L'Astre Tyran

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#31719
C'était à croire qu'ils n'étaient que dans une simulation holonet, spectateur d'une catastrophe plus irréelle qu'autre chose sur un monde artificiel. Il avait beau tirer, encore et encore, à changer de cible ou rester à appuyer sur ses commandes, son arme semblait juste sans énergie. Des tirs lumineux, juste cela, qui ne touchaient rien. Comme si tout cela, cet armement, ce vaisseau dans lequel ils étaient, n'étaient rien de solide ni de sérieux. Pourtant, c'était une arme de guerre non ? Un refuge concret, un peu de lumière, un peu de chaleur, quelque chose de palpable non ? Comment un tel vaisseau peut sembler si insignifiant face àun tel spectacle ? C'est ça la guerre ?

Se sacrifier inutilement, parce qu'on se prend à croire que c'est à cause de nous que tout cela s'est fait ? Cet instant n'avait plus de sens. Quoi qu'ils aient fait, quoi qu'ils voient, quelque part au fond de lui la question de l'origine de tout ça se posait. Et la culpabilité, elle, se refusait. Comment un esprit peut-il accepter de voir une planète réduite à néant de la sorte en se disant que c'est à cause d'eux ? Comment peut-on décemment arriver à accepter un tel état de fait ? C'est impossible. Tout bonnement impossible. C'est sûrement pour cela qu'ils avaient fini par se décider à aller à la surface, à prendre leurs responsabilités et mourir une arme à la main pour se donner bonne conscience. Que pouvaient-ils faire, réellement, face à tout ça ? Rien du tout. Et au regard des coups subis en permanence par le vaisseau, ils avaient fait le choix d'une fin horrible pour une autre. Cela ne l'empêche pas de continuer à tirer, mais il n'en restait pas moins que tout semblait ifni. Pour retrouver la paix, peut-être. La lente descente s'amorça dans le hurlement sonore des alarmes, et l'horizon se rapprocha. Pas le temps de monter, il se cala au fond de son siège en espérant que ce ne sera pas douloureux, ralentissant ses tirs pour finalement arrêter. Et un choc final, bruyant et remuant, qui le ramena à la réalité. La Mirialan était une experte avec son vaisseau, on pouvait au moins lui reconnaître ça. Crashés mais vivants, bien que le dos largement remis en place dans l'épreuve.

Et maintenant ? Piégés dans une boîte torturée de centaines d'abominations. Un dernier combat, pour leur vie ? Ils sont condamnés, finis, prêts à être dévorés. Des cris au silence. Une énième torture. Prisonniers ? Ou juste témoins de la fin de la planète ? Des yeux pour raconter et insuffler la peur ? N'y a-t-il rien de mieux que 4 humains ou presque pour raconter le terrible sentiment de peur et d'agonie si propre aux Sith ? Ce serait à eux de le dire. Lentement, aux rythmes des coeurs qui battent de crainte de ce qui les attend, ils sont descendus, et lui avec. Qu'est-ce qui les attendait là-dehors ? Si la nuée s'était tut, peut-être était-ce parce qu'un plus grand prédateur les attendait. Que restait-il à espérer de toute façon ? Que le vaisseau redémarre et qu'ils puissent fuir sans exploser ? Vraiment ? Un regard à ce dernier fut suffisant pour comprendre que cela ne serait jamais aussi simple.

Mais face au constat terrible d'un monde en ruine, chacun accueillit la nouvelle à sa sauce. Une fois au sol, ce qu'ils venaient de survoler paraissait bien plus ... palpable. Odorant. Sonore. Un champs de dévastation et de monstruosité sans nom. On aurait dit un de ces holofilms catastrophes là, avec les flammes et les sur-doses d'effets spéciaux, les immeubles à moitié détruits, les cris au lointain, les speeders écrasés ... C'était presque beau. Ou putain de macabre.

Mais ils n'eurent pas à faire grand chemin pour voir ce qui les attendait vraiment, désormais. Un comité d'accueil, le seul bien bavard, le seul à se délecter de cette atmosphère écoeurante. Un maître et ses sbires, visiblement. Et personne qui ne disait toujours rien. Etait-ce donc encore une fois l'heure du combat ? Les deux sous-fifres s'avancèrent, pour se dédoubler, et finalement changer de formes. En un instant le Prince eut l'impression de perdre quelque peu pied face à la réalité, sans trop arriver à dire ce qui était encore de l'ordre du réel. Trop fatigué ? Trop perdu de sang ? Son père ? Vador ? D'autres gens inconnus ? Quoi ? Des sabres ? Cela n'avait strictement aucun sens pour un esprit rationnel, pourtant au fond de lui l'envie de croire que c'était son père était forte, plus que sa raison. Mais plutôt que de l'écouter l'insulter, comme sur le vaisseau, il avait répondu avec son sabre pour parer des attaques qui le harcelaient déjà. Tout allait vite, très vite, un coup de sabre, une tentative de le dépasser, quelque chose d'intense. Son esprit essayait de lutter pour comprendre ce qu'il venait de voir, alors que son corps essayait juste de se défendre maladroitement pour ne pas se prendre un coup de sabre bien placé. Comment est-ce que son père pouvait se trouver là, sur ce monde, maintenant ? Rien que cela, déjà, paraissait aberrant. Et rien qu'imaginer être en présence du Seigneur Vador ... C'était dingue. Totalement et carrément dingue. Pourquoi les autres ne réagissent pas ? Les bruits de sabre sont l'unique symphonie qui résonne dans les oreilles du têtan, comprenant que parfois l'heure n'est pas à la réflexion. Alors tant bien que mal, il tente de garder en main ce sabre maltraité tout en reculant. Tout le monde ne peut pas se permettre de gagner du terrain après tout ce qu'ils viennent de subir. Les bras sont lourds, le corps usé, et l'envie amputée d'une bonne partie de son énergie. Combattre est un dernier recours, une ultime réaction du cerveau pour survivre, après tout ça, après tout ce qu'ils ont enduré. Accepter d'encaisser, encore et encore, avec l'espoir de trouver une faille pour agir. Mais il n'est pas attentif, ni totalement motivé. Encore sonné par le crash et meurtri de cette vision qui le rend perplexe plus qu'autre chose. Son père ... combattre ... mourir ... Cela n'a pas définitivement pas de sens ...

