L'Astre Tyran

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Mantessa est une planète inhabitée, sans grands intérêts situé en dehors de voie hyperspatiale. Oubliée, elle est juste une planète parmi tant d’autres. Sur son sol, de grandes forêts chaudes s’étendent à perte de vue. La faune de ses zones est sauvage et dangereuse. Seules les zones côtières paraissent quelque peu accueillantes, à la rencontre de bois de palmier et d’eau limpide.
Contrôle : Nouvelle République
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By Maya Tega
#32703
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« Tu ne dois pas. Tu dois. Tu es. »



Serj Tankian - Empty Walls - Elect The Dead Symphony

Mantessa. Une planète oubliée de tous. Sans ressource, sans richesse, sans civilisation. Une terre composée de mer chaude et de continent majoritairement recouverte de forêt dense. Une flore riche et florissante. Une faune variée, sauvage et potentiellement dangereuse. Par endroit, les paysages avaient tout d’un paradis terrestre. Et pourtant, Mantessa était une planète inhabitée ou presque. Une seule construction venait perturber ce monde de tranquillité : Une villa. Une charmante demeure de pierre dressée le long d’une plage de sable. Un repère secret dont nul ne connaissait l’existence en dehors de ses propriétaires. Un repère dont les entrailles transpirait la noirceur et les ténèbres.

***


Une explosion brutale déchira le calme de la plage, bientôt suivis les piaillements de dizaine d’oiseau s’envolant au-dessus des cimes de la forêt. Un sifflement inquiétant semblait se propager dans l’air, bientôt interrompu par une nouvelle explosion. Dans le ciel, une lueur s’était allumée. La lumière brillait un peu plus à chaque seconde, devenant immanquable même en plein jour.

« Redresse ! »


Alayna était cramponnée au siège, tirant de toutes ses forces sur le manche du vaisseau. La voix électronique de l'ordinateur de bord rajouta une teinte dramatique à l'instant.

« Vitesse trop importante. »

« Je sais ! Redresse ! »

La carlingue du vaisseau tremblait tandis qu’elle voyait les flammes léchait l’extérieur de la verrière du cockpit. En vain, elle avait réduit complétement les gaz, espérant ralentir le cargo en plein piquer.


« Allez… »

Les flammes s’effacèrent bientôt et Alayna vu devant elle le paysage de Mantessa se dessinait. Une plage. Une forêt. Et entre les deux, cette villa solitaire sur laquelle le vaisseau semblait fondre. Doucement, elle sentit une sensation nouvelle sur le manche et le cargo entama doucement une reprise d’assiette.

« Allez plus vite ! »


La jeune fille poussa brutalement la manette des gaz vers l’avant et les moteurs crachèrent des flammes dans un vrombissement infernal. L’accélération soudaine plaqua un peu plus Alayna à son siège tendit qu’elle tirait toujours sur le manche du navire. Le sol était à présent juste là, à quelques centaines de mètres. Le vaisseau descendait toujours, à quelques secondes d’un violent impact. La sensitive tirait toujours plus fort. Quelques dizaines de mètres. Dernier instant de vie.

« Putain ! »


Dans un bruissement, la coque du vaisseau était venue arracher les plus hautes branches de la canopée avant de reprendre doucement de l’altitude. Alayna poussa un profond soupir de soulagement. Elle retrouva rapidement le contrôle total du vaisseau et après un virage sur-incliné, la jeune fille pue poser le cargo non loin de la construction.

« Je prendrai des cours quand tout sera fini. »


L’héritière souriait toute seule. Quand tout serait finit. Elle avait eu tellement hâte d’arriver sur la planète que tout avait failli finir très rapidement. La jeune fille se leva et attrapa au passage son sabre laser. La rampe s’ouvrit, laissant passer la frêle silhouette qui avançait d’un pas décidé. Rapidement, la plage fut traversée et l’adolescente entra dans la construction.

Elle savait ce qu’elle cherchait. Elle connaissait parfaitement l’endroit. Traversé un hall somptueux, la jeune fille s’engagea dans un couloir à droite, puis pénétra dans ce qui semblait être une bibliothèque. Sur les murs, des étagères étaient remplies d’ouvrages paraissant tous plus vieux les uns que les autres. La jeune fille marqua un temps d’arrêt, le premier depuis son arrivée. Un instant, un doute la parcouru. Et si ce quel découvrait n’était pas entièrement plaisant ? Là, dans la maison où Maya avait caché tous ses secrets, pouvait-elle tombé sur des pans inavouables de la vie de sa mère ?

Alayna se secoua rapidement la tête. Peu importe. Elle devait découvrir qui avait contacté le Hérault de la Princesse. Et pour cela, il fallait accéder aux archives cachées de Mantessa. L’héritière de Chandrila attrapa un livre sur l’étagère la plus haute et le tira vers elle. Doucement, sa main glissa sur le niveau inférieur pour arracher de nouveau un livre à l’ordre établi. Puis, la manœuvre recommença une troisième fois. Un nouveau livre s’avança et la bibliothèque bascula tout à coup, révélant la mise en abime du secret. La pièce cachée sur la planète secrète.

La porte que le meuble avait dévoilée était d’une modernité contrastant totalement avec le reste de la pièce. Sur le côté de l’ouverture en acier, un terminal digital été présent, visiblement pour déverrouillé le passage. La jeune fille posa alors sa main sur l’écran avec une certaine forme de cérémonial.

« Alayna Tega Identifiée, Accès refusé. »


La petite blonde resta un instant interloquée, au point de reposer une deuxième fois sa main sur le terminal.

« Alayna Tega Identifiée, Accès refusé. »


La voix métallique du contrôleur avait laissé échapper la même réponse. Un refus catégorique qui doucha un instant les espoirs de la jeune fille.

