L'Astre Tyran

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By Amertume
#28687
L'Héritage des Haarlock, partie I

Ariès et Pélerin furent convoqués tout deux par un agent sur Yaga Minor pour briefing. Dans une station en orbite de la capitale, parmi les salles de réunion au style parfaitement quelconque, bien que truffés de micros et capteurs d'espionnage, les agents furent convoqués en même temps. Il n'y avait qu'un seul agent comme interlocuteur qui leur fit signe de s'asseoir sans un mot. Puis il hocha la tête en relisant ses notes sur datapad, des évaluations sur les agents en face de lui.

Je suis l'agent Charon. Vous deux, agents Ariès et Pélerin, avez été recommandés et réquisitionnés par vos supérieurs pour une mission de la plus haute importance.

Sur ces mots, il claqua du doigt et l'un des murs s'ouvrit, révélant un écran large allumé, présentant les images d'un monde manifestement laid, aux usines et tours d'habitations à pertes de vue, aux masses impersonnelles d'une population servile.

Voici Irith, situé dans l'Espace Hutt. Population: 10 milliards de personnes appartenant à diverses races. En temps normal ce monde devrait être administré par les Hutts mais il est dans une situation particulière. Un Archonte règne sur place au nom des Hutts ET de la maison Haarlock, bien qu'il ne reste de celle-ci plus grand-chose d'après nos informations. C'est un monde parfaitement banal et dénué d'intérêt, du moins cela a été le cas jusqu'à il y a une semaine.

Nos espions dans l'espace Hutt nous ont appris qu'il va se dérouler une vente aux enchères en un lieu appelé la Maison de poussière et de cendres situé à 900 km de la périphérie sud de la capitale planétaire, au coeur de la mer de Balemire. La vente est organisée par les successeurs de la lignée Haarlock qui souhaitent mettre les choses en ordre et bazarder les affaires du dernier maître connu de la maison. Un ancien privilège accorde à l'île ou est située la Maison d'échapper à de nombreuses lois et son isolement l'éloigne des indiscrets, c'est donc un lieu parfait pour un rassemblement d'individus... Particuliers.

Vous avez pour ordre d'infiltrer cette vente sous couvert d'être des clients potentiels des objets mis en vente. Vous récolterez des informations sur ceux qui y participent, sur leurs désirs et leur nature véritable. Vous n'aurez rien d'autre à faire que d'être les yeux et les oreilles de l'Empire, à moins que vous ne découvriez un danger réel pour la sécurité de l'Empire parmi les intéressés.

Je ne vais pas vous mentir, c'est vers une jungle infestée de serpents que nous vous envoyons, et certains dans l'assistance pourraient vouloir vous tuer simplement pour éliminer un rival. Et il ne fait pas le moindre doute que ces gens vous tueront s'ils découvrent votre véritable allégeance. Je m'en remet donc à votre compétence et votre jugement.

Vous disposerez de votre propre matériel personnel ainsi que du matériel standard fourni à tout agent en mission d'infiltration/repérage en territoire ennemi. Vous pourrez également compter, si besoin est, sur l'appui d'une cellule de 9 agents d'ores et déjà déployés sur place à la capitale. Sur le datapad que voici
-il fit glisser sur la table ledit datapad- sont notés les noms de codes et moyens de communication par fréquence cryptée des agents dormants.

Une fois arrivés à la capitale, Solomon, vous prendrez contact avec Ezekiel Sunder, c'est l'homme chargé de vous donner la suite pour vous rendre à la Maison. Il est censé traîner aux docks maritimes de Solomon. Vous vous ferez passer pour des représentants d'un riche marchand de la Bordure intéressé par divers objets et babioles. Sur le datapad figure également une ligne de crédits pour couvrir vos besoin financiers durant l'opération. Il va de soi que nous surveillerons l'utilisation de cette ligne et que nous ne tolérerons aucunement une utilisation pour autre chose que votre devoir.

Avez-vous des questions, agents?


*****


Ian Valarian se la coulait douce dans la maison de passe de Madame Cuthrie sur le navire de plaisance de la tenancière qui faisait route entre Nar Shaddaa et Tatooine, encore à moitié sonné par les bouffées de fumée qu'il avait partagé avec une ravissante Twi'lek pas farouche pour un sou (normal me direz-vous, c'est son métier!). Après tout, tout travail mérite salaire, et quand on est un vieux briscard comme lui, on profite de son argent durement gagné n'est-ce pas?

La chambre baignait dans une chaleur étouffante, ça puait le sexe, le renfermé, et d'autres fluides probablement corporels. La porte s'ouvrit finalement et un Rodien entra, fixant de ses yeux de mouche géante l'Humain affalé sur le ventre de la gagneuse qui faisait son travail, plus ou moins. Grognant avec mépris, le Rodien apostropha l'Humain:


Eyh, y a l'patron qui veut t'voir pécore! Laisse tomber ta pause et r'mets-toi au boulot faignant!

Bon gré mal gré, il fallait bien gagner sa croûte, aussi Ian n'eut-il guère le choix. Sous couvert qu'il ne chercherait pas de noises au Rodien, nous le retrouvons 15 minutes plus tard sur le pont du yatch, à marmonner divers jurons tandis qu'il va voir "le patron". Le patron, c'est un Humain tellement empêtré sous les implants cybernétiques qu'on se demande si on peut encore l'appeler Humain.

C'est Johnny Bras de Fer, un mec aussi frappé que passionné par la botanique, à se demander ce qu'il fout dans un coin pareil de la Bordure, surtout en sachant qu'il vit sur Tatooine. C'est aussi lui qui se charge de filer du boulot de ce côté de la Bordure aux mercenaires freelance comme Ian. Ils se connaissent depuis que ce dernier a lâché l'Empire 2 ans auparavant. S'il n'y a pas la moindre amitié entre eux, Johnny préférant garder des distances avec les employés, il y a un certain respect mutuel.


