L'Astre Tyran

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Shu-Torun est une planète très riche en ressources minérales et recouverte en grande partie par de la lave. Jadis sous la tutelle de l'Empire Galactique, la fière nation de Shu-Torun lutte seule désormais afin de retrouver sa gloire et sa prestance d'antan.
Gouvernement : Neutre
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By Trios
#37158
Grande-Duchesse Arthalinea Phoenix
ImageUne réception dantesque avait été organisée par la Couronne. Ce jour était particulier, il était à consonance religieuse. Tous les Shu-Torunniens fêtaient ce jour très saint. L'avènement du feu, le jour où naquit leur Déité. Depuis les tréfonds insondables de leur monde ardent vint une étincelle, de cette étincelle devenue flamme naquirent la chaleur et le froid, le jour et la nuit. La Lumière et l'Obscurité. Le changement perpétuel. Ainsi la Lumière et l'Obscur sortirent des Ténèbres. Depuis toujours le monde ardent fêtait ce jour béni. L’événement était fastueux, tous les nobles avaient été conviés. Tout n'était qu'opulence, aucunes limites n'avaient été permises. Tous les mets et liqueurs les plus prisés et chers étaient ici-bas. Des montagnes d'offrandes et d'innombrables prières furent faites aussi bien pour La Lumière que pour L'Obscur. Arthalinea Phoenix avait assisté à plus d'une reprise à cet événements mais ce fut la première qu'elle y participait en tant que grande duchesse de sa maison. Elle se devait de faire honneur aux siens, de représenter sa famille et de la faire briller tel son monde. Les temps étaient dus pour la jeune femme, son paternel était mort assassiné depuis peu. La blessure était encore profonde. Le monde de la cour s'était ouvert précipitamment à elle. Les intrigues, les complots, les mensonges tous cela lui était étranger. La malheureuse essayait de composer comme elle le pouvait, faisant confiance à ses proches conseillers. Leur du dénouement approchait. Les festivités furent clôturées par une cérémonie religieuse. Tous les hauts dignitaires du Culte du Feu étaient là. Récitant leur cantique, remerciant la miséricorde divine de les avoir fait naître sur le monde ardent.

Après une dernière prière adressée à son dieu ainsi qu'une dernière révérence à sa reine ; la jeune Phoenix se retira de la fête. Elle déambula dans les couloirs accompagnés de deux gardes du corps. Tandis qu'elle s'approchait de l'aile des Phoenix, un éclat de voix la fit s'arrêter.




Personne Inconnue:
Grande Duchesse !

Tournant la tête en direction de la personne interpellant. Elle vit que l'individu n'était autre que Lady Aleril sa tante. Celle-ci se dépêchait de la rejoindre mais Arthalinea se voulait fatiguée. Malgré toute l'affection qu'elle portait à sa tante, elle ne voulait guère lui parler.

Lady Aleril:
Non, attendez Arthalinea ! C'est cruciale !

Sursautant aux dires de sa tante, elle fit mine à ses gardes de rester sur place. Tournant des talons, elle s'approcha de la Lady. Qui semblait à la fois nerveusement agitée et essoufflée de la course qu'elle venait de faire. Son visage était aussi pale que la lune. Fronçant les sourcils d'inquiétude, elle pencha la tête dans l'attente d'une réponse.

Lady Aleril:
Quelque chose de grave va arriver Lady.

Arthalinea Phoenix:
Par la Lumière de quoi parlez-vous ma Tante ?

Son regard, ses gestes, son attitude transpiraient la panique.

Lady Aleril:
J'ai entendu des choses à votre sujet.

Sa respiration se coupa. Un frisson parcouru la Duchesse de haut en bas.

Arthalinea Phoenix:
Qu'avez-vous entendu à mon sujet ?

La Lady se fit silencieuse, elle baissa la tête, le regard dans le vide. Elle s'approcha dans une lenteur infinie. Sa lèvre inférieure tremblée.