« Désolé Maya, mais je dois savoir. »


Tout en prononçant ses paroles, la chandrillienne avait allumé la lame de son sabre et l’enfonça à travers la paroi d’acier. Rapidement le métal prit une teinte rougeâtre, indiquant que sa résistance était vaine. Lame en avant, la jeune fille s’enfonçait dans l’antre secrète de la Princesse.
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By Maya Tega
#32705
John Murphy - Sunshine (Adagio In D Minor)


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Quand la dernière portion d’acier abdiqua, Alayna n’eut qu’à pousser la porte métallique d’un coup de pied. La lourde pièce bascula dans un bruit sourd, libérant le passage. La jeune fille ne resta pas longtemps sur place et enjamba rapidement ce qu’il restait de l’ouverture. Derrière l’obstacle, un couloir étroit menait au bout d’une dizaine de mètre à un escalier pentu et fin. L’obscurité n’était troublée que par la lame de la grise.

La Chandrillienne s’engagea au bout de quelques pas dans l’étroit et abrupte escalier. Le manque de lumière donnait l’impression d’une descente sans fin vers les entrailles de la planète. Cette impression n’était que renforcée par l’étroitesse du boyau qui avait quelques choses d’étouffant dans sa construction. A mesure que les marches de pierre descendaient, le plafond directement creusé dans la roche semblait s’abaisser. Les murs eux aussi semblait resserrer le passage à mesure que le chemin fondait vers les profondeurs de Mantessa.

Bientôt, l’escalier arriva à sa fin d’une manière déconcertante qui fit hésiter la jeune fille à aller plus loin. Les murs se rapprocher dangereusement, ne laissant d’un passage très étroit où se faufiler était un exercice de souplesse. Dans l’instant, elle avait du mal à imaginer Maya jouer à la contorsionniste pour se glisser entre les deux parois de pierre. La jeune fille passa sa lame à travers la maigre ouverture et approcha son visage pour en discerner la profondeur. A vue d’œil, la traversé étroite durait plusieurs mètre, mais Alayna en apercevait la fin. Avec ce passage, Maya s’assurait qu’une personne trop imposante n’atteindrait ses secrets.

Après quelques secondes de réflexions, Alayna se décida à se faufiler à travers l’étroit passage. Chaque instant passé à ne rien faire mettait un peu plus en danger la Confédération. Rapidement, la sensation d’être prisonnière des murs de roches la prit au cœur et elle dû lutter pour ne pas rebrousser chemin. Dans son dos, elle sentait la pierre coupante déchirée l’étoffe de sa robe pour s’enfoncer peu à peu dans sa chaire. Sa progression était dure, fatigante. L’étroitesse de l’endroit l’avait forcé à éteindre son sabre et elle ne pouvait que tendre sa main pour tenter de deviner la fin du supplice.

Tendant ses deux bras, elle ne sentit que la paroi d’un côté et de l’autre. Elle pouvait s’estimer être à la moitié. La Chandrillienne s’activa et accéléra le pas, s’arrachant un soupire de douleur lorsque la pierre arracha une nouvelle parcelle de chaire à son dos. N’ayant que faire de sa souffrance, elle se pressa pour sortir du boyau le plus rapidement possible. L’héritière se contorsionna pour se déplacer plus rapidement, et bientôt, elle sentit le bout de ses doigts se posaient sur un rebord. Signe qu’elle n’était plus qu’à quelque pas de l’arrivée. Quelques derniers efforts eurent raison de l’exigu passage et Alayna retrouva de nouveau de l’espace suffisant pour bouger normalement.

Dans cette nouvelle pièce, un souffle frais s’écoulait, provoquant chez la jeune fille un sentiment rassurant. Malgré l’obscurité, elle savait que l’endroit était grand. Bien plus grand que l’escalier, le couloir ou même la villa. Doucement, Alayna fit un premier pas dans l’obscurité mais elle s’arrêta brusquement. Ce n’était pas la douleur quelle ressentait, ni le sang coulant dans son dos qui la stoppait. Non, c’était un bruit. Un bruit métallique reconnaissable d’entre tous. Un bruit de mort. Et devant elle, à quelques mètres, une quatre lumières rouges apparurent subitement. Les lumières du jugement.
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By Maya Tega
#32811
The Witcher 3 - Sword of Destiny Cover

Sous la surprise de cette présence inattendue, la Chandrillienne recula d’un bond. Elle connaissait ses lumières. Un rouge sang. Rapidement, Alayna se reprit. Elle n’avait pas le choix. Elle devait lutter. Alors rapidement, l’héritière adopté une garde de combat et alluma de nouveau son sabre laser. La lueur était tout juste suffisante pour éclairer le danger qu’elle avait deviné devant elle : Deux silhouette métallique se dessiner peu à peu. A l’instant où la jeune fille plaça son sabre en position, les deux droides allumèrent conjointement leurs bâtons électriques.


« Je suis Alayna Tega, fille de Maya Tega. Arrêtez votre procédure. »
« Intrusion interdite. »

Les deux êtres artificiels avançaient à présent vers l’héritière qui recula doucement. Les deux droides étaient proches l’un de l’autre et il ne restait que peu d’espace sur les côtés pour les éviter. En réalité, impossible de les éviter. Reculant toujours pour analyser la situation, Alayna ressentit bientôt la roche froide dans son dos. Elle était acculait contre le passage étroit dans lequel elle avait dû se faufilait quelques minutes plus tôt. Et c’est alors qu’elle comprit.

