- mer. 9 oct. 2019 09:02
#36272
Travailler en tant que docker, c’était un peu comme s’occuper d’un supermarché. Les clients s’amarraient sur la station, attendaient qu’on prenne leur commande et toutes les petites mains se pliaient à leurs demandes. Tirer de longs tubes dans l’espace pour recharger les soutes en vivres, s’employer à vidanger les réservoirs de liquide de refroidissement ou bien simplement charger le matériel qu’on leur avait indiqué. Pour la plupart du temps, le dernier cas était réservé aux contrebandiers. Si jamais l’on trouvait une caisse en plus, personne n’alertait. On chargeait et on ne disait pas grand-chose. Surtout si quelques plaquettes avaient été distribuées. Tout travail méritait salaire. Et ce travail en l’occurrence, loin d’être pénible, était la plupart du temps. Mise à part la trogne des clients, bien entendus, et leurs délires mégalomaniaques. Quoi que redondants. Alors quand le gros cargo s’était amarré, la routine avait démarré. Des droïdes s’étaient envolés dans l’espace, accompagnés de quelques réparateurs en tenue spatiale. Les bottes magnétiques les maintenant sur la coque.
« La vanne de purge devrait être dans le coin. Après la porte du deuxième pont. Hey les idiots, allez voir de ce côté. »
Les droïdes lâchèrent quelques jets de gaz et tournoyèrent vers l’horizon du vaisseau. L’homme en tête fit quelques pas, les yeux rivés sur son écran. Maugréant quelques paroles grossières quant à ses échecs successifs. Derrière lui, on s’activait tout autant pour trouver cette maudite trappe, jusqu’à ce qu’un bras se lève.
« Je l’ai ! »
Le groupe accourut dans sa direction et les robots suivirent. Le docker restant restait rivé sur les données qu’il captait. Il continua dans la direction indiquée lorsqu’il releva brusquement la tête. Il avait entendu quelqu’un.
« Vous avez dit quelque chose ? »
Aucune réponse. Il frappa plusieurs fois contre le casque pour vérifier sa communication. Tout allait bien. Tout en fronçant les sourcils, il s’apprêta à faire demi-tour quand de nouveau il entendit de nouveau le même son.
« … secours … Station … Amarrée …. »
« Allo ? »
Le son n’était pas celui déformé d’un micro, mais bien distinct. Hors, pas de son dans l’espace. C’était impossible. Il jeta un coup d’œil vers l’espace lointain, vers le vide intersidéral et fit quelques mouvements de reculs. Son pied heurta un rebord et il manqua de tomber, s’il n’avait pas heurté quelque chose. Il se retourna, il n’y avait rien. Le vide complet. Alors il approcha une main et sentit un objet, une résistance. De cet objet, il y eut une déformation visuelle, semblable à un cockpit et … Quelqu’un qui en sort. Ce dernier s’approcha de lui et agita la main.
« Vous n’avez rien vu d’anormal. Votre équipe est de ce côté. »
Après tout, les journées se ressemblaient toutes. Finalement, il ne lui resta plus qu’à retourner auprès de son équipe. C’était la meilleure chose à faire.
« Hey ! Par-là ces caisses. T’sais pas lire ? La bouffe ne va pas avec les pièces de rechange. »
L’énorme savrip bredouilla dans sa barbe inexistante sur l’intérêt d’engager des nouveaux et attrapa deux lourdes caisses sans se soucier de leur poids. Les nouveaux le regardèrent avec un mélange d’admiration et d’incrédulité. C’est quand il se retourna qu’ils cessèrent de flâner et reprirent leurs activités dans la seconde. Rapidement et sans mot dire. Les uns allant d’un côté, les autres de l’autres, pousser des caisses sur anti-grave, les monter dans les bons compartiments. Sauf que dans ce vaisseau, tout était gardé et la sécurisé était accrue. Pourquoi ? Et bien on n’en avait rien à faire à vrai dire. Si ce n’est que cela faisait perdre du temps. Chacun était habillé de cette combinaison orangeâtre salie, une casquette sur la tête. Des fourmis dans une grande entreprise. Une à une, ces fourmis se faisaient contrôler quand elle montait l’ascenseur qui menait vers l’intérieur du vaisseau. Le simple fait de porter une clé était interdit. Pas pratique, mais qu’importe.
