- ven. 14 nov. 2014 13:22
#14543
Alfec était installé dans son fauteuil tout cuir, derrière son bureau de bois précieux. Cela faisait bien longtemps qu'il ne se servait plus ni de l'un ni de l'autre. Autour de lui, il n'y avait plus que les vestiges de sa vie passée. Pourtant il y revenait toujours quand il s'agissait de recevoir. Il faut dire qu'on ne le sollicitait généralement que pour son paraître d'ancien mafieux rangé, et que la pièce faisait généralement son effet aux visiteurs en quête d'un peu de sensationnel.
L'humain ne se plaignait pas des rares visites qu'il recevait, même si l'on s'intéressait toujours plus à ses histoires sordides qu'à sa personne. Cela lui rappelait combien il avait de la chance d'avoir eu l'opportunité de bénéficier d'un arrangement avec les autorités. Désormais assigné à résidence pour le reste de ses jours, ouvrir ses portes aux étudiants en droits comme aux journalistes étaient devenu sa seule source de réelle distraction.
Ses derniers temps, il se sentait faiblir. Les quintes de toux qu'il avait le faisaient souffrir depuis sa dernière opération. Le chirurgien lui avait dit que c'était à cause de l'intubation, que cela passerait rapidement. Il avait aussi du mal à s'accoutumer à son nouveau cœur artificiel. La fatigue le gagnait rapidement au moindre effort, même venir à son bureau lui coûtait. Bien sûr il bénéficiait d'une aide à domicile, et un droïd médical était en permanence à surveiller ses signes vitaux. Juges et enquêteurs avaient encore bien des secrets à découvrir, et ils ne le laisseraient pas partir sans avoir pu obtenir tout de lui.
Son interphone sonna, et la voix de son secrétaire se fit entendre.
"- Monsieur, votre visite vient d'arriver.
- Oui. Toussotement. Faites patienter cinq minutes. Nouveaux toussotements, l'humain appliqua un mouchoir à sa bouche. Cinq minutes et faites la entrer." Il replia avec soin son mouchoir, avant de le ranger dans la poche de son pantalon, puis de trouver une position qui lui soit confortable.
L'année universitaire venait de débuter, et comme chaque année à cette période, un certain nombre d'étudiants souhaitait avoir une entrevue. C'était devenu une sorte de rituel. Il épluchait les demandes, formulées avec plus ou moins de tact, et en sélectionnait quelques unes en fonction de son humeur. Mais cette année les choses avaient été différentes. Il en avait reçu une qui portait sur des faits peu connus, ou plutôt sur des faits connus d'un cercle très fermé de personnes, et qu'un étudiant en droit n'était pas supposé connaître. Alors il avait accepté cette seule et unique interview, relativement inquiétante.
La porte en bois massif doublé d'un matelassage de cuir noir s'ouvrit. Aussitôt, Alfec reconnu sa visiteuse. Il blêmit et se raidit dans son fauteuil, perceptiblement. Aussitôt le garde porta la main à son arme tandis que la jeune femme s'avançait d'un pas sûr dans la pièce. Pris d'une sorte de spasme nerveux, il avait tout à coup bien du mal à respirer, tandis que ses doigts se crispaient sur son sous-main.
"- Halte !, ordonna le secrétaire. Ne bougez plus !
- Ca ira., répondit la femme, Juste le temps qu'il se remette de ses émotions."
Vêtue d'une élégante combinaison à fleurs taillée dans un tissus léger, la femme s'était installée dans le fauteuil Voltaire qui faisait face au bureau, après que le secrétaire soit reparti à la demande de l'humain.
"- Vous allez bien ?, demanda l'étudiante sur un ton ironique.
- Ca va aller. L'âge pardonne moins que la justice, il faut croire."
C’était plus le choc de voir ressurgir aussi concrètement son passé que la surprise, qui avait causé l’émoi du mafieux repenti. Alfec savait pourtant que plus le temps passait, et plus il se rapprochait de ce moment où elle reviendrait. Pourtant il avait tant espérer que ce ne soit jamais le cas. Reprenant ces esprits face à cette figure surgit d'un passé qu'il espérait s'éloigner, il ouvrit un de ses tiroir et en sorti un petit appareil qu'il posa devant lui. Maladroitement, il l'activa et se tut, en attendant qu'une ligne de voyants au rouge passe progressivement au vert.