Te v'là mon p'tit Ian, t'étais encore fourré dans une mignonne des ponts inférieurs de Madame? Vérifie bien qu't'as pas chopé d'saleté, paraît qu'elles prennent pas la peine de passer des exams médicaux ces grognasses!

Et accessoirement, Johnny est un type pour qui le mot "bienséance" n'a aucun sens. C'est bien simple, une légende urbaine raconte qu'il a dans sa jeunesse bossé pour le service diplomatique de l'Ancienne République. D'après la rumeur, il a bossé exactement 2 jours et 32 minutes avant de se faire virer pour "discordance et différents d'ordre ethniques avec des collègues" comme il aime à le dire quand on lui pose la question, en éclatant de rire à chaque fois.

Bon mon pote, t'as du boulot là. Y a un client anonyme qui veut qu'j'envoie un d'mes gars sur Irith, un monde paumé de l'Ootmian Pabol. Faut qu'tu t'infiltres dans un bateau aérien au port d'la capitale Solomon et qu'tu r'rtrouves un type qui s'appellerait Theron March, mais ça doit pas êt' son vrai nom donc faudra qu't'enquêtes sur lui à bord.

Y paraît que l'gars va à une espèce d'vente aux enchères ou j'sais pas quoi. Au pire t'auras qu'à grapiller deux trois trucs en guise d'bonus si t'as envie. Fait gaffe, y aura du mond' dans c'bateau, et pas des enfants d'choeur j'pense. Va falloir qu'tu la joues fine si t'veux choper l'fumier. L'client paie cash 50K si tu l'ramènes vivant, 35K si tu l'ramènes mort, y t'laisse l'choix qu'y dit.

C'monde, Irith, c'est un sacré merdier. Mon conseil, trouve ton gars, r'froidis-le vite fait et casse-toi, j'ai entendu d'ces trucs sur c'coin... Et t'retrouve pas coincé à leur destination, z'appellent ça la Maison d'poussière et d'cendres, rien qu'le nom m'file la gerbe. Allez, bonne chance p'tit salopard!


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By Ariès
#28708
Yaga Minor ,voilà sa prochaine destination,un message était apparu sur son datapad,d'après les informations suivantes ,elle était convoqué avec un autre agent encore inconnu à se jour.
Elle n'avait eu que peu d'information juste le lieu de rendez-vous une station en orbite de Yaga Minor la capitale,arrivé sur les lieux après avoir pris une navette .
Etant dans la station Orbitale l'agent pu voir une décoration assez neutre aucun style de décoration particulier,l'endroit semblait bien surveillé surement quelques micros ,capteur et caméras devaient être dissimulés à l’insu des arrivants .
Enfin devant la salle indiqué la Chiss vit un individu arriver vers sa direction surement l'autre agent,convoqué pour la même raison assez mystérieuse,elle ne fit pas attention à celui-ci ,la porte coulissante en face d'elle s'ouvrit,bientôt cet épais mystère allait s'éclaircir.
Dans une pièce avec le même design que les autres,un autre agent attendait debout faisant un signe de la main pour inviter les deux individus à s’asseoir ,sans qu'un seul mot sorte de sa bouche ,il prit quelques secondes pour relire le datapad qu'il avait entre les mains .
Le silence plane dans la pièce ,de longues secondes qui semblaient une éternité ,la jeune femme ne décrocha pas un mot attendant que son interlocuteur prenne la parole.

"Je suis l'agent Charon. Vous deux, agents Ariès et Pélerin, avez été recommandés et réquisitionnés par vos supérieurs pour une mission de la plus haute importance."

Après ça courte présentation et une phrase assez brève pour expliquer la raison de notre venue dans la station ,il claqua des doigts et un mur s'ouvrit laissant apparaitre un écran assez imposant ,montrant un monde horriblement laid ,jonché d'usine et de tours qui semblaient allez aussi loin que l'horizon.
Elle se passa de commentaire mais ce lieux lui faisait penser aux planètes comme Nal-Hutta ou Nar-Shaddaa, la contemplation silencieuse de l'écran fût interrompue par l'agent qui reprit son discours .

"Voici Irith, situé dans l'Espace Hutt. Population: 10 milliards de personnes appartenant à diverses races. En temps normal ce monde devrait être administré par les Hutts mais il est dans une situation particulière. Un Archonte règne sur place au nom des Hutts ET de la maison Haarlock, bien qu'il ne reste de celle-ci plus grand-chose d'après nos informations. C'est un monde parfaitement banal et dénué d'intérêt, du moins cela a été le cas jusqu'à il y a une semaine.

Nos espions dans l'espace Hutt nous ont appris qu'il va se dérouler une vente aux enchères en un lieu appelé la Maison de poussière et de cendres situé à 900 km de la périphérie sud de la capitale planétaire, au coeur de la mer de Balemire. La vente est organisée par les successeurs de la lignée Haarlock qui souhaitent mettre les choses en ordre et bazarder les affaires du dernier maître connu de la maison. Un ancien privilège accorde à l'île ou est située la Maison d'échapper à de nombreuses lois et son isolement l'éloigne des indiscrets, c'est donc un lieu parfait pour un rassemblement d'individus... Particuliers.

Vous avez pour ordre d'infiltrer cette vente sous couvert d'être des clients potentiels des objets mis en vente. Vous récolterez des informations sur ceux qui y participent, sur leurs désirs et leur nature véritable. Vous n'aurez rien d'autre à faire que d'être les yeux et les oreilles de l'Empire, à moins que vous ne découvriez un danger réel pour la sécurité de l'Empire parmi les intéressés.

Je ne vais pas vous mentir, c'est vers une jungle infestée de serpents que nous vous envoyons, et certains dans l'assistance pourraient vouloir vous tuer simplement pour éliminer un rival. Et il ne fait pas le moindre doute que ces gens vous tueront s'ils découvrent votre véritable allégeance. Je m'en remet donc à votre compétence et votre jugement.

Vous disposerez de votre propre matériel personnel ainsi que du matériel standard fourni à tout agent en mission d'infiltration/repérage en territoire ennemi. Vous pourrez également compter, si besoin est, sur l'appui d'une cellule de 9 agents d'ores et déjà déployés sur place à la capitale. Sur le datapad que voici
-il fit glisser sur la table ledit datapad- sont notés les noms de codes et moyens de communication par fréquence cryptée des agents dormants.

