L'Astre Tyran

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#30548
L'ascenseur avait été activé après qu'ils furent finalement montés dedans, laissant une destination bien mystérieuse pour le groupe d'aventuriers. Qui avait décidé ? Il ne le savait pas, mais ça avait intérêt à être reposant, parce que ça devenait beaucoup trop pour son pauvre corps princier. Le moment de transition fut consacré, pour sa part, à observer l'endroit où se trouvait précédemment la plaque blanche de son armure. Désormais une partie de sa peau était à nue, et dont les seules traces de sang laissaient imaginer qu'il avait pu se couper. Alors qu'il n'y avait pas de cicatrices. Qu'est ce que c'est que ce bordel ? La fatigue devait lui jouer des tours, parce qu'il avait bel et bien encore mal. Honnêtement il se demandait comment il faisait pour tenir encore le Déchiqueteur et son poids démesuré pour son esprit, ou toute la poisseur dont son corps semblait faire sa seconde peau. Pourvu qu'ils allaient arriver dans un endroit où ils pourraient souffler ... 5 minutes les filles ... Juste 5 minutes ... Allez ...

Il fut tiré de son immobilisme et de son coma de fatigue par l'ouverture de la porte, et les silhouettes qui lui passaient à côté. L'humain se redressa, un peu électriquement, et partit à leur suite d'un pas lent. Et ce n'était pas le mess. Et voilà. Bon sang ... Qui avait dit qu'ils iraient là ? Déjà qu'il n'avait pas écouté dans l'ascenseur, la surprise était encore plus amère. Alors oui bien sûr, on lui aurait offert une visite, en temps normal, il en aurait été enchanté, parce que c'est quand même une vision surhumaine des trucs aussi immenses dans l'espace, mais alors là ... Non. Y a rien, c'est sombre, c'est froid, c'est nul. S'il s'écoutait, il en resterait là et il attendrait qu'elles finissent leur tour pour qu'il puisse aller chercher des rations, ou quelque chose .. ou juste dormir. Mais bien sûr que non, il faut y aller, faut se traîner avec elles, et les aider à se rendre compte que c'est pas avec un sabre laser qu'on fait sauter un DSI, surtout quand on a pas encore envisagé comment on le fuyait. Sympa le sacrifice, mais certains d'entre nous tiennent à leur vie, ainsi que leurs projets, et leur belle gueule. Faudrait pas trop l'oublier.

Même pas la force de chercher à savoir si c'était un piège, ou si le silence si reposant dans lequel ça baignait était juste là pour leur permettre de souffler. Y a rien de toute façon dans une pièce comme ça, à part quelques traces de .. combat ... Et d'autres ... Althar soupira encore et encore, heureusement qu'elles ne l'entendait pas. Ca lui faisait mal, il était fatigué, et ils allaient encore tomber sur un charnier. Hors de question de faire l'effort cette fois, non, il déciderait pour la prochaine visite, parce que là non. D'un pas trainant, il mena une vague exploration du lieu, tapant du pied dans ce qu'il trouvait pour marquer sa vague désapprobation. Ses yeux se perdirent sur les grands engins, qu'il distinguait plus qu'il n'arrivait à voir, faute de lumière. Ca en imposait vraiment, et ça donnait le vertige que d'imaginer leur taille. Genre vraiment. Si petits à côté de ça, si insignifiants ... Comment arrive-t-on à construire telle technologie ? Ca aurait mérité une vraie curiosité, dans un cadre plus rassurant, mais pas cette fois. Son regard se perdit vers les 3 femmes, qu'il essayait de ne pas trop perdre de vue, autant par inquiétude pour lui que pour elles, sans rien en dire. Toujours était-il que c'était assez infructueux, surtout en voyant combien la zone était étrangement marquée par les séquelles des combats. Ils n'étaient pas les premiers à avoir tenté quelque chose ici, et ça avait l'air d'avoir plutôt marché. Pourquoi chercher plus loin ?

Ha ben non. Parce que forcément Maya fait une bêtise. Parce que forcément ce serait pas si simple tout cela restait mort comme ça devrait l'être. Non, d'abord ça tremble, un peu, obligeant à se questionner, et regarder vers les autres, puis finalement ça se met à trembler énormément, et à faire du bruit. Ca bouge. Vraiment.

    « Mais qu'est ce qu'il se passe ? Qui a activé ? ETEIGNEZ ! ETEIGNEZ ! »

C'était pas très glorieux de clopiner de la sorte, mais pas le choix, Althar devait faire vite, comme les autres, pour comprendre pourquoi ça se réactivait, et comment il fallait faire pour les stopper. La scie lui démangeait, concrètement. Genre un bon coup dans le panneau de commande ça pouvait potentiellement régler le soucis.

    « Enfin, l'heure est venue pour vous tous de mourir! La Renaissance est proche, vous allez rejoindre nos rangs! »

Comme si la voix d'outre-tombe suffisait pas, les martellements métalliques des brutes résonnèrent soudainement, obligeant le bon impérial à reprendre son arme en main, maintenant plus près de Mya et des autres.

    « On dégage ? On dégage ... »

Au son s'ajouta l'image, et le sentiment de panique à l'idée d'être confronté à ce qu'il avait vu dans le hangar. Il s'en était fallu de près, c'était une certitude, et cette fois-ci il n'y avait pas vraiment beaucoup de fuite possible, seule l'ascenseur permettrait de partir vite, si ils y arrivaient enfin. Allez, en avant toute, et ne regardez pas derrière, c'est mortel. Mais à peine eut-il le temps de formuler son injonction, et de se tourner en direction de leur porte d'arrivée que le crissement métallique des parois qui disparaissent et qu'on plie leur arracha les oreilles, faisant oublier l'espace d'une seconde le ronronnement puissant des moteurs. Il était content d'avoir un casque qui gérait automatiquement les sons, pour le coup, mais il avait des sueurs froides. Trop de monstres, de plusieurs côtés, non ça le ferait pas ... Pas cette fois, non ... Mais est-ce qu'en vérité le pire était d'être de nouveau confronté à ces abominations difformes et surdimensionnées, ou le fait qu'ils avaient une vue sur l'espace par un trou béant vers la coque ? Peut-être que le fait qu'il soit attiré contre sa volonté vers le vide répondait à la question d'elle-même. Pas cool les monstres, pas cool.

Mais il restait une lueur d'espoir. Celle venue d'une des trois exploratrices, qui avait heureusement vue la présence des combinaisons parmi tout le matériel qu'on trouvait dans le coin. Ca leur sauverait peut-être la mise pour quelques instants de plus ... Parce qu'honnêtement ça devenait impossible de se projeter plus loin. Morts d'asphyxie, morts broyés, morts de solitude ... Tout sonnait dans le rouge, pour le coup. Mais ça requérait de réussir à sortir son armure à lui, et mettre celle-la. La protection devenait une prison, et l'idée lumineuse un putain de tombeau. Pas cette fois, non, il bazarda son arme vers le sol, ne sachant pas s'il aurait le temps de la reprendre, ni même l'envie, et se dépêcha de retirer ses bottes. Pas le temps de pleurer sur la douleur qui irradiait de partout, pas question de perdre une seconde, son casque lui montrait des informations qui n'annonçaient rien de bon. Les bottes, les restes de ce qui servait du bas d'armure, puis la ceinture ... Honnêtement, il avait rien de sexy, et de toute façon personne n'aurait le temps de profiter du spectacle d'habillage des autres. Mais pour le coup, après avoir arraché ses gants, il se rendit compte d'abord que le sabre était en train de se faire la malle, de un, et que le plastron devenait une infamie à retirer, alors qu'il luttait pour pas s'éloigner de l'armure qui devait le sauver ... Les autres avaient presque finies, alors que lui non ... Aux grands maux les grands remèdes ! Un sabre, une jonction d'armure, et une brulure sur le haut d'une épaule, tant pis pour l'idée stupide, mais pas le choix, ça venait vers eux ... Ses deux mains gelées, à l'image de tout son corps qui goûtait au froid mordant du vide, vinrent jeter le dernier élément de sa tenue, son malheureux casque, finissant d'offrir le spectacle peu reluisant d'un Prince si peu habillé. Il perdait de la distance, la lutte devenait trop dure, la tension trop grande dans ses artères. Garder pied coûte que coûte en enfilant le reste, les mètres le rapprochant de l'espace devenant de plus en plus courts et rapides ... Non, pas encore, pas encore, fermer, vite, manquer d'air, non, vite, et enfin le casque, dans une recherche d'air paniquée. Pouvoir lacher prise, sabre en main, pour se faire projeter dans le vide. Adieu, monde cruel. Ceux qui t'ont détesté ne te saluent point.

