L'Astre Tyran

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By Iris Vandemar
#25365
IDENTITE


Nom du Personnage : Iris Vandemar
Race : Humaine
Âge : 23 ans
Planète d'origine :

PROFIL


Métier :
Faction : Nouvel ordre Sith
Description :
Histoire :

Une comptine lancinante se laisse entendre dans les coursives obscures du vaisseau, crachotée par une série de hauts-parleurs vieillissants. Une voix de femme, douce quoiqu'un peu éraillée. On imaginerait sans mal une mère aimante berçant avec lenteur son enfant, enfermée quelque part dans les profondes entrailles de l'appareil, louant un dernier hymne d'amour tandis que le transport dérive dans le vide de l'espace.

Soudain, une succession de pas affolés vient rompre l'harmonie de cet air enfantin. Une silhouette se profile au détour d'un couloir baignant dans la lueur fantoche d'un néon fatigué : celle d'une enfant humaine âgée de six ou sept ans, à la peau brunie par un monde d'origine que couverait un ardent soleil. Ses longues boucles d'ébène encadrent un visage encroûté de poussière et de larmes, son souffle éperdu filtrant entre deux lèvres fendues. Elle se heurte à une paroi tordue dans sa fuite mais détale de plus belle, ses pieds nus frappant le métal à un rythme nourri d'une sainte terreur.

Tout aussi subitement qu'elle est apparue, la comptine s'affaiblit sans toutefois s'éteindre tout à fait, cédant sans transition la place à un timbre bien plus froid. C'est un ton d'homme qui se fait désormais entendre, désincarné et inflexible, tandis que le fond sonore laisse imperceptiblement se poursuivre la chanson.

« Tu avais une vie. Un nom et une mère. Un foyer, bien douillet... J'en perçois encre la chaleur sur ta peau, son parfum sur tes habits. »

Les yeux noirs de l'enfant étincèlent de larmes que sa ruée fait s'envoler derrière elle. Il ne faut pas longtemps avant qu'elle ne plaque ses mains couvertes d'écorchures sur ses oreilles, dans une vaine tentative d'oblitérer les paroles glacées qu'on lui sert.

« Tu ne seras jamais en sécurité. Entends-tu la comptine qu'elle te chantonnait au soir ? Si délicieuse, si apaisante... » La voix atone se mue instantanément en un cri de rage. Le changement est si brutal qu'il en sonne malsain. « Mensonge ! Illusion ! »

Le dédale grisâtre semble alors se tordre, se déformer sous la colère de son interlocuteur. La structure entière du vaisseau gémit et craque, faisant même vomir un bref jet d'étincelles. L'enfant hurle lorsqu'une escarbille noircit sa chair hâlée et elle dérape sur le sol, sa course s'arrêtant tandis qu'elle heurte un lourd conteneur éventré.

« À partir de maintenant, tu connaîtras la vérité... »

L'homme invisible se met à rire, d'abord discrètement ; et puis l'hilarité l'envahit dans un franc éclat presque hystérique, le volume de la comptine revenant à la normale. La petite fille, elle, se recroqueville en position fœtale, ses sanglots déchirants bientôt étouffés par les hauts-parleurs.

* * *

« Petite ingrate. »

En silence, elle mange à même les dalles d'acier, cuillerée après cuillerée l'épaisse bouillie nourrissante qui recouvre tout l'horizon de ses connaissances culinaires. Elle a oublié le goût des raisins et des olives, celui des pommes et des grenades. Avec les doigts, l'enfant dessine dans la purée teinte de cendres la forme grossière d'une banane. Elle n'est même plus sûre de la couleur qu'elle est supposée avoir.

« Mange plus vite. »

Elle ne sait pas à qui appartient la voix. L'homme ne lui parle que par l'entremise de ces hauts-parleurs défaillants. Son univers se résume à un dédale de tunnels légèrement vrombissants veinés de circuits bourdonnants, et à cette cellule exigüe avec un lit en grillage de fer et un siège de toilette. C'est toujours ici qu'il lui fait parvenir ses repas, ici qu'il lui parle de ce qui existe au-delà des étoiles. Bien sûr, elle sait que cet endroit, pour peu qu'il méritât le nom de chambre, n'a rien de sûr. Même ici il lui arrive de lui faire du mal, même ici il peut l'atteindre...

Et puis, après tout, n'est-ce pas normal ? Il lui a bien dit que la sécurité était une illusion. Un mensonge.

« L'exercice reprendra dans cinq minutes. Dépêche-toi. »

Elle préfère lorsqu'il lui fait la leçon plutôt que lorsqu'elle doit s'entraîner. Naturellement, la douleur fait partie intégrante de l'un et de l'autre : il lui demande plus que ce qu'elle n'est capable, dans tous les cas de figure, et sanctionne l'échec dans l'âme comme dans la chair.
C'est ainsi que vont les choses.

Depuis longtemps elle ne se pose plus de questions sur ce qu'aurait pu être son existence. Les questions sont synonymes d'hésitation, l'hésitation d'échec et l'échec, de souffrance... Elle s'est résignée. Presque de bon cœur, au bout du compte.

