L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

Avatar de l’utilisateur
By Ariès
#29163
Silencieux ,voilà le mot qui définissait le mieux le trajet à bord de la navette qui partit en direction d'Irith, comme montrée sur l'écran dans la salle de Réunion ,la planète était belle et bien laide ,partout des cheminées d'usines recrachant une dense fumée qui alimentait un épais manteau de pollution .
Une fois traversé cet épais manteau d'une couleur orangée surement dut aux rayons de soleil qui transperçaient les vapeurs chargées en produit toxique,Ariès eut une vue imprenable sur Solomon,un ville jonché de taudis,de baraquement ...un vrai bidonville géant.Seul d'immenses buildings contrastaient avec les bas reliefs des taudis,la différence de statue sociale était flagrante ,l'atterrissage fut calme ,sans aucun accro ,une fois en ville le duo décida de se séparer en travaillant chacun de son propre côté.
L’accueil fut loin d'être chaleureux, les bâtiments étaient tous délabrés,des détritus étaient éparpillés partout sur le sol métallique et humide,selon certain endroit ,l'on pouvait tomber nez à nez avec une brume de fumée toxique, les "citoyens" avaient tous le visage terne sans grande joie ,de t'elle condition de vie même si ils devaient en avoir l'habitude ne devait pas être tout les jours facile surtout avec le traitement que devaient infliger les puissants de se monde.
Certains des esclaves se battaient entre eux dans des coins de rues ,d'autres parlaient à l'écart tentant de se faire le plus discret possible pour cacher leur possible larcin.
Les espèces habitants ici étaient assez mixtes même si quelques races étaient récurrentes , l'esclavage n'épargne aucune espèce.

Image

Le blaster rangé discrètement dans un étui sous la tunique de la Chiss,celle-ci garda sa main à proximité de son arme,la prudence était de mise dans se genre d'endroit.Marchant d'un pas lent ,Ariès tendit l'oreille vers chaque groupe de discutions ralentissant son rythme à chaque fois que l'occasion se présentait .
Après de longues minutes à marcher dans les ruelles à l'odeur nauséabonde, elle finit enfin par mettre la main sur une information importante.
Posté devant une unité R2 décapité utilisé comme poêle faisant bruler un matériau indescriptible dans les entrailles du défunt droïde ,trois "travailleurs" d'espèces différentes tentaient de se réchauffer, il est vrai que parfois le vent putride et toxique de cette ville, vous glace le sang jusqu'au os.
Ils avaient l'air de parler de quelque chose d'intéressant pour une fois,ils n'avaient pas l'air de vouloir se cacher, la Chiss décida d'écouter la conversation en retrait avant d'agir.

« Foutu vent toxique ...encore les produits de refroidissement, en plus de refroidir les moteurs ils nous refroidissent nous.. »

« Bon sang te plaint pas ,sinon on risque d'avoir des merdes et moi j'veux plus en avoir ,j'ai déjà assez pris pour ce mois-ci! »

« Des nouvelles pour le moment sur les navires qui vont lever l'ancres ? »

« Et bhé figure toi que si! Sérieusement ces mecs là sont des timbrés ! Même un Wampa ferait pas ça !Vouloir naviguer sur une mer d'acide ....je veux bien qu'ils soient en sécurités mais sérieux les accidents ça leurs suffit pas ? »
« La dernière fois qu'un pauvre type est tombé ,on la plus jamais revu ... y parait même que l'équipage l'a vu se dissoudre au contact de l'eau ...comment tu peux continuer à faire ça après un t-elle évènement ?!...Faut vraiment avoir des cases en moins .. »

L'individu soupire, il a l'air consterné par l'évènement.

« Et qui sont les heureux élus de cette semaines ? »

Le ton de l'alien se voulait ironique mais aucun de ses compagnons d'infortune ne rigolèrent à sa blague de mauvais gout .

« J'ai eu des brides y a le vieux Simons qui m'a dit le Saint Carthen, le Cygnian Martyr et l'Endurance ,le vieux doit avoir des troues de mémoires ou les vapeurs doivent lui monter à la tête ,je ne me souviens avoir entendu parlait que trois bateaux partaient ....mais bon je traine le moins possible las-bas .. »

Saint Carthen, le Cygnian Martyr et l'Endurance,voilà enfin se que cherchait la Chiss,la jeune femme ,déplia la capuche de sa veste et la mit sur sa tête afin de cacher un maximum son visage.
Elle s'approcha lentement mettant ses mains prêt du feu,elle tenta de se renseigner plus sur les bateaux qui n'allaient pas tarder à jeter l'ancre.
Les flammes qui dansaient dans la boîte de métal,faisait briller ses yeux rouges écarlates alors que le reste de son visage était encore dissimulé par la pénombre de la capuche ainsi que par le respirateur.

« J'ai écouté malgré moi votre conversation sur le port et sur les bateaux qui ne vont pas tarder à jeter l'ancre. »

La Chiss laissa un léger blanc permettant aux autres individus de "se familiariser" avec l'arrivante.

« J’aimerai savoir si vous savez ou se trouve le port ,un ami m'a donné rendez-vous là-bas mais avec tout cette brume je n'arrive pas à m’orienter. » La Chiss releva la tête laissant les flammes orangées éclairaient la moitié de son visage « Et quand est-ce que les bateaux partent ? »

Ariès prit la mine d'une femme ayant besoin d'aide, laissant paraitre une fausse inquiétude sur son visage bleu qui contrastait avec les yeux couleur sang dont celles-ci étaient ravivé par les flammes.
Seul la moitié droite de son visage était visible mais une grosse partie était caché par le respirateur.
La jeune femme resta sur ses gardes en cas de problème,elle serait prête à dégainer son blaster,si les esclaves ne voulaient pas parler elle aurait encore deux atouts avant d'utiliser la violence afin de parvenir à ses fins.


Image
#29290
A Sheleyron, Pélerin laissa le vaisseau s'amarrer sur une station orbitale d'aspect répugnant. La zone paraissait être rouillée, bien que le contact avec l'espace rendait impossible cet état de fait. Le métal rouillait dans l'air, pas dans le vide. C'était ainsi que des économies pharamineuses étaient économisées sur les vaisseaux capitaux.

Pourtant il n'y avait rien d'autre pour décrire l'endroit. Sale et rouillé. Pélerin déchaussa ses lunettes de soleil et tourna les yeux vers Ariès.

Il garda le silence et alla à l'arrière prendre son paquetage. Il abaissa la rampe du cargo civil et la descendit, avant de frapper sur la carlingue pour signaler qu'il partait. D'un coup d'oeil, il avait détesté la Chiss. On lui avait souvent intimé de taire ses pulsions spécistes, et c'est ce qu'il faisait maintenant. Qu'on accepta des aliens dans un service Impérial aussi nécessiteux que les Renseignements, c'était vraiment une aberration. Elle semblait même se sentir en droit de péter plus haut que sa paire de fesses bleues. Grosse conne.

Il parcourut le tarmac pourri, des vapeurs vertes s'échappant de conduites mal isolées, avant qu'un agent Quarren ne vienne l'apostropher, un datapad en main, la tunique pleine de camboui et affublé de genouillères en métal noirci, usé sur les pointes. Une paire de botte de sécurité à fermeture hermétique achevait de le situer comme un agent de maintenant chargé en outre du contrôle des arrivées.

        « Ca vient de ..? »
        « Metellos. »
        « Et ça va ..? »
        « Toydaria. »
        « Ca a de quoi payer ..? »
        « Oui. »
        « C'est 500 crédits d'arrimage. »
        « Ce n'est pas mon vaisseau. »
        « Ah ? »
        « ... »
        « Bon... c'est 5 crédits de séjour, pour faire tourner la boutique. »

Pélerin fit sauter une pièce ronde de crédit républicain qui atterrit dans la main tentaculaire de l'alien orange, qui s'empressa de tenter de la plier. Puis il entendit l'animal alpaguer un prochain pigeon. Pélerin savait qu'il était gratuit de venir ici. Mais ces 5 crédits pouvaient lui servir de couverture. Si on demandait s'il était passé par-là, le type se souviendrait d'un grand homme basané qui avait donné 5 crédits républicains. Grossier, mais efficace. Dans l'Espace Hutt, tous les crédits se valaient, mais il avait choisi des devises républicaines pour ses faux-frais. A coup sûr, la pouffe Chiss n'avait même pas penser à ça.

Il s'arrêta deux petites heures, cherchant avec désespoir un coin om manger un bout sans risquer d'attraper une maladie inconnue, ce qu'il pensa trouver auprès d'un restaurant une étoile, le seul coin avec ce genre de classement. Sans avoir la certitude que l'étoile ne soit pas une invention, au moins avait-il mangé un sandwhich à la viande de nerf sans avoir à se plaindre ni du goût, ni de l'après.