Note : il manque la fin, perdue avec le mois d'octobre.








Il ne savait pas par quel miracle ils avaient réussi à atterrir dans le hangar, ni même ce qu'était advenue celle qui était partie s'occuper des ... choses, mais ils étaient là. Tout bonnement là, perdus dans ce foutu hangar vide, à essayer de retrouver de l'air maladroitement, se gorgeant d'un vide pourtant si essentiel à leur survie. Trois silhouettes, et toujours ce même spectacle, bercé de l'obscurité. N'était-elle pas agréable, à noyer dans sa profondeur tout ce qu'elle abritait ? Sûrement. Mais après avoir goûté à l'immensité de l'espace, la chose avait perdue de sa saveur. Tout comme lui avait perdu le mince filet d'espoir qui lui restait, le clou fut frappé d'un dernier coup de marteau par leur passage en hyperespace. Tout ça pour quoi ? Pour ça ? Pour mourir sur un vaisseau en perdition, inarrêtable et 1000 fois plus rempli qu'eux ? Le silence, encore, et toujours. Le seul bruit de leurs armures, et de leurs respirations. Voilà. C'était fait. Que dire de plus ? Que faire de plus ? De son côté la partie semblait finie, ou quasiment. Traînant des pieds, jetant de vagues regards à gauche et à droite, sans vraiment d'intérêts ... Tout ça pour ça. Fini. Là.

Jusqu'à entendre un bruit. Et ne même plus avoir l'envie de réagir, malgré l'étincelle qui vous pique au fond des entrailles. Juste un peu d'énergie, et il pourrait se prémunir mais ... le flot s'abattit sur eux. Un flot énorme, déroutant, incompréhensible. Postés au milieu de ce hangar, ou ce qu'il en restait, les abominations affluèrent dans la zone sans même s'intéresser à eux. Eclairés désormais par la planète dont ils étaient en orbite, le spectacle devenait encore plus glaçant. Ils arrivaient sans fin, comme si l'intérieur du monstre de métal vomissait toute cette vermine qu'elle ne digérait plus. Sales gueules, sales difformités, sales tout ce que tu veux ... Immondes et méprisables. Annonciatrices de la fin.

Lentement, très lentement, sa tête s'articula pour former la négation. Juste ça, tandis que ses bras retombèrent le long de son corps, sans envie, ni énergie. Là. Assez. Plus de questions, plus rien. Le vide mental. Le vide, la fin de l'âme, la fin de l'être. Rien. Des coups dans les tympans, dans un silence forcé sous son casque, et des yeux qui se demandent si au final tout cela n'était pas qu'un mauvais rêve. Juste un vilain cauchemar, qui n'est plus si horrible maintenant vu qu'il n'y a plus de menace. Peut-être qu'il suffisait de fermer les yeux, et de s'esclaffer un peu, fatigué, pour s'en sortir. Voilà, faire comme ça, juste ça, et se rappeler de son lit sur Têta. Un bon dîner, une activité commune, et une bonne nuit de sommeil. La vie, la vraie, la seule intéressante ... Puis une voix glaçante. Un éclair qui éventre ce hangar, une claque. Une nouvelle. A chaque fois qu'il court vers cette pointe de lumière, au fond de son esprit, elle le ramène en arrière. Vers la réalité. Vers les tréfonds de ses craintes, et de sa conscience. Une moquerie. Un ultime rappel de leur échec. Comme si il était vraiment nécessaire qu'une voix l'exprime clairement, pour mieux leur faire regretter leurs erreurs. Incapables et inutiles, ils n'avaient fait que précipiter une fin prévue depuis longtemps. Idiots. Stupides. Bons à rien. Ils en étaient là, bon sang. Comme des incapables, à se faire mettre sous le nez leur dérisoire tentative de vaincre l'inébranlable. Que dire de plus ? Que faire de plus ?

Ce n'est que l'apparition soudaine d'une armure comme la leur, et d'une figure encapuchonnée, qui relança soudainement la situation. Le reste se passe vite. Trop vite pour son adrénaline morne et pas prête à réagir. D'abord la Jedi, qui s'étala, et dont il voulut s'approcher pour l'aider mais qui réagit bien plus vite que lui. D'une main levée, elle fit soudainement reculer son assaillant au sabre rouge, qui poussa un cri, alors même qu'il ne s'était rien passé. Et finalement, ce sont les deux autres armures qui étaient restées avec lui qui réagissent. L'une fait feu, et l'autre charge. Trop vite, trop rapidement, tout ça bien plus vite qu'il n'est capable de le voir dans cette espèce d'armure désagréable. A droite et à gauche, et deux sabres. Ca danse, vite, il faut qu'il essaie d'approcher, faire quelque chose ... Encore, et un regard vers le sabre qu'il a en main. Oui, celui d'Helera. Il ne l'a pas perdu, il est resté là. Malgré la longueur du manche, et le fait qu'il y ait plusieurs boutons, le Prince trouva rapidement l'activation de la lame blanche. La gerbe de lumière se fit droit devant son casque, presque avec surprise, mais cela faisait du bien de se sentir de nouveau un peu armé. Une chaleur froide qui rappelait d'autres moments de combat plus gentillets, loin de là. Mais l'heure n'était plus à la rêverie, bien au contraire. Face à ce ballet qui était en train d'avoir lieu sous ses yeux, il fallait agir. D'une manière ou d'une autre. D'un angle, si possible, sans la gêner, trouver le moment parfait pour s'approcher. Ce n'était qu'une affaire de secondes, et d'échanges de coups, mais cela lui parut une éternité. Comme si le temps venait serrer son coeur et l'empêcher de s'approcher d'un danger plus puissant encore. Un danger sans visage, sans âme. Et finalement, alors qu'il n'était resté que secondaire, comme une seconde menace qui n'attendait que de frapper, la mirialan disparut. Aussi sec qu'elle était là un clignement d'yeux avant. A lui maintenant, à lui de tenter sa chance, et de foncer vers cet ennemi d'un jour, sur lequel il abattait son sabre sans trop de considérations ni même de réflexions. Aucune grâce, aucune marque de style, juste de la violence et de l'envie d'en finir là. Des coups larges, si elle n'en finit pas, pour le prendre à revers, le pousser à la faute, le gêner autant que faire se peut. Ne pas le laisser partir. Résister, la jouer sans aucun honneur. Un coup de pied vers le genoux, s'il le faut. Et l'adrénaline, enfin. Le soupçon d'envie de se battre, et de survivre. Il n'avait jamais fait ça comme ça, mais il y était, il fallait juste qu'elle le touche. Dès qu'elle fut de l'autre côté, quand il le comprit, ou ensuite, si elle n'y arrivait pas. Vaincre ou mourir. Vaincre. Ou. Mourir.

Foutu Sith. Foutue vie. L'un serait aussi horrible que l'autre, de toute manière. Quoi qu'il puisse advenir, maintenant, il y aurait des cadavres. Le sien. Ou les leurs. Ou ceux qui étaient plus bas. Quitte à mourir, autant se rendre utile, non ? Alors bon. Se battre, encore, et encore. Une dernière fois. Une bonne fois. Pour Têta. Pour l'honneur. Pour tous ceux qui vivraient après lui. Vaincre ou mourir.
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By Amertume
#30580
Grande était la fureur du Sith qui faisait face à ces imbéciles. Entre cette furie rousse, sa semblable aux tatouages singeant ceux de son peuple, l'autre femelle faisant feu et le jeune imbécile qui se jetait à son tour dans la mêlée, il avait le plus grand mal à s'y retrouver et ne savait plus ou donner de la tête. Ses yeux jaunes dardèrent leur regard enragé sur l'humain en approche qui tentait par des coups sans aucun talent ni subtilité de le frapper. Il eut un rire méprisant.

Dégage de là jeune chiot, on ne devient pas un maître des arts obscurs simplement en prenant un sabre laser.

D'un geste de la main, il le repoussa plusieurs mètres en arrière, l'envoyant lourdement à terre. Tandis que le Prince se relevait péniblement pour se relancer à l'assaut, le Sith sentit l'action de la Force par l'une de ses assaillantes et tourna la tête. Mal lui en prit: La Lumière, terriblement étincelante d'une radiance infâme pour lui, l'aveugla. Et alors qu'il leva son bras pour se protéger de l'odieuse lumière, la lame de sa consoeur égarée trancha à travers sa chair, causant des dégâts catastrophiques qu'il savait incurables.