Le passage n’était pas une protection contre une quelconque intrusion. C’était un piège. Une fois dans la grande salle, face au droide, il était impossible de faire demi-tour suffisamment rapidement. Fuir l’affrontement c’était se laisser piéger dans l’étroit boyau. Le plus sadique dans ce piège était qu’il permettait à sa victime de réaliser le stratagème avant une mort inéluctable.

Contrairement à un quidam, Alayna avait toutefois un avantage. C’était une grise. La force était avec elle. Alors, quand les droides Magnagarde furent assez proche, la jeune fille s’élança. Elle leva sa lame avant de tenter de frapper le droide de gauche à l’épaule. Celui-ci para le coup tandis que l’autre monstre de métal tentait de fondre sur la cuisse de la chandrillienne. La grise n’esquiva la frappe que d’une périlleuse et inattendue roulade entre les deux robots. Elle se retrouva ainsi dans leur dos, du moins, quelques secondes, le temps que les deux machines se retournent vers elle. La jeune fille repassa alors à l’attaque, fondant de nouveau sur les droides.

Trop confiante peut être, elle avait pris l’initiative de l’attaque. Son mouvement horizontal au sabre avait été paré par le droide qu’elle visait tandis que l’autre avait frappé la jeune fille de son bâton électrique. En vain, Alayna avait tenté d’éviter l’arme mais n’avait rien pu faire pour protéger son épaule. Elle laissa échapper un cri de douleur lorsque la décharge lui brula les chaires. La brulure électrique était douloureuse et elle sentait son bras s’engourdir rapidement. Si elle ne faisait rien, le combat serait rapidement perdu.

Alors, tandis que les droides passait de nouveaux à l’attaque, l’emprisonnant contre le mur de roche, Alayna alla puiser au fond d’elle-même une force qu’elle n’avait encore guère était cherchée de manière aussi réfléchie. Cette fois, il n’y avait ni colère, ni peur. Alors que les deux robots avançaient, la Chandrillienne tendit sa main dans leur direction. Elle se concentra, ferma les yeux, s’enfonçant dans la force. Sans colère, la tache semblait lui demandait un effort conscient conséquent.


Quand les droides eurent à portée la jeune fille, celle-ci ouvrit les yeux brutalement et des éclairs électriques s’échappèrent de ses doigts. L’arc frappa avec violence le droide le plus proche qui s’immobilisa dans l’instant. Un instant, il sembla lutter avant de s’effondrait avec fracas sur le sol de roc du souterrain. Le droide était vaincu. Il n’en restait qu’un.

Cette avancée avait provoqué chez Alayna une nouvelle bouffée d’énergie. A présent, elle se savait capable de vaincre bien plus facillement le dernier Magnagarde. Elle jaillit rapidement sur sa proie, frappant le robot de son sabre. Celui-ci para le premier mouvement facillement mais sembla vite en perdition quand la jeune fille se glissa sur son flanc pour lui asséner une nouvelle frappe. La troisième tentative fut la bonne, la vitesse de la Chandrillienne prenant le pas sur la puissance de l’être artificiel. La lame de lumière entama le métal pour bientôt traverser la machine de part en part. Trancher en deux, le droide ne pouvait que s’avouer vaincu devant la jeune fille. Doucement, avec un détachement certain, la jeune femme s’avança, pour passer derrière la carcasse de son adversaire.

Après quelques pas, elle put enfin distinguer ce que les droides protégeaient. En contre-bas, dans la grande salle, des étagères et un terminal de contrôle était disposé. Dans l’obscurité, elle ne pouvait distinguer que des formes vagues. A l’ instant où elle s’engagea dans le petit escalier, une douleur soudaine lui rappela que son épaule avait été touchée. Un avertissement ancré dans ses chaires : En ses lieux, le jeu pouvait mener à la mort.



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By Maya Tega
#33110
Dr. Ford - Ramin Djawad

La jeune fille avança de quelques pas et emprunta alors l’escalier menant à la salle en contrebas. Quelques foulées plus tard, la Chandrillienne se tenait entre les étagères de ce lieu secret. Des milliers de document se trouvaient là, rangés sur les rayonnages de bois. Parmi les dossiers, les journaux et les livres trônaient quelques objets insolites. Certains ne semblaient être que des bibelots, d’autres étaient des armes. Enfin, une dernière catégorie d’objet était des reliques. Des objets ayant appartenues à l’histoire pour une raison ou une autre.

Alayna se retrouva bientôt au milieu de cette pièce cachée, oubliant l’espace d’un instant la raison de sa venue. Le terminal Holonet était là, mais sur le moment, elle n’y prêta aucune importance. Non. La mordue d’histoire, et sa curiosité compulsive était bien plus attirée par les documents et les reliques se trouvant sur les étagères.

Elle avançait doucement parmi les rayonnages poussiéreux, observant ce que la Prima avait caché loin de tout être vivant. Elle attrapa un premier dossier, sur la première étagère à sa droite. Avec une hésitation, se délectant du plaisir de satisfaire sa soif de savoir, elle ouvrit la chemise de carton pour découvrir des papiers jaunis. De simple compte-rendu de réunion, du temps de l’Alliance Rebelle, mais des comptes rendu comme il devait en exister des milliers. Mauvais pioche.

La jeune fille replaça attentivement les documents là où elles les avaient eus. Maya apprendrait en temps et en heure que son apprentie était venue là afin de la sauver. Mais si Alayna pouvait garder pour elle son inspection en règle des secrets de la Princesse, elle ne s’en priverait pas.

« Maya maya maya, qu’est-ce que tu as pu cacher ici… »


Qu’est ce qui pouvait valoir autant de sécurité et de discrétion ? Des rapports de propagande de l’Alliance Rebelle ? Non, c’était impossible. Il devait y avoir autre chose.