« Je n’ai rien sur moi de dangereux. »
Une fouille au corps approximative et un hochement de tête.
« Il n’a rien sur lui de dangereux. »
Et ainsi de suite, jusqu’à ce que les caisses s’empilent. Tout était à faire et à assembler dans le hangar du vaisseau. Des soldats de tous les côtés, des armes et encore des armes. Le nouveau venu aux cheveux blancs jeta des regards çà et là, puis reprit le travail. Après tout, on ne les payait pas pour rien faire.
« La vanne de purge devrait être dans le coin. Après la porte du deuxième pont. Hey les idiots, allez voir de ce côté. »
Les droïdes lâchèrent quelques jets de gaz et tournoyèrent vers l’horizon du vaisseau. L’homme en tête fit quelques pas, les yeux rivés sur son écran. Maugréant quelques paroles grossières quant à ses échecs successifs. Derrière lui, on s’activait tout autant pour trouver cette maudite trappe, jusqu’à ce qu’un bras se lève.
« Je l’ai ! »
Le groupe accourut dans sa direction et les robots suivirent. Le docker restant restait rivé sur les données qu’il captait. Il continua dans la direction indiquée lorsqu’il releva brusquement la tête. Il avait entendu quelqu’un.
« Vous avez dit quelque chose ? »
Aucune réponse. Il frappa plusieurs fois contre le casque pour vérifier sa communication. Tout allait bien. Tout en fronçant les sourcils, il s’apprêta à faire demi-tour quand de nouveau il entendit de nouveau le même son.
« … secours … Station … Amarrée …. »
« Allo ? »
Le son n’était pas celui déformé d’un micro, mais bien distinct. Hors, pas de son dans l’espace. C’était impossible. Il jeta un coup d’œil vers l’espace lointain, vers le vide intersidéral et fit quelques mouvements de reculs. Son pied heurta un rebord et il manqua de tomber, s’il n’avait pas heurté quelque chose. Il se retourna, il n’y avait rien. Le vide complet. Alors il approcha une main et sentit un objet, une résistance. De cet objet, il y eut une déformation visuelle, semblable à un cockpit et … Quelqu’un qui en sort. Ce dernier s’approcha de lui et agita la main.
« Vous n’avez rien vu d’anormal. Votre équipe est de ce côté. »
Après tout, les journées se ressemblaient toutes. Finalement, il ne lui resta plus qu’à retourner auprès de son équipe. C’était la meilleure chose à faire.
« Hey ! Par-là ces caisses. T’sais pas lire ? La bouffe ne va pas avec les pièces de rechange. »
L’énorme savrip bredouilla dans sa barbe inexistante sur l’intérêt d’engager des nouveaux et attrapa deux lourdes caisses sans se soucier de leur poids. Les nouveaux le regardèrent avec un mélange d’admiration et d’incrédulité. C’est quand il se retourna qu’ils cessèrent de flâner et reprirent leurs activités dans la seconde. Rapidement et sans mot dire. Les uns allant d’un côté, les autres de l’autres, pousser des caisses sur anti-grave, les monter dans les bons compartiments. Sauf que dans ce vaisseau, tout était gardé et la sécurisé était accrue. Pourquoi ? Et bien on n’en avait rien à faire à vrai dire. Si ce n’est que cela faisait perdre du temps. Chacun était habillé de cette combinaison orangeâtre salie, une casquette sur la tête. Des fourmis dans une grande entreprise. Une à une, ces fourmis se faisaient contrôler quand elle montait l’ascenseur qui menait vers l’intérieur du vaisseau. Le simple fait de porter une clé était interdit. Pas pratique, mais qu’importe.
« Je n’ai rien sur moi de dangereux. »
Une fouille au corps approximative et un hochement de tête.
« Il n’a rien sur lui de dangereux. »
Et ainsi de suite, jusqu’à ce que les caisses s’empilent. Tout était à faire et à assembler dans le hangar du vaisseau. Des soldats de tous les côtés, des armes et encore des armes. Le nouveau venu aux cheveux blancs jeta des regards çà et là, puis reprit le travail. Après tout, on ne les payait pas pour rien faire.