L'Astre Tyran

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Dathomir est une planète relativement hostile en raison de la présence de certaines espèces animales particulièrement dangereuses dont les terribles Rancors. Les Sorcières de Dathomir, femmes sensibles à la Force, se trouvent être les seules habitantes connues.
Gouvernement : Empire De Jure - Neutre De Facto
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By Dashel Nelievar
#38124
- Dashel -
Je ne sais pas combien de temps il me laissa attendre dans cette position. Mais cela commençait à être douloureux. A chaque fois que je me relachais il me le faisait savoir à coup de remontrances bien salées. De temps en temps il venait tester ma position, appuyant sur mes genoux, frappant mes bras. Il ajoutait quelques indications, m’invitant à user de mes deux bras pour bloquer et comment m’en servir. Il n’était pas un mauvais maître. Il maîtrisait son art. Mais il était dur et sévère. Il me rappelait certains instructeurs du temples. Avec un langage moins soutenus cependant. Au bout d’un moment il me fit changer de jambe. C’était exactement la même position mais opposée. Et l’attente continua, ponctuée de ses remarques et attaques.

Finalement l'entraînement prit fin. Il était temps de se reposer et de passer à table. Le Zabrak sortit du feu un ragoût qu’il avait préparé. Il sentait… bizarre… Je doutais que cela soit mangeable par quiconque autre qu’un Zabrak. Il me tendit une assiette en fer qu’il avait dû trouver dans les baraquements avec une cuillère en bois. Ca ne donnait pas envie. Mais j’étais bien obligé de reprendre des forces. Tous mes muscles me faisaient souffrir.

« Qu’est ce que c’est ? »

« Du rancor. Mange. C’est bon pour le corps et l’esprit. »

J’y allais à reculons. Mais j’y allais quand même. Je fus surpris. Le goût était autrement plus bon que l’odeur qui s’en échappait. La viande était certe un peu dur. Mais de manière générale c’était réussi. Je m'asseyais sur un rocher, profitant de se moment de répis bien mérité.

« Pourquoi cherches tu Ella ? Tu aurais pu oublier cette histoire. Rien ne t'obligeait à venir ici. »

« J’ai donné ma parole. Je me devais de la respecter. Si mes mots n’ont pas de valeur alors comment pourrais seulement me regarder dans un miroir. »

« Les mots sont une choses… »

« Et les actes une autre. Je suis d’accord. C’est pourquoi je suis là. J’ai donné ma parole. Et je tiendrais ma promesse quand bien même Nissa est morte. »

« Que comptes tu faire quand tu auras trouvé Ella ? »

« Je n’en sais rien… Je n’ai pas réfléchis jusque là. Je ne savais pas à quoi m’attendre en venant sur Dathomir. Quand j’ai appris que ta fille avait été capturé, il m’a semblé logique de la libérer. Une fois que ce sera fait je ne sais pas… Et toi ? J’ai l’impression que cette planète n’a apporté que déception et conflit à cet enfant. »

« Oui… Quand Nissa était encore présente elle s’occupait de sa fille et lui apportait tout ce dont elle avait besoin. Je l’ai aidé un temps. Mais mon implication dans le clan des frères grandissait. Elle n’a pas supporté que je les choisisse. En tout cas c’est ce qu’elle pensait. Elle m’a chassé et j’ai perdue ma fille. Quand je l’ai retrouvée après que Nissa l’ait abandonnée, j’ai tout fait pour qu’elle survive. La pauvre petite avait été blessée. Et elle a aggravé son cas en essayant d’utiliser la magie des soeurs. »

« Elle a réussi à l’utiliser ? »

« Oui, mais elle ne la pas maitrisé et son corps a été déformé. Les soeurs sont des femmes dangereuses, aux intentions noires. Ce n’est pas le cas de ma fille. Elle n’aurait jamais pu s’en servir. Mais je n’ai pas osé l’en empêcher. Je ne voulais pas qu’elle me rejette. J’aurais dû… Elle a été chassée par les soeurs et j’ai décidé de la suivre. Finalement on a rencontré une sorcière qui a soigné Ella. Mais elle a été capturée... Dathomir n’est pas une planète pour cet enfant. Mais je ne connais pas autre chose. Et elle non plus. Je ne sais pas ce que nous ferons… »

« Hum… »

J’avais écouté Feral parler mais mon esprit était ailleurs. Elle avait utilisé la magie des soeurs. Seul un être sensible à la Force aurait pu en faire autant. Les sorcières de la nuit était naturellement doué de ce talent. Nissa était née sur Dathomir. Sa mère avait été une soeur si je me souvenais bien. Ce pouvoir devait couler dans leur veine. Ella devait être elle aussi sensible à la Force. Je pouvais sûrement l’aider. Je pouvais les aider tous les deux.

« J’ai peut être une solution. Ce que tu appelles magie possède de nombreux noms. Le plus commun et certainement le plus juste est la Force. C’est un fluide qui vit dans chaque être qui compose l’univers. Toi aussi il te parcoure. Mais chez certaines personnes, il est tout simplement plus présent. Comme chez moi et les Jedi de manière générale. Ou bien avec Nissa et les Sith. Mais aussi avec les sorcières et les soeurs de la nuit. Et je pense qu’il l’est aussi avec Ella. C’est ce qui explique qu’elle ait réussi à utiliser la magie des soeurs. Même si cela a mal tourné. Ta fille pourrait être doué dans ce domaine. Si elle reçoit le bon entraînement elle pourrait faire le bien. C’est un entrainement que je pourrais lui transmettre. »

« Toi ? Lui apprendre à devenir un Jedi ? Mais les Jedi sont mauvais, hypocrites… »

« Tu ne connais que ce que les soeurs t’ont appris, ou encore Nissa. L’homme, ou plutôt la chose, qui a autrefois attaqué ton clan n’était pas un Jedi. Mais un Sith, tout comme Nissa. Ils ont en horreur les Jedi parce que nous nous opposons à eux. Je ne dis pas que nous sommes parfait. Nous avons commis bien des erreurs. Mais nos valeurs sont bonnes. Nous défendons la justice, la paix. Tu as vu la noirceurs chez les soeurs et chez Nissa. C’est cette même noirceur que nous combattons. Nous apprenons à maîtriser nos émotions, à les sublimer. Nous défendons la vie et nous l’honorons. Un Jedi est un être fait de compassion, d’amour, mais aussi de détermination, de maîtrise. Elle apprendra à manier la Force et je la guiderais pour qu'elle choisisse toujours la lumière. »

« Pourquoi devrais je te croire ? Et surtout pourquoi devrais je te laisser l'emmener avec toi ? »

« Tu peux me croire parce que jusqu’à présent je ne t’ai dis que la vérité. »

« Ta vérité. »

« C’est vrai… Mais tu peux également me croire parce que je ne lui imposerais rien. Je lui laisserais le choix. Je ne ferais rien contre son grès. Ce sera sa décision. Et tu pourras en attester puisque tu seras là pour la voir grandir. »

« Comment ça ? »

« Si elle accepte, viens avec nous. J’ai un vaisseau, et deux membres d’équipage. J’ai de la place pour deux autres. Nous gagnons notre vie en voyageant et en remplissant des contrats. Tu y trouveras ta part, ta fille aussi. Tu auras ton lot de combat et d'honneur. Tu pourrais garder un oeil sur ta fille. Vous pourrez rester ensemble et quitter cette planète. Je ne t’impose rien. Tu es libre de choisir. Elle aussi. Je vous offre simplement une porte de sortie. »

« J’accepte. Mais ce sera ma fille qui aura le dernier mot. Elle vient, je viens. Elle refuse, je reste. »

« Marché conclu alors. »

« Parfait. Il est temps de s’y remettre. »

C’était parti pour recommencer. Mais cette fois il m’apprit à me déplacer. J'essayais de ne pas trop être distrait tandis qu’il parlait. C’était peut être pour ça que la Force m’avait mené jusqu’ici. Ella était sensible à la Force et il était de mon devoir de la libérer de l’emprise néfaste de Dathomir pour qu’elle puisse choisir la lumière. Mais pour lui donner ce choix, je devais m'entraîner dur et rester concentré. J’apprenais donc à entrer en mouvement. Il s’agissait d'alterner entre les trois positions que j’avais appris, me déplaçant à divers niveaux et bougeant principalement en formant des cercles. C’était d’après Feral la base de cet art. Cela me permettrait fluidité, rapidité et esquive. Demain il serait temps d’aborder les attaques.