La jeune fille avança un peu plus dans les rayons et attrapa un nouveau dossier, sur l’étagère du milieu cette fois. A l’intérieur, des feuilles de papiers jaunies par le temps. Quelques lignes, quelques mots griffonnaient de la main de Maya sur la première. Chandrila. HK. Droide. Alayna attrapa la deuxième feuille du dossier. Des lignes de comptes bancaires. Des virements réguliers, provenant d’un compte impérial.

Intrigué, la Chandrillienne posa le dossier pour attraper son voisin. Ouvrant rapidement la chemise cartonnée, elle découvrit de nouvelles feuilles jaunies. Ce qui semblait être un rapport de surveillance. Ou du moins, une compilation de renseignement. Toutes les informations menaient à un droide du nom d’HK50. Un être mécanique qui possédait de nombreux lien avec l’Empire. Des liens directs ou indirects.

Page suivante. Un contrat. La vente d’un terrain sur Chandrila. Dossiers suivants. Des résumés de réunions, écris de la main de la Princesse. Elle et le droide assassin. Plusieurs années avant le bombardement de Chandrila. Puis, une dernière page. La fin de l’histoire. La fuite du mercenaire.

« C’est quoi cette histoire… »
« Tu pensais tout savoir des secrets de ta mère ? »


Alayna lâcha le dossier, surprise d’entendre une voix autre que la sienne. Rapidement, elle se retourna, attrapant par reflexe son sabre laser.

« Tu pensais réellement qu’il n’y avait que le comploteur à démasquer ici ? Tu es surprise, vraiment ? »
« Qui es-tu ? »


Alors qu’Alayna avait allumé sa lame et se tenait en garde, l’inconnue s’approchait d’un pas décidait vers elle.

« Tu pensais sauver ta mère. Tu étais convaincu de vivre dans un monde parfait. »
« N’approchez pas ! »


Plus que quelques mètres. Quelques pas.

« Je suis ton cauchemar. Je vais te montrer à quel point tu es dans l’ignorance. »


Alayna apercevait à présent à la lueur de son sabre la figure balafrée de l’étrangère. Et tandis qu’elle reculait, la salle fut baignée d’une lueur rougeâtre, extirpant à Alayna un cri de peur. Elle le tenait à la main. Un sabre. Rouge.



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By Maya Tega
#33807
Farewell Life


Alayna recula d’un pas. Ses yeux se fixaient sur le sabre rouge qui brillait devant elle. Elle ne pouvait dégager son regard de l’arme. A mesure que l’intrus avançait dans la caverne, Alayna reculait. La Chandrillienne reculait plus lentement que la menace qui avançait. Elle avait conscience de la situation. Elle était dans une grotte. Comment compté telle s’échapper ?

Alayna n’avait pas de réponse à ça. Il n’y en avait aucune. Mais à chaque pas en arrière, l’apparition en faisait deux. A chaque mètre futile parcouru, le sabre rouge en avançait de deux. Doucement, elle put voir les détails du visage de son adversaire. Ou du moins, ce qui en restait. Sur le visage de la femme, de grandes plaies ouvertes semblait lui déchirait la face. La chaire apparaissait ouverte, gorgé de sang. Entre deux ouvertures béantes, un sourire carnassier était encore plus terrifiant que le reste. Alayna avait peur. Et cette chose le savait. Cette chose en jouissait.


« Laisse toi faire. »


Se laisser faire ? Jamais. Les mots avaient eu un impact psychologique sur Alayna, qui soudainement arrêta de reculer.

« N’approches pas. »

« Sinon ? »

« Je te tuerai. »


Le sourire était devenu béant, comme si la créature avait été prise d’un fou rire suite à la déclaration de la chandrilienne. Comment une gamine à peine familière de la force pouvait elle espérer vaincre et tuer aussi facillement ? L’arrogance de la jeunesse ignorante.

Soudainement, la présence obscure passa à l’attaque, lame en avant. Sous la surprise, Alayna eut à peine le temps d’esquiver la frappe de l’adversaire. Une roulade de coté qui l’envoya directement contre une étagère. Dans le choc, les trois dernières planches basculèrent, laissant tomber un nombre considérable de livres au sol. L’agresseuse se rendit vite compte de la situation désastreuse de la jeune fille. Au sol, coincé par une étagère à moitié écroulée. Elle la tenait.

Mais alors que la Sith levait son sabre pour frapper, Alayna leva sa main vers elle, tentant de chercher dans son cœur une dernière lueur d’espoir. Elle devait vaincre. Pour Maya. Pour les Colonies. Elle devait la tuer.

L’instant suivant, la sale était envahi d’une puissante lueur. Des doigts de la Chandrillienne, des éclairs de lumière avaient jaillis afin de frapper la sensitive au torse. Sous la douleur, la sith avait brutalement reculait de quelques pas. Elle souffrait mais elle résister. Et bientôt, se fut Alayna qui se trouva prise d’épuisement. Elle semblait n’avoir qu’effleurait la Sith et pourtant, la politicienne était déjà à bout de souffle. Et dans un soupir, elle laissa tomber sa main. Les éclairs disparurent comme ils étaient apparus. La chandrillienne se relevait doucement, affaiblie par l’utilisation de son pouvoir.


« Piquante pour une douce princesse. »


La sith semblait elle de nouveau prête pour un découdre. Elle avançait vers Alayna, sa lame prête à frapper. La Chandrillienne ne recula pas quand le premier coup arriva. Elle l’esquiva avec une certaine grâce. Sa souplesse naturelle avait fait du K’thri son art. Après son mouvement, elle lança une rapide attaque du pied sur le ventre de la Sith. Celle-ci ne put parait et laissa échappait un léger soupir. Elle avait choisis de s’en prendre à la mauvaise princesse.

