L'Astre Tyran

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Du haut d'une flèche d'acier sombre de cent mètres de haut à la pointe de transparacier, le bureau de l'Empereur se veut un édifice discret et surtout secret, en ce que personne n'en connait son locataire. Le logement spartiate offre une tour ouverte à 360 degrés sur Bastion City, servant de bureau de travail et de salon de réception. Un étage plus bas se trouve une salle de conférence et d'holocommunications privées, au-dessus d'un étage entièrement dédié au repos de l'Empereur, et de fait entièrement couvert de bibliothèques portées jusqu'au haut plafond derrière une chambre typique et sans fioriture.
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By Harlon Astellan
#31694
La marque des grands hommes tenait en une disposition : savoir récompenser ses alliés. L'Empereur n'avait pas oublié ses alliés de prise de pouvoir. En fait, il avait choisi ces alliés pour leurs capacités à venir dans sa gouvernance. Ainsi, la façade du copinage politique demeurait intacte. Mais les coulisses garderaient la trace de nominations faites pour le bien de tous, et selon les plus grandes compétences disponibles. Ars Dangor figurait dans les alliés qui avaient verrouillé certaines institutions clefs pour éviter un soulèvement trop rapide, et donc potentiellement sanglant pour l'une ou l'autre partie. Sa contribution avait évité l'implication de la police et des inspecteurs administratifs.

Dangor était un genre de loup qui savait se contenter de sa position de mâle bêta. Rester au flanc du chef de meute était un titre dont il s'acquittait bien, en ce que ses qualités y étaient mieux représentées, et sachant qu'il n'aurait pas la musculature nécessaire pour prétendre et tenir le rôle de l'alpha.

Harlon avait néanmoins une mission à lui confier. Une mission digne d'un conseiller stratégique de son envergure.

A : Conseiller Ars Dangor
CC : X
De : Empereur Harlon Astellan
Objet : L'Empereur vous demande

Conseiller Dangor,

Ayant apprit votre retour au sein de la Cour Impériale de Bastion et de Yaga Minor, je ne peux m'empêcher de vous féliciter pour cette ascension qui s'est passée de mon accord, et je me dois de vous faire mander pour m'entretenir avec vous de nos visions respectives sur l'Empire. J'ai bon espoir que nous serons à même d'échanger sur des sujets dont l'intérêt ne pourra que susciter votre attention.

Rejoignez-moi dans mes quartiers d'ici ce soir, 20:14 HL. Je ne manquerai pas de vous faire part d'une réflexion personnelle qu'il me brûle de vous partager.

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Empereur Harlon Astellan
Régent Suprême de l'Empire Galactique
Croix Gouvernementale Impériale
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By Ars Dangor
#31728
Survivre. Dans l’univers intraitable des antichambres de Bastion, nulle résolution n’était plus pressante et espérée. Les commis échouant dans leurs missions ou devenus trop gênants n’étaient guère garantis de connaitre des lendemains. Et si, par chance, ils se réveillaient indemnes, c’était bien souvent pour se retrouver rétrogradés à de basses œuvres ou mutés dans des secteurs abandonnés par la civilisation. La disgrâce impériale, sentence suprême au sein du système très hiérarchisé de l’Empire, condamnait à mort ou à l’oubli. Rares étaient les conseillers parvenant à se maintenir des décennies durant dans ces conditions. Ces quelques serviteurs de l’État en étaient d’autant plus convoités. Ars Dangor était de ceux-là.

Comment ? Pourquoi ? Une dose de chance, c’est indéniable, mais également cet art de se trouver toujours au bon moment et au bon endroit. Point de mot de trop, pas de talonnage excessif à chaque déplacement du souverain. Il fallait savoir doser ses interventions, tenir sa parole engagée auprès de l’empereur, agir discrètement et, surtout, réaliser lorsque l’ancien monde accouchait du nouveau. Pour un vieux de la vieille de la trempe de Dangor, l’un des derniers vestiges de l’ère Palpatine, cela signifiait se rallier aux individus providentiels à l’instant clef. Et depuis l’avènement de Harlon Astellan, chaque jour l’avait conforté dans la sagesse de son choix.

À 20 heures, 13 minutes et 54 secondes, une figure élancée surgit en silence de l’ombre d’une colonne des quartiers du monarque.