K'thri [ Connu ]
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By Dashel Nelievar
#38125
- Feral -
Le lendemain eut des allures de déjà vu. L'entraînement commença tôt. Il fallait d’abord s’assurer que le Jedi avait compris comment se déplacer. Feral lui demanda d'utiliser les mouvements qu’il lui avait appris pour éviter et bloquer ses attaques. Ils dansèrent ainsi plusieurs heures. Du point de vue du Zabrak, le jeune homme ne s’en sortait pas trop mal. Il manquait de pratique et certains mouvements manquait de fluidité. Mais il était impressionné. La vitesse avec laquelle il apprenait était prodigieuse. Ce qu’on disait sur les Jedi était sans doute vrai. Il espérait aussi que ce que lui avait dit son apprenti l’était aussi. C’était une belle proposition qu’il lui avait fait. Et c’était le meilleur échappatoire possible pour sa fille. Le Jedi semblait sincère et armée de bonnes intentions. Le problème n’était pas son honnêteté. Il était sûrement persuadé de faire le bien. Le problème était justement qu’il en était persuadé. Il était aveuglé par ses propres convictions. C’était un homme bon mais même les hommes bons pouvaient faire fausse route. Au moins laissait il le choix à sa fille. Et si elle acceptait, il pourrait toujours gardé un oeil sur elle.

L’heure de la pause arriva. Ils mangèrent en silence cette fois. Tous deux avaient à penser et Dashel commençait à ressentir l’effet de l'entraînement dans ses muscles. Mais ils ne pouvaient s'arrêter là. L’après midi fut consacrée aux attaques. Et le lendemain aussi. Pendant deux jours entiers, le Zabrak appris au jeune homme à porter des coups rapides et efficaces. Il se débrouillait bien. D’après ce qu’il lui avait expliqué, le style de maniement de sabre laser qu’il avait appris ressemblait beaucoup au K'thri. C’était pourquoi il comprenait la nécessité d’agir vite, et bien. Aussi, il lui avait expliqué qu’il avait un outil à sa portée pour mieux réussir à enchaîner les attaques comme il le faisait. La Force. Il existait une chose appelait Force Vivante. Si sa fille décidait de le suivre, il la lui enseignait. Cette aspect de la Force, qu’il utilisait en utilisant ce qu’il appelait l’Ataru, il l’utilisait également pour le K'thri. Ca lui permettait de réagir rapidement. A vrai dire, le Zabrak aurait préféré qu’il apprenne sans sa magie pour l’aider. Parce que cela signifiait que seul, il ne serait pas capable de bien s’en servir. Mais il n’avait pas le temps pour ça. Il prendrait tout ce qui pouvait les aider à avancer.

Le troisième jour fut enfin consacré au repos. Les deux hommes purent vaquer à leurs occupations. Dashel se reposa majoritairement. Mais Feral parti chasser. Il revint avec de la viande et des herbes. S’occupa de nouveau des prisonniers, s’assurant de leur état de santé et concocta un remède pour les courbatures du Jedi. Les prochains jours seraient consacrés aux contres, aux balayages et aux désarmements.

Et c’est ce qu’il enseigna au jeune homme encore trois jours. A la fin de ces trois jours, l’apprenti pouvait se targuer de connaître les bases du K'thri et de presque les maîtriser. Il lui restait encore beaucoup à apprentis. Des enchaînements plus plus poussés par exemple. Ou tout simplement plus de fluidité et des attaques sautées. Mais cela devrait suffir. Il lui fallait maintenant se reposer pour être prêt à prendre d’assaut la prison. Le soir de cette journée de repos, un vaisseau arriva dans la prison désaffecté.

K’thri [ Pratiqué ]
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By Dashel Nelievar
#38126
- Dashel -
« C’est mon vaisseau. Mes amis vont nous aider. Demain soir je m’introduis dans la prison. »

Le Hermes venait de se poser dans la cour de la prison. Il y avait largement la place pour se poser sans problème. Merar devait être aux commandes. Elle posa le vaisseau sans difficulté et surtout sans l'abîmer. Elle avait fait de sacré progrès. Loin d’être juste ma copilote, elle était tout à fait capable de manoeuvrer ce cargo. Mais maintenant que je le voyais se poser sans être aux commandes je me rendais compte qu’il méritait un bon coup de peinture. Les mécaniques étaient en très bon état. Mais la carrosserie avait pris un sacrée coup. Je m’en occuperais une fois parti de cette planète.

La rampe d’accès se déploya, laissant mes deux amis sortir du vaisseau. Merar fut la première à arriver vers moi.

« Eh bah… tu as l’air en piteux état… »

« Oui… Il m’en a fait voir de toutes les couleurs. Mais ça n’a pas servi à rien. Venez, je vais vous présenter. »

La brute préparait le dîner dans une marmite. En les voyant arriver, il avait ajouté plusieur morceau de Rancor dans la marmite. En nous voyant approcher, il se redressa, dévoilant toute sa hauteur et bombant le torse. Un vrai guerrier Zabrak...

« Voilà Feral. Le père de Ella, la fille de Nissa. Il m’a entraîné pour que je puisse m’en sortir une fois à l'intérieur de la prison. »

Ils se présentèrent. Je pouvais bien voir qu’ils étaient intimidés. Et le Zabrak avait fait en sorte qu’il n’en soit pas autrement. Finalement tout le monde s’assit autour du feu.Aslan fut le premier à prendre la parole.

« J’ai fini mes analyses de la prison. »

« Qu’est ce que tu as découvert ? Des failles, quelques choses d’utile ? »

« Oui. Mais ça va être compliqué. La prison est bien gardé. Même si d’après les registres, elle l’est beaucoup moins qu’autrefois. Et ce n’est pas leur prison la mieux gardée. Apparemment seul les criminels les moins dangereux ou les plus inoffensifs sont gardé ici. C’est à dire, les vieux, les jeunes où les parias même au sein de leurs propres organisations. Je peux déjà avoir accès aux caméra de sécurité. Ils ont quelques drones qui survolent le complexe. Le code que j’ai créé pour Arkanian Cyber m’a aidé à en pirater quelques un. J’ai pu m’introduire dans le complexe et pirater leur caméra. J’ai une vue d’ensemble de ce qui s’y passe. D’après ce que j’ai trouvé, une jeune fille à bien été enfermée avec les sensitifs. Je devrais pouvoir nous guider jusqu’à elle. Mais impossible de pirater les systèmes de sécurité de la prison. Ils sont protégés, sur un autre réseau crypté. Il me faudrait des jours et des jours pour espérer ne trouver qu’une faille. Et même là je ne saurais pas comment l’exploiter avant un bon bout de temps. Le seul moyen de prendre contrôle de la prison, c’est depuis l'intérieur. Mais entre les patrouilles, les snipers et les AT ST je ne vois pas comment faire. Aucun non humain n’est autorisé dans le périmètre de sécurité de la salle de contrôle qui se trouve au centre du bâtiment. C’est l’endroit le mieu gardé… »

« Je vois… J’ai un plan. Mais il va falloir que tu sois bien préparé Aslan. Si je m’introduis dans la salle de contrôle, est ce que tu pourras pirater leurs commandes ? »

« Ca devrait être faisable. Si tu peux y entrer un cristal de donné je devrais pouvoir détruire leurs barrières et me faire entrer dans le réseau. J’ai déjà deux trois cristaux de ce type. Ce sera prêt pour demain soir. Mais comment comptes tu t'introduire dans la salle des commandes ? »

« Je te l’ai dit, j’ai un plan. Vous allez me livrer à la prison. Je vais devenir l’un de leur prisonier ? »

« Quoi ?! »

« Quoi ?! »

Merar et Aslan s’étaient exclamés en même temps. Seul le Zabrak n’avait pas réagi.