Quand la sith repassa à l’attaque, Alayna para d’un mouvement fluide et minimaliste. La seconde frappe fut elle aussi bloqué d’un revers. Lorsque la troisième tomba, Alayna esquiva sans prévenir, passant d’un combat d’escrime à un pas dansant. Dans l’action, alors qu’elle tentait de frapper de nouveau la sensitive, elle sentit une pression inimaginable s’exerçait sur son corps. Dans une douleur insoupçonnable, son corps s’écrasa quelques secondes plus tard contre le sol froid de la caverne. Elle avait volé sur plusieurs mètres avant de percuter le sol avec force. Et face à elle, la Sith avançait, la regardant dans les yeux.

L’intruse avançait avec rapidité tandis qu’Alayna avait réussi dans la douleur à s’agenouiller. Quand elle fut arrivée à sa hauteur, elle leva sa main, prête à frapper la politicienne d’un nouveau sort. S’est alors qu’Alayna réalisa l’impossible. Exsangue, à bout de souffle, elle trouve une dernière étincelle au creux de son âme. La peur de mourir. La peur de se voir quitter ce monde. A cette pensé, de nouvelle étincelles jaillirent et frappèrent les doigts de la Sith.

Mais le visage d’Alayna se para bientôt d’une expression horrifiée. La femme qui lui faisait face rapprochait sa main de ses propres doigts, semblant ne pas ressentir la moindre douleur. A chaque centimètre gagné par l’agresseuse, la jeune fille redoublée d’effort, donnant à cette attaque toute l’énergie dont elle était capable. Mais cela ne suffisait pas.

La sith referma ses doigts sur ceux d’Alayna et les éclairs disparurent. Le visage de la chandrillienne bascula vers le sol. Elle n’avait plus aucune force. Même pas assez pour regarder la mort venir en face.


« Petite sotte. »


Elle ne sentit rien. Ou presque. Juste une pression à l’arrière de son crâne. Pas de douleur. Sa fin ne serait pas douloureuse. Ses dernières forces semblaient la quitter rapidement et bientôt, elle ne put que fermer les yeux, incapable de soutenir ses paupières. Son corps bascula. Plus aucun son ne fut audible. L’obscurité totale l’envahit. Elle ne ressentait plus rien. Elle ne contrôlait plus rien. Elle n’était plus rien.

Dans une caverne, sur une planète perdue, Alayna venait de tomber à terre. Sa tête roulée sur le sol froid de la grotte. Mais elle n’était pas là pour ressentir la moindre gêne. Le complot avait eu raison d’elle. L’histoire était en marche.



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By Maya Tega
#33842
"The Upside Down" - Kyle Dixon & Michael Stein

Alayna semblait courir à toute vitesse. Bien malgré elle, elle sentait son souffle s’accélérer à mesure que ses enjambées s’accumulaient. La lumière éblouissante s’effaça peu à peu, laissant place à un éclairage rougeâtre. Peu à peu, elle put distinguer l’endroit où sa course se déroulait contre son grès. Les murs, le plafond et le sol était austère. Un métal à peine décorée, peint de noir et de gris. A l’instant où elle identifia l’endroit comme un couloir, la course de la jeune fille obliqua vers la droite et elle pénétra dans une coursive plus large. C’était à sa que ressemblait la mort ? Un labyrinthe vide où votre corps semblait dicter ses propres règles ?

Soudainement, elle évita un homme en uniforme gris semblait venir de nulle part. La tête de l’homme lui était familière et l’endroit lui rappeler un vague souvenir, mais elle était incapable de remettre un nom sur le lieu. Des silhouettes vêtues des mêmes vêtements gris envahir peu à peu le couloir, courant d’une coursive à l’autre. Une sensation désagréable l’oppressait à mesure que sa course se poursuivait. Tout cela était étrangement familier et étranger à la fois. L’étrange fourmilière lui rappeler vaguement quelque chose sans pour autant être un lieu qu’elle avait côtoyé.

La chandrillienne ralentit doucement l’allure et un message qu’elle n’avait pas remarqué jusqu’à maintenant lui apparut clairement. Il était répétait en boucle depuis son arrivée dans le lieu mais elle ne l’avait pas perçu directement.


« Ordre de bataille confirmé ! Tous les membres d’équipages sont attendus à leur poste ! Ordre de bataille confirmé ! Tous les membres d’équipages sont attendus à leur poste ! »


Et soudainement, tout lui revint en mémoire. Avant de le voir, elle sut qu’elle pénétrait dans une grande salle donnant sur une immense baie transparente. Avant d’ouvrir les yeux, elle comprit que son corps se plaçait derrière un pupitre de commande. Elle avait déjà vécu ce moment. Ici même, sur Mantessa. Des mois auparavant. Elle s’attendait à voir débarquer Vador pour ordonner l’attaque.

« Dites-moi ce que je veux savoir princesse. »

« Je n’en sais rien, je vous le jure. »


Alayna reconnut immédiatement la voix de la nouvelle-venue avant de la voir. Maya. Sa voix semblait un peu plus aigüe mais c’était elle. Lorsque son regard pivota dans sa direction, Alayna pu effectivement reconnaitre la princesse de Chandrila. Sa mère. Elle était là, à côté du serviteur de l’Empereur. Son visage était bien plus jeune. A peine plus agée qu’Alayna.

« Dites-moi où est Mon Mothma princesse. Où sont les rebelles. Ne nier pas le savoir. Nous savons tout les deux que c'est faux. »

« Non, je ne vous direz rien. Jamais. »

« Bien. Alors admirer les conséquences de votre décision. »

« Non ! Vous ne pouvez pas ! Vous n’avez pas le droit ! »


Maya se débattait illusoirement des deux soldats qui la maintenaient prisonnière alors que le monstre avançait doucement vers la baie centrale. Tout cela était nouveau comparée à ce fameux cauchemar. Que faisait Maya ici ? Sur ce qui semblait être l’Executor.

