L'Astre Tyran

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Figurant parmi les mondes les plus connus de toute la galaxie, Corellia est pour beaucoup synonyme de technologie et de voyage spatial. Pour d'autres cette planète est le symbole des fauteurs de trouble et de tout ce que l'univers compte de hors-la-loi.
Gouvernement : Affinités avec Nouvelle République - Indépendantiste
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By Valerian Kell
#22862
Corellia...joyeux du Noyau, fierté des corelliens et patrie de la bière corellienne. La planète avait tous ce qu'il fallait pour plaire au visiteur de passage, et Valerian ne regrettait que deux choses en venant ici. Premièrement n'être justement que de passage, et ne pas pouvoir profiter de toutes les choses merveilleuses que proposait la planète au visiteur de passage, mais là je radote, deuxièmement que son premier voyage dans le Noyau depuis son départ pour Carida puis Bastion soit pour cette planète, certes remarcables, plutôt que pour sa patrie Anaxes. Et puis Corellia était un Monde "républicain", l'un de ces immondes rebelles qui avaient conspirés contre le juste régime Impérial.
Bon...finalement cela faisait trois choses que Valerian regrettait....finalement.

Ces contrariétés mises à part le jeune sous lieutenant de l'Empire, pardon des Vestiges de l'Empire, quatre regrets, avançait d'un pas assez désinvolte en sortant du transport civil qui l'avait amené ici.
Bien entendue, il n'avait pas été possible de faire le trajet en ligne droite depuis le Nord Impérial, pensez vous. Valerian avait été contraint d'aller ce poser dans un trou perdu, boueux et visqueux du Secteur tenue par les Hutts afin de prendre un transport qui allait l'amener sur un Monde reculé et très mineur de la Nouvelle République.
Ce Monde, ininteressant ici, avait permit à l'officier impérial porteur d'une fausse identité et de vêtement civil de s'insérer au sein de l'espace républicain sans éveiller l'attention.
Les contrôles étant traditionnellement plus sévères à l'endroit des vaisseaux provenant de Mondes autres que ceux de la Nouvelle République, ont surveilles ces voicins davantage que ces amis, l'arrivée sur Corellia depuis ce dit Monde permettait de diminuer les risques.

Son blaster DH-17 hors de vue sous sa veste mais non hors d'atteinte, Valerian avançait au sein d'une allée empiérée à l'ancienne, un anachronisme de plus auquel les corelliens semblaient tant tenir, bordée de colonnes, arbres et fontaines. Des humains et non humains allaient et venaient alentours, ici ou là une patrouille de police, dans l'insouciance la plus totale. Nul ne prêtait attention, semblait il, à l'agent impérial qui évoluait en leur sein...mais à leur décharge rien ne laissait paraitre que Valerian en était un...et celui ci ne manigançait, pour l'heure, rien de particulier.

Sur une planète inconnue, trouver quelque chose de précie peux relever de la gageur. Plus encore quand il s'agit d'un "vieux" Monde du Noyau.
Mais la Corporation Technique Corellienne, et bien s'était un peux comme le loup blanc. Connue de tous et trouvable par tous. Ces spots publicitaires ventant la qualité de vaisseaux dont même Sienar ou les Chantiers Navals de Kuat ne pouvaient toujours égaler, vous trouvaient où que vous soyez.

Valerian trouva donc sans mal un point de vente. Dans la société galactique moderne, vous aviez le choix. Vous pouviez parler à un vendeur en chair et en os, un programe holographique ou simplement faire des recherches sur une bornes. L'agent impérial choisit une simple borne afin de demeurer plus discret.

Ce qu'il recherchait n'avait absolument rien d'illégal. Pour le citoyen républicain qu'il s'efforçait d'être sans l'être, tout du moins.
En effet il recherchait un vieux transport de troupe CR-25. Une relique de la guerre des clones et d'un temps où les troupes de choc de la République avaient un cerveau en état de marche. Valerian ne regrettait guère ces clones trop facilement endoctrinable, comble de l'ironie, et donc retournable. Sauf pour leur adresse au tir, là le stormtrooper de base avait encore du progrès à faire. Sans doute avait il fallut faire un choix. Un tueur sans cervelle mais obéissant, et à la précision relative, ou un as de la gachette avec des principes. L'Emprie avait choisit. Et si un stormtrooper pouvait manquer sa cible, le régiment qui suivait avait de grande chance de toucher, après tout. L'arythmétique, ça aide parfois.