« C’est du suicide. »

« On a pas d'autre choix. Faites moi confiance. Je sais ce que je fais. Aslan, tu vas me créer un profil de criminel dans leur base de donnée. Il est important que je ne sois qu’un simple criminel pour atterrir dans l’aile la moins bien gardée. Il me faudra ton cristal de donnée. »

« Impossible… Une fois dans la prison, tu vas être fouillé de fond en comble. Ils vont te passer au détecteur, ils vont te passer à la douche… Tu ne pourras jamais conserver le cristal. Et si tu utilises la force ils t’enverront directement dans l’aile la plus sécurisée. »

« Fais moi confiance. Je trouverais une solution. Fais comme si cela était faisable. Une fois dans l’aile. Je me libérerais de ma cellule. Tu me guideras à l’aide des caméras. Tu seras mes yeux et mes oreilles. Tu les rendra aveugle. »

« Comment tu sauras où il faut aller ? »

« Je prendrais une de leur radio. Tu n’auras qu’à la pirater pour parler au travers. Une fois dans la salle de commande tu auras accès à tous leurs dispositifs. Tu ouvriras toutes les cellules. Je veux que tout le monde soit dehors. Ca les tiendra occupé. Pendant ce temps là tu me guideras jusqu’à Ella. Je la libererai. »

« Ma fille ne te fera jamais confiance. »

« Pas à moi. Mais a toi oui. Tu lui parleras via la radio. Feral, c’est la que tu interviens. J’ai regardé les plan que tu m’as envoyé plus tôt Aslan. Le système des égouts se déverse dans la rivière ici. C’est surement gardé mais je te fais confiance Feral. Tu vas remonter le système jusqu’au bout. Il y a des explosif dans le vaisseau. Je les ai récupéré en même temps que je l’ai gagné. Je ne savais pas quoi en faire. J’ai bien fait de les garder. Tu vas les disposer sur la paroie et tu vas la faire exploser dès que tu en auras le signal. Tu nous récupérera avec Ella et on pourra fuire. Merar tu posera le vaisseau le plus près possible de la sortie des égouts. Il ne faudra pas perdre de temps. »

« C’est risqué… »

« Mais ca peut marcher. »

« Non. Ca va marcher. »
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By Dashel Nelievar
#38127
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- Dashel -
J’avais quitté ma bure de Jedi. Tout ce que je portais à présent c’était mes vêtements de contrebandier. Un simple pantalon, des bottes hautes, une chemise, un veste en cuir, plus de com link, de datapad ou ma sacoche, je n’avais même plus mon sabre et mon blaster. J’avais cependant gardé ma mèche de padawan. J’y tenais. Elle me rappelait que je n’avais pas encore terminé ma formation et que quelque part, Hayley m’attendait. C’était aussi un hommage à Taydan, mon ancien Maître. Merar et Aslan m’entouraient. Aslan portait ses habits de voleur, et c’était lui qui avait mon blaster pour ressembler un peu plus à un chasseur de prime. Il portait également son masque qui couvrait la partie basse de son visage et modifiait sa voix. Merar elle portait une veste un peu plus “chasseur de prime” que ses vêtements légers habituels. Elle avait aussi mis mon casque pour protéger son visage et paraître plus… Dangereuse peut être. Ils m’emmenaient à la Prison. Aslan avait fait passer dans leur données l'arriver d’un nouveau prisonnier, Moi. Et ils étaient deux chasseurs de primes approuvés par l’Empire. La prime qu’ils devaient récupérer pour ma capture était minime. Nous ne voulions pas attiré les regards. Ils suivirent à la lettre les indications laissées par les gardes. Ils posèrent l’Hermes, rebaptisé Calyspo pour l’occasion, sur la piste réservée à cet effet. Deux AT ST nous accuillaient. Sans compter les soldats venus me réceptionner. Deux soldats m’attrapèrent et m’emmenèrent avec eux tandis que deux autres me surveillaient de leurs fusils. Le dernier garde donna des barrettes de crédits à mes amis avant de leur demander de partir. Je vis mon vaisseau s’éloigner sans problème. Jusqu’ici le plan se déroulait sans accroc.

« Par ici vermine. »

Un garde me poussa. Je ne fis pas de vague, les suivant tous les cinq vers la prison. Les portes grandes ouvertes se refermèrent instantanément après mon passage. D’autres soldats patrouillaient dans l’entrée de la prison. Ils m’emmenèrent dans une première salle où ils me firent attendre contre un mur. Devant moi, un panneau numérique affichait des informations pour les soldats. De mon côtés, elles étaient écrites à l’envers. Mais je pouvais reconnaître ma taille, mon poids, mon âge approximatif, la couleur de mes yeux, mes cheveux… Il vérifiait que je correspondait bien à la description qu’ils avaient de moi. Un des gardes pris la parole.

« Atano Meridian. Mercenaire. Travail principalement pour le Kanjiklub. Hum… Orphelin né sur Tatooine. Devient voleur assez tôt avant de passer au braquage à main armé. Entre en conflit avec les Hutts et fuit leur secteur. Il entre au service du Kanjiklub. Divers braquage à son actif. Mais aussi du recel et… Tiens… Ce n’est pas un meurtrier malgré tout ça… Eh bien je comprends mieux que tu vailles pas plus qu’une bouché de pain vermine. Tiens toi droit. »

Un flash lumineux m’aveugla.

« De côté maintenant. »

Un second flash.

« Passe dans la chambre à côté et déshabille toi. Entièrement. »

Je m’exécutais en silence. La pièce était complètement vide à l’exception d’une table sur laquelle poser mes vêtements. Elle était juste faite de quatre murs, sans aucune autre issu ou ouverture que la porte par laquelle j’étais entré et une seconde en face. Seule une caméra m’observait. Un subtil mouvement de la caméra me fit comprendre que Aslan en avait déjà le contrôle. Mais cela ne voulait pas dire qu’il pouvait en modifier le contenu pour l’instant. Les gardes devaient me garder à l’oeil. Il devait me voir me dévêtir. Mais moi, je devais faire en sorte de garder la cristal de données qui était dans ma poche. Nous avions répété. Il ne pouvait pas dissimuler le cristal, mais il pouvait créer des angles morts dans leur champ visuel. Plongeant dans la Force au fur et à mesure que je me déshabillais, je séparais ma conscience pour me concentrer sur deux objectifs : suivre les ordres des stormtroopers sans me faire remarquer et faire l’éviter le petit objet loin de leur regard. Ainsi, le petit cristal flotta hors de ma poche sans que je le touche autrement que par la pensée. Il descendit le long de ma jambe à l’abris du regard de la caméra. Il fila ensuite dans un coin de la pièce. Là où la caméra ne pouvait le voir. Il longea les murs proche de la porte sur laquelle je frappais pour indiquer que j’étais nu.

« Ah bah c’est pas trop tôt. »

Un soldat ouvrit le battant et me fit passer à l'intérieur.

