Re: L'empereur de fer et la reine des neiges
MessagePosté :mar. 21 août 2018 12:26
Helera hocha de la tête. Cela ne pouvait pas être plus clair. Une récitation digne des plus grands administratifs du temps. Il connaissait son travail et la procédure de fédération. Elle se rendait compte qu’à côté, ils avaient vraiment été des amateurs. En orbite ? Tout était prévu donc, il avait déjà tout organisé. Intéressant. D’instinct, elle leva la tête dans le ciel, tentant de deviner parmi les points brillants lequel était le vaisseau en question. Il était impensable à cette distance de s’imaginer apercevoir un triangle. Les points brillants, ce n’était déjà pas trop mal.
« Merci votre majesté impériale. »
Cela accompagné d’un hochement de tête de vigueur et d’un sourire. Important le sourire, car cela voulait dire qu’elle était contente. Ou au moins qu’elle ne faisait pas la tête. Et puis … Utiliser le terme officiel devant ses collaborateurs était alors une marque de respect. Tandis qu’ils continuèrent, l’empereur l’informa de la présence de la presse. Avec toute la mascarade qui se cachait derrière. Cela, elle le savait ! Ou du moins elle s’en doutait. Ce qui était réalisé dans tous les cas, et ce qui était montré à la plèbe, c’était deux choses différentes. Les gens n’étaient pas à même de comprendre les tenants et les aboutissants des affaires politiques et encore moins d’y prendre part. Alors on leur donnait des visages souriants. Cela lui allait. Son peuple, lui, serait de toute manière au courant, puisqu’il n’y avait pas de système de diffusion. Il saurait qu’il était désormais impérial. Cela lui suffisait. Le Nelvaanien était simple et naturellement désintéressé de ce genre de choses. Helera tenta de placer quelques mots cependant.
« Si je puis me permettre en revanche, j’aimerai qu’Althar soit là. Ainsi que le grand chaman. Je pense qu’il est important de montrer que nous sommes unis, et que je ne suis pas esclavagiste en ce monde. »
Enfin … Cela si Althar avait le temps. Car depuis que l’armée était intervenue, il était parti avec son frère pour accueillir tout ce beau monde, organiser la logistique etc etc. Autrement dit, il y avait du travail de fait et surtout à faire. L’armée allait demander pas mal d’engagements. Dans l’idéal, elle aurait préféré qu’il soit là. Dans les faits …
« Oui, une entrevue, d’accord. »
Elle joua le jeu, puisque visiblement c’est ce qu’elle devait faire. Sans rien montrer cependant. Pas de clin d’œil, de petits gestes. Oui, car c’est sous son ordre qu’elle devait opérer et répondre à l’exigence journalistique. Pour parler des Jedi, si elle se souvenait bien. Dire quoi ? C’était bien cela la question. Elle avait été claire sur le fait qu’elle n’allait pas les critiquer ouvertement. Au vu cependant de ce qu’il lui avait présenté, elle ne serait peut-être même pas amené à la critique.
« Oui, dans les montagnes ou sur les satellites naturels, c’est à votre convenance. Il ne faudrait que vos gens aient des difficultés d’approvisionnement non plus. »
Helera voyait davantage l’aspect social de la chose plutôt que la protection qu’ils auraient pu lui donner. La première barrière se faisait dans l’espace, et s’il y avait un problème au niveau du château, les gars des satellites n’y pourront pas grand-chose. Nelvaan était en plus déjà équipée d’un panel d’installations. L’empire devait sûrement être au courant en scannant la montagne. Rien qui ne doit tenir lieu d’information capitale.
« Qu’en est-il des flottes Nelvaanienne ? Doivent-elles être transférées sous obédience d’une entreprise ? »
Plusieurs questions sur lesdites flottes lui vinrent en tête.
« De plus, seront-elles autorisées à participer à la défense de Nelvaan si une attaque venait à avoir lieu ? Dans la même optique, peuvent-elles être réquisitionnées par l’empire pour la défense de son intégrité dans le cas où les flottes officielles ne soient pas à proximités ? »
Si c’était le cas, autant que l’amiral Maiev soit mis en relation avec ses anciens officiers. Ca allait encore fait couler de l’encre cette histoire. C’était tout pour les flottes d’intervention. Ah oui, une chose, avant que la presse ne s’en mêle.
« Lok, une petite planète du secteur voisin est sous obédience impériale. Pour autant, je ne crois pas que nous soyons en présence des forces officielles. Il y aurait déjà eu des échanges dans ce cas. »
Puis deuxième cible. Peut-être n’était-ce pas le moment d’en parler, auquel cas l’empereur l’arrêterait dès la première tirade.
« Orvax IV. Plaque tournante de l’esclavagisme dans le secteur. Ces deux planètes ne sont pas ou peut-être pas sous obédience impériale. Comment cela doit se passer si nous devons intervenir ? A-t-on le droit, dans un premier temps ? Même si j’ai décidé d’arrêter les guerres d’idéaux, j’aurai toujours du mal à vivre à côté d’un endroit où on bafoue les libertés fondamentales. »
Comprendre, ne pas faire de guerre. Mais tenter de remplacer l’économie lucrative du commerce d’esclaves par d’autres moyens. Une conversion pacifique comme avec le test de Cyborrea, où les esclaves ont été remplacés par des commerces implantés sur la planète. On était loin des bains de sang.
