L'Astre Tyran

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By Helera Kor'rial
#32368
EN DEPIT


Ambiance




Quelque part où la joie n'est plus et où la vie se monétise.





Les cloches avaient définitivement sonnées la fin. La dernière heure, le moment suprême, ultimement retardé par une volonté démesurée et un esprit trop téméraire. Le destin cependant étant ce qu’il était, personne n’échappait à sa toile funeste, à ses doigts maigrelets mais tout autant fermes. Justice ? Futur ? Des mots, vide du sens que chacun voulait bien leur donner. Il n’y avait rien d’autre que l’inextinguible et intangible destin qui menait au trépas. Et les cloches sonnaient encore … et encore … Soutenue par la lente agonie des corbeaux symboliques, croassant tout leur saoule, le regard tourné vers le ciel qui noircissait de minute en minute. Ce qui est poussière, retourne à la poussière. Ce qui est, n’est que pour devenir poussière. Jeny portait son regard vers les ruelles éclairées de cette aura rougeâtre caractéristique d’une fin d’après-midi trop ensoleillée. La nuit approchait, et avec elle les anges funestes du malheur. Elle tourna la tête dans les deux sens, apercevant les quelques passants qui allaient ça et là, sans se retourner. Pressés, apeurés. Oui, elle sentait leur peur qui s’échappait par les pores de leur peau. La délicieuse odeur du tourment, et la porte ouverte vers la soumission du corps par la destruction de l’esprit. Une faille dans les défenses, une … aubaine ? Ils devaient voir, sentir, après tout. Pourquoi ne pas partager ce qu’elle avait vécu ? Pourquoi devait-elle être la seule à souffrir dans son corps devenu trop froid, trop étroit. Un soupir, un souffle, le souffle … La petite se détourna de la fenêtre qui bordait sa chambre et se dirigea vers la salle de bain, se pencha sur le lavabo et observa le reflet derrière le miroir brisé. Ses cheveux noirâtres, devenus très fins, cassant, avaient totalement repoussés désormais. Sa chevelure d’or n’était plus qu’une cascade de charbon, un puits de ténèbres. Ses yeux avaient définitivement gardés la couleur rougeâtre et des veinules partaient des pupilles pour s’y terminer au fond de l’œil. Sur son visage, divers cicatrices, dont certaines n’étaient produites que par la nuisance mentale qui l’habitait. Des bleus pour la plupart, du sang séché ça et là. Des plaques qui avaient germées sur le menton et le bord du crâne. Ses lèvres avaient gardés cette teinte noirâtre aux reflets sanguins.

« Horrible. »

Jeny s’agitait d’avant en arrière, comme un balancier dont la bouche légèrement ouverte. Son visage était inexpressif, mais la colère qui dormait en elle, la rage, ne cessait de bouillonner à chaque instant. Ses vêtements en lambeaux ne pouvaient désormais plus être appelés ainsi. Ils n’étaient que les reliquats de son unique tenue. Petit à petit, ils tombaient en morceau, et sa peau si brûlante devenait visible à chaque instant. La douleur était là, présente, toujours, tandis que le harcèlement des éléments ne laissait plus son derme en paix. Chaque brise, chaque touché était comme un milliard de poignards. Mais c’était également le manteau avec lequel elle avait revêtu son existence. La crasse, le sang, la saleté étaient autant de protections qui parsemaient la blancheur opaline de sa peau pour n’y laisser qu’une surface approximativement noirâtre. Ses jambes n’étaient presque plus couvertes, son buste approximativement caché, sa poitrine entourée d’un tissu. Le tout entièrement scarifié. Elle porta son regard vers sa main de la même couleur. Elle ne tremblait plus, elle n’était plus addicte. Son sang avait été purifié. Lentement, elle la referma en poing, tandis que les cloches sonnèrent de nouveau. Le gong de sa renaissance. Pieds nues, elle retourna vers la fenêtre, s’avança sur le métal froid et s’assit sur le bord. Elle ferma les yeux et inspira profondément, laissant l’air frais et pourris de pollution entrer dans ses poumons.

« Nous y sommes. Après tout ce temps, tous ces efforts, tout ce sang versé. Enfin nous sommes. »

Elle sentit deux contacts glacés sur le bord de ses quadriceps. Le contact se déversa en cinq supports de chaque côté tout en remontant sur ses joues. Jeny restait calme, les yeux fermés, regardant le destin humblement. Lui offrant tout ce qu’elle avait à offrir. Un souffle tout autant gelé frappa sa nuque en pulsation régulière. Une odeur cuivrée monta jusqu’à ses narines, nimbée d’une autre carbonée et sulfurée. La petite étira un sourire quand le contact augmenta en un glissement le long de son cou, comme une étreinte.

« Je suis mon seul maître. Je suis la providence. »

Son souffle accéléra et ses poumons s’élevèrent plus rapidement. Son cœur augmenta alors de cadence. Le froid était toujours là, la traversait désormais. Aiguilles gelées. Instruments de la mort.

Image« Je suis Jeny, et je … je suis morte le jour de mon viole. Je ne le nie pas, je ne l’oublie pas. La mort m’en soit témoin, je ne nierai plus. »

Le souffle de la mort cessa et reprit au creux de son oreille dans un murmure presque intelligible. Le dépit était sa nouvelle accoutumance et cela nourrissait la colère, saine et sanglante. Tout cela semblait trop beau, trop parfait. Trop clair pour n’être que de l’obscurité.

« Tu es enfin libre. Maintenant, tu n’as que la mort devant toi. Saute. »

La poussée, l’ultime gong, le bruit métallique qui résonne dans ses oreilles jusqu’à emplir son corps d’une réverbération intense. Son corps s’élance, le temps s’arrête tandis qu’elle chute. Le sang remonte jusque dans ses oreilles, ses cheveux s’excitent sur sa tête comme une tempête mélancolique. Elle est seule, mais elle est. L’ultime son de l’existence, le destin qui attend la mort, et la mort qui s’enveloppe de son manteau funeste. La fumée noirâtre qui s’évapore de ses pores, laissant derrière elle une trainée à peine visible à travers le crépuscule. Puis le contact. Le pavé est sous ses doigts, la fumée explose et se dissimule, mais ne s’enfuit pas. Le corps n’est plus que le réceptacle. Ses yeux s’ouvrent, luisent d’une couleur rouge intense, éclairant la ruelle sombre de leurs deux présences. Les cicatrices d’où s’échappent cette fumée ne lui font pas mal mais la peau tout entière n’est que la douleur, pure représentation de son stigmate.

« Qu’est ce que … Vous êtes qui vous ? »

Jeny tourne lentement la tête en direction de l’homme qui a pointé son blaster. Il suinte, cela se sent, cela l’enivre. Un grand sourire se dessine alors sur son visage.
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