Il prit un ticket pour un transport civil quotidien qui faisait le trajet entre les différents mondes Hutt. Chaque planète accueillait toutes simultanément un vaisseau de ce genre, et les trajets étaient allongés pour que tous arrivent à bon port en même temps, offrant une sorte de service de métro aérien à échelle sectorielle.

Pour se fondre, il voyagea en deuxième classe, ce qu'il regrettait rien qu'à la vue du transport. Un AA-9 tout déglingué dont l'intérieur évoquait plus une bétaillère transgalactique qu'un intérieur d'origine. Le trajet fut une horreur, d'autant que la grosse femme libidineuse - avait-elle seulement conscience du dégoût que son corps adipeux inspirait ? - lui avait tenu le bout de gras tout le long du trajet. Pélerin avait craqué et avait payé un colosse taiseux - ancien bodybuilder et garde du corps pour la Mafia - 100 crédits pour qu'il s'installe à sa place. Au bout de 4 heures, le colosse lui avait rendu l'argent, avant d'aller pleurer au fond du transport. Pélerin trouva sa revanche en observant la grosse aller aux commodités avant de nécessiter l'intervention de plusieurs passagers pour la faire sortir de la cabine étroite dont la chasse ne marchait plus depuis 7 passagers.

Le voyage dura à peine 24 heures. Le transport, en fait de confort, allait à une vitesse incroyable. Pour tenir leurs engagements temporels, et ne faire que 24 heures par étape planétaire, la compagnie avait équipé ses vaisseaux d'hyperdrive nubien, de classe inférieur à 1. Aussi, Pélerin arriva techniquement avant Ariès.




Techniquement, car Ariès avait le luxe de se poser directement. Pélerin devait faire des amplettes en orbite, s'enregistrer avec une fausse ID des Renseignements, et rejoindre la surface. Il s'acheta un masque Gandorthal Roamer-6, quelques cartouches de réserve, et graissa la patte d'un douanier pour qu'il ommette de scanner son sac. Pélerin dut lui montrer malgré tout, pour éviter d'importer des affaires terroristes, mais le contenu fut passé sous silence par le garde en faction. Au moins voulait-il s'assurer que les gens n'étaient pas en danger. Une demi-honnêteté rare sur les planètes Hutt.

Dans la file pour embarquer sur une navette orbitale, il laissa traîner une oreille, les yeux engoncés derrière de fausses lunettes de soudeur à verres fumés unilatéraux, vers un voisin qui pensait que les foules n'écoutaient jamais les conversations de vive voix. Ils avaient raison en soit, et Pélerin n'était là que par hasard...

        « Tu vas au tournoi ce soir ? »
        « De ? Sabbac ? Dejarik ? »
        « Nope, c'est du Chambre ce soir. »
        « Chambre ? Connait pas. »
        « Pas très connu en effet. C'est un jeu de bourge, mais ça demande de la tech' aussi. Y aura quelques poissons à serrer paraît-il. »
        « On peut tricher ? »
        « Plus fadoche qu'au Sab' mec. »
        « Nickel. »
        « Parfait. »
        « On y fera un tour hein. »
        « Bah ouais. »
        « Faudrait pas manquer ça. »
        « Du tout. »
        « ... »
        « ... »
        « ... c'est bien A La Louche Trouée hein ? »
        « Bah ouais. »
        « Ah, pendant un moment j'ai eu peur. »

Le "couple" avait pour tous enfants des bras musclés et noueux, avec des tatouages en entrelats disgracieux, des toisons noires sous des visages ridés, et des tuniques sentant la viscère de poisson mutant. Des marins typiques qui naviguaient sur les flots boueux et bouillonnant d'uranium, faute de pouvoir partir de la planète pour trouver un autre métier. A ceci près que ceux-ci venaient d'une autre planète. C'est alors que Pélerin distingua sous les maillages d'inscriptions à l'encre noir des signes qui ne trompaient pas : des dagues, enlacées par un serpent tenant une rose. Des gorilles de mafieux.

Pélerin décida malgré lui d'aller faire un tour à La Louche Percée.




L'endroit était aussi fiable que son nom l'indiquait. Pélerin, dans sa tenue de baroudeur, semblait passer pour un dandit endimanché dans ce troquet de pouilleux. Il alla néanmoins s'installer au comptoir et commanda avec un entrain caché une pinte complète d'une bière brune. Trouver l'endroit n'avait pas été si compliqué, il lui avait suffit de demander à intervalles réguliers la direction. Le troquet semblait connu.

Après son entrée, par mal de regards avaient convergés vers lui. Des barbus pour la plupart, en gilet à toile cirée avec doublure tissée de plomb, des bandanas crasseux enserrant des crinières pleines de parasites en tout genre, tous avec une pinte en étain dans la pogne, et une frimousse à vous arracher les viscères.

Le barman lui servit la bière sans un mot. La bière avait un goût de vomi, mais elle était glacée, aussi Pélerin put mettre le goût de côté. Il entendit peu après des craquements sur le parquet vermoulu, signe qu'on s'approchait de lui dans son dos. A plusieurs. Il tourna sur son tabouret et toisa trois gaillards aux bras croisés, l'air peu commode.

        « Oui ? »
Avatar de l’utilisateur
By Amertume
#29306
[Ariès et Pèlerin]

Alors comme ça on joue la vierge effarouchée, la demoiselle en détresse, pour obtenir des infos hein? Eh bien laisse-moi te dire... Que ça marche. On parle de marins à moitié bourrés et défoncés au Crash et brûle, aux organismes mourants sans qu'ils s'en doutent tant l'atmosphère ronge leurs respirateurs (de très mauvaise qualité) et complètement cons par dessus le marché.

Euh ouais m'dame j'vous montre. Bon en gros vous êtes là, genre ici avec moi 'voyez? D'ici vous allez plein nord jusqu'à ce que vous sentiez une odeur de poisson pourri et le bruit de vagues qui bouffent tout ce qu'elles touchent. Vous s'rez arrivée au port, qu'les dieux vous protègent, fait pas bon traîner dans l'coin le soir, c'est encore pire qu'ailleurs.
Vadiou d'vadiou Morty, qu'est-ce que tu fous là? Tu vas la balancer dans une merde pas possible! 'Coutez l'amie, traînez pas dans l'port, allez plutôt au bar A la Louche percée, au moins vous s'rez à l'abri de c'temps pourri. Par contre faites-y bien gaffe, là-bas c'est bourré d'marins cinglés et qui diraient pas non à vous voler vot' vertu.

Et les marins de reprendre leur conversation banale en toussant de manière incontrôlée. C'est sûr, ce soir, va y avoir d'autres macchabées dans le coin... En attendant agent, voilà qui vous aidera dans votre mission. Espérons-le.


Visiblement, Pèlerin était de fort bonne humeur en arrivant dans le bar/hôtel des plus misérables qui servait de décor présentement. Et comme un malheur n'arrive jamais seul dans ce genre de situation, le voilà qui se retrouve à faire face à 3 marins, les yeux vitreux et de la bave coulant de leur menton. Très probablement sous l'emprise de quelque drogue puissante. Ou juste stupides. L'un va avec l'autre notez.

Toi, t'es pas d'chez nous. T'viens des Tours d'En Haut? Kestufou ici? T'crois qu'tu peux traîner sans qu'on t'dise rien? Les maîtres sont pas là pour t'protéger fumier. On va t'montrer c'qui s'passe quand des gars comme toi s'croient tout permis. Chopez-le les gars!

Et les 2 autres soudards de se jeter sur l'agent. Dommage qu'ils n'aient pas tenu compte qu'ils ont affaire à un homme capable de les massacrer d'un regard, ça aurait pu les y faire réfléchir à deux fois. Quoique vu le niveau intellectuel présent, il est permis d'en douter. A noter cela dit un point à ne pas mettre de côté: dans le salon du bar, ça s'agite pas mal, et déjà plusieurs autres marins se lèvent pour venir prêter main forte à leurs camarades.

Ces misérables imbéciles mènent une vie si dénuée de tout qu'ils ne peuvent résister à l'idée d'évacuer leurs frustrations sur celui qu'ils perçoivent comme un représentant de leurs maîtres esclavagistes. Du coin de l’œil, un homme vêtu d'un chapeau de marin l'identifiant comme capitaine de navire observe le tout.

Il est curieux de voir ce qu'il va se passer. Il sait que ceux qu'il attend sont censés arriver pour prendre contact. Il ne lui faut qu'un signe, une raison toute simple de croire qu'ils sont là et tentent de le contacter pour se dévoiler. Alors il observe, il prend note, il pèse le pour et le contre. Le nouvel arrivant détonne dans le décor, il est tout à fait possible qu'il soit l'un de ceux envoyés.

Mais il ne prendra aucun risque, Charon lui a bien spécifié cela, et en tant qu'agent vétéran, il sait qu'il doit être extrêmement prudent. C'est pourquoi il n'intervient pas et regarde en silence.


