- lun. 1 mai 2017 10:24
#27725
"La connaissance mène au pouvoir, ou au moins à une fuite plus rapide..."
Han Solo - Le Coup du Paradis
La simple vue de la femme de sa vie donnait au Corellien une sacrée pêche. Oubliée la soirée ou il était venu contraint et forcé, oubliées les matrones et obligations de participer à un concours ridicule ou il aurait servi de morceau de viande vendu à la plus offrante. Il n'y avait que Leia, sa robe vaporeuse créant une silhouette au physique parfait, ses cheveux arrangés de la même manière que la première fois qu'ils s'étaient rencontré.
C'avait été un moment pour le moins particulier. La graine de la passion avait-elle été plantée dès cet instant, lorsque leurs 2 personnalités, si diamétralement opposées en principe, s'étaient heurtées l'une à l'autre dans un choc violent? S'il était indubitable qu'à bord de l'Etoile Noire, nulle affection n'avait filtré de leurs échanges houleux, il était fort probable que dans cette relation étrange d'amour/haine était née le lien fort et indestructible qui les liait ensemble.
Ce lien, il était une fois de plus à l'oeuvre dans cette salle de bal ou aucun ne faisait plus attention au monde qui les entouraient. Seul comptait l'autre et l'alchimie qui les unissait. Oui, c'était une chose bien étrange que l'amour qui les liait tout deux. Cela devait sauter aux yeux d'Arial qui dériva l'attention de Han sur elle, par calcul ou par simple amusement? Difficile à dire, mais celle-ci s'esquiva ensuite en riant des paroles de Leia. Lui-même eut un sourire amusé en réalisant que cela avait toujours été le but de la Jedi que de gêner sa cousine adoptive.
Celle-ci profita de l'intermède pour se rapprocher très près de lui, et son cœur fit une embardée dans sa poitrine. Il pouvait sentir son parfum à présent, et la savoir si près de lui... Il lui fallut exercer tout son contrôle de lui-même pour ne pas la serrer contre lui, l'embrasser et savourer le contact de celle-ci contre lui. Encore une fois, trop de témoins, mais il aurait été prêt à parier que c'était à dessein qu'elle avait fait ça, Mademoiselle jouait avec lui c'était évident.
Si elle voulait que ça se passe comme ça, Han n'était que trop heureux de la servir. Sourire canaille et resplendissant, le Corellien fit une profonde révérence, juste assez bas pour que ne soit pas franchie la limite entre témoignage de respect et moquerie pure et simple. Effet immédiat sur les "groupies" alentour qui se sentaient défaillir devant ce gentleman voyou si célèbre. La température venait de grimper chez certaines invitées on dirait...
Vous me connaissez Madame la Présidente, je n'ai jamais su dire non à l'appel du devoir. Et puis ils servent un excellent whisky corellien ici, c'aurait été ridicule que je n'en profite pas. Et je ne parle pas de la compagnie fort agréable à disposition...
Bien évidemment, chaque femme qui observait l'échange entre ces 2 célébrités avait sa propre idée sur ce que désignait la "compagnie agréable". Une idée propre à chacune si vous voyez ce que je veux dire. Il en faisait des tonnes c'est vrai, mais s'il s'agissait de rendre Leia jalouse, il ne jouerait surement pas le timide. Proposant son bras à la Présidente, le Corellien comptait bien profiter de la soirée avec elle, autant que faire se peut.
Puis ce sacré Jim fit son entrée comme seul un Corellien classe savait le faire, et Han de songer que ça avait été une bonne idée que de lui prêter le Faucon pour lui donner un coup de main. Surtout que la femme qui l'accompagnait n'avait pas l'air d'être une simple passade sans intérêt quand il la détailla un peu du regard. Han avait peut-être bien permis un joli rapprochement entre les deux avec cette histoire, ce qui ne faisait qu'augmenter la joie grandissante qu'il ressentait à propos de ce gala.
Le Prince fit son petit concert improvisé avant d'y aller de son discours. S'il était évident que Jim n'était pas une star de niveau galactique, il n'avait de l'avis du Corellien pas à rougir non plus de son talent. Nul doute que chez le Beau Sexe, ça devait pas mal lorgner sur celui-ci en voyant son entrée avec une jolie femme et un concert plus qu'agréable. Ça lui donnerait un excellent prétexte pour taquiner son ami.
Son discours parfaitement rôdé fit également mouche, à la fois sur Leia qui accepta ses respects et sur la foule aussi riche que stupide. Il allait y avoir un sacré paquet de crédits à ramasser pour les orphelins de guerre, et à présent qu'il savait que c'était Jim qui encadrait l'opération, il était déjà plus optimiste sur le fait que les gosses en verraient la couleur.