Le CR-25 quand à lui était un choix assez simple. L'Empire produisait plétore de vaisseaux efficaces et mortelles, et à tire larigot. Mais le CR-25 avait bien des avantages.
D'une part il était passé de mode depuis des décennies. Il demeurait donc peux identifiable et n'attirerait que moyennement l'attention. D'autre part il était de facture corellienne, et cela seul suffisait à plaider sa cause. Robustesse, modularité, facilité d'entretiens, les avantages pleuvaient.
Sa conception militaire d'un autre côté le rendait appréciable pour des missions...et bien militaires justement, en particulier sa capacité d'emport.
Sa petite taille servait elle aussi sa discrétion.

Valerian, depuis la console publique de commande, recherchait donc dans l'inventaire CTC si un de ses engins n'était pas encore disponible.
Il y avait fort à parier que cela ne soit pas le cas, difficile de croire que la corporation en produirait encore maintenant, mais sans doute cette dernière gardait elle trace de ces ventes. Peut être des acheteurs passés existaient ils, voir des appareils pouvaient avoir été envoyés à la casse.

En gros il recherchait, conscient que les prix ne seraient pas forcément dans les siens mais...ses patrons, via des comptes annexes, pourraient certainement financer ce genre de matériel...
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#22867
        La borne sur laquelle Valerian effectuait ses recherches était un outil pratique et efficace, dans la plupart des cas. À la recherche d'un taxi, d'un speeder de location, d'un hôtel, d'un restaurant, ou d'un endroit où se divertir, on pouvait trouver de tout et de n'importe quoi.
        Pour ce qui était des véhicules à l'achat, c'était autre chose. Rechercher un modèle de vaisseau ramenait systématiquement au site Holonet du constructeur. En l'occurence, la CTC. Or, en abordant la chose de cette manière, on ne trouvait que des vaisseaux neufs, en stock à l'usine. Et évidemment, les modèles sur la liste n'étaient ni dans les moyens de Kell, ni les modèles qui l'intéressaient.

        En revanche, si Kell voulait acheter un appareil, il pourrait trouver toutes sortes de petites annonces, et là, il se pourrait qu'il trouve son bonheur…
        D'ailleurs, il tomba sur quelques encarts publicitaires, qui en comportaient une ou deux…

      ImageTransport CR25

      Constructeur : CEC
      Taille : 60m
      Emport : Livré vide
      Capacité : 40 passagers + équipage (9, minimum 3)
      Armement : 2 canons doubles turbolaser
      Hyperdrive : Équipé (Classe 3 ; secondaire Classe 12)

      Prix de vente : 325,000 Cr'



      ImageTransport CR25

      Constructeur : CEC
      Taille : 60m
      Emport : Livré vide
      Capacité : 40 passagers + équipage (9, minimum 3)
      Armement : 2 canons doubles turbolaser (endommagés)
      Hyperdrive : Équipé (Classe 3 ; secondaire Classe 12)

      Prix de vente : 275,000 Cr'



      ImageTransport CR20

      Constructeur : CEC
      Taille : 60m
      Emport : Livré vide
      Capacité : 40 passagers + équipage (6, minimum 2)
      Armement : 2 canons doubles turbolaser
      Hyperdrive : Équipé (Classe 3 ; secondaire Classe 12)

      Prix de vente : 230,000 Cr'



      ImageCroiseur de classe consulaire (modifié et armé)

      Constructeur : CEC
      Taille : 130m (115m d'origine)
      Emport : Aucun emport possible (autre que passagers)
      Capacité : 70 passagers (cale modulaire) + équipage (9, minimum 2)
      Armement : 4 canons turbolaser ; 2 lance-missiles à concussion
      Hyperdrive : Équipé (Classe 2 ; secondaire Classe 10)

      Prix de vente : 850,000 Cr'



        Valerian avait le choix. Il pouvait continuer à consulter les offres, ou contacter l'un de ces vendeurs. Il pouvait aussi continuer ses pérégrinations, afin de voir s'il trouverait une opportunité intéressante. Des vaisseaux, il en passait des millions sur Corellia chaque jour. Il trouverait forcément quelque chose qui lui convienne. Le reste était une question de préférence. Acheter, louer, réquisitionner, voler… Les méthodes ne faisaient pas défaut. Laquelle convenait le mieux ?
#22919
L’ennui quand vous commencez à avoir plus d’argent qu’il ne vous en faut réellement, c’est que vous avez envie d’acheter absolument tous ce qui passe à votre portée. Et avec le financement de l’Empire, Valerian pouvait soudain acheter l’intégralité des vaisseaux qu’il voyait à l’écran. La chose était tentante, mais certainement pas une bonne opération à court et long terme.