[Ian]

Un des marins du port interpellé par Ian le regarda en écarquillant les yeux, seulement visibles avec le respirateur qui cachait le reste du visage. Sa voix, étouffé par le filtre du masque, était sèche:

Une copine Twi'lek hein? Si elle était maligne, elle t'aurait pas donné rendez-vous dans un trou pareil, parce que tout ce qu'elle gagnera à traîner dans c'bar pourri, c'est se faire défoncer le cul.'Fin bon c'est elle qui voit... D'ici, tu longes la baie direction le Nord, tu pourras pas louper l'endroit quand tu l'verras. Les dieux t'protègent mon gars.

Curieux avertissement que celui-là, mais après tout, les natifs de ce monde ont tous l'air d'avoir un grain. Direction Nord donc? Bingo! Le vétéran pouvait continuer sa route, et faute d'avoir une autre piste, autant se renseigner là-bas. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'allait pas s'ennuyer une fois sur place. Lorsque la porte pour entrer à l'intérieur s'ouvrit, la clameur le frappa comme un coup de poing.

Un chaos indescriptible régnait à l'intérieur, des marins se battaient entre eux, d'autres avec un homme facilement visible avec sa tenue trop propre, trop chic, dans un endroit pareil. Une femme était entrée quasiment en même temps que lui et observait avec étonnement la scène. Le moins qu'on puisse dire, c'était qu'il allait être compliqué de se renseigner en l'état actuel des choses.

Que faire donc? S'en mêler et risquer de se retrouver embarqué dans un conflit qui ne le regardait pas une seconde, ou profiter du spectacle pendant qu'on cherche discrètement quelqu'un apte à donner des infos?


Avatar de l’utilisateur
By Ariès
#29324
Par chance la ruse avait marché, les marins parlèrent, n’étant pas très fûtés, leurs peu de neurones restants avaient dû être grillé par les gaz de cette planète infecte. Leurs yeux étaient rouges, menus, plissés et creusés, une odeur pestilentielle sortait de leur bouche surement de l’alcool de mauvaise qualité ce qui ne les arrangeaient pas.

« Euh, ouais m’dame j’vous montre. Bon en gros vous êtes là, genre ici avec moi ‘voyez ? D’ici vous allez plein nord jusqu’à ce que vous sentiez une odeur de poisson pourri et le bruit des vagues qui bouffent tout ce qu’elles touchent. Vous s’rez arrivé au port, qu’les dieux vous protègent, fait pas bon traîner dans l’coin le soir, c’est pire qu’ailleurs. »

« Vadio d’vadiou Morty, qu’est-ce que tu fous là ? Tu vas la balancer dans une merde pas possible ! ‘Coutez l’amie, trainez pas dans l’port, allez plutôt au bar « A la louche percée », au moins vous s’rez à l’abri de c’temps pourri. Par contre faites-y bien gaffe, là-bas c’est bourré d’marins cinglés et qui ne diraient pas non à voler vot’ vertu… »

Après avoir mis en garde la Chiss, les marins reprirent le court de leur conversation en crachant par intermittence leur poumons de manière involontaire. L’alcool ainsi que les vapeurs toxiques ne devaient pas arranger leur état de santé, leur espérance de vie ne doit pas être bien longue. La jeune femme s’écarta du groupe de marin et sortit son datapad, pianotant rapidement les informations dites par les marins et voilà une chose de faite…Elle avait les informations qu’elle désirait sur le port et en bonus des informations sur un bar assez fréquenté. Le bar était un endroit propice à la rencontre, étant donné que les marins rencontrés précédemment étaient plus ou moins alcoolisé, il était surement possible de croiser les marins d’un des 3 bateaux à La Louche Percée.

Néanmoins l’Agente garda en tête la remarque du deuxième marin, « Par contre faites-y bien gaffe, là-bas c’est bourré d’marins cinglés et qui ne diraient pas non à voler vot’ vertu… ». Une femme avec un physique aussi attirant ne devait pas courir les rues et arriver dans un bar peu recommandable remplit de buveurs et de marins en train de se lamenter était loin d’être sûr, il devait être très facile pour eux de s’abandonner aux plaisirs de la chair. Ariès était sur d’une chose, elle vivante personne ne la touchera sans son consentement et malheur à celui qui tentera le diable.

Pour commencer, elle décida d’aller plein nord en direction du Port, au pas de course, rasant les murs et se faisant la plus discrète possible, elle s’arrêta quand une forte odeur lui prit les narines, elle savait qu’elle était à proximité du port l’odeur qui lui faisait tourner la tête et les bruits des vagues ne trompés pas. L’odeur lui donna une soudaine envie de vomir ainsi qu’un violent mal de tête, aussi vite arrivé aussi vite repartie, elle rebroussa rapidement chemin en direction de la Louche Percée calmant ses hauts le cœur, maintenant elle savait parfaitement où se trouvait le port.

Une devanture miteuse se postait devant elle, le bar avait l’air d’être une ruine, l’extérieur était délabré et une forte odeur d’alcool et de transpiration s’en dégageait. Avant de rentrer elle tata l’étui de son blaster afin de s’assurer que son arme était bien là, poussant la porte grinçante du bar, elle tomba sur un spectacle peu familier pour elle. L’intérieur était un désordre sans nom, des marins se battaient entre eux, certains étaient trop sou pour marcher debout ou trop défoncé par la drogue, les yeux encore vitreux, la bave coulant sur la table, positionné d’une manière nonchalante sur celle-ci dans un état végétatif.

Comme elle le craignait, son arrivé ce fit remarqué, malgré le fait qu’elle soit recouverte de différents habits masquant ses plus belles formes, les autres plus évidentes ne pouvaient l’être. Certains regards étaient carnassiers et loin d’être rassurant, elle était comme un faon coincé dans une tanière de loup, mais quelque chose de bien plus important attira ses yeux écarlates, elle fut surprise quand elle vit, assit sur un tabouret du bar son camarade Pèlerin seul face à 3 gaillards qui n’avaient pas l’air très chaleureux. La Chiss pouvait très bien intervenir mais elle décida de ne pas agir, si Pèlerin avait des ennuis c’était de sa faute, elle avait assez de regard braqué sur elle, il était hors de question que tout le bar la regarde et puis Pèlerin en tant qu’agent était censé avoir reçu une formation de combat donc cela ne devrait pas trop lui causer de problème. La porte derrière elle venait de s’ouvrir mais elle ne fit point attention à ce détail, elle préféra s’assoir sur un tabouret du bar le plus loin possible de son partenaire et du tumulte qu’il allait créer. Elle leva légèrement la main afin d’interpeler le barman, jouant à faire passer un Crédit d’un doigt à un autre, elle regarda le contenu des verres avec dégout puis quand le Barman était posté devant elle, elle ouvra la bouche regardant toujours du coin de l’œil la situation de Pèlerin.

« Quelque chose de non alcoolisé et buvable si possible …Merci »

Attendant sa commande, elle jeta un coup d’œil vers les autres tables, hormis des buveurs, des drogués et des bagarreurs ; seul une personne avait l’air « sobre », ayant un chapeau de marin il observait la scène avec un air amusé ou curieux le visage légèrement caché par son chapeau rendait l’identification plus que complexe. Les dires de Charon avaient été très formels, le contact ne prendrait aucun risque, attendant son verre la Chiss réfléchissait à une stratégie d’approche, quand le barman déposa le verre qui était loin d’être appétissant, elle lança le crédit et décida de s’approcher de la table de l’homme qui recelait bien des mystères.

S’asseyant de manière assez féminine mais pas trop pour éviter d’attirer l’attention des autres marins, elle déposa son verre sur la table ne voulant pas goûter son contenue, elle ne fit que les tours du bord de celui-ci avec le bout de son index, regardant par intermittence le marin avant de lancer la conversation.

« J’ai l’impression que la pression monte dans le bar… »

Attendant la réponse de l’homme, elle décida de porter finalement le verre à ses lèvres mais en humant celui-ci elle se ravisa et fit une légère grimace de dégout.

