L'Astre Tyran

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Ilum, planète glacée située dans les régions inconnues . Ses cavernes millénaires abritent de précieux cristaux nécessaires à la construction du sabre laser, l'arme du Jedi. Ces cristaux ont la particularité de colorer la lame d'un bleu ou d'un vert très pur.
Contrôle : Ordre Jedi
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By Leia Organa
#18616
Précédemment...

Pnj : Arial Organa
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Autant dire que pour éviter d'être découvert, la dernière chose à faire était d'entrer en contact télépathique avec une apprentie voyante Jedi. Et pour le coup cela faisait des jours qu'Arial affinait ses dons en ce domaine, c'était l'occasion de les tester de manière pratique. Aussi à son réveil, après un bon repas, elle regagna sa cabine, pas pour dormir cette fois. Elle se mis en position de méditation et débuta. Elle se projeta premièrement dans son propre esprit, comme spectatrice de ses propres pensées, de sa propre conscience. Là elle sonda ses rêves et retrouva celui de la veille. Là voyageant dans le temps elle réactiva le souvenirs de l'intrusion de l'inconnu. Sauf qu'elle l'appréhenda spirituellement de sorte de revoir la scène du point de vue du "visiteur". Là elle le sonda, particulièrement son passé, mais également son présent. Elle eu un peu de mal au début, mais ses dons commençaient à répondre de mieux en mieux à ses objectifs. Après qu'elle estima en "savoir assez", elle acheva la méditation, plus perplexe que jamais, mais bien déterminée à ne pas laisser cela en suspend.


Mais ce premier contact ne resta pas en suspend bien longtemps. Une fois son séjour sur Dorin achevée, Arial retourna au Temple, elle fit son rapport au conseil et y accomplis plusieurs missions en lien avec ses responsabilités, puis dès qu'elle en eu l'occasion elle entrepris de découvrir le fin mot de cette histoire, cette tentative de séduction dont elle avait été la proie en songe. Ses facultés de voyante lui avait ce jour là permis d'en découvrir beaucoup sur ce "visiteur", sans doute beaucoup plus que ce que ce dernier n'aurai voulu, et très certainement si elle n'avait pas été découvert ce qu'elle avait découvert sur lui, sans doute en serait-elle restée là, sans chercher à le confronter. Mais l'âme d'Arial avait ce quelque chose de fondamentalement tournée vers l'autre, et elle ne pouvait que rarement être indifférente à un être comme celui qu'elle avait sentis, eusse t-il tenter de la séduire vers le côté obscur.
Elle s'envola donc dans un monoplace pour la lointaine planète gelée d'Ilum. C'était là qu'elle savait devoir se rendre. Dans une des grottes de la principale chaîne de montage de l'hémisphère Nord de la planète. Elle posa son petit vaisseau non loin de l'entrée, puis en sortie pour se diriger à l'intérieur de la cavité montagneuse. Elle avait revêtu une tunique nacrée aux finissions travaillé avec des fil d'or, faits sur mesure par le couturier de la famille royale d'Alderaan, pour Arial dans le cadre de ses missions sur des planètes moins accueillante, trahissant évidemment son rang aristocratique, elle portait néanmoins sa bure chaude, pour résister au froid.
Une fois à l'intérieur de la grotte, elle ôta sa bure, sa tunique révélait sans vulgarité sa peau cuivré sur laquelle se reflétait comme des étincelles les lumières projeté par les cristaux.
Là elle s'assis en position de méditation, plusieurs heures passèrent, elle garda son calme sa sérénité, même au moment où elle savait qu'elle n'était plus seule, bien que visuellement elle semblait encore seule dans sa grotte...


- Vous êtes là...je savais que vous seriez là, quittez ce manteau de ténèbres qui vous enveloppe et vous voile à mes yeux, vous n'en avez pas besoin, puisque vous êtes celui de nous deux qui a voulu cette rencontre n'est-ce pas...Aldan ?

La connaissance de son prénom faisait partis des éléments que Leia avait décelé par le biais du contact spirituelle qu'elle avait entrepris après le songe, le "visiteur" avait laissé une trace, "sa trace" dans l'esprit d'Arial, et sans doute aurait-il été impossible à un Jedi sentinelle ou gardien de la sonder, mais visité les songes d'une Jedi voyante était une toute autre affaire, mais assurément pour Arial, ce visiteur voulait être trouvé.
#18617
Au dernier mot prononcé par la jeune twi'lek, un bref et grinçant ricanement retentit dans cette partie du long labyrinthe rocheux creusé dans la montagne. Se répercutant de paroi en paroi durant quelques secondes, il ne s'était pas tout à fait éteint qu'une silhouette noire, vêtue d'amples voiles lourds, d'où ne perçait que la partie supérieure du visage, surgit tout à coup à quelques mètres à peine à droite de la padawan. Les yeux bleus clairs du nouveau venu percèrent à travers la buée épaisse qui s'élevait au rythme de sa respiration.

Il n'était là que depuis une dizaine de minutes. Une fois que l'Ordre Gris eut été officiellement formé, loin au dessus de la surface d'Ilum, et plus exactement, à bord du J.J Renaissance, vaisseau amiral de la petite flotte dont lui et Helera disposaient à présent, le Sith avait directement emprunté une navette pour se rendre à son...rendez-vous. En effet, il n'avait pas oublié l'étrange rencontre qu'il avait faite en rêve, avant son exil ; pour bénigne qu'elle lui avait alors paru, son souvenir, curieusement, ne s'en était pas un moment estompé.

En effet, tout lui était revenu, à chaque fois qu'il y avait repensé, avec une netteté, une exactitude et une précision parfaites. Ce songe étrange ne s'était pas exactement passé comme la jeune Organa se l'était imaginé. A vrai dire, il était de ces évènements mystérieux qui voient les rêves se croiser, se confondre, se rencontrer...et des esprits rentrer en connaissance l'un de l'autre sans qu'ils l'aient souhaité, prévu, envisagé. C'était ce qui, de toute évidence, était arrivé aux deux individus qui, désormais, se faisaient face dans les profondeurs d'Ilum.

Darth Kane avait fini par comprendre qu'il ne s'agissait pas exactement d'un rêve classique, mais bien d'avantage d'une vision partagée par lui-même et Arial. Une projection réciproque de l'un dans l'esprit de l'autre...comment l'expliquer, il n'aurait su le dire. Oh, il s'était bien sûr exactement comporté comme la jeune twi'lek s'en souvenait : railleur, menaçant, insidieux. Il se souvenait s'être senti comme envahi, transporté par quelque chose, possédé par un élan qui l'emmenait vers cette personne dont il ne savait rien, sinon qu'elle disposait d'une résonance dans la Force tout à fait atypique.

Ses réflexions à propos de ce mystérieux phénomène l'avaient vite mené à la conclusion qu'il avait fait connaissance avec une Jedi, sans doute une Consulaire, comme la tradition de l'Ordre nommait ces individus sereins, voués à l'étude de la Force et de ses mystères. Une voie pour le moins similaire, au niveau de la démarche, à celle que lui-même avait emprunté...le mystique Sith n'avait pu s'empêcher d'être de plus en plus intrigué...et lorsqu'il avait, dans un songe récent, vu la voyante arriver à bord d'un petit vaisseau à la surface de la planète gelée, il avait immédiatement compris.