« Déclenchez l’opération Amiral »


Et les ordres commencèrent à fuser sur le pont du vaisseau. Lorsque l’un d’eux arriva, les doigts d’Alayna se mirent à pianota contre son grés sur la console. Cette main qui ne ressemblait en rien à la sienne acheva son ballet et sur l’écran, une foule d’indication s’afficha.

« Admirer le spectacle Princesse. On ne voit un tel déploiement de puissance qu’une fois dans sa vie. »


Sur le pont, les hommes continuaient de s’activer tandis que Maya se débattait pour tenter d’échapper à ses geôliers.

« A mon commandement. »


En quelques mots, un lourd silence s’était emparé du pont de commandement. Seule la voie de Maya implorant l’impérial venait troublait l’instant.

« Feu ! »


En quelques secondes, l’espace fut envahie de trait lumineux qui s’éloigner à toute vitesse du vaisseau. Chaque faisceau filait à toute vitesse vers la planète qui s’étendait en contre bas. Chandrila.

« Non ! »

« Non ! »


Alayna avait beau avoir déjà vécu l’instant, elle ne pouvait pas retenir son cri. Lorsque les premiers traits touchèrent la surface, ils se transformèrent en boule de feu vitrifiant la surface.

« Non ! Non ! Pas encore ! »


Elle avait envie de fermer les yeux mais elle ne le pouvait pas. Elle sentait des larmes rouler sur ses joues mais ses mains n’allèrent pas les sécher. Elle espérer juste se réveiller. Emerger de son sommeil et retrouver le palais de Chandrila. Ou même la solitude de son vaisseau. Mais non. Elle était condamnée à fixer le brasier ravageant sa planète. Là, sous ses yeux, les siens agonisaient. Quelque part en bas, ses parents étaient en train de mourir.

Alayna était terrorisé et anéanti. C’était sa punition, voir les quelques minutes qui avaient détruites sa vie. Les larmes coulaient sur ses joues à l’instant où l’image du couloir réapparut, baignait de sa lueur rouge. Et elle comprit alors que la mort était d’un sadisme rarement égaler. Elle était dans son enfer. Sa chambre conçue pour la torturer à l’infini. Il ne lui fallut que quelques secondes pour reconnaître le message diffusé par les haut-parleurs.


« Ordre de bataille confirmé ! Tous les membres d’équipages sont attendus à leur poste ! Ordre de bataille confirmé ! Tous les membres d’équipages sont attendus à leur poste ! »


Bienvenue en Enfer.



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By Maya Tega
#33852
Eleven is gone - Kyle Dixon & Michael Stein


Alayna avait cessé de compter le nombre de fois où elle avait vécu le bombardement de chandrila. Vingt, cinquante, cent,…elle ne savait pas. Les faits étaient toujours les même. Cette coursive qui semblait s’étendre à l’infinie dans la lueur rougeâtre. Puis venaient les silhouettes grises. Enfin, venait toujours, l’horreur. Une horreur brute. A chaque nouvelle vision, elle était plus détaillé et plus abjecte. Alayna avait juste envie de s’écrouler. Tomber au sol et fermer les yeux pour oublier cette vision. Mais elle en était incapable. La chandrillienne n’avait aucun contrôle sur ses gestes. Les jambes qui la supportaient n’étaient pas les siennes. Les yeux n’étaient pas les siens. Elle ne pouvait pas détourner le regard. Pas même fermer les yeux quelques secondes. Non. Alayna était prisonnière.

Sous ses yeux, c’était une nouvelle fois Vador qui interrogeait Maya à propos de Mon Mothma. Plus le cauchemar se répéter, et plus l’interrogatoire était détaillé. Maya semblait chaque fois un peu plus sure d’elle. Presque arrogante. Pourquoi ne disait-elle pas à l’impérial tout ce qu’elle savait ? Elle devait connaître la position de Mon Mothma et des bases rebelles. Alors pourquoi ne balançait-elle pas toute les informations à l’Empire ? Pourquoi ne sauvait elle pas les siens ?

Alayna était forcé de regarder cette main rougie taper sur la console juste devant elle. Elle entendait la voix de Maya annonçait la sentence. Devant elle, une fois de plus, des traits de lumières impactaient sur la surface de la planète, donnant naissance à d’impitoyable boule de feu. Alayna n’en pouvait plus. Ses parents mourraient encore. Les siens agonisaient. Et elle ne pouvait rien faire. Les sphères de lumière s’imprimèrent peu à peu sur sa rétine. La douleur devenait insupportable. Les flash lumineux lui brulaient les yeux. Elles auraient souhaité les sentir fondre pour la libérer de l’horrible spectacle qui se déroulait devant ses yeux. La pire des brulures auraient été plus supportable.


« Stop. »


Elle n’en pouvait plus. Littéralement. Elle s’effondrait.

« STOP ! AHHHH ! »


Son cri avait quelques d’inhumain. Il tenait de la bête blessé, hurlant sa douleur à la mort. La voix était bien la sienne mais elle était méconnaissable. Sauvage. Brutale. Jettant son péril à la face du monde. La folie l’envahissait peu à peu. Son âme meurtrie n’avait même pas remarqué l’impossible se dévoilant devant ses yeux.

Les faisceaux de lumière étaient immobiles. Les boules de feu cessaient de s’allumer. Et sur le pont, personne ne bougeait. Son cri semblait avoir déchiré le cauchemar. Pour la première fois, quand elle tenta d’essuyait une larme roulant sur sa joue, la peau de ses doigts s’humidifia. Doucement, elle remonta les mains vers ses yeux. Elles les voyaient. Ses mains. Elles étaient là. C’était les siennes.