Dangor : " Sire... "

Il ploya respectueusement l’échine devant la silhouette de son maître.
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By Harlon Astellan
#31733
Pour tester les capacités de Dangor à être à l'heure, rien de mieux que mettre une heure farfelue. 20:14 n'avait pas la même valeur que 20:15. 20:15, c'était, en gros, "dans le quart d'heure après 8 heures du soir". 20:14, c'était "20 H et 14 M heure militaire". De quoi faire suer les plus fébriles. Dangor était d'une race plus stable et en contrôle de sa transpiration involontaire.

Mais, par contre, les arrivées fugaces n'étaient pas au goût, et certainement pas de celui de l'Empereur. Au centre du disque qui constituait ses appartements, Harlon disposait d'assez de colonnes pour qu'une ombre en surgisse soudainement. Comme le faisait Dangor visiblement. "Sire" et une légère courbature. Harlon, assit dans un fauteuil, un verre de vin liquoreux à son bord, le regarda un instant en figeant sa main. Il posa ensuite lentement son spiritueux, restant assis, avant de lever un poing serré.

Trois.


Toujours figé.

Dans votre seule arrivée présente, vous avez eu la compétence de cumuler trois erreurs protocolaires à mon égard.


Il déploie d'un coup l'index, redressé comme s'il venait de se libérer d'un tendeur puissant qui le laissait libre de s'articuler sur son pivot à ressort.

En un, vous entrez chez moi sans vous signaler à mon secrétaire. Ce qui correspond à une effraction dans les quartiers de l'Empereur. D'ailleurs.


Il sort son comlink rapidement, poing toujours dressé. Il se branche sur la fréquence de son secrétariat.

Notez que Ars Dangor est présent chez moi. Renvoyez les gardes. Dites-leur de trouver des vêtements chauds.


Il coupe son comlink et détend le majeur. On se rassure, l'index reste en place.

En deux, vous m'appelez Sire. Avez-vous lu le protocole impérial ? J'espère que vous ne vous en référiez point à Palpatine et Delaviel en leur temps de cette manière.


Et on termine par l'annulaire.

Et enfin trois... je suppose que vous avez mal au genou. Vous avez un certificat médical ?

M'expliquerez-vous, Dangor, pourquoi vous choisissez soudainement de vous conduire en rustre chez moi ?
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By Ars Dangor
#31751
Chassez le naturel, il revient au galop. Pendant des années, Ars avait côtoyé Sidious et Delàviel avec les mêmes usages de Cour. Ils prenaient leurs racines dans le protocole theedien, longtemps en vogue dans les hautes sphères de la République, avec néanmoins quelques ajustements, ça et là, pour refléter la nature impériale du système. Fort pratiques tout en restant révérencieux, ils faisaient la part belle à l’inclination, les formules d’adresse courtes et conféraient aux proches exécutants du souverain un accès relativement facile – sa toutefois autoriser la moindre familiarité – permettant de divulguer des informations et recevoir les ordres sans perdre de précieuses minutes en cérémoniel alambiqué. Mêler l’utile à l’agréable, le distingué à l’efficace. Un juste équilibre qui avait fait ses preuves et représentait pour l’aristocratie galactique le summum d’une étiquette à la fois moderne et solidement ancrée dans la coutume séculaire.

L’accession aux rênes de l'Empire des gouverneurs suprêmes et pontes du commandement avait provoqué un changement clair de paradigme. Les désignations étaient plus formalistes, plus longues, moins gracieuses à l’oreille du noble émérite, et nécessitaient des génuflexions régulières face aux plus hautes personnalités de l’État. Les accès aux dirigeants étaient en outre davantage contrôlés. L’on sentait clairement la patte rigide et froide des militaires dans la conception de ce décorum. Certains décelaient en cela une façon pour le nouveau pouvoir de châtier l’ancienne caste dirigeante, jugée responsable des échecs du passé et trop obsédée par son paraître. D’autres pensaient qu’il ne fallait rien y voir d’autre que la signe d’une volonté de changement global allant même jusqu’à s’immiscer dans les conventions courtisanes.