Il s'immobilisa, un hoquet de surprise et de douleur lui échappant tandis qu'il s'efforçait d'appréhender la situation. Le Grand Plan exigeait chacune de leurs vies dont la sienne, mais le Côté Obscur exigeait autre chose encore. Lui revint alors une phrase qu'il avait entendu, lorsque jadis les étoiles étaient jeunes encore et sa race à peine née sur la lointaine Korriban. Ses poings se serrèrent alors tandis qu'il invoquait la Force pour réduire à néant ses assassins. Il hurla d'une voix tonitruante:

Peu importe d'ou le sang coule, il faut qu'il coule! Il n'y a pas d'émotion plus pure que la rage, pas de plaisir plus intense que la mise à mort d'un innocent!

Des Éclairs jaillirent de ses mains, allant toucher sans distinction la Jedi et la Sith, les forçant à reculer. Il allait mourir, mais pas avant d'avoir emporté ces imbéciles avec lui. Alors, Grand Plan et Côté Obscur seraient satisfaits et sa vie pourrait, enfin, prendre fin. Son objectif aurait pu fonctionner, s'il n'avait oublié l'autre humaine armée. La Chandrillienne, sans se laisser démonter, avait continué de tirer avec son arme étrange au point de l'assaillir de tirs. Il avait pu en parer quelques-uns mais pas tous à cause de la douleur.

Le coup final vint du jeune chiot qu'il avait mis à terre. Avec une vivacité qu'il n'aurait jamais soupçonné chez un noble comme lui, ce dernier parvint à couvrir la distance les séparant avant d'enfoncer la lame dans son ventre, formant une blessure parfaitement parallèle à celle reçue plus tôt. Les yeux exorbités, le Sith s'effondra alors lentement, la mort l'ayant pris et lui refusant la vengeance. C'en était fini pour lui, mais il avait une dernière chose à dire, une ultime moquerie à leur adresser.

Imbéciles... Vous... Croyez... Que... Gagné... C'est la... Fini... Maître... Surface... Propagation... Condamnés...

L'ennemi immédiat était vaincu et c'était une bonne chose, mais maintenant il fallait prendre une décision définitive: quitter le Destroyer avec le vaisseau de Sio, visible maintenant à quelques centaines de mètres du groupe, ou descendre en surface et tenter le tout pour le tout afin de sauver un monde à l'agonie?




Dans le cas ou vous décidez de partir du système:

Le Poing de l'Ombre fonçait à toute vitesse, une vitesse presque inconvenante, comme si le vaisseau lui-même voulait quitter au plus vite cet endroit maudit. Il emportait avec lui les survivants traumatisés (ou non) d'une expédition assurément couronnée de succès mais surtout de défaite. Il était facile de se dire qu'à 4, il ne leur aurait jamais été possible d'arrêter pareille armée folle et meurtrière ni ses maîtres immortels et horribles. Mais cela n'enlèverait rien à la vérité: ils avaient échoué, ils n'avaient pas su empêcher l'horreur de se libérer et se déverser sur une galaxie féconde.

A présent elle se développerait librement sur chaque monde qu'elle croiserait avant de passer au suivant. Les survivants seraient porteurs d'un terrible message pour la galaxie et du fardeau de n'avoir rien pu faire. Il leur faudrait affronter les reproches et les critiques mais plus que tout, la terreur de ceux qui ne comprendraient pas ce qui arrivait à grands pas inéluctables. Les fantômes des tourmentés du destroyer hanteraient leurs nuits et chaque jour qui passerait, se poserait la question fatidique: ce destroyer est-il en orbite du monde ou je me trouve actuellement? L'horreur est-elle finalement arrivée?

Suis-je coupable d'avoir échoué?




Dans le cas ou vous décidez de descendre en surface:

Derrière eux laissaient-ils l'ombre d'un destroyer jadis fier et orgueilleux ayant percé les ténèbres de l'espace pour la gloire de l'Empire, guère plus qu'un incubateur d'abominations horribles. Sous eux tournait la sphère d'un monde en proie aux flammes et à la mort, souffrant de la contamination du plus innommable et contagieux des virus: l'horreur et la peur. Et plus le Poing de l'Ombre descendait pour pénétrer la surface, plus cette contagion était visible et surtout, bruyante. Les fréquences que captaient le vaisseau de Sio Quin laissaient entendre des cris de paniques, des hurlements de terreurs, des civils terrifiés qui hurlaient leur incompréhension et leur détresse. Et la peur grandissait, elle s'épanouissait, se propageait toujours plus.

Comment retrouver parmi la surface d'un monde tout entier la source de la contamination? Comment localiser précisément le véritable architecte de ce carnage? Que faire? Pouvaient-ils seulement encore sauver quoi que ce soit?

Pouvaient-ils accomplir un miracle?

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By Hayley Curwee
#30652


    Elle se souvenait des ombres, à un moment elles s’étaient saisie d’elle. Elle avait senti un choc sur ses genoux, puis plus rien, rien qu’un sabre qui traverse une poitrine et la nuit, enfin. Cela faisait beaucoup trop de fois à son goût qu’elle sombrait dans les ténèbres, et en même temps c’était loin d’être déplaisant, bien au contraire cela avait quelque chose de réconfortant. Cette sensation, se laisser partir, s’abandonner, ne plus avoir le contrôle, ce n’était pas désagréable.

    Ca n’avait pas duré longtemps, pourtant. Ou en tout cas pas assez à son goût. Elle avait senti le contact d’une autre main sur l’intérieur de son bras, avec un appui assez prononcé qui annonçait une intention bien claire : réveille-toi Hayley. Quand elle ouvrit les yeux, elle avait encore du brouillard dans son champ de vision, impossible de savoir clairement ce qu’il y avait en face d’elle, si ce n’est la lumière qui l’agressait. Elle bredouilla, d’une voix qui indiquait clairement qu’elle était encore dans le coltard :

      - On...on est où là ? J’ai dormis combien de temps ?

    On lui répondit qu’elle était dans le Poing de l’Ombre et qu’elle n’était restée inconsciente que peu de temps, peut-être une demie-heure. Une voix d’homme. En essayant d’ouvrir un peu les yeux, elle crût reconnaître la tignasse mal peignée d’Althar. Bizarrement, elle se sentait euphorique, une euphorie qu’elle se sentait prête à partager avec quiconque, pour le temps qu’elle durerait :

      - Vous avez tué ce Sith… C’était votre premier ? Il faudra fêter votre dépucelage autour d’une bonne bière corellienne ah ah ah…

    Laissez moi juste cinq minutes, que je puisse reprendre mes esprits. Elle referma les yeux le temps d’essayer d’obtenir une pensée cohérente dans son crâne, mais celui-ci refusait de diffuser autre chose que la douleur qu’elle ressentait. Instinctivement elle passa sa main vers sa tempe, essayant de calmer la douleur en la massant, mais ce n’était qu’un pis-aller le temps qu’elle avale quelque chose pour calmer ça ou bien se trouve un endroit et un moment où se coucher tranquillement.

      - J’imagine qu’on en a pas finis ?

    Elle se tourna vers l’autre qui lui fit “non” de la tête. Elle essaya de se redresser, mais son corps lui fit sentir que de toutes les décisions qu’elle pouvait prendre, celle-ci était bien la plus mauvaise. Certes le peu de repos qu’elle avait eu lui avait permis de recharger un peu les batteries, mais pas assez encore pour courir comme un tauntaun. Elle soupira, fermant de nouveau les yeux. Il fallait y aller, même s’ils filaient très certainement vers une mort certaine. Elle se redressa, cette fois-ci allant au bout de son mouvement, elle n’avait pas peur, elle était juste étonnée d’avoir tenu jusque là.

      - Encore en vie, donc. Pour combien de temps encore ?


    Elle avait fixé Althar en disant ça, mais cela tenait plus de la réflexion pour elle-même qu’autre chose. Elle indiqua qu’elle allait dans le cockpit, rejoindre le pilote pour voir où on en était, le Prince lui répondant qu’il les rejoindrait dans peu de temps. Elle allait passer la porte, mais se ravisa, fixant intensément le Prince :

      - Est-ce que ça va ?


    L’autre avait l’air plutôt mal en point, mais là encore il acquiesça, il avait pas l’air loquace. Ou peut-être juste qu’elle méritait pas qu’il lui adresse la parole. A vrai dire elle en avait rien à foutre à l’heure actuelle, ce qui l’occupait le plus c’était trouver l’enfoiré qui avait créé ces saletés. Un signe de tête, pour le saluer, et la voilà repartie à travers les coursives du cargo pour retrouver le cockpit. Rapidement elle parvint à identifier le type de vaisseau dans lequel elle se trouvait : un YT-2000, cargo corellien, un bon modèle, relativement fiable. Elle fût bousculée par une embardée du vaisseau, se retenant à grande peine contre le mur pour ne pas chuter, puis finit par rejoindre enfin le poste de pilotage.