Une fois arrivés à la capitale, Solomon, vous prendrez contact avec Ezekiel Sunder, c'est l'homme chargé de vous donner la suite pour vous rendre à la Maison. Il est censé traîner aux docks maritimes de Solomon. Vous vous ferez passer pour des représentants d'un riche marchand de la Bordure intéressé par divers objets et babioles. Sur le datapad figure également une ligne de crédits pour couvrir vos besoin financiers durant l'opération. Il va de soi que nous surveillerons l'utilisation de cette ligne et que nous ne tolérerons aucunement une utilisation pour autre chose que votre devoir.
"
"

Le voile était enfin levé !La mission avait l'air particulièrement dangereuse et beaucoup de secret planaient encore sur cette vente aux enchères.

"Avez-vous des questions, agents?"

Ariès décida de prendre la parole après tout comme dit le proverbe honneur aux femmes .

"Bien ,je vois.. " [Léger silence] "Qu'elle est la situation actuel pour la Maison Haarlock? Êtes vous sur que Ezekiel Sander est une personne fiable? La planète se situe quand même dans l'Espace Hutt et nous ne sommes jamais trop prudent ...

La Jeune femme croise les jambes avant de faire de même avec ses bras ,reprenant son souffle elle reprit.

" Pour finir si nous tombons sur un article ... comme un artéfact Sith ,Jedi ou bien Rakata ,un prototype technologique avancé ou une arme de destruction assez conséquente... que voudriez vous que nous fassions ?Voudriez-vous que nous l'acquérions au profit de l'Empire ? "

Ariès n'en dirai pas plus après tout ,elle devait bien laisser quelques questions à son futur partenaire.
#28715
Rien de tel que de se relaxer un peu après une mission rudement menée. Et il y avait plusieurs moyens de se relaxer, certains auraient eu l’idée se prendre un bain et de faire une petite sieste, d’autres auraient souhaité un massage par exemple. Quant aux joueurs invétérés, ils n’auraient pas crachés sur une petite partie de Sabacc pour se vider la tête. Ian ne faisait partie d’aucun de ses trois groupes. En effet, après avoir touché sa paye, il allait célébrer ça dans un bar pour boire quelques coups ou alors il allait dépenser une partie de ce qu’il avait durement gagné dans un bordel. Et l’un des meilleurs bordels, qu’il connaissait, était sans contexte celui de Madame Cuthrie. Si bien que si l’établissement offrait des cartes de fidélité à ses clients, il en aurait rempli des tas. Dommage que la tenante était si peu commerciale avec ses clients… Mais bref, cette fois-ci, il avait décidé de passer la soirée avec une Twi’lek. Il l’aimait bien, dans le bordel, c’était sans contexte une de ses préférées. Il la trouvait exotique, comme toutes les Twi’lek, et elle savait ce qu’il appréciait à force de la choisir.

Ils partagèrent ensemble quelques bouffées de fumée qui les aideraient à se détendre. Une fois que les effets commencèrent à se faire ressentir, ils passèrent à l’action et l’étreinte commença. Elle ne l’avait jamais déçu dans une de ses prestations et au vu de comment cela commençait, il se doutait que ça allait être encore le cas. Ne formant qu’un, enlacé l’un contre l’autre, le plaisir montait quand il attendit la porte s’ouvrir derrière eux. Ce fut comme un coup de maillet dans l’entrejambe, son plaisir redescendit en flèche, surtout lorsqu’il entendit la voix de ce connard de Kriek. Johnny avait surement du boulot pour lui, ce dernier avait choisi le plus mauvais moment pour lui proposer une mission. Mais le boulot, c’était le boulot. Son employeur payait bien et lui donnait des objectifs dignes d’intérêt. Mais cet enfoiré de rodien avait le don de l’exacerber, il ne savait pas le saquer et il devrait lui mettre les points sur les i, une espèce d’avertissement avant de le tuer. Il se retira donc de la Twi’lek après lui avoir susurré à l’oreille que ce n’était que partie remise.

Non sans regret, il quitta le lit pour prendre une douche en vitesse et se rhabiller. La fille avait déjà quittée la chambre à son retour. Il alla donc rejoindre Jonnhy sur le pont. Traversant les couloirs et les niveaux, il tomba sur Kriek qui était surement en train de faire une course pour son patron. Le Rodien fit mine de l’ignorer. Lorsqu’il l’eut dépassé, il lui chopa le poignet pour le plaquer contre une cloison. La main posée contre l’une de ses épaules pour l’empêcher de bouger, il ne lui laissa pas le temps de se débattre et prit avec sa main libre la vibrodague qui pendait à sa ceinture pour la faire glisser jusqu’à l’entrejambe de l’alien. Il l’avertit :

« - Gueules pour avertir tes petits copains et tu peux dire adieu à…ça… » Il s’esclaffa et reprit : « Pour le peu que tu t’en sers de tout de façon…»

Le Rodien avait compris l’enjeu et cessa de se débattre, il avait toute son attention. Sur un ton froid, il s’exprima :

« Que tu comprennes bien la situation. Johnny est ton patron, il n’est pas le mien. Il me donne de bonnes missions, il me fait bien gagner ma vie et ramasse un bon paquet de crédits dans l’échange de services. Mais à part l’obligation du devoir accompli, je ne lui dois rien. Donc arrêtes de croire que tu peux me donner des ordres, car ça, même Johnny ne le peut pas… Alors petit laquais, pour la prochaine fois, tu auras retenu la leçon ?» Il fit remonter la lame, ce qui arracha un petit cri de douleur et de surprise au rodien. « N’est-ce-pas ? »

Kriek hocha avec insistance la tête, le message était passé. Ian rangea sa lame et donna une tape sur l’épaule du laquais pour lui signifier qu’il pouvait partir. Cette bonne affaire réglée, il continua sa marche jusqu’à la passerelle où Johnny l’attendait. Il l’apostropha en le mettant en garde sur les filles qu’il choisissait, cela le fit bien marrer et il répondit :