« Eh bah… On a été passé au bûcher ? »

Tout mon corps, pourtant harmonieusement musclé et athlétique, était brûlé, ou presque. Le passage prolongé dans la carbonite avait laissé des marques cuisantes sur ma peau. Sans compter les cicatrices de mes combats durant la guerre des clones ou contre l’inquisitrice et plus récemment dans l'arène de Grakkus. Ma peau était marqué de millier de stigmates qui racontaient mon histoire. J’avais eu du mal à les accepter. Mais aujourd’hui, ils faisaient parti de moi. C’était en les acceptant, ce qui revenait à m’accepter également, que j’avais fini par retrouver mon lien avec la Force. C’est ce qui me permettait aujourd'hui d’avancer vers le détecteur que me montrait le soldat tout en faisant voler au ras du sol le cristal, sous les différents instruments et autres, à l’abris des regards et des détecteurs.

« Très bien. Tu n’as rien sur toit. Parfait. Passe à la douche maintenant. »

Je m'exécutais, une fois de plus. Cette fois deux prisonniers m’attendaient. Apparement ils devaient travailler dans la prison eux aussi. Ils tenaient dans leurs mains un large tuyau.

« Beau spécimen. Fit l’un d’eux en ricanant. Contre le mur le nouveau. Attention, le petit oiseau va sortir. »

Un puissant jet violet me propulsa contre la paroie de métal. Si fort que l’espace d’un instant ma concentration se brisa. Je sentis le cristal échapper à mon emprise et tomber au sol, emporté par la flaque de liquide qui se déversait dans les conduits. Remobilisant ma concentration, je posais mes mains au mur pour me stabiliser et plongeais mon esprit vers l’objet en question. Il le rattrapa avant qu’il n'atteigne le conduit dans le sol. Je le faisais remonter. Prenant soin à ce qu’il reste au sol pour que personne ne le remarque.

« Et bah ? On est crispé ? »

Ils éclatèrent de rire avant de couper l'arrivée d’eau. Un garde m’attrapa et me jetta dans la salle suivante. Une nouvelle salle étroite et dénuée de vitre. Seul une caméra. Cette fois, sur la table était posé ma tenu de prisonnier. Une tenue orange avec un symbole indiquant que je n’étais pas sensitif et un symbole indiquant que je devais aller dans l'aile numéro un de la prison. Je m'essuyais d’abord avant d’enfiler ma tenue. Avec le même fonctionnement, Aslan créa un angle mort et le cristal put rejoindre la poche du vêtement. Alors la porte s’ouvrit et un garde m’attrapa pour me mener à ma cellule. J’avais réussi à m’introduire dans la prison. Tout se déroulait pour l’instant selon le plan.
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By Dashel Nelievar
#38128
- Dashel -
Ma cellule n’était composée que de deux lits. J’y fut emmené directement. Il était tard, et l’heure de la “liberté” dans la prison était révolue. J’allais passer ma première nuit derrière les barreaux. Le garde me poussa à l’intérieur. Un Twi’lek était allongé dans le lit en face du miens. Sur le lit était disposé un simple coussin et une couverture. C’était mieux que rien. Dans un coin de la pièce, des toilettes. Et le seul autre mobilier : une table de chevet entre les deux lits. Il n’y avait pas de fenêtre, rien qui laisse passer la lumière et la porte était constituée d’une simple ouverture protégée par un grillage. La chambre était vraiment prévu pour y passer le moins de temps. Le reste devait être consacré au travail des prisonniers, à leur temps libre et à l’heure des repas.

« Dors. Demain ton codétenu te fera visiter. Il faut être debout à 7 heure. »

Il referma la porte et j’entendis le son du locket la verrouiller. Pour l’instant il n’était pas question de s’échapper. J’allais agir avec précaution, prendre mon temps. Il fallait que j’en sache plus et que j’attende le bon moment pour entrer en action. Un peu de repos ne me ferait pas de mal. Demain me permettrait d’en apprendre un peu plus.

« Bienvenu en enfer. Dors. On parlera demain. »

Le Twi’lek se retourna pour faire face au mur et se rendormir. Je m’allongeais sur ma banquette, essayant de l’imiter. Le sommeil me vint facilement. Je n’avais pas d’inquiétude à avoir. Je devais penser que tout allait se dérouler comme prévu. J’avais fait le choix de me retrouver ici. Le doute n’était pas permis. Alors il n’y avait pas de raison de m'inquiéter à en perdre le sommeil.

« Il est l’heure. Réveille toi. »

En effet, une sonnerie retentissait dans la prison. J’entendais tout le monde s'affairer à préparer leur cellule pour sortir manger leur premier repas de la journée.

« Fais ton lit. Ils ne te laisseront pas sortir sinon. »

Avant de commencer, je m’assurais que le cristal était toujours à sa place. Alors je le faisais. Une fois fini la porte s’ouvrit en même temps que toutes les hautes.

« Prisonnier, sortez deux par deux pour vous rendre au réfectoire. »

Un garde avait annoncé la marche à suivre. Tout le monde connaissait la chanson.

« Suis moi en silence. »

Je suivais donc mon compagnon de chambre. Personne ne parlait. Je me doutais que les électro staff des gardiens avaient une raison dans tout cela. Nous souvant tous, la file indienne se déplaça vers le réfectoire. Là, de longues tables étaient disposés. Les détenues attendaient d’abord d’être servi par des robots avant d’aller trouver leur place. Même menu pour tous. De la bouillie malodorante, un verre de lait passé et un fruit ratatiné. Un régal…

« Viens. »

Le Twi’lek me conduisit à l’écart jusqu’à trouvé une table à moitié vide. Il prit place en face de moi et se présenta enfin.

« Je m'appelle Saa Dotis. »

« Atano Meridian. Je donnais bien évidemment mon faux nom. »

« Bon… Je vais te faire un résumé rapide pour survivre ici. Alors écoute bien. Pas de vague. J’amais. Sinon tu finis directe à l’isolement. Le problème de l’isolement c’est que tout le monde n’en revient pas. On est dans le trou du cul de la galaxie ici. Pas de visite conjugale pour toi, t’oublie. Alors un prisonnier de plus ou de moins dans ce monde merde, ça leur en touche une sans… Enfin t’as compris. Donc surtout si tu veux pas finir là bas fait ce que te dises les gardes. Mais ce n’est pas toujours si simple… Tu vois le groupe de Zabrak là bas. Je me tournais vers une table où tous les Zabrak semblaient s’être regroupé. C’est des membres des Frères à ce qu’il parrait. Des brutes épaisses qui ont même pas l’équivalent d’une pièce de Datarie à la place du cerveau. Mais ils frappent fort. Pas besoin de surrin quand on a des cornes à la place… Ils n’acceptent personne d’autre que les Zabraks dans leur rang. Et ils pensent que même dans les prisons de Dathomir ils ne devraient pas y avoir d’autres espèces que des Zabraks… »

« Comment se fait il qu’ils soient dans cet aile de la prison ? »

« Tu veux parler de l’aile haute sécurité ? Ce ne sont pas des criminels très recherchés. La simple raison qui fait qu’ils sont là c’est parce qu’il habite là. La plupart ont combattus l’Empire et ça je peux pas leur en vouloir. Mais maintenant ils sont enfermés avec nous et c’est nous qu’ils combattent. »

« Personne ne s’oppose à eux ? »

« Un groupe seulement. D’anciens membres de l’empire que ce bon vieux Harlon avait dans le collimateur. Quoi de mieux qu’un trou aussi reculé pour faire oublier tes opposants politiques. Eux ils en ont dans le cerveau. Et certains étaient militaires de carrière. Ca aide à survivre. Ils sont aussi raciste que les Zabraks. Mais ils sont futés et savent qu’ils ont besoin de bras pour s’en sortir. Ils ont ralliés pas mal de prisonniers à leur cause. C’est difficil de vivre seul en prison… »

« Et toi ? Tu es avec eux ? »

« Non. Il reste un dernier groupe. Si on peut appeler ça comme ça. C’est un peu les laissé-pour-comptes. Tous ceux qui veulent rester neutre en somme. On survit comme on peut, on se serre les coudes. Je déteste autant l’Empire que les Zabraks, mais je dois avouer que si je veux m’en sortir il vaut mieux que je reste proche d’eux. »

« Et toi. Tu es là pourquoi ? »

« Longue histoire… »

Une cloche sonna dans le réfectoire.

