L'Astre Tyran

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By Jen'Ari Nekanasaza
#32314
    Ivraie


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    Oui. Isabo l’avait toujours su. Le changement radical de Mya avait quelque chose à voir avec sa disparition. Maintenant, elle en avait la preuve. Elle avait vu son amie inspecter en marmonnant l’intégralité du contenu du tiroir de l'infirmerie à la recherche d’un médicament quelconque et manquant à l’appel. Elle l’avait vue s’énerver progressivement, à mesure que les flacons de plastique défilaient entre ses doigts. Elle l’avait entendue se parler à voix basse, à elle-même. Elle avait cru discerner des insultes, un désaccord. Avec grand fracas, le tiroir métallique avait valsé à l’autre bout de la cabine. Puis la Mirialan s’était assise par terre, et après bien des minutes de silence, avait décroché un sabre de sa ceinture. Ce sabre avec lequel elle l’avait menacée, ce sabre à la lame pourpre. La Jedi s’était éteinte. Mya souffrait de maux dont la guérison s’avérait désormais hors de portée. Elle s’était perdue, et personne, jamais, n’avait trouvé le moyen de lui indiquer le chemin du retour. Entre ombre et lumière, elle avait longtemps oscillé. Mais nul ne peut se targuer de demeurer éternellement insensible aux attraits de l’obscurité. Ultime refuge de Darth Ranath.

    Le Poing de l’Ombre, enregistré auprès du Service des Douanes de Nouvelle Ator en tant que Odonata, s’était posé au petit matin. Isabo n’osait pas bouger, pas parler. Elle avait appris à se taire, et depuis, observait un silence rigoureux. Son professeur l’avait faite taire. Cela avait commencé gentiment, par de prévenantes mises en garde. Puis le ton s’était durci. Jusqu’à un cri de rage. La main de la Mirialan avait fondu sur la poignée du sabre. Et la pensée d’Isabo s’était tue. Dès lors, toutes deux s’étaient plongées dans un mutisme pesant. La manoeuvre d'atterrissage n’avait pas suffi à dérider les visages contrits. Aussi le duo quitta t-il le couvert du vaisseau, sans un mot inutile, pour que débute une première exploration des environs. Malgré le rendez-vous prévu par la Sith pour le lendemain, la nécessité d’une approche plus touristique s’était faite ressentir. Et la visite avait commencé sans aucun guide. Il était bien là question d’un achat. De petite envergure, mais qu’on espérait rentable. La découverte des alentours du bien objet de la visite offrait un bon aperçu de l’ambiance ici-bas, au coeur de l’agrimonde.

    À perte de vue, des champs aux couleurs variées piquetées sur fond vert. Tout ici semblait si naturel. Et pourtant, chaque germe était le fruit d'une longue optimisation. Pour assurer une production annuelle constante, les généticiens avaient donné aux plans toutes les propriétés profitables qui les rendaient si fructueux. Le regard de la Sith glissa jusqu’à la mine triste de son élève. Ses yeux, eux aussi, guettaient l’horizon. Le mouvement irrégulier d’un droïde accrochait parfois leur attention. Mais jamais ils ne se tournaient vers Ranath. En son for intérieur, l’Humaine s’interrogeait. Ses choix l'avaient menée ici, en une compagnie qui s'était finalement révélée désagréable. Le constat était simple. L’ancienne Jedi, bien malgré ses efforts, détruisait tout attachement lui étant rapporté. L’amitié et la confiance d’Isabo se trouvaient réduites à un vulgaire tas de cendres tièdes que seules de convaincantes suppliques ranimeraient en le brasier qu'elles avaient un jour alimenté. Mais la rouquine n'y croyait plus. Jamais elle ne pourrait accorder son pardon à Ranath si elle ne le demandait pas. Et elle ne le demanderait pas.

