L'Astre Tyran

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Figurant parmi les mondes les plus connus de toute la galaxie, Corellia est pour beaucoup synonyme de technologie et de voyage spatial. Pour d'autres cette planète est le symbole des fauteurs de trouble et de tout ce que l'univers compte de hors-la-loi.
Gouvernement : Affinités avec Nouvelle République - Indépendantiste
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By Hayley Curwee
#29994
    Tulkas les-Bons-Tuyaux



17:00, heure locale
A l’autre bout du Secteur Bleu - Corellia


L’Orange - Born Loser


      - Tu as des réseaux isssi ?
      - Pas vraiment, deux trois personnes que je connais, mais pas sûr qu’elles puissent nous aider. Enfin, on ne perds rien à essayer.

    Le barabel acquiesça, de toute manière ils n’avaient pas d’autres choix pour le moment. Oh, bien sûr ils auraient pu aller cirer les pompes des grands pontes qui géraient le domaine, mais ça aurait impliqué de devoir se servir des réseaux officiels et Tulkas n’était pas vraiment en bons termes avec sa hiérarchie en ce moment. Rapport au fait qu’il avait prit des congés à durée indéterminées sans le rapporter à ses chefs. Il la sentait, la faucheuse au dessus de sa tête, celle de la cour martiale. Oh, il n’était pas dupe, il savait pertinemment que si on avait voulu le reprendre ce serait déjà fait, probable que le commandant Madine attendait de sa part un signe comme lui avait fait savoir Ayley, mais pour le moment il n’était pas décidé, ça non.

    Avant de rejoindre le Secteur Bleu lui et Miriana avait fait un détour pour visiter Coronet, la petite kuati n’y avait jamais passé trop de temps et quand il la regardait il voyait bien qu’il y avait une envie de se changer les idées dans ses yeux. Nar Shaddaa, c’était depuis ce moment là, depuis qu’elle avait failli être violée. Elle n’avait rien dit, elle n’avait pas changé d’un iota à l’extérieur mais Tulkas savait, il l’avait tout de suite senti. En tant que lieutenant de l’armée il lui avait fallu apprendre à reconnaître ce que ses hommes portaient en eux, douleurs, faiblesses, angoisses… Il n’avait pas le choix, c’était le seul moyen pour lui de savoir à quoi s’attendre sur le champ de bataille, de faire avec les contraintes que ses hommes avaient. Alors Miriana, malgré son comportement relativement étrange au quotidien qui tenait à moitié de la psychotique obsessionnelle, restait quand même une personne relativement facile à analyser, ses troubles du comportement s’étaient de plus en plus accentués depuis la tentative de viol et Tulkas s’était senti obligé de rester proche d’elle pour veiller sur elle et elle n’y avait vu aucun inconvénient si on exceptait ses vaines tentatives de protestation…

    Ils avaient décidés de faire un tour du côté des Jardins Botaniques et Zoologiques de Coronet, Miriana avait une passion peu commune pour la faune et la flore, un trait qui aurait le don de déclencher un haussement de sourcil à Tulkas si jamais il en avait eu, tant il s’était imaginé qu’un rat-womp qui passait son temps devant les écrans comme elle devait détester sortir à l’extérieur mais il fallait croire qu’il s’était laissé piéger par les clichés. Quand à lui, il ne nourrissait pas de passion particulière à l’endroit des animaux, n’y voyant au mieux que des proies qu’il pouvait chasser, de fait il avait une vision tout à fait pragmatique des choses et prenait la visite qui s’annonçait comme un moyen tout à fait didactique d’augmenter ses connaissances en cas de nécessité survivaliste. Le tram mag-lev s’arrêta devant le musée et les deux compagnons en descendirent. Un silence s’était installé entre les deux mais il ne semblait en gêner aucun d’entre eux outre-mesure. A la vérité c’était même appréciable d’être juste là et d’apprécier la compagnie de l’autre. Miriana leva un doigt malingre vers les grilles de fer forgé qui ceignaient les jardins, prenant la parole d’une voix enjouée :

      - J’ai entendu dire qu’ils avaient de nombreux animaux du Secteur, sûrement la collection la plus complète d’ailleurs !
      - Ssse ssserait pas étonnant…

    Il était plaisant de la voir ainsi. En termes généraux, Tulkas s’était surpris de nombreuses fois à juste prendre du plaisir à la regarder ou à l’écouter parler, ce qui n’était pas banal quand on était Tulkas Malabane, SpecOps et barabel. Il n’avait pas totalement identifié ce qui se passait chez lui, mais il savait qu’il y avait quelque chose. Et généralement, ce n’était pas bon quand il se passait un truc qu’il avait du mal à cerner…

    Ils arrivèrent très vite dans les Jardins et se payèrent des billets afin de pouvoir entrer, on leur indiqua les horaires des fermetures ainsi que différents points d’intérêts particuliers, après quoi on les laissa pénétrer. Miriana était devenu un curieux mélange de petite fille ébahie et de femme asociale pleine de retenue, une curiosité dont seul un oeil averti pouvait apprécier la vue même si son comportement semblait déclencher quelques regards suspicieux parmi les badauds. Quand à Tulkas, il avait la très dérangeante impression d’être suivi, il se promit donc de trouver un moment pour étudier les visages des passants pour y déceler quelque chose de suspect.

