L'Astre Tyran

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#32834
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Navette Lambda Orgueil Nordique
Direction Sleheyron
36 heures après l'assignation


L'Emissaire avait une seule envie : arriver, pour mieux repartir. Ses conseillers avaient fait montre d'une hostilité qu'il n'oserait même pas signaler à son retour. Aussi ne souhaitait-il que rentrer, se poser dans son lit les bras en croix, et ne penser à rien d'autre qu'à une mission sur un autre vaisseau. Il avait un parcours brillant. Multi-doctorant en faculté de droit et de relations intergalactiques, polyglotte accompli et titulaire d'une série de stages et d'emplois qui cumulaient prestige et recommandations. Presque 15 ans d'expérience en diplomatie l'avaient un jour propulsé au cabinet-conseil interne au Palais Impérial de Bastion, où son éducation avait passablement impressionné les recruteurs, et très vite, le gosse de pauvres qui avait voulu réussir s'était vu membre de la Cour Impériale.

Mais il avait un problème. L'Emissaire était un Twi'Lek. Sa mère, une fois n'est pas coutume, était dans les services de liaison de l'Ancienne République, et son père un membre de la résistance face à l'invasion Séparatiste. Mort au combat, il avait grandit avec sa mère, qui cumulait avec difficulté l'argent nécessaire pour les sustenter. Elle avait été virée sans préavis quand l'Empire était venu, au profit d'un humain moins qualifié. Se battant avec des petits boulots qui rapportaient peu, elle avait réussi à envoyer son fils à une université publique de bon renom malgré tout. Avec succès. Pour autant, il semblait qu'en core aujourd'hui, ce pedigree ressortait plus souvent que son simple CV, qui pourtant n'avait pas l'ombre d'un reproche.

Hey regarde, il va repasser...
Ouais, attends, attends...


Deux soldats potaches, un peu trop jeunes, se redressèrent à son approche, un air faussement sérieux. Ils attendirent qu'il soit passé pour lancer leur sempiternel blague.

Pom pom pom...
Géééé-ant vert !


Lui, Emissaire de l'Empereur Galactique, et eux, soldats deuxième classe de l'Armée Impériale... il savait malgré tout que, devant un tribunal correctionnel, ils n'auraient jamais plus qu'un blâme. Les StormCommandos d'accompagnement, eux, en revanche, faisaient bonne impression. Ils traitaient l'Emissaire avec déférence et sans animosité.

Arrivée prévue bientôt, sergent ?
D'ici 2 heures, Votre Excellence.


Parfait. Pas de quoi fouetter un chat. En attendant... il fallait qu'il le fasse.

Sergent, je vous serais gré également de prendre les matricules de ces deux jeunes gens. Il me semble que le respect est une valeur essentielle de l'Armée de Terre.


Le sergent murmurra un assentiment partiel et se dirigea vers les deux potaches. Le ton monta un peu, et le Commando dut écraser la trachée de l'un avec le plat de la main. Ca ne réglait pas le problème du spécisme impérial, non, au contraire, ça pouvait les encourager à être encore pires.

Mais bordel, ça faisait du bien de voir ça.




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Sleheyron était une planète de merde. Cendreuse, avec des rais de lave jaillissant de çi et de là... et c'était sans compter la nature intrasèque de la planète. L'Emissaire ne se faisait aucun doute sur le potentiel nombre de ses compatriotes présentes ici... ni le but de leur présence. Collier au cou, une chaîne reliée à un anneau à ce dernier, parfois un anneau nasal pour les cas les plus cruels qu'il avait pu voir, des tenues légères ne couvrant que l'indécent - comme si ce qui restait visible donnait de la décence ! - et souvent trop maigres pour être convenablement nourries.

Et on l'envoyait traiter avec... ça. Avec les dirigeants de ça. Il grinça de ses dents pointues et enfila des fripes discrètes. Sur sa tunique longue sombre, il avait enfilé un ensemble de fichus, de longs foulards et de capuche longue à emmitoufler, jusqu'à pouvoir cacher son visage, les lekkus et sa tenue d'Emissaire. Deux Commandos avaient fait de même et ressemblaient maintenant à lui, bien que portant toute l'armure réglementaire. Ainsi que les armes. Au sortir de la navette, posée sur de la terre battue, presque en bordure d'un lac de magma - la chaleur était écrasante - il se couvrit le bas du visage pour éviter de respirer l'air vicié et empoisonné. Son sang froid reptilien lui permit de contrôler les battements de son coeur pour se calmer un peu.

Le palais était juste en face. D'ordinaire, il y avait une piste d'atterrissage qui comportait une dizaine d'emplacements qui menaient à une entrée. Là c'était l'inverse. Il y avait dix plate-formes individuelles qui pointaient chacunes devant une entrée différente, gardée par une paire de Gamorréens armés d'une vieille hache traditionnelle.

L'Emissaire leva la main quand les gardes levèrent leurs effets, et se porta devant eux en plissant le nez derrière son fichu. Il posa tour à tour deux sacs en toile alourdis de crédits dans leur main.