Un temps, il ne sut que dire. Elle connaissait donc son nom ? Comment n'était-ce pas réciproque ? Comment savait-elle qui il était ? La prudence était de mise. Si elle était assez avancée dans les voies de la Force pour avoir pu percer son identité, qui savait ce qu'elle lui réservait d'autre...son avancée précautionneuse au sein de la caverne et de ses interminables boyaux rocheux, masqué qu'il était par un tour basique de Sorcellerie Sith, s'était faite sans embûches ni appréhension, mais maintenant qu'il avait enfin la jeune fille de ses visions en face de lui, toute de chair et de sang, il hésitait. Puis, après un temps de flottement, il se décida à faire montre d'assurance et de détermination. Tout en restant sur ses gardes...c'était la Force qui les avait, de toute évidence, menés l'un vers l'autre. Pourquoi ?

-Aldan...il vaut mieux, en effet, que vous me connaissiez sous ce nom là.


Il avança lentement, bras le long du corps, prêt à dégainer.

-Voyez, je me montre à vous, tout franchement, et vous parle sans ambages. Vous savez qui je suis, mais, au risque de vous surprendre, et quoique nous nous soyons déjà...*vus*...j'ignore totalement qui vous êtes.


Avec une moue amusée, il croisa les bras.

-Comme je suppose que vous avez le sens de la bienséance, et que nous en sommes encore aux amabilités...Jedi...je ne doute pas que vous allez, à votre tour, vous présenter ?
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By Leia Organa
#18624
Pnj : Arial Organa
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Enfin il entrait dans la lumière, Arial découvris un jeune homme, pas tellement plus âgé qu'elle, elle était assez étonnée elle qui pensait tomber sur un vieux Maître de la Force et de la Magie Sith. Elle tenta de ne rien laisser paraître car si ses dons de voyance lui avait donné plusieurs informations sur lui, en réalité elle en ignorait encore beaucoup. Le fait d'avoir "lâché" son prénom relevait plus d'un petit "passe-passe" de voyante que d'avoir réellement percé complètement l'être spirituel qu'était Aldan.
Arial se leva doucement, bien qu'en face d'un Sith, le fait de le "connaître" et de l'avoir *vus* entretenait en elle une quiétude non-naturelle, et assez surprenante, en sachant qu'elle avait toute les raisons de craindre les Sith. Deux de ses maîtres étaient tombés sous leur lames, elle avait été élevé dans la plus grande tradition Jedi qui consistait à les identifier comme des ennemis mortels. Mais la divination avait ce quelque chose de différent, qui faisait que l'on percevait un être bien plus profondément, au niveau spirituelle, indépendamment de ses allégeances et idéaux, ou même de ses actes ou sentiments.

Mais pourquoi disait-il tout ignorer d'elle ? Elle était tant persuadée que c'était lui qui avait envahis son rêve, lui qui l'avait trouvée, et que sans doute c'était lui qui avait imaginer toute cette rencontre dans le seul but d'ajouter Arial à son palmarès de Jedi massacré. Dans l'esprit de la Padawan ce n'était certainement qu'un mensonge, pour qu'elle autre raison pouvait-il prétendre ne pas la connaître de toute façon ?

Dans tout les cas, bien qu'en quiétude elle s'attendait à devoir dégainer son double sabre à tout moment, lorsque le Sith serai lassé des "amabilités".
Une fois devant lui, à une distance non raisonnable, elle lui répondis...


- En général on ignore rarement tout d'une personne que l'on suis et que l'on "appel", surtout par ce genre de moyens...
Je suis Arial Organa, membre du Nouvel Ordre Jedi et princesse de la Maison Royale d'Alderaan, seconde héritière en titre du trône d'Alderaan.


Avant même de finir, elle s'en voulait déjà de cette présentation pompeuse! *Qu'elle nulle* se flagellait-elle ! Se présenter à un Sith inconnu, avec tout ces titres ronflants...quelle idée ! Elle en était sûr désormais Leia déteignait beaucoup trop sur elle, avec ses manières de princesse et d'aristocrate. Enfin ce "visiteur" n'avait pas besoin de savoir qu'elle était une esclave recueillie adoptée par des humains suite à une rafle de Ryloth avortée.
Malgré ces quelques égarements elle restait dans une attitude de méditation qui l'avait occupée pendant les longues heures avant l'arrivée du visiteur. Elle dévisagea quelque peu l'homme en face d'elle, la cape rabattue de sa bure noire cachait difficilement ses cheveux brun et un visage marqué, en effet le cache-œil, sur son côté gauche révélait de douloureuses expériences passés. La tentation était grande pour Arial de tenter de se plonger dans la Force pour tout savoir de lui, mais un tel exercice lui demanderai bien trop d'énergie, de prendre une posture de méditation qui l'a rendrai vulnérable et un contact physique avec le sujet, impensable.
Elle croisa son regard et à son tour, croisa les bras inquisitrice...


- Dois-je m'attendre à me voir cerner d'une minute à l'autre par des renforts impériaux prêt à collecter votre prise du jour ? Ou est-ce le moment où vous allez me promettre un pouvoir illimité et la Galaxie entière si j'accepte de vous suivre sur Korriban ?

Naïve, elle pensait avoir à faire à un de ces chevaliers impériaux qui ouvrait la voie aux troupes impériales pour capturer les Jedi survivants durant la purge.
Avec néanmoins une touche de défiance, dans sa dernière question, elle bluffait intégralement feignant d'avoir confronter à maintes reprises des Sith, alors que c'était la toute première fois, qu'intérieurement elle était dans un flou on ne pouvait plus critique, et que ses "certitudes" ne reposait que sur les récits des Jumeaux Skywalker et de ses livres et archives qu'elle dévoraient durant ses longues séances d'étude théorique sur les mystères et l'Histoire de la Force. Cette petite défiance, n'était pas sans sonner faux dans sa bouche, tant Arial était d'une nature douce, calme et profondément respectueuse de tout les êtres qui l'entouraient, se refusant à toute condescendance ou préjugé envers les Sith, que son entraînement Jedi favorisait pourtant. Il s'agissait en réalité d'un simple mécanisme de défense ne sachant absolument pas comment se comporter face à un tel visiteur...
#18625
Ambiance


La première phrase qui vint répondre à la question du jeune Sith fut suivie d'un sifflement faussement admiratif de ce dernier. Un rien moqueur, le borgne accentua sa moue, laquelle exprimait de la manière la plus explicite combien la situation était, pour lui, ironique. La façon dont elle avait déclamé son identité tenait de la comédienne de théâtre, voire d'holo-opéra, et il n'était pas nécessaire de se présenter de façon aussi classique. Kane se dit alors que les Jedi étaient décidément tous les mêmes, avec leur sempiternel besoin d'en imposer à ceux qu'ils identifiaient de la façon la plus catégorique et arbitraire aux forces du Mal.