« Tu sais bien que je suis toujours dans les meilleurs trous, Johnny ! Et ne t’inquiète pas pour moi, la gérante connait très bien mes critères de qualité, elle sait que je pourrais me montrer très…désappointé si je chope une saloperie à cause d’une de ses filles. »

Johnny aborda le sujet qui l’intéressait pleinement : sa mission. Il avait le choix entre une exfiltration ou un assassinat. Autant dire que quel que soit son choix, la mission promettait d’être ardue et donc intéressante. Il allait devoir se débrouiller avec les moyens du bord comme d’habitude, comme on lui avait appris pendant sa formation de Stormcommando. Il avait juste plusieurs points à éclaircir :

« Quand tu dis le ramener mort, tu crois quand même pas que je vais trimbaler un macchabée ?! S’il participe à cette fameuse vente aux enchères, ça doit être quelqu’un de connu, ton client apprendra la nouvelle de sa mort sur l’Holonet. Au pire s’il te faut une preuve, tu préfères quoi ? Un œil ? Un doigt ? Un orteil ?

Enfin on verra si j’arrive à le prendre vivant, dépendra de la situation. Mais sérieusement Johnny, depuis le temps que l’on se connait, tu ne crois pas que je sais que t’essaies de m’enfler en me proposant seulement 50K, ça sera deux fois plus difficile de le ramener vivant que mort, donc je pourrais te demander le double. Mais comme on se connait depuis un bail et que tu me files des bons contrats, je demanderais 55K à 60 K pour le ramener vivant.
»
#28754
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Agent Pélerin, originaire d'Ondéron


Le passeur passa, demande ses deux pièces, leur présenta leur trajectoire. Loin de se laisser bercer sur le fil coulant d'un fleuve vermeil, rempli de feu, de sang et de larmes séchées des morts qui se refusaient leurs châtiments et leur destination, le Pélerin et la Chiss allaient devoir se laisser refouler sur la berge bancale mais solide qu'était le QG de l'Ubiqtorate, dans lequel un travail d'agent attendait qu'on l'assignâ à deux jeunes gens en mal d'aventure. Être un agent signifiait une bonne paye de démarrage, de bonnes garanties professionnelles et aussi une vie toujours en pleins remous. S'ennuyer n'était pas une option, au risque de se voir affecté par des ulcères à force de stress. Cette vie idéalisée par les prestations de machos gonflés de stupre et de testostérone, au bras duquel trônait un objet féminin correspondant au canon des désirs enfouis et avoués de la gent masculine n'était qu'une image grossière de la vie d'un véritable espion, consistant à mentir, échapper aux fouilles, et entrer dans l'intimité des gens pour la retourner contre eux. Un travail ingrat, mais nécessaire.

L'Empire s'appyuyait sur un réseau qui lui permettait de toiser allègrement le célèbre Bothan Spynet, qui, en dépit de ses accointances avec la rébellion, restait encoe un sous-traitant de choix, et surtout consciencieux. Jamais les Bothans n'avaient refusé un contrat impérial, Caamas en témoignait de sa disparition.

Pélerin, longuement primé pour son sérieux à toute épreuve, allait servir tour à tour d'homologue et de mentor égalitaire à l'agente Ariès, qu'on disait un peu dans la Lune.

Le briefing ne fit que confirmer un soupçon latent, faisant de la dame au galbe parfait un esprit trop peu au fait. Et parfois trop. Elle parlait de reliques Sith, Jedi et de... Ratakac ? Rakatac ? Qu'était-ce là, une créature d'un holo animé ? Et Sith et Jedi n'existaient plus, tout le monde le savait.

        « Que sont devenus les Haarlocks pour être dans un tel processus de succession par vente aux enchères ? Je ne pense pas qu'une famille disparaisse comme ça sans une aide extérieure. »

D'autres questions lui venaient en tête, prononcées à voix haute, qu'Ariès sache se concentrer sur le vital et non le futile.

        « Nous avons un bilan de leur situation financière, même en état de rumeurs ? Ont-ils acquérit des biens avant que le sort ne leur joue un tour ? Sait-on s'ils étaient en affaires avec des syndicats du crime récemment ? »

Mais surtout...

        « Qui devons-nous attendre comme autres acheteurs à la vente ? Des gens de milieux particuliers, de la pègre, de la haute, des curieux ? »

Une concentration d'une certaine classe sociale à une vente signifiait en général le début des ennuis pour les acquéreurs.
#28757
L'agent Charon fit silence tandis que les agents subalternes prirent le temps de réfléchir séparément avant de poser chacun leurs questions. Bien, ils savaient réfléchir vite et bien, c'était une bonne chose, les agents senior avaient eu raison de les lui envoyer, ils semblaient fait du bois nécessaire à cette mission.

Votre première question, agents, se rejoint, je vais donc vous laisser lire la réponse sur l'écran derrière moi. Je compléterai ensuite par quelques observations et un rapport condensé de tout cela.



Ainsi donc, agent Pélerin, vous avez votre réponse. La vente privée est organisée par ses exécuteurs testamentaires pour des raisons inconnues. Précisons que le dénommé Erasmus avait une sinistre réputation, on disait qu'il avait voyagé loin dans les étoiles et parmi les Régions Inconnues et vu beaucoup de choses étranges et terribles.

Pour ce que nous en savons, la famille n'existe plus et ce qu'il reste de ses exécuteurs testamentaires ne possède quasiment plus rien, en dehors de la Maison de poussière et de cendres et un siège au conseil consultatif de l'Archonte. Il est évident qu'ils ont ou ont eu des liens très étroits avec le Cartel des Hutts ainsi que l'Ancienne République. Nous ne savons pas exactement qui assistera à la vente, c'est précisément pour ça que vous êtes envoyés sur le terrain, mais je gage qu'il y aura probablement des criminels et des membres de la haute société en mal de sensations fortes.

