La croisée des destins
MessagePosté :mar. 9 oct. 2018 10:02
La réponse fut positive, Helera étira malgré elle un sourire. Leur relation, elle avait l’impression, était toujours la même. Helera se confiait, donnait, montrait, sans jamais rien en retour. Finalement, avec un peu de recul, son côté Sith, Ranath, n’était que l’expression de son comportement muet d’antan. Mya n’avait jamais rien offert d’elle à personne, même pas à celle qui la considérait jadis comme son amie. Et là encore, à la croisée des mondes, le scénario tournait de nouveau. Ici, c’était son cœur, son corps, son âme. C’était le talon d’achille qu’elle lui présentait, et bientôt c’est sa vie qu’elle placerait entre ses mains. Mais ici … Ici, l’œil de la Grande Mère veillait. Il observait tranquillement, jugeait et éclairait. Le sanctuaire de la tranquillité, le temple du repos et de la réflexion. Ici, tout était possible, tout était connu. Alors on ne parlait pas des holonews, pas des journaux. Non, on parlait de la Force. Omniprésente, transcendante.
« Tu repartiras quand tu le souhaiteras. Cette planète n’est pas une prison, et sur ma vie, ne le sera jamais. »
La reine esquissa de nouveau un sourire en emmenant son invitée dans le vaisseau d’escorte impériale. Les gardes tempêtes, de part et d’autres, les attendirent. Des hommes loups, ou fennec, avoisinant les deux mètres de hauteur une fois redressés. Portant armures massives, lance de métal au bras droit et blaster au holster sur la gauche. Une série de crocs parcourant les babines, des griffes entourant fermement leur arme. Le regard pourtant doux, souvent bleuté, parfois vert. Quelques peintures sur le pelage, des lignes qui s’envolaient aux grés de leur déplacement. Ils saluèrent à leur arrivée et grimpèrent à leur suite. Helera les imita d’un signe de la tête, donna quelques ordres en Nelvaanien, qui furent retenu avec quelques haussements de sourcils et grimpa à son tour. Elle installa la mirialan en face d’elle.
« Cette planète, c’est Nelvaan. Capitale de la civilisation Nelvaanienne, mon … royaume. Je suis reine en ces terres. Je veille sur les quelques planètes de cette empire. »
Helera croisa une jambe sur l’autre et doucement plaça ses mains sur le genou surélevé.
« Quand les Gris sont tombés, Jeny a fait en sorte de détruire toutes nos organisations psychiques. De sorte à ce que chacun soit coupés du reste de l’ordre. La procédure était la suivante, revenir sur Nelvaan. Aujourd’hui, l’ordre gris a été incorporé à cette planète, au peuple. Et tous ceux qui ont décidé de rester sont désormais des Nelvaaniens. »
La reine prit une grande inspiration, leva légèrement la tête, força sur les dorsaux pour se tenir droite et finalement ferma les yeux.
« Est-ce que tu la sens ? La Force. L’Orek, dans la langue. Partout, imprégnée dans chaque constituant de ce monde. Dans chaque roche qui constitue les montagnes gardiennes, dans chaque flocon de neige qui recouvre la planète de son manteau éternel. C’est la Grande Mère, Nelvaan. Elle nous parle à travers le vent, nous illumine de sa sagesse immaculée et nous guide au travers de ces préceptes. »
Son rythme cardiaque avait accéléré au fur et à mesure de sa description plus passionnelle que rythmé. La description du cœur avant celle de l’esprit. Elle ouvrit les yeux et les posa sur Mya, qui devait d’ailleurs vraiment la prendre pour une idiote.
« J’ai également longtemps cherché ma voie. Celle des Jedi, des Sith, des gris … Elle est ici. La Force m’a guidé, la Grande Mère m’a appelée. Et … »
Sa phrase resta en suspens. Le vaisseau venait d’atterrir. L’aura de la Reine n’avait jamais été aussi forte. Ici, elle était entière et pleinement en phase avec la Force. Cette planète Nexus, si l’on pouvait l’appeler ainsi, lui donnait la force et la détermination que nulle part ailleurs elle ne pouvait trouver. C’était sa maison.
« Je t’en prie, suis moi. »
Les gardes tempêtes se répartirent de part et d’autres du vaisseau, après la rampe. Posé à même une plateforme d’atterrissage métallique, à l’affleurement d’une montagne. Sur la gauche, il y avait les sommets des « Crocs de glace », les montagnes massives qui provoquaient le ciel. Sur la droite, il y avait le vide, avec tout un immense village, une ville même, qui s’étendait par-delà une énorme muraille. Des huttes, faites de peaux, de métales et de bois. Au-delà, la plaine immense avec quelques foyers des autres villages. Et en face, finalement, la bâtisse qui les toisaient de ses hautes tours. Le château de la reine. Rudimentaire pour l’époque. Un don du peuple.