A la lumière pâle et bleutée des multiples cristaux qui parsemaient les parois rocheuses entourant les deux manipulateurs de la Force, Aldan Mabral étira ses lèvres en un fin sourire qui dévoilait légèrement sa dentition supérieure, lui conférant, que cela eut été volontaire ou non, un aspect menaçant et carnassier. Il se prononçant d'avantage encore lorsque la jeune Arial Organa adopta une pose altière et lui demanda, ( de la façon la plus désagréable du monde, selon lui ) quelles étaient les intentions du Sith à son endroit. Se retenant de pouffer de rire, il lui répondit :

-Doucement, Arial Organa, dou-ce-ment...nous venons à peine d'apparaître l'un à l'autre, et nous devrions déjà engager les hostilités ? Tt-tt-tt...si la Force nous a tous deux menés jusqu'ici, ne croyez-vous pas que c'est pour autre chose que pour revisiter les vieux classiques ?

Croisant les mains derrière son dos, il se mit alors à tourner autour de la voyante twi'lek, comme il l'avait fait durant la vision qui avait vu leur rencontre.

-Et très franchement...est-ce que j'ai l'air d'un chasseur ? D'être le genre d'individus qui s'embarrassent de la compagnie de tout un bataillon de stormtroopers ? Au cas où ça vous intéresserait, je ne porte guère l'Empire dans mon coeur...quant à Korriban...

Il éclata d'un rire de poitrine, sifflant et rentré.

-Mais ma pauvre amie, que voulez-vous que je fasse de vous sur Korriban ? Figurez-vous que cette dernière n'accueille pas n'importe qui en son sein. Et puis, pouvoir sans bornes, mainmise sur les mondes et les peuples...c'est très éculé tout ça, non ? Rebattu, ressassé jusqu'à plus soif, épuisé jusqu'à la moelle. La prochaine fois que vous aurez quelque chose à me dire, faites en sorte que ça soit original, vous serez gentille.

Nouvelle ambiance

Il se plongea un temps dans de brèves réflexions. A vrai dire, il ne savait trop quelle suite donner à leur conversation. Que pouvait-il bien avoir à faire avec cette jeune fille pleine crédule, à peine nubile, et gobant parfaitement les inepties du Nouvel Ordre ? Puis, il lui vint à l'esprit que la Force ne faisait pas les choses au hasard, et que l'Ordre Gris qu'il venait de fonder avec Helera Kor'Rial avait besoin de tous les talents. Si seulement...oui, si seulement il parvenait à convaincre son interlocutrice de rejoindre cette organisation révolutionnaire, alors ils s'assureraient le concours d'un atout précieux. Stoppant sa marche, il planta ses yeux bleus dans les prunelles de la padawan, et dit :

-N'engageons pas les hostilités tout de suite, voulez-vous ? Nous ne risquons rien à discuter ensemble, je crois. Et soyez sûre que je ne moque pas de vous en disant ça. A la vérité, j'avoue sentir en vous une sensibilité très spéciale à la Force, on a déjà du vous le dire. Ce doit être pour cette raison que nous nous sommes déjà rencontrés...spirituellement, disons. Dites-moi...qu'est-ce que la Force pour vous ?

Il désigna d'un geste du bras les nombreux cristaux qui, pour peu, auraient paru être à l'écoute de leur conversation.

-Nous sommes, en effet, dans un lieu propice pour nous poser cette question, il me semble. Et je vous assure que je ne vous raille pas, cette question est sincère. Après tout, nous ne sommes pas pressés, et si nous voulons nous battre, nous avons tout le temps pour cela...une fois la palabre terminée. Alors ? Je vous écoute.
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By Leia Organa
#18631
Pnj : Arial Organa
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Il était railleur, un brin moqueur et insolemment dans la séduction, lorsqu'il tournait autour d'elle comme un vautour. Bref tout ce qui métrai la jeune Arial mal à l'aise, mais aussi qui l'a faisait se sentir particulièrement vulnérable. Toute sa vie elle n'avait eu dans son entourage que des personnes qui avaient le plus grand respect pour elle, de par son rang, et personne, oh grand jamais, personne ne franchissait la limite dans les rapports avec elle, ce qui expliquait pourquoi elle était légèrement désarçonnée face à quelqu'un qui n'avait pas réellement les mêmes considération pour les conventions sociales et l'étiquette.
Sa quiétude était confirmée, lorsqu'elle réalisa qu'il ne semblait ni être un chasseur, ni même être là particulièrement pour lui faire du mal, mais dans un sens Arial le savait, elle l'avait toujours su, ses visions ne l'avait pas conduit ici en vue d'un combat physique.

Mais lorsqu'il se mis à tourner autour d'elle, Arial restait profondément empreinte de ses méditations spirituelles, qu'elle avait fait pendant des heures, et le sujet de ces méditation n'était personne d'autre que ce visiteur, et là il était là, devant elle à marcher autour d'elle, en mouvement...et c'est là qu'elle le perçu. Il était en train de tourner autour d'elle comme les cristaux de ces grottes, et tout comme un cristal dans la Force il renvoyait spirituellement à Arial des reflets de qu'il était, sans s'en rendre compte il se dévoilait à la voyante.
Et comme un cristal, il avait ses facettes brillantes, mais aussi ses failles, ses fissures...ses points de rupture et sans qu'elle ne le veuille Arial comme un échos, un effritement, un cri étouffé et une souffrance muette, commençait à percevoir, alors qu'il marchait, l'origine de cette fissure : sa jambe droite. Elle réalisa bientôt qu'il avait une blessure, qu'il masquait légèrement en puisant dans la Force pour ne pas boiter constamment.
C'est là qu'Arial réagis instinctivement, de manière on ne peut plus cavalière. Comme si la Force lui avait dit d'agir ainsi. Elle s'approcha d'Aldan, et se mis à genoux devant lui, la scène était très étonnante, mais elle ne s'arrêta pas là.
Elle posa ses deux mains sur la botte droite d'Aldan, comme pour l'immobiliser, et remonta doucement vers sa cuisse, comme recherchant le fameux point de rupture, qu'elle avait sentis. Ses deux mains s'arrêtèrent délicatement au dessus de son genoux, et c'est là qu'elle "vu" tout, la blessure, le tournevis, son frère... . Elle plaça ses deux mains jointes sur l'épicentre de la blessure, ferma ses yeux et laissa peu à peu la Force coulée à travers elle et cette douleur. La vie qui coulait en elle se mis alors à entrer en frottement avec les cellules mortes, blessées de la cuisse d'Aldan. Ce dernier commença alors à sentir une douce sensation de chaleur qui prenait naissance des mains d'Arial puis se répandait dans tout les nerfs de sa jambe. Arial se concentra d'avantage, de sorte d'extraire une micro-particule du tournevis qui s'était accrochée à l'os d'Aldan pendant toute ses années, source de ses douleurs, puis elle s'employa à ce que la blessure se referme et puisse enfin cicatriser complètement avec le temps.