    Le spectacle qui s’offrait à sa vue ressemblait à une sorte de fin du monde. Les horreurs qu’ils avaient affrontés à l’intérieur du DSI, elles étaient là, grouillant à la surface d’une autre planète, les innocents succombant à leurs coups, déchiquetés, mordus, dévorés, tués. Un spectacle qui lui fendait le coeur, elle en sentait son âme se déchirer à mesure qu’elle contemplait ce spectacle, même de loin. Se sentant de nouveau fébrile, elle prit place dans le siège du copilote, à côté de Sio Quinn, lâchant une exclamation :

      - Par la Force…

    Traquer et détruire. C’était le maître mot de l’opération. Elle allait s’en charger :

      - Sio, je vais me charger de retrouver la trace de celui qui dirige l’essaim et je vais te guider, d’accord ?


    En espérant qu’elle était bonne pilote, les créatures allaient bientôt réaliser qu’au dessus d’eux se baladait une proie potentielle, nulle doute que le moment venue elles se jeteraient sur eux.

    Hayley ferma les yeux, respirant lentement, laissant ses sens s’affûter grâce à la Force. Ce qu’elle cherchait à faire n’était pas simple, elle cherchait à obtenir l’identification d’une aura plus massive que celles des créatures, celle d’un maître-esprit qui les contrôlent et les dirigent. Au premier abord, tout n’était qu’une ombre noire, sans nuances, rien qu’une enveloppe ténébreuse dont il semblait impossible de se dépêtrer, à tel point qu’à un moment elle se trouvait prise au piège, à la merci de ces auras qui semblaient vouloir l’absorber. Elle battit en retraite, espérant se donner un peu de répit, puis finalement elle trouva quelque chose parmi ces différentes auras : il y avait une sous-couche plus poisseuse qui semblait les lier toutes. C’était peut-être ça, oui ! Excitée par sa découverte, elle en fit part à la mirialan :

      - Je crois que je tiens quelque chose, il faut encore que j’arrive à clairement identifier l’essence pour générer une piste !

    Elle se concentra sur ce que pouvait représenter cette entité sur les sentiments qui la motivait et finalement elle décela quelque chose : au delà de l’éternelle faim qui semblait l’animer, il y avait un entrelacement de pouvoir, quelque chose qui confinait à la domination, c’était la piste qui lui fallait suivre ! Elle tendit sa main droite devant elle, l’agitant légèrement de gauche à droite, petit à petit un mince filin brumeux empli de ténèbres se formait, quelque chose qui était une partie de la créature qu’elle traquait. La piste était fragile, mais si elle arrivait à conserver sa concentration, elle serait assez ténue pour leur permettre de trouver le responsable de tout ceci et mettre fin à ses exactions.

      - Je l’ai Sio, il n’y a plus qu’à le retrouver !

    Et mettre fin au massacre planétaire qui avait lieu.Toutes ces vies qui s’éteignaient non loin de l’ex-Jedi affectait sa concentration. Sio Quinn avait intérêt à les mener bien vite vers leur proie...

Utilisation de la Force
Pouvoirs :
  • Sensibilité - Maîtrisé
  • Poursuite - Connu
#30866
    La Jedi s’écroula, les trois autres échangèrent un regard, non pas inquiet, mais déterminé. D’un coup d’oeil ils s’étaient mis d’accord : pas question de les laisser s’en tirer comme ça, de ravager une planète, puis un système, puis tout le reste. Ils n’attendaient qu’un signe, et c’est Ranath qui le donna, invitant avec zèle ses compagnons à gagner le Poing de l’Ombre. Tous s’y précipitèrent, le Prince se chargeant de porter la rouquine. Il ne fallut qu’une manoeuvre brusque mais efficace au cargo corellien pour quitter le ventre du DSI.

    La Mirialan menait son vaisseau vers la surface de la planète, plein gaz. En bas, le carnage battait son plein. L’infection s’étendait, ravageant villes et villages, traquant toute forme de vie pour en arracher l’essence première. Une fois atteinte les faibles altitudes, Ranath s’imposa de ne poser les yeux sur aucun de ces affrontements déséquilibrés entre créatures infernales et simples proies. Ces choses ne savaient tuer proprement. Tout comme leurs maîtres, elles étaient dotées d’une cruauté naturelle, capables d’éviscérer un Humain encore hurlant et gigotant, et par simple négligence de laisser agoniser pendant des heures une victime. Le massacre d’Ansion était un souvenir suffisamment traumatisant pour que la Mirialan se refuse à assister à la mort de cette planète-ci.

    Le vaisseau divaguait à toute vitesse, contournant ici une ville en proie aux flammes, s’approchant là d’une forte concentration d’abominations. Ranath cherchait la source. Mais bien incapable d’investir une concentration suffisante dans cette tâche, déjà préoccupée par le pilotage, elle vouait son effort à l’échec. L’arrivée soudaine de la Jedi lui fit lever un instant les yeux, une brève inattention qui valut au pilote un redressage brutal accompagné d’un soupir agacé. L’Humaine n’en revenait pas, elle non plus. Il lui fallut encaisser l’horreur de cette vision qui s’offrait à eux. Mais elle n’était pas une enfant qu’on effraie avec des histoires sordides. Si ignoble fût le massacre qui se déroulait sur cette planète, Hayley avait la consistance de réagir. Elle allait traquer la source. Un hochement de tête convaincu et un grognement d'approbation firent comprendre à la Jedi que Ranath était d’accord.

    Les sens de la Mirialan se limitèrent dès lors à la trajectoire du vaisseau et aux informations fournies par l’Humaine. Les indications s’avéraient souvent trop imprécises pour établir une direction bien définie. À deux, et à force de tourner en rond, elles purent identifier la localisation du donneur d’ordres, et plus le Poing de l’Ombre s’en approchait, plus la chose paraissait évidente à Ranath. Les créatures fourmillaient autour d’un centre commun, comme un essaim de guêpe autour de sa reine. La vue de cet amas grouillant rebutait la Mirialan au plus haut point et ne lui inspirait qu’une chose …

      « Quelqu’un aux tourelles ! »

    … dégrossir la masse. Le travail des tourelles donnait le champ libre pour un atterrissage d’urgence. Ranath jeta un coup d’oeil à sa consoeur. S'approcher davantage de la horde pouvait s'avérer dangereux, c'était se mettre à la portée de leurs griffes, c'était risquer une manoeuvre hors de contrôle ...

      « On y va ? »

    La Mirialan n’était visiblement plus sûre de rien. Y avait-il un bon moyen de se dresser face à cet ennemi mystérieux ? Elle hésitait, n’attendait que l’accord de la rouquine, ou de tout autre compagnon d’armes, pour débuter sa manoeuvre.
#31048
La suite des évènements fut ... étrange. Tout alla si vite. Perdu dans les brumes de la fatigue, ses gestes lui paraissaient d'une lenteur démesurée, et d'une lourdeur qu'il n'avait jamais connu. L'épuisement d'un combat qui lui paraissait impossible à gagner. Pourtant, au pied du mur, dans un dernier élan commun, chacun tentait de se débarrasser de cet ennemi d'un nouveau genre. Ses gestes n'avaient pas beaucoup d'allure, à côté de la Jedi et du Sith, mais il temporisait, encore, il lui semblait, les choses ne semblaient pas tellement plus claires maintenant que l'adrénaline cognait de nouveau ses tempes couvertes de sueur. Trop de mouvements pour lui, trop d'énergie, trop de coups bloqués de justesse, à son plus grand étonnement, pour finalement en arriver à un geste. Et finalement valdinguer sans comprendre, et repartir à l'assaut par automatisme. Avancer alors que le monde allait plus vite que soi, comme un corps face au vent de la tempête. Il ne s'en rendit pas compte. Pas plus que le reste. D'un instant à l'autre, d'une image figée du combat dans son esprit il rouvrit les yeux face à un sith transpercé de part en part de la lame blanche. La sensation était ... indescriptible. Aucune résistance. Comme s'il n'y avait pas eut de matière face à lui, comme s'il avait frappé du vide. Pourtant ... l'homme allait mourir de sa main, son arme plantée en travers de son buste.