"- Tu es folle d'être venue ici. Mais ça je le savais, déjà tu me diras., reprit-il.
- Merci d'avoir bien voulu me recevoir. Je n'étais pas certaine que tu acceptes si je t'avais fait ma demande directement.
- Dis ce que tu veux et arrête tes faux semblants. Je te répondrais. Je suis vieux, mon temps m'est précieux., fit-il savoir sans ambages.
- Un petit cour d'histoire, pour commencer. J'ai appris qu'il y avait eu pas mal de mouvement depuis notre départ.
- Depuis la disparition d'Itradious tu veux dire. Tant de choses reposaient sur ses magouilles, ses arrangements, ses complots ou ses manigances. Appelle ça comme tu veux. Deux mois après votre disparition, des informations très confidentielles se sont retrouvée sur l'holonet. Tel juge corrompu, tel homme d'affaire qui couvrait un trafic de drogue, tout ce qu'Itradious avait sur nous se retrouvait progressivement répandu sur la place publique. On a fait une descente chez lui, tout fouillé. C'était de la folie furieuse, comme si chaque pas que nous faisions dans son petit palais nous éviterait peut-être de nous ruiner. C'est ce qui t'intéresse je suppose.
- Tu supposes bien. Vous avez du en trouver des choses., l'invita-t-elle à continuer.
- Ce n'est rien de le dire. A commencer par son temple. Moi qui le trouvais déjà bien atteint quand il organisait certaines de ses soirées, ce que l'on a découvert dans les sous sols dépassaient l'imagination de tous. Les prisonniers, morts de faim ou d'autres choses, le laboratoire. Mais sur le coup, on n'y a pas prêté attention. Nous, ce que l'on voulait, c'était la base de données, c'était mettre la main sur ce qu'il avait contre nous, et qui allait nous conduire à notre perte si les fuites continuaient.
- Vous êtes malins, vous avez trouvé. Sinon vous ne bénéficieriez pas de cette belle demeure.
- De cette belle prison., corrigea Alfec. On a trouvé et tout coupé, puis on s'est réuni. Un moment unique : tous les grands pontes, mais aussi une partie des autorités locales ou planétaires. Tout ce que Loretto comptait d'ordures à la solde d'Itradious, cela en faisait du beau monde. Et on a décidé. On a fait croire à un grand ménage. On a choisi quelques boucs émissaires parmi ceux qui étaient les plus compromis par ce qui se trouvait sur l'holonet. Un sacré grand ménage, et un sacré grand bordel. Il a même fallu refaire certaines élections quand le parti de la NDL s'est écroulé.
- La NDL, je l'avais presque oublié. La Nouvelle Démocratie de Loretto, ce nom nous avait fait beaucoup rire à l'époque. Le premier parti de Loretto monté de toute pièce pour protéger les intérêts criminels de la planète.
- Tout ça s'est fini maintenant. Cela fait plus de dix ans que j'ai raccroché. Je me doute de ce que tu es venue rechercher, mais je t'assure qu'il vaut mieux ne pas déterrer ce genre de choses. Ton secret est bien gardé, ne prend pas le risque de le faire ressortir au grand jour.
- Raconte, je suis grande, je déciderai.
- On s'est tous entendus, et on a continué nos affaires, dans l'ombre, comme avant. Sauf que tout le monde se méfiait de tout le monde, et que plus le temps passait, et moins il y avait de pression. La jeune génération est arrivée avec ses idées. Certains ont voulu la jouer solo. On ne pouvait pas leur reprocher. Les autorités étaient complètement dépassées, ne sachant plus qui était avec qui, qui était condamnable et qui ne l'était pas. On a vu débarquer tueurs et chasseurs de primes. Vraiment une sale période, avec des meurtres tous les jours, des règlements de comptes en pleine rue... J'ai préféré quitter Loretto, et tout abandonner, plutôt que de finir à nourrir les poissons ou à pourrir dans un fossé.
- Et tu es revenu pour ramasser les morceaux., conclu à tort l'Anzat.