« Qui attendra. Lève toi et jette cette nourriture immonde. Je te raconterais plus tard. »
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By Dashel Nelievar
#38129
- Dashel -
La journée fut décomposée en huit événements distincts. Et d’après ce que m’expliquait mon codétenu, cela serait toujours le cas. D’abord le levé. Il s’agissait d’être prêt à l’heure et de faire son lit. Tout manquement te faisait manquer le petit déjeuner, deuxième événement de la journée. Ensuite venait le travail. Chaque jour, la tâche qui était attribué au prisonnier changeait. Tout comme ses compagnons. Ce premier jour de prison, j’étais avec Saa. C’était comme ça pour tout le monde. Il était celui qui allait m’apprendre à vivre entre ces murs. La tâche était simple : nettoyer les vêtements sales dans la blanchisserie de la prison. Rien de bien compliqué, mais un travail rébarbatif. Je pouvais sentir les yeux se poser sur moi durant mon travail. J’étais le petit nouveau, ils devaient me jauger du regard. Certains s’étaient présenté à moi. Des connaissances du Twi’lek pour la plupart. D’autre m’avait simplement ignoré. Et enfin, les gros bras et les Zabraks m’avaient ouvertement défié, me bousculant quand je passais à côté d’eux. Ce n’était rien pour l’instant mais les choses allaient empirer. Après le travail, nous avions le droit au deuxième repas de la journée. Une fois fini venait de nouveau le travail. Cette fois la tâche était différente. Nous devions faire la vaisselle. Durant tout mon temps de travail j’écoutais l’histoire de Saa.

Il avait été un dealer de Ryl. Pas mauvais d’après ce qu’il me racontait de son commerce. Il n’était pas un gros baron de la drogue mais commençait à inquiéter plusieurs dealers rivaux. Certains essayèrent de le faire intégrer leur organisation. Mais il souhaitait rester indépendant. Ca ne leur plu pas. Il fut piégé. Les impériaux frappèrent à sa porte et l’embarquèrent. Tout son commerce atterrit comme par hasard entre les mains de l’homme qui lui avait fait une offre. La raclure… Il s’était promis de se venger. Dès qu’il sortirait de prison il lui ferait la peau. Mais son rival avait le bras long et des hommes à lui dans la même prison. Il fallit y laisser la peau, gagnant une belle cicatrice au passage. Mais il ne pouvait pas rester dans cette prison. Il ne voulait pas y mourir. Il paya donc avec ce qui lui restait de crédit pour être transféré, là où on irait pas le chercher. Voilà comment il avait atterri dans ce trou paumé. Une belle décision à la con comme il appelait ça. Maintenant il purgeait sa sentence. Attendant de sortir un jour. Au moins ici il survivrait. Enfin il l’espérait. Pour l’instant il s’en sortait pas trop mal d’après ses dires.

« Et toi ? Comment t’en es arrivé là ? »

Nous avions fini nos tâches de la journée. Nous avions maintenant champ libre. J’étais sorti dans la cour avec lui pour me dégourdir les jambes et faire un peu de sport. Il fallait que je garde mes sens aiguisés. Il faisait donc du développer couché tandis que j’assurais la barre qui montait et descendait.

« Je travaillais pour un gang. Vol, escroqueries, raquette, ce genre de chose. Un gang rival à mis une prime sur la tête des membres de mon gang. Je me suis fais choper par des chasseurs et j’ai fini là. »

« Quoi ? C’est tout ? Pas de grande histoire, de retournement de situation ? De vengeance ou autre ? »

Sa remarque me fit sourire. J’aimais bien ce Twi’Lek.

« Non. Juste ça. »

Je l’aidais à reposer la barre métallique tandis qu’il se redressait, reprenant son souffle avant de refaire une série.

« Eh bah mon gars… Il va falloir apprendre à t’ouvrir un peu plus au gens si tu veux t’en sortir ici. »

C’est à ce moment qu’une main puissante se posa sur mon épaule. Un Zabrak s’était approché de moi pour m’intimider.

« C’est mon tour le nouveau, dégage de là. »

« Oui Tarik, désolé. Viens Atano, j’avais fini de toute façon. »

Je détestais les brutes. Mais il était hors de questions de compromettre ma mission. Je m’éloignais donc sans un mot. Alors que j’avançais vers un autre coin de la cour, le Zabrak essaya de me bousculer. j’avais senti venir le coup. Je me déplaçais habilement sur le côté laissant le Zabrak frapper dans le vent et s'étaler sur le sol. Certains rires fusèrent. Du côtés des Zabraks, des grognements. Mais de manière générale, c’était de l'effrois qui avait envahi la cour. Il y aurait des répercussions à ce que je venais de faire.

Un garde en tenue impériale se positionna entre nous deux. Ma taille, mais plus vieux et le regard noir. Il devait être le chef de cette aile.

« Relève toi vermine, sinon tu finiras au trou. Il se tourna vers moi. Premier jour et déjà vous vous faites remarquer ? »

Je devais jouer le jeu.

« Non. »

« Non, Monsieur le directeur. »

« Non, Monsieur le directeur. »

« Rentrez dans le rang détenu. C’est votre dernier avertissement. »

Il attendit que le Zabrak s’éloigne, tandis que je l’entendais chuchoté son avertissement.

« Tu es morts humain. »

Alors le directeur s’en alla. Saa m’attrapa le bras et me fit m’éloigner pour rejoindre l'intérieur de la prison.

« Ca va pas la tête ? »

« Hey ! Je n’ai rien fait. Ce Zabrak est tombé seul. tout ce que j’ai fait c’est éviter son coup. »

« Tu n'évites pas ses coups, tu les encaisses. Sinon le suivant sera mortel. J’ai t’ai dis que je n’avais pas envie de mourrir. Tu t’en souviens ? »

Un bras passa par dessus mes épaules et un homme fit son apparition à mes côtés.

« Ne t’en fait pas Saa. Je suis sur que le petit nouveau sait se défendre. Pour ce qui est de toi, tu sais que tu serais bien plus en sécurité avec nous. »

« Bonjour Scar. Je t’ai déjà dit que je voulais rester à l’écart de vos conflits. »

« Soit. Mon offre est valable pour toi le nouveau. Tout le monde déteste ces Zabraks. Je peux t’offrir la sécurité dont tu as besoin. Non. Ne me donne pas ta réponse tout de suite. Réfléchis y. »

Et l’homme aux yeux de fouines s’éloigna.

« C’était quoi ça ? »

« Lui c’était Scar. Le chef de la faction opposée aux Zabracs. Le chef des Zabracs s’appelle Torh. Celui que tu as rencontré tout à l’heure c’est son bras droit, Tarik. Et l’impérial, c’est le commandant Raphael Sulivan. Il n’est pas du tout le directeur de la prison mais celui de cette aile. C’est un véritable tortionnaire. Les rumeurs disent que c’est lui qui fait disparaître des hommes dans les cellules de confinement. Et toi tu as réussi à te mettre au milieu des trois personnes les plus dangereuses de la prison… »
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By Dashel Nelievar
#38130
- Dashel -
Je commençais à comprendre l'implication de mes actes. Vivre avec une cible sur mon dos était compliqué. Surtout dans un espace aussi restreint. Mais j’en avais l’habitude. Et entre les anciens impériaux et le sois disant directeur je m’en sortais face aux attaques constantes des Zabraks. J’essayais de me faire le plus discret possible, évitant les conflits, écoutant attentivement les discussions entre détenus ou entre gardes. Je voulais en apprendre le plus possible pour trouver le meilleur moyen d’agir tout en restant en dehors des conflits internes de la prison. Et ils étaient nombreux. Régulièrement les Zabraks s’en prenaient à un impérial. Et les impériaux répliquaient. Je restais à distance. Mais je ne pouvais pas éternellement échapper aux Zabraks.