Lady Aleril:
Je crois...que l'on cherche à... s'en prendre à votre...vie, ma nièce...

Son estomac devint tout à coup aussi dur que du dur-acier.

Arthalinea Phoenix:
Quoi ?!?s'exclama-telle.

Lady Aleril:
Moins fort ! chuchota t-elle. Vous m'avez bien entendue...

Le regard d'Arthaline alla immédiatement en direction de ses gardes. C'est alors que quelque chose lui revint en tête.


Prenez le temps de la réflexion, mais n'attendez pas trop. Car les loups n'attendront pas votre choix pour vous mordre.



C'était les derniers mots de la reine à l'égard de la Duchesse. Elle avait jusqu'alors pris en compte ce précieux avertissement. Hélas pour la jeune Arthalinea Phoenix. Le temps avait fait son office et cette crainte qui l'avait habité depuis la mort de son paternel n'était alors plus qu'une braise. Une minuscule flamme tentant de perdurer pour le bien de son hôte. Maintenant qu'elle se savait véritablement en danger, cette flammèche était devenue brasier. La jeune dirigeante se sentait perdue, elle se voyait totalement paralyser par la peur.

Lady Aleril:
Ecoutez moi mon enfant. Nous ne pouvons en parler ici. Les murs ont bien trop d'oreilles. Il est capital que vous me retrouviez, d'accord ?

L'espoir naissait dans les yeux d'Arthalinea.

Arthalinea Phoenix:
Où et quand ma tante ?

Lady Aleril:
Après la dernière messe des prêtres du feu. Rejoignez moi dans l'aile des Cornaline. Après le couloir principal se trouve une effigie de la Lumière. Une porte se trouve sur sa droite. Prenez un garde avec vous par sécurité mais pas plus. Il ne faut pas attirer l'attention.

Arthalinea Phoenix:
Mais que se passe-t-il ma tante ?

Lady Aleril:
L'on essaye de s'en prendre à votre vie mon enfant. Je ne saurais le tolérer. Sachez qu'il en va de votre de vie. Maintenant, partez ! Mettez-vous à l'abris tendre enfant. Ne restez pas seule.

La Phoenix voulut ajouter quelque chose mais elle n'en eut le temps. Sa tante fit volte face repartant en direction de ses gardes. Soupirant à sa nièce de faire attention à elle. Terrifiée par la nouvelle qu'elle venait t'apprendre, elle vit disparaître la personne dans laquelle elle voulait se lover. Elle prévint ses gardes de se remettre en route et fit attention à ce qu'ils ne soient pas trop loin d'elle durant le chemin qui l'amenait à ses appartements privés. Quand elle rentra dans ses quartiers, elle vit ses valets s'approchait pour changer sa garde robe. Celle-ci refusa et les congédia dans un ton mêlant dureté et peur. Elle fit plusieurs fois le tour de ses quartiers, s'assurant qu'elle était bien seule. Arthalinea était terrorisée, elle se plaçait sur un fauteuil finement ouvragée. Observant avec terreur la porte d'entrée. Elle ne savait guère où donner de la tête. Que lui arrivait-elle ? Était-elle entrain de rêver ? De devenir folle ? Est-ce le fruit de son esprit. Jamais elle n'avait pensé être la cible d'un quelconque complot. Malgré le sombre événement qui avait eut lieu, il y a quelques mois. Elle était heureuse. Mais aujourd'hui elle était terrifiée. Qui pouvait bien vouloir atteinte à sa vie ? La Reine ? Une Famille rivale ? Joignant ses jambes contre son torse, elle laissa tomber lourdement sa tête contre ses genoux. Elle était définitivement seule. Tout le monde était un potentiel ennemi.
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By Trios
#37222
Longtemps, très longtemps durèrent ses pleures. Quand ses yeux ne purent plus verser de larmes, elle s'approcha de son miroir telle une âme en peine. Son visage était marqué, ses yeux aussi rouges que le cœur ardent de son monde. Les secondes s'écoulèrent puis les minutes et enfin les heures. Jusqu'à ce qu'une douce mélodie ne se propage dans l'appartement. Sursautant sur le coup, elle s'approcha à pas de loup de la porte. Observant l'individu par l’œil de bœuf, elle soupira de soulagement lorsqu'elle vit l'emblème de sa maison sur le plastron du garde. C'était un de ses gardes privés. Mélétys était son nom, il fut le garde personnel de feu son père. La confiance de la jeune femme à son égard était indéfectible. Il avait prêté serment. Serment de défendre le seigneur de la maison Phoenix ainsi que ses héritiers.