- Non, le passé rattrape toujours le présent. Sache-le. Je me suis fait capturer à peine un mois plus tard par un chasseur de prime qui m'a ramené ici. J'ai pu négocier contre une peine aménagée. Tu sais, le droit a repris son indépendance sous la direction de la nouvelle présidence planétaire. Et aujourd'hui encore, ils traquent les anciens comme des criminels de guerre. Ils ont même une section spéciale rien que pour les gens comme toi et moi.
- Faisons un petit retour en arrière. Je suppose que les données que vous avez récupérées sont toujours à l'abri.
- Ne joue pas à ce jeu, tu y perdras tout ce que tu as.
- Réponds., le ton était nullement agressif. Les données sont toujours à l'abri ?
- Oui, je suppose. Mais comme je te l'ai dit, elles sont dépassées.
- Où je peux les trouver ?
- Tu ne changeras pas d'avis., se résigna l'homme.
- Où ?, insista l'Anzat.
- La dernière fois que j'en ai entendu parler, elles étaient stockées dans le musée de Duos'tine. Mais je doute qu'ils les y aient laissées après avoir appris que j'avais été arrêté.
- Hé bien je te remercie pour ton accueil et pour ce cour magistral riche en informations., Haya se leva. Je suis heureuse de t'avoir revu.
- Pas la peine de jouer ta comédie. Ne revient plus me voir, c'est tout ce que je te demande.
- Ca, je ne peux pas te le promettre.", Haya sourit avant de passer délicatement sa langue sur sa lèvre supérieure, langoureusement.
Le fait est que l’ancien palais d’Itradious avait été entièrement rasé, pour laisser place à un hôpital spécialisé à l’intention des blessés de guerre. Il faut avouer que la lutte entre Empire et Nouvelle République lui amenait son lot de patients. C’est en cherchant dans les parutions des journaux locaux qu’elle avait appris la condamnation de l’un de ses anciens clients, si tant est que l’on puisse l’appeler comme cela.
Maintenant, elle allait devoir retrouver les autres, ceux qui n’étaient pas tombés sous le coup de la justice et qui pourraient la renseigner. Les affaires reprenaient.
Fiche Force <-> Rps
Fiche économique Confrérie Galactique
Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"
Alfec était installé dans son fauteuil tout cuir, derrière son bureau de bois précieux. Cela faisait bien longtemps qu'il ne se servait plus ni de l'un ni de l'autre. Autour de lui, il n'y avait plus que les vestiges de sa vie passée. Pourtant il y revenait toujours quand il s'agissait de recevoir. Il faut dire qu'on ne le sollicitait généralement que pour son paraître d'ancien mafieux rangé, et que la pièce faisait généralement son effet aux visiteurs en quête d'un peu de sensationnel.
L'humain ne se plaignait pas des rares visites qu'il recevait, même si l'on s'intéressait toujours plus à ses histoires sordides qu'à sa personne. Cela lui rappelait combien il avait de la chance d'avoir eu l'opportunité de bénéficier d'un arrangement avec les autorités. Désormais assigné à résidence pour le reste de ses jours, ouvrir ses portes aux étudiants en droits comme aux journalistes étaient devenu sa seule source de réelle distraction.
Ses derniers temps, il se sentait faiblir. Les quintes de toux qu'il avait le faisaient souffrir depuis sa dernière opération. Le chirurgien lui avait dit que c'était à cause de l'intubation, que cela passerait rapidement. Il avait aussi du mal à s'accoutumer à son nouveau cœur artificiel. La fatigue le gagnait rapidement au moindre effort, même venir à son bureau lui coûtait. Bien sûr il bénéficiait d'une aide à domicile, et un droïd médical était en permanence à surveiller ses signes vitaux. Juges et enquêteurs avaient encore bien des secrets à découvrir, et ils ne le laisseraient pas partir sans avoir pu obtenir tout de lui.
Son interphone sonna, et la voix de son secrétaire se fit entendre.
"- Monsieur, votre visite vient d'arriver.
- Oui. Toussotement. Faites patienter cinq minutes. Nouveaux toussotements, l'humain appliqua un mouchoir à sa bouche. Cinq minutes et faites la entrer." Il replia avec soin son mouchoir, avant de le ranger dans la poche de son pantalon, puis de trouver une position qui lui soit confortable.