    La journée passa à une vitesse folle. En fin d’après-midi, le duo avait visité les trois sites. Trois fermes de nature différente. La première était une plantation d’arbres fruitiers dont les rangs serrés et les branches solides assuraient un rendement prometteur. La deuxième s’avérait être un vaste champ de céréales de première nécessité dont la demande dans ce secteur de la Galaxie ne cessait de croître. Enfin, la troisième se trouvait être une exploitation de tubercules largement consommés par la classe moyenne locale. Bien que les superficies limitaient l’opulence, les trois fermes offraient un revenu certain. Et la Sith comptait bien en profiter. Mais d'ici la signature de l'acte de vente, quelques détails devaient trouver résolution. C'était notamment le cas de l’identité de l’acheteur. Car si Sibi Maw ne dépendait en rien de Mya Tellis, investir en nom propre pouvait dans l’avenir s’avérer contraignant. Ainsi, la première entrevue du lendemain consistait à régler ce point.

    Ranath et Isabo regagnèrent le Poing de l’Ombre à la tombée de la nuit. La gamine n’avait toujours pas prononcé un mot. Elle s'était contentée de suivre sans poser une question. Le silence enfin retrouvé ravissait la Mirialan. Cependant, la situation nécessitait dialogue.

      « On va revoir l’organisation une dernière fois. »

    La Sith s'assit sur le banc de la loge, posant sur son élève un regard insistant qui se trouva être oppressant pour la jeune Humaine. Cette dernière se plaça sur un tabouret fixe, de l'autre côté du disque que constituait la table. Et pendant quelques heures, le duo repassa en revue tout ce qui devait être et tout ce qui devait ne pas survenir. Tout ce que la rouquine aurait à faire. Quand l’entretien fut fini, l'une congédia l’autre, et Darth Ranath s’isola dans sa cabine.

    Elle le sentait, les regrets d’Isabo empuaient l’atmosphère. En moins de deux jours, elle était parvenue à la dégoûter de son nouveau choix de vie. Pour cela, la Sith pouvait se féliciter. Mais dans le fond, le constat mordant de cet échec relationnel lui laissait une sensation amère. Morose. Depuis cette gifle assénée à son apprentie, Ranath était morose. À jamais, elle l'avait éloignée d'elle. Si un jour Varadesh avait porté un quelconque regard amical sur son maître, s'en était terminé. Pour toujours. Jamais la Mirialan n’obtiendrait pardon. Elle n'avait aucunement l'intention de supplier. Ni auprès de la Pantoran, ni auprès de l’Humaine. Assumer ses choix, voilà la seule leçon que toutes trois pouvaient tirer de tout cela.

    Assise sur sa couchette, la Dame Sombre observait son reflet dans la petite glace qu'elle avait installée depuis déjà bien longtemps, fixée dans la paroi métallique par une simple vis. Une main habile défit le chignon tressé qui avait contenu la chevelure de la Mirialan toute la journée, libérant ainsi une cascade ébène de chaque côté de ses pommettes émeraudes. La jeune femme constata alors son air fatigué. Les cernes creusaient désormais son visage de deux sombres sillons sous ses yeux. Les tatouages temporaires camouflaient habituellement aisément cet état avancé d’épuisement. Même sa peau avait perdu de son éclat. Le joyau viridien n'était plus si attrayant. Seuls ses iris iridiaient encore d'un bleu presque surnaturel en comparaison à ce teint fade. La Sith, comme pour s’infliger une punition inutile, retira délicatement les lentilles achetées sur Mirial. Le filtre cobalt retiré dévoila la couleur véritable de ces yeux humides d'une peine encore inexpliquée. Le pourtour de l’iris semblait rougi, comme éprouvé par un mal diffus. La pupille n'était qu'un puits noir tirant à lui chaque détail du morne reflet, engrangeant l'information avec avidité. Entre blanc et noir, le cercle doré étincelait. L’ocre avait dévoré la totalité de l’azur qui encore le mois dernier s’accrochait au rebord de la pupille. Toute trace de Tellis semblait avoir disparue. Hormis …

    Sauve moi.
    Tu peux encore le faire.

    Machinalement, le regard de Ranath se posa sur ses armes. La lame d'une des dagues attira son attention.

    Plus un pas.
    Arrête toi.
    Regarde ce que tu as fait de moi.
    Sauve moi.