Déjà il allait falloir trouver des équipages a ses vaisseaux, et avec l’interdiction d’employer du personnel impérial, et donc fiable, Valerian ne pouvait se permettre d’investir dans une immense flotte qu’il ne pourrait contrôler. De plus, tout négociant en vaisseaux qu’il était, jamais son personnage officiel n’aurait les moyens de ce genre d’ambitions. Il fallait donc être plus rusé et patient. Coruscant ne s’était pas faite en un jour.

L’agent impérial décida donc de contacter le vendeur du second CR-25 afin de procéder à l’achat de son appareil. Dans la note holonet qu’il lui envoyait, Valerian indiquait un bar calme d’une rue annexe de la cité où il se trouvait ainsi qu’un court descriptif de lui-même afin de donner rendez-vous au vendeur d’ici une heure, si cela était possible.

Après s’être assuré que personne ne lui manifestait une attention particulière, Valerian ce déconnecta soigneusement et ce dirigea vers l’une des rues commerçantes. Il souhaitait faire l’acquisition d’une centaine de puces de traçages, idéales pour suivre précisément la position de ces futures acquisitions. Il trouva donc un marchand capable de le fournir, proposa de le régler en trois fois puis récupéra la marchandise. Payer autant en une seule fois aurait en effet semblé suspect. Il n’était pas riche officiellement ! La journée s’avançait doucement sur Corellia tandis que Valerian avançait maintenant en direction du bar qu’il avait repéré sur l’holonet. Il avait encore une montagne de chose à gérer, à accomplir et à vérifier. Certes il avait un précieux et puissant soutiens financier de l’Empire, mais devoir la jouer cavalier solitaire allait sérieusement compliquer et ralentir sa tache !
Valerian s’installa à une table, demeurant bien en vue comme l’inoffensif marchand qu’il était, et commanda une bière locale en attendant son contact. Il faudrait qu’il songe à lui demander où il pourrait trouver à recruter des pilotes dans le coin, mais pas des pilotes bien gentils et respectueux des lois. Il réfléchissait encore à la manière d’aborder le sujet avec son interlocuteur, sans crier « je suis un criminel », quand celui-ci se présenta…
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#22922
        Une fois son rendez-vous pris, Valerian fila vers une boutique. Il voulait trouver des puces de traçage. La boutique en question était un magasin de matériel électronique, pignon sur rue, tenu par un petit homme qui semblait bien sous tous rapports.
        La boutique était petite, mais les murs étaient couverts de vitrines closes qui renfermaient quantités de pièces détachées. Le comptoir lui-même était un meuble vitré où s'exposaient encore d'autres composants, et certains articles factices (comme l'indiquaient les étiquettes où s'affichaient les prix), afin de faire montre des talents d'électronicien du tenancier. Ce dernier, un petit humain, émergea du fond de la boutique, par une porte qui indiquait "Privé – Accès interdit", derrière le comptoir, une poignée de secondes après que Kell soit entré, déclenchant une petite sonnette.

        Le commerçant se montra souriant, les yeux plissés avec gentillesse derrière ses épaisses lunettes, qui avaient un effet grossissant, lui donnant des yeux immenses au milieu de ce visage rondouillard. Lorsque Valerian émit sa demande – les fameux traçeurs – le sourire s'affaissa quelque peu, et l'homme gratta une soudaine démangeaison sur son importante calvitie.

          « Hmmm, c'est pas commun comme demande… Ce genre de matériel ne se trouve pas partout. Mais… Il marqua une hésitation et eut l'air d'inspecter la rue au travers de la vitrine. … j'ai peut-être ce qu'il vous faut. Bougez pas. »
        Le commerçant disparut dans sa réserve, et plusieurs minutes s'écoulèrent, durant lesquelles quelques bruits se faisaient entendre, étouffés par la porte qui s'était refermée. Finalement, le petit homme binoclard revint avec un carton d'où s'échappait des cliquetis métalliques. Il posa cela sur le comptoir et l'ouvrit un peu pour exposer la marchandise.
          « C'est tout ce que j'ai. Y en a cinquante. Et je vous assure qu'à moins de vous fournir chez le fabriquant, vous n'en trouverez jamais autant d'un seul coup. Par contre, n'espérez pas localiser quoi que ce soit qui voyage en hyperespace. Ces trucs sont normalement équipés de puces S-Thread pour ça, mais je les ai toutes démontées, pour mon usage personnel. Ce ne sont que de simples traceurs, maintenant. Qualité militaire quand même. »
        Valerian devait se rendre à l'évidence, il devait s'estimer content d'être tombé sur ce lot du premier coup. Il ne pouvait pas exiger mieux, visiblement. Il demanda un règlement en trois fois, ce à quoi l'homme rit de bon cœur.
          « Écoutez, mon garçon… Ce genre de matériel, si je me fais prendre avec ça dans mes stocks, c'est la fermeture de la boutique. Vous comprenez ? Je n'ai pas ce carton, et vous ne l'avez pas vu. Est-ce que je dois vous expliquer que ma comptabilité ne verra jamais l'argent de la vente de ce matériel que je n'ai pas ?
          Je vous les vends, si vous payez. En une fois, et en espèces. Pas de transfert, pas de carte, pas de trace. De bons Crédits sonnants et trébuchants, voilà ce qui scellera notre affaire.