Les coups pleuvaient autant que le têtan reculait, certainement abattus par un sith qui comprenait que son adversaire était en train de lâcher prise. Bon bretteur dans une situation propre, pas tellement capable dans une situation aux règles plus sauvages, son escrime faisait peu de poids face à un Sith un minimum expérimenté à la rage de vivre. Perdre du terrain, encore et encore jusqu'à sentir une ombre, et un obstacle dans son dos. Le vaisseau. Son ennemi se délectait de l'avoir repoussé des mètres durant pour retomber sur la carcasse crashée de leur transport. Althar était pris au piège, face à un ennemi qui voulait en finir avec lui. Le combat n'avait pas été un plaisir, et il avait perdu assez de temps comme ça. Un dernier coup, un dernier échange pour un Prince trop usé pour réussir par la force brute. Le visage fermé par l'effort, la tenue marquée de trop nombreuses traces de brûlures, et finalement, un dernier face à face.

Chacun reprend son souffle en sachant ce qui va arriver. La fin. Un des deux, il le faudra bien. Autour les autres ont semble-t-il quasiment finis eux aussi. Dans tous les cas, il faut se dépêcher ou risquer que cela se finisse bien difficilement. Cette fois, Althar chargea pour essayer de prendre l'ascendant pour la première fois de ce duel. Inutile et futile, presque trop cher en énergie, l'attaque est trop lente pour parvenir à un quelconque effet. Non, au contraire, cela offre l'occasion d'un mauvais coup vers le genoux, obligeant le désespoir humain à tirer les brides d'une ultime volonté. Reculer et parer, encore, ce coup, et celui-ci, voir ce visage parental bien trop près, bien trop déformé par des sentiments qu'il ne connaissait pas. Cette illusion semblait tellement vrai mais aussi tellement ... cruelle. Jamais il n'avait vu son père comme ça, et jamais il n'espérait le revoir de la sorte. Ce n'était tout bonnement pas possible. Mais c'était trop tard. Un genoux à terre, bloqué par un vaisseau qui n'aurait jamais dû être là, le Sith voulut conclure. Un coup net, et droit, depuis le ciel, pour découper ce Prince en pleine courbette. Une ultime résistance, cette fois, et une mort qui balayerait enfin tout cet enfer vécu ici. Tenir à la force des poignets, et des coudes, alors que la chaleur d'une lame commence à balayer son propre visage.

Et maintenant ? Une intuition. Un dernier souffle. Une dernière ... idée. Il existe un avantage certain à se battre avec un double sabre, sans activer sa seconde lame : elle surprend. Le coup est risqué, mais que lui reste-t-il en réalité ? Tant pis. Un réflexe, un espoir, une pensée qui le traverse sans qu'il ne sache en donner l'origine. L'inspiration est retenue, et la première lame blanche s'allume alors qu'il essaie de se décaler pour éviter de se faire découper un maximum. Mais sous la surprise, la seconde suffisante pour agir, le coude repousse l'autre bout du manche d'où la lame libératrice apparaît. En un instant celui qui pensait avoir l'ascendant vient de se faire éviscerer, ou presque. Bien sûr, ce n'est pas sans prix. Le temps d'agir, le temps de véritablement l'éliminer la lame adverse a pu continuer son chemin vers une épaule qui essayait de se défausser. Difficile d'échapper à la mort quand on n'en a pas l'habitude ...

Ainsi donc, repoussé par un coup de sabre imprévu et sous l'effort intense d'un Prince malmené, la Force avait décidé. Se redressant lentement, il n'avait pas jugé l'étendue des dégats. Et à vrai dire, il avait du y passer de peu, au regard de la brulure qui part de son épaule et va jusque sur le devant de son plastron éventré. L'autre, perdu face à un regard têtan aussi surpris que fatigué, vacille et tombe en arrière, dans son propre liquide vital. Parfois les choses se jouent à si peu ... Et puis, assez de cette lourdeur inutile. L'autre ne fera plus rien, maintenant. Un geste difficile, une contorsion nouvelle, et le reste de cette armure prévue pour l'espace finit au sol, encore fumante de la brûlure du laser. La peau, dessous, porte les stigmates de ce qu'il se refusait à ressentir. L'épaule est la plus touchée, le ventre reste superficiel. Mais la trace y est, au milieu de toute sa moiteur. Il peut enfin reprendre son souffle, et revenir vers cet ennemi agonisant que même la Force n'arrive plus à sauver. Une dernière tentative, quelque chose, un appel à sa magie pour emporter son ennemi avec lui, mais non. Il aurait mieux fait de garder ses mais sur ses entrailles béantes. Dans un soupir, c'est avec un geste net qu'il plante sa lame dans le coeur sur le point de lacher de son ennemi pour mettre fin à son agonie.