Pour Ars, peu importait : il se plierait aux volontés de ses seigneurs, même si cela signifiait au départ s’emmêler parfois les pinceaux après tant d'occasions à pratiquer les mœurs d'antan. Traverser les régimes successifs réglé tel du papier à musique ne facilitait pas une transition immédiate, en particulier pour un homme dans sa soixante-quatrième année.


Dangor : " Empereur Astellan, je Vous adjure d’excuser cet écart. " dit-il en s’agenouillant devant Harlon " Il ne se reproduira guère... Quelle matière souhaitiez-Vous aborder à cette heure ? "
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By Harlon Astellan
#31834
Ars s'agenouilla devant Harlon, qui n'avait pas fait l'effort de se lever lui-même. La scène, de fait, lui attira un léger malaise. Qu'on s'inclina devant lui pour la première rencontre de la journée découlait du protocole. Mais se voir accompli le geste par son injonction donnait un côté faux et trop despotique à la demande. Rappeler la faute semblait admettre l'enchaînement de ce qui avait causé l'impair. S'agenouiller naturellement était un respect du protocole. S'agenouiller sur demande revêtait des interprétations autres. Il pouvait se forcer pour corriger. Il pouvait insister sur ce qu'il trouvait ridicule. Il pouvait même indiquer non le respect, mais la peur des représailles. Finalement, il aurait été préférable que Dangor se contente de dire que cela ne se reproduirait plus.

Je vous excuse Dangor. Je vous fais confiance. C'est, de toute manière, déjà oublié. Relevez-vous mon ami. Installez-vous.


Main tendue vers un des semi-moelleux fauteuils qui accueillaient les visiteurs dans un salon austère mais complet. Un serviteur frais d'où des volutes de vapeurs froides allait sortir du centre de la table basse, proposant naturellement des boissons qu'Harlon servirait de ses mains propres. Il abhorrait les droïdes serviteurs sous toutes leurs formes. Et servir lui-même ses gens semblait naturel, quand on était hôte et qu'on voyait surtout des invités dans ses compagnons de travail.

Vin ? Quelque chose de plus doux ? De plus fort ? Je dispose aussi de boissons sucrées sans alcool. Les planètes de la Ceinture Intérieure de l'Empire recommence les exportations de produits sous le label du commerce équitable. Quelques arrivages nous sont parvenus... ils ne valent pas une liqueur de Novania, mais ils ne sont pas si terribles que cela.


Mais assez. Servons Dangor, servons-nous, et servons le propos.

Je vous ai convié ici en votre qualité de Conseiller... exemplaire. Vous traversez les âges et les formations politiques avec l'assurance des gestionnaires les plus habiles. Avec toujours un commentaire sur vous qui se balade sur toutes les bouches... Celui d'un homme loyal.

Aussi ne vois-je personne d'autre que vous pour assurer... une pérennité.

A nous tous.


Harlon sirotait un brandy de Juvex, importé par caisses restreintes depuis un sud éloigné et incertain.

L'Empire... peut un jour, dans le pire des cas, disparaître. Au même titre que nous tous. Si l'idée est éternelle, la terre, elle, se meut en fonction des vents et des marées. Un souffle violent suffirait à souffler des grands sud, et ce qui avant était une plage plane devint les granules de barkhanes laissées à sécher sous un soleil assassin.


Il fallait que Dangor digère un peu.

Dangor... L'Empire a besoin d'assurer son idée à travers les âges. Et pour vos servies rendus dans le passé, je vais vous gratifier d'une mission spéciale.

Faire vivre l'Empire... dans des contrées que nul n'a explorées.


Harlon s'empara d'un rouleau sur la table à leur côté, déroulant le tout d'une pichenette gracile. Le moins érudit des hommes aurait reconnu l'art pictural imprimé. Une carte galactique, avec les zones d'influence de chacun. Et Harlon balaya le croissant qui coiffait l'Empire en son territoire le plus étendu. Le doigt passant sur des zones sans nom. Sans planète. Sans soleil.

Cette zone... j'en suis persuadé... est pleine de peuples qui ne connaissent aucune idée. Qui n'attendent que l'arrivée providentielle de l'Empire. Un endroit où l'Empire évoluera en fédérateur silencieux.

Un protectorat indépendant mais lié par le sang et l'esprit.