Une fois son acte accomplie, Arial passa une derrière fois sa main sur l'ancienne blessure, comme pour la "bénir" et la sonder une dernière fois, puis elle se leva, et lui répondis...


- Voilà Aldan, ce qu'est la Force pour moi...

Elle n'en rajouta pas, elle même avait du mal à réaliser ce qu'elle venait de faire, mais elle était plus persuadée que jamais que la Force voulait cette rencontre à présent. Elle entendait déjà les remontrances de sa cousine Leia pour avoir "toucher" un inconnu, un Sith qui plus est ! Elle même avait du mal à se reconnaître, elle n'avait jamais guéris quelqu'un à son insu, et surtout encore moins une personne qui ne lui avait jamais parler d'une blessure. Et c'était également la première fois qu'elle utilisait le pouvoir de Point de Rupture appris auprès des Sages de Dorin, et elle était à cent lieux d'imaginer que ce serai pour ce genre de "découverte". La Force s’exprimait de plus en plus en elle, mais elle réalisait que depuis ce rêve avec Aldan, quelque chose facilitait leur contact spirituel.
Elle était là, à le regarder prête à se voir décapitée, insultée ou pire, après son geste très certainement plus insolent et intrusif que toute les railleries d'Aldan...


Utilisation du pouvoir Point de Rupture
Utilisation du pouvoir Guérison
#18636
Lorsque la twi'lek à la peau cramoisie s'approcha doucement, puis s'agenouilla devant lui, il se mit en garde. Dressé, la main droite sur la garde de son sabre, il laissait faire, dans un premier temps, tout en observant prudemment la jeune fille. Si il s'agissait d'un piège, d'une ruse quelconque, il saurait faire payer cette insolente, qui, dans son outrance, pensait pouvoir se débarrasser si facilement d'un Sith accompli ! Puis...il eut, à vrai dire, la surprise de sa vie. Elle commença à palper sa jambe droite, remonta les mains jusqu'au-dessus de sa rotule.

Il entreprit, par réflexe, de se dégager, mais l'emprise, douce et ferme de la padawan le fit hésiter au dernier moment. Alors qu'il dégainait son sabre, et s'apprêtait à décapiter l'impudente, il se sentit empli d'une curieuse chaleur qui émanait directement des mains d'Arial Organa. Alors qu'elle entreprenait, sans mot dire, de le débarrasser de cette vieille blessure qui le faisait souffrir depuis tant d'années, mais qu'il avait cependant appris à négliger, voire à oublier complètement, il regarda autour de lui, interloqué. Se pouvait-il...la Force lui jouait-elle des tours ? Avait-il une illusion quelconque, une hallucination en face de lui, ou la Jedi était-elle réellement en train de le guérir ?

Malgré lui, il fut sujet à une succession d'images mentales, projetant le fameux accident dans son esprit. La dispute, particulièrement virulente, les insultes, les coups, les deux frères se jetant mutuellement l'un sur l'autre, chacun saisissant l'autre pour le jeter sur le mobilier...une main cherchant un projectile quelconque, ou un objet contondant...un tournevis traînant sur le coin de la table...et le choc, sourd, soudain, la douleur et le flot de sang jaillissant de sa jambe. Alors que ces images s'estompaient, elles laissaient place à un intense sentiment de gêne, de faiblesse, de vulnérabilité même.

Alors qu'elle se levait enfin, il recula nerveusement. Passant à son tour la main sur l'origine de la plaie qui n'était désormais plus qu'appelée à devenir un mauvais souvenir, il ne pouvait que constater qu'il ne souffrait plus. Relâchant un peu de la tension de Force qui lui permettait, usuellement, de marcher sans boiter, il finit par rengainer son sabre. Tout en l'accrochant lentement à sa ceinture, l'air furieux, il fixa la padawan.

-Quel est ce prodige...
murmura-t-il.

Puis, se reprochant tout de suite cette sotte réplique, car il était évident que son vis-à-vis disposait de réels talents de guérisseuse, il se fit la réflexion que le miracle ne résidait pas dans le soin lui-même, mais dans la décision qu'Arial avait prise de le pratiquer, de façon tout à fait gratuite et désintéressée, elle qui, une minute plus tôt, devait encore s'attendre à être entourée de blasters impériaux, de subir une gerbe d'Eclairs de Force, ou d'engager un duel au sabre. Avec un rictus qui, de l'extérieur, devait d'avantage ressembler à une grimace de gêne qu'à une expression de gratitude, il considéra d'un oeil nouveau la voyante Jedi.

-Un autre vous eut tuée sans hésiter une seule seconde. Soit vous êtes inconsciente...soit le lien qui vous unit à la Force est encore plus spécial que je ne me l'imaginais. Hum...


Passant les mains derrière son dos, il hésita à nouveau, puis finalement s'assit en tailleur.

-Je devrais vous remercier, j'imagine, si du moins ce n'était pas extrêmement insultant de votre part. Pourtant, je n'a pas envie de vous combattre. Pas maintenant.


Un soupçon de colère chargea sa voix :

-N'allez pas vous leurrer, padawan. Si douée que vous soyez, vous n'êtes pas au-dessus de moi. Voyons...


Il inspira un temps, fronça un brin les sourcils, et resta ainsi, la respiration de plus en plus lente et lourde, pendant une minute. Puis, l'oeil valide mi-clos, avec un sourire énigmatique, il lui dit d'un ton radouci :

-A travers ce lieu, je comprends que la Force a de toute évidence quelque chose à nous dire...méditons ensemble, voulez-vous ? Nous verrons bien ce qui arrivera.
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By Leia Organa
#18745
Pnj : Arial Organa
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Bien qu'a priori elle était la première étonnée par son geste, Arial commençait à réaliser que c'était la chose naturelle qui lui venait, et qu'elle devait commencer à arrêter de tout "théoriser", tout intellectualiser, et se laisser beaucoup plus conduire par son instinct et par la Force elle-même.
Voyant Aldan, assez déstabilisé par son geste, elle cacha un peu un sourire enjoué lorsque le jeune homme insista pour imposer son "ascendant" sur elle, quelque chose de typiquement masculin que l'on soit Sith ou Jedi...


- Bien n'ayez pas peur, je n'ai pas l'intention de prétendre le contraire, loin de moi l'idée de me placer au-dessus de vous...

Quand il proposa une méditation commune, elle compris que Aldan lui-même réalisait qu'ils étaient tout les deux là pour une autre raison. Elle s'installa en tailleur, et pris une profonde inspiration. Il semblait sûr de lui, pourtant méditer avec une voyante revenait littéralement à ouvrir un grand nombre de porte de son esprit, de son histoire et de son passé. Peut-être l'ignorait-il, et si Arial pouvait succomber devant ses pouvoirs Sith et sa maître du sabre, en matière d'emphase spirituelle, Arial connaissait les chemins de l'esprit pour le neutraliser, c'était une responsabilité lourde, pour une l'apprentie sage qu'elle était, trouver le juste milieu entre "l'abordable" et la limite de l'intime, du subconscient des autres, ce qu'elle ne devait pas toucher par respect. Elle avait été à bon école, les sages de Dorin, l'avait enseigner par l'exemple, en lui montrant la voie spirituellement, sans jamais l'a forcer, ni dévoilé des secrets ou souvenirs intime qu'elle souhaitait gardé intacts.