Garde Mélétys:
Vous m'avez demandé Duchesse ?

Arthalinea Phoenix:
Escortez moi à l'aile des Cornaline.

Garde Mélétys:
Duchesse ? dit-il d'un air fortement étonné.
Comme vous le voulez Duchesse. Mélétys n'était pas en position de lui faire la moindre recommandation. Ouvrant la marche, main sur le blaster ; il escorta la dame dans les longs couloirs du palais. Le silence était de mort, tantôt brisé par quelques éclats de voix qui ne manquait pas de faire sursauter la jeune femme. Sursautant parfois au point qu'il dégaina son blaster s'attendant à une attaque.
Tout va bien Arthalinéa ? Demanda-t-il inquiet de la situation.

Arthalinea Phoenix:
Oui, n'ayez crainte Mélétys. Dit-elle de la manière la plus convaincante possible. Son garde du corps n'insista pas. Arrivé devant la statue de la Lumière, il lui présenta la porte menant au lieu de rendez-vous. Le garde s'approcha de la porte, appuya sur le panneau mural puis déclina l'identité de l'arrivant.

Garde Mélétys:
Duchesse Arthalinéa Phoenix pour Lady Aleril.

Après une courte attente, la porte s'ouvrit. Une pièce de taille modeste s'ouvrit à eut. Le garde passa devant ouvrant la marche. La pièce se voulait peu éclairée. Seuls les meubles agencés d'un bout à l'autre de la pièce étaient parfaitement visibles. Au fond se tenait sur un sofa une femme à l’allure élancée. À contre-jour son visage était dissimulé par les ombres.

??? :
Bonjour.

Mélétys porta la lampe intégrée à son poignet à portée du visage de l'inconnue. À cet instant la porte se ferma dans un grand éclat. Le duo se retourna et tomba nez à nez avec un homme imposant. Arthalinéa vit ses poils se hérisser.

Arthalinea Phoenix:
,Mais qui êtes-vous ?

Elle n'eut nulle réponse orale. Son interlocuteur muet sortit une vibrolame à la vitesse de l'éclair. Sans qu'il n'est eu le temps de réagir. Le garde poussa un gémissement atroce. L'arme blanche s'était plantée à dans son estomac. Alors qu'il concentrait ses forces afin de se maintenir debout, cherchant la garde de son arme afin de défendre sa vie et celle de sa maîtresse ; un autre coup lui fut porté. Un second puis un troisième ! Le sang chaud du malheureux s'imprima sur les murs. Prise de panique, la jeune Phoenix tenta de prendre la fuite. Sous la peur et la précipitation, ses pieds s’emmêlèrent dans sa robe. S'écrasant lourdement sur le dos suivi de peu par son garde. Elle observait terrifiée le meurtrier extirper la lame du corps encore chaud du soldat avant de s'approcher d'un pas lent d'Arthalinéa. Celui-ci prit la parole sous le ton de la plaisanterie.

??? :
Besoin d'aide gente dame ?