Dites à votre maître que je dois le voir tout de suite...
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By Amertume
#32940
Les 2 Gamoréens, facilement reconnaissables à leur corps bouffis, - mais tout de même musclés - leur peau verte, leur face de groin et leurs crocs clairement visibles, jetèrent un regard mauvais et pour tout dire un peu stupide sur l'Emissaire et ses 2 protecteurs. Au bout de 30 secondes silencieuses durant lesquels leur regard alla du Twi'lek camouflé aux sacs puis leur compagnon puis rebelote, l'un d'eux prit un sac de chaque main et repartit avec à l'intérieur tandis que l'autre, hache toujours levée, grogna des paroles incompréhensibles même pour un polyglotte diplômé. A croire que ces bestioles étaient encore plus stupides que les banthas.

S'ensuivirent 15 longues minutes d'un calvaire presque insoutenable à patienter bon gré mal gré dans la chaleur atroce et infernale de Sleheyron tandis qu'au loin s'entendaient les cris de malheureux esclaves qu'on martyrisait ou qu'on injuriait dans un jargon guttural. Ce monde était véritablement pourri à tout les égards et il fallait bien reconnaître que seuls les fous ou les désespérés pouvaient vouloir y vivre. Ou les riches capables de se bâtir un palais ultra-fortifié ou jouer à Dieu. Il était bien difficile de savoir à quel groupe appartenaient les étrangers présents sur la plateforme.

Finalement, enfin, le Gamoréen revint, sans les sacs et sans faire de commentaire sur leur absence. De sa grosse main boudinée, il fit signe à son congénère de les laisser passer, lequel opina et se rangea derrière les 3 nouveaux venus, hache sortie du fourreau et prêt à en user s'ils faisaient mine de moufter. On les mena d'abord à l'intérieur du Palais, on les fit passer par des galeries construites de manière douteuse - sans doute les voies d'accès pour les esclaves - et on les mena à travers plusieurs grandes salles décorées de manière encore plus douteuse, toutes remplies de bêtes diverses dont la plupart n'auraient même jamais été admises dans une arène impériale ni un zoo.

Enfin, le trajet aussi agréable que l'arrivée sur Sleheyron prit fin lorsqu'on les mena dans une salle bien mieux décorée et à peu près bien construite même si on était loin des luxes auxquels on pouvait s'attendre chez un Hutt. L'endroit était rempli d'hommes et femmes armés lourdement, vêtus de tenues de combat d'un jaune sale, casques et protections complètes. La porte derrière les Commandos se referma et il n'y avait pas besoin de jeter un regard pour se douter qu'elle était verrouillée ni qu'il y avait 2 gardes dans le dos des Commandos.

Ça ne ressemblait pas au comité d'accueil attendu dites donc. Il manquait la grosse limace de 3 mètres de long en train de vous injurier en huttese par exemple, la troupe de danseuses Twi'leks qui exerçaient leur art par des mouvements hypnotiques et les danses, rires, chants de la cour du régent local. Hum, peut-être plus tard avec du bol. S'il y a un plus tard bien sûr. Un personnage s'avança, jusque-là assis sur un siège ouvragé et ayant visiblement connu des jours meilleurs, face à l'Emissaire. Il s'agissait d'un Rattataki dont la peau plus blanche que celle d'un cadavre et le crâne entièrement chauve rivalisait en terme de malaise avec ses tatouages noirs sur tout le visage.

Sa Gracieuseté Prijadda Anjiliac souhaite vous remercier pour le généreux tribut que vous lui avez si gentiment offert mais elle n'est pas disponible et n'a pas envie de vous voir. En fait, elle ne veut même pas se fatiguer à penser à vous. D'autant plus qu'elle ne sait pas qui vous êtes vu que vous n'avez pas eu la politesse de vous faire annoncer à votre arrivée. Nous sommes donc là pour tirer cela au clair. Vous allez nous expliquer votre identité, les raisons de votre présence ici et pourquoi vous débarquez avec une navette impériale. Sans quoi nous risquons d'avoir quelques problèmes.

Des problèmes il risquait d'y en avoir en effet, mais pas sûr de qui allait se les manger dans la face.
#32994
Tout démarrait plutôt mal. Mais devait-on porter devant soit les traces d'un échec préparatoire ? Rappelait-on la cavalerie devant un début d'engagement raté ? Non. Tout se décidait jusqu'à la fin. N'importe quel moment pouvait être le moment du retournement de situation. Même le dernier. Et à défaut de commencer par un tapis rouge, au moins le rouge ne venait pas d'une lanterne.

L'accueil était à la hauteur des Hutts quand ils estiment perdre leur temps. Bon. Dans les circonstances, c'était tout naturel. On ne s'en formaliserait pas. On s'en formaliserait si ça continuait comme ça en revanche.

Seigneur... navré de cette intrusion dont l'interprétation est sans exagération.


L'émissaire défit son voile et montra son visage, avant de s'incliner main sur le coeur.