L'année universitaire venait de débuter, et comme chaque année à cette période, un certain nombre d'étudiants souhaitait avoir une entrevue. C'était devenu une sorte de rituel. Il épluchait les demandes, formulées avec plus ou moins de tact, et en sélectionnait quelques unes en fonction de son humeur. Mais cette année les choses avaient été différentes. Il en avait reçu une qui portait sur des faits peu connus, ou plutôt sur des faits connus d'un cercle très fermé de personnes, et qu'un étudiant en droit n'était pas supposé connaître. Alors il avait accepté cette seule et unique interview, relativement inquiétante.
La porte en bois massif doublé d'un matelassage de cuir noir s'ouvrit. Aussitôt, Alfec reconnu sa visiteuse. Il blêmit et se raidit dans son fauteuil, perceptiblement. Aussitôt le garde porta la main à son arme tandis que la jeune femme s'avançait d'un pas sûr dans la pièce. Pris d'une sorte de spasme nerveux, il avait tout à coup bien du mal à respirer, tandis que ses doigts se crispaient sur son sous-main.
"- Halte !, ordonna le secrétaire. Ne bougez plus !
- Ca ira., répondit la femme, Juste le temps qu'il se remette de ses émotions."
Vêtue d'une élégante combinaison à fleurs taillée dans un tissus léger, la femme s'était installée dans le fauteuil Voltaire qui faisait face au bureau, après que le secrétaire soit reparti à la demande de l'humain.
"- Vous allez bien ?, demanda l'étudiante sur un ton ironique.
- Ca va aller. L'âge pardonne moins que la justice, il faut croire."
C’était plus le choc de voir ressurgir aussi concrètement son passé que la surprise, qui avait causé l’émoi du mafieux repenti. Alfec savait pourtant que plus le temps passait, et plus il se rapprochait de ce moment où elle reviendrait. Pourtant il avait tant espérer que ce ne soit jamais le cas. Reprenant ces esprits face à cette figure surgit d'un passé qu'il espérait s'éloigner, il ouvrit un de ses tiroir et en sorti un petit appareil qu'il posa devant lui. Maladroitement, il l'activa et se tut, en attendant qu'une ligne de voyants au rouge passe progressivement au vert.
"- Tu es folle d'être venue ici. Mais ça je le savais, déjà tu me diras., reprit-il.
- Merci d'avoir bien voulu me recevoir. Je n'étais pas certaine que tu acceptes si je t'avais fait ma demande directement.
- Dis ce que tu veux et arrête tes faux semblants. Je te répondrais. Je suis vieux, mon temps m'est précieux., fit-il savoir sans ambages.
- Un petit cour d'histoire, pour commencer. J'ai appris qu'il y avait eu pas mal de mouvement depuis notre départ.
- Depuis la disparition d'Itradious tu veux dire. Tant de choses reposaient sur ses magouilles, ses arrangements, ses complots ou ses manigances. Appelle ça comme tu veux. Deux mois après votre disparition, des informations très confidentielles se sont retrouvée sur l'holonet. Tel juge corrompu, tel homme d'affaire qui couvrait un trafic de drogue, tout ce qu'Itradious avait sur nous se retrouvait progressivement répandu sur la place publique. On a fait une descente chez lui, tout fouillé. C'était de la folie furieuse, comme si chaque pas que nous faisions dans son petit palais nous éviterait peut-être de nous ruiner. C'est ce qui t'intéresse je suppose.
- Tu supposes bien. Vous avez du en trouver des choses., l'invita-t-elle à continuer.
- Ce n'est rien de le dire. A commencer par son temple. Moi qui le trouvais déjà bien atteint quand il organisait certaines de ses soirées, ce que l'on a découvert dans les sous sols dépassaient l'imagination de tous. Les prisonniers, morts de faim ou d'autres choses, le laboratoire. Mais sur le coup, on n'y a pas prêté attention. Nous, ce que l'on voulait, c'était la base de données, c'était mettre la main sur ce qu'il avait contre nous, et qui allait nous conduire à notre perte si les fuites continuaient.
- Vous êtes malins, vous avez trouvé. Sinon vous ne bénéficieriez pas de cette belle demeure.