Un soir, alors que j’étais assigné au nettoyage des douches, un groupe de Zabrak vint me rejoindre. Je savais très bien pourquoi ils étaient là. Et je savais très bien que j’allais devoir me battre. Ils s’y mirent à cinq. Sans pouvoir utiliser la Force le combat allait être difficil. Les techniques de Feral aidaient. Ma connaissance du K’thri en surpris plus d’un. Mais ils étaient trop nombreux, trop puissants. Je finissais pas succomber à leur coup. Par chance un groupe d’ancien soldats fidèles au politicien emprisonnés virent à ma rescousse. J’étais sauvé. Je m’en tirais avec seulement une arcade sourcilière en sang, un coquard, une lèvre ouverte et une côté fêlée. J’avais vu pire.

Saa aussi. En voyant ma tête le soir au dîner, je comprenais à son visage que ce n’était pas la première fois qu’il voyait ce genre de chose.

« Eh bah… Il fallait s’y attendre. Qui t’as rafistolé ? »

« Moi. J’ai l’habitude de ce genre de chose. »

« Je n’en doute pas. »

« Eh bien eh bien. » L’homme au regard de fouine était venu à notre table. « Mes hommes m’ont raconté ce qu’il s’est passé dans les douches. Une chance qu’ils aient été là. Sans eux tu serais sans doute mort… »

« Sans doute. »

« On peut comme qui dirait, dire que tu m’es redevable de ta vie du coup. »

« Non. »

Il fronça les sourcils. Il n’avait pas l’habitude de se voir refuser quoi que ce soit.

« Pardon ? »

« J’ai dis non. Je ne te suis pas redevable. »

« Ce sont pourtant mes hommes qui t’ont sauvé. Non ? »

« Ecoutes moi bien Scar. Je sais qui tu es. Sache que je te méprise autant si ce n’est plus que ces Zabraks. Eux, c’est dans leur culture d’agir ainsi. Ils protègent leur planète de gens comme toi, aussi bestiaux soient ils. Ton empire n’a qu’un seul but, asservir ceux qui ne vous ressemblent pas. Tout ce qui t’intéresse c’est le pouvoir. Pas la survie. Eux je peux les comprendre. Toi non. Tu m’as bien compris ? »

« Je vois. Ainsi tu préfères te mettre à dos tout le monde ici. Sache que cela ne tourne jamais bien dans une prison comme celle là. »

Et il s’en alla.

« Mais tu es fou ? »

« Non. J’ai un plan. »

« Un plan ? Te faire tuer est un plan ? »

« Pas si fort Saa. J’avais besoin que les Zabrak m’entendent. »

« Pourquoi ? »

« Pour pouvoir aller leur parler. »

« Quoi ? Tu as perdu la tête ? »

« Les Zabraks et surtout les frères sont des guerriers de grande valeur qui ont une grande considération pour ce qu’il considèrent d’honorable. Jusqu’ici je n’ai pas plié à leurs attaques. Et je viens d’envoyer balader celui qu’ils pensaient être mon allié. Ils ont beau détester les étrangers, c’est le meilleur moyen pour qu’il me laisser approcher sans me tuer directement. »

« Mais pourquoi voudrais tu les approcher ? »

« J’ai besoin de m’entretenir avec leur chef. Je pense qu’il peut m’aider. Mais pour ça, jil faut que tu m’en dises plus sur Raphael. »

« Pourquoi ? »

« Fais le, c’est tout ce que je te demande. J’ai entendu dire qu’il avait les clés des cellules et de toutes les portes de l’aile ? »

« Oui. Il ne s’en sépare jamais. C’est ce qui lui permet de se déplacer jusqu’au poste de contrôle. Tu veux t’en emparer ? »

« Peut être. Mais d’après toi il n’existe qu’un seul moyen d’être seul avec lui. »

« Tu es fou… »

« La cellule d’isolement. C’est bien ce que tu as dis… »

« Tu veux mourrir… »

« Reprends toi ! »

« Oui… Ceux qui en sont revenus vivant disent qu’il les a torturé. »

« Il m'a déjà dans le collimateur. M’y faire envoyer ne devrait pas être un problème. On se retrouve à la chambre. »

« Où tu vas ? »

Je me levais sans répondre, me dirigeant d’un pas décidé vers le groupe de Zabrak. Bombant le torse, je devais avoir la même attitude qu’eux et ne surtout pas baisser le regard. J’avais appris ça en côtoyant Feral. Deux géants me barrèrent le chemin. Derrière eux, Tarik me fit face.

« Je veux m’entretenir avec Torh. »

Ils ricanèrent à l’unisson.

« Et qu’est ce qui te fais penser que l’on va accepter ? »

« Parce que j’ai une proposition à lui faire. Et que dans les deux cas, il sera gagnant. »



K’thri [ Pratiqué ]
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By Dashel Nelievar
#38131
- Dashel -
Les Zabraks s’écartèrent en entendant le son de la voix de leur chef. Ils me laissèrent avancer. Je voyais bien que tous les regards de la cantine étaient tournés vers moi. Je pris place face à lui. C’était un guerrier colossale à la peau grise et au tatouage jaune. Ses yeux d’un rouge profond semblaient n’exprimer que la hargne du combattant. Il parla d’une voix puissante et grave.

« Es tu si stupide que tu décides de venir m’offrir ta vie ainsi ? Ou bien me manques tu à ce point de respect ? »

« C’est bien un signe de respect que de venir te faire une proposition. Comme toi, je n’ai pas peur, comme toi, je suis un combattant, et comme toi je ferais ce qui est nécessaire pour les miens. Nous avons plus en commun que ce que nos naissances ne suggèrent. »

« Tu manies les mots habillements. Je te le reconnais. Je suis habitué aux tromperies des soeurs de la nuit. Je ne me laisserais pas avoir par tes fausses promesses. »

« Je n’ai pas de fausses promesses. Ma proposition est simple. Et dans les deux cas tu es gagnant. Soit tu auras ma vie. Soit tu seras libre. »

« Qu’as tu a y gagner ? »

« Si mon plan fonctionne, ma liberté. Et celle d’une personne à qui je tiens. »

« Chef, il ne faut pas l’écouter. »

« Tais toi Marik. Je pense que les choses pourraient te plaire. » Il reporta son attention sur moi. « Et que proposes tu exactement ? »

« Je ne peux pas encore vous dire quand exactement cela va se produire. Mais ce sera dans la nuit. Les portes de toutes les cellules de la prison vont s’ouvrir. Toutes, y compris entre les différentes ailes de la prison. Vous serez libre. Je demande juste deux choses. J’ai entendu dire que vous aviez un moyen de communiquer avec l’aile des prisonniers importants. Je veux que le mot leur soit passé aussi et qu’ils agissent comme vous. »

« C’est à dire ? »

« Vous allez prendre cette prison. Vous allez oublier votre conflit avec les anciens impériaux et vous allez vous en prendre aux gardes. J’ai besoin qu’ils soient tellement occupés que personne ne m'empêchera de garder les portes ouvertes. »

« Il ment. »

« Chut. Très bien. Je ne vois pas en quoi je serais perdant, tu as raison. Dans un cas tu meurs en essayant et dans l’autre cas la prison sera à moi. Mais il me faut ta parole. Celle d’un guerrier à un autre guerrier. Pour savoir si tu es digne d’être écouté, tu vas devoir relever une épreuve. »

« Laquelle ? »

« Tu vas devoir affronter Marik. »

En entendant ces mots, le géant explosa de rire.
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By Dashel Nelievar
#38132
- Dashel -
« Eh bien… tu es encore en vie ? »

« Il faut croire. Mais ça ne va pas durer. »

« Qu’est ce qu’il s’est passé ? »

« J’ai eu un entretien avec Torh. J’ai passé un marché avec lui. »

« Il t’a écouté ? »

« Oui, j’ai réussi à l’intriguer suffisamment pour qu’il m'écoute. Je connais un peu les Zabraks. Mais pour qu’il accepte ma proposition je vais devoir affronter Marik. »

« Un duel contre cette brute ? »

« Oui… Je sens déjà que ça va être compliqué… »

« Et c’est tout ce qui te passes par la tête ? »

Je m’assis face à lui dans mon lit, en tailleur, le dos droit, les mains sur les genoux. Je faisais en sorte de réguler ma respiration, essayant de rester le plus calme possible.