La navette, elle, avait eu des instructions. Dès son arrivée, elle avait du mettre en marche un système passif de surveillance présent sur une majorité d'appareils. Un scan de com'. Le but était non pas de détecter le contenu, ou la destination des messages... mais de scanner les fréquences pour voir si le Palais émettait un message à destination de l'extérieur. Juste ça.

Histoire de savoir si un canal crypté - plus lourd en bytes lancés et analysés - était utilisé pendant que l'émissaire parlait...




Je crains qu'il n'y ait eu confusion. Ce tribut ne saurait être généreux, en ce qu'il ne constituait pas le moins du monde notre présent pour votre accueil, mais un simple pot-de-vin à destination de vos gardes.


Ce qui était vu comme une forte somme pour Hutt était pour l'émissaire un banal pot-de-vin. Devinez ce que l'émissaire imagine comme montant pour un Hutt, du coup. 2 minutes suffisent.

Nous sommes venus sans annonce en effet, nous tenions à l'absolue discrétion de cette entrevue. Je représente l'Empereur Galactique Harlon Astellan, qui souhaite négocier par mon biais un droit exclusif de passage sur la voie Hyperspatiale de sa Gracieuseté.


Il montra ses oripeaux.

Nous voyageons dans une navette, en ce qu'il a été déterminé que personne ne croirait l'Empire assez stupide pour envoyer des diplomates en mission secrète à bord d'un vaisseau... connoté.


Il pencha la tête sur le côté.

Mais assez d'introduction ! Me voici donc, Herza Cir'Kolli, émissaire spécial mandaté par l'Empereur Galactique Harlon Astellan, venu négocier avec Sa Gracieuseté Prijadda Anjilliac. Il souhaite proposer un droit d'exploitation d'esclaves élevés dans les palais de Zygerria, dont la qualité primaire assurerait à Sa Gracieuseté moults revenus et prompte réputation.


Un ton un peu plus ferme maintenant.

J'ose espérer que Sa Gracieuseté pourrait maintenant... me recevoir... elle-même ?
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By Amertume
#33015
Ah, voilà qui changeait la donne. Le Rattataki semblait soudainement se sentir un peu bête et ne plus savoir ou se tenir. Il faut dire qu'il s'était attendu à quelque contrebandier pouilleux ou chasseur de primes venus mendier la générosité de son maître, certainement pas à un représentant de l'Empereur. Lui qui avait déjà prévu de liquider ces pécores d'étrangers et prévenir ensuite le patron que les Nexus allaient avoir de quoi manger pour ce soir, il lui fallait revoir ses plans et vite. Ou ce serait lui qui servirait de repas.

Eh bien, je ne m'attendais pas à ça... Si vous voulez bien m'excuser, je dois contacter quelqu'un.

Son patron, assurément. Vu le gaillard et son arrogance facilement perceptible, il était évident qu'il était un proche lieutenant de l'éminence grise du coin qui jouissait pleinement de son autorité reçue de plus haut que lui. Et vu d'ou il était natif, il avait de toute façon largement de quoi se faire respecter par ses séides. Une brute se délectant de ses prérogatives, comme souvent dans ce coin de la galaxie. Par ici on ne connaissait qu'une seule règle : tuer ou être tué. Grossièrement en tout cas.

5 minutes désagréables de plus à patienter bon gré mal gré, il faisait bien moins chaud et lourd à l'intérieur malgré la proximité des enclos des bêtes. Et bien moins étouffant, on pouvait même respirer un peu et relâcher la pression de manière infime. Le lieutenant revint et fit signe aux visiteurs de le suivre, Sa Gracieuseté Anjiliac, leur apprit-on, était enchanté à l'idée de rencontrer les représentants de l'Empereur. Des clous, mais bon on ne va pas se formaliser pour un petit mensonge commun dans la diplomatie.

On les mena sous bonne escorte mais de manière un poil moins menaçante que précédemment jusqu'à un grand hall ou les attendait le maître des lieux (et d'une bonne partie de Sleheyron d'ailleurs), occupé à observer quelques holo-écrans collés au mur et leur tournant le dos. Arrivés à une distance de sécurité de 10 mètres, on les fit s'arrêter et seul l’Émissaire fut dès lors autorisé à avancer de 5 mètres supplémentaires tandis que sa garde avait ordre de rester en retrait. Ensuite, il fallut attendre que Sa Gracieuseté daigne lui accorder son attention.

Prijadda Anjiliac, du clan dirigeant le Conseil Régnant du Cartel, les Anjiliac, était un Hutt âgé de 400 ans et quelques années. Massif, le bougre avait de profondes rides partout sur son corps bouffi et très large qui ne laissaient de toute façon aucun doute sur son âge. En dehors de ça, il avait des tatouages complexes sous ses énormes yeux et sa bouche. Le plus curieux chez lui c'était surtout sa paire de lunettes énormes, visiblement spécialement conçues pour un Hutt, qui lui donnait un air à mi-chemin entre l'illuminé et le savant. Que les dieux nous gardent, un Hutt savant ! Ha !