Et maintenant, hein ? Les bottes pleines de sang, et le torse nu, il n'en peut plus. Ce foutu combat inutile l'a presque épuisé, ou désorienté. Il ne sait plus, surtout avec ce genoux qui lui fait mal et ce dos en compote. Mieux vaut ne pas penser à ce qui tient si chaud à son épaule, à ce moment. Et puis ce pauvre bougre, là, étalé ... Ainsi donc ce n'était pas son père. Il ne s'était même pas rendu compte que c'était le Roi qu'il avait à moitié en deux. Triste constat, mais bon. Peut-être que c'était pareil pour Vador, ou peut-être pas. Tant pis. Un dernier regard au lointain lui rappela cependant qu'ils n'en avaient pas fini. Déjà, là-bas, les femmes se battaient. Et lui, loin de tout cela, essayait de revenir au petit pas, désespéré de voir que lorsqu'il n'y en a plus, il y en a encore ...
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By Amertume
#31720
Sur les cendres d'un monde, ils avaient été 4 à affronter leur peur et ils avaient été 4 à la surmonter. Pas un n'avait flanché ni faibli, bien que 2 d'entre eux avaient failli basculer et chuter. Mais l'épuisement se faisait sentir chez chacun d'eux, une longue, très longue journée touchait à sa fin. Ils étaient si proches d'obtenir le repos qui leur faisait défaut depuis que tout avait commencé. Un dernier effort et le cauchemar serait terminé. Un dernier obstacle, une dernière épreuve.

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Le dernier des Sith, la source de la corruption et du mal qui détruisait ce monde, faisait face, agenouillé dans une transe méditative, comme s'il était ailleurs, à une vingtaine de mètres de là ou les survivants avaient dû affronter ses disciples camouflés par le voile du mensonge. Autour d'eux c'était l'enfer, le ciel avait une teinte rouge sang comme si l'apocalypse s'était levé pour le dernier jour du monde des hommes et des femmes vivant ici. Les bâtiments s'écroulaient au loin tandis que les flammes dévoraient les plus proches du parc.

Le parc lui-même était un charnier rempli de cadavres démembrés, désarticulés, ensanglantés. La terre buvait avidement le sang des innocents tombés là. Les cris des vivants laissaient place aux hurlements d'agonie puis au silence de mort et tout recommençait. Le Sith ne semblait pas s'émouvoir de tout cela en vérité. Tandis que Ranath et Hayley couraient aussi vite qu'elles le pouvaient pour venir le transpercer, il restait immobile, les yeux fermés, imperturbable.

Kash tave jena\'tes mes valia buti wo.

Alors que les lames de la Mirialan allaient venir mettre fin à la vie du responsable de toutes ces horreurs, celui-ci rouvrit brusquement les yeux, seules parties de son visage visibles sous le masque de métal qu'il portait. En vérité, ses lourdes robes portées auparavant avaient servi à cacher l'armure lourde qui le recouvrait de la tête aux pieds, entièrement noire. Sa lame rouge sang jaillit de nulle part et stoppa la course de ses rivales. Avec une lenteur délibérée, il se releva tandis que Ranath s'échinait à briser sa garde pour l'embrocher. En vain.

Vous avez tellement confiance en vos capacités. Vous croyez tellement pouvoir nous résister.

La Jedi surgit sur le côté, tentant de profiter de l'effet de surprise et du fait qu'il était occupé à parer la Mirialan. Il se contenta de lever sa main gauche, laquelle stoppa le sabre blanc de la Corellienne. Une sorte de barrière invisible s'était formée entre sa main et la lame.

Vous avez tort.

Brusquement, d'un coup de traction, il attira la gorge de la Jedi contre sa main gauche qu'il tint dans sa poigne. Et serra. Fortement. L'extrémité de son gantelet était recouverte de minuscules échardes pointues tout à fait aptes à percer la peau. La peau de la Jedi commença à rougir le long de sa gorge puis des gouttes de sang coulèrent. Ses yeux fixèrent ceux de la Mirialan sans jamais ciller de longues secondes durant.

Nous sommes la mort. Nous arrivons.

Faisant preuve d'une force surhumaine, il réussit à repousser de côté son adversaire. Libre de ses mouvements, il disparut, la Jedi toujours prisonnière de sa poigne de fer, pour réapparaître 3 mètres plus loin. Là, il observa sa proie en silence, comme s'il considérait un insecte particulièrement intéressant sous un microscope. Puis la lança d'un geste presque distrait. La Jedi vola dans les airs pour atterrir bien malencontreusement contre son homologue obscure et elles tombèrent à terre l'une contre l'autre. Inutile de dire que cela n'allait pas les aider à se sentir mieux.