« Dehors ! Tout de suite ! »

Les cinq minutes ne sont même pas écoulées, elle en est persuadée ; mais la petite ne proteste pas. Au lieu de cela elle lâche aussitôt assiette et cuillère et bondit sur ses pieds, s'élançant au-dehors de sa geôle dans un claquement de ses pieds nus sur le métal. Elle court, sans savoir où : il ne lui a pas encore dit, mais ça ne signifie pas qu'elle ne doit pas se dépêcher. Le danger est partout. Rester immobile, c'est s'exposer.

Un crissement lui donne raison lorsqu'une silhouette dégingandée apparaît dans son dos, à l'autre bout de la coursive, et ouvre le feu à l'endroit où elle se tenait une seconde auparavant. C'est un minuscule hameçon qui se tord contre un panneau fissuré en lieu et place de projectile, relié à l'avant-bras de l'androïde filiforme par un fin câble électrique. Il vibre légèrement, s'il fallait une preuve que la machine était prête à l'électriser.

Loin de l'effrayer, la gamine s'enhardit et se félicite intérieurement de sa vivacité, s'engouffrant dans un passage latéral. Briser les lignes de vue est devenu une évidence à ses yeux, partie intégrante de sa façon de se mouvoir aussi essentielle que de mettre un pied devant l'autre.

« À la fosse. Va à la fosse... »

Une grimace de peur traverse les traits orientaux de la petite fille. Peut-être, songe-t-elle, aurait-il mieux valu se laisser atteindre par le droïde. Sa réussite a pu irriter l'homme, et l'irriter, a-t-elle appris depuis longtemps, est toujours une mauvaise idée.
Elle roule au sol et s'introduit dans le même geste dans un soupirail à hauteur de genou, écharpant un peu plus la tunique rapiécée qui constitue son unique habit. On voit sur sa peau les zébrures mal guéries de plus d'écorchures qu'on n'en saurait compter, récoltées à force de riper et tomber. Aujourd'hui, elle n'y fait même plus attention.

En rampant dans les conduits, elle se demande si elle pourrait s'accorder une infime pause. Après tout, les machines sont trop grosses pour la suivre ici et...
Non. C'est son instinct de survie qui coupe court à ses réflexions. L'homme n'est jamais dupe. Le froisser est trop risqué. Secouant la tête, elle poursuit sa vive reptation jusqu'à se tenir allongée au-devant d'une grille mal vissée donnant sur les ténèbres.

Cette partie du vaisseau n'est pas éclairée, pas même par le plus jauni des néons. Il l'appelle la fosse, et à chaque fois qu'il l'a envoyée là-bas, la gamine a fini par perdre connaissance. Elle ignore pourquoi, mais entrer dans la fosse revient à entrer dans un tout nouveau monde. Un monde de perceptions étranges, de douleurs improbables, de terreurs insoupçonnées. Il s'y passe toujours des événements anormaux. Déglutissant laborieusement, elle fait sauter les attaches de l'obstacle et le dépose à bout de bras un peu plus loin.

Puis, fermant ses yeux, elle se laisse chuter par l'ouverture.

* * *

« Tu as un don exceptionnel. »

Pour une fois, les lumières l'aveuglent. D'insoutenables projecteurs braquent leurs éblouissants regards sur elle, leur éclat amplifié par la verrière qui lui font un froid sarcophage. Elle plisse ses paupières, tentant d'apercevoir l'homme. il est de l'autre côté, assis aux commandes de la machinerie complexe étendant ses bras mécaniques sur son corps. Il y a un bruit légèrement spongieux ; la douleur met une bonne seconde avant d'atteindre son cerveau inondé de drogues.

« Oui, exceptionnel... »

Sans l'entremise des micros, sa voix perd toute tonalité électronique au profit d'un timbre grave, légèrement roulant. Elle a presque tout oublié de sa vie d'avant mais pas suffisamment pour ne pas prendre conscience de son accent. Il manipule les bras robotiques qui lacèrent sa peau, injectent d'inconnues substance au fond de ses veines.

« Pourquoi... » murmure-t-elle faiblement.

Parler dans ce brouillard atroce de lumière et de confusion lui apparaît comme une tâche surhumaine. Entrouvrir les lèvres a permis à une mince traînée de sang de tomber sur sa langue. Elle ignore ce que l'homme est en train de lui faire, mais cela ne l'inquiète pas vraiment. Elle a perdu la valeur de ce que l'intégrité physique signifie.

« Silence. »

Sèchement, il enfonce par l'intermédiaire des membres artificiels une seringue dans sa main. Elle clôt ses paupières en réprimant un frisson, sachant pertinemment que le geste n'est en rien lié à l'opération qu'il lui fait subir. Ce n'est qu'une gifle de plus ; lorsque l'instrument se retire, il en manque un bon centimètre de pointe. Remuant faiblement les doigts, la petite sent la partie qui est restée dans sa chair.

« Tu seras parfaite... » poursuit-il sur un ton de ferveur religieuse.

Le cliquetis des pinces et des poinçons s'accélère. Sans trop que les poisons dans son organisme ne lui laissent le loisir de s'en rendre compte, son corps s'ouvre et saigne à la manière d'une fleur déchiquetée. Prise de nausée, elle vomit un mince filet de liquide.

L'homme s'en moque bien et, agrémentée de gémissements et toux bileuse, l'opération poursuit son cours.

* * *


Psychologie :

INVENTAIRE


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