Chose curieuse, il n'y avait guère de courtisans, musiciens, membres de sa cour ni rien autour d'eux. Tout laissait à penser que le seigneur Hutt était plutôt porté sur la solitude et l'introspection que l'exubérance et la dépravation. De plus, il ne disposait apparemment ni d'un droïde ni d'un valet à ses côtés pour traduire à ses oreilles (au figuré, les Hutts n'en ont pas vraiment. Ou on ne les voit juste pas). Prijadda observa les nouveaux venus avant de prendre la parole. L'odeur qui régnait dans la grande pièce était curieusement agréable, alors que les Hutts avaient la réputation de puer encore plus que des bêtes de somme.

Soyez le bienvenu, Herza Cir'Kolli, émissaire de l'Empire Galactique. Vous vous adressez à Prijadda Anjiliac du clan Anjiliac, régent de cette partie de Sleheyron et représentant des intérêts du Cartel. Il a été porté à mon attention que vous demandez un droit de passage sur la voie hyperspatiale qui passe par ce système en échange de quelques avantages à Zygerria. L'Empire est donc propriétaire du syndicat des Esclavagistes ? On m'a pourtant informé que ces pratiques sont révolues parmi les vôtres ?

Et par "les vôtres", il entendait autant la nation que l'espèce natale de l’Émissaire. Après tout, autant l'Empire que Ryloth avaient officiellement condamné et cessé tout commerce d'être vivant, n'est-ce pas ? En tout cas, il était clair que sa Gracieuseté avait ses propres informateurs. Le plus étrange c'était surtout qu'il ne s'exprimait pas en huttese mais bien en basic, chose extrêmement rare chez ce peuple persuadé d'être supérieur à toutes les autres races. Fallait-il y voir un esprit plus ouvert que ses semblables ou plus retors encore ?
#33027
Mais je vous en prie. Prenez le temps qu'il vous faut.


Le trio attendit sur place, au milieu des senteurs émanant des chenils jouxtant l'entrée blindée. Visiblement une entrée tierce qui n'enviait pas la Grande Porte, puisque non fonctionnelle. Inutile de se demander à quoi la plateforme sur laquelle était posée la navette devait servir. Le permabéton qui égalisait le terrain et bordait la lave en furie avait de quoi accueillir deux énormes cargos de transport de troupes de front. Kolli imaginait bien le scénario... deux vaisseaux transportant humanoïdes ou bestiaux, déversés par quantité jusqu'à cette voie d'accès... les bestiaux placés directement là, les humanoïdes laissés dans les enclos mitoyens pendant qu'on préparait les literies superposées d'un sous-sol plus dégradé encore. Cette odeur de bête et de fourrage pourri portait aussi les traces de sang et d'urine des esclaves qui défilaient chaque jour.

Suivez-moi, Sa Gracieuseté va vous recevoir. Elle ajoute qu'elle est enchantée à l'idée de recevoir les représentants de l'Empire.
Tu sers bien ton maître.


Aussi pédant et bien placé soit-il, le Rattataki devait se souvenir de ce trait du Twi'Lek. Lui aussi, en définitive, restait l'esclage de quelqu'un. Comme lui de l'Empereur. Et au final, l'Empereur s'en trouvait lui aussi toujours esclave de quelque chose.

On se sentait toujours dans un Palais Hutt partout dans la galaxie en fouillant bien.

La salle où la Grosse Mocheté Anjilliac trônait laissait encore flotter l'odeur putride des Hutt qui ne manquait pas de soulever le coeur de l'émissaire. Même si l'odeur était supposément "agréable", la sueur sortie des bourrelets suffisait à provoquer les pires réflexes chez le trio, qui heureusement, était entraîné à rester stoïque. Pas pour les mêmes raisons cela dit. Les deux commandos avaient découvert leur visage et marchaient casque gris aux yeux de tous. Comme de coutume, on ne les désarma pas. Tout le monde portait son arme à la ceinture à la cour des Hutt. Sa Gracieuseté elle-même avait une arme à portée de main.

Quand le Hutt parla, Herza garda sa posture, avec l'ombre d'un sourire diplomate aux lèvres. La révérence qu'il accomplit à son entrée et quand ce fut son tour de parler était maîtrisée à la perfection : jambe droite en avant, main gauche dans le dos, main droite pliée sur la poitrine, et révérence qui courbait l'échine jusqu'à ce que la tête soit au niveau de la taille. Les Commandos ne bougèrent pas. Ils faisaient office de simples figurants armés de fusils laser à répétition lourds.

Votre Gracieuseté, l'Empereur et moi-même vous remercions de cet accueil Ô combien élaboré et soigné. Votre basic sonne comme l'écho du cristal à nos oreilles. Dobra chawinu yanay ( Je suis très honoré ).


Risqué. Autant que la diplomatie en règle générale.