    D’un geste brusque, la main gauche de la Sith chassa la dague et enserra la ceinture posée sur la couchette, tandis que la droite saisit le sabre du Jedi. Elle tira d'un coup sec, arracha ainsi l’attache qui maintenait le sabre sur la boucle et le jeta à travers la cabine en jurant. Avec un bruit sourd, il percuta la porte, rebondit, tomba au sol et roula jusqu’aux pieds de sa propriétaire. Cette dernière le regarda revenir à elle, hébétée par la pulsion qui l'avait poussée à agir. Sans ramasser son arme, elle pivota de nouveau vers le miroir. Ça, ce reflet, ce qu'elle était devenue, ce visage qui révélait son échec, elle ne pouvait le supporter davantage. À côté d'elle, la Mirialan, entre le pouce et l’index, attrapa un pinceau fin. Elle en trempa la pointe dans l'encre noire. Mais alors qu'elle s’apprêtait à appliquer ce nouveau camouflage sur son front, elle arrêta son geste.

    L’effort mental lui fit froncer le nez. À mesure qu’elle investissait sa concentration à la tâche, Ranath observait le contour de ses yeux s'obscurcir. Le creux de la paupière tout d'abord, là où la lumière ne frappait que rarement. La peau devint brune puis anthracite. L'ombre s'étendait lentement. Jusqu'aux sourcils et sous les yeux. Jusqu'aux pommettes et vers le front. Jusqu'à finalement couvrir tout le visage de la Sith, gommant ainsi tout trait résultat d'une émotion marquante. La Mirialan maintint l’illusion pendant plusieurs minutes. Ses yeux cédèrent en fin de compte, libérant un premier flot salé à droite, et un second à gauche, et forcèrent les paupières à se fermer un instant. Quand elles se soulevèrent de nouveau, l’ombre avait disparu. D'un revers de main, Darth Ranath essuya ses larmes et se mit au travail.

    Trois losanges groupés ornaient le front, tandis que quatre traits verticaux lui tombaient sous les yeux et jusqu'aux joues. Deux autres coulaient de la lèvre inférieure jusque dans le cou. Il fallut néanmoins attendre que les tatouages de Sibi Maw furent secs pour prétendre à s’allonger enfin. Mais la longue contemplation des rivets du plafond ne confirma que l’absolue solitude dans laquelle s'était plongée Darth Ranath. Son esprit maladroitement se mit à explorer le réseau des liens tissés par le passé. Des connexions mortes ou mourantes. Un cimetière à la mémoire des amitiés trahies. Pathétique. Plus ridicule encore, la Mirialan avait longtemps couru après ces souvenirs enfouis, persuadée que le manque ressenti provenait de leur absence. Mais maintenant qu'elle y avait accès, elle réalisait qu'ils n'étaient que des chaînes l’empêchant de progresser. Toutes ces attaches qu'elle pleurait d'avoir perdu, ne constituaient rien de plus que les barreaux d'une prison. L’identifier ainsi déclencha une réaction tout à fait à propos. La Sith ferma les yeux et dans une lente successions d’inspirations et d’expirations, acheva de jeter à bas les vestiges de ces innombrables déceptions. Quand cela fut fait, et le processus dura plusieurs heures, il ne semblait rester que les éléments importants de son relatif immédiat. Et il n'y avait nul besoin de leur adresser une quelconque pensée. Quand Darth Ranath se présenterait à nouveau devant eux, leurs doutes s’effaceraient. Pour l’heure, la Mirialan laissa vagabonder sa pensée. Celle-ci alla se blottir contre l’esprit endormi de l’Humaine, jusqu’à à son tour trouver le sommeil depuis si longtemps perdu.



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By Jen'Ari Nekanasaza
#32409
    Quand Isabo ouvrit les yeux, son professeur était déjà debout depuis longtemps mais n’avait pas jugé bon de la réveiller. Aussi l’élève se prépara t-elle en vitesse, selon les consignes qui lui avaient été données la veille, et au sortir de la cabine, découvrit la Mirialan dans une tenue pour le moins surprenante. Il n’y avait pas de noir, pas d’anthracite, pas de rangers, pas de lourd manteau. L’Humaine demeura un instant bouche bée. La tunique croisée qu’avait choisi était écrue et portée sur un pantalon de toile brun. Les chaussures, décolletées sur le dessus du pied, s’accordaient à merveille avec le reste, et rien dans cet ensemble, n’aurait laissé penser que la jeune femme put être une tueuse. Ses armes pourtant, étaient bien là, dissimulées sous les pans de sa tunique, prêtes à l’emploi. Isabo ne put retenir un compliment, un genre d’acquiescement qui confortait la Sith dans le choix de ses vêtements pour la mission qui les attendait aujourd’hui. Darth Ranath fut alors forcée de reconnaître que la robe ample et brodée de la gamine sous-entendait une petite fortune en mal d’investissement. Le duo échangea un sourire, d’abord gêné, puis amusé.