Harlon se permit alors de regarder avec intensité Dangor.

Conseiller Ars Dangor. Je vous donne pour mission d'oeuvrer à étendre les frontières de l'Empire là où les cartes n'existent pas. D'apporter la paix à des secteurs qui resteront en sommeil jusqu'à l'instant où leur concours sera nécessaire. D'unifier des secteurs entiers dans une entité parallèle, avec sa propre armée, ses propres dirigeants, sa propre monnaie, sa propre constitution.


Il se leva même pour annoncer sa phrase de sortie.

Ars Dangor. Vous avez pour mission de fonder...

Un nouvel ordre.

Le Premier Ordre.
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By Ars Dangor
#32203
Gracile dans sa toge, Ars se releva lentement et se conforma aux ordres de son maître en prenant place dans le fauteuil voisin. Si l’on ne savait jamais vraiment lorsqu’un seigneur de guerre prendrait la mouche face à l’écart trivial d’un subalterne, il en était autrement pour le souverain impérial. Une telle responsabilité requerrait de posséder un certain contrôle de ses émotions, en particulier de sa colère. Elle était bien présente au fond de lui mais exsudait lorsque la situation en valait la peine, au moment où Harlon le décidait en âme et conscience. C’était là toute la différence entre les roitelets autocrates destinés à une chute terrible et l’homme d’état agissant avec stratégie et rationalité. Sans oublier le cas extrème des Siths qui, comme Ars en avait fait la funeste expérience, avaient échoué aux rennes de l’Empire tant ils laissaient quelques réactions chimiques du cerveau prendre le dessus. Combien d’officiers et de fonctionnaires tués sur un coup de tête ? La liste était longue, fort longue. Et l’Empire en subissait encore aujourd’hui les conséquences délétères.

Dangor : " Il en sera ainsi, Empereur Astellan. "

Il porta à ses lèvres le vin de qualité que lui avait proposé le monarque et en sirota quelques gorgées. L’entreprise était brillante, géniale au sens premier du terme, et reprenait sur les grandes lignes les projets morts-nés que certaines figures de l’ère Delàviel avaient avancé à l’époque. L’exploration de cette zone méprisée par la civilization pouvait entrainer la rencontre de nouveaux alliés, de ressources inconnues permettant de donner un avantage certain à l’Empire dans la guerre, tout en offrant un lieu de recherche militaire et une base de repli stratégique essentielle si – perspective dantesque pour Ars - l’Ordre Nouveau venait à s’effondrer dans le reste de la Galaxie. Il pourrait alors survivre là, dans le secret, jusqu’au moment où il se métastaserait avec assurance dans les secteurs voisins.

Dangor : " Combien de Crédits l’Empire sera-t-il disposé à attribuer à ce programme confidentiel ? " demanda t-il en semblant effectuer quelques rapides calculs de tête " Des fonds initiaux seront nécessaires pour enclencher les rouages de l’opération puis, une fois celle-ci fermement ancrée sur de solides bases, je m’assurerais que le flot de biens bascule dans l’autre sens. "

Le naboo posa son verre et esquissa un petit sourire à l’idée de manipuler ou, le cas échéant, faire naître un tyran local. Dans les contrées sauvages, l’argent faisait et défaisait les princes plus aisément que nulle part ailleurs. Et au nord des sursecteurs, les quelques rares voyageurs n’avaient jamais utilisé que des Crédits Impériaux. Le blaster et la bourse seuls y faisaient vraiment la loi.
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By Harlon Astellan
#32257
Une question de crédits. Bien sûr. On ne finance pas une sortie en terres inconnues avec une accolade et un bâton surmonté d'un pilonne de fer. On lui adjoint des troupes du sacrifice, des légions de volontaires, de petites frappes condamnées à la servitude régalienne, et divers autres moyens classiques. Un gouvernement de fer pour un gouvernement satellitaire.

Vous disposerez de crédits virtuellement autorisés. Vous ferez un détail des factures à s'acquitter, l'Empire se chargeant de financer ce qui doit l'être... dan,s la limite du raisonnable, cela va de soit. On pensera pratique dans les premiers temps. Le temps des palais dorés viendra plus tard. Mais vous ne serez pas partie indéfiniment. Vous ne ferez qu'installer les prémices de l'entreprise audacieuse avant de revenir gouverner à mon flanc gauche.