Sa Gracieuseté fait preuve de grande perspicacité. L'Empire est bien propriétaire du syndicat des Esclavagistes, dont les activités ne se font que sous bénédiction pleine et entière. Et que Sa Gracieuseté me permette de clarifier un point qui ne pourra que provoquer votre intérêt et juger du sérieux de mon affaire... est aboli l'usage et la possession d'esclaves en Terres Impériales, et ce dans l'unique but de procéder à l'emploi de main d'oeuvre qualifiée... mais si l'usage nous est interdit, il ne fut jamais mention de leur élevage et de leur marchandage.

Disons en toute simplicité que les esclaves n'ont pour dessein que d'être des produits d'exportation.


Il était Twi'Lek. Ses congénères mâles servaient dans les mines et sur les chantiers physiques. Les femelles servaient de danseuses, de prostituées, ou pour tout poste dont la dégradation allait avec un usage ultra sexualisé qui aurait scandalisé les gens même de basse moralité. Mais pouvait-on imaginer un Twi'Lek qui s'en moquait ? Il n'était pas esclave lui-même. Il avait été un individu Chagrien qui avait tout son peuple comme justification pour s'insurger contre l'Empire. Un peuple esclavagé lui aussi. Ce Chagrien avait été Mas Amedda.

Grand Vizir sous l'Empereur Palpatine et Gwa Cir-Delaviel.

Etait-ce donc si improbable que cela ?

Et si notre exportation est pour la plupart disparate en territoires neutres de la Bordure Extérieure, nous pourrions assurer un afflux régulier à Votre Gracieuseté. Les esclavagistes Zygerriens usent de méthodes innovantes mais aussi éprouvées pour l'élevage d'esclaves de grande qualité. C'est la garantie d'une marchandise propre, en bonne santé et bien nourrie qui s'impose à votre Cartel.


Avec une contrepartie.

L'Empereur, en échange de cette offre de développement de votre comptoir commercial, aimerait une promesse d'exclusivité sur le droit de passage de vos voies hyperspatiales attenantes. L'Empire aimerait être seule puissance étrangère à bénéficier du droit d'emprunter à des fins militaires et humanitaires vos couloirs et leurs voies adjacentes.


Un regard soumis ponctua la fin de la proposition.

Votre Gracieuseté pourrait en sus bénéficier de diverses relations privilégiées avec l'Empire, qui envisage de relancer ses opérations économiques en investissant dans diverses entreprises étrangères.
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By Amertume
#33078
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Hutt content, allégorie.


Son excellence l'émissaire impérial savait jouer le jeu diplomatique comme il convenait, une révérence profonde pour montrer le respect, un ton exagérément poli voire soumis et pas de faux-fuyants. Prijadda avait perdu le compte au fil de ses 4 siècles d'existence du nombre d'imbéciles qui n'étaient pas foutus de ne pas jeter des regards nerveux sur ses gardes Gamorréens et ses chasseurs de primes ou pire encore, sur sa masse. Non mais vraiment ! Comme s'il était gros ! Lui qui pouvait encore se déplacer sans une chaise à répulseurs spécialement crée pour lui. Bon d'accord, il ne se déplaçait pas très rapidement mais c'était dû à son âge, rien à voir avec son poids.

Pour tout ces imbéciles qui ne savaient pas se tenir ou qui faisaient des insultes faussement subtiles, le destin était tout tracé, ses animaux de compagnie avaient toujours besoin de viande pour se nourrir et au moins comme ça il n'aurait plus à supporter ce genre de ruffians. Enfin ça dépendait aussi de la notoriété de ses invités, disons que se servir d'un émissaire impérial ou républicain comme casse-croûtes pour ses Nexus n'était pas très productif. Parfois il regrettait le bon vieux temps d'il y avait 2 siècles, sans Empire ni prétendue Nouvelle République, juste une République corrompue jusqu'à l'os et qui s'écrasait devant eux sur leur territoire.

Prijadda poussa un petit rire, ces non-Hutts et leur façon de se compliquer la vie, ça l'amusait toujours beaucoup. Pas le droit d'avoir ou d'acheter d'esclaves mais par contre on en vendait quand même à l'étranger. Bien sûr, en tant qu'Hutt d'affaires il comprenait la logique et le bon sens, c'était une combine très lucrative et qui contournait très bien les pseudos-lois anti-esclavage. Mais tant qu'à faire, autant ne pas s'embêter à avoir des lois contre ça, surtout quand on s'appelait l'Empire.

J'imagine sans peine comme la demande doit être très forte hors de vos frontières. Surtout s'il s'agit des Zygerriens. On m'a toujours dit le plus grand bien de leurs méthodes de travail et d'à quel point leurs produits étaient d'une très haute qualité, surtout comparativement aux rebuts habituels qu'on peut trouver sur le marché. Ah, les choses ne sont plus ce qu'elles étaient, je me souviens encore des années - 360, c'était vraiment une belle époque pour faire des profits...

Voilà que le vieux Hutt se perdait dans ses souvenirs, réminiscences d'un autre âge.

La proposition de l'Empereur est d'une générosité sans pareille. En effet, dire qu'il a songé à contacter en premier le clan Anjiliac tant sa considération pour nous est grande prouve à quel point il tient à entretenir de bonnes relations avec nous. N'est-ce pas.