Et en parlant de Jim, quelqu'un semblait avoir des questions sur lui et un autre Corellien. L'idée qu'un ancien amour de jeunesse et un amour actuel pouvaient bien s'entendre et discuter d'elle devait titiller Leia au plus haut point. Ce qui était une excellente nouvelle selon lui. Souriant, sans lâcher la jeune femme, il répondit sur un ton suave et amusé:
Le Gouverneur et moi avons eu un rendez-vous d'affaires chère Présidente. Il avait besoin de mon avis sur certaines affaires privées et j'avais besoin d'une petite permission sur ma bien-aimée Corellia. Je n'oserais pas faire de la politique et risquer de faire de l'ombre à Votre Grandeur, ce serait fort peu galant. A mon tour de poser une question, vous avez déjà apporté votre contribution pour la tombola du gala ou ce genre de jeu sonne trop puéril à votre goût?
******
Abitbol, en ayant marre d'attendre le retour de Solo, décida d'aller voir ce que c'était que ce bordel à l'intérieur. Encore des petits lèches-culs de Coronet qui avaient du créer un scandale à deux balles. Il regrettait un peu de ne pas avoir pu amener sa petite Becky, elle aurait bien aimé l'ambiance et lui aurait profité un peu de sa compagnie agréable, mais elle avait un truc à faire, une histoire de famille incompréhensible.
Peu importe. Il rentra donc, pour le voir arriver. Le rejeton de l'homme le plus classe qu'il ait jamais rencontré. C'était pas un spectacle qu'on voyait tout les jours, et de savoir que le bonhomme était arrivé avec le Faucon et improvisait un petit concerto, ça ne faisait que convaincre l'entrepreneur que le gamin était le digne héritier de son père, ce sacré fichu Thom. Il aurait bien aimé le saluer, mais à peine celui-ci était descendu de scène qu'il se retrouvait assailli d'admiratrices et de nobles divers tout excités.
Soupirant, il remarqua qu'une jeune rouquine pas très grande essayait de se faire toute petite (pas difficile vous me direz) près d'un buffet garni d'apéritifs et d'alcools corelliens. Ma foi, il avait déjà Becky, mais entre personnes qui s'ennuient on se reconnait facilement. Il alla se servir un cognac corellien, l'air de rien, ignorant royalement la donzelle au début du moins.
Avalant cul sec le verre, son chapeau démesuré toujours sur le crâne, il se pencha en avant en voyant qu'elle jetait des regards nerveux à droite à gauche. Y avait un problème chez elle? La main dans la poche, le verre vide dans l'autre, il siffla d'un air appréciateur à l'attention de la donzelle. Il ne connaissait pas de meilleur moyen d'annoncer sa présence.
J'ai l'impression que vous êtes aussi contente que moi de vous retrouver au milieu de ces cabotins partouzeurs de droite l'amie. Entre gens simples on se comprend vous et moi.
C'avait été un moment pour le moins particulier. La graine de la passion avait-elle été plantée dès cet instant, lorsque leurs 2 personnalités, si diamétralement opposées en principe, s'étaient heurtées l'une à l'autre dans un choc violent? S'il était indubitable qu'à bord de l'Etoile Noire, nulle affection n'avait filtré de leurs échanges houleux, il était fort probable que dans cette relation étrange d'amour/haine était née le lien fort et indestructible qui les liait ensemble.
Ce lien, il était une fois de plus à l'oeuvre dans cette salle de bal ou aucun ne faisait plus attention au monde qui les entouraient. Seul comptait l'autre et l'alchimie qui les unissait. Oui, c'était une chose bien étrange que l'amour qui les liait tout deux. Cela devait sauter aux yeux d'Arial qui dériva l'attention de Han sur elle, par calcul ou par simple amusement? Difficile à dire, mais celle-ci s'esquiva ensuite en riant des paroles de Leia. Lui-même eut un sourire amusé en réalisant que cela avait toujours été le but de la Jedi que de gêner sa cousine adoptive.
Celle-ci profita de l'intermède pour se rapprocher très près de lui, et son cœur fit une embardée dans sa poitrine. Il pouvait sentir son parfum à présent, et la savoir si près de lui... Il lui fallut exercer tout son contrôle de lui-même pour ne pas la serrer contre lui, l'embrasser et savourer le contact de celle-ci contre lui. Encore une fois, trop de témoins, mais il aurait été prêt à parier que c'était à dessein qu'elle avait fait ça, Mademoiselle jouait avec lui c'était évident.
Si elle voulait que ça se passe comme ça, Han n'était que trop heureux de la servir. Sourire canaille et resplendissant, le Corellien fit une profonde révérence, juste assez bas pour que ne soit pas franchie la limite entre témoignage de respect et moquerie pure et simple. Effet immédiat sur les "groupies" alentour qui se sentaient défaillir devant ce gentleman voyou si célèbre. La température venait de grimper chez certaines invitées on dirait...