Alayna semblait être en état de choc. Elle bougeait. Son corps était redevenu le sien. Et il répondait de nouveau à ses ordres. Elle tenta l’impensable quelques secondes auparavant. Et sa jambe recula. La deuxième acheva le mouvement et permis à Alayna d’avoir une vision des plus troublantes. Elle observait de dos le corps de son hôte et voyait sa main passer à travers, comme s’il n’avait été qu’un spectre, une ombre. Comme pour se prouver l’impossible, la chandrillienne fit plusieurs mouvements de gauche à droit à l’intérieur même du corps du technicien. Là où aurait dû se trouver les os, les viscères et tant de sang chaud, elle ne ressentait rien. Presque à regret, tant elle aurait souhaité arracher se cœur absent à mains nues. Se résignant, elle ramena son bras le long de son corps avant de tourner autour de la silhouette. C’était un homme banal. Un impérial quelconque qui lui avait servi de prison durant tout ce cauchemar. Des heures ? Des jours ? Des semaines ? Elle ne savait pas. Elle avait arrêté de compter après la dixième vision identique.

Alayna s’avança à travers les protagonistes figés. Pour la première fois, elle pouvait se déplacer, et découvrir la scène sous d’autres angles. Elle s’approcha des deux personnages principaux. Vador et Maya. L’impérial avait beau être immobilisé, il restait un être effrayant. Son armure le rendait impassible et il semblait totalement insensible aux vies qu’il détruisait en contrebas. A ses côtés, la Princesse avait un visage difficilement décryptable. Des larmes roulaient sur une face résolument impassible. Quelque part entre tristesse ultime, satisfaction du secret gardé et honte indélébile. Elle se rendit compte soudainement que durant tout ce temps, elle n’avait jamais réalisé le rôle que Maya avait joué. Elle admirait le visage de sa mère tentant d’imaginer ce qu’elle ressentait. Et de comprendre ce qu’elle-même pouvait ressentir en son for intérieur. Un mélange de peur, de peine et de colère.

Avant qu’elle n’ait eu le temps de trancher, elle entendit un bruit de pas derrière elle. Promptement, la chandrillienne se retourna. Ses yeux aperçurent ce qui acheva de la faire défaillir. Elle aurait voulu disparaître. Partir loin et pouvoir tout oublier. Mais non, alors qu’une torture prenait fin, une autre, plus sadique encore débutait.


« Alayna »


Non. Il ne pouvait pas. Même l’enfer n’avait pas le droit de faire appel à lui. Sous la surface, un mélange de terreur et de haine grondé. Elle voulait fuir mais pas sans massacrer tous les soldats présents sur le pont. D’une mort lente et douloureuse. Comme le spectacle qu’ils lui avaient offert. Mais surtout. Elle ne voulait pas lui faire face. Car à l’instant où ses yeux c’était posé sur lui, son cerveau avait cessé de fonctionner. Et peu à peu la folie s’emparait d’elle. Il était là. Malgré cette matinée si lointaine. Malgré le manque. Malgré la mort.

« Papa »



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By Maya Tega
#33873
She'll Kill You - Kyle Dixon & Michael Stein


Son père. En chair et en os. Il était mort depuis des années et pourtant, il se tenait là, face à elle.

« Tu ne peux pas être là. Tu es mort. »

« Où je ne peux pas être ? Sur ce destroyer ? »


La question était stupide et pourtant, elle appelait une réponse déstabilisante. Où était-elle vraiment ? En enfer ? Dans un cauchemar ? Quelque part entre la vie et la mort ?

« Tu es pleine de question. »


Oui, comment ne pas en avoir. Elle venait de vivre des heures, des jours, horribles. A toujours revivre les mêmes instants. En boucle, sans possibilité de bouger, de fermer les yeux. D’abandonner. Son esprit avait commencé à perdre une part de cohérence. Elle s’était mise à rêver de disparaître. Mourir sur place.

« Tu es pleine de peur. »


Des questions. Et des peurs. Oui, elle avait peur. Depuis des semaines. Sa raison ne tenait plus à grand-chose. Elle était plus fragile que jamais, prête de sombrer dans la folie. Ses terreurs n’avait été qu’amplifiait par ce cauchemar sans fin. Alayna avait été térrorisé à l’idée de rester pour toujours coincé dans cette boucle. A présent, elle réaliser qu’elle n’avait pas avancé vers un retour à la réalité. Elle parlait avec son père mort. On était loin de l’indice rassurant.

« Tu n’es pas morte. Tu reviendras à toi. Tu as encore une mission ma fille. Ce sera dur, plus dur que tout ce que tu as eu à affronter. Mais tu y arriveras. »

« Comment…comment tu le sais ? Hein ?! Tu es mort ! Comment tu sais que je ne le suis pas ! Comment tu sais que je vais y arriver ?! »


Comment tu pouvais le savoir toi ? Un mort qui donnait des conseils.

« Tu dois apprendre à battre ta peur et à canaliser ta colère ma fille. Tu ressembles à ta mère. Tu as une part d’ombre. Tu dois apprendre à te maitriser et à te servir de toutes tes forces. »

« Me servir de mes forces ? Canaliser ma colère ? Mais pourquoi faire ?! Qu’est-ce que je dois faire ?! Je suis enfermé ici, dans un…un enfer personnalisé ! »


Qu’est-ce qu’il en savait ce cadavre ambulant ? Il savait ce qu’elle devait faire ?