Outch, premier impair. Les clans ont toujours été très jaloux les uns des autres et il n'est pas de pires ennemis au sein du Cartel que les Anjiliac et les Desilijic. Voilà qui risque de compliquer quelque peu les négociations même si Sa Gracieuseté ne semble pas en tenir rigueur tant que ça. Si c'était le cas, il y aurait déjà des tirs de blaster de partout pour signaler poliment à l'émissaire qu'il peut repartir chez lui les lekkus entre les jambes. C'est donc bon signe... Non ?

L'offre de l'Empire est très généreuse assurément mais la contrepartie n'en pèse pas moins lourd et je demande si j'y gagnerais plus que je ne risquerais quelque chose. L'Empire demande beaucoup mais offre-t-il assez ? De quelle durée effective de ce droit parlons-nous ? Qu'espérez-vous y faire transiter ? Puis-je croire qu'il ne s'agit pas d'un mensonge doré pour amener une flotte de combat sur mes terres ou celles de mon clan ? Ce ne serait pas la première fois que l'Empire se conduise de manière disons... Peu orthodoxe.

Le Hutt remit ses lunettes énormes qui avaient la fâcheuse tendance de glisser sur sa peau, tout en tirant sur sa pipe et fumant une grosse bouffée de sa substance préférée. Il lui fallait en savoir plus avant de prendre une décision.

Si l'Empire souhaite obtenir l'exclusivité de cette voie, il lui faudra prouver sa générosité sans bornes. Il se trouve que j'ai des connaissances dont les amis au sein de vos territoires qui ont quelques désaccords avec les autorités. Rien de bien grave vous vous en doutez sinon je n'en parlerais pas. Mais un petit geste serait assurément un pas de plus vers un accord sincère et honnête entre nos 2 parties. Et j'imagine que l'Empire n'oubliera pas de me verser une rente en plus des autres cadeaux, ceci pour s'assurer que nous resterions en bons termes.

D'un geste distrait, le Hutt fit signe à son Rattataki de compagnie d'expliquer à Son Excellence impériale. Le lieutenant tendit un datapad au Twi'lek, non sans avoir jeté un regard prudent aux commandos qui semblaient vouloir le hacher menu en le voyant s'approcher de trop.

Lesdits amis des connaissances lointaines d'Anjiliac (soyons sérieux, n'importe qui d'intelligent savait très bien à quel point c'était de la langue de bois tout ça même si on n'avait de fait aucune preuve) étaient connus des services de police comme étant des contrebandiers, des pirates, des meurtriers, des esclavagistes et autres occupations charmantes. On demandait simplement qu'ils soient libérés et lavés de toute accusation, sans oublier qu'on leur foute la paix par la suite. Ce n'étaient que de simples visiteurs étrangers qui avaient commis quelques erreurs malheureuses, ça ne valait pas le coup de détruire leur vie pour si peu pas vrai ?

Dans le langage châtré de la diplomatie, on appelait ça pisser dans les pompes de son interlocuteur. Dans le langage familier - certains diraient ordurier - des gens du bas peuple, on appelait ça se foutre de la gueule du monde. Mais après tout, qui avait besoin de cet accès à tout prix ? Pas moi mon bon monsieur.
#35509
« Sa Gracieuseté est trop bonne. Les Zygerriens seront flattés de tant d'éloges. » Il inclina même la tête à leur mention, émissaire d'un savoir-faire odieux qui ravissait les comtes usagers et les comptes usuriers. L'alien pouvait ne rien en aimer, son objectivité forcée reconnaissait un savoir-faire particulier dans l'art de produire des esclaves que chacun aimait avoir sous son toit à son service. Mais son objectivité, hélas, restait derrière un épais brouillard d'expériences personnelles qui le poussaient à souhaiter la fin d'une telle pratique. Mais il était là, conduit par un marchandage nécessaire.

Pas par un idéalisme saugrenu. « L'Empire demande une exclusivité, mais celle-ci serait même favorable à un Secteur complet qui est le vôtre... » Un geste du bras, amical et sans se brusquer. « Il est d'usage que les ennemis d'un peuple libre comme peut l'être celui des Hutts acheminent leurs troupes sans crier gare, et viennent à couper toute forme de ravitaillement venu de l'extérieur. Imaginez qu'une puissance, quelconque, venue de l'Est, se décide à appliquer son idéologie privée qu'est celui de la libération massive et unilatérale d'esclaves... Comment s'y prendrait-il ? » N'est-ce pas ? « Il appliquera la stratégie ordinaire d'enclaver le secteur dans une zone où les ressources vitales seraient à jamais indisponibles. Quelle planète, alors, serait la première à subir le jugement de cet ennemi ? » A une planète au croisement de deux voies hyperspatiales ouvrant le secteur Hutt.