« Que fais tu ? »

« je me prépare. Le combat aura lieu ce soir. Apparement les gardes laissent les Zabrak combattre de temps en temps. Ça fait du spectacle. Et ils adorent leur apporter des prisonniers durant la nuit. »

« Oui… J’en ai entendu parlé. »

« Ce soir, c’est moi qu’ils vont apporter. Je dois me préparer. »

« Et tu te prépares en respirant. »

« Non. Je médite. Le corps est une arme, mais sans l’esprit, il n’est rien. Si je veux m’en sortir, les deux ne doivent faire qu’un. »

« Mais dans quel asile ils t’ont trouvé… Tu n’as aucune chance face à ces monstres. »

« Je vais réussir. »

« Tu vas essayer… »

« Il n’y a pas d’essai. Je vais réussir. »

Et la conversation prit fin. Pendant longtemps le Twi’lek m’observa en silence. Puis il finit par tomber de fatigue, s’endormant sur sa couchette. De mon côté je continuais de méditer. Ca n’avait rien de sorcier. Je stabilisais ma respiration, inspirant longuement. C’était la première fois que je me livrai à cet exercice depuis Ruusan. Avant d’avoir achevé mon aventure, je n’étais jamais parvenu à trouver le calme. Il y avait quelque chose de brisé en moi. Chaque fois que j’avais essayé de méditer, la Force avait submergé ma concentration et m’avait plongé au coeur d’événements douloureux de mon passé. Des événements que je refoulais. Tel que la guerre des clones, l’ordre 66, la mort de mon maître, mon combat contre l’inquisitrice et ma capture par les Hutts. Mais j’avais finalement accepté mon passé. J’avais compris qu’il ne servait à rien de lutter. Contre lui, ou contre la Force. Elle était mon allié, un courant indomptable dans lequel je pouvais puiser et non tenter de le maîtriser. Aussi, cette fois, le résultat fut tout autre.

Je pouvais finalement trouver le calme. Tout semblait simple. J’étais là, au milieu du fleuve perpétuel qu’était la Force. Je pouvais me voir, comme si ma conscience s’était temporairement séparée de mon corps. Mais je n’étais pas seul. Une flamme brillait à côté de moi : Saa, paisible, rêveur. Et puis les autres prisonnier. Dormant pour la plupart. Je pouvais ressentir la vie qui émanait de chacun, je pouvais presque ressentir leurs émotions : la colère, la tristesse, la peur. La joie était inconnu à cet endroit. Et puis la solitude. De l’autre côté de la prison, je pouvais ressentir les formes de vie isolées, perdues des sensitifs. Quelque part parmis elle se trouvait Ella,sa flammèche seule, comme ses soeurs. Pourtant personne n’était jamais vraiment seul quand on pouvait voir à travers ces yeux nouveaux. Toutes ces âmes ne faisait qu’une à travers la Force. C’était sublime. L’idée même que tous nous puissions être des ramifications de ce grand arbre nourri par la Force… C’était ce pour quoi se battaient les Jedi. C’était ce pour quoi je me battais. Quand bien même l’ordre avait dû évoluer, je ne doutais pas que ses intentions soient bonnes. Pas après avoir rencontré Hayley, Rena, Jem et San Kun. Il était temps. Quand j’aurais libéré Ella, je l'amènerais à Coruscant. Là bas elle pourra être formée. Et moi je pourrais retrouver Hayley. Il était grand temps que je termine ma formation.

Glong.

La porte s’ouvrit. Un soldat se tenait dans l’embrasure. Sans un mot je me levais, quittant ma méditation. J’étais prêt. Mon ami ne se réveilla pas. Je le laissais dormir, espérant le retrouver à la nuit tombée. Je suivais le garde à travers les couloirs. Jusqu’à arriver dans une salle que je ne connaissais pas.

Elle était bien insonorisée. Dès que la porte fut ouverte, le brouhaha des acclamations se répercuta contre les murs de la prison. Un attroupement s’était constitué autour d’une petite arène où deux Zabraks luttaient, cornes contre cornes. Je reconnaissais quelques détenu autour du cercle de combat. En hauteur, comme s’ils étaient en loge, d’autres prisonniers acclamaient la brutalité des combattants. Je n’en reconnaissais aucun. Les criminels de l’aile haute sécurité sans doute… Evidemment il ne devait pas y avoir de sensitif. Mes yeux se posèrent alors sur une loge à l’écart des autres, protégée de toutes intrusions possibles. Le prétendu directeur, Raphaël, regardé lui aussi le spectacle.

« Avance et attend là. »

Le garde me poussa vers un endroit proche de l’arène, où des combattants apeurés semblaient attendre leur tour. Voilà donc ces fameux prisonniers qui étaient envoyés au massacre… Un bras se posa sur mon épaule. Je n’avais pas besoin de me retourner pour savoir à qui il appartenait. La même sensation désagréable s’était emparé de moi à l’instant même où il m’avait touché.

« Scar… »

« Salut le nouveau. Alors comme ça tu participes au spectacle. »

« Pourquoi ne suis je pas étonné de se retrouver ici… Voir des monstres mettre en pièce d’autres monstres… Tu dois prendre ton pied non ? »

« Epargne moi ton baratin républicain. Ici il n’est plus question de clan. Nous sommes tous des prisonniers égaux. Nous apprécions le spectacle, nous y participons. La seule chose qui sépare le niveau un et le nôtre, c’est l’aile dans laquelle nous nous trouvons. »

Sur ses mots il cracha au sol.

« Et bah quoi ? Tu es jaloux ? Tu aurais voulu être là haut, avec des personnes plus importantes que toi ? Ou peut être que tu as honte de savoir que tu ne l’étais pas suffisamment pour pouvoir faire parti de leur aile ? »

« C’est à cause de gens comme toi que la rébellion a pu exister. »

« Et j’en suis fier. Mais dis moi Scar, toi qui parles d’égalité. Pourquoi ne prends tu pas la place d’un de ces prisonniers ? As tu seulement combattu une seule fois dans cette arène ? Ou viens tu uniquement de délecter de la souffrance des autres ? Tout cela n’est qu’un spectacle pour toi. C'est l’épice du peuple. Mais jamais tu ne viendras te salir les mains. Alors ne me fais pas de beaux discours hypocrites. »

« J’ai entendu dire que tu vas affronter Marik. C’est le plus brutal d’entre tous. J’espère qu’il t’achèvera lentement. »

« Voilà ton vrai visage Scar. »

Un Zabrak m’attrapa par le bras et m’emmena vers l’arène. A priori, c’était mon tour.
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By Dashel Nelievar
#38133
- Dashel -
Mon adversaire se tenait face à moi. Il bombait le torse, dénudé pour l’occasion, dévoilant des muscles puissants, mais pas aussi impressionnant que ceux de Feral. Sa peau était orange, sombre, et recouverte de tatouages tribaux rouges. Son regard jaune me fixait avec un air féroce. Il devait être plus grand que moi, d’une bonne tête au moins. A la façon dont il se déplaçait je comprenais qu’il maîtrisait le K’thri. Il allait avoir une sacrée surprise. Je faisais comme lui, je retirais mon haut, dévoilant mon corps abîmé. Mais moi aussi je bombait mon torse musclé, certes moins que le sien. Je le fixais tout aussi intensément, et je commençais mon travail de respiration. Je me concentrais uniquement sur ce qui allait venir. C’était comme un duel au sabre. Je connaissais ce genre de pratique. J’y étais même rompu.