Au loin, Maya et Althar se rapprochaient tant bien que mal, boitant et avançant péniblement sous le poids de leurs blessures. Les yeux se tournèrent vers ces 2 intrus. Ils avaient beau avoir vaincu leurs peurs et usés de sabres, ils n'étaient rien à ses yeux, indignes de son attention. Ils ne disposaient pas du don que les 2 autres avaient. Ils n'avaient pas la Force en eux. Ils seraient donc les premiers à mourir.

Lyteti tave midwan iv tave jen\' garthaz.

De nouveau il disparut, pour apparaître entre les 2 arrivants. D'un revers du bras, il repoussa la Prima tandis que sa volonté immobilisa le Prince, lequel ne pouvait guère réagir autrement qu'en fixant le Sith qui l'observait avec curiosité.

Toi. Je sens ton potentiel. Tu pourrais devenir précieux un jour. Je vais t'honorer et graver dans ton âme le sceau du Gardien. Tu vas devenir comme elles. Réjouis-toi.

Une seringue pointue sortit de sous ses robes. Avec une lenteur atroce, elle lévita jusqu'à la base du crâne du Prince. Puis elle pénétra la peau. Le liquide d'un vert maléfique coula à l'intérieur de l'organisme du jeune homme, causant une douleur atroce pour ses délicats synapses. Ses veines lui donneraient l'impression d'être du feu ardent qui coulait en lui tandis qu'il se verrait incapable de réfléchir les premiers jours. Et un jour prochain, il deviendrait comme les autres. Monstrueux. Mutant. Pur.

Il abandonna là son sujet d'expérience contaminé, le laissant choir à terre, pris de convulsions. Déjà Maya se relevait mais il se désintéressa d'elle. Son sabre se ralluma alors et il marcha lentement sur le champ de bataille, défiant ses 3 adversaires de venir l'affronter. Venez, mortelles. Venez et affrontez-moi. Venez accueillir votre fin.

Embrassez les ténèbres.

Il se jeta dans la mêlée, affrontant la Jedi et la Sith, basculant avec une facilité déconcertante du Soresu à l'Ataru selon qu'il cherchait à repousser les assauts ou les lancer sur ses ennemies. L'affrontement final venait de débuter.

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By Hayley Curwee
#31836
    Elle crachait du sang. Elle n’aurait presque pas eu besoin du liquide de couleur vermeil qui s’épanouissait sur ses doigts pour l’affirmer, elle le sentait, elle s’affaiblissait, la vie s’écoulait hors d’elle, comme un ruisseau qui cherchait à s’évanouir dans la Nature. C’était apaisant comme situation, cet abandon de soi qu’il réclamait. Elle n’avait plus à lutter, juste se laisser porter, elle sentirait alors probablement la Mort lui prendre la main, comme une amie qu’on attendait depuis trop longtemps, quelqu’un qu’on avait évité sans une véritable bonne raison. Elle se sentait d’autant mieux mourir qu’elle avait perçu la vie qui continuait à s’épanouir non loin d’elle, cela avait été un contact furtif et bref, mais cela l’avait convaincu de son état. Son regard embué par la douleur et les larmes lui avait permis de distinguer la texture d’une peau verte, celle de Sio Quinn.

    Ce n’était pas qu’elle voulait mourir, non. D’un autre côté, elle ne luttait pas spécialement pour survivre. Cet entre-deux pétri de non-choix était plutôt satisfaisant : il demandait peu d’efforts et cela s’accordait admirablement bien avec le fait qu’elle était étendue là, crachant du sang à chaque fois qu’elle était prise d’une quinte de toux.

    Cette fois, il n’y avait pas d’images passant devant ses yeux, pas de retour en arrière rapide, mais le temps sembla s’étirer en longueur. Ce n’était pas désagréable, juste un peu long. La redondance de cette situation ne lui échappa pourtant pas et subtilement, ses joues s’empourprèrent à cette pensée. Cet abandon de soi ne lui convenait pas tant que ça, un inconfort s’était vite créé, conséquence d’un sentiment de ridicule qui lui collait à la peau.

    Mille douleurs lui criait d’arrêter, de se laisser tomber là et d’abandonner, mais elle se redressa, la main sur sa côté qu’elle sentait fêlée sous le coup de la chute. Sio Quinn n’avait pas été un si bon coussin que ça. Hayley Curwee rassembla toutes ses forces. Ses dernières. Et elle s’élança dans la mêlée comme si elle n’avait jamais été blessée.

    C’était une vraie furie qui avait fondu sur le Sith, enchaînant les bottes et les parades avec une vitesse surprenante pour celle qui semblait si mal en point il y avait à peine quelques secondes. Il y avait du Vaapad dans cette technique, mais pas que. Elle semblait avoir liée sa technique à ce qui ressemblait à de l’Ataru, décuplant sa vitesse pour imposer un rythme qu’elle voulait handicapant au Seigneur Sith. Et celui-ci était bel et bien décontenancé à en juger par la façon dont il avait eu du mal à se dépêtrer des premières attaques, rehaussé d’une impression étrange qu’il avait en affrontant cette petite Jedi qui s’agitait nerveusement pour le repousser.