Celle-là même où ils bavassaient. « Fermer une voie, c'est empêcher les ennemis d'acheminer troupes et matériel... c'est aussi permettre à l'Empire d'y acheminer le sien, pour éviter ce fâcheux contretemps dans des affaires fructueuses. » Quand à la demande de la Gracieuseté... « Aussi, l'envoi d'esclaves régulier, mais aussi permettre à Sa Gracieuseté de commercer dans les quartiers impériaux suffira amplement à assurer à Sa Gracieuseté et son Clan tout entier des rentes justifiant en totalité l'exclusivité des Voies Hyperspatiales Hutt... » Il ne fallait pas demander de l'argent en plus. Titiller l'Empire pouvait avoir de tragiques conséquences pour qui ne savait pas se contenter de ce qui était déjà fort généreux. « Aussi, l'Empire pourra-t-il compter, en échange de ses produits de haute qualité, de la coopération du clan Anjillac sur le partage exclusif des lignes entre les Clans et l'Empire... »

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By Amertume
#35696
Sitôt que les propositions avaient été entendues, on avait poliment invité l'émissaire à se déporter sur le côté afin de profiter un peu de la fête et l'ambiance tout autant festives, laissant ainsi Sa Gracieuseté prendre le temps d'y réfléchir, de peser le pour et le contre. Le Twi'lek et son escorte se retrouvèrent ainsi pris dans une cohue de courtisans obséquieux, de danseuses de même race que l'émissaire très légèrement vêtues, de musiciens jouant des musiques probablement très en vogue dans ce coin de la galaxie mais absolument pas appréciées par le lointain Empire du Nord. Autant dire qu'on devait bien se marrer dans le petit groupe de visiteurs.

D'un autre côté, au vu des troopers ostensiblement armés qui surveillaient chaque individu qui s'approchait un peu trop de l'émissaire, il n'y avait pas à craindre pour sa sécurité ni pour la perte de temps que devrait représenter une discussion avec un de ces imbéciles barbares et mal dégrossis. Par contre en ce qui concerne les odeurs corporelles très fortes et le brouhaha constant, on ne pouvait rien y faire, il faudrait supporter tout ce remue-ménage vaille que vaille. Au nom du bien de l'Empire, évidemment.

Il était difficile de prédire quelle serait la décision du Hutt. C'était assurément un homme d'affaires rusé et vicieux, en plus d'être fichtrement cupide. Lui faire miroiter Zygerria et les services rendus à ses fameux amis était un joli coup qui lui avait mis plein d'étoiles dans les yeux. Restait à espérer que cela suffirait. Comble de malchance ou d'insulte soigneusement préparée (ou simplement de flemme, on ne sait jamais avec ces limaces), il fallut attendre 3 jours supplémentaires avant d'être de nouveau convoqué par Sa Gracieuseté, jours durant lesquels, logé généreusement chez Anjiliac, il fallut supporter comme on le pouvait la compagnie de tout ces dégénérés, sans oublier les températures et l'inconfort global. On n'était pas dans un trou à rats mais le raffinement et le luxe des palais impériaux n'était pas du tout le même que celui prôné par les Hutts, il fallait le dire.

Enfin, l'émissaire rappelé fut mené devant Sa Gracieuseté, lequel lisait un holo avec ses grosses lunettes qu'il ne cessait de réajuster car elles glissaient constamment. Il fallut bien patienter encore 5 minutes de plus, debout, bon gré mal gré, que le maître des lieux les rappelle à son bon vouloir. Ses gros yeux observèrent alors le Twi'lek tandis qu'il souriait, un spectacle fort peu ragoûtant s'il en est.

Veuillez m'excuser pour l'attente, des affaires pressantes m'appelaient et je ne pouvais les laisser ignorées, pas même pour un invité aussi prestigieux qu'un émissaire de l'Empire Galactique...

Il y avait une note de dérision sur les derniers mots lâchés. Il était indéniable que le chef du Cartel et du Kajidic Anjiliac n'avait qu'un tout relatif respect pour la glorieuse nation du lointain Nord et que traiter avec un simple sous-fifre, fut-il envoyé par l'Empereur en personne, n'était pas vraiment à son goût. Mais contre mauvaise fortune il fallait faire bon cœur à ce qu'on dit.

Nous prêterons le droit de circulation sur les voies hyperspatiales de l'Espace Hutt sous notre contrôle direct au bénéfice de l'Empire, ceci dans des buts humanitaires et militaires, pour une durée d'un an standard. Toute autre nation qui souhaiterait en bénéficier devra se montrer tout aussi prodigue que le généreux Empire, à l'exception de la Nouvelle République qui, compte tenu de nos relations passées et sa politique d'intolérance quant aux méthodes commerciales de ses voisins, ne peut être vue comme bienveillante à notre encontre.

Un bon début, bien qu'il fallait noter que l'exclusivité n'était que temporaire, jusqu'à une nouvelle négociation des termes du contrat. En prime, l'interdiction pour les républicains de se balader sur ces voies allait permettre de respirer un peu.