Ils commencèrent, et pour Arial il n'était pas question d'une "séance" dont elle aurait le contrôle, elle devait autant que lui s'ouvrir. L'un et l'autre se laissaient glisser, entraîner par la Force, bientôt il ne sentait plus qu'eux, leur deux êtres, et le scintillement des cristaux autour d'eux. Comme une forteresse avait plusieurs murs d'enceinte, peu à peu les portes de leur existence s'ouvraient et l'un comme l'autre était témoin de ce que chacun révélait. Puis la Force fit le reste, une grande partie de l'histoire d'Arial se dévoilait sous les pieds d'Aldan, sa vente, son enfance au Palais, la perte d'Alderaan, de sa mère, la restauration de la République, sa relative solitude, certaines de ses craintes, notamment celle qu'elle avait décidé d'affronter et de vaincre tout au long de sa formation, notamment grâce aux sages. Et pour Aldan les événements défilaient rapidement, son enfance au commencement calme, puis très vite la violence, la rancœur, la haine et la formation Sith, cultivant ses passions, ses émotions comme une ressource pour le développement de son potentiel. Son identité, sa force et ses capacités reposaient désormais sur cette culture de la passion, ses douleurs, ses émotions et parfois sa rage alimentaient constamment ses pouvoirs, sa maîtrise de la Force et ses talents largement supérieur à ceux d'Arial dans bien des domaines.
Arial témoin de cette vie qui se dévoilait à elle, refusait de "creuser" d'avantage que ce que la Force leur révélait, et se refusa à toute théorie ou pire à tout jugement. La Force les conduisait à constater leur deux existences comme équivalente, car à ses yeux toute vies se valaient. Dans la projection spirituelle devant eux, leur vies étaient semblables à deux flammes brûlants également, celle d'Arial n'était pas plus éclatante parce qu'elle était Jedi, et celle d'Aldan n'était pas d'avantage un "feu dévorant" parce qu'il avait choisis la passion de la Force. Non il s'agissait de deux flammes, aux teintes, aux reflets différents selon leur choix, mais les deux brûlait, car les deux était faites de la même source, de la même essence : la vie.
Ils constatèrent ensemble qu'Arial n'avait pas connu moins de peur, moins d'émotion et moins de colère qu'Aldan, de même ce dernier n'avait à l'origine pas été moins exposé à l'amour et à l'attention d'une famille et de parents aimant. Ce que chacun avait fait de ses émotions n'altérait en rien la flamme, comme si en bien des points ses variations de teintes étaient indifférentes face à l'essentiel.

Encore sous le choc de ces révélations pourtant évidentes mais bien souvent absentes de leur formation respectives de Sith ou de Jedi, les deux n'osaient rien dire. Bien que théoriquement les Jedi étaient instruits dans le respect et l'égale valeur de toute vie, la guerre, les obligations liés à leur survie éclipsaient bien souvent ces principes fondamentaux. Arial réalisait aujourd'hui cette importance, mais alors qu'elle voulait continuer à contempler leurs deux flammes qui commençaient à tournoyer ensemble dans un même sens, son esprit glissa dans la flamme d'Aldan. Elle se l'était pourtant interdit, mais elle ne maîtrisait pas encore totalement ses dons de voyance.

Un esprit "voyant" comme celui d'Arial était semblable à une ondée, elle était irrémédiablement attirée par l'esprit des autres, comme une rosée l'était par une terre asséchée. La divination revenait à contrôler cette "attraction" en choisissant quand et à quels degrés un esprit, un événement ou un objet pouvait être sonder. Mais le jeune voyant lui restait encore périodiquement en proie à ce qu'Arial qualifiait de "visions spontanées", c'est à dire qu'au contact d'un objet ou d'une personne, son esprit était comme aspirer vers lui afin de dévoiler ce qu'il jugeait nécessaire.
Cela arriva pour eux à ce moment précis, avant de sombrer Arial tenta de résister en vain, non seulement elle tombait, mais en plus elle ressentait qu'une main invisible l'a tirait vers Aldan.
Instantanément elle vu dans plusieurs flashs, assez violents, Dantooine, deux garçons, le tournevis, et la souffrance. Son esprit attiré par cette main invisible qui lui imposait avidement d'en sonder d'avantage. Elle commençait à l'attirer avec plus de virulence, au point où même elle ne pourrait plus avoir aucun contrôle, avec le danger certain que son esprit soit irrémédiablement atteint par celui d'Aldan. L'exposant évidement à la menace du Côté obscur, qui était la véritable force derrière cet main invisible. En effet ce dernier avait bien des manières de tenter et de s'étendre, pour les gardiens ou les Jedi guerriers cela pouvait se faire par un combat intense au sabre, mais pour les jeunes "voyants" rien de plus tentant que de les imbiber dans l'esprit d'un être abandonné tout ou partie, à lui, le côté obscur.

Arial se sentait tirée, l'ombre du côté obscure chez Aldan étendait déjà ses projections sur elle, et c'est là qu'elle dû résister. Tâche ardue, pour elle, elle n'avait jamais été tenter, jamais intérieurement à ce point. Peut-être était-ce là le plan du Sith depuis le début ? Elle n'avait pas le temps pour ces questions, spirituellement elle commençait à être ébranlée, à être envahie par les émotions d'Aldan, celles qu'il avait cultivé et même raffiné pendant sa vie.
Elle n'avait aucune arme ici, elle ne pouvait s'enfuir ou courir, il n'y avait qu'elle, et elle se rattacha à ça. A qui elle était, non pas à ses dons, ses talents, ils étaient tous vains devant la puissance du Côté obscure manifester dans la vie d'Aldan, mais à ses choix, et surtout à "son" choix de vivre dans la lumière. Choix fragile, choix innocent d'une petite princesse qui accepte de suivre sa mère adoptive l'a confiant au patronage d'un vieux maître Jedi.
S'y raccrochant, elle découvris alors une force nouvelle, assez pour tenter de rompre la méditation, elle se concentra et la rompu violemment. Ce faisait elle rouvris les yeux, allongée à terre au pieds d'une des grandes parois de la grotte, à plusieurs mètres du lieu où elle s'était assise pour émditer. Son visage était couvert par une larme de sang coulant du sommet d'un de ses lekkus. Elle réalisa ce qu'il s'était passé : La rupture de la méditation l'avait projeter avec fureur contre un mur. Puis cherchant Aldan, elle le vis, immobile, intact ou presque au même endroit où il était en position de méditation.
Presque, car en s'approchant Arial aperçu avec étonnement que de son front coulait un filet de sang, semblable au siens, alors qu'il n'avait pourtant pas bougé.


Elle se leva, déchira un morceau de son étoffe qui devait la protéger du froid, et vint essuyer, avec douceur le front d'Aldan...