La duchesse tenta de crier de toute ses forces, hélas la peur la paralysait. Un simple murmure à peine audible s'échappa de sa gorge. Prise de panique, elle essaya de reculer, mettre le plus de distance entre elle et l'assassin. Dos au mur, elle s'appuya contre celui-ci afin de se relever. Ce fut un grognement roque qui la fit stopper tout mouvement. Tremblant telle une feuille balayée par le vent, elle vit un énorme molosse au pelage noir comme la nuit assis au pied du sofa. Ses yeux luisants tels des étoiles, la fixant avec appétit. Ses crocs étaient aussi aiguisés que des rasoirs. Malgré l'irrésistible envie que lui murmurer de se jeter sur sa proie, le molosse n'en fît rien. Il attendait patiemment les ordres de sa maîtresse. Celle-ci se pencha en avant dévoilant son visage.

Lady Ellyn Cornaline :
Ne soit pas si mesquin. N'allons pas lui faire espérer qu'elle passerait un bon moment en notre compagnie.

Arthalinéa se releva du mieux qu'elle put ne lâchant pas un seul instant le molosse du regard. Molosse retenu par aucune chaîne, aucun collier, seulement par l'ordre de sa propriétaire. Celui-ci grogna lourdement.

Lady Ellyn Cornaline :
Silence !

Le molosse se tut. La duchesse observa avec effroi le duo en face d'elle. Ils étaient si sereins, comme s'ils s'apprêtaient à entamer une discussion l'air de rien. Alors que le sang du garde se répandait sur le sol.

Arthalinea Phoenix:
Que me voulez-vous ? Dit-elle de la manière la plus calme qui soit bien que sa voix tremblait sous la peur. Un sourire carnassier se dessina sur leur visage.

Lady Ellyn Cornaline :
Te tuer ! Quelle question...

Arthalinéa resta muette. Elle cligna à de nombreuses reprises des yeux. Ne sachant si elle avait bien entendu. La situation était si absurde qu'elle ne pouvait croire une telle chose.

Lady Ellyn Cornaline :
Je sais ce que tu penses.
"Pourquoi ?","Comment a-t-elle fait pour m'emmener ici ?","Ai-je bien entendu ?"
S'amusa-t-elle.
Je suppose que tu as une idée de la raison pour laquelle tu es ici, n'est-ce pas ?

La jeune femme ne répondit pas. Elle était bien trop occupée à scruter la pièce du regard. Cherchant la moindre échappatoire. Malheureusement pour elle, il n'y avait qu'une seule sortie. Et être elle et la noble se trouvait un colosse de deux mètres arme à la main.

Lady Ellyn Cornaline :
Je ne pensais pas arriver à de telles à de telles extrémités, mais hélas nous n'avons guère d'autres choix.

Arthalinea Phoenix:
Nous avons toujours le choix.

Lady Ellyn souriait devant une telle innocence.

Lady Ellyn Cornaline :
Nous vous avions fait une proposition, mais hélas vous l'avez refusé... Vous comprendrez que dans cette lutte perpétuelle de pouvoir avec la couronne. Nous ne pouvons nous permettre d'un tel refus. Hélas vous n'avez pas compris les systèmes de la Cour. Quand l'on a un ennui, on l'élimine. Trancha-telle.
Vitalli, mon cher frère... Débarrasse-moi d'elle je te pris.

Il y eut un court silence. Le corps du garde gisant à même le sol dans une marre de sang se voyait foulé du pied par Vitalli. Répandant un peu plus le liquide écarlate dans la pièce. Croisant son regard, elle vit qui celui-ci lui faisait un regard compatissant, comme s'il comprenait ce qu'elle traversait. Il s'approcha d'un pas tandis qu'elle reculait de deux.

Arthalinea Phoenix:
Laissez-moi sortir Vitalli ! Je vous en prie ! Vous n'avez pas à faire ça !

Vitalli Cornaline :
Je regrette... Il semblerait que j'eusse égaré la carte d'accès dans le plus de votre robe.

Arthalinea Phoenix:
Par la Lumière n'approchez pas !

Vitalli Cornaline :
J'apprécierai que vous m'aidez à les retrouver Duchesse Phoenix... Laissez vous faire ce sera rapide...