« Merci votre majesté impériale. »
Cela accompagné d’un hochement de tête de vigueur et d’un sourire. Important le sourire, car cela voulait dire qu’elle était contente. Ou au moins qu’elle ne faisait pas la tête. Et puis … Utiliser le terme officiel devant ses collaborateurs était alors une marque de respect. Tandis qu’ils continuèrent, l’empereur l’informa de la présence de la presse. Avec toute la mascarade qui se cachait derrière. Cela, elle le savait ! Ou du moins elle s’en doutait. Ce qui était réalisé dans tous les cas, et ce qui était montré à la plèbe, c’était deux choses différentes. Les gens n’étaient pas à même de comprendre les tenants et les aboutissants des affaires politiques et encore moins d’y prendre part. Alors on leur donnait des visages souriants. Cela lui allait. Son peuple, lui, serait de toute manière au courant, puisqu’il n’y avait pas de système de diffusion. Il saurait qu’il était désormais impérial. Cela lui suffisait. Le Nelvaanien était simple et naturellement désintéressé de ce genre de choses. Helera tenta de placer quelques mots cependant.
« Si je puis me permettre en revanche, j’aimerai qu’Althar soit là. Ainsi que le grand chaman. Je pense qu’il est important de montrer que nous sommes unis, et que je ne suis pas esclavagiste en ce monde. »
Enfin … Cela si Althar avait le temps. Car depuis que l’armée était intervenue, il était parti avec son frère pour accueillir tout ce beau monde, organiser la logistique etc etc. Autrement dit, il y avait du travail de fait et surtout à faire. L’armée allait demander pas mal d’engagements. Dans l’idéal, elle aurait préféré qu’il soit là. Dans les faits …
« Oui, une entrevue, d’accord. »
Elle joua le jeu, puisque visiblement c’est ce qu’elle devait faire. Sans rien montrer cependant. Pas de clin d’œil, de petits gestes. Oui, car c’est sous son ordre qu’elle devait opérer et répondre à l’exigence journalistique. Pour parler des Jedi, si elle se souvenait bien. Dire quoi ? C’était bien cela la question. Elle avait été claire sur le fait qu’elle n’allait pas les critiquer ouvertement. Au vu cependant de ce qu’il lui avait présenté, elle ne serait peut-être même pas amené à la critique.
« Oui, dans les montagnes ou sur les satellites naturels, c’est à votre convenance. Il ne faudrait que vos gens aient des difficultés d’approvisionnement non plus. »
Helera voyait davantage l’aspect social de la chose plutôt que la protection qu’ils auraient pu lui donner. La première barrière se faisait dans l’espace, et s’il y avait un problème au niveau du château, les gars des satellites n’y pourront pas grand-chose. Nelvaan était en plus déjà équipée d’un panel d’installations. L’empire devait sûrement être au courant en scannant la montagne. Rien qui ne doit tenir lieu d’information capitale.
« Qu’en est-il des flottes Nelvaanienne ? Doivent-elles être transférées sous obédience d’une entreprise ? »
Plusieurs questions sur lesdites flottes lui vinrent en tête.
« De plus, seront-elles autorisées à participer à la défense de Nelvaan si une attaque venait à avoir lieu ? Dans la même optique, peuvent-elles être réquisitionnées par l’empire pour la défense de son intégrité dans le cas où les flottes officielles ne soient pas à proximités ? »
Si c’était le cas, autant que l’amiral Maiev soit mis en relation avec ses anciens officiers. Ca allait encore fait couler de l’encre cette histoire. C’était tout pour les flottes d’intervention. Ah oui, une chose, avant que la presse ne s’en mêle.
« Lok, une petite planète du secteur voisin est sous obédience impériale. Pour autant, je ne crois pas que nous soyons en présence des forces officielles. Il y aurait déjà eu des échanges dans ce cas. »
Puis deuxième cible. Peut-être n’était-ce pas le moment d’en parler, auquel cas l’empereur l’arrêterait dès la première tirade.
« Orvax IV. Plaque tournante de l’esclavagisme dans le secteur. Ces deux planètes ne sont pas ou peut-être pas sous obédience impériale. Comment cela doit se passer si nous devons intervenir ? A-t-on le droit, dans un premier temps ? Même si j’ai décidé d’arrêter les guerres d’idéaux, j’aurai toujours du mal à vivre à côté d’un endroit où on bafoue les libertés fondamentales. »
Comprendre, ne pas faire de guerre. Mais tenter de remplacer l’économie lucrative du commerce d’esclaves par d’autres moyens. Une conversion pacifique comme avec le test de Cyborrea, où les esclaves ont été remplacés par des commerces implantés sur la planète. On était loin des bains de sang.