- Je suis désolé...je ne sais pas comment...sans doute le faite que nous étions en méditation commune, vous avez ressentis le choc que j'ai subis, c'est...
Mais pourquoi cette haine Aldan ? Vous n'étiez qu'un enfant, ces crises n'était que la manifestation de vos formidables dons dans la Force, vous ne vouliez pas le tuer ! Vos parents...vos parents sont en vie, vous le savez, je l'ai sentie, pourquoi n'être jamais retourner les voir ? Il vous cherche surement toujours...


Finissant d'essuyer le sang, elle passa alors le revers de sa main, lentement sur son front, emportée elle même parce ce qu'elle venait de voir dans son esprit...

- Vous avez passez tant d'année, à vous flageller pour ce crime, vous persuader que vous aviez raison, et lui tord, à vous répéter sans cesse qu'on vous méprisait, que c'était la rançon de votre puissance... pourtant ce n'était que des moqueries d'enfant, Aldan...
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By Aldan Mabral
#18750
Si sa collègue Sith, Darth Philon, qui était douée d'une véritable prédilection pour les arts méditatifs - d'une certaine façon, son vis-à-vis Jedi n'était d'ailleurs pas sans la lui rappeler vaguement -, et si elle avait tâché d'en faire profiter Darth Kane, ce dernier n'avait cependant pas la pratique, ni l'habileté et l'aisance dans ce domaine, dont disposait la jeune voyante twi'lek. Si il se méfiait un tantinet de quelque action impromptue, d'une attaque surprise concoctée par la Jedi, qu'elle fut physique ou psychique, il parvint néanmoins à se relaxer suffisamment vite pour n'être pas trop en retard par rapport à l'état de détente spirituelle qu'Arial avait su s'imposer immédiatement.

Ils s'aventurèrent donc dans cet échange mutuel, cette étrange liaison par la Force, qui consistait à s'ouvrir entièrement l'un à l'autre, tout en sachant rester sur le fil ; bien qu'il ne fut pas sur Korriban, vaciller, lorsque l'on s'exerçait à ce genre de pratiques, restait dangereux. Tout en se demandant bien comment il pouvait accorder une telle confiance à cette padawan qu'il venait tout juste de rencontrer, Aldan se laissait faire, peu à peu, aidé en cela par la bienveillance de son vis-à-vis, dont l'aura, déjà puissante, et d'où émanaient à la fois une force étonnante et une grande sérénité, exerçait une sorte de pression douce et ferme, qui le renfonçait dans les couches de sa conscience.

Il n'était pas non plus question, pour lui, de profiter de ce moment de vulnérabilité réelle pour en tirer profit. Il n'y avait eu aucune perfidie dans sa proposition, aussi surprenant que cela put être de la part d'un Sith. Il avait été motivé par une curiosité réelle, en grande partie parce qu'il savait très bien qu'il n'était pas sur un terrain connu, dans une ambiance aussi douce, chaleureuse et bénéfique que celle d'Ilum. Cet Ailleurs total, que représentaient pour lui cette padawan et cette caverne, l'attirait, malgré lui. Le goût de la découverte était le plus fort.

Malaisément, il s'aventura donc dans la personnalité, et plus encore, dans le passé de la jeune fille. Il lui fallut beaucoup de temps pour ce faire, car se connecter, toucher par l'esprit, une nature aussi différente de la sienne, lui répugnait. Il craignait d'être envahi par ce qui lui paraissait, à première vue, extrêmement classique, et typique d'une Jedi. Un altruisme irréfléchi, non renseigné sur la nature des êtres pensants, une spontanéité rédhibitoire, que rien ne justifiait, qui tenait du réflexe, presque de l'instinct. Une tendance à se fixer sur des certitudes et des idées reçues, plutôt que d'envisager le réel sans appréhension aucune, et le considérant tel qu'il était. En cela, il devait apprendre que l'enseignement qu'il avait reçu et cultivé, pour pertinent qu'il était, et valide en bien des points, était incapable, comme tout enseignement, d'être absolument exhaustif. Il était appelé à être agréablement surpris par la jeune Arial Organa.

Mais tout d'abord, il eut à faire face à des visions diffuses, se succédant en flashs, perçues par lui avec bien plus de confusion et de flou que par la padawan. Difficilement, s'imposant un effort de concentration pour bien comprendre de quoi il en retournait, il vit défiler devant ses yeux des évènements et sensations pénibles, qui lui retournèrent le coeur. Un marché aux esclaves, la misère, la détresse et le sentiment de profonde indignité. Faire l'objet d'un trafic sordide, être monnayé comme une marchandise. La servitude, puis la liberté, une joie profonde, le retour à la vie et à la chaleur familiale, l'amour d'une mère. Les joies du foyer, qu'il dédaignait depuis bien longtemps désormais. Puis, une chose inouïe de par sa violence, inimaginable, dont aucun esprit ne pouvait se représenter la brutalité de façon nue, sans détourner un tant soit peu le regard intérieur, sans un minimum de recul, de lâcheté. Une planète entière, de surcroit, un des plus brillants joyaux de la Galaxie, volant en éclats en une seconde, une histoire millénaire reléguée à la mémoire des témoins, puis à la sècheresse des documents historiques. Larmes ruisselant sur ses joues, il recevait au coeur même de sa conscience la souffrance, la panique de millions d'individus, avant un vide énorme, tragique, béant.

Puis, ce fut quelque chose de bien plus reposant, et il ne put s'empêcher de comprendre ce qu'avaient pu ressentir des trilliards d'individus soumis à la tyrannie impériale, et leur exultation démente à la nouvelle qu'ils en étaient enfin délivrés. Puis, défilèrent des images vis-à-vis desquelles il se força à taire son antipathie, par respect pour Arial. Puis...quelque chose d'étrange, de mystérieux, d'indicible, qui l'intrigua au plus haut point : l'arrivée sur un monde lointain et pollué, au ciel bas et lourd, chargé d'ombres, l'exploration d'un lieu ancien, et d'où émanait un grand pouvoir. Une étrange assemblée composée de Kel-Dor vêtus de bures comme des moines. Et des leçons, des images de sabre laser se désintégrant, de morceaux cristallins épars se ressoudant comme par magie...tout cela défila trop vite pour qu'il put l'appréhender clairement.

Une impression de tristesse domptée par une grande force de caractère, et un naturel calme, une force tranquille, émanaient de cette curieuse personne avec laquelle il se livrait à un échange des plus profonds. Ce qu'il aurait, autrement, pris pour de multiples signes de faiblesse, revêtaient à présent, pour lui, une signification différente. Comme si sa propre voie n'était pas forcément l'unique qui menât à la sagesse et à l'illumination spirituelle. L'envisager était-il si fou ?