« Vous m’avez l’air du coin, vous ne connaitriez pas par hasard Leikeze ? Il a sortie récemment une musique nommé « Sunder Home », l’on m’a dit qu’il était dans le coin j’aurai aimé avoir quelques informations sur sa musique mais je n’arrive pas à lui mettre la main dessus, comme quoi les vapeurs rendent l’orientation plus difficile qu’il n’y parait. »

D’une manière subtil l’agente venait de glisser à l’individu, l’identité du contact afin qu’il puisse se reconnaitre, si celui-ci était l’homme en question ce serait un véritable jeu d’enfant de trouver son identité puisque Leikeze n’était autre que l’inversion du prénom Ezekiel et le premier mot du « titre de la musique » n’était autre que son nom. La seconde partie du titre de la musique « home » ainsi que les soient disant informations sur la musique étaient une référence aux informations qu’il était censé donner pour la suite afin de se rendre à la maison. Evidement si l’homme était extérieur à tout cela, il lui serait tout à fait impossible de comprendre cela par ses propres moyens.
#29496
Son histoire de copine Twi’lek, qu’il devait retrouver dans un bar, n’avait pas l’air de conquérir les foules. Et quand il rencontra un marin, qui décida de lui répondre, il ne semblait pas non plus très emballé par la véracité de ce que Ian affirmait. Le marin avait l’air d’être un comique, mais au moins il lui donnait de bonnes informations sur ce qu’il risquait de croiser une fois sur place. Au moins il ne serait pas surpris et il se préparerait en conséquence. Son indicateur lui donna une piste à suivre et lui affirma qu’il n’aurait aucun de mal à reconnaître l’endroit quand il le verrait. Avant de se barrer, il lui lança une espèce d’avertissement, comme quoi il priait les dieux pour qu’ils le protègent des malheurs qu’il rencontrerait là-bas. Comme si les dieux pouvaient le protéger…. Quelle connerie ! Il n’avait pas besoin de prier une quelconque religion fantoche pour espérer que la chance soit de son côté. Le mercenaire se basait uniquement sur son entrainement et son expérience, cela ne lui avait jamais fait défaut par le passé et ce n’est pas aujourd’hui que ça allait arriver. Il remercia le marin pour son aide :

« - - Merci pour ces informations, camarade ! La demoiselle va s’impatienter, je ne vais pas la faire attendre ! »

Ian avança vers la direction indiquée. Il longea pendant de longues minutes la baie en direction du Nord. Plus il avança, plus il croisait de types louches. Enfin après tout, il en avait croisé pas mal depuis son arrivée sur la planète, ils devaient tous être comme ça ici. Mais bon, pour avoir baroudé pas mal à travers la galaxie, autant dire qu’il avait vu tout un tas de gens peu recommandables, de vrais monstres, des tarés capables des pires atrocités qui dépassaient son imagination. Ce n’était donc pas les quelques petites frappes ,qu’il pourrait rencontrer dans ce bar, qui allaient l’effrayer.

Il finit par trouver l’endroit en question, l’enseigne était facilement reconnaissable de loin, car comme le nom du bar l'indiquait, la façade était illustrée par une grande louche holographique qui s’illuminait par intermittence. L’ancien impérial marcha jusqu’à l’entrée, il entendait déjà le brouhaha du bar à une vingtaine de mètres, le son ne faisait que s’intensifier à son approche. Ian poussa la porte et entra à l’intérieur en même temps qu’une femme. Elle semblait être un joli bout de femme, mais son masque respiratoire ne lui permit de contempler son visage. Il la relooka un moment. Peut-etre qu'ils auraient l'occasion de faire plus amples connaissances plus tard. La scène, qui se déroulait sous ses yeux, était on ne peut plus familière pour lui il avait l’habitude de provoquer des bastons de bar. Il fit mine de humer l’air, mais cela n’avait aucun sens vu qu’il portait son masque respiratoire et d’un ton enjoué, il parla, à lui-même, mais il s’exprima tout de même :

« - HA ! Voilà un bar comme je les aime ! Et dire qu’ils ne m’ont même pas attendu pour commencer les hostilités ! »

Valerian aimait se battre et surtout utiliser tout ce qu’on lui appris à l’armée et chez les commandos pour mettre ses adversaires au sol. Il voulait rejoindre la baston, mais il avait une mission, il devait se concentrer sur celle-ci jusqu’à ce qu’elle soit terminée. Il jeta un coup d’œil circulaire dans la pièce, le chaos était total, il réussit à trouver le comptoir où un homme richement vêtu y était assis. Clairement un type qui s’était trompé de bar, trois gars avaient l’air de lui chercher des poux, autant dire que ce richard allait passer un sale quart d’heure ! Tant pis pour lui, il n’avait qu’à être plus prudent. Ce n'est pas Ian qui allait l’aider.

Il se dirigea sur le comptoir, sans porter plus d’attention à la bagarre. Un marin totalement ivre tenta de l’intercepter en lui envoyant une droite, il l’esquiva sans mal et le pauvre bougre s’étala au sol. Il avait été emporté par son élan dû à son manque d’équilibre, son état d’ébriété était clairement en cause. Il alla s’accouder au bar et continua à fixer le reste du bar pour voir s’il n’arrivait pas à discerner un individu portant un uniforme de capitaine ou quelque chose du genre. Il héla le barman, ils avaient toujours de bons tuyaux et Ian se moquait bien d’être discret pour le coup. Le mercenaire posa vingt crédits sur le comptoir, pas grand-chose, mais c’était toujours mieux que rien pour monnayer une information :

« Salut ! Je cherche le capitaine du « Cygnian Martyr ». Je sais qu’il est dans bar, vous pourrez m’indiquer à quelle table il se trouve ? »


#29609
Toi, t'es pas d'chez nous. T'viens des Tours d'En Haut? Kestufou ici? T'crois qu'tu peux traîner sans qu'on t'dise rien? Les maîtres sont pas là pour t'protéger fumier.

Pas d'histoire. Pas d'histoire ? Quelle histoire. La frontière fragile entre le devoir et l'envie se brouillait souvent. Valait-il mieux rester sur la mission et se laisser emboucaner, ou se laisser aller à un bref esclandre qui couperait court à toute action susceptible de l'empêcher de remplir à bien sa tâche ? Quelque chose disait à Pèlerin que frapper une fois, c'était marquer le coup, et se faire remarquer de qui de droit. L'entraînement des agents paraissait rudimentaire pour des commandos. Pour le péquin lambda, en revanche, c'était parfois suffisant.

L'entraînement en lui-même n'était même pas obligatoire. C'était un programme secondaire laissé au choix des individus. Un agent devait avant tout recueillir des renseignements. Il n'était pas amené à se battre. La vie d'un agent n'avait rien à voir avec celle des holobusters. Mais Pèlerin avait la main leste et le pas preste. Aussi provoqua-t-il un mouvement de recul quand il se leva, carra les épaules, toisa de toute sa hauteur, et pesa ses mots derrière son masque qui les rendait mécaniques... menaçants.

        « Mêlez-vous de vos affaires. Cassez-vous tout d'suite. »

Le rouge monta aux joues - bien atteintes déjà - du membre de tête, qui esquissa une brève grimace avant de jeter son restant de bouteille à terre, oubliant qu'il aurait pu en faire un tesson efficace. Ce qui n'était pas pour déplaire à Pèlerin.

On va t'montrer c'qui s'passe quand des gars comme toi s'croient tout permis. Chopez-le les gars !

Pèlerin ne lui laissa même pas le temps de bander un muscle. Bras gauche en avant, glissé derrière le dos... On lève ! Epaule bloquée... flanc gauche exposé... se reculer d'un pas, vite ! Un bond, léger. Parfait. Deux secondes de créneau. Du poing droit fermé, un coup au bide, sec. Crochet direct au foie, paf ! On lève encore plus l'épaule, presque déboîtée... Crochet à la glotte... Urk ! Impossible de déglutir, de respirer... parfois même c'était la mort. Bras gauche projeté en arrière, pied tendu en croche-patte assuré, et un coup de la tranche de la main sur la trachée... pif ! Coup oblique, tiré en arrière, patte dans le chemin d'un pied enraciné au sol... Le premier s'effondra. Le combat ne durait que depuis 4 secondes.

Les deux suivants ne parurent pas comprendre que leur seule chance de succès résidait dans leur coordination. Les attaques bancales furent esquivées d'un pas chassé assuré. Pèlerin ne croyait pas à l'honneur. Il prit un petit tabouret près du comptoir et martela sèchement et d'un unique coup porté de bas en haut les testicules du plus proche. Le troisième n'eut pas besoin d'être achevé : il s'écroula sur son compagnon devenu subitement une femme et ne semblait pas capable de se relever. Il ne fallut pas attendre 10 secondes pour qu'il se mette à ronfler. Pitoyable.

Si les conversations s'étaient tues pour suivre le spectacle, l'activité reprit comme si rien ne s'était passé. Et le barman, lui, n'avait pas bronché. Et ne semblait pas se plaindre de l'échauffourée.

        « Pas de bile. 'Sont toujours ronds comme des briques. Si vous avez de quoi rembourser le tabouret, j'vous offre un brandy pur malt. »

Pèlerin hocha gravement la tête, sans sourire toujours, engoncé derrière son attirail, et laissa choir une barrette de 50 crédits. Un pourboire généreux qui lui valut, en effet, un pur malt. Enlever le masque pour boire devenait vite un mécanisme. L'air de rien il se tourna dans la salle, et usa de son flair pour détecter le larron. Très facile.

Le seul qui n'avait pas détourné les yeux de lui. Un homme avec des soupçons. Un espion faisait le discret, et se mettait dos à la cible, face à une fenêtre : ainsi on espionnait depuis le reflet. Voir sans être vu. Ceux qui s'en foutaient s'en foutaient. Restait celui qui fixait sans sourciller. Un gars avec des godillots de malpropre et un chapeau de capitaine déguindé, comme tiré d'un livre pour enfants. Pélèrin croisa les bras, et fit taper son index sur sa veste selon un rythme précis, bien en vue de celui qui - c'était évident - était le contact.