Quant à vos questions, agente Ariès, sachez que vous n'avez rien à craindre d'Ezekiel Sander, qui est un agent dormant de la Bordure réactivé pour l'occasion, il vous donnera la suite des instructions, car nous n'avons actuellement pas la suite du programme en notre possession, il travaille sur le terrain à l'heure ou nous parlons.

Quant aux objets proprement dit... Le contenu précis de la vente ne sera révélé qu'au moment de la vente elle-même, mais il est indiqué qu'il s'agit "d'objets extraordinaires et de reliques provenant d'étoiles au-delà de la lumière de la civilisation." Toutefois, nous disposons d'un contact à l'intérieur, un avocat du nom de Mayweather, qui a pu procéder à un examen superficiel des objets. D'après son rapport, ces objets ne représentent apparemment pas un grave danger, mais plusieurs d'entre eux sont d'une très grande valeur et quelques-uns sont prohibés. Vous êtes libres d'acheter tout ce que vous considérerez comme trop dangereux pour le laisser à d'autres acheteurs.


Charon observa soigneusement les réactions que chaque agent eut en digérant ces informations. Ils semblaient intégrer avec calme et professionnalisme le tout, bien. Nouveau hochement de tête qui peut vouloir tout dire et son contraire, puis reprise:

Si vous n'avez pas d'autres questions, vous pouvez partir agents. Une navette vous emmènera à Irith et vous déposera à Solomon. Ensuite, vous devrez retrouver Ezekiel Sander, qui vous indiquera la suite de votre mission. Bonne chance agents, gloire à l'Empire.

Puis il sortit, laissant entre eux les 2 espions, libres de discuter ou de partir se mettre au boulot.

[Ian]

Johnny Bras de Fer en eut les yeux exorbités (les globes bioniques plutôt) en entendant le jeunot et ses exigences. Il brandit le poing d'un air menaçant et jura dans 10 langues différentes, mais pour quiconque le connaissait un peu, il ne faisait que du spectacle, il faisait genre mais s'en foutait, histoire de dire.

Ah mon p'tit Ian, tu m'fends l'coeur là! Tu sais bien qu'on négocie pas un contrat comme ça foutredieu! C'est qu'j'ai une réputation à t'nir moi! Va pour 55K, j'paierai d'ma poche si faut, mais quand même!

Alors que l'ancien impérial commençait à partir pour se mettre en chasse, voilà que le cyborg se mit à courir après lui de manière comique.

Au fait Ian, pense bien à prendre de quoi respirer! Irith c'est un putain de cauchemar à vivre à c'qu'on dit, des usines dégueulasses et des villes pourries à perte de vue, c'est un vrai enfer! J'voudrais pas qu'tu crèves sur un coin pareil! J'dirais quoi à ta copine sinon?

'Mon avis, trouve un moyen d't'inviter dans c'bateau aérien, essaie d'trouver ta cible et une fois arrivés à leur baraque de poussière là, règle-lui son compte et r'viens fissa par le bateau, une île perdue au milieu d'nulle part, ça sent jamais bon. J'ai vu assez d'holos d'horreur dans ma vie pour savoir comment ça va s'finir...


A présent qu'il avait obtenu un jolis bonus, Ian était libre de se mettre en route pour Irith, ou l'attendait sa proie et avec elle, le pactole.
#28858
Ian se plaisait à négocier ses contrats selon ce que l’on lui demandait, après tout, les missions n’étaient pas sans risque, il mettait sa vie en jeu pour les mener à bien. Lorsqu’il était dans l’Empire, il avait également une vie pleine de danger et obtenait une solde fixe pour ses services rendues. A l’époque, gagner la masse de crédits ne l’importait pas vraiment, il ne souhaitait que monter les échelons au sein de la hiérarchie, afin d’avoir des responsabilités et du pouvoir. A ses yeux, l’Empire ne l’a jamais reconnu à sa juste valeur et un tragique événement a fait qu’il a eu une opportunité, une ouverture vers une nouvelle vie. Une vie précaire, car il ne savait pas vraiment de quoi demain serait fait, mais il était sûr que s’il cherchait, il trouverait toujours des gens ayant besoin de ses services, où qu’ils soient.

Tout était négociable si on trouvait les bons mots et les arguments qui correspondaient à sa demande, c’est ainsi que Johnny céda et ajouta 5000 crédits à la prime s’il ramenait l’individu nommé Theron March en vie. Bon ça n’était peut-être pas grand-chose en plus pour des personnes pleines aux as, mais pour lui ça n’était clairement pas négligeable. Ian ne le remercia pas pour autant, car après tout, pour toucher la prime, il devait réussir la mission, ce qui ne serait pas simple. Une fois qu’il avait obtenu ce qu’il voulait, l’ancien impérial tourna les talons pour quitter le pont afin de se préparer au départ.

C’est alors que Johnny se mit à courir derrière lui afin de le mettre en garde, il lui conseilla de prendre certaines précautions. En effet, selon lui, et ses informations étaient toujours bonnes, l’atmosphère était polluée par les activités industrielles de la planète, on y respirait très mal et s’il ne voulait pas chopper une saloperie, il devrait faire attention. C’était bien d’être prévenu, il pourrait faire quelques emplettes avant son départ.