Il n'entendit pas ses mots. Pas plus que la suite, où tout se brouilla de nouveau sous les incitations des trois femmes qui partaient vers un vaisseau. Fuir, ne plus fuir, se battre, ou dormir ... Pfff .. oui. Juste oui, quoi qu'il se passe, oui. Un dernier regard au cadavre et il n'en fut plus rien. La Jedi dans les bras, il épuisa ses dernières réserves à l'amener jusqu'au Poing de l'Ombre, qui décolla dans la foulée. La planète ce serait. La gueule du loup. Enfin ... Enfin de la lumière, enfin quelque chose de reconnaissable. Aussitôt l'avait-il posé là qu'il entreprit de laisser tomber son casque au sol, et de fouiller vainement le vaisseau à la recherche d'un des distributeurs d'eau. La libération, la vie ! Un peu d'eau, juste ça, juste assez pour sauver son organisme en mal de tout ce qui était nécessaire pour lui. Trop d'énergie dépensée, trop de carences. Honnêtement, le monde aurait pu être en train de brûler qu'il n'aurait toujours pas lâché de filet d'eau, trop précieux pour son bien être. Il s'en badigeonna même la face, sans honte, sans se rendre compte de manoeuvres que le vaisseau était en train de faire à pleine vitesse. Un soupir ... Un long soupir ... Un peu de vie, un peu d'air pur, un peu de tout ce qui lui avait manqué dans ce tombeau volant. Il ne préféra pas repenser à tout ça, pas pour l'instant. Juste garder le goût de l'eau pure en bouche suffisait, alors qu'il repartait vers la Jedi, qu'il avait laissé sur par là.

Peut-être valait-il mieux voir si elle était encore vivante. Vérifier qu'elle n'était pas en train de se vider de son sang, ou je ne sais quoi ... La tentation de juste se laisser tomber à côté d'elle et faire pareil était grande. Mais ... le cockpit semblait déborder d'énergie, lui. Peut-être qu'elle pourrait aller faire des trucs que lui n'aurait pas l'énergie de faire ... Ouais, voilà ... Une main timide tenta de la réveiller, la surplombant. Elle fut surprise autant que lui par la réaction de celle-ci, mais de toute façon il était trop fatigué pour réagir.

    « Dans un autre vaisseau .. On s'en va ... »

Enfin .. Peut-être ... Ou pas. C'était pas si important ... si ? Et comme si ça suffisait, elle évoqua directement le geste qu'il avait eut lors du duel ... Une croix sur un tableau de chasse, au mieux. Il ne répondit presque rien, se contentant d'un espèce de grognement valant pour un oui .. ou un non. Mais finalement, Althar ne résista pas à l'envie de se laisser tomber où il le put, quitte à ce que ce soit au pied d'une banquette. Cette combinaison était-elle si lourde, tout à l'heure ? Tout à l'heure ... ou hier ? Une éternité. Il n'en revenait pas. Ses mains frottèrent son visage sans passion, avant d'être finalement interrompue par celle qui avait eut le temps de se reposer. Une simple négation de la tête pour réponse, non c'est pas fini. Toujours pas. Jamais. Les emmerdes on sait où ça commence, mais jamais où ça finit ... Encore en vie. Oui. En vie ... vraiment ? Un doute. Il croisa vaguement son regard, et se contenta d'un haussement d'épaule. Visiblement, elle comprit qu'il ne serait pas très loquace maintenant. C'est sûrement ce qui la motiva à dire qu'elle rejoignait les autres. De toute façon, vue la taille de l'endroit, inutile qu'il y aille pour l'instant ...

    « Je vous rejoins ... »

Il allait laisser sa tête finalement trouver sa place contre son dossier quand il comprit qu'elle n'était pas encore partie. Si ça va ? Que pouvait-il y répondre de toute façon ?

    « Hm hm ... »

Un hochement de tête, et un sourire un peu forcé pour la rassurer. Ca marche toujours avec les femmes. Enfin, il est en train de sourire, non ? Peut-être, c'est pas important, elle est déjà partie. Et finalement, enfin, la libération ... La simple tentation de fermer les yeux suffit à ce qu'il sombre en un instant, sans s'en rendre compte. Un peu de sommeil, de repos bien mérité, de Palais doré et de lit à la taille démesurée. Juste ça ... juste ça ... Un peu de repos ... et des tourelles ... Tourelle ? Elle hurlait. Quoi ? Qui ? Hein ? Il se redressa brusquement, en cherchant du regard les panneaux pour le guider. Tourelle, là, au bout de l'échelle, vite, il se dépêcha. Ok. En place. les yeux piquent, mais tant pis. Le casque sur les oreilles, il fit aller les deux manches. C'est comme un jeu vidéo non ? Non ? Ha ... merde. Et visiblement, le monde est bien réel lui ...

    « Prêt à faire feu. »
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By Maya Tega
#31195
Ils avaient quitté le vaisseau. Enfin ! Ils étaient sortis de cet enfer. Et pourtant, tout s’enchaina rapidement pour les replongés au cœur de l’horreur. Le transporteur de la Sith dans lequel ils avaient pris place survolait la surface d’une planète mise à feu et à sang par la meute. Les aberrations ravagés la moindre surface de ce monde dont ils ne connaissaient même pas le nom.

Pour la Prima, l’inquiétude était double. Assise à même le sol, elle tenait dans sa main les doigts de la rouquine inconsciente. La Jedi avec qui elle était venue ici avait perdue conscience. L’instant de quelque instant la jeune femme avait cristallisé toutes les inquiétudes de la Princesse de Chandrila. Si elles étaient venues ici, c’était en partie à cause de la Chandrillienne. A présent, la dirigeante s’en voulait. Elle s’était laissée dépassée par ses émotions. La Corellienne avait réveillé une partie d’elle endormie depuis bien longtemps. Une part de folie et d’excitation qui l’avait transportée de la serre à ce cargo en l’espace de quelques baisers. Elle qui s’était donnée comme mission de protégé les siens et de ne plus tolérer la perte d’être cher, elle avait failli. Battue par la seule chose qu’elle ne pouvait contrôler : Elle-même. Sa propre part d’ombre.

Il était grand temps d’en finir. Définitivement, elle devait enterrée cette part d’elle. Et cela commencé par réparer les erreurs qu’elle avait commise. Veiller sur la Jedi, puis, se battre contre ses choses qui ravageaient ce monde. Peu importait les risques, elle devait faire en sorte de ne pas entraîner d’autres innocents dans sa tombe.

Le réveil d’Hayley sortit la princesse de ses pensées et celle-ci se releva rapidement. Elle reprit conscience de l’endroit où elle se trouvait et de l’urgence de la situation. La Jedi et la Sith avait une idée et semblait mener les choses ensembles. Elle souhaitait repérer celui manipuler toute cette horde pour l’abattre. Le Prince semblait fatigué exténué, et Maya posa sa main sur son épaule en guise de soutient. Il était particulièrement étrange de constater que dans ce vaisseau tous les opposés se soutenaient et œuvraient comme les membres d’une équipe soudée. Les monstruosités avaient au moins réussi ce tour de force.

La Sith demanda quelqu’un à la tourelle, et d’un regard, Maya comprit qu’Althar allait s’y rendre. Elle se dirigea elle-même vers l’endroit où elle était entrée dans le vaisseau. Doucement, elle ramassa son blaster ainsi que l’arme qu’elle avait récupérée sur le destroyer. Elle prit une profonde inspiration, jetant un coup d’œil à travers l’un des hublots. Dehors la horde était des plus agités. Les monstres avaient commencé un véritable massacre. Au centre de cette meute enragée devait se trouver l’ennemi à abattre, repéré par les deux sensitives. Armes à la main, la Princesse tourna la tête vers les deux femmes.


« Prête à les allumer »

Maya se sentait prête. Elle voulait en finir avec cette histoire. Les abattre tous et tenter de sauver ce monde. Quelque en soit le prix.
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By Amertume
#31200
Le bout du tunnel


Image


Le monde brûlait autour d'eux. La minuscule silhouette de l'YT, slalomant entre les gratte-ciels, parfois contraint de longer les routes et rues de la ville inconnue, n'était qu'une ombre éphémère de plus. Tel un insecte, le vaisseau tentait de retrouver son chemin et traquer la source du mal pour l'éradiquer une bonnes fois pour toutes. Les chassés devenaient les chasseurs, pour toute la consolation que cela pouvait leur apporter. Peut-être arriveraient-ils à mettre fin au massacre, ou peut-être pas. C'était la dernière ligne droite et ils le savaient. Le dernier espoir pour arracher la victoire, une victoire à la Pyrrhus.

La planète était à l'agonie, ils le voyaient bien. Les monstruosités nées d'un esprit dément et millénaire déchiquetaient les habitants de ce monde inconnu. Ici et là, l'armée et les forces de l'ordre locales obtenaient quelques succès, gagnant du temps pour l'évacuation, repoussant même par endroits les vagues d'aberrations. Mais il y en avait trop, partout, trop puissantes, trop nombreuses, trop dangereuses. Trop mortelles. Un essaim sans fin de haine et de bestialité sauvage.

