- lun. 25 avr. 2016 15:49
#22625
Quahiri
Nous sommes loin... très loin de tout.
Cela se passe dans l'extrême Nord Galactique. Par delà les frontières des secteurs connus. Plus loin encore que ce qui n'a jamais été exploré. Pour s'y rendre, une route. Une unique route hyperspatiale, ressortie d'anciennes cartes basées sur des données erronées. S'y rendre, c'est la mort assurée. Ou du moins, c'est le risque. Le voyage est si dangereux que les sauts risquent de vous mener au cœur d'un soleil. Aux portes d'un trou noir. Ou pire... Pire ? Qu'est ce qui pourrait être pire que de se retrouver broyé ? La réponse est simple, pourtant : ce qui est pire, c'est se retrouver... sur Quahiri.
Quel est ce son que vous entendez ?
Nous sommes loin... très loin de tout.
Cela se passe dans l'extrême Nord Galactique. Par delà les frontières des secteurs connus. Plus loin encore que ce qui n'a jamais été exploré. Pour s'y rendre, une route. Une unique route hyperspatiale, ressortie d'anciennes cartes basées sur des données erronées. S'y rendre, c'est la mort assurée. Ou du moins, c'est le risque. Le voyage est si dangereux que les sauts risquent de vous mener au cœur d'un soleil. Aux portes d'un trou noir. Ou pire... Pire ? Qu'est ce qui pourrait être pire que de se retrouver broyé ? La réponse est simple, pourtant : ce qui est pire, c'est se retrouver... sur Quahiri.
Quel est ce son que vous entendez ?
Le vaisseau Sith fendit l'atmosphère à une vitesse incroyable. Il laissa traîner derrière lui un sillage d'eau vaporisée et de gaz. Rapidement, il atteignit la surface de la planète. Se frayant un chemin à travers les nuages, il rejoignit rapidement les abords d'un lac grand de plusieurs kilomètres carrés, lové entre deux montagnes rocheuses. Des conifères et autres buissons étaient la seule source de vie de ce lieu. Le monde n'abritait rien de plus que d'immenses étendues gelées et désertiques. Depuis l'espace, on repérait un fin liseré orangé à l'équateur. Un désert brûlant entouré de steppes glacées. Quelle géographie étrange...
Le Chasseur trouva refuge sur un lit de fougères humides. Des granites et quelques roches volcaniques étaient éparpillées sur la surface. Il n'y avait rien à l'horizon. Il n'y avait pas de civilisation. Pas de structure. Pas de vie. Pas même la mort n'avait osé fouler le sol de ce monde. La solitude, et rien d'autre, était seule habitante de l'immense caillou voguant dans le ciel. Le soleil lui même autour duquel gravitait ce monde n'apparaissait jamais. La pluie était seule cavalière pour accompagner la danse macabre de Quahiri. Et la musique qui accompagnait ce mouvement de décrépitude n'était qu'un long et inlassable son de fond sans fin.
Le Sith observa les alentours. Regardant vers le ciel, pour s'assurer que personne ne l'avait suivi, il s'engagea dans la plaine et se dirigea vers le lac. Quelque chose montrait qu'il n'était pas là par hasard. Il rejoignait quelque chose de précis, quoi ?
Les poursuivants qui avaient tenté de le rattraper arrivèrent alors de l'hyperespace en provenance de Corellia. Sortant à vive allure, ils mirent quelques secondes avant de se rendre compte que la gravité de la planète était moindre. A quelques mesures près, et ils sortaient de l'hyperespace directement dans le noyau de l'astre. Ils repérèrent rapidement l'endroit où s'était posé l'appareil Sith, et purent observer rapidement les données qui s'affichaient sur leurs appareils de mesure : atmosphère respirable, monde froid aux pôles et aride à l'équateur, fort taux d'humidité, végétation moindre et vie animale réduite au rang d'insectes.
Ce monde n'avait rien de bien dangereux. Si ce n'est ce son. Le son qui réchappait de la planète s'entendait même à travers les relevés télémétriques. Insupportable, grinçant quelquefois. Le bruit généré par le monde était tellement assourdissant que l'on ne pouvait entendre quelqu'un qui nous criait dans les oreilles. C'était un son si fort et si haut qu'une exposition sans protection durant plus de 2 minutes rendait sourd. Les sourds eux même entendaient ce son. Il faisait vibrer les plantes, les arbres, les rochers et créait des éboulements sur les monts les plus solides. Il vibrait tant que l'on pouvait voir ça et là des cratères formés de son simple fait. Ce son, si fort, si rude, si bruyant...
Comment continuer la traque de l'étranger Sith sans s'exposer aux atrocités de ce son ?
C'était là le défi de la troupe qui s'était aventurée dans ce milieu bien hostile.
Le Chasseur trouva refuge sur un lit de fougères humides. Des granites et quelques roches volcaniques étaient éparpillées sur la surface. Il n'y avait rien à l'horizon. Il n'y avait pas de civilisation. Pas de structure. Pas de vie. Pas même la mort n'avait osé fouler le sol de ce monde. La solitude, et rien d'autre, était seule habitante de l'immense caillou voguant dans le ciel. Le soleil lui même autour duquel gravitait ce monde n'apparaissait jamais. La pluie était seule cavalière pour accompagner la danse macabre de Quahiri. Et la musique qui accompagnait ce mouvement de décrépitude n'était qu'un long et inlassable son de fond sans fin.
Le Sith observa les alentours. Regardant vers le ciel, pour s'assurer que personne ne l'avait suivi, il s'engagea dans la plaine et se dirigea vers le lac. Quelque chose montrait qu'il n'était pas là par hasard. Il rejoignait quelque chose de précis, quoi ?
Les poursuivants qui avaient tenté de le rattraper arrivèrent alors de l'hyperespace en provenance de Corellia. Sortant à vive allure, ils mirent quelques secondes avant de se rendre compte que la gravité de la planète était moindre. A quelques mesures près, et ils sortaient de l'hyperespace directement dans le noyau de l'astre. Ils repérèrent rapidement l'endroit où s'était posé l'appareil Sith, et purent observer rapidement les données qui s'affichaient sur leurs appareils de mesure : atmosphère respirable, monde froid aux pôles et aride à l'équateur, fort taux d'humidité, végétation moindre et vie animale réduite au rang d'insectes.
Ce monde n'avait rien de bien dangereux. Si ce n'est ce son. Le son qui réchappait de la planète s'entendait même à travers les relevés télémétriques. Insupportable, grinçant quelquefois. Le bruit généré par le monde était tellement assourdissant que l'on ne pouvait entendre quelqu'un qui nous criait dans les oreilles. C'était un son si fort et si haut qu'une exposition sans protection durant plus de 2 minutes rendait sourd. Les sourds eux même entendaient ce son. Il faisait vibrer les plantes, les arbres, les rochers et créait des éboulements sur les monts les plus solides. Il vibrait tant que l'on pouvait voir ça et là des cratères formés de son simple fait. Ce son, si fort, si rude, si bruyant...
Comment continuer la traque de l'étranger Sith sans s'exposer aux atrocités de ce son ?
C'était là le défi de la troupe qui s'était aventurée dans ce milieu bien hostile.