          Pour ce qui est du prix…
          »
        Le chauve se gratta encore le crâne. Ce genre de marchandise n'avait pas de prix fixé. Il ne pensait même pas les vendre, en fait, mais l'occasion se présentait. C'étaient des XX-23, trafiqués à la baisse. Neuf et d'usine, un seul traceur de ce modèle se vendait dans les 4,500 Crédits. S'il comptait le downgrade, compensait les risques qu'il prenait sur la transaction (qui relevait du marché noir ou du recel, qui savait comment il avait acquis ces machins ?)...
          « 3,000 Crédits pièce. Si vous me prenez le tout, disons… 130,000. Et si vous n'avez pas l'argent sur vous, je vous garde ça au chaud jusqu'à ce que vous reveniez. Ou que quelqu'un ne les prenne avant vous. »
        L'affaire fut conclue en ces termes. Quel choix supplémentaire avait Valerian, de toute manière. Il savait que ce bonhomme était honnête avec lui, ça ne faisait aucun doute.


        Maintenant il s'agissait de se rendre au rendez-vous pour la vente de vaisseau.
        Le bar indiqué fut rapidement rejoint, et Valerian s'installa. Il sirotait son verre tout à ses réflexions sur sa situation, ses projets, la vente à venir…
        Il fut tiré de ses pensées par une voix synthétique.

          « Bonjour, Monsieur. Mon propriétaire pense que vous êtes la personne avec qui il a eu un échange au sujet d'une vente de vaisseau d'occasion. Est-ce bien le cas ? »
        La voix était celle du vocalisateur d'un droïde de protocole. Un modèle courant, de chez Cybot Galactica. Le droïde, parfaitement entretenu, arborait une couleur tout à fait inhabituelle, et visiblement personnalisée : bleu sombre, rehaussée de touches dorées par endroits.
        Près du droïde, un Rodien se tenait, silencieux, ses yeux ronds braqués – pour autant qu'on puisse le deviner – sur Kell. Ce devait être le propriétaire en question.

          « Je suis T6-3PO, droïde de protocole et de relations interespèces pour les transactions commerciales. Mon propriétaire, Monsieur Treedo, est la personne qui a commandé la vente de l'appareil qui vous intéresse. Monsieur Treedo étant très attaché au patrimoine culturel de son peuple, il ne parle que Rodien. Aussi je me chargerai de la traduction.
          Monsieur Treedo souhaite d'abord s'assurer que vous avez bien conscience de l'état de l'appareil en question, car il ne sera pas envisageable de le vendre autrement qu'en l'état.
          »
        La parole était à Valerian, alors que Treedo s'installait à la table et que son droïde restait debout à côté de son maître. Déjà que marchander avec un habitué des situations similaires n'était pas facile, il faudrait en plus composer avec la présence d'un traducteur, dont la loyauté pouvait le pousser à déformer les propos de l'un ou de l'autre de manière à ce que l'échange profite à son propriétaire.

        Kell devait faire avec. Maintenant qu'il était là, il ne lui restait qu'à abattre son jeu, et voir si les cartes d'en face étaient plus faibles.

#22925
Valerian apprécia beaucoup la petite boutique dans laquelle il trouva ses traceurs. Il avait en effet commit une erreur de débutant en donnant d’entrée de jeu sa recherche, laquelle pourrait fortement intéresser les services de polices locaux, voir les renseignements républicains. Il se montrerait plus prudent la prochaine fois…
Le marché qu’on lui proposait était « honnête », le côté illégal de la transaction en moins, et ne poussait pas Valerian à tenter de négocier plus avant. Au contraire, peut être tenait il là un fournisseur potentiellement plus ou moins régulier pour son activité à venir. Après tout, capturer cinquante vaisseaux civils n’aurait franchement rien d’un exploit s’il devait arrêter par la suite.