Le vent faible soufflait en brise, mais la température déjà négative à cette heure avancée de la journée pouvait surprendre les non-initiés. Le froid était omniprésent, mais il était son domaine.
« Ranath. Bienvenue sur Nelvaan. »
« Tu repartiras quand tu le souhaiteras. Cette planète n’est pas une prison, et sur ma vie, ne le sera jamais. »
La reine esquissa de nouveau un sourire en emmenant son invitée dans le vaisseau d’escorte impériale. Les gardes tempêtes, de part et d’autres, les attendirent. Des hommes loups, ou fennec, avoisinant les deux mètres de hauteur une fois redressés. Portant armures massives, lance de métal au bras droit et blaster au holster sur la gauche. Une série de crocs parcourant les babines, des griffes entourant fermement leur arme. Le regard pourtant doux, souvent bleuté, parfois vert. Quelques peintures sur le pelage, des lignes qui s’envolaient aux grés de leur déplacement. Ils saluèrent à leur arrivée et grimpèrent à leur suite. Helera les imita d’un signe de la tête, donna quelques ordres en Nelvaanien, qui furent retenu avec quelques haussements de sourcils et grimpa à son tour. Elle installa la mirialan en face d’elle.
« Cette planète, c’est Nelvaan. Capitale de la civilisation Nelvaanienne, mon … royaume. Je suis reine en ces terres. Je veille sur les quelques planètes de cette empire. »
Helera croisa une jambe sur l’autre et doucement plaça ses mains sur le genou surélevé.
« Quand les Gris sont tombés, Jeny a fait en sorte de détruire toutes nos organisations psychiques. De sorte à ce que chacun soit coupés du reste de l’ordre. La procédure était la suivante, revenir sur Nelvaan. Aujourd’hui, l’ordre gris a été incorporé à cette planète, au peuple. Et tous ceux qui ont décidé de rester sont désormais des Nelvaaniens. »
La reine prit une grande inspiration, leva légèrement la tête, força sur les dorsaux pour se tenir droite et finalement ferma les yeux.
« Est-ce que tu la sens ? La Force. L’Orek, dans la langue. Partout, imprégnée dans chaque constituant de ce monde. Dans chaque roche qui constitue les montagnes gardiennes, dans chaque flocon de neige qui recouvre la planète de son manteau éternel. C’est la Grande Mère, Nelvaan. Elle nous parle à travers le vent, nous illumine de sa sagesse immaculée et nous guide au travers de ces préceptes. »
Son rythme cardiaque avait accéléré au fur et à mesure de sa description plus passionnelle que rythmé. La description du cœur avant celle de l’esprit. Elle ouvrit les yeux et les posa sur Mya, qui devait d’ailleurs vraiment la prendre pour une idiote.
« J’ai également longtemps cherché ma voie. Celle des Jedi, des Sith, des gris … Elle est ici. La Force m’a guidé, la Grande Mère m’a appelée. Et … »
Sa phrase resta en suspens. Le vaisseau venait d’atterrir. L’aura de la Reine n’avait jamais été aussi forte. Ici, elle était entière et pleinement en phase avec la Force. Cette planète Nexus, si l’on pouvait l’appeler ainsi, lui donnait la force et la détermination que nulle part ailleurs elle ne pouvait trouver. C’était sa maison.
« Je t’en prie, suis moi. »
Les gardes tempêtes se répartirent de part et d’autres du vaisseau, après la rampe. Posé à même une plateforme d’atterrissage métallique, à l’affleurement d’une montagne. Sur la gauche, il y avait les sommets des « Crocs de glace », les montagnes massives qui provoquaient le ciel. Sur la droite, il y avait le vide, avec tout un immense village, une ville même, qui s’étendait par-delà une énorme muraille. Des huttes, faites de peaux, de métales et de bois. Au-delà, la plaine immense avec quelques foyers des autres villages. Et en face, finalement, la bâtisse qui les toisaient de ses hautes tours. Le château de la reine. Rudimentaire pour l’époque. Un don du peuple.
Le vent faible soufflait en brise, mais la température déjà négative à cette heure avancée de la journée pouvait surprendre les non-initiés. Le froid était omniprésent, mais il était son domaine.
« Ranath. Bienvenue sur Nelvaan. »