« - C’est triste à dire, mais mes dernières copines ne sont qu’éphémères et n’en ont que pour mon argent… »

Cela un petit moment qu’il n’avait pas eu une relation durable avec une femme, après tout au vu de sa situation, ce n’était pas ce qu’il cherchait pour le moment. Des coups d’un soir ça lui convenait très bien, pas d’attaches, pas de prise de tête. Il lui donna quelques conseils dont celui de se faire discret jusqu’à l’île et d’éliminer la cible sur place avant de revenir par le bâteau. Qui dit ventes aux enchères disait également lots précieux… Il n’avait jamais été un grand voleur, mais si un objet attisait sa convoitise, il le prendrait. Il se dirigea vers la porte et leva sa main en arrière en guise de salut :

« Merci de tes tuyaux, Johnny ! Prépares la prime pour mon retour, je ne serais pas long… »

Et sur ces mots, il quitta le pont. Arrogant comme il était, il surestimait ses capacités, la mission serait ardue, mais il pensait pouvoir s’en tirer. Il ne pourrait jamais dire qu’il avait une chance d’échouer, c’était possible, mais ça n’était pas dans sa nature de l’admettre. Ian alla se préparer, il ne pouvait clairement pas prendre son armure avec lui, il devait rester discret. Ainsi, il revêtit des vêtements chics, il pourrait ainsi essayer de se fondre dans la masse. Pareil, il serait difficile, voire impossible, car il y aurait certainement des contrôles de sécurité. Dissimuler une arme n’était pas évident, il faudrait savoir les moyens de détection qui seraient déployés. Mais comme il ne détenait pas cette information, il ne voulait pas tenter le diable. Il dissimula seulement des fils électriques, utile pour torture quelqu’un ou s’il voulait ligoter sa cible.

Il acheta un respirateur, afin de ne pas être intoxiqué sur Irith, au marché noir. Une fois en possession de l’objet, il se rendit sur la dite planète pour commencer ses investigations. Les informations de Johnny étaient plutôt précises, il prit un transport jusqu’au port de la capitale Salomon et commença à rechercher un bâteau vers la destination où serait mené les enchères. Une fois qu’il le trouva, il fit mine de chercher son chemin, ses yeux trainèrent ici et là. Il cherchait à savoir s’il y avait un contrôle d’identité à l’entrée du navire, s’il fallait une invitation, les entrées possibles, bref toute chose digne d’intérêt pour bien commencer sa mission.


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By Ariès
#28954
Ayant répondu en détails aux questions des agents,l'agent Charon hocha la tête tout en observant d'un œil avisé la réaction de la Chiss et de l'humain.

"Si vous n'avez pas d'autres questions, vous pouvez partir agents. Une navette vous emmènera à Irith et vous déposera à Solomon. Ensuite, vous devrez retrouver Ezekiel Sander, qui vous indiquera la suite de votre mission. Bonne chance agents, gloire à l'Empire."

Il finit par se relever de son siège s'aidant de ses deux mains appuyant avec force sur le rebord de celle-ci afin d'être debout.Il contourna le bureau et se dirigeant en direction de la sortie dans dire un mot.
Bientôt la salle fût plongé dans le silence le plus total,les deux agents étaient assis sur leur chaise respective,la jeune femme tapoter en rythme sur le bureau du bout des doigts ,fixant l'écran incrusté dans le mur,regardant une fois de plus ce paysage laid, aux usines et tours d'habitations qui pointaient jusqu'à l'horizon.Ses yeux écarlates se dirigèrent vers le datapad laissé par Charon,il y avait inscrit les noms de codes et les moyens de communication par fréquence cryptée des agents dormants.
D'un geste habile et précis la jeune femme prit le datapad entre ses doigts fin couleur bleu océan.
Elle se leva à son tour de la chaise,et se dirigea vers la sortie avant de s'arrêter à quelques centimètres d'elle,se tournant légèrement vers son nouveau partenaire mate de peau.

"Pélerin,avez-vous quelques choses à ajouter avant que nous y allons ?"

La Chiss avait un pré-sentiment,elle avait la curieuse impression que sa relation avec l'Agent allait être froide ou distante.Qu'importe ,l'agente savait qu'elle n'était pas là pour se faire des amis,aucun lien ne devait être forgé avec ses camarades.En ayant le moins d'ami,le moins de personne qu'elle affectionnait ,elle aurait moins de moyens de pression.
D'un pas pressé Ariès sortit de la pièce ,allant en direction des vestiaires la jeune femme se changea remplaçant son style vestimentaire bureaucratique par un style d'habit plus commun afin de se fondre plus facilement dans la masse impersonnelle de la population servile d'Irith.
Ayant récupéré l'équipement nécessaire,datapad,arme,respirateur,habit de rechange pour la vente,et autres,elle prit la direction du hangar où une navette les emmèneraient à Irith pour ensuite les déposer à Solomon.
Arrivé dans la navette la Chiss s'adossa à un siège attendant l'arrivé de l'Agent Pélerin ,enfin réunis dans la navette ,Ariès posa une question à son homologue masculin.

"Vous savez à quoi vous attendre une fois lâché sur Irith lorsque la vente aux enchères sera lancé?"

La jeune femme tenté désespérément de lancer la conversation ,le temps d'arriver à Solomon serait surement assez longs ,alors autant combler se temps en discutant même si elle faisait sa plus pour s'occuper que par réel envie d'en apprendre plus sur son Camarade.
#28969
Il y eut à dire vrai un ajout de Pélerin. Visiblement personne n'avait semblé aborder le sujet.

        « Dispose-t-on de crédits illimités ? »

Les besoins d'une mission de cette envergure pouvaient parfois exiger des millions. Le terme "illimité" voulait en général dire une capacité de couverture optimale. Il était évident que Pélerin n'aurait pas eu de quoi s'acheter un Executor, quand bien même aurait-on parlé de "crédits illimités". Mais le budget de la mission annoncée laissa perplexe les possibilités des agents.

200 millions de crédits de plafond. La famille devait avoir du bien.

L'Etat-Major avait mandatté cette mission personnellement. L'histoire des Haarlok laissait planer un vrai-faux suspens sur la possibilité que la pièce maîtresse de la mise en vente soit la fameuse charte, bien qu'on pût se demander quelle forme pouvait-elle prendre. Une charte permettant au Corps Expéditionnaire Impérial de revendiquer la souverraineté absolue sur les planètes à explorer.

A ceci près que l'Empire avait sa propre charte, qui disposait des mêmes droits. Peut-être s'assurait-on que tout concurrent potentiel serait éliminé de la partie. Et peut-être même qu'autre chose était en vente, que convoîta l'Empire.

Pélerin accusa réception, et quitta la salle. Il ne fit même pas attention à Ariès. Un Agent Senior demandait à son poulain s'il avait quelque chose à ajouter. Un homologue fermait juste sa gueule.