« Cher déténues ! Vous l’avez attendu ! Et votre attente est récompensée ! »

Le foule hurla suite à l’annonce du speaker.

« Il est grand, il est fort, ses cornes aussi aiguisées que des couteaux, il n’a jamais perdu un combat et sais faire durer votre plaisir... Faites du bruit pour Maaaaarrrrriiiiiik ! Le boucher de Dathomir ! »

Une nuée d’applaudissement vint saluer le Zabrak.

« Face à lui aujourd’hui, un petit nouveau. A peine une semaine qu’il est parmis nous et déja va t il nous quitter ! Vous ne retiendrez certainement pas son nom, voilà Atanooooo Meriiiiiidian ! »

La foule me hua. De toute évidence, ils avaient choisi leur champion. Mais ça avait peu d’importance. Je n’étais pas venu pour les acclamations. J’avais une mission.

« Tous les coups sont permis. Il n’y a pas de limite de temps. Il n’y a pas d’abandon possible. Le gagnant décide de qui vie ou qui meurt. Une seule règle : pas d’arme autorisée. Vous êtes prêt ? Combattez ! »

Le Zabrak chargea instantanément. Il me percuta de plein fouet, épaule en avant. Le choc me propulsa en arrière, j’eu tout juste le temps de croiser les poignets de mes deux mains pour former une barrière devant moi. Le Zabrak fonçait déjà pour m’applatir contre la balustrade qui circulait l’arène. Cela atténua considérablement le coup porté, mais pas le choc avec lequel il m’écrasa contre le muret. Ma vue s’obscurcit, mon souffle fut coupé. Le bélier recula alors, me laissant de l’espace. Il avait simplement démontré sa vitesse et sa force et me laissa le temps de me redresser pour faire durer le spectacle. Mes tympans me faisaient souffrir. Mais je me relevais, récupérant lentement l’air qui avait quitté mes poumons. J’allais devoir être plus prudent. Son coup était moins violent que celui de Feral, mais il était plus rapide… Bien plus rapide même. Mais je l’étais aussi.

Le Zabrak poussa un rugissement puissant, il prit appuis dans le sol et le martella en fonçant cornes en avant vers moi. Cette fois j’étais prêt. Je m’étais mis dans la position de base que m’avait appris Feral, pieds écartés à hauteur d’épaule, le buste bien droit, les brase en croix devant moi. Mais ce n’était pas tout, je laissais la Force me traversait, me permettant de suivre les mouvements de mon adversaire, bougeant plus vite, mieux, et anticipant ses attaques. La Force était mon alliée, elle accentue mes sens. Unis avec mes yeux de Lorrdien, les mouvements du guerrier devenait aussi limpides que de l’eau de roche. Son attaque ne pouvait pas m’atteindre. Je changeais de position, décalant mes pieds, les gardant toujours en mouvement, comme me l’avait appris Feral. Je pivotais sur un côté. Mais il n’avait pas dis son dernier mot.

Il bondit dans les airs, et frappa de son pied, redescendant immédiatement en piqué, droit vers ma nuque. Je sautais de côté, changeant mon jeu de jambe, l’accelerant ou le ralentissant en fonction du rythme de monadversaire. Qui volta, frappa, et manqua. J’avais vu venir ses attaques. Il était puissant, rapide, mais prévisible. Il n’y avait aucun schéma dans ses attaques. Certes il maîtrisait le K’thri mais la seule construction de ses mouvements consistait à attaquait, encore et toujours. Il allait s’épuiser.

Le guerrier orange, se replia sur lui même, effectua un demi-tour fluide et bondit, attaquant de nouveau, ouvrant grand ses bras comme pour me broyer dans une étreinte mortelle. J’attendais, ralentissant mon jeu de jambe, lui faisant face. Il était temps de contre attaquer. Au dernier moment, je bondis, non pas de côté, mais en avant. Ses bras se refermèrent sur le vide. En l’air, mes pieds frappèrent si rapidement que l’air siffla. Trois coups secs et rapides. C’était si inattendu de la part du Zabrak qu’il tituba à la renverse, une arcade en sang. L’arène s’était tu. On aurait pu entendre une mouche voler. Le Zabrak était encore sur son derrière, les yeux grands écarquillés. Sans prévenir, les acclamations reprirent. Pour moi cette fois.

Furieux, ayant repris ses esprits, Marik se releva. Je continuais de danser face à lui. Il m’avait sûrement sous-estimé. Je doutais qu’il recommence. Il commença à danser lui aussi, analysant mon jeu de jambe. J’en faisais de même. Cela dura un certain temps, mais je devais le laisser arriver. Je savais que contrairement à moi, il s'impatienterai. Et ce fut le cas. Il roula au sol et frappa d’un coup de pied. J’évitais le coup, le repoussant des mes mains. Mais il n’en avait pas fini. Toujours au sol, il enchaîna une combinaison de mouvement que je ne connaissais pas et que je ne comprenais pas. Ce fut fatal. Il avait réussi à me surprendre non plus par sa vitesse mais par sa technique. Une volée de coup m’envoya de nouveau vers la balustrade. Mais cette fois, le Zabrak ne retint pas ses coups. Il m’accompagna, frappant de ses poings puissants. Je gardais mes mains devant moi mais je sentis une autre côte se fêler, un avant bras se fragiliser, une pommette céder, ma clavicule se tendre. Puis il arrêta et recula. J’entendis la foule se taire et murmurer. Il préparait quelque chose, mais je ne savais pas quoi. J’avais un genoux posé au sol, mes yeux étaient aveuglés par la douleur, du sang remplissait ma bouche. J’avais perdu toute notion du combat, et pourtant je devais rester alerte.

Comme un avertissement, la Force résonnait à mes oreilles. J’entendis des coups de marteau frapper le sol. Mes doigts en contact avec la terre sentaient les vibrations s'amplifier et se rapprocher. Il voulait en finir. Il chargeait, cornes en avant. Même étourdi par la douleur, je réagi instinctivement. Je me levais de terre, et, adaptant en un éclair le rythme de mes mouvement à la vitesse des vibrations dans le sol, je fis trois pas de côté, une esquive et une volte. J’avais senti l’air balayer mon visage et mon torse dénudé. Le monstre m’avait frôlé, il rugit. Ouvrant difficilement les yeux, devant lesquels coulait un filet de sang rouge, je visualisais de nouveau ma cible. Il fallait en finir, il avait chargé tête baissée et ne savait de quel côté je me trouvais. Violemment, mon pied frappa le côté de son genoux gauche. Un craquement sinistre suivit d’un angle inhabituel fit taire la foule après un “ouh” unificateur. Dans un rugissement de douleur cette fois, il posa son genoux à terre. Il essaya néanmoins de me saisir de sa main la plus proche. J’attrapais son bras au moment où il touchait mon torse et frappait de ma main forte et direction de son coude, le poussant, vers le haut, et lui aussi, dans un angle improbable. Un second “ouh…” Alors pour finir définitivement ce que j’avais commencé, dans une rotation, mon pied fit siffler l’air jusqu’à atteindre la tempe de mon adversaire qui s’effondra inconscient, submergé par la douleur.

K’thri [ Pratiqué ]
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