Le regard de Vitalli changea. Devant froid, dénué de toutes émotions. Prenant cela comme un signal de danger mortel. Arthalinéa se précipita vers la cheminée se trouvant au milieu du mur. Saisissant la pince à bois qu'elle abatis avec fureur sur le flanc de Vitalli. Quelque peu surpris par cette prise d'initiative, le Cornaline ne put éviter le coup lâchant un gémissement. Furieux de s'être fait toucher. Il empoigna la pince avant de la gifler avec force. La gifle fut telle que la jeune femme fut jetée au sol. Relevant la tête péniblement, elle vit une masse sombre s'agiter devant elle. Là voilà nez à nez avec le molosse noir accompagné de sa maîtresse. Sonnée par le coup, elle n'eut pas le temps de se relever que des mains puissantes se refermèrent sur son cou. La noble poussa un hurlement étouffé et se mit à se débattre . Malheureusement, les mains étaient si puissantes qu'elle ne sentait l'air lui manquer. Ouvrant la bouche dans une tentative désespérer d'aspirer le plus d'air. Elle comprit bien vite que c'était peine perdue. Vitalli lui broyait littéralement le coup. Balayant du regard la pièce à la recherche d'une arme pour se défendre, sa lueur d'espoir s'éteignit. Ses yeux tombèrent sur ceux du molosse. Levé sur ses quatre pattes puissantes, il aboyait comme si sa vie en dépendait. Sa vue commençait à s’opacifier, ses membres se raidir. Elle entendait son cœur battre tel un cheval de course sous ses tempes. Son esprit n'était plus qu'un tourbillon dans lequel se mêlaient désespoir et haine.

Attaque...Tue...Tue-les tous...pensa-t-elle en regardant le molosse.

Bientôt l'étau écrasant son cou disparut. Reprenant une bouffée d'air, la duchesse se sentit revivre, redevenir maître de son corps. Reprenant ses esprits, elle entendait les cris de Vitalli, les hurlements de sa sœur et les aboiements du molosse. Une fois debout elle vit l'homme se débattre comme elle s'était débattue il y a peu. Donnant tout ce qu'il pouvait pour se défaire de l'emprise de la bête. Le sang du meurtrier ne faisait plus qu'un avec celui de sa victime. Et après lui avoir arraché la gorge à grand renfort mâchoire. La créature lâcha l'humain. La gorge déchirée, le corps meurtri par les morsures, un mélange de bave et de sang dégoulinant des lèvres. Le regard vide. Il était mort.

Lady Ellyn Cornaline :
Oh mon dieu...Oh mon dieu... Répétait-elle.
Assit ! Assit !

Sa voix n'était plus qu'un lointain murmure. Son corps n'était plus qu'une frêle feuille malmenée par le vent. L'animal ne répondit point, son regard vitreux se noyait dans celui d'Arthalinéa. La gueule ouverte, la respiration en suspend. Il était en attente d'ordre.

Lady Ellyn Cornaline :
Cela...Cela ne se peut.... Elle n'était plus la Lady fière et confiante. Elle était misérable à cet instant. Sa voix était suppliante. Comme si la Lady savait ce qui allait lui advenir.

Arthalinea Phoenix:
C'est moi qui suis maître de la situation maintenant...

La jeune Phoenix ne ressentait rien. Elle était une coquille vide par laquelle s'échappait peur et fureur tel un cataracte. Ses émotions l'emportaient et elle n'avait pas la force de lutter contre eux. Sans aucun état d'âme, elle pointa Lady Ellyn du doigt. En alerte, l'animal bondit sur la noble provoquant un hurlement tel qu'elle crut que celui-ci s'échapperait de la pièce. Hélas pour la Lady, les murs étaient épais terriblement épais. Et aucun son aussi fort soit-il ne pouvait s'en échapper. Du spectacle qui s'en suivit, la duchesse n'en perdit pas une miette. Arhalinéa observa avec attention la chaire, le sang, les os craquer, les suffocations et les supplications de celle-ci. Quand le silence fut, le chien se retourna auprès de sas nouvelle maîtresse. La gueule écarlate, les yeux injectés de sang. La Phoenix prit l'arme de son garde et s'approcha d'un pas lent vers l'animal. Sans la moindre hésitation dans son geste, elle lui planta l'arme blanche dans le coeur.