Tapotement long, tapotement court, puis court. Un temps... Un seul tapotement court. Puis après, quatre courts. Puis trois longs. Un court, un long, un court. Et pour conclure, trois courts. Et pèlerin sorti du bar, finissant au passage d'un trait son malt. Sans un regard derrière lui.
Avatar de l’utilisateur
By Amertume
#29739
Tandis que Pèlerin administrait une sévère correction aux ruffians dopés à la drogue et l'alcool locaux, Ariès prenait contact avec celui qu'elle avait identifié possiblement comme étant le contact des agents sur Irith. Le message codé n'était pas une mauvaise idée, cela eut le mérite de faire sourire et même ricaner le vieux briscard qu'il était. Sunder, c'était un agent impérial tellement vieux et avec tellement de bagage à son actif qu'il pouvait se permettre de briser le protocole si il le voulait.

Il ne répondit pas à la Chiss sur le champ, prenant le temps d'observer le résultat de la rixe à quelques mètres d'eux et de vider cul sec sa chope de vodka (venue par contrebande depuis un monde du SurSecteur Hydien pour la petite histoire) pure et bien serrée comme il faut.

Pour sûr que je le connais ma petite dame, c'est le genre de gars qui fait de la magie avec son morceau spécialement préparé pour l'occasion. Il est sorti y a pas longtemps, si vous vous dépêchez vous pouvez le rattraper. Bon 'scusez-moi, faut que j'aille pisser dehors.

Pas du tout porté sur le protocole cet Ezekiel, ça non. Tout en s'excusant d'un signe de tête auprès de son contact, il se dirigea droit vers la porte, direction l'extérieur. Arrivé à la porte, il fit un clin d’œil à l'attention de la Chiss que n'importe qui d'autre aurait interprété comme étant lubrique mais qui ne trompait pas l'agente. Un signal pour lui dire de le rejoindre.

Car Ezekiel avait reconnu le code que Pèlerin avait "tapé". Des coups brefs pour signifier la prise de contact, une manière laconique, simple et en même temps impossible à comprendre si on n'était pas de la maison de dire "coucou c'est moi, faut qu'on se parle mon pote". Une fois dehors, Sunder attendit qu'Ariès sorte à la suite pour amener les 2 agents à une centaine de mètres de l'auberge, dans un taudis utilisé par les marins du coin pour se défoncer et planer.

Vous inquiétez pas, ces types entendront rien, et si c'est le cas, ils retiendront que dalle, ils sont en train de dire bonjour à leur oncle Sam dans les nuages de la 7e constellation d'Aldebaraan de la galaxie d'Andromède, si j'en crois ce que certains baragouinaient l'autre fois, ils captent que dalle avec leur schnouffe dans les veines. Donc... Charon vous envoie hein? Comment va ce vieux salopard? Je ne l'ai pas croisé depuis... Facilement le couronnement de Delàviel, ça date.

Le Cygnian Martyr est à quai. C'est votre cible, vous devez embarquer demain matin 8h locale pour le voyage jusqu'à la Maison de cendres et de poussière. Vous ne serez pas seuls à la vente, y a un sacré ramassis de clients, j'ai rarement vu rassemblement aussi hétéroclite. Une fois là-bas, vous devrez prendre contact avec mon gars sur place, l'avocat Locutor Mayweather. Ensuite, la fête pourra commencer.

Vous avez déjà vos cabines de louées dans l'aéronavire, aux noms de Casimir et Taniah Jones, couple de jeunes mariés riches et à la recherche du frisson de l'inconnu. A vous de voir pour qui va porter la ceinture dans le couple! Si vous avez des questions, allez-y, sinon on se dit adieu et gloire à l'Empire et tout le tralala vous connaissez la chanson...


Un vrai phénomène de foire cet Ezekiel, pas du tout conforme au stéréotype de l'agent renfrogné, renfermé et au regard de psychopathe froid. N'oublions pas cela dit qu'on parle d'un agent vétéran, et que donc jouer un rôle doit être sa spécialité.

Et Ian alors? Ne l'oublions pas dans tout ça! Le criminel ex-stormcommando arrogant et beau gosse avait comme à son habitude fait preuve d'une retenue légendaire en n'explosant pas la tronche comme il aurait été en droit de le faire du soudard qui tenta de lui en mettre une. Le barman lorgna de longues secondes sur les crédits, pesant le pour et le contre avant finalement d'encaisser sans un mot.

L'est dans sa piaule à l'étage. Toque doucement à la porte, chambre 21 et dit-lui qu'tu viens d'la part de Jeff, il te laissera entrer. Ensuite tu t'démerdes mon pote.

Cela fait, il reprit son boulot de barman sans plus se soucier du jeune homme. Dans le coin, on la jouait rapide et discrète ou on faisait pas de vieux os mon pote. Ian put donc monter en haut, donner le code et entrer. Une fois cela dit, il fut introduit auprès du capitaine Elias Shadrack, dont le visage marqué par les cicatrices était doté d'yeux à l'éclat dur. Le genre de type qui en a trop vu dans sa vie et que plus rien ne touche.

Tu as 30 secondes pour me dire ce que tu veux, passé ce délai, je te tire une balle dans le crâne, je balance ton corps par ma fenêtre et je le regarde se faire bouffer par les rats-womps avant d'aller dormir.

Décidément, personne sur cette foutue planète n'était du genre poli et d'une conversation agréable. Chat échaudé craint l'eau froide comme dit le dicton.

*****


Le lendemain matin...

Il était 8h, le Cygnian Martyr partit sans délai supplémentaire, voguant sur une mer toxique et limite radioactive. C'était un transport de taille moyenne, ressemblant à un poisson métallique terne de 40 mètres de long sur 14 mètres de large, se terminant à l'arrière par un grand empennage de direction et un groupe de propulseurs directionnels, et à l'avant par un dôme de contrôle en forme d'iris et une série de projecteurs à arc.

Une crête de grands paratonnerres courait le long de son dos. Il y avait les ponts centraux qui accueillent plusieurs compartiments et cabines pour les passagers ainsi que 2 ponts d'observation équipés de fenêtres et ouvrant sur 2 balcons courant le long des flancs du navire. En dehors des cabines et des ponts d'observation, l'accès au reste du navire est interdit pour la durée du voyage.

Le Cygnian Martyr dispose de 15 membres d'équipage, les plus importants étant le capitaine Elias Shadrack et le second et intendant Nahun Grist qui occupe aussi le poste de maître de soute. Il y a également 4 groupes de passagers autres que nos 3 héros, totalisant à 13 ces passagers (hors vous). Lesdits passagers sont:

- un universitaire à l'air savant du nom de Lanus Cisten accompagné de son jeune assistant et scribe prénommé Whent;
- 2 hommes d'âge mûr solidement armés ressemblant à des chasseurs de primes et répondant aux noms de Vymer et Quill;
- une marchande habillée d'une robe de cérémonie impeccable prénommée Octavia Nile accompagnée de ses 2 gardes du corps silencieux et d'un adepte encapuchonné;
- l'abbé d'une obscure religion de la Bordure Extérieure, Tamas de Shale, un ecclésiaste obèse vêtu de riches robes accompagné par 4 ecclésiastes dont l'apparence pouilleuse ne sert qu'à rehausser celle de leur maître.

Le pont d'observation

Il s'agit du seul endroit, en dehors des cabines, que vous avez le droit de visiter et ou vous pouvez passer le temps. Le pont est une salle spacieuse haute de plafond éclairée par de larges fenêtres équipées de volets rétractables en cuivre de chaque côté. Des portes blindées conduisent sur les balcons à ciel ouvert du navire. L'endroit est meublé de plusieurs chaises, tables, divans et d'un petit bar, ainsi que de nombreuses rambardes, poignées et capitonnages stratégiquement placés (en cas de gros temps). Le décor n'a rien de somptueux mais un effort a été fait pour rendre le tout moins lugubre: les parois de métal ont été blanchies à la chaux et une fresque dépeint les triomphes de la lignée Haarlock qui ont conduit à l'établissement d'Irith. Les repas sont servis sur le pont d'observation et au moins 2 membres d'équipage y sont à toute heure du jour et de la nuit.

La mer de Balemire

La mer de Balemire que survole le Cygnian Martyr est une masse démontée d'eaux polluées occasionnellement percées par les spires saillantes de cités submergées et d'immeubles détruits et les ruines d'anciennes installations industrielles. Ses eaux sont fortement corrosives et toxiques, et une personne non protégée qui y tombe agonise en l'espace de quelques secondes. Cette mer semble totalement déserte de vie, excepté ces formes immenses et étranges que l'on aperçoit parfois se déplaçant dans ses profondeurs.