En échange de quoi, l'Empire s'engagera à assurer au Cartel et au clan Anjiliac une livraison constante autant en quantité qu'en qualité des marchandises les plus célèbres de Zygerria, autrement dit des esclaves. En outre, tout malentendu qui ait pu se produire au sein des territoires impériaux avec les employés des amis d'Anjiliac seront libérés et laissés tranquilles à l'avenir. Tel est notre accord. Vous pouvez repartir l'annoncer à votre Empereur.

Il était inutile de préciser que toute violation ou tentative de violation des termes de l'accord par l'Empire serait sévèrement sanctionnée par le Cartel. L'Empire n'était de toute façon pas le genre à la faire à l'envers à ses partenaires commerciaux, tout le monde le sait. Et le Cartel savait être transparent et honnête avec ses partenaires, c'est indéniable. Raison pour laquelle, une fois que l'émissaire fut reparti, Sa Gracieuseté ordonna à ses hommes d'à l'avenir tenir à l’œil tout vaisseau ou flotte qui userait de leurs voies hyperspatiales sous pavillon impérial. Il fallait être bien sot pour ne pas couvrir ses arrières après tout.

Car fou serait celui qui laisserait une nation comme l'Empire se promener sur ses terres avec toutes ses flottes de guerre sans s'assurer de pouvoir les juguler si l'envie leur prenait de foutre le boxon à l'intérieur de son territoire. Qu'il essaie et il aurait la mauvaise surprise de constater que le principe d'être enclavé sans possibilité de renfort ou de ravitaillement pouvait se produire dans les deux sens. De plus, bien qu'il eut affirmé ne rien vouloir avoir à faire avec les républicains, Anjiliac avait constitué une bonne police d'assurance, au cas ou. Il existait bien des routes qui resteraient inaccessibles à l'Empire et qui pourraient, le cas échéant, revenir à son ennemi juré. Certes, cela reviendrait à transformer l'Espace Hutt en champ de bataille mais mieux valait encore cela que se faire envahir par un étranger qu'il aurait invité de lui-même.

Bien sûr, tout cela n'était que théorique. Dans l'absolu, l'Empire était venu, avait négocié et repartait en ayant obtenu ce qu'il voulait, plus ou moins. Que demander de plus ?

#35700
Première chose : ne pas toucher. Surtout pas ses compatriotes esclaves. Deucième chose : fouiller leurs chambres à la recherche de micros. Les Hutts étaient friands de petits secrets d'invités. Un brouilleur universel fut posé sur la table du diplomate. Une fouille pour les commandos, qui, dévolus à leur rôle, ne prirent pas de chambre autrement que pour se relayer dans la protection de celle de l'émissaire. Quand on vint les chercher, il fallut un effort de volonté pour rappeler que l'Empereur n'attendait pas. Et que s'(il n'avait aucune importance, les Hutts n'en avaient alors pas pour grand chose.

Le pire était à venir. L'émissaire, pour peu que l'affaire le concernait, se moquait bien de ce qui était négocié, et à quel montant. Mais sa mission se faisait sous l'égide d'une optique : celle de son chef, et de ses objectifs. La voix qui négociait, et l'oreille qui écoutait, étaient celles de l'Empereur, par un biais bien informé. Aussi, les conditions énoncées furent sans appel. « Bien. » La décision serait vite prise. « Notre réponse ne tardera pas. »

L'émissaire prit congé rapidement. Une fois revenu à la navette, les pilotes scannèrent tout message sortant venant du palais, mais ne trouvèrent aucune sortie de donnée troublantes. Aucun appel passé par le Hutt à quiconque suivant la visite. « Voulez-vous établir un canal privé à destination de l'Empereur ? » L'émissaire secoua la tête. « Trop risqué. Nous en ouvrirons une depuis Columex. »




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Columex,
Centre de Commandement,
3 jours plus tard


« * C'est une plaisanterie ? * » L'émissaire secoua la tête. « Je crains que non, Majesté. Le Clan Anjiliac n'en demande pas moins. - * Pour un accès contrôlé à ses voies hyperspatiales. * » Ce qui, en fait, ne l'avançait absolument pas plus que maintenant. « Je suis navré du résultat, Majesté. Si vous estimez que je doive payer mon échec, je... - * Suffit. Votre échec n'est pas tant conditionné par votre incompétence que par une immuable cupidité de nos interlocuteurs. En fait, du peu que je puisse en juger, vous avez même certainement réussi à tirer le meilleur accord possible que la situation permettait. * » Soulagement pour l'émissaire. L'Empereur n'avait pas encore terminé. « * Envoyez un message au Hutt. Dites-lui que nous ne céderons à aucune demande de sa part devant ce qui semble être un accord au profit unilatéral. * » L'Empereur parlait. « * Dites-lui également que ses collaborateurs dont il a fourni une généreuse liste seront tous libérés dès demain. Pour les trouver, indiquez-lui les adresses des fours crématoires accolés aux centres de détention de Kessel. * » L'Empereur parlait, et on avait intérêt à l'écouter. « * Et dites-lui qu'à compter de ce jour, l'Empire le considérera, je cite bien, "comme le digne héritier de Jabba". * » Message très clair.

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