    L’hôtel de ville, ou du moins son annexe administrative, comportait de nombreux bureaux au mobilier en fin de vie, mais dont l’entretien général annonçait qu’ils devraient encore tenir ainsi dix ans. Disséminés sur les bancs d’attente dans les couloirs et les antichambres, chacun y allait de son formulaire froissé, se rongeant les ongles avec l’espoir de faire sortir plus rapidement d’un bureau de fonctionnaire qui prendrait en charge sa demande. Isabo et Darth Ranath ne jetèrent qu’un regard distrait sur cette foule éparse, leur rendez-vous à elle avait été fixé à une heure bien précise et entendait se présenter dans les temps. Ainsi l’attente en fut réduite à presque rien, et après quelques salutations qu’on aurait cru respectueuses, le fonctionnaire, la Comtesse et la Sith s’assirent tous trois autour de la même table.

      « Un collectif ? »

    La question fut accompagnée d’un mouvement de main léger.

      « Mais j’avoue que je ne comprends pas bien. »

    L’homme se pencha au-dessus du formulaire, levant les yeux vers la Comtesse.

      « La Comtesse entend reverser les bénéfices aux structures d’aides sociales du secteur. Ce qui … »

    La main de l’homme balaya l’air devant lui.

      « Je vous arrête tout de suite. Primo, vous savez où on est ? Deuxio, vous savez ce qu’on fait des gens démunis et des orphelins ici ? Et enfin, j’aimerais bien bien savoir pourquoi la Comtesse ne me l’explique pas elle-même, son projet. »

    La Sith joignit les mains devant elle.

      « Mais tout ceci, ne vous concerne pas. Nous sommes ici pour officialiser la création du collectif. La déclaration est dûment remplie, pouvons-nous la signer ? »

    Il y avait dans le regard de cette Mirialan, quelque chose. Au-delà de ces tatouages élégants, et derrière le bleu océan de ses yeux, quelque chose de meurtrier. Le fonctionnaire recula. Il attrapa le datapad d’une main et scanna le code du formulaire. Ce dernier apparut aussitôt à l’écran, et après quelques vérifications rapides, tendit l’appareil aux deux femmes pour la signature.

      « Faites vous plaisir. »

    Ainsi naquit Sakti. Un collectif parmi tant d’autres, sur un agrimonde où chaque bien pensant charitable avait déjà tenté d’apporter son aide à une population qui semblait en fin de compte ne jamais tirer profit des maigres efforts des compatissants. Un grain de sable sur la plage.
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By Jen'Ari Nekanasaza
#32699
    L’Humaine suivait d’un pas triste. L’air faussement intéressé par le discours de l’intermédiaire de vente. Tout ceci ne la concernait que très moyennement. Il n’était question ni de son capital ni de son nom. Elle comprenait difficilement pourquoi Mya l’avait amenée ici et pourquoi elle avait à assister à tout cela. Tout s’était déroulé à une vitesse folle, et la Mirialan n’avait fourni que peu d’explications. Elles avaient quitté Dargul le lendemain de sa promesse. Durant tout le voyage, les échanges avaient été concis et les repas solitaires.

    Isabo prenait lentement conscience que son amie était d’une nature étrange, et qu’il lui était impossible à appréhender. Les pourquoi et les comment s’accumulaient en questions variées, sans trouver de réponses logiques. La gamine ne pouvait que constater. Elle ne put empêcher ses pensées de se tourner vers Helera. La Grise devait avoir raison, d’une certaine manière, elle en savait bien plus qu’elle-même sur Mya. Cela avait commencé après les funérailles. Était-elle devenue mauvaise ? Isabo hocha négativement la tête d’un mouvement qui attira l’attention de Darth Ranath. Toutes deux échangèrent un regard sombre.