Arthalinea Phoenix:
Plus de témoin. Murmura-t-elle.

Mais ce n'était pas elle qui parlait. C'était une force nouvelle, différente de ce qu'elle avait connu jusqu'à présent.
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By Trios
#37707
Un calme plat régnait dans les appartements de la reine. Paisiblement assoupit, récupérant d'une fastidieuse journée à la cours ; un bruit l'extirpa de son sommeil. Voilà qu'on toquait à sa porte à une heure imbue. Par l'Obscur qui osez la déranger ainsi ?
D'un claquement de doigts, toutes les lumières s'allumèrent. Sa main cybernétique prit un blaster dorée et finement ouvragé se trouvant dans le double fond de sa commode. Le mouvement se voulait machinal, Trios avait l'habitude de la chose. S'approcha de la porte lourdement protégée, elle vit à travers un holo écran la silhouette de la duchesse. Plusieurs filtres s’enchaînèrent. Lorsque l'image fut d'une netteté suffisante, elle vit Arthalinéa Phoenix. Aucune arme, rien de suspect sur elle. Que lui valait cette visite de "courtoisie" ?

Arthalinea Phoenix:
Votre Majesté... Murmura-t-elle.

La voix se voulait faible, terriblement faible. La jeune duchesse semblait exténuée.
Ouvrant la porte avec précaution, les yeux du monarque s'écarquillèrent.

Reine Trios:
Par tout ce qui est saint...

Trios dévisagea la noble, l'observant de pied en cap. Sa splendide tenue était recouverte de sang, son visage se voulait tiré et son regard. Jamais la reine n'avait vu d'iris si flamboyants. L'extérieur de celles-ci se voulait aussi rougeoyant que le magma et son cœur doré telle une étoile.

Reine Trios:
Que vous est-il arrivée duchesse ?

La voix de la pauvre enfant vint se briser tel un lointain écho sur le rivage.

Arthalinea Phoenix:
Une tragédie... Un véritable enfer...

Observant scrupuleusement les caméras, elle fit entrer la jeune femme perdue dans ses appartements privés. Rien à signaler, aucun individu dans les couloirs environnants. La fatigue qui pesait sur ses épaules s'était envolée, Trios était pleinement réveillée.

Reine Trios:
Vous êtes ensanglantés... Qu'avez-vous fait Arthalinéa ?!?

Arthalinea Phoenix:
J'ai fait de mon mieux pour survivre à cette nuit.

Un grimace se dessina sur le visage de Trios ; tout cela ne présageait rien de bon. Sa main de fer se referma sur elle-même. Extériorisant la tension qui s'accumulait lentement en elle. Le ton de la reine fut tranchant comme du rasoir.

Reine Trios:
Avez-vous tué ?

La benjamine esquissa lentement de la tête en guise d'affirmation.

Reine Trios:
Que l'Obscur me consume ! Jura-t-elle.

Le calme était son fort pourtant son assurance tressaillit un instant. Se tenant le visage de la main droite, elle soupira lourdement. Elle espérait vainement qu'en ouvrant de nouveau les yeux, cette situation surréaliste disparaîtrait tel un rêve. Trios fit signe à la duchesse de prendre place. Qui s'exécuta sans dire le moindre mot. Tel une âme en peine, elle avança le pas lent, le regard agar. La ravissante Arthalinéa Phoenix avait laissé place à une créature sans le moindre repaire et transpirant la peur. La reine garda son sang-froid. Il ne fallait pas paniquer, elle devait gagner du temps. Pour savoir quel coup jouer.

Reine Trios:
Vous a ton blessé ? Avez-vous un traumatisme quelque part ?