A présent que les 2 agents impériaux et le criminel étaient à bord, il était temps de décider que faire pour la suite. Rester dans sa cabine? Sociabiliser? En apprendre plus sur les autres? Trouver sa cible d'une manière ou d'une autre? Le choix vous appartient, vous n'avez qu'à agir comme vous l'entendez en étant conscients de la situation et des limites de votre champ d'action.

Avatar de l’utilisateur
By Ariès
#29777
Bingo ! Elle avait vu juste, le marin était bien le contact en question, le tumulte provoqué par Pèlerin avait l'air de s'être calmé après la victoire écrasante de celui-ci. La jeune femme suivit Ezekiel, après un rapide clin d'œil en guise de signe.

…Donc Charon vous envoie hein? Comment va ce vieux salopard ?


Ils avaient l'air de vieux amis ou de vieux partenaires, répondre à cette question était une perte de temps, elle voulait qu'il aille à l'essentiel et elle n'avait pas envie de rester des lustres dehors la température avait l'air assez basse, surement dut à l'atmosphère chargé en produit chimique. Elle se contenta d'esquisser de la tête en guise d’affirmation pour le rassurer, détournant le visage afin d'éviter à avoir à sentir son haleine qui empestait la Vodka précédemment bu dans le bar.

Le Cygnian Martyr était donc l'aéronavire qu'ils allaient emprunter, il partait visiblement tôt et faisait un trajet direct vers la Maison de cendres et de poussière sans faire escale autre part, heureusement. Parmi les informations débitées par le contact une la fit particulièrement grimacer.

"Vous avez déjà vos cabines de louées dans l'aéronavire, aux noms de Casimir et Taniah Jones, couple de jeunes mariés riches et à la recherche du frisson de l'inconnu."


Ils devraient donc jouer la comédie en se faisant passer pour un couple... bon sang ! Déjà que l'ambiance entre les deux agents étaient loin d'être au beau fixe mais avec la tête de Pèlerin tout droit sortie d'un pénitencier et le caractère froid et distant de la Chiss. Pas un seul instant cette mascarade ne pourrait marcher mais ils devront quand même faire un effort pour être incognito, déçu elle fit un pas de recul, mettant ses mains sur ses hanches en soupirant. Et le commentaire de l'Agent n'arrangeait rien.

"A vous de voir pour qui va porter la ceinture dans le couple! "


Il avait l'air tellement fier de dire sa vanne vaseuse qu'Ezekiel passait pour un bof aux idées tordues plutôt qu'un agent de l'Empire, à force de se faire passer pour quelqu'un d'autres, à force de jouer un rôle, il est tout à fait possible qu'il ait gardé ce caractère fictif au détriment de son vrai caractère. N'ayant rien d'autre à dire la Chiss tailla la route en direction d'un hôtel miteux vue deux rues plus bas, la "Louche Percée" était trop fréquentée à son gout ce qui augmenter les risquer d'avoir des problèmes surtout avec les vieux poivrons qui étaient là-bas. A son arrivé le gérant été assoupi une bouteille à la main, le visage écrasé sur le comptoir à ronfler. Tant mieux pour elle, elle n'aura pas à payer la nuit et puis vu l'état de " l'hôtel " il aurait été hors de question qu'elle débourse un seul Crédit. La Chambre était dans un état aussi lamentable que l'hôtel, avec les murs aussi fins que du papier à cigarette et les Rats-Womps en train de se battre sous sa fenêtre, la nuit allait être décidément courte...trop croute.

7:10


Le réveil avait été dur aussi dur que le matelas, le Cygnian Martyr allait partir dans une cinquantaine de minute. Tout en se passant la main sur le visage, la jeune femme tenta désespérément de se souvenir de la discussion d'hier soir. Il aura fallu quelques minutes avant que tout ne revienne morceau par morceau et toujours cette même grimace en repensant au couple qu'elle allait devoir former avec son partenaire. L'expérience allait être amusante, ce dit-elle pour se rassurer avant de tirer une tête d'enterrement, non, ça n’allait pas être une partie de plaisir.
Bien avant tout il fallait se changer, elle décida de prendre un habit plus classe que celui mit hier après tout il fallait coller au rôle du couple riche, se recoiffer, se maquiller rapidement, faire les retouches de dernières minutes, la voilà enfin prête.

7:35


Dévalant les escaliers, elle tomba nez à nez avec le gérant qui avait visiblement passé une aussi bonne nuit qu'elle avec en bonus une bonne gueule de bois comme les Corelliens les aiment. Il plissa les yeux tout en se grattant le dessus de la tête à priori le visage de la Chiss ne lui revenait pas en mémoire ce qui était tout à fait normal. Voyant son état dubitatif, elle se précipita vers la sortie. La route en direction du Port n'était pas bien compliquée, elle avait écrit l’itinéraire donnée par les « travailleurs » pour s’y rendre, elle n'avait pas croisé Pèlerin de la matinée, espérons qu'il connaisse le chemin. Le port, s’il y a bien un endroit qui donne envie de vomir s'est celui-ci même le masque et les filtres ne vous empêche pas d'avoir le plaisir d'humer et de sentir le délicat parfum de poisson pourri et de produit chimique qui se déverse dans « l’eau » histoire qu’elle soit encore plus acide. Combien de temps elle devra attendre dans ce maudit port ?

Essayant de "passer le temps", elle observa rapidement les environs voyant d'autres passagers, des visages pour le moment inconnu mais qui devraient surement être révélé pendant la croisé ou pendant la vente. Tout était une question de temps.

7:55


L'aéronavire était là pourtant aucune trace de Pèlerin, il n'allait pas tout faire capoter, la Chiss pestait en silence. Lorsqu'on parle du loup, des pas se firent entendre puis la silhouette de Pèlerin apparu à quelques mètres de l'Agente qui sursauta légèrement surprise, elle se disait bien qu'elle l'avait vu bon sang la fatigue avait dû lui jouer des tours et toujours à apparaître au bon endroit celui-là, foutu angle mort ! A priori un matelot attendait au pont d'embarcation, les gens commençaient à monter au fur et à mesure faisant la queue les uns derrières les autres, enfin à côté de son camarade la Chiss inspira un grand cout.

Ce sont aux hommes de faire le premier pas mais il faut bien se lancer un jour ou l'autre, d'abord hésitante, elle finit par prendre les choses en main et c’est exactement ce qu’elle fit.
Elle prit la main de Pèlerin et l’amena à ses hanches jusqu’à ce que celle-ci se pose dessus, elle n’était pas du genre à aimer les mains qui se posaient sur elle mais elle était bien obligée de le supporter. Si elle avait été humaine, elle aurait été rouge pivoine mais ne l’étant pas ses joues furent tenté d’un très léger violet. Elle avança en direction du marin accompagné de son « mari », elle aurait bien aimé faire un sourire pour donner l'impression de former un couple radieux mais le masque empêchait tout expression faciale.

De la voix la plus cristalline possible, elle fit une courte présentation au matelot.

Taniah & Casimir Jones, si je ne me trompes pas mon marie a déjà réglé pour les cabines


Tout en se tournant vers Pèlerin, elle reprit.

N'est-ce pas trésor ?


La Chiss arqua son visage d'un sourire malicieux camouflé par le masque. Il n'avait pas voulu discuter pendant le trajet vers Irith, il avait fait un tête aussi accueillante qu'un garde de prison et bien il pourra enfin dire quelque chose. Et puis cela renforcera l'image du couple que qu’ils devaient former, que ça lui plaise ou non. Après tout œil pour œil dent pour dent !

Enfin passé dans l’aéronavire, elle se déplaça de couloir en couloir, regardant à droite puis à gauche pour enfin être devant la cabine qui leur était réservée. La cabine était d’une taille respectable, assez grande pour que tout le monde ne se marche pas sur les pieds sans être trop grande, il y avait eu un certain effort pour rendre l’endroit « plaisant ». De quoi ranger ses affaires par-ci par-là, une salle de bain avec le strict minimum mais de quoi pouvoir se laver, rien de mieux pour se décrasser et se débarrasser des résidus chimiques qui devaient lui coller à la peau et enfin le clou de la visite, le lit. Il était et heureusement assez grand pouvant facilement accueillir deux personnes, en s’assaillant dans le lit, Ariès tata le matelas pour voir sa rigidité et le test fût convainquant et à sa grande satisfaction il n’était ni trop dur ni trop mou, elle se félicitait elle-même de pouvoir passer une nuit agréable et dans le confort quoi qu’avec Pèlerin dans le lit avec elle cela risquerait d’être plus compliqué que prévu .... Elle l’attendait justement afin de voir l’expression qu’il arborerait en voyant la cabine, une paire de minutes plus tard elle se décida enfin à sortir.