    La Sith se renfrogna, dirigeant à nouveau son attention sur la vaste étendue verdoyante. Celle-là n’était pas à même de comprendre son tourment. À dire vrai, elle n’avait pas envie que quiconque s’intéressât au problème. Elle n’en avait pas besoin. Elle le comprit alors que son interlocuteur pivotait vers elle, un sourire commercial plaqué aux lèvres. Elle n’avait pas besoin de Sabina. Pas besoin d’Isabo. Pas besoin de Jeny. Toutes ces gamines odieuses et paumées.

      « Alors ? »

    Le regard d’azur courut sur les environs. Pas besoin de fonds. Pas besoin de fermes. Autant de chaînes matérielles qui la clouaient au sol. Poings serrés, mâchoire crispée, Darth Ranath acquiesça.

      « Magnifique ! »

    Les trois visites s’achevaient avec cette exclamation. Loin d’être soulagée, la Mirialan s’efforça de contenir sa colère. Une rage sombre induite par le constat d’un non sens absolu et irrémédiable. Au fil des jours, ses convictions évoluaient, et avec elles, ses objectifs. Un cap nouveau était aujourd’hui franchi. Et la Sith portait déjà le regard au-delà de cette basse acquisition. Le vendeur cependant ne laissa pas le temps au débat intérieur de prendre racine, invitant le duo féminin à regagner le speeder, puis les bureaux de l’agence pour la signature.

    Trois biens. Trois contrats. Une plantation d’arbres fruitiers. Une exploitation céréalière. Une culture maraîchère. L’agent s’en était tenu aux consignes et avait su trouver des offres correspondant aux critères et au budget de son client. Si bien que la Mirialan ne s’attendait à aucune mauvaise surprise. Elle détaillait cependant les chiffres présentés avec minutie.


    Estimations :

    Prix de vente de chaque exploitation : 300.000 crédits
    Coûts d'entretien de chaque exploitation : 30.000 crédits / mois
    Revenus de production de chaque exploitation : 75.000 crédits / mois (¼ du coût initial)

    Total achat : 900.000 crédits
    Total entretien : 90.000 crédits / mois
    Total revenus : 225.000 crédits / mois

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By Destin
#32751
----- Modération Flash -----
Et si ça te plaît pas, ça me fera mal au coeur et même que je te donnerai un Executor de consolation ( mais seulement contre un nu d'Elizabeth. Avec un chaton sur la photo )


Semer, oui. Récolter ? Pas forcément. Surtout pas tout de suite. Faut que ça pousse. Que ça grandisse.



Exploitation d'arbres fruitiers
  • Coût à l'achat : 500.000 crédits
  • Entretien : 75.000 crédits
  • Récoltes à partir du : 5ème mois
  • Rendement : 2.5 tonnes
  • Vente de la production : 150.000 crédits
Exploitation de céréales
  • Coût à l'achat : 400.000 crédits
  • Entretien : 40.000 crédits
  • Récoltes à partir du : 2ème mois
  • Rendement : 1.5 tonnes
  • Vente de la production : 120.000 crédits
Exploitation de légumes
  • Coût à l'achat : 300.000 crédits
  • Entretien : 15.000 crédits
  • Récoltes à partir du : 2ème mois
  • Rendement : 1.5 tonnes
  • Vente de la production : 60.000 crédits


Plus les 10% d'impôts sur les bénéfices engendrés.
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By Jen'Ari Nekanasaza
#32781


    Une surprise, oui. Une mauvaise surprise, Ranath n’aurait su le dire. À en croire l’air inquiet de l’agent, ce résultat avait exigé du travail, un travail pénible. Il en était rendu à l’exposé de chiffres qui ne comblaient en rien les désirs de l’acheteuse. Celle-ci posait sur lui un regard empli de dédain. L’instant de silence qui suivit l’annonce fut investi par chaque partie en anticipation. La Sith se redressa, plaquant le dos contre le dossier du fauteuil au confort tout à fait relatif du bureau.