« Tu dois sauver notre peuple. Tu dois te sauver, toi. Tu dois être celle qui balayera tous les complots. »

« Comment ? »

« Tu le sauras toute seule. Tu devras utiliser ta colère et maitriser ta peur pour réussir à tous les sauver. Se sera dure ma chérie. Mais tu y arriveras. Tu es forte. Tu as un grand avenir. »

« Et si je n’y arrive pas ? J’ai peur papa. »

« Tu y arriveras. Crois-moi. Je sais que tu as peur. C’est normal. Tu es terrifié. Il faut que tu affrontes ta peur. Apprend d’elle. Maîtrise là. Et sers-toi d’elle pour réussir. Avoir peur est normal ma chérie. C’est ce qu’on en fait qui peut tout changer. »


Alayna avait de nouveau une larme qui roulait sur sa joue. Il était mort. Et pourtant, il était là, en train de la rassurer. Le père qu’elle n’avait que trop peu connu. Elle aurait tant souhaité de côtoyer plus.

« Tu me manques. »

« Je sais ma chérie. La vie nous a séparés trop tôt. Mais je survis toujours quelques parts en toi. Et tant que tu resteras toi, je serais là. »


D’un revers de main, la jeune fille balaya une larme qui coulait sur son visage. Son père avança vers elle. Autour d’eux, le décor commençait doucement à s’effacer. Le pont du destroyer, les personnages. Maya, Vador. Tous commençaient à perdre de la consistance, s’évaporant dans une lueur blanchâtre.

« Je serais toujours là. »


A présent, le décor s’était totalement évaporé. Il ne restait que son père, avançant doucement vers elle. Ses yeux embués par les larmes, elle planta son regard dans le sien. Lui aussi commençait à se fondre dans la lueur blanche.

« Reste ! »

« Je reste là. Mais c’est à toi de vivre. Je t’aime »

« Papa ! Papa ! »


C’était trop tard. Son père avait disparu dans la brume. Il n’était plus là. La voix d’Alayna se perdait dans des sanglots. Ses yeux se fermèrent. Elle était épuisée. Faible. Elle avait peur. Elle était triste. La Chandrillienne n’en pouvait plus. Un rien l’aurait fait abandonner. Rendu folle.

Un plafond de roche. Des lueurs faibles et scintillantes. Sur les joues, une sensation humide. La jeune fille venait d’ouvrir les yeux. Sous ses épaules, elle sentait le froid du sol rocheux. Elle était de retour dans la grotte. Dans cette maudis grotte.

Avec difficulté, la jeune fille se releva. Il n’y avait aucune trace de la sith. Ni même du combat. Tout était à sa place. Seuls quelques papiers et une étrange pyramide de verre était au sol, non loin de là où elle s’était réveillé. Par réflexe, la chandrillienne toucha sa tête. Il n’y avait aucun signe de blessure, ni même de choc.

« Qu’est ce qu… »


Alayna n’avait même pas la volonté d’arrivée au bout de sa question. Elle était perdue, complétement. Que lui était-il arrivé ? Regardant dans toute les directions, elle ne vu aucun indice.

C’est à cet instant qu’elle remarqua que le terminal holonet était à présent allumé. Elle n’y était pour rien. Du moins, il lui semblait. La jeune fille approcha de l’écran pour y découvrir ce qui acheva de la faire sombrer dans une douce folie. Elle ne pouvait pas croire à ce qu’elle lisait. C’était impossible. Impossible.

« C’est…non…pas possible. Pas ça. »


Plus elle lisait le message, plus elle comprenait que tout était réel. Son monde était prêt à s’écrouler. Ses genoux manquèrent de lâcher. Soudainement, elle fut prise d’un profond sanglot, accélérant son rythme respiratoire.

« Non…pas ça…pas toi… »


A la peine de voir son paradis volait en éclats venait s’ajouter la haine. La haine contre le responsable de tout cela. Elle rêvait à présent de ce vengé. La jeune fille avait atteint sa limite. Elle avait perdue l’amour. Elle avait failli perdre sa sœur. Ici, elle avait souffert d’une torture qui lui faisait perdre pied. Sa raison commençait à s’effaçait. Ses peurs laissaient doucement place à une envie de mort. Maitriser ses terreurs. Les utiliser dans son propre intérêt. Alayna ne faisait qu’appliquer ce que son père lui avait conseillé d’outre-tombe.

« Je vais…je vais me venger. Je vais les sauver. »


Alayna se parlait à elle-même, comme pour s’assurer que son cerveau était d’accord avec sa décision. Comme drogué, elle se mit a marché vers la surface. Sa tête tournée. Elle avait à la fois envie d’arracher le cœur du premier venu et de laisser ses genoux céder. Rester là et mourir.

« Je vais les sauver, papa. »


Après de longues minutes, Alayna avait enfin réussit à rejoindre son vaisseau. Ses idées n’étaient pas claires. Entre colère et peur, elle était à deux doigts de défaillir. Les visions de Chandrila en feu et de son père la hanté. Le message qu’elle avait lu lui semblait toujours surréaliste. Elle espérait pouvoir tout arrêter. Elle voulait sauver le monde. Alayna devait être l’héroïne, vivre des jours heureux, auréolé de sa victoire. La sauveuse de la Confédération.

Mais son voyage sur Mantessa l’avait destiné à autre chose. Elle était trop faible. Trop instable. Pour elle, l’Enfer ne faisait que n’être. Sans qu’elle ne le sache, il était déjà trop tard. Elle ne pouvait plus rien faire. Son monde s’était déjà écroulait. Sa vie était en lambeau. Son esprit était anéanti. Il ne lui restait rien. Pas même l’espoir. Le vaisseau passa en hyperespace, l’amenant à travers l’obscurité de l’espace. Ce qui l’attendait était déjà écrit. On y était. La fin d’une ère.


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