« -Nous allons faire ainsi dans ce cas. Je n’ai effectivement pas la somme sur moi. Je vous laisse ce que j’ai, 1500 crédits, et je reviendrais sous peux avec le reste, dans une petite boite. Disons dans quelques heures ? »

Valerian avait en réalité deux mille crédits sur lui, mais ne voulait pas se départir de tout d’un coup. Là encore la chose serait suspecte. En revanche quand il aurait un acte de vente pour un vaisseau d’occasion, alors il pourrait plus librement ce défaire ainsi de quelques milliers de crédits en plus.

Sa première affaire conclue, Valerian se rendit au bar. Il ce maudit en silence d’avoir sursauté face à la voie synthétique du droïde protocolaire qui venait de le surprendre. Il était beau le grand et intrépide agent secret de l’Empire ! Bon cela ajoutait à la crédibilité de son personnage d’alors, un simple marchand, mais tous de même…
Converser via un droïde protocolaire ne posait pas de problème à Valerian. En revanche il s’attendait à rencontrer un corellien, notez que dans ce cas il n’aurait pas eu besoin d’un droïde protocolaire, et non l’un de ces répugnants et couards de rodiens !
Valerian nota l’état du droïde protocolaire. Parfait. Ce qui tranchait avec le vaisseau pas tout à fait en état qu’il s’apprêtait à acheter. Bon certes, on n’entretenait pas un vaisseau stellaire, datant de plusieurs années en plus, comme on entretenait un droïde. Mais tous de même. Il nota dans un coin de son esprit le nom de l’individu ainsi que le marquage du droïde.
Valerian fit un signe de tête au rodien, ignorant le droïde qui n’était que du mobilier, en essayant de ne pas paraitre mal à l’aise devant ces gros yeux immondes. Racisme humano centriste oblige…


« -Monsieur Treedo je suis ravie de vous rencontrer. Je comprends parfaitement que l’état de votre appareil ne sera pas discuté. Je désir simplement m’en porter acquéreur…après un cour vol de test bien entendue. Disons…autour de la planète ? Cela devrait suffire à me montrer son état global et votre présence à bord vous assurera que tous demeure en l’état. Nous pourrions avoir terminé dans deux heures et nous séparer en bon termes.»

Valerian avait une autre idée en tête. Si ce rodien était réellement attaché aux traditions de son espèce, sans doute connaitrait-il d’autres rodiens cherchant du travail comme…rodien à tous faire dirions-nous. Mais il y viendrait par la suite. D’abord le vaisseau, et la présence du rodien à bord pour être sûr qu’il ne montait pas dans un cercueil. Une fois la transaction effective, il n’aurait plus qu’à effectuer quelques transactions plus légère sur Corellia avant de prendre son envol…pour ailleurs !
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#22937
        Après que Kell ait fait sa proposition, T6-3PO se tourna vers Treedo et fit la traduction. Le Rodien parut réfléchir (difficile de lire les expressions sur ce genre de visage) puis répondit quelque chose, que le droïde s'empressa de répéter en Basique.
          « Monsieur Treedo vous accorde le vol d'essai. Si cela peut sceller la vente, il ne voit pas de raison de s'y opposer. Nous allons vous accompagner jusqu'au dock où il est ancré. »

        Ils quittèrent tous les trois l'établissement et se dirigèrent vers les quais. Ce n'était pas ceux de l'astroport, mais une rangée d'emplacements privés, tous occupés. Treedo possédait donc le sien, où était parqué le vaisseau en question.
        Extérieurement, rien à signaler, hormis les quelques traces dues au vieillissement. Encore que Valerian pouvait noter qu'elles n'étaient pas si nombreuses que cela, ce qui sous-entendait que l'appareil avait été assez bien entretenu.

          « Voici donc l'objet de notre transaction. Il s'agit d'un transporteur CR-25 fabriqué ici par la Corellian Engineering Corporation. Rien de particulier à savoir au sujet de son état, hormis ce que comportait l'annonce. Montons à bord, si vous le voulez bien. »

        Le trio embarqua. L'intérieur du vaisseau était raccord avec le reste : daté, mais propre et soigné. La coursive ne portait pas trace d'usure intensive, et l'inspection des cales de droppage n'en révéla pas davantage. C'était manifestement un appareil qui n'avait pas eu le temps de voir le feu des combats, ou très peu. Treedo dit quelques mots, aussitôt traduits par le robot.
          « Monsieur Treedo suggère que nous procédions au vol, à moins que vous n’ayez des questions. Il prendra place au siège numéro 2 et vous laissera les commandes. »