    Bientôt, la mirialan les rejoignit dans cette danse de mort, une danse qui exigeait beaucoup de ses adeptes. La Jedi se comportait comme une bête fauve, très loin des recommandations de contrôle de soi que préconisait les Jedi, elle se mouvait de telle sorte qu’elle s’imposait naturellement comme l’adversaire que le Sith devait affronter, faute de quoi elle saisirait la moindre occasion pour le frapper à mort.

    Et il semblât que la stratégie de la Jedi payait puisqu’il ne pouvait apporter que très peu d’attention à la Sith, le moment où elle trouverait une faille dans la défense du Seigneur Sith était imminent.

    Il frappa la Jedi au niveau du ventre et l’espace d’un instant, rien de plus qu’un battement de paupières, il crût l’avoir transpercé avec son sabre, mais elle était encore là. Que se passait-il ? Il avait la certitude de l’avoir touché, s’était-il trompé ? A priori, oui, car la Jedi fondait de nouveau sur lui, plus rageuse encore qu’auparavant.

    Quelque chose d’encore plus étrange se détachait de cette silhouette, lorsqu’on y regardait de plus près, il semblait que l’ombre de la Jedi était doté d’une vie propre, comme si...comme si elle avait un double.

    A quelques mètres du combat, Hayley continuait à se focaliser sur la Force, influençant le cours des évènements en concentrant ses efforts dans la tromperie. L’Illusion était une technique assez simple, presque basique même, mais les Jedi Corelliens en avaient fait un art que peu maîtrisaient avec autant de brio. En digne fille de son père, ainsi qu’en héritière en devenir de cet branche séculaire de l’Ordre Jedi, Hayley s’était attaché à la maîtriser et à en explorer les nombreuses facettes. Il y avait de meilleurs illusionnistes qu’elle, elle en convenait volontiers, mais elle se targuait de ne pas se débrouiller si mal que ça et les faits semblaient lui donner raison. Cet effort lui demandait beaucoup, son corps tremblait, des gouttes de sueur longeaient ses tempes et elle semblait à deux doigts de perdre l’équilibre, pourtant elle parvenait à maintenir sa création aussi vive qu’elle devait l’être et la réplique de la Jedi continuait à esquiver et tenter des attaques contre le Sith qui semblait si absorbé par cette illusion qu’il croyait vraiment que le sabre de la Jedi s’entrechoquait avec le sien.

    Pourtant, l’Illusion faiblissait. Hayley s’était effondrée, à genoux, à bout de forces. Elle n’y voyait plus grand chose et elle sentait la fièvre la gagner, elle était bouillante. Hayley tendit la main, essayant de raviver l’Illusion, mais il était trop tard, le Seigneur Sith semblait avoir compris qu’il avait été abusé par une ruse aussi vieille que les Jedi.

    Non, c’était trop…

    Ses yeux se refermèrent, hors de son contrôle.

    Il ne fallait plus compter sur elle, à présent.

Utilisation de la Force
Pouvoirs :
  • Illusion - Pratiqué

Précisions : Bien qu'à l'heure actuelle mon Illusion est passé en Maîtrisé (depuis mon rp sur Yalara dont la chronologie est ordonné sur ma Fiche Force) je tiens à respecter le fait qu'à l'époque de ce rp ce n'était pas le cas, je te laisse donc valider ou non cette action très cher Amertume.
Hayley a donné ses dernières forces dans la bataille. Elle est actuellement hors-jeu, ce qui la guettait depuis un bon moment (j'ai étiré la cohérence à son maximum vis à vis de ce qu'elle pouvait faire vu tout ce qu'elle a subit).
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By Maya Tega
#31884
Maya sentait la peau de son abdomen se tendre sous le moindre de ses mouvements. Elle posa sa main dessus et tenta d’appuyer au maximum sur la plaie, comme pour la maintenir fermer et emprisonner ses entrailles et leurs douleurs. La souffrance qu’elle ressentait était-elle qu’elle se mordit la lèvre jusqu’à sentir un gout métallique dans sa bouche pour éviter de crier. Elle prit appui sur son autre main pour enfin osé déplier ses jambes. Elle resta pencher un instant, gardant sa main près du sol, comme si elle pouvait chuter à chaque instant. La douleur et la fatigue troublait sa vision mais elle distinguait un peu plus les deux sensitives se battre contre leur ennemi. Sa lame bloqua brutalement celle de la Mirialan et d’une main levait, il bloqua l’attaque de la Jedi pour l’attirait contre à sa main. La Chandrillienne n’avait guère assez recouvert la vue pour voir les pointes de métal s’enfonçaient dans la peau de son amante.

L’adversaire avait disparu en quelques secondes pour réapparaître trois mètre plus loin. D’un revers de main il éjecta la Jedi qui retomba dans un bruit sourd à bonne distance du monstre. Hayley ! Si Maya en avait eu la force, elle se serait mise à courir en criant vers la forme sombre qu’elle voyait au sol. Mais alors qu’elle tentait d’accélérer le pas, son corps lui rappela que ses entrailles n’attendaient qu’une occasion pour se briser.