L'agonie d'un monde avait une autre conséquence, bien plus difficile à endurer pour la Jedi et la Sith, et même le Prince, embryon pas encore pleinement éveillé, pouvait en sentir toute la sinistre et horrible puissance venir se cogner à ses faibles barrières mentales. Quant à la Prima eh bien, son absence de sensibilité à la Force sonnait pour le coup comme une bénédiction... Si l'on omettait hurlements et spectacle macabre bien sûr. Les tourments nés du carnage dégageaient peur et désespoir, haine et fureur, et nourrissaient les plus sombres instincts du Côté Obscur de la Force.

Une éternité aurait pu passer à contempler, impuissants, ce spectacle que rien ne pouvait surpasser en horreur. Mais la Jedi, se fiant aux voix de la Force, trouva l'épicentre avec une facilité déconcertante, comme si la Force elle-même, horrifiée par ce qui se passait, cherchait à la guider pour rétablir l'équilibre. Une volonté sombre et implacable dirigeait tout cela depuis un point central, lequel fut finalement localisé: un parc naturel au sein du centre-ville, une longue plaine dont les arbres formaient une sorte de barrière.

Mais c'était avant que tout cela n'arrive. Cela avait dû être magnifique autrefois, propice à la paix et la tranquillité. C'était maintenant devenu un champ de bataille constellé de cadavres démembrés et ensanglantés, en feu. Des silhouettes en robes rouge sang y trônaient au centre du parc, immobiles, protégées par d'innombrables abominations. Le bout de la route, la fin, à portée de canons.

Les tourelles laser étaient prêtes et le déluge de tirs ne se fit pas attendre, il fallait terminer ce qu'ils avaient commencé, payer la dette qu'ils avaient contracté envers les innocents de ce monde. Essayer d'arranger les choses une dernière fois. Sur un ordre silencieux, les créatures formées à partir de cadavres d'enfants se jetèrent sur le Poing de l'Ombre, tirant leurs projectiles venant se briser contre le blindage, explosant par dizaines à chaque tir des canons laser.

Mais cela ne suffisait pas. La horde était sans fin et pour chaque créature abattue, 2 prenaient sa place. Le blindage peinait sous les attaques désordonnées mais féroces de centaines de minuscules projectiles. Au bout du compte, le vaisseau ne pouvait plus tenir.

Cela n'aurait peut-être pas dû les surprendre. Peut-être cela avait-il toujours été leur destin que de terminer leur voyage face à face, yeux dans les yeux, sabre laser contre sabre laser. La chair contre la chair. Sith contre survivants. L'Homme face à la Bête. Le Poing de l'Ombre s'écrasa lourdement à terre, réussissant à amortir sa chute contre le sol du parc. Rien à signaler pour les passagers à part un léger mal de dos vu l'atterrissage en catastrophe. Mais pas le temps de se remettre que déjà venaient s'agglutiner partout sur la carcasse du vaisseau les Aberrations, innombrables.

C'était le chaos le plus total. Et nul doute qu'ils auraient fini par succomber eux aussi, si les créatures n'avaient pas soudainement décidé de s'écarter du vaisseau, comme pour les laisser sortir. Au-dehors, l'enfer sur terre régnait, une vision apocalyptique d'une cité mourante sous la conquête sanglante d'une armée vouée à la destruction de toute chose. Le groupe sortit péniblement, chacun portant son arme, prêt à livrer son baroud d'honneur.

Face à eux, à 15 mètres de là, 3 Sith se tenaient là, 2 d'entre eux portant bures et robes avec capuche masquant pour partie leurs visages. Mais les excroissances d'un rouge profond étaient parfaitement visibles, et les yeux d'un jaune plus intense encore que n'en aurait pu rêver le plus puissant des Seigneurs Noirs toisaient les vermisseaux face à eux. Le 3e, visiblement le leader, était en position de méditation, yeux fermés, visage découvert. Ce visage était celui d'un érudit et non pas d'un tueur, sagesse et savoir formant son ossature. Mais tout cela était perverti par autre chose. Une soif insatiable, celle d'un esprit curieux ayant vendu son âme pour pouvoir expérimenter et étudier les arts interdits.

Voici donc ceux sans qui le Grand Plan n'aurait pu aboutir...

Cette voix était profonde et terriblement dénuée de passion. C'était la voix d'un être ayant vu l'inutilité de l'existence et ayant ri à cette découverte. C'était celle du monstre qui savait ce qu'il était, qui avait accepté sa place dans la chaîne alimentaire et qui ne regretterait jamais rien. C'était la source du mal qui avait causé tant de morts et de douleur, ils le sentaient.

Laissez-moi vous offrir un cadeau pour vos efforts. Laissez-moi vous récompenser.

Les 2 autres Sith dégainèrent alors leur sabre laser et s'avancèrent lentement. Puis chacun d'eux se divisa pour former un clone parfait de l'autre. Leurs contours semblèrent se brouiller et l'horreur prit une nouvelle forme. L'un des 4 doubles était grand, au moins la quarantaine, Humain, les yeux noirs toisant Hayley. Ian revenu d'entre les morts. Sa plus grande peur. Sa blessure la plus profonde. Son père qu'elle n'avait pas su sauver. Poussant un hurlement de rage, il se jeta sur elle, lui laissant à peine le temps de se défendre.

Tu m'as abandonné Hayley. Tu m'as trahi.




Le second, grand lui aussi, la musculature perceptible mais toute en finesse, athlétique, la peau verte et des tatouages complexes s'enroulant partout sur sa peau. Il lève un sabre laser vert et regarde Ranath. Il y a de la déception dans sa voix quand il parle, et à peine a-t-il fini qu'il se jette sur elle dans l'idée de mettre fin à sa vie.

Mya, sans toi je serais encore vivant si tu m'avais écouté ce jour-là. Je t'avais dit de ne pas te mêler à ce combat. Mais tu as voulu le faire. Et je suis mort pour te protéger. Pourquoi? Pourquoi n'as-tu pas écouté?

Sorin Nalran jette un regard transperçant plein de regret sur la Mirialan avant de s'engager dans une danse mortelle avec la Sith.




Le 3e Sith se tourne vers le Prince et celui-ci découvre qui le regarde. Le même profil noble, la même démarche royale, une ressemblance parfaite à laquelle s'ajoute l'âge et les marques d'une longue vie. Une tenue blanche, une couronne magnifique sur le crâne. Un Roi. Un Père. Un Ennemi. Rhedatt Fanrel est là et ne cache pas la honte qu'il éprouve à voir ainsi son fils.

Aucune éducation. Bon à rien. Déception sans fin. Pourquoi as-tu fui Têta, Althar? Pourquoi? Tu étais mon héritier, l'avenir de ton peuple. Mais non, tu es parti dans un voyage insensé. Tu as renié tout tes devoirs, tu as voulu "partir à l'aventure". Et tout ça pour quoi? Tu es assurément mon plus grand échec, Fils.

Il sort de son dos un sabre laser orange vif. Après un dernier hochement de tête d'une tristesse infinie mais curieusement fausse, il attaque son propre fils. Il veut effacer l'erreur qu'il a commise avec lui. Définitivement.




Le 4e Sith est peut-être le plus dangereux et le plus effrayant de tous. Car bien plus qu'une silhouette familière pour la Princesse, il est connu de toute la galaxie. Jadis le meilleur espoir de l'Ordre Jedi, devenu son exécuteur. Une cape noire touchant le sol, une silhouette haute de 2 mètres facilement. Un casque terriblement connu. Et la respiration. La fameuse. La terrifiante.

Cette fois, vous parlerez, Princesse. Et vous me direz tout. Cette fois, Chandrila périra pour de bon.

Darth Vader. Il est là, face à Maya. Sabre laser allumé. Lent. Inexorable. Un pas après l'autre. Il avance. Il finira ce qu'il a commencé. Ce jour-là, ce n'était que le début de la punition qu'il devait infliger à la Rebelle. La conclusion prend forme aujourd'hui.

Hellwind est déjà mort. Tout comme votre précieuse petite fille. Tel est le sort de tout ceux qui défient l'Empire.