- De cette belle prison., corrigea Alfec. On a trouvé et tout coupé, puis on s'est réuni. Un moment unique : tous les grands pontes, mais aussi une partie des autorités locales ou planétaires. Tout ce que Loretto comptait d'ordures à la solde d'Itradious, cela en faisait du beau monde. Et on a décidé. On a fait croire à un grand ménage. On a choisi quelques boucs émissaires parmi ceux qui étaient les plus compromis par ce qui se trouvait sur l'holonet. Un sacré grand ménage, et un sacré grand bordel. Il a même fallu refaire certaines élections quand le parti de la NDL s'est écroulé.
- La NDL, je l'avais presque oublié. La Nouvelle Démocratie de Loretto, ce nom nous avait fait beaucoup rire à l'époque. Le premier parti de Loretto monté de toute pièce pour protéger les intérêts criminels de la planète.
- Tout ça s'est fini maintenant. Cela fait plus de dix ans que j'ai raccroché. Je me doute de ce que tu es venue rechercher, mais je t'assure qu'il vaut mieux ne pas déterrer ce genre de choses. Ton secret est bien gardé, ne prend pas le risque de le faire ressortir au grand jour.
- Raconte, je suis grande, je déciderai.
- On s'est tous entendus, et on a continué nos affaires, dans l'ombre, comme avant. Sauf que tout le monde se méfiait de tout le monde, et que plus le temps passait, et moins il y avait de pression. La jeune génération est arrivée avec ses idées. Certains ont voulu la jouer solo. On ne pouvait pas leur reprocher. Les autorités étaient complètement dépassées, ne sachant plus qui était avec qui, qui était condamnable et qui ne l'était pas. On a vu débarquer tueurs et chasseurs de primes. Vraiment une sale période, avec des meurtres tous les jours, des règlements de comptes en pleine rue... J'ai préféré quitter Loretto, et tout abandonner, plutôt que de finir à nourrir les poissons ou à pourrir dans un fossé.
- Et tu es revenu pour ramasser les morceaux., conclu à tort l'Anzat.
- Non, le passé rattrape toujours le présent. Sache-le. Je me suis fait capturer à peine un mois plus tard par un chasseur de prime qui m'a ramené ici. J'ai pu négocier contre une peine aménagée. Tu sais, le droit a repris son indépendance sous la direction de la nouvelle présidence planétaire. Et aujourd'hui encore, ils traquent les anciens comme des criminels de guerre. Ils ont même une section spéciale rien que pour les gens comme toi et moi.
- Faisons un petit retour en arrière. Je suppose que les données que vous avez récupérées sont toujours à l'abri.
- Ne joue pas à ce jeu, tu y perdras tout ce que tu as.
- Réponds., le ton était nullement agressif. Les données sont toujours à l'abri ?
- Oui, je suppose. Mais comme je te l'ai dit, elles sont dépassées.
- Où je peux les trouver ?
- Tu ne changeras pas d'avis., se résigna l'homme.
- Où ?, insista l'Anzat.
- La dernière fois que j'en ai entendu parler, elles étaient stockées dans le musée de Duos'tine. Mais je doute qu'ils les y aient laissées après avoir appris que j'avais été arrêté.
- Hé bien je te remercie pour ton accueil et pour ce cour magistral riche en informations., Haya se leva. Je suis heureuse de t'avoir revu.
- Pas la peine de jouer ta comédie. Ne revient plus me voir, c'est tout ce que je te demande.
- Ca, je ne peux pas te le promettre.", Haya sourit avant de passer délicatement sa langue sur sa lèvre supérieure, langoureusement.
Le fait est que l’ancien palais d’Itradious avait été entièrement rasé, pour laisser place à un hôpital spécialisé à l’intention des blessés de guerre. Il faut avouer que la lutte entre Empire et Nouvelle République lui amenait son lot de patients. C’est en cherchant dans les parutions des journaux locaux qu’elle avait appris la condamnation de l’un de ses anciens clients, si tant est que l’on puisse l’appeler comme cela.
Maintenant, elle allait devoir retrouver les autres, ceux qui n’étaient pas tombés sous le coup de la justice et qui pourraient la renseigner. Les affaires reprenaient.
Fiche économique Confrérie Galactique
Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"