        Ils prirent le chemin du cockpit, et Kell pouvait poser les questions qu'il voulait. Il aurait des réponses. Mais le Rodien serait-il aussi honnête que le vendeur d'électronique...
#22954
Valerian eu tout loisir d’admirer sous tous les angles sa futurs acquisitions. L’appareil semblait en effet fort bien entretenu, en dépit d’un âge avancé face à ce qu’il se faisait de plus récent dans la galaxie, tant du point de vue de sa coque extérieur, ou intérieur, que de ses systèmes internes. Valerian n’était certes pas un spécialiste en ingénierie spatiale ou même de ce type de vaisseau, mais il savait reconnaitre de par son expérience de pilote, bien que courtes au vue des standards locaux, un bon vaisseau quand il en voyait un.
Le rodien occupant le siège de co-pilote, Valerian s’installa de même et commença la check liste classique précédant tout envol. Grâce à sa connaissance des procédures standards de l’Empire, bien souvent directement issue de l’expérience de la Guerre des Clones, il trouva rapidement le dossier dans les données de bord, les fameuses configurations d’usines, expliquant la procédure simplifiée à utiliser en temps de guerre. Le genre de procédure qui ne vous demande pas de vérifier 42 fois que votre ceinture est bien attaché…Une erreur de plus pour notre agent débutant, car en dehors d’un ancien pilote de ce genre d’appareil, qui pouvait bien trouver rapidement ce genre de documentation assortie d’une dénomination toute militaire et sans aucune logique pour un civil non initié ? Valerian ce rendit compte de l’erreur d’afficher sans s’inquiéter son aisance naturelle pour la chose, mais il ne pouvait plus rien y faire excepter espérer que le rodien ne s’en aperçoive pas. Afin de détourner l’attention de la scène, il tenta une phrase bateau pour changer de sujet alors que tous les voyants passaient au vert, signalant un appareil prêt pour un décollage immédiat :


« -Voyons donc ce qu’il a sous la carlingue… »

Le contrôle de vol local donna automatiquement, ou presque, le feu vert pour le décollage également. Corellia n’était certes pas une prison d’où il fallait une autorisation en trois exemplaires pour décoller, mais le trafic spatial proche et atmosphérique était surveillé et réglementé.
Fort de son autorisation dument légale, Valerian enclencha l’antigrave en appoint des réacteurs d’altitude, manœuvre évitant de carboniser la partie des quais où se trouvait l’appareil. Un léger tremblement secoua l’habitacle, imperceptible pour une personne n’ayant pas son diplôme de pilote, signalant que le compensateur d’inertie commençait son travail. Et il valait mieux ! Quoi de pire que de voir un équipage transformé instantanément en purée après avoir encaissé des g trop important pour sa physionomie suite à la défaillant du compensateur d’inertie ?
Valerian orienta l’appareil vers la sortie des quais, le faisant s’élever en douceur. Le rodien s’occupait des taches annexes de co-piotes sans rien ajouter de particulier, montrant à Valerian que piloter cet appareil seul ne serait certainement pas une partie de plaisir. Voire impossible. Il lui faudrait trouver un co-pilote, voir un équipage complet de préférence. Encore une tâche délicate sans le soutiens de l’Empire, mais pour le coup il pensait pouvoir passer outre. Cet appareil n’était pas destiné à la piraterie classique qu’il s’apprêtait à mettre en œuvre.
Après quelques minutes, le CR-25 se trouvait dans l’espace proche de la planète, Valerian le faisant exécuter quelques manœuvres simples. L’anaxiens était satisfait, l’appareil ce comportant remarquablement bien. Il n’essaya pas l’armement. Ce dernier était défaillant, inutile de le surcharger de problèmes pour l’heure.
Après une heure de vol sans histoires, Valerian ramena l’appareil sur le plancher des vaches avec une dextérité témoignant de son entrainement de pilote.
Sitôt au sol, il débuta la phase finale de ses négociations avec le rodien :


« -Bien monsieur Treedo. Je suis pleinement satisfait du vol d’essai et je maintiens mon offre ferme d’achat. Je suis disposé à conclure immédiatement la vente. Il ne me resterait que deux points à évoquer. D’une part seriez-vous disposer à me vendre, ou à minima me louer, cet emplacement de quais ? De plus, j’ai cru comprendre que vous étiez fort attaché aux traditions rodiennes. Je respecte beaucoup cela, étant moi-même fort attaché à celles de mon monde natale »

Valerian ce retint d’ajouter que du coup, il aurait été ravie de faire de ce rodien un simple domestique en charge de l’entretiens des conduits d’aisance, mais passons.

«-Ainsi, connaitriez-vous des compatriotes désireux de trouver un employeur ? Le commerce n’est jamais sûr dans la galaxie et on a toujours besoin d’être bien armé. »


Là encore il s’abstient de préciser que l’idée était de recruter une bande de mercenaires rodiens pour attaquer sans sommations aucunes des centaines de navires marchands républicains en plein dans l’espace de cette dernière. Mais il n’avait pas menti non plus…Le commerce n’est effectivement, jamais sûr !