La duchesse ne répondit point. Seul son visage, pointant vers le ciel, dévoilant les marques de strangulation. Le regard du monarque se plissa. Sa gorge était écarlate, l'agresseur n'y était pas allé de mains mortes. Elle se demandait encore comment son homologue avait-elle réussi à s'en sortir. Se redressant de son siège, elle prit le matériel médical adéquat dans une salle adjacente à la sienne. Trios n'avait pas confiance à la faiblesse de la chair, par peur de faire le moindre mal à sa protégée ; elle laissa sa main cybernétique stable tel un roc se charger de la tâche. Après quelques minutes de labeur, les marques commencèrent à s’estomper. Trios sans la moindre pitié revint à la charge après ce léger entracte.

Reine Trios:
Maintenant...
Expliquez-moi tout.


Après une minute de silence, Arthalinéa débuta son récit. Le monarque n'en démordit pas, il resta stoïque face à la gravité des évènements passés.

Reine Trios:
Des témoins ? Un valet vous a vu ?

Arthalinea Phoenix:
Non je ne ....

Reine Trios:
Quelqu'un vous a vu entrer ou sortir du lieu de rendez-vous ?

Arthalinea Phoenix:
Non, mais..

Reine Trios:
En êtes-vous certaine ? En mettriez-vous votre main au feu ?

Arthalinea Phoenix:
Ma main au feu. Répondit-elle avec calme.
Mais... Peut-être que...

Reine Trios:
Peut-être ?

Arthalinea Phoenix:
Qu'ils ont mis fin aux jours de Lady Aleril ?

Reine Trios:
Damné soit votre père Arthalinéa ! A vouloir vous protéger ainsi, il ne vous a point armé pour les intrigues et autres complots de la cour...
Vous êtes tombé dans un piège grossier. Vous vous êtes précipitée la tête la première dans la gueule du dragon pauvre sotte ! Le réalisez-vous seulement ?


Arthalinea Phoenix:
Je ne pense pas qu'elle puisse être capable d'une telle chose.

La fureur grondait dans les entrailles de la reine. Et à ces mots, le volcan se réveilla dans une terrible éruption.

Reine Trios:
Réveillez-vous ! Vous pensez avoir des amis à la cours ? Vous n'en avez aucun ! Vous m'entendez ? Aucun ! Vous êtes seule Arthalinéa ! Seule !
Je vous ai mis en garde et dans votre arrogante témérité vous ne m'avez point écouté !
Vous êtes un agneau au milieu d'une meute de loup ! Sans moi vous vous seriez faite dévorer depuis longtemps !


Les mots se voulaient percutants. Chacun poignarda la duchesse, qui sous une telle pression s'écroula en sanglot.

Arthalinea Phoenix:
Je ne lui ai rien fait pourtant.

Sa voix était noyée dans le chagrin et la peur. Trios vint s'agenouiller devant la jeune femme. Recouvrant délicatement ses mains dans un geste protecteur. Son regard se voulait plus compatissant, sa voix plus douce et rassurante.

Reine Trios:
Ma douce enfant...
Je ne sais quels sont les raisons d'un tel geste. Mais vous avez ma parole que je le saurais dès assez tôt.


Arthalinea Phoenix:
Mais... Il y a des corps là-bas... Et l'on va Oh mon dieu !

Arthalinéa fut prit d'un haut le cœur, elle se leva précipitamment. Ses yeux étaient redevenus normaux et reflétaient désormais la pâleur de la peur.

Arthalinea Phoenix:
L'on saura ! L'on saura que c'est moi qui ait fait ça ! L'on va me faire accuser !

Reine Trios:
Cela n'arrivera p...

Arthalinea Phoenix:
Ils sauront que j'ai tué ces gens ! Ils me feront brûler ! Dit-elle de manière hystérique, enfonçant ses ongles dans la main métallique de la reine.
ILS VONT ME BRÛLER !
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By Trios
#37830
La noble devenait hystérique. Prise d'une peur viscérale pour sa vie. Elle hurlait et pleurait dans les appartements du monarque. Dans ses yeux dansaient la rage et crainte. Se griffant jusqu'au sang, elle espérait que la douleur la ferait sortir de ce mauvais rêve. La réalité était souvent sombre et pour le plus grand désarroi de la duchesse ; elle ne rêvait pas.