Vous me connaissez Madame la Présidente, je n'ai jamais su dire non à l'appel du devoir. Et puis ils servent un excellent whisky corellien ici, c'aurait été ridicule que je n'en profite pas. Et je ne parle pas de la compagnie fort agréable à disposition...
Bien évidemment, chaque femme qui observait l'échange entre ces 2 célébrités avait sa propre idée sur ce que désignait la "compagnie agréable". Une idée propre à chacune si vous voyez ce que je veux dire. Il en faisait des tonnes c'est vrai, mais s'il s'agissait de rendre Leia jalouse, il ne jouerait surement pas le timide. Proposant son bras à la Présidente, le Corellien comptait bien profiter de la soirée avec elle, autant que faire se peut.
Puis ce sacré Jim fit son entrée comme seul un Corellien classe savait le faire, et Han de songer que ça avait été une bonne idée que de lui prêter le Faucon pour lui donner un coup de main. Surtout que la femme qui l'accompagnait n'avait pas l'air d'être une simple passade sans intérêt quand il la détailla un peu du regard. Han avait peut-être bien permis un joli rapprochement entre les deux avec cette histoire, ce qui ne faisait qu'augmenter la joie grandissante qu'il ressentait à propos de ce gala.
Le Prince fit son petit concert improvisé avant d'y aller de son discours. S'il était évident que Jim n'était pas une star de niveau galactique, il n'avait de l'avis du Corellien pas à rougir non plus de son talent. Nul doute que chez le Beau Sexe, ça devait pas mal lorgner sur celui-ci en voyant son entrée avec une jolie femme et un concert plus qu'agréable. Ça lui donnerait un excellent prétexte pour taquiner son ami.
Son discours parfaitement rôdé fit également mouche, à la fois sur Leia qui accepta ses respects et sur la foule aussi riche que stupide. Il allait y avoir un sacré paquet de crédits à ramasser pour les orphelins de guerre, et à présent qu'il savait que c'était Jim qui encadrait l'opération, il était déjà plus optimiste sur le fait que les gosses en verraient la couleur.
Et en parlant de Jim, quelqu'un semblait avoir des questions sur lui et un autre Corellien. L'idée qu'un ancien amour de jeunesse et un amour actuel pouvaient bien s'entendre et discuter d'elle devait titiller Leia au plus haut point. Ce qui était une excellente nouvelle selon lui. Souriant, sans lâcher la jeune femme, il répondit sur un ton suave et amusé:
Le Gouverneur et moi avons eu un rendez-vous d'affaires chère Présidente. Il avait besoin de mon avis sur certaines affaires privées et j'avais besoin d'une petite permission sur ma bien-aimée Corellia. Je n'oserais pas faire de la politique et risquer de faire de l'ombre à Votre Grandeur, ce serait fort peu galant. A mon tour de poser une question, vous avez déjà apporté votre contribution pour la tombola du gala ou ce genre de jeu sonne trop puéril à votre goût?
Abitbol, en ayant marre d'attendre le retour de Solo, décida d'aller voir ce que c'était que ce bordel à l'intérieur. Encore des petits lèches-culs de Coronet qui avaient du créer un scandale à deux balles. Il regrettait un peu de ne pas avoir pu amener sa petite Becky, elle aurait bien aimé l'ambiance et lui aurait profité un peu de sa compagnie agréable, mais elle avait un truc à faire, une histoire de famille incompréhensible.
Peu importe. Il rentra donc, pour le voir arriver. Le rejeton de l'homme le plus classe qu'il ait jamais rencontré. C'était pas un spectacle qu'on voyait tout les jours, et de savoir que le bonhomme était arrivé avec le Faucon et improvisait un petit concerto, ça ne faisait que convaincre l'entrepreneur que le gamin était le digne héritier de son père, ce sacré fichu Thom. Il aurait bien aimé le saluer, mais à peine celui-ci était descendu de scène qu'il se retrouvait assailli d'admiratrices et de nobles divers tout excités.
Soupirant, il remarqua qu'une jeune rouquine pas très grande essayait de se faire toute petite (pas difficile vous me direz) près d'un buffet garni d'apéritifs et d'alcools corelliens. Ma foi, il avait déjà Becky, mais entre personnes qui s'ennuient on se reconnait facilement. Il alla se servir un cognac corellien, l'air de rien, ignorant royalement la donzelle au début du moins.
Avalant cul sec le verre, son chapeau démesuré toujours sur le crâne, il se pencha en avant en voyant qu'elle jetait des regards nerveux à droite à gauche. Y avait un problème chez elle? La main dans la poche, le verre vide dans l'autre, il siffla d'un air appréciateur à l'attention de la donzelle. Il ne connaissait pas de meilleur moyen d'annoncer sa présence.
J'ai l'impression que vous êtes aussi contente que moi de vous retrouver au milieu de ces cabotins partouzeurs de droite l'amie. Entre gens simples on se comprend vous et moi.