Note au MJ: Si cela te convient, on retire toute mes dépenses à la fin du rp.
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By Érudition
#22956
        Après la petite promenade, l'Humain entama la partie sérieuse de la négociation, à savoir… rien du tout. Il ne discutait rien. Ni le prix, ni l'état, aucun grief. C'était parfait, et ça arrangeait bien Treedo qui avait hâte de se débarrasser de cet appareil. T6-3PO fit la traduction, et le Rodien se caressa le menton pensivement. Puis il répondit dans sa langue, et le droïde répéta en Basique.
          « Monsieur Treedo est ravi de traiter avec vous. L'appareil sera à vous dès que le paiement sera effectif. 275,000 Crédits, en l'état.
          En revanche, Monsieur Treedo refuse catégoriquement de vendre ou louer sa plate-forme. Il désire justement la libérer pour un autre appareil, et il n'est pas question d'en faire commerce.

          Si je peux vous suggérer quelque chose, à titre personnel, des plate-formes publiques sont disponibles à l'astroport. Elles sont parfois toutes occupées, mais sait-on jamais, avec un peu de chance…
          »

        Le droïde s'interrompit pour parler avec son maître, et après un échange assez long – qui laissa Kell dans un silence embarrassé – il se tourna de nouveau vers l'Humain.
          « Pour ce qui est du reste, Monsieur Treedo ne fait habituellement pas office d'entremetteur ni d'intermédiaire. Mais il pourrait connaître quelqu'un qui puisse se charger de vous fournir. Il vous conseille également d'aller passer un peu de temps au bar nommé "Le Bois Matinal", qui est situé près de l'astroport. On y trouve souvent des équipages en quête de poste.

          Maintenant, nous allons procéder au paiement, si vous n'y voyez pas d'inconvénient...
          »

        T6-3PO chercha quelque chose derrière un siège du cockpit, et trouva finalement un datapad. C'était un modèle récent, contrairement au vaisseau en vente, qui disposait d'uns module Holonet embarqué. Ce genre d'appareil pouvait communiquer en direct avec le Réseau, et transmettre comme recevoir des données en un temps record. Le datapad fut tendu à Kell, qui put voir qu'il s'agissait d'un programme sécurisé de transferts de fonds. Le destinataire pré-enregistré était évidemment Treedo, via sa société de commerce, nommé "CoRodian Freight Company".

        Restait à Valerian à entrer les coordonnées bancaires du compte à débiter, et le paiement serait effectué sur-le-champs, s'il y avait assez d'argent bien entendu.

        Pendant que l'acheteur procédait au paiement, Treedo prononça quelque chose en Rodien, que le droïde parut comprendre mais ne traduisit pas. Cela ne concernait peut-être pas la transaction. T6-3PO resta immobile, avant de se tourner de nouveau vers Kell.

          « Avez-vous terminé ? Puis-je vérifier que le paiement est effectué ? Si c'est le cas, vous pourrez partir avec votre nouveau vaisseau dès que vous le voudrez. »
#22957
Le moment était venu de payer. Chose que Valerian était on ne peut plus disposez à faire, surtout grâce à son jolie pactole en provenance direct des comptes de l’Empire.
L’agent impérial sortie donc son propre datapad de donnée, purement civil et sans informations sensibles, afin de procéder au transfert depuis le compte bancaire à son faux nom de Keno Sommens, marchand résidant sur Bonadan.

Sitôt le transfert effectif, Valerian pris possessions des codes d’accès à l’appareil ainsi que de l’interface d’accès physique, l’équivalent d’une clef de l’ère préspatial. Il regrettait de ne pouvoir mettre la main sur cet emplacement, mais tous ne pouvait pas aller nécessairement exactement comme il le désirait, n’est-ce pas ? L’agent impérial nota que le droïde ne traduisait pas l’une des dernières paroles du rodien, mais ne s’en formalisa pas. Il eut été assez impoli de demander à traduire hors Valerian ne voulait pas s’attirer d’ennuis. Toutefois il nota bien le nom de l’entreprise dans un coin de son esprit.