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C'est ainsi que cela doit s'achever. Affrontez vos peurs les plus profondes. Vainquez-les. Devenez ceux que vous étiez appelés à devenir. Sur le creuset de la guerre, vous forgerez votre futur, ou vous périrez avec lui. Vous n'avez pas le choix. Vous ne pouvez plus reculer. C'est la fin.
#31341
      Voilà des années que mon maître s’était éteint. Près d’une décennie s’était écoulée depuis sa disparition. Lui qui m’avait sauvée du massacre et m’avait enseigné les voies de la Force. Sa brusque mort m’avait inspiré peur, tristesse et colère. Il m’avait montré comment accepter la douloureuse absence de mes parents, comment surmonter mes échecs. Mais jamais il ne m’avait expliqué, comment accueillir sa propre disparition. Je maudissais ce jour, l’un des rares où il était présent. J’aurais voulu qu’en ce jour, il soit loin de moi, perdu sur une planète mystérieuse, à l’abri de cette lame qui lui ôta la vie. Sa perte me plongea dans un irrémédiable état d’accablement. Le monde était devenu froid et terne. Ma haine, en silence, grandissait. Je m’isolais. Ce fut le premier pas. Dès lors, je m’approchais chaque jour un peu plus de ce moment fatidique. Celui de mon extinction.

      Ranath ignorait tout ceci. Elle n’avait aucun lourd passé à trainer derrière elle, sinon les bribes du mien, vagues réminiscences de mes remords. Un être libre, poursuivi par ce qui ne le concernait plus. Sorin n’était pas le maître de Ranath. Cette attache n’était pas la sienne, ce souvenir était le mien, et ce fantôme n’était que l’écho d’un état oublié. Restait ma haine, cultivée depuis des années, seul héritage accordé à mon gardien.

    La silhouette du Jedi s’avança vers la Mirialan, menaçant de son sabre levé au-dessus de sa tête.

      « Mya … »

    Le sang de Ranath ne fit qu’un tour. Mya. Encore. Toujours. L’Inquisitrice. Le Khommite. Et maintenant lui. Ce pantin verdâtre à l’air abattu. Que voulait-il, lui. Jusque dans cet enfer, l’on venait lui rabattre les oreilles du nom de la Jedi. Mya Tellis. La Sith tira son sabre au clair, la lame améthyste jaillit pour la seconde fois, se ruant sur sa jumelle venue du passé. Au creux de sa main, la poignée de l’arme était brûlante. Mais Ranath maintenait une emprise ferme sur son bien le plus précieux. Ce sabre était le sien.

      « Ta gueule ! »

    La parade fut aussi violente que l’attaque. Le fantôme trouvait en Ranath une féroce adversaire. En elle, s’exprimait une colère sans limite. Chaque nouvel assaut ne faisait qu’accroitre sa détermination. Tuer. La planète mourante, autour d’elle, avait disparu. Ses compagnons d’armes, à ses côtés, avaient disparu. Il ne restait que cet ersatz de Jedi et son sabre.

    Les attaques de la Sith manquaient souvent leur cible. Elle se démenait cependant, repoussant avec toujours plus de hargne son adversaire. Parfois, sa lame perçait la défense et frôlait la chair de son ennemi. Mais le fantôme sauvait toujours sa peau et rétorquait de plus belle. Enfin, il parvint à ouvrir la ligne de la Mirialan, mais rata de peu le coup fatal qui aurait mis fin au combat. Ranath s’était jetée à terre, évitant une entaille mortelle. Elle se releva tout aussi vite pour revenir à la charge, sans finesse ni stratégie. Elle ne pouvait gagner en de pareilles circonstances. Elle s’acharnait pourtant à frapper la lame jumelle, défoulant une rage trop longtemps refoulée malgré les nombreux excès de colère libérateurs auxquels elle se laissait régulièrement aller.

    Alors que la Mirialan parait une nouvelle attaque, la lame de son adversaire roula autour de la sienne, prenant ainsi le fer. La main de la Sith s’ouvrit bien malgré elle, l’arme vola à plusieurs mètres de là. Elle était désormais seule face son cauchemar, face au cauchemar de Mya. Le prochain assaut ne tarda guère. Ranath attrapa en toute hâte son deuxième sabre, pivota de profil pour esquiver l’estoc, et d’un bras fermement tendu, projeta sa lame jusqu’au coeur de son adversaire. Le coup le stoppa net. Lâchant son arme, il tomba à genoux. La Sith le toisait avec dédain. D’un sec mouvement de recul, elle retira son lame de la chair du perdant. Les traits de l’homme devinrent tristes, on y lisait un profond désespoir.

      « Mya, qu’as-tu-f…

      CRÈVE ! »

    La lame sith s’éleva au-dessus de sa victime et retomba sans sommation sur le visage du plaignant, traversant son corps de part en part. Aussitôt, la jeune femme rengaina son arme. De l’autre main, elle attira à elle le sabre envoyé au sol un peu plus tôt. Le regard de la Sith fusa jusqu’au dernier adversaire encore en vie, ce prophète de la destruction. À lui, de rejoindre les morts. Ranath n’était plus que haine.


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By Hayley Curwee
#31434


    Elle s’était extirpée du vaisseau et tout le reste avait été un flou total dénué d’importance. Le sang battait au niveau de ses tempes, un sang qu’elle ressentait à chaque instant, il faisait un bruit répétitif et puissant, la vie qui se gorgeait sans interruption, l’emplissant à chaque instant. On n’y prenait pas garde, mais cela se passait comme ça, sans qu’on cherche à le faire, pas besoin d’y penser et pourtant on était vivant. Et tous ça nécessitait un déploiement exceptionnel d’énergie sans qu’on prenne le temps d’y songer. Les créatures qui cliquetaient et s’agitaient dans toute la ville avaient pour objectif d’aspirer tout ça et d’y mettre fin.

    Tout comme Ian qui fondait sur elle, son sabre rouge à la main.

      Tu m'as abandonné Hayley. Tu m'as trahi.

    Le sang continuait à battre au niveau de sa tempe, un son qu’elle percevait presque plus distinctement que les paroles de feu son père. Les choses semblaient ralentir, devenir moins vivaces, même la frappe au sabre de Curwee, exécutée dans un parfait Ataru lui semblait bien moins rapide. Elle avait bloqué plus par instinct que par véritable anticipation. Ce combat n’avait pas de sens, tout comme les paroles de son soi-disant père. Elle lança un regard au Sith qui les observait, l’instigateur de tout ceci et elle se fit une promesse : faire rouler sa tête au sol avant de tomber, pour le massacre qu’il avait perpétré, pour les épreuves qu’ils avaient subit, pour le déséquilibre dans la Force que son existence représentait.

    Mais déjà le vieux Curwee revenait sur elle, portant un coup large, la forçant à reculer, le vieux était rapide, pourtant, et il bondissait déjà à sa rencontre, obligeant Hayley à bloquer cette fois, avec toute la force dont elle pouvait faire preuve. Elle avait beau être entraînée, son vieux n’avait pas le même gabarit et il appuyait ses coups avec une violence qu’elle ne lui connaissait pas.

      * Pauvre conne, c’est pas ton père, tu le sais très bien. *

    La voix éraillée du corellien l’interpella à nouveau :

      - Tu devais devenir une Jedi, pas t’éloigner de cette voie pour sombrer dans le Côté Obscur. J’ai perdu un temps précieux avec toi, un temps que j’aurais pu mettre à profit pour servir la cause Jedi.
      - Tu n’avais qu’à pas m’abandonner, espèce de vieux con !

    Un coup rageur qui avait forcé l’ancien à reculer cette fois. Elle sentait toujours le sang battre en elle, elle sentait son coeur expulser à toute vitesse le liquide de vie pour qu’il se disperse dans tout son corps et à travers tout ça, elle sentait filtrer les émotions que réveillait la bataille, elle sentait sa puissance, sa rapidité et son instinct se décupler, elle sentait le Vaapad faire un avec elle.

    La lame blanche était subitement devenue un mur de lumière blanche qui empêchait Ian de placer la moindre attaque. Le vieux essayait pourtant de percer la garde de la Jedi, mais on aurait dit qu’elle utilisait plusieurs sabres en même temps et qu’il y en avait toujours un pour bloquer le moindre coup. Cette fois-ci c’était Ian qui reculait, il était acculé non loin d’un mur, mais Hayley redoubla de vigilance, le vieux pouvait très bien faire une utilisation du Sokan qui lui permettrait de reprendre l’ascendant. Tel n’était pas le cas et Hayley sentait son père faiblir, à tel point qu’il n’eût d’autre choix que de se réfugier à l’abri des mots :

      - Hayley… Tu n’as même pas été capable d’aller au bout de la mission que tu t’es toi-même donnée… Tu n’as jamais été une Jedi et tu ne le seras jamais. Et maintenant tu vas finir le travail et t’adonner au Côté Obscur en me tuant. Il n’y a donc plus aucune limite aux profanations dont tu es capable ?