Puis, ce fut comme un intolérable sentiment d'intrusion, d'invasion brutale et puissante du champ de sa conscience. Il sentait comme une présence étrangère heurter la surface de son esprit, subir comme une puissante force d'attraction exercée par ce dernier, comme si, malgré lui, Darth Kane menaçait d'aspirer la conscience d'Arial. Luttant de toutes ses forces pour la repousser, l'empêcher de se dissoudre en lui, de se laisser envahir par des énergies qui étaient propres au Sith borgne. Cela dura un temps, et leur coûta des efforts infinis, jusqu'à ce qu'apparemment, de son propre chef, Arial réussit à briser cette attraction magnétique, non sans le payer par un choc violent en retour. Il ne s'en rendit pas compte, comme il ne s'avisa de la petite entaille, qui maculait sa tunique de quelques perles pourpres, qu'au moment où la padawan se pencha pour la nettoyer. Sursautant nerveusement, il émergea de sa transe pour voir la jeune Organa essuyer le sang qui maculait son front.

Ravisant un mouvement de recul, il assista avec un mécontentement réel à la bienveillante apostrophe que lui adressait Arial. Un ricanement, suivi d'un sifflant rire de poitrine, répondit à la tentative de la twi'lek de l'aider à se réconcilier avec son passé. Bien qu'il n'était pas insensible au rapprochement atypique qu'avait créé cette méditation commune, dont il commençait à se demander si en faire la proposition avait été une bonne idée, il voyait bien qu'aux yeux de la Jedi, il restait un Sith, conditionné par ses traumatismes et ses cicatrices mal résorbées à servir le Côté Obscur. Il se fit la réflexion que la padawan était encore bien loin de vouloir envisager ce qu'il se représentait comme la complexité de la Force, et toute sa variété de nuances. Tâchant de répondre de la façon la plus pondérée possible, et de réfréner l'agacement que les paroles de la jeune femme suscitaient en lui, il dit :

-Mais je n'ai pas besoin qu'on me sauve, Arial Organa. Vous me parlez de mon frère, que je ne voulais pas tuer ? Soit, c'est bien possible, et, bien qu'on ne puisse changer le passé, je considère que ce fut une erreur, disons même un crime. Mais vous avez sans doute été bien impressionnée par ce que vous avez vu de moi, ce que je conçois tout à fait, sans vous en tenir rigueur. Mais vous êtes tout de même dans l'erreur sur mon compte. Vous me parlez de mes parents : mais songez seulement à la douleur que représenterait, pour eux, le fait d'avoir pour dernier enfant un Sith. Songez, premièrement, à la peine que cela leur ferait, mais aussi au tort que pourrait leur causer, vis-à-vis de leur entourage, comme des autorités impériales, la visite d'un être tel que moi.

Si il le faut, lorsque le moment sera arrivé de le faire, j'irais les voir. Mais ce n'est pas pour tout de suite, et, ne le prenez pas en mauvaise part, mais ceci ne vous concerne nullement. Quant à ma haine, si je ne l'enfouis pas, je n'en suis pas non plus la victime, je vous assure.


Il se permit un mince sourire ironique. Mais vraiment, j'ai l'impression d'être en pleine séance de psychanalyse ! Qu'essayez-vous donc de faire, Organa ? Voulez-vous donc tant voir régner autour de vous les principes qui constituent, à vos yeux, la seule et unique vérité, ainsi que la santé spirituelle, pour tenter ainsi de me faire dévier de la voie que je me suis choisie ? Il planta son oeil bleu dans les prunelles mauves de la twi'lek. Mais je ne sais si c'est la peine que nous ayons cette conversation...je pourrais tenter la même chose à votre égard, voyez-vous, mais je ne le ferai pas. A vous de trouver, non pas votre vérité, selon un relativisme mortifère qui annone que tout se vaut, mais à comprendre quel sentier emprunter pour comprendre de quoi la Force est faite.

Certes, vous avez fait preuve d'un réel talent, et d'une compétence dans le domaine de la voyance qui m'ont surpris. C'est pourquoi je vous parle ainsi, le plus posément que je puis : vous avez gagné mon respect. Mais je vous en prie...si vous voulez que nous tenions une discussion sérieuse, ce à quoi, après tout, je suis disposé, nous ferions mieux d'évoquer...ces mystérieux individus réunis en demi-cercle. Les exercices auxquels vous vous êtes livrée avec eux, d'après ce que j'en ai vu, ont l'air tout à fait uniques en leur genre...voulez-vous me parlez d'eux ?
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By Leia Organa
#18756
Pnj : Arial Organa
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Vu la réaction d'Aldan, elle compris très vite, la fameuse limite, elle venait d'utiliser des informations contre lui pour le changer, d'autant qu'une grande partie d'entre elles avait été révélé non directement par la Force mais lorsque le côté obscur tenta de la noyer en lui.
Elle se ravisa, en se redressant, levant doucement ses deux mains comme si on l'a braquait d'un blaster dans une cantina de la bordure...


- Bien...bien...je me rends et je plaide coupable. C'est que...vous voyez, je me forme à la divination, et bon venir "corriger" et "réparer" les autres, est un peu une déformation professionnelle, mais je suis d'accord que c'était déplacé.

Elle se sentait un peu tombée dans le cliché du Jedi, qui devait "sauver" la galaxie. En même temps elle était cousine de Luke et Leia Skywalker, la notion de "sauver" la Galaxie était plus ou moins une discussion de "petit-déjeuner" dans cet entourage. Arial savait bien que ce n'était pas son destin, et elle se rendait bien compte que tout le monde n'avait pas besoin d'être sauvé, contrairement à ce que pensait sa cousine Leia...

- En plus je réalise bien, que ce serait stupide de ma part de tenter de vous changer, après ce que la Force vient de nous révélé l'un à l'autre. Mais pour ma défense, votre côté "Sith j'ai souffert donc je suis en colère, donc je suis puissant", c'est pour moi comme si vous aviez une pancarte "à besoin d'une gentille voyante" ! Faut me comprendre, de mon côté de la Galaxie, les adeptes du côté obscur on en fait des personnages "méchants" d'holocartoon, qui à la fin redeviennent toujours le "gentil héros" de l'histoire, à croire que l'histoire d'Anakin Skywalker est partie pour fasciner la galaxie encore très longtemps...
Et là je vous parle de maintenant, mais imaginez-vous sur Alderaan, les alderaaniens étaient de vrais adeptes de tout ce qui ressemble de près ou de loin à la figure du "bien" et du "héros", imaginez vous comment on traitait la figure du "méchant" Sith dans nos livres d'histoire...


Elle dit cela, avec un sourire qui malgré tout lui fit un pincement au cœur de nostalgie, de cette époque d'insouciance où elle suivait ces interminables cours d'Histoire Galactique à l'Académie privée pour jeune Lady d'Alderaan. Puis Aldan s’interrogea sur les Kel Dor, elle avait pourtant été sûr d'avoir verrouillé cette partie de ses souvenirs, pourquoi ? Et bien parce qu'elle n'était pas complètement insouciante, et savait ce que signifiait "le savoir" pour un Sith, "un plus grand pouvoir". Il avait sans doute vu ces choses pendant qu'elle perdait le contrôle de la médiation. Cependant elle s'était promis de protéger le secret de l'enclave des Baran Do, jusqu’à ce qu'eux même soit prêt à sortir de leur isolement...