« -Si monsieur Treedo veux bien m’accorder une petite heure de délais pour que je trouve un quais où placer cet appareil, je débarrasserais celui-ci au plus vite. »

Sitôt l’affaire conclue, Valerian prit contact avec le bureau des quais de Corellia, s’identifiant sous sa fausse identité pour demander à louer un quai complet, si possible un hangar clos, pour y entreposer vaisseaux et marchandises. Il se doutait qu’il ne pourrait rien négocier, les prix seraient les prix, aussi ne perdit il point de temps la dessus, un rodien attendait pour dégager son propre quai.
La formalité remplis, Valerien allait placer le vaisseau sur le nouveau quai. Certes la manœuvre en solitaire ne serait pas aisé, mais rien d’impossible non plus. De toute façon il allait maintenant commencer à recruter.
Lorsque l’appareil fut stocké au sein d’un quai adéquat, Valerian ce mit en quête de certains matériel d’importance pour lui, mais également pour sa mission. Certes l’Empire disposait du meilleurs, ou presque, mais l’idée étant justement de ne pas noter « loyal serviteur de l’Empire » dans son dos il allait justement éviter de se promener avec ce genre de matériel.
En premier lieux Valerian alla retirer quelques 200.000 crédits pour payer ces différentes acquisitions, don ces fameux traceurs. Histoire d’éviter de trop attirer l’attention, il retira ces fonds auprès de 4 banques différentes. Cela lui prendrait un peu plus de temps, mais du temps il en avait justement. Hormis les traceurs, Valerian acheta un comlink avec un encrypteur simple ainsi qu’un générateur d’énergie pour son blaster et un pointeur laser.
Une fois tous ces petits achats effectués, les traceurs compris, Valerian allait ranger les traceurs dans son appareil au sein de son hangar avant de débuter la suite des opérations…
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By Érudition
#22976
        Les informations bancaires furent entrées. Elles correspondaient à un compte-fantôme, le genre de choses dont l'Empire usait et abusait pour ses agents sous couverture. Un compte particulier au nom de la fausse ID de Kell, approvisionné depuis une source inconnue. Rien n'était traçable pour ce qui était des entrées d'argent, mais toutes les sorties pouvaient être localisées et suivies.
        Rien d'anormal ne se passa donc, le compte comportant bien la somme demandée par le Rodien. T6-3PO vérifia en temps réel que l'argent était bien arrivé de leur côté. Il traduisit la demande de Valerian à son maître.

          « Monsieur Treedo comprend parfaitement. Le quai sera à votre disposition jusqu'à votre départ. Il ne vous sera rien demandé pour ce service.
          Monsieur Treedo et moi-même vous remercions pour votre achat. C'est une belle acquisition, Monsieur, félicitations. Nous allons maintenant prendre congé et vous laisser prendre possession de votre nouveau vaisseau. Salutations !
          »

        Ainsi le droïde et le Rodien quittère l'appareil, laissant Kell seul.



        Au bureau des quais, les locations de docks était une chose rarement demandée. Chose étrange d'ailleurs, puisqu'assez peu coûteuse. Mais le nombre important de quais publics proposés permettait aux usagers de se contenter de ce service gratuit. Gratuit tant qu'ils n'utilisaient pas les commodités de ravitaillement, qui elles étaient facturées.
        Le hangar clos ne fut donc pas difficile à trouver. Il était proche de la plate-forme de Treedo, et il en coûterait 250 Crédits par demie-journée, indivisible.



        Kell partit ensuite faire quelques petites emplettes, qui ne lui coûtèrent que 500 Crédits. Un petit saut chez le vendeur d'électronique, et les traceurs étaient récupérés. Personne ne les avait achetés entre-temps, et l'argent changea rapidement de mains.


        Il ne fallut pas longtemps pour entreposer tout ça dans le vaisseau, bien à l'abri des regards indiscrets. Il fallait maintenant partir pour recruter. Recruter tout un équipage, ce serait quelque chose d'usant, mais ça pouvait aller assez vite si Kell se contentait du strict minimum. Après tout il savait piloter, il pouvait s'en tirer à bon compte s'il s'en tenait à un copilote et un opérateur. L'artilleur serait peut-être superflu, vu l'état de l'armement du vaisseau. Et si les membres d'équipages avaient un minimum de connaissances en maintenance – ce qui était le cas de la plupart des pilotes et des opérateurs – il n'aurait pas besoin d'un technicien ou d'un droïde.

        T6-3PO avait parlé d'un établissement, "Le Bois Matinal". C'était une piste.


        Note du MJ :

        • Transfert de 275,000 Cr' (à décompter des comptes impériaux)
        • Retrait de 200,000 Cr' des comptes impériaux pour le compte de Valerian Kell
        • Dépense de 130,000 Cr' pour les traceurs (50 unités, type XX-23, pas de traçage en hyperespace)
        • Dépense de 750 Cr' pour 1 comlink crypté et matériel pour blaster.


        Joindre les liens vers les fiches éco impériale et personnelle pour justifier des paiements


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