    Ce faisant, il enchaîna une passe d’arme retors, essayant de la faire reculer, ce qui se solda par une main tranchée et son sabre qui tomba à terre, qu’elle ramassa. Il hurla de douleur, beuglant quelques phrases rageuses :

      - Ainsi donc tel est ton destin ? Tuer ton père ? A deux reprises ? R’izzan… Curwee… Il t’es donc impossible d’exister sans éliminer ta figure paternelle ?
      - Tu n’es pas mon père. Mon père était un Jedi vaillant et il a rejoint la Force. Tu n’es qu’un ersatz malsain, une aberration qui va bientôt trouver un terme.

    Les traits du vieux Curwee se tirèrent sous l’effet de la rage, à tel point qu’on y décelait d’autres traits en dessous, plus bestiaux :

      - AAAAAAAAAH ! NOOOOOOOOOOON ! C’EST IMPOSSIBLE !

    Et puis ce fût le silence alors que dans un dernier vrombissement, la lame blanche trancha la tête de celui qui avait prétendu être son père. Elle jeta un dernier regard dédaigneux à la tête qui valdinguait au sol, puis finit par se détourner du corps sans vie pour fixer d’un regard impérieux le dernier Sith, celui qui dirigeait cette extermination.

    Plus le temps d’hésiter. Plus le temps d’attendre. Chaque seconde qui passait était une vie en moins. Peu importait la fatigue et les limites, il était temps d’en finir.

    D’un bond aidé de la Force, elle se porta à la rencontre du Sith, bientôt rejointe par Mya. Et d’un ton dure elle s’adressa au Sang Pur :

      - C’est ici que tout s’arrête pour vous, Sith !

    Le sabre blanc s’activa. Une lumière de pureté contre les ténèbres.

Utilisation de la Force
Pouvoirs :
  • Saut - Pratiqué
Formes :
  • Forme VII - Vaapad - Maître
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By Maya Tega
#31656
La Chandrillienne était sortie avec difficulté du vaisseau où était tous. La structure de métal avait échoué à les faire prisonnier, mais c’est endolorie et perdu que Maya était sortie de la carcasse. Elle jeta un œil à Hayley qui se trouvait non loin, comme pour imprimer sur sa rétine une image agréable avant le plongeon dans l’horreur. Car c’était bien cela qui se dessiner devant le petit groupe. Une ville en proie aux flammes, où le sang ruisselait dans les rues.

La Princesse avança non sans difficulté pour regarder en direction des Sith, et avant qu’elle puisse comprendre ce qu’il se passait, elle se retrouva catapultée dans son propre cauchemar. Un souvenir terrible qui venait de reprendre vie devant elle, se confondant avec la réalité. Devant elle se tenait celui qui avait terrifiée la galaxie des années durant. La cape noire frottait sur le sol et un bruit si caractéristique se faisait entendre à l’approche de la chose. Un râle reconnaissable d’entre tous, inspirant tant de haine à la Princesse.

Le retour de Vador projetait la Princesse des années auparavant sur le pont de l’Executor. Ce jour-là, son courage et sa détermination avait été plus fort que sa peur. Quand l’homme en noir avait voulu savoir où se trouvait Mon Mothma et la rébellion, elle n’avait rien voulu lui dire. Quand il l’avait menacé physique, elle n’avait rien dis, rien fait. Elle s’était contentée de subir. Mais le pire était alors arrivé. Son silence avait provoqué la mort des siens. Les grandes villes et toutes les infrastructures avaient été rayées de la carte en quelques secondes. Sur le pont du navire personnel de Vador, elle avait été contrainte de regarder sa planète brulait.

Aujourd’hui, au milieu des flammes, il était de nouveau là. Symbole de la plus grande faute de la Princesse et de toute sa culpabilité. Comparait à ce qu’elle avait fait vire au sien, la mort lui semblait une libération.

Un temps, lorsque le monstre de ses nuits s’était avancé, annonçant la mort de son amant et de sa fille, la Princesse avait songé à se laisser faire et à mourir. Pourquoi se battre cette fois ? Provoquer de nouveau des morts parmi les siens ? Où était la réalité, où était le rêve. Vador était de retour et il emmenait la Princesse dans une illusion dont elle ne savait pas si elle pourait revenir.

Dans sa tête, tout se mélangeait. Le présent, le passé et le futur était réuni en un point, en une vision. Un silhouette noire dans des rues mises à sac. Le sang coulait dans les rues et les flammes dévoraient le monde. Et milieu de cette vision d’horreur, cette ombre avançait, focalisant tous les possibles. La Chandrillienne ne savait plus faire la différence entre réalité et cauchemar. Passé et présent. Tout s’entrechoquer, et dans sa folie naissante, elle se convainquit que tout était réelle. Vador était là en personne, prêt à la tué. Il avait exécuté Aelingen et Alayna et s’apprêtait, au mieux, à la tué de sang-froid. Espérait-elle au mieux, évitait à son peuple la mort et la douleur qu’il avait connu la première fois.

Quand le sith leva la main pour soulevait le corps de maya tel une poupée de chiffon, elle s’était résigné. Mourir pour racheter sa faute. Elle sentait le sol s’éloignait sous ses pieds, et prenant de la hauteur, un point attira son attention. Une vision fugace rouge. Alors que sa vision se troublait, elle distingua cette chevelure de feu qui se trouvait là, à quelques mètres. Hayley. Sa Jedi.

Brutalement, la Princesse réalisa que tout n’était que mensonge. Vador était mort depuis des années et il n’avait pas pu approcher son mari et sa fille. Tous deux était en vie. Son souffle se coupa comme pour marquait la révélation et elle sentit l’air commençait à manquer. Sa respiration était bloquée et elle sentait à présent sa vision devenir entièrement trouble. Elle qui avait vu la mort comme une libération comprenait alors que son heure n’était pas venu. Elle devait se battre pour tenter de sauver ce monde. Elle devait encore se battre pour réparer ses erreurs et préparait l’avenir. Le cauchemar n’avait déjà que trop duré.

Dans un élan de courage, elle réussit à attraper le sabre d’Héléra qu’elle avait accroché à sa ceinture. Sa haine guida le geste qui suivit. Du respirateur, s’échappa un râle terrible alors que dans un bruit sourd, la main du Sith tombait au sol. L’étreinte se desserra sur la gorge de Maya et une bouffée d’air pénétra douloureusement ses poumouns. Elle respirait de nouveau mais son énergie l’avait déjà quittait. Dans un ultime effort, elle se jeta en avant, sabre laser allumait.

L’impact fut terrible. Dans son élan, la Princesse s’était écrasé contre l’armure du seigneur noir. La sabre avait lui pénétré la protection du sith, pour se planté en plein dans sa poitrine et ressortir dans son dos. Maya ne put se retenir quand le corps de Vador tomba à la renverse, et elle le suivit, se retrouvant allongé sur le torse de son ennemi juré. La respiration mécanique se s’était tue petit à petit alors que celle de Maya tentait bruyamment de retrouver un second souffle.

Dans ses yeux, des étoiles dansaient et sa tête tournait. Une sensation de froid envahissait son flanc. Elle y plaça sa main avant de la ramener devant ses yeux. Malgré sa vision floue et les chandelles qui valser devant elle, la Princesse pu percevoir une couleur. Le rouge. Rouge sang. Dans sa course du dernier espoir, elle n’avait pas vu Vador allumer son sabre au dernier instant. Elle n’avait pas senti la lame laser lui égratigné la peau et les chaires. Par chance, la brutalité du choc avait empêché le sith de lui tranchait le tronc et la blessure n’était pas mortelle

L’épuisement était par contre lui bien réel. Doucement, avec la plus grande des précautions, elle se mit sur ses genoux, sentant par la même occasion la plaie sur ses cotes se tendre. La Chandrillienne laissa échappa grognement de douleur tout en tentant de discerner ce qui se passait autour d’elle. Devant, elle distinguait la lueur de deux sabres se dirigeait vers une forme sombre. Les taches de couleur lui indiquaient qu’il s’agissait certainement de Mya et d’Hayley s’avançant vers l’ennemie.

Elles allaient affronter le danger tandis que Maya luttait pour se mettre debout en dépit de sa faiblesse et de sa blessure. Mais seule, sans équilibre, la Chandrillienne n’arrivait à rien de probant. Se relever était hors de ses capacités pour l’instant. Peut-être avec un meilleur souffle y arriverait-elle. Peut-être qu’un élan de volonté la mènerait dans ce dernier combat. Car dans tous les cas, cet affrontement, victorieux et défaitiste sonnerait le glas des luttes de la Princesse.
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