Ars Dangor serait l'architecte. Mais superviser peut se faire de loin et se contenter de quelques visites ponctuelles entre deux études de plan à son domicile.

Nous devrons d'abord discuter des moyens techniques mis à votre disposition. Il faudra pour cela une flotte capable de voyager loin dans ce Nord, de proposer un revers sérieux et une menace crédible.

Et c'est là votre première tâche avant de mettre en branle ce plan, qui ne devrait voir le jour que dans plusieurs mois. Voire années, le temps de tout préparer. Il faudra tout d'abord que vous convainquiez les Chantiers de Kuat de travailler avec nous de nouveau.


Pour le clou du plan. L'annonce de la menace à venir.

Est-ce qu'un Super-Destroyer de classe Executor serait à même de vous convenir dans cette entreprise ?
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By Ars Dangor
#38332
L’attribution d’un super destroyer stellaire de classe Executor assurerait la victoire inéluctable de l’Empire sur le champ de bataille. Et cette proposition, venant de la bouche même du souverain sans y être invité le moins du monde, marquait l’importance qu’imputait Astellan à une telle initiative. Le conseiller Dangor y voyait là l’esprit clair, imprégné des leçons du passé, de son maître dont l’atteinte du sommet de l’état n’était pas attribuable à quelque favoritisme ou népotisme, mais à des années de labeur acharné sur le terrain militaire et les courses d’obstacles politiques de l’Ordre Nouveau.

Astellan n’avait jamais perdu de vue les multiples vicissitudes de l’Empire ; entre monarques liquidés, secteurs tiraillés par des seigneurs de guerre alliés d’hier, et morcellements à répétition de ce vaste état, l’Empire avait chancelé avant de se retirer dans un quadrant de la Galaxie pour lécher ses plaies béantes tel un animal acculé. Aujourd’hui relevé, fier, l’égal de la république reconstruite sur les ruines laissées dans sa fuite, l’Empire était un véritable survivant. Rien ne garantissait pourtant la perpétualité des victoires récentes. Même la volonté de fer des impériaux avait ses limites.


Dangor : " Empereur Astellan, si la puissance feu et l’impact logistique d’un vaisseau comme l’Executor ne font aucun doute, son absence des régions plus…. sensibles de l’Empire se ferait ressentir en cas de crise diplomatique, ou pire, de guerre ouverte à l’échelle galactique. Les dimensions du super destroyer stellaire et ses besoins en entretien, escorte et ravitaillement courraient en outre le risque de ralentir l’opération et rendre toute dissimulation des mouvements de l’escadre plus compliquée. "

Ars arpentait désormais le salon, un bras dans le dos et le menton posé dans son autre poing fermé en signe de réflexion. Les prémices d’un plan se dessinaient dans la cervelle de cet éternel serviteur dévoué, piochant dans les nombreuses discussions entretenues avec le feu Grand Amiral Grunger qui, plus que nulle autre figure impériale, l’avait introduit à la pensée militaire.

Dangor : " Préférons plutôt… une force resserrée et hautement mobile, dont la tête de proue serait un vaisseau de taille moindre mais de classe similaire à l’Executor et autorisant une intervention rapide sans sacrifier en armement ni en capacité d’autosuffisance. Un corps expéditionnaire construit pour l’occasion, entièrement focalisé sur l’exploration de ces régions septentrionales et l’instauration d’autorités locales subjuguées. "

Le ministre-conseiller s’arrêta devant l’empereur, confiant que sa logique l’avait convaincu.

Astellan : " Soit, mon ami. Vous avez ma bénédiction et les fonds nécessaires. Maintenez-moi au courant de vos avancées. "

L’empereur leva son verre en direction de l’éminence grise et le finit d’un trait avant de se tourner vers une large fenêtre, indiquant ainsi à son invité que l’entretien s’achevait. Ars s’inclina respectueusement pour prendre congé du souverain, quitta le palais et se dirigea vers les bureaux du Département Impérial de la Recherche Militaire. Plusieurs pièces maitresses de la planification devaient encore s’assembler harmonieusement, le tout dans un secret dont même les hauts pontes de l’Empire ne devaient rien suspecter.
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