- Ces exercices étaient en effet unique, et m'ont beaucoup appris, mais ces "mystérieux êtres" sont des amis à moi qui aime justement cultiver leur "mystère", j'ai promis de garder le secret sur eux, quel genre d'amie je serai si je le révélai au premier inconnu ? Même si vous et moi, nous sommes manifestement déjà rencontrer .

Elle finie sa phrase avec un sourire complice, elle tenta d'écarter sa question avec un petite dose de séduction provocante très "twilek"...

- Mais qui sait, avec le temps, quand vous serez un peu moins "Sith" et moi un peu moins "Jedi", je pourrai vous les présentez, ils sont assez non-conformistes, ils vous plairons sans doute... .

Puis elle commençait à avoir un peu froid à rester là immobile. Elle fit quelque pas vers l'entrée de la grotte et constata surprise, que leur petite méditation avait durée bien plus longtemps que ce qu'il avait pu penser. La nuit était tombée, et dehors une violente tempête de gel faisait désormais rage, au point d'en bloquer la sortie et de rendre toute escapade à l'extérieur mortelle.
Elle revint vers Aldan...


- Il semblerait que nous allons être bloqué un moment, le temps que cette tempête se lève. Venez, allons découvrir cette grotte, ce serait dommage d'être venue sur Ilum uniquement pour une mauvaise séance de "bonne aventure" et de psychanalyse. On pourrait peut-être trouver de quoi faire un feu, et puis en chemin vous pourrez me décrire un peu la vie d'un "méchant Sith"...commençons par le début, vous avez une adresse, où vous vivez tous dans des cercueils comme le dit l'holonet ?

Arial moqueuse ? La douceur n'était pas incompatible avec ce trait de caractère, depuis toute petite, Leia sa cousine était la cible favorite des attaques de la twil'ek. D'autant que la princesse Leia, était typiquement le genre de personne à s'enflammer de rage dès qu'on l'a tournait en dérision ou que se moquait d'elle, autant dire qu'Arial adorait ça. Aldan en ferait un peu les frais, ce n'était pas tout les jours qu'on rencontrait un Sith qui ne cherche pas à vous rallier à son "projet diabolique de règne galactique", c'était donc beaucoup trop tentant pour elle...
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By Aldan Mabral
#18764
Exploration de la caverne


-Marchons un peu.

Tandis que la Twi'Lek lui emboîtait lentement le pas, non sans lui lancer quelque sarcasmes auxquels il répondit par un sourire neutre, il réfléchit à la nouvelle situation qui se présentait. Il était pour le moins étrange qu'un Sith et une Jedi s'entretiennent ainsi au coeur d'Ilum, devisant avec quelque malice à propos de la Force et des clichés qui recouvraient leurs situations respectives. Il se demandait, en effet, si il n'était pas en proie à une transe quelconque, ou si, plus simplement, il ne rêvait pas, tant ce tableau semblait surréaliste.

Ils entreprirent donc l'exploration de cette mystérieuse caverne, seule option que leur laissât la violente tempête de neige qui s'était abattue au dehors. Il était hors de question de rallier le vaisseau, ou de communiquer avec l'extérieur : bon gré mal gré, il lui faudrait supporter les railleries de son interlocutrice, et ce qu'il ne pouvait encore s'empêcher de qualifier comme le signe d'un esprit typiquement Jedi, trop borné pour appréhender bien des mystères qu'il avait eu l'occasion de découvrir, à défaut d'avoir su les percer à jour.

-Vous pouvez rire, mais je dois vous sembler bien peu dangereux, pour que vous me taquiniez ainsi ; ne vous a-t-on pas dit également que les Sith sont tous instables, violents et emportés ? Je ne pense pas correspondre à cette caricature, et vous seriez surprise de savoir que nombre des miens n'y ressemblent pas d'avantage. Et puis...très honnêtement, je vis comme la plupart des gens, même si je ne saurais en dire autant que mes collègues.

Il n'y a pas de définition unique de ce qui fait l'existence d'un Sith : ma vie est celle d'un mystique, d'un explorateur, d'un apprenti historien, qui cherche avant tout, non pas le pouvoir, non pas les honneurs et la reconnaissance, mais à comprendre. J'ai toujours vu tout savoir, et fasse la Force que cela ne prenne fin qu'à ma mort. Je compile les connaissances amassées dans mon errance à travers la Galaxie, et je réfléchis dessus jusqu'à ce que la lumière se révèle sur tel ou tel mystère...


L'air concentré, absorbé par ses pensées, il marchait mains croisées dans le dos, le regard baissé. Il demeura ainsi un moment. Puis, il releva légèrement la tête et jeta un regard en coin à la padawan.

-Les clichés véhiculés à notre encontre sont justifiés, je dois le dire, par un bon nombre de malentendus qui n'ont cessé de s'aggraver à travers les millénaires. A vrai dire, pratiquement personne ne comprend rien aux Voies de la Force, et ceux qui s'y risquent, pour la plupart, ne font que ruiner un potentiel gigantesque, de quelque bord qu'ils soient. Ils ne font que renforcer la division à l'échelle galactique, et semer le doute dans les esprits.


Il soupira.

-Tout ce que j'espère et souhaite, je vais vous l'avouer, c'est qu'un jour, la concorde et la bonne intelligence parviennent à se faire une petite place entre les praticiens et les intellectuels qui sont en lien avec la Force. Ce n'est pas évident, mais j'aimerais jouer mon rôle dans ce travail. Tâche colossale si il en est, mais c'est à cela que je me sens appelé.

Vous voyez que ma recherche diffère donc largement de celle qu'on nous attribue hâtivement. Et je ne suis pas le seul dans ce cas. Mon Maître ne travaillait pas à autre chose, et cela vaut pour nombre de ses pareils . L'Empire les a traqués, depuis, et la plupart sont morts ou se terrent quelque part...mais si nous parvenions à nous réunir, et à nous faire entendre, vous verriez que nous ne sommes pas si mauvais que vous le supposez - une partie d'entre nous, du moins -, même si je ne vais pas vous mentir : nous avons aussi, dans nos rangs, des fous et des enragés qui ne souhaitent que la prolongation et l'extension de leur pouvoir personnel, par tous les moyens.


Ils parvinrent à un endroit qui était assez large pour leur permettre de dresser un campement sommaire. Après s'être affairés à allumer un feu, et avoir entamé le repas du soir, Kane poursuivit :

-N'allez pas croire, évidement, que ce que je vous raconte vaut pour bon nombre d'entre nous, mais je voulais vous démontrer que nous sommes sujets à bien des divisions, et que les Sith ne sont pas un bloc homogène. Il y a beaucoup de querelles d'école, et qui concernent des sujets bien plus vastes et profonds que la domination galactique et le culte du mal, n'en doutez-pas.

Vous-mêmes, vous êtes d'ailleurs une Jedi bien atypique, me semble-t-il. Comment en êtes-vous venue à adopter une telle bienveillance vis-à-vis de tous, cette ouverture d'esprit qui vous caractérise...et surtout, à emprunter le chemin des voyants de Force ? C'est une disposition d'esprit singulièrement rare.
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