Alors qu’elle tentait de se concentrer sur son amante au sol, le Sith se matérialisa entre elle et le Prince Impérial. D’un revers de main, il la balayait comme un insecte que l’on envois balader. La Princesse eu tout juste le temps de tenter d’amortir sa chute avant de se retrouver à plat ventre contre le sol. La douleur de sa blessure n’était que plus vive. Un instant, elle pensa abandonner et se laisser mourir là. La tentation fut grande lorsqu’elle entendit le Sith plantait une seringue dans la peau du Prince, juste avant que ce dernier se mette à convulser de manière violente.

Puis, laissant l’Impérial à son funeste destin, l’ombre se jeta dans l’affrontement finale face à la Jedi et à la Sith. Hayley s’était visiblement relever et se battait à présent contre leur adversaire avec la complicité de la Mirialan. Tout allait se jouer là, durant ses quelques minutes. Peut-être quelques secondes même. Devant elle, elle voyait des lueurs colorés des sabres s’entrechoquaient brutalement. Il lui fallait se battre elle aussi, aidait les deux sensitives qui se battaient là-bas.

La Chandrillienne entreprit alors de se relever. Difficilement, elle trouva appui sur sa main et se plaça à genou. Le combat se passait à moins d’une dizaine de mètre d’elle et pourtant, elle ne se sentait pas la force de courir, arme à la main, vers le trio. De nouveau, elle plaça sa main sur sa plaie béante, comme pour compresser la blessure. Sa main pleine de poussière ne faisait qui déposait de la crasse.

Relevant son buste et son visage, elle s’aperçu que sa vue avait retrouvé un peu de netteté. Certes, elle ne distinguer toujours pas tous les entailles sanguinolentes au cou de la Jedi mais à présent, la Princesse était capable d’apprécier la position exacte des combattants, leur posture, et leur mouvement. Et à mesure que sa vision s’affinait, elle perçu que la lame du Sith semblait trancher littéralement Hayley mais que celle-ci continuait miraculeusement le combat. L’ennemi l’avait loupé ? Etait-ce sa vue ?

L’adversaire semblait aussi perplexe, énervé par son échec et la Chandrillienne trouva dans cet instant-là dose d’adrénaline qui lui manquait pour passer à l’action. Elle se releva, faisant fi de la douleur, et pourtant sa main à la ceinture. Elle s’apprêtait à foncer dans la mêlée, cherchant du bout des doigts le sabre laser d’Héléra. La main de Maya se referma sur toute autre chose et elle sut alors qu’il n’y aurait pas d’autre chance. Le Cutter Plasma.

Il représentait la seule chance pour la Chandrillienne de lutter dans cette ultime passe d’arme. Elle leva l’arme vers le Sith, tenant la poignée à deux mains pour plus de précision. En un dixième de seconde, elle vue trois points se former sur l’armure de son adversaire. Dès qu’ils furent sur le torse du monstre, la jeune femme pressa la détente. Trois fois, pour trois tirs pour partir en direction du seigneur Sith. Les trois derniers du chargeur. L’avait-elle touché ? Cela profiterait-il à la Mirialan ? Maya ne vu guerre ne résultat, sa vision étant attiré par tout autre chose. En même temps que son tir avait touché l’ombre, Hayley avait disparu et un mouvement avait monopolisait son attention. Le corps de la Jedi se trouvait à quelques mètres du combat.


« NON ! Hayley ! »

Le cri de Maya était déchirant, et la Chandrillienne se mit en route pour rejoindre la rouquine. Il ne prêta aucune attention à l’issue de l’affrontement, avançant vers son amante inanimée. Si la mort venait la prendre, elle ne la laisserait pas emporter sa protégée avec elle.
#31932
    La chute avait été brutale. Elle n'était rien en comparaison aux aventures vécues jusqu'ici. Mais après toutes ces péripéties, la moindre égratignure paraissait être la morsure d’un nexus dans la force de l'âge. Il était à peu près certain qu'une épaule ou un genou d’Hayley avait percuté le ventre de la Sith, comprimant ainsi le foie, pour une brève mais générale anesthésie. Ranath s'était effondrée sous le poids de la Jedi projetée de plusieurs mètres. Le souffle court, les articulations grippées, la Mirialan s'était offert quelques secondes de noir complet, un bref aperçu de la fin du combat si elle ne se remettait pas de suite sur pieds. Quand la vue revint, les autres sens imposèrent également leur inconfort. Cette planète sentait la mort et la chair en putréfaction. Le vacarme alentour déséquilibrait l'oreille interne et forçait le coeur à suivre un rythme bien précis. Si bien que Ranath en éprouva une violente nausée, refoulée in extremis. Autour d'elle, les choses reprenaient place. Rapidement, la Sith remit la main sur son sabre.

    La Jedi s'était également relevée, et au côté de Darth Ranath, harcelait leur ennemi commun de coups brutaux. L’Humaine se battait avec une telle rage … le Sith ne pouvait que lui donner son attention, réservant ici et là quelques parades aux attaques plus lentes de la Mirialan qui guettait le bon moment. Mais le Sang Pur ne se laissa pas déborder. Mieux encore, il porta un coup, magistral, et transperça la Jedi. Aussitôt la lame de Ranath se glissa sous sa garde, en vain. Il la repoussa violemment et se donna le temps d’apprécier un moment de répit. Hayley, cependant, charga de nouveau, à la grande surprise du bretteur aguerri. Il n’en avait pas fini.