Arthalinea Phoenix:
ILS VONT ME BRÛLER !

Un bruit retentit dans les appartements de la reine. Arthanlinéa se tut soudain. Sa joue lui faisait mal terriblement mal. Trios venait de lui infliger une gifle magistrale. Le visage de la jeune femme commençait à s’empourprer. Surprise par un tel acte de la part de son homologue féminin, elle vit rouge.

Arthalinea Phoenix:
Comment ?!? Comment osez vous lever la main sur moi ?!? Vous n'avez pas le droi...

Une autre gifle lui fut administrée la faisant taire une bonne fois pour toute.

Reine Trios:
Je suis reine. Tout m'en donne le droit.

Prise de colère Arthalinéa voulut riposter. Mais son geste fut immédiatement bloqué par la main cybernétique de la reine. Le regard de Trios se voulait assassin, la situation était terriblement inconfortable pour la jeune noble. Le ton de la reine fut glacial.

Reine Trios:
J'ai fait exécuter des sujets pour moins que ça Arthalinéa...
Tempérez vos ardeurs ou je m'en chargerai moi-même.

Cette situation vous dépasse et je conçois cela Arthalinéa.
Mais vous n'êtes pas seule, vous devez garder la tête froide et ne pas vous laisser abattre.
En survivant vous avez montré à vos ennemis qu'il en faut plus pour vous éliminer.

L'on a fait de vous le Roi, la cible à abattre dans une partie que vous ne souhaitiez faire.
Il faut que vous vous posiez et que vous réfléchissiez au prochain coup à jouer.
Vous avez des atouts, vous êtes entourés de pièces diverses et vous avez à vos côtés la pièce la plus puissante qui soit.
La Reine...


Baissant le regard vers ses pieds, se massant la joue pour faire passer la douleur. Arthalinéa sécha ses larmes tant bien que mal. La reine prit délicatement le menton de l'humaine entre l'index et le pousse. Sa poigne se voulait douce. Une main d'acier dans un gant de velours. Les yeux larmoyants de la duchesse croisèrent ceux de Trios. Celle-ci lui adressa un sourire franc et rassurant.

Arthalinea Phoenix:
Que... Que vais-je faire ?

Reine Trios:
Vous allez tout d'abord vous reposer duchesse.
Cette journée a été éprouvante pour vous. Prendre du repos vous fera de plus grand bien.


Arthalinea Phoenix:
Dois-je retourner dans mes appartements ?
Et s'ils me trouvent ? Et s'ils essayaient de nouveau de m'assassiner ?!? Et si ...


Reine Trios:
Vous resterez ici duchesse.
Vous serez ici en sécurité. Vous serez dans l'endroit le plus sur du Palais.
Vous pourrez vous reposer avec les pensées... Tranquilles.


Arthalinea Phoenix:
Mais vous ?

Reine Trios:
Je me contenterai du fauteuil.

Arthalinea Phoenix:
Mais...

Reine Trios:
Reine ou pas, vous êtes une amie proche Arthalinéa...
Il est normal que je prenne soit d'une personne telle que vous.
Cessez de vous tourmenter et prenez du repos.
Demain sera une lourde journée.


Il fallut une paire de demi-heures pour que la jeune duchesse trouve enfin le sommeil dans le lit royal. Et cela à grand renfort de murmure rassurant venant de Trios, accompagné de caresses volatiles dans la chevelure blonde d'Arthalinéa. Quand elle fut enfin assoupie, le monarque posa son siège à proximité de sa protégée. Elle l'observa quelque peu, soucieuse de son sort. Son blaster doré reposait sur ses genoux. Et son regard ne cessa de scruter la porte dans l'attente d'une attaque.
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