Aux vestiaires, Pélerin choisit sa tenue de mission, afin de passer inaperçu le plus possible. Sa haute stature et sa peau mate ne faciliterait en rien la tâche, mais il opta pour un habillage discret : une chemise brune, une veste en simili-cuir noir, un pantalon en coton uni gris foncé, des chaussures de baroudeur à semelle souple, une sacoche holster en synthétique, et une paire de lunettes à verres fumés. Il sélectionna une tenue de rechange de même facture et de même apparence, avant de garnir son paquetage de matériel de mission. Comprenant :

    - Un Culcanis MicroInstrument Tagger
    - Un BCC Omni-Nœud ComSet
    - Un Tramora VDV-100
    - Un Ulqib MicroTronics BX-333 BioEnregistreur
    - Deux VargeCorp Brouilleur de Poche PX-xqt9s
    - Une Macrojumelles qualité supérieure
    - Un Datapad Haut de gamme
    - Trois Droïdes caméra
    - Un Blaster Lourd S-5 Naboo et 5 cartouches

Ce genre de matériel était toujours disponible au QG pour les agents. Qui casse paye, et si le matériel était rendu en mauvais état ou pas rendu, le montant était retenu sur la solde de l'agent incriminé. Sauf en cas d'usage standard comme les cartouches ou les grenades... et parfois, bon, un comlink à 300 crédits, on en faisait guère toute une histoire. Le carcan administratif restait plus souple selon les circonstances qu'on ne voulait bien l'imaginer. Et que se l'imaginaient les pontes impériaux.

Après avoir changé de tenue, et empaqueter son sac, placé son blaster à la hanche, battant sa cuisse à mesure qu'il portait son pas au-devant de sa mission, il recroisa Ariès sur le chemin du cargo banalisé, un YT-2400 comme on en voyait des millions dans la galaxie. Un chargement de nourriture exotique confisqué à un contrebandier servirait de couverture pour leur voyage. Il la laissa prendre de l'avance et s'installer au cockpit, où il grimpa lui-même. Ariès s'était installée au poste de copilote, laissant loisir à Pélerin de prendre les commandes.

Soit.

"Vous savez à quoi vous attendre une fois lâché sur Irith lorsque la vente aux enchères sera lancé?"

Pélerin resta stoïque. Les raybans chaussées sur le nez, la bouche comme une fente au couteau perçant un visage aussi ouvert qu'un pénitencier impérial, il se contenta de lâcher une phrase unique à son homologue de l'instant :

        « On se séparera à Sheleyron. »

Au nord d'Irith, Pélerin prendrait un transport public, afin qu'ils n'arrivent pas en même temps ni au même endroit. Question de discrétion.

En exceptant cela, il ne laissa plus échapper un son.
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By Amertume
#28975
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Il existe une infinité de mondes laids et ou il ne fait pas bon vivre. Des mondes morts, des mondes aux environnements naturellement non viables pour toute vie, des mondes salis par les espèces intelligentes. Mais aucun, absolument aucun, ne personnifie autant les tendances auto-destructrices des humanoïdes qu'Irith.

Jadis un monde banal quoique pas dénué d'une certaine beauté, des millénaires auparavant, Irith eut le mal d'attirer l'attention du Cartel des Hutts, qui en fit un centre de production agricole et industrielle pour ses légions d'esclaves. La surexploitation des riches ressources de la planète ainsi que ses sols ont fait de ce monde un enfer pour toute personne qui y pose le pied.

L'oxygène est tellement saturé de produits chimiques et de polluants que s'y balader sans respirateur revient à inviter les cancers et autres maladies infectieuses dans son organisme. A perte de vue ce n'est qu'immenses champs de produits agricoles ou règnent pesticides et produits chimiques dangereux. Et entre ces champs, des zones industrielles dont les usines sans fin crachent leur fumée nauséabonde qui créent des nuages masquant en grande partie les rayons du soleil d'Irith.

Les villes sur toute la surface sont peu nombreuses car il serait trop coûteux pour le Cartel d'en créer, aussi fut-il jadis décidé qu'elles deviendraient de véritables ruches ou bourdonnent les innombrables vies de ceux qui naissent, vivent et meurent dans leurs profondeurs sans aucun espoir d'être autre chose que des insectes rampants voués à travailler pour le Cartel.

Le gouvernement est formé par un Archonte, élu par un conseil restreint de représentants du Cartel, des entreprises installées sur place et de la lignée Haarlock. Il n'existe aucune mesure sociale, aucune forme de justice ou de police car ces rôles sont assurés par des milices aux ordres des divers représentants qui prennent plaisir à brutaliser les millions d'esclaves.

Bienvenue sur Irith, un monde sans espoir ni avenir.


[Pélerin et Ariès]

L'arrivée et l'atterrissage se firent sans histoire, la couverture des agents étant impeccable avec leur cargaison de contrebande. Le fait qu'ils arrivèrent qui plus est séparément aida pas mal, car une personne isolée habillée comme n'importe qui, ça ne met pas la puce à l'oreille il faut dire. Ils purent donc constater la beauté toute relative de la capitale Solomon.

Solomon incarnait toutes les dérives et les excès infligés à Irith. La ville n'était qu'un immense bidonville dont seul le centre était un tant soit peu vivable et pour cause: le centre était constitué des grattes-ciels, immeubles et palais appartenant aux puissants de ce monde, tout ce qui l'entourait n'était que les quartiers pauvres et populaires des esclaves.

Les agents étaient maintenant libres de choisir comment retrouver Ezekiel Sander. Il traînait sur les docks maritimes, une zone en bordure de la ville ou régnait l'anarchie et la criminalité. Poser des questions dans ce genre de coin ne serait pas sans risque, sans oublier un autre problème local: la pollution.

En périphérie de la capitale, la production des usines était telle que la zone se retrouvait constamment baignée dans un brouillard épais, sans compter que les océans proches étaient si pollués que les vagues venant se briser sur la terre ferme rongeaient ce qu'elles touchaient. Dans ces conditions, retrouver un type isolé allait être plus compliqué que prévu.