      « Pourquoi nous présenter des biens hors de nos moyens ? »

    L’homme se dandina, ajusta le pli de la manche de sa veste, puis se jeta à l’eau.

      « Je vous ai montré ce qu’il est possible de faire dans vos moyens. Ces exploitations sont les moins chères du marché sur lequel j’opère. C’est … le mieux que vous pourrez avoir. »

    Il était malhonnête de par sa démarche. Et la chose faisait enrager la Mirialan qui ne savait que taire ses insultes avant toute signature. Signature qui imposait un choix. Impossible de s’offrir le luxe de trois exploitations, trop coûteuses. À la vue des chiffres, plusieurs points attirèrent l’attention de la Sith. Le rendement réel ne paraissait pas être, à ses yeux, ce qui était annoncé. Entre coûts et revenus, quelques pirouettes mentales, le calcul était vite fait. Et comme à l’accoutumée, Ranath devait tenir compte des délais, toujours plus pressants.

    Après une rapide et silencieuse concertation avec la Comtesse, une décision fut prise. On miserait sur une rentabilité à court terme, et pour un coût minimal. L’exploitation d’arbres fruitiers fut évincée. Voilà que restaient les deux autres propriétés pour un total de sept cent mille crédits.


    Exploitation de céréales
    • Coût à l'achat : 400.000 crédits
    • Entretien : 40.000 crédits
    • Récoltes à partir du : 2ème mois
    • Rendement : 1.5 tonnes
    • Vente de la production : 120.000 crédits
    Exploitation de légumes
    • Coût à l'achat : 300.000 crédits
    • Entretien : 15.000 crédits
    • Récoltes à partir du : 2ème mois
    • Rendement : 1.5 tonnes
    • Vente de la production : 60.000 crédits


    Dans la pratique, et pour ce premier achat, la Comtesse paya comptant. Le coffret sous scellé fut ouvert dans une banque de Nouvelle Ator pour un comptage rigoureux, en échange de signatures. Les deux exploitations changeaient de propriétaire. Sakti devenait officiellement le nouveau détenteur de cette poignée de terre.

    Collectif Sakti - Nouvelle Ator

    Revenus :
      Exploitation de céréales (vente de la production) : 120.000 crédits
      Exploitation de légumes (vente de la production) : 60.000 crédits
    TOTAL : 180.000 crédits

    Dépenses :
      Exploitation de céréales (entretien) : 40.000 crédits
      Exploitation de légumes (entretien) : 15.000 crédits
      Impôts sur les bénéfices : 12.500 crédits
    TOTAL : 67.500 crédits

    BÉNÉFICES MENSUELS
    + 112.500 crédits / mois


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By Destin
#32805
    « Pourquoi nous présenter des biens hors de nos moyens ?

    Je vous ai montré ce qu’il est possible de faire dans vos moyens. Ces exploitations sont les moins chères du marché sur lequel j’opère. C’est … le mieux que vous pourrez avoir. »

Avec un bémol.

Ecoutez... la quasi totalité de ces terres sont aux mains de propriétaires qui ne sont pas prompts à céder leurs emplacements. Vous pouvez toujours racheter des parcelles déjà faites, mais il faudra passer par-dessus un gouvernement qui octroie des droits d'exploitations sans appel d'offre. Ca, c'est tout ce que j'ai pu trouver.

Il faudra semer en revanche. C'est comme ça !


Il n'avait rien de malhonnête à vouloir rester en vie plutôt que se mettre inutilement à dos les puissants lobbies agroalimentaires de la Nouvelle Ator.

Maintenant, moyennant une commission, je peux peut-être m'arranger pour racheter des terrains arrables de même type que ceux-ci. Les opportunités sont rares, mais régulières.





Collectif Sakti - Nouvelle Ator

Revenus :
    Exploitation de céréales (vente de la production) : 120.000 crédits
    Exploitation de légumes (vente de la production) : 60.000 crédits
TOTAL : 180.000 crédits

Dépenses :
    Exploitation de céréales (entretien) : 40.000 crédits
    Exploitation de légumes (entretien) : 15.000 crédits
    Impôts sur les revenus : 18.000 crédits
TOTAL : 73.000 crédits

BÉNÉFICES MENSUELS
+ 107.000 crédits / mois


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