    Les coups de la Mirialan étaient inefficaces. Tous trouvaient une parade en opposition, parfois une preste riposte, immédiatement avortée par l’acharnement de la Jedi. En conséquence, la lame améthyste jamais ne perçait. La rouquine à son tour semblait faiblir. Le Sith avait l'avantage désormais. Ce serait bientôt terminé. D'abord Hayley, puis Ranath. Les autres à sa merci. Alors que le Sang Pur portait un coup fatal à la Jedi, celle ci disparut, comme un rêve éveillé. L’ennemi, déséquilibré par cette brusque surprise, fut emporté par sa frappe. À peine se redressa-t-il que le tir de la Princesse fondit sur lui. Il le dévia tardivement de sa lame, et ne put se préserver que de deux impacts. Le troisième heurta brutalement son torse. La Mirialan ne manqua pas l’occasion de se jeter sur le Sang Pur désorienté. Il esquiva malgré tout l’estoque, hors de lui, et riposta avec force, se précipitant à son tour pour porter un coup violent qui se voulait être le dernier. Elle était à bout, ce serait un jeu d'enfant que de découper la chair de cet impertinent avorton. Trop confiant.

    Tenant son arme à deux mains, Ranath investit ses dernières ressources pour contrer l’attaque et ouvrir la ligne à gauche. Elle lâcha aussitôt son sabre, franchit de deux pas la distance qui séparait les bretteurs, et d'un même mouvement tira sa seconde lame qui pénétra l'armure et la chair du Sith au niveau de l'estomac pour remonter de biais et percer entre les omoplates. La lame d'un Sang Pur pour tuer un Sang Pur. Tu paies pour Ansion. De sa main libre, il la repoussa brutalement. Ranath, en reculant gauchement, dégagea sa lame sur le côté, sans mesurer l'ampleur des dégâts infligés, elle s'agrippait simplement au dernier rempart qui la protégeait de la fureur du Sith. Après deux ou trois pas en arrière, elle se mit en garde, le dos voûté par la fatigue, tenant son sabre à bout de bras. Elle attendait l’ultime sentence.

    Rien ne vint. Le Sang Pur n'était plus qu’une sombre silhouette pour les yeux, embués de larmes et de sueur, de Ranath qui tenait à peine sur ses jambes. Avait-elle touché ? Avait-elle tué ? Ou bien tout ceci n'était-il qu'un tout dernier rêve ?
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By Amertume
#31934
La mort. La pureté de la mort. Sa perfection, son inéluctabilité. En fin de compte, tout finissait toujours par se conclure dans la mort. Tout finissait par s'étioler et mourir, par disparaître. Tout n'était que poussière. Rien n'était éternel, il y avait une fin à tout. Et cette fin, il l'avait longtemps appelée de ses vœux, il l'avait suppliée d'arriver, il l'avait désirée. Dans la mort, il savait qu'il deviendrait partie intégrante d'un tout. Et surtout, il savait qu'il pourrait Lui échapper. Il serait libéré de Sa noirceur.

Le combat avait été magnifique. Ces femmes lui avaient offert un requiem de toute beauté, dont les puissantes compositions étaient venues se heurter à l'harmonie qu'il tentait d'imposer à ce monde. Et comme toujours lorsque 2 corps de type céleste entrent en collision, il y avait eu des dégâts collatéraux tout autant qu'une explosion de toute beauté. Les lames étaient venues se briser contre la sienne qui en retour avait tranché à travers la chair avant de comprendre le mensonge.

Il en aurait presque ri tant il ne s'était pas attendu à tant d'ingéniosité chez ces mortelles. Et puis était intervenue la troisième, celle qu'il avait jugé sans intérêt. Les détails. C'était toujours les détails les plus insignifiants qui revenaient vous hanter lorsque vous vous y attendiez le moins. Le troisième projectile creusa un trou dans son armure et ce fut alors qu'il se retourna, laissant entrevoir une fraction de seconde une faille dans sa défense. Juste assez longtemps pour que sa cousine égarée en profite pour le terrasser. Aaaah douleur des douleurs, la sensation fut terrible, il se sentit s'écrouler en même temps que la vie s'écoulait de lui.

Son agonie était longue et douloureuse assurément. Il luttait en vain pour survivre tout en sachant sa fin proche. En réalité, il lui restait une dernière chose à faire. Il rassembla tout ce qu'il lui restait de pouvoir pour projeter ses pensées sur les 4 protagonistes qui l'avaient vaincu. Une dernière réplique, un dernier défi. Un dernier présent.

Vous... N'avez fait que... Gagner... Du temps... Il est en route... Et Il dévorera tout... Komus... Komus est le début et la fin... Je veux que vous vous souveniez... A la fin... Vous vous remémorerez mes paroles... L'Astre Tyran...