Via quelques discussions sans grand intérêt au demeurant avec des "travailleurs" locaux, les agents purent chacun de leur côté apprendre une information potentiellement intéressante: Pèlerin apprit l'existence d'un bar malfamé et fréquenté par les marins sous contrat avec le Cartel qui venaient y dépenser leur maigre solde, A la louche trouée. On lui indiqua l'endroit. Ariès apprit que dans les prochaines heures, seuls quelques navires devaient lever l'ancre pour une destination ailleurs sur la planète. Plus précisément: le Saint Carthen, le Cygnian Martyr et l'Endurance.

Quant à la suite du programme, agents, elle ne regarde que vous.


[Ian]



L'ex-commando impérial n'eut de son côté pas trop de mal à passer les douanes, lesquelles étaient singulièrement incompétentes en plus d'être corrompues comme pas deux, il vit un visiteur, un Toydarien, lâcher des crédits pour qu'on l'autorise à faire entrer sans problème une caisse contenant des armes, sous prétexte que c'était pour sa défense personnelle.

L'achat du respirateur fut l'occasion de se rendre compte qu'un marché noir florissant existait à Solomon, ce qui pouvait lui servir s'il souhaitait obtenir quelques joujoux avant d'embarquer pour la traque de sa proie. Et en parlant de traque, il trouva bien un bateau parmi les dizaines du port qui pouvait potentiellement transporter sa proie, mais aucun moyen d'en être sûr sans chercher ailleurs.


T'as vu ça? Paraît qu'ils vont emmener des hors-mondes jusqu'à la Maison sur ce bateau.
Tu rigoles? Y en a qui veulent aller jusque là-bas? Ils délirent ou quoi?
Bah écoute, faut croire. J'ai entendu Slippy dire qu'ils étaient déjà en train de loger A la louche trouée pour se faire enregistrer par le capitaine comme faisant partie du voyage. En tout cas moi je m'approche pas de la Maison, même pour 1 million de crédits. Je me demande combien ils paient le capitaine pour qu'il les y conduise...
Allez viens on va s'en jeter un avant de retourner au bateau, nous on a un capitaine pas fou au point d'accepter ce genre de voyage.

Ainsi donc, il était question d'un bar/hôtel dans le coin qui logeait ceux qui allaient emprunter le navire à destination de la Maison de poussière et de cendres. On devait s'y enregistrer auprès d'un mystérieux capitaine si on voulait pouvoir en être. C'était une bonne piste. A défaut de connaître le nom du capitaine, Ian put lire (difficilement car à moitié effacé) sur la structure du navire son nom: le Cygnian Martyr.

Restait donc à trouver le capitaine du navire et voir comment s'introduire dans le navire. Nul doute que le talent pour la diplomatie du bonhomme allait éblouir les foules !
#29061
1200 crédits pour un foutu respirateur ? Quel putain d'arnaque! Bon il était vrai que les prix des articles au marché noir étaient bien plus élevés que la normale, mais il ne s'était clairement pas attendu à ça. Il n'avait que 2000 misérables crédits sur lui et voilà que plus de la moitié du contenu de son porte-monnaie s'envolait en fumée. Il fallait relativiser, ça restait un achat vital s'il ne voulait pas choper un cancer des poumons ou je ne sais pas quelle autre saloperie du genre. Après tout, il ne pouvait s'en vouloir qu'à lui même, il aurait dû mettre davantage de crédits de côté suite aux primes de ses autres contrats. Mais que voulez-vous, ces gentes dames de chez Madame Cuthrie ne louent pas leurs charmes pour des clopinettes. Ian aurai pu également essayé de négocier une avance auprès de Johny, mais il n'en aurait pas tiré grand chose. Le mercenaire avait déjà réussi à bénéficier d'une légère rallonge de la prime s'il ramenait sa cible vivante, il ne pouvait pas tout avoir.

Il ne restait que 800 crédits, pas la peine de penser à acheter une arme ou quoi que ce soit d'utile avec si peu. Encore une fois, il devrait se débrouiller avec les moyens du bord, comme il l'avait toujours fait dans sa vie en tant que mercenaire et lorsqu'il était commando dans l'Empire également. Equipé de son respirateur, il se baladait dans le port où de nombreux navires étaient présents. Certains venaient d'arriver, d'autres en passe de partir. C'était donc assez difficile de repérer le navire cible, surtout qu'il n'avait pas son nom. A défaut d'utiliser ses yeux, il pouvait tendre l'oreille ici et là afin de capter des brides d'information, lorsqu'il décelait quelque chose, il faisait en sorte de s'attarder dans le secteur jusqu'à obtenir l'information.

Voilà une vingtaine de minutes qu'il gambadait sans obtenir d'information utile. Il longea un navire lorsqu'il intercepta une conversation. Les deux individus disaient que des étrangers allaient se rendre à la Maison de cendres et de poussières. L'un d'eux semblait terrifié rien qu'à y penser. Ian se rendait souvent dans des endroits glauques et lugubres pour son boulot, donc il pensait qu'il était préparé à ce qu'il pourrait croiser là-bas. Encore une fois il se surestimait, plus dur serait la chute. Ils mirent en évidence le nom d'un bar " La louche percée" où les individus voulant embarquer devaient s'enregistrer auprès du capitaine du navire.

Il regarda le navire près duquel il se trouvait, il se nommait le "Cygnian Martyr". Bon c'était déjà un bon indice ! Deux indices même, vu qu'il savait où cherchait le capitaine. Du moins il savait où il se trouvait, mais pas le chemin pour s'y rendre. Rien de plus simple, il interpellerait chaque individu qu'il croiserait jusqu'à ce que l'un d'eux daigne lui donner la localisation du bar:

« - - Salut ! Excusez-moi de vous déranger, j'ai rendez-vous avec une jolie Twi'lek à la louche percée, cependant je n'y suis jamais allé. Pourriez-vous m'indiquer le chemin ? »


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