Il était encore tôt et quoi de mieux pour s’occuper pendant « une croisière » que de discuter avec ses occupants. Se recoiffant rapidement et ajustant son habit, elle sortit. Avant d’embarqué dans l’aéronavire, elle avait vue du beau monde plus différent les uns que les autres. Arrivé au pont d’observation l’unique endroit autorisé aux passagers, La bleu put découvrir une décoration similaire à celle de sa cabine, l’endroit n’était pas particulièrement beau mais il y avait des efforts, il y avait même des coupelles mis à disposition sur une table, surement une boisson de bienvenue au je ne sais quoi. Des chaises et des tables étaient mis à disposition et certains passagers étaient installer d’un beau à l’autre de la pièce. A première vue il y avait une jeune femme accompagnée de deux individus aussi amicaux que Pèlerin et d’une personnes encapuchonné. Une sorte de religieux richement vêtu avec quatre larbins de sous rang qui étaient eu pauvrement vêtu, le contraste était saisissant, enfin deux hommes d’âges moyen au look de mercenaire et un peu plus loin un individu suivit de son camarade les yeux rivées sur son datapad à pianoter quelque chose. Le choix et la gamme de personne étaient variés, Ariès préféra éviter les deux supposés mercenaires et le groupe de fanatique religieux trop « anormaux » et surement dangereux. Le duo d’hommes attablé avait l’air bien plus intéressant, vue leur style vestimentaire, ils ne venaient pas d’Irith surement d’une planète prospère comme il y en a partout dans la Galaxie.

Elle prit un verre à la main regardant le liquide s’agiter dans le fond de celui-ci surement de l’alcool, Ariès s’approcha de la table de manière assez élégante ici au moins elle ne risquait pas de se faire sauter dessus par des ivrognes enfin c’est ce qu’elle espérait.

Taniah Jones, vous m’avais l’air d’être fort intéressant, vous me permettez que je me joins à vous messieurs ?

Elle finit par s’assoir croisant les jambes en posant son verre sur la table, l’un avait l’air d’être sortie d’une grande école et l’autre avait l’air d’être un peu l’homme à tout faire, la personne qui vous suit partout, qui rédige tout ce que vous dites. L’Agente regarda un instant le reflet du soleil sur les vagues toxiques de la mer Balemire, le spectacle était magnifique, les reflets orangers sur les vagues aux couleurs parfois mauves parfois rouilles, qu’elle dommage que tout cela soit dû aux Hutts et aux industries polluantes.

Sans vouloir paraître indiscrète vous n’avez pas l’air d’Irith et je vois par votre uniforme que vous êtes dans une ... Académie ?


Elle avala une infime partie du contenue du verre et cela de manière difficile avant de poursuivre la discussion.

Vous avez l’air de travailler sur quelque chose puis-je savoir ce que sais ? Sans vouloir être trop indiscrète, c’est juste que j’aime apprendre et connaitre de nouvelle chose, accroitre mon savoir, vous voyez ou je veux en venir.


Comme on dit le savoir s'est le pouvoir !
#30064
Contre un peu d’argent, on arrivait à se mettre n’importe qui dans la poche. « Tout le monde a un prix ! ». Mince par quel taré il avait entendu cette phrase… Bon peu importe, il avait toujours trouvé que ça avait beaucoup de sens, il est vrai que la plupart des individus pouvaient s’acheter via un bon paquet de crédits. Cependant certaines personnes, bien que rares, étaient peu sensibles à l’argent. Pour des raisons diverses, parce qu’ils étaient déjà riches comme crésus et qu’ils n’en avaient pas besoin de plus. Enfin, vous allez me dire, on en a jamais assez. D’autres prôneraient un code d’honneur inébranlable. Mais au final, on arrivait toujours à trouver le pêché mignon de l’intéressé pour qu’il craque. Le barman scruta quelques secondes les crédits qu’il avait disposés à la vue de tous sur le comptoir, puis il finit par les rafler avant de lui signaler que le capitaine du navire, qu’il recherchait, était à l’étage, chambre 21. Il lui conseilla de dire à sa cible qu’il venait de la part du barman, sans quoi il trouverait porte close et il ne serait guère avancé.

Il remercia d’un simple signe de tête l’individu pour son aide et quitta le comptoir. Il jeta un dernier coup d’œil dans la salle. L’ambiance à l’intérieur était toujours aussi chaude, on comptait quelques escarmouches ici et là, les esprits imbibés par l’alcool s’échauffaient pour un rien et il suffisait d’un rien pour qu’une rixe éclate. Ian se serait bien mêler à la foule pour pouvoir éclater quelques tronches pendant plusieurs minutes. Mais la mission avant tout, son contrat promettait de lui rapporter une jolie somme de crédits, il ne pouvait pas se permettre de la voir passer sous son nez. Il retint donc ses instincts primaires et se dirigea donc vers l’escalier pour avoir accès à l’étage. Personne ne tenta de l’intercepter et il gravit les marches deux par deux pour monter au premier. Toutes les portes étaient closes, il s’aventura dans le couloir et analysa les portes pour discerner le numéro « 21 ». La peinture, représentant les chiffes, s’était écaillée et était dégradée à certains endroits, le temps et l’usure avaient faits leur office.

Il trouva la dite chambre et toqua à deux reprises en accentuant son action en s’exclamant :

« - Je viens de la part de Jeff ! »

Ian attendit une trentaine de secondes avant qu’un individu daigne ouvrir la porte, dégage le chemin et lui fasse signe de rentrer d’un signe de tête. Vous connaissez le stéréotype du pirate ? Vous savez un homme couvert de cicatrices, musclé avec un cache-œil. Le capitaine du Cygnian Martyr était son portrait craché, le cache-œil en moins ! Ce dernier le menaça de lui dire pourquoi il était venu le déranger dans son repaire sous peine de quoi il le passait par la fenêtre et son cadavre irait nourrir les nuisibles des villes. Le capitaine ne semblait pas un rigolo et si un gars lui aurait parlé comme ça en temps normal, il lui aurait pété les dents. Mais le capitaine avait une place majeure dans son plan, il ne pouvait pas se passer de lui. Il se mit donc à s’expliquer :

« Bon, j’irais droit au but alors… Je sais très bien que le Cygnian Martyr doit se rendre à la maison de Cendres et de Poussières. Un lieu spécial pour recevoir des individus venus des quatre coins de la galaxie pour participer à une vente aux enchères qui promet d’être excitante. Excitante et dangereuse… Il est certain que les lots proposés seront rares et certains uniques. Pensez-vous que tous les participants se tiendront correctement ? Qu’ils n’essaieront pas d’écraser la concurrence dès qu’elle se présentera ? Oh allez, vous ne semblez pas être si bête que ça, dès qu’ils en auront l’opportunité, certains acheteurs évinceront leurs concurrents. Ils ne peuvent pas se permettre cela une fois sur place, du moins je pense que les organisateurs ne laisseront pas le chaos se mettre en place dans leur demeure.

Comme terrain de jeu, il y a votre navire. Soit à l’aller, soit au retour, l’un des participants ou plusieurs tentera quelque chose de stupide. Cela pourrait bien dégénérer, peut-être pourriez-vous perdre des membres d’équipage dans l’affaire et votre bâtiment pourrait en ressortir endommagé… La vente aux enchères ne m’intéresse pas, j’ai ma propre affaire à régler sur place qui ne vous regarde en rien. Je vous propose d’assurer la sécurité sur votre navire, à l’aller comme au retour. Vous n’aurez rien à me payer. Peut-être me direz-vous que votre équipage fait déjà l’affaire. Mais qu’avez-vous à perdre en acceptant ? Rien du tout, vous n’aurez rien à débourser pour mes services, vous avez tout à y gagner. Puis au moindre faux pas, vous n’aurez qu’à me passer par-dessus bord….
»

Le mercenaire se tût et laissa réfléchir le capitaine. Ce dernier le scruta un long moment avant de lui donner rendez-vous au navire le lendemain et qu’il n’avait pas intérêt à être en retard. Et sans autres formes de formalité, il lui dit de dégager de sa chambre, il avait envi de pioncer. Il commençait à se faire tard et il ne pouvait plus rien faire pour avancer sa mission pour le moment. Il était l’heure pour lui d’aller dormir, histoire d’être en forme pour le lendemain. En quittant le bar, il faillit s’arrêter au comptoir pour boire un coup, mais il préférait réellement être opérationnel à 100 % pour sa mission sur le navire demain. Il trouva un motel minable où il réussit à négocier une chambre pas trop cher, mais il eut le droit à un matelas miteux et troué. Il s’en fichait bien, il n’avait pas besoin de confort et avait réussi à trouver le sommeil avec un confort bien plus spartiate que celui-là.