Et ce fut fini. Le corps allongé au sol remua une dernière fois, inspira un dernier râle puis ne bougea plus. Tout comme Althar et Hayley, qui avaient tout donné et n'étaient plus conscients. Il ne restait qu'une Princesse grièvement blessée et une Sith épuisée, contemplant le corps sans vie du monstre qui avait crée ces abominations. Un regard autour d'elle, de ses yeux brumeux et son esprit exténué, et le spectacle fut visible. Partout autour du petit groupe, les abominations Sith s'écroulaient à leur tour et mouraient, se dissolvant comme si elles étaient touchées par un acide quelconque.

La source était tarie et avec elle, la corruption se mourait. Le cri de l'agonie de milliers de créatures dégénérées ayant autrefois été des personnes se répercuta à travers la Force, si puissant qu'il en traversa même l'espace pour venir toucher un grand nombre de sensitifs dans toute la galaxie. Les plus sensibles en feraient des cauchemars de longues semaines durant tandis que les autres ressentiraient simplement un profond malaise. Puis le silence reviendrait, et avec lui, une impression déconcertante de plénitude et de... Paix. La Force signifierait ainsi son approbation des actions du petit groupe de survivants.

Bien sûr, tout cela ne se ferait que dans un futur plus ou moins proche et était donc quelque peu abstrait. Ce qui était bien plus intéressant actuellement, c'est le sort de nos héros. D'un Prince inconscient et seul avec son esprit se consumant en passant par une Princesse tenant le corps presque sans vie de sa compagne aux cheveux roux pour finir sur la Sith se tenant près du corps de son parent éloigné, comme perdue dans ses rêves. Un silence assourdissant régna alors de longues heures durant sur le monde mourant, le temps que sa population se rende compte de ce qui s'était passé.


3 semaines plus tard, alors que la reconstruction commençait à peine, alors qu'on en était encore à trouver des cadavres, à nettoyer les décombres, à pleurer ses morts, à s'interroger sur le sens de tout cela. Dans un des rares hôpitaux de la capitale planétaire encore debout, les corps s'agitaient dans la cuve de bacta. On n'avait pas lésiné sur les moyens pour sauver ces illustres inconnus qui avaient sauvé un monde dont personne ne savait rien en dehors des Régions Inconnues. La Mirialan avait été la plus chanceuse des 4 et n'avait eu besoin que d'un bain de 3 jours quand ses compagnons y étaient encore, somnolents et inconscients, perdus dans leur sommeil profond.

Ce monde était en vie, bien que terriblement défiguré et meurtri, grâce à eux, leurs efforts et leurs sacrifices. Il n'y avait que peu d'informations à tirer de ce monde et ses habitants, lesquels étaient majoritairement humains avec quelques variations, dont une petite concentration de Chiss et de Nagai. Ce monde portait le nom de Scintilla, et d'après ses coordonnées, il se situait dans le lointain Sud-Ouest, dans les Régions Inconnues. Il n'y avait que peu à en savoir car aucun des protagonistes n'était en état de le visiter ou de faire du tourisme.

Des 3 blessés graves, Hayley avait été la plus longue à se remettre, talonnée de près par Maya tandis qu'Althar, étrangement, avait été remis suffisamment de ses blessures pour sortir de cuve. On avait beau lui avoir fait subir tout un tas d'examens médicaux poussés lorsque, à moitié délirante, penchée sur le corps d'Hayley, Maya avait parlé de la seringue plantée dans le corps du Prince. Il n'y avait rien du tout. Il semblait en bonne santé. Le mal n'était pas encore actif en lui et était donc indétectable. Il faudrait attendre des mois avant que le virus ne se développe et ne détruise le Prince de l'intérieur.

Finalement, presque un mois après la conclusion de cette terrible journée, le Poing de l'Ombre réparé, il avait été temps de quitter Scintilla pour les 4 survivants. On avait proposé aux 3 humains de les raccompagner jusqu'à un monde connu d'eux d'ou ils pourraient repartir chez eux. Les Scintilliens étaient en effet assez craintifs de cette galaxie lointaine qu'ils ne connaissaient pas. C'était ce qui expliquait que, malgré toute leur gratitude, malgré leur aide inestimable, il n'y avait eu aucune fanfare ni défilé en leur honneur.

Un simple "merci" murmuré par chacun des habitants qui avaient pu poser leurs yeux sur eux. Une main tremblante qui frôlait l'épaule de la Mirialan dans la chambre d'hôpital. Le docteur silencieux qui pose sa main contre la cuve de bacta du Prince comme dans une tentative de le toucher. L'infirmière qui murmure une bénédiction à la Jedi inconsciente dans son lit. L'orphelin qui laisse un dessin sur la table de chevet de la Princesse.

C'en était fini de ce cauchemar. L'horreur avait failli les engloutir en même temps que Scintilla et après elle, la galaxie. Mais là ou il y avait eu l'ombre, il y aurait toujours quelqu'un pour s'opposer à elle. Qu'il fut un défenseur de la Lumière, un politicien déterminé, un noble courageux ou même un Sith rusé, il se trouverait toujours quelqu'un pour lever son arme et faire barrage.

Et cela était une bonne chose, car les paroles du Sith devraient résonner pour longtemps encore. "Ce n'est pas la fin", avait-t-il dit, "ce n'est que le commencement." Quelque chose s'éteignait, quelque chose d'autre s'éveillait. Quelque part, le danger prenait forme et s'apprêtait à déferler. Car tout n'est que poussière et tout finit par s'éteindre.

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