzaines de morts durant les interpellations, ainsi qu’un nombre incroyables de dossiers et matériels saisis. L’impunité habituelle, ordinaire, avait conduit les criminelles à devenir moins méfiants. Gwindor et le pro-Consul en avaient profités. Certes ils n’avaient pas nettoyés la planète de la pègre, encore que la Capitale devint soudain bien moins fréquentée par cette dernière, mais amorcé un sérieux mouvement vers « l’avant ». Vers une cessation des activités nuisibles au bien être de la planète et de la population. Tout prit fin environ une semaine après les premières descentes de polices, avec les premières condamnations. Sur le conseil des Jedi, aucune sentence de mort ne fut prononcés. Mais des emprisonnement à vie, oui.

Gwindor prit quelques peut de retrait avec tous ceci par la suite, répondant aux sollicitations quand elles se présentaient mais laissant la planète ce gérer d’elle-même. Les Jedi avaient apportés les preuves et soutenus la polices et la justice, ils n’étaient pas des justiciers.

Un mois après les événements de l’opération « waterfall », Gwindor rencontra l’intégralité du Conseil dirigeant New Apsolon afin de leur présenter le projet des « Mondes Protectorats Jedi » et leur proposer d’être les premiers à adhérer à cette idée. La Galaxie venait de recevoir l’appel à l’Unité de la Présidente Organa. Un vent de panique soufflait sur la Nouvelle République, terrifiée à l’idée que des Sith puissent revenir et que le Gouvernement en était réduit à demander de l’aide aux criminelles et aux impériaux . Gwindor ne voulait pas vraiment profiter de la situation, mais après tout le projet des Mondes Protectorat allait au-delà des intérêts politiques qui pouvaient motiver certaines des déclarations récentes de la classe politique galactique.


Le Conseil de New Apsolon fut plutôt réceptif à l’idée émises par le Maitre Jedi. La planète ne devait rien en réalité, si ce n’était collaborer plus étroitement avec les Jedi. Ces derniers offraient ainsi une assistance d'ordre diplomatique à la représentation de New Apsolon. Là encore, en aucune façon prendre sa place.
Concernant le cas de New Apsolon, le Nouvel Ordre Jedi proposait d'installer une antenne du MedCorps sur place afin de travailler de concert avec les services hospitaliers planétaires dans une idée de collaboration et d'échanges. De même, l'AgriCorps était proposé afin d'établir quelques fermes destinées en partie à fournir davantage d'aliments à la population, à des tarifs destinés à ne pas faire trop concurrence aux produits locaux, mais également de fournir ses aliments au Nouvel Ordre Jedi qui pourrait en disposer pour ses propres besoins (ressources propres et don aux Organisations Humanitaires).
Enfin le Nouvel Ordre Jedi diligenterait un officier sur place chargé de travailler en collaboration avec les forces de sécurités planétaires. Cet officier commanderait un peloton du Détachement de Protection Jedi que le Nouvel Ordre Jedi allait mettre en place grâce à l'ancienne milice du Maître Kota. Ce peloton servirait ainsi à aider à la formation des forces de New Apsolon ainsi que aider à protéger la planète. Dans le contexte actuel, s'était un grand pas en avant pour New Apsolon...
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By Honneur
#25768
Le Gouverneur Suprême était plutôt content du travail effectué en collaboration avec les Jedi. L'action était aussi positive que la manifestation pacifiste qui avait amené la démocratie soutenue par Qui-Gon Jinn. Ce qui modérait assurément les élans de Maître Morelion c'était plutôt qu'entre-deux la planète avait pris part à la Guerre des Clones dans l'autre camp et une bonne partie de la population (surtout parmi les élites) restait encore réfractaires à la République et à ses "agents" Jedi.

L'idée d'un protectorat jedi, si elle soulevait déjà la question de la capacité d'un Ordre renaissant à garantir l'intégrité d'un monde à lui seul, risquait tout autant d'en faire de même avec les foules. Alors on ferait progressivement et raisonnablement les choses. Les organisations Jedi seraient autorisées à s'implanter puisque les milieux plus modestes les acceptaient bien mais il n'était pas question d'engagement officiel de type politique ou militaire avec le Nouvel Ordre Jedi. Ponctuellement des missions de formation au sein des forces de sécurité de la planète pourraient être envisagées avec les Rangers Antariens qui pourraient aussi profiter pour démarcher des volontaires pour garnir ses rangs par la même occasion. Mais c'était tout ce qui était possible dans l'état actuel des choses sans que les idées révolutionnaires jedi ne heurtent une partie de la société de New Apsolon.
#25925
La réussite ne semblait pas intégralement au rendez vous pour Gwindor et le Nouvel Ordre Jedi. Cela n'étonnait pas complètement le Maître Jedi, bien qu'il du reconnaître en son for intérieur une certaine pointe de déception. Il avait voulu, espérer, davantage.

Mais ainsi allait la Force, et ce que le Gouverneur Suprême de New Apsolon, et à travers lui la population de la planète, n'était certainement pas rien non plus. Le Nouvel Ordre Jedi gagnait là un partenariat solide avec une nouvelle planète, ce qui lui avait tant fait défaut lors de la Purge Jedi. Non qu'il n'y en eu aucun, Bail Organa et les siens avaient été de véritables héros, mais davantage aurait peut être permis d'éviter le désastre qui avait suivis. Peut être...

En prélude aux nouvelles relations entre le Nouvel Ordre Jedi et New Apsolon, Gwindor dépêcha deux padawans sur la planète avec comme mission d'étudier les meilleurs emplacement pour des fermes de cultures et d'élevages. Les deux jeunes gens, des adolescents, étaient ainsi rattachés à l'AgriCorps Jedi. Si jadis cela revenait souvent à reconnaître l'absence du potentiel d'un "vrai" Chevalier Jedi, sous le Nouvel Ordre il s'agissait davantage de reconnaître les talents des novices et padawans afin de les employer au mieux. Et ces deux jeunes gens avaient "la main verte" comme on dit, et les connections adéquates avec la Force pour travailler au mieux sur le vivant.

Le Nouvel Ordre Jedi prévoyait ainsi d'installer douze fermes de cultures et d'élevage sur New Apsolon. Restait à voir ce que financièrement cela allait donner!
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