Il ne tarda pas à s’endormir et avait mis un réveil pour ne pas être en retard. Le navire quittait la ville à 8 heures, il devait donc faire en sorte d’être bien à l’avance. Ainsi, il se présenta trois quarts d’heure avant le départ pour qu’on le briefe un peu sur le navire, sur son poste, etc… Il réussit à négocier un blaster auprès du capitaine, juste histoire de rétablir l’ordre si des passagers se montraient un peu trop virulents. On lui désigna sa cabine, un endroit exigu, mais de tout de façon il n’était pas là pour faire une croisière. Il était affecté aux ponts d’observation. A l’heure prévue, le Cygnian Martyr partit pour sa destination. En dehors des membres d’équipage, il y avait 15 passagers à bord, sans le compter lui. Quinze personnes qui pouvaient être sa cible, l’individu se nommant Theron March. Comme Johny lui avait dit, ça ne devait être qu’un pseudonyme. Il allait devoir chercher des informations de son propre chef sur les passagers auprès des membres d’équipage et également en sociabilisant un peu avec les personnes présentes sur le pont.

Ian scruta un peu tout ce beau monde, il alla aborder le second du navire. Sur son chemin, il croisa une femme magnifique protégée par deux gorilles. Il la fixa et se retourna en marchant à reculons après être passé à son niveau. Elle le regarda et il lui balança un sourire ravageur avec un fringant clin d’œil. Le mercenaire irait la questionner après… Pour la mission bien entendu ! Il arriva près du second :

« Salut. Je pense que le capitaine a dû vous informer sur mon rôle à bord, c’est lui qui m’a « engagé ». Afin d’assurer la sécurité et pour savoir de qui je dois vraiment me méfier, vous n’auriez pas davantage d’informations sur les passagers ? »


#30101
"Vieux salopard".

        « Qu'est-ce qui vous rend si hardi d'appeler ainsi votre supérieur ? »

Les Renseignements, c'est sérieux mon garçon. Pas de place pour les éclats d'amitié virile. Que l'individu ne soit pas en col amidonné, encore, disons que sa couverture exigeait un habit adéquat. Mais engager la conversation sur le ton du "vieux pote de bar" n'était pas pour le ravir.

L'histoire des jeunes mariés riches en escale sur Irith le laissa autant de marbre que d'ordinaire. C'était nul et sans crédit. Les sensations fortes, les jeunes riches les cherchaient à la montagne ou lors d'un safari. Irith ? Une croisière sur une mer radioactive... bien sûr. Tout le monde y croyait. Pélerin y croyait dur comme fer même. Mais qui inventait ces couvertures ? Pour autant, il ne s'autorisa aucun commentaire. Il acquiesça en fin et ne prononça pas un mot sur la gloire de l'Empire. Pas quand ça sonnait faux dans celui qui initiait le mouvement.




Le Cygnian Martyr était un vieux rafiot traditionnel, voguant sur une mer qui n'avait rien de sympathique. Une croisière sur l'eau, Pélerin voyait cela comme un voyage sur une onde calme et bleue où il faisait bon de faire trempette. Là, on aurait cru à un ragoût compact mélangé aux ossements de ceux qui avaient trempé la main pour voir si elle était bonne.

Arrivant derrière Ariès, il passa à son côté et se posa pour observer leur lieu d'habitation prochain. Pas un bonjour, pas un "bien dormi", rien. La Chiss ne semblait pas disposée à lui parler. Tant mieux, parce que lui non plus. Mais bizarrement, elle sembla encline à jouer la comédie. Elle prit sa main et la plaça sur sa hanche. Pélerin la retira imperceptiblement, une fois, deux fois, jusqu'à ce que la Chiss la lâche. Quand elle l'appela "Trésor", il se contenta de hocher la tête sans un sourire. Non, il ne jouerait pas la comédie. Non, il n'y aurait pas d'histoire où à la fin, les sentiments se développent et Pélerin la demande en mariage. Non, pas de séance de sexe au pied levé après un instant de pure action. Ca marchait dans les holofilms.

        « Oui, c'est réservé. »

Et ce fut tout. Une fois à la cabine, Pélerin fit un balayage du mobilier pour vérifier la présence de micros ou de caméras, sans rien trouver. La Chiss se vautra sur le lit en le regardant faire, sans tâter elle-même les murs ni rien. Au bout d'un temps il se figea et la fixa derrière ses lunettes noires.

        « Ca vous ferait mal de faire votre travail ? Vérifiez la salle de bains. Et mettez les bouchées doubles, nous ne sommes pas en vacances. »

Au bout de deux minutes elle s'en alla. Il leva les yeux au ciel - personne ne le verrait, dommage - et continua la fouille. A terme il rassembla ses affaires non compromettantes, mis le reste dans sa veste et s'en alla aussi pour cartographier mentalement le bateau.




Les passagers avaient chacun un côté louche qui n'inspirait rien à Pélerin. L'universitaire était sans doute un vieux briscard désireux de faire des leçons de philosophie à qui voudrait l'entendre, avant que le soir venu il fornique avec son assistant ; deux chasseurs de prime forts discrets ; une "marchande" accompagné d'un capuchon mobile, dont il était si évident qu'ils étaient des sortes de sorciers ambulants aux intentions forcément mauvaises ; et un abbé qui sauterait sur la première occasion pour déblatérer des passages sur les blasphèmes et faire condamner tout le monde.

On pouvait dire ce qu'on voulait de lui, mais Pélerin était paradoxalement le plus normal de tous ici. Lui n'emmerdait personne et faisait son boulot sans fanatisme affiché. Personne ne lui inspirait. Mais pour une raison quelconque, il sentait que la majorité de ces gaillards, si ce n'est la totalité, allait se retrouver à la vente. Il se disait qu'il était certainement aussi suspect pour eux que eux pour lui.

A leur arrivée, il n'avait pas accordé un son à "sa femme" et s'était dirigé sur le pont pour se renseigner discrètement sur les convives. A défaut d'en savoir plus pour le moment, il s'arrêta un temps sur le pont, observa durant un moment et se retira dans sa cabine pour compiler un rapport sur chacun d'eux. Il tenterait d'en apprendre plus sur eux par la suite.



Les 2 mercos


Engoncés dans de lourdes vestes et l'air peu commode, les deux mascottes du bateau regardaient chacun dans une direction, de façon à paraître naturels mais tout en balayant l'ensemble du pont supérieur et inférieur, Pélerin les aborda tranquillement en ayant l'air de leur poser une question.

        « Messieurs ! Pardonnez mon hardiesse mais... oh, fichtre, est-ce à dire que c'est fort inconvenant... Mais... voilà, j'ai perdu mon porte-feuille. Vous ne l'auriez point aperçu ? Par la misère, il contenait presque cinq mille crédits, cela m'ennuyerait de m'en séparer... »

Il s'arrêta et fit une proposition.

        « Seriez-vous disposés à le chercher avec moi ? Je consens à vous céder pas moins de deux mille crédits si votre concours m'était acquis dans cette tâche fort ardue ! »



L'Universitaire


A lire sur un transat déguindé, l'universitaire, un homme un peu sec aux cheveux à moitié frisés et dégarni sur le front, le vieil homme ne remarqua pas Ariès se laissant aller à son rôle d'agente ; Pélerin contrôla ses questions pour voir comment elle se débrouillait. L'approche marcha bien.

Sans vouloir paraître indiscrète vous n’avez pas l’air d’Irith et je vois par votre uniforme que vous êtes dans une ... Académie ?

Vous avez l’air de travailler sur quelque chose puis-je savoir ce que sais ? Sans vouloir être trop indiscrète, c’est juste que j’aime apprendre et connaitre de nouvelle chose, accroitre mon savoir, vous voyez ou je veux en venir.


Bon. Au moins ne disait-elle pas de connerie ni n'était à griller sa couverture. Qu'une jeune femme s'intéresse à un vieux croûton dégarni pouvait le flatter et le pousser à livrer quelques informations. Il hocha la tête et s'enquit du pont inférieur en la laissant travailler.



La Marchande


Les deux gardes du corps n'étaient pas accomodants. Mais Pélerin avait peut-être une idée pour briser la glace. Il tenta d'aborder la femme, avant que les deux molosses et son chien à capuche ne viennent se porter à son devant. Pélerin fit un geste d'apaisement.

        « Pas de panique messieurs ! Je voulais juste... enfin... Madame, j'observe votre robe et... sa coupe, et votre port... Je souhaitais... enfin, vous savez... j'aimerais... offrir la même à ma femme... vous savez, pour... enfin... si vous pouviez me dire où... vous l'avez... enfin, achetée quoi... »



L'abbé


        « ... mais en vérité, je vous le dis, il n'est pas de Force sans la volonté des Dieux ! Peut-on seulement envisager que ces infidèles, porteurs des titres de blasphème et se nommant Jedi puissent manipuler un pouvoir venu des forces telluriques ? Tout vient en vérité des Cieux Eternels ! »
        « Excusez-moi ! »

L'abbé s'interrompit, parut sur le point de le couvrir de noms d'oiseaux, avant qu'il ne s'interrompe devant la questiond de Pélerin.

        « Le fait que la Force vienne moins des cieux que des objets n'est-il pas signe que leur pouvoir vient plus des objets que d'un être suprême qui n'est pas censé avoir tout créé et donc n'a pas pu anticiper l'implémentation de sa puissance dans chaque chose existante ? »
long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]