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    Ils arrivèrent devant la bulle qui contenait quelques panthères des sables corelliennes, de fiers animaux dont la beauté féline semblait trouver grâce aux yeux de la petite kuati qui les observait à travers la bulle de protection qui protégeait l’environnement des créatures. Ils n’avaient pas l’air particulièrement vivace, probable que le fait d’être encagés les avaient rendu plutôt mollassons. Tulkas profita de ce moment pour se retourner, mais il n’eût pas besoin de rechercher trop qui le suivait, il avait très vite reconnu la silhouette équipée d’un long manteau qui le fixait avec son masque d’os. Un dernier regard en direction de Miriana qui semblait toujours fascinée par les bestiaux et il prit la décision d’aller à la rencontre de Kathrar. Il se posta à côté de lui, alors qu’un sourire garnie de crocs indiqua au kaleesh qu’il avait bien là son supérieur hiérarchique :

      - Tiens, tiens… Gueule d’Amour, qu’est-ssse que tu fais là ?

    Silence, que Tulkas met à profit pour tourner la tête afin d’essayer de repérer d’autres agents, pour finalement reprendre la parole :

      - Ce sssalopard de Madine t’as envoyé pour me ramener de forssse ou pour me tuer ? Parssse que dans les deux cas, on est d’accord que je vais pas vous fasssiliter la tâche ?
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By Han Solo
#29998
2 semaines auparavant, Crix Madine avait convoqué Kathrar, alors de retour de sa mission sur Corulag, pour entendre son rapport. Le Kaleesh s'était senti pas à sa place dans ce bureau luxueux et impersonnel, lui qui appréciait d'habitude les bars, mal famés de préférence, et la compagnie de ses frères et sœurs d'armes complètement bourrés. Sitôt le rapport terminé, Madine l'avait regardé droit dans les yeux sans montrer la moindre peur ni nervosité, ce qui avait toujours le don de surprendre Kathrar.

Madine, c'était le big boss, le grand patron. C'était le mec qui signait leurs salaires, leurs ordres de missions et leurs congés sans solde à chaque fois (et elles étaient foutrement nombreuses) qu'ils sortaient des clous. C'était aussi un ancien homme du terrain qui n'avait jamais oublié ce que ça faisait de bosser derrière les lignes ennemies et d'exécuter des missions plus suicidaires qu'une Etoile Noire. Et pour ça, malgré toutes les insultes qu'ils balançaient dans son dos, les Specs Ops le respectaient profondément.

Ce qui ne les empêchait pas de continuer à foutre le bordel et faire tellement preuve d'insubordination de manière quotidienne que celui-ci voyait se multiplier les plaintes des Forces Spéciales à leur encontre. Heureusement, il les avait jusque-là toujours protégé. Mais il y en avait un, et Kathrar sut illico qui, qui avait dépassé la limite au point que ça ne pouvait plus durer.

Comprenez-moi bien Kathrar, je sais que le Sergent Malabane est votre plus vieil ami dans votre unité, mais il y a un moment ou même moi je dois dire stop. Cela fait des mois qu'il ignore sciemment tout les rappels émis en messages codés et sème la pagaille derrière lui. S'il n'y avait cette histoire avec... Hum, bref, je ne peux guère compter sur le Général Solo pour le remettre dans le droit chemin. C'est pourquoi je vous ordonne de ramener votre compère à la maison pour débriefing. Je ne pourrai pas le protéger plus longtemps.
Je comprend Général. Je ramènerai cet abruti même si je dois lui briser les vertèbres une à une.
Évitez si possible d'en arriver là quand même. Il est actuellement sur Corellia, malgré mon insistance auprès de son amie Jedi qui est originaire de là-bas, il n'a pas daigné revenir. Je ne sais si c'est parce qu'elle n'a rien dit ou qu'il s'en moque...
Pas besoin de m'en dire plus monsieur. Je vais vite le retrouver, un Barabel ça court pas les rues sur Corellia.

C'était ainsi que le Spec Ops, après avoir confié son unité de recrues à Hex qui les prendrait en main le temps qu'il revienne, était parti direction Corellia. De là, ça n'avait pas été difficile de retrouver ce fichu lézard, suffisait de graisser quelques pattes et demander des infos aux douanes avec un mot gentil et hop le tour est joué. Tulkas avait été repéré près des jardins botaniques de Coronet. Quant à savoir ce qu'il foutait là-bas, c'était une bonne question qu'il n'oublierait pas de poser au Barabel.

Avant ou après l'avoir massacré? Bonne question? En vérité, le Kaleesh était furieux contre son ami. Avec tout ce bordel à propos des Sith sans parler des opérations dans la Bordure Extérieure et les habituels sales coups internes, ils avaient besoin de chaque homme d'expérience, et lui préférait s'offrir des excursions dans un zoo. Pauvre con. Il ne fut pas difficile de repérer Tulkas une fois arrivé aux jardins, lequel se promenait avec la jeune humaine qu'il avait déjà croisé sur Kuat des mois auparavant.

Mirielle, Myrtille, Mir-quelque chose, il savait plus trop. C'était pas son affaire de toute façon, la gonzesse il s'en foutait un peu, il était pas là pour elle. Bien sûr, Malabane l'avait vite repéré, on n'apprend pas à un Barabel à faire la grimace comme dit le dicton. Il haussa les épaules en le voyant s'approcher discrètement et encaissa sans broncher les remarques. L'insulte sur Madine passa moins par contre.

Bordel de merde Tulkas, t'es vraiment con. T'es tellement con que tu te rends pas compte à quel point t'es mal barré. Comme t'as le cerveau d'un lézard, je vais y aller simple pour que tu comprennes. T'es à 2 doigts d'être catalogué renégat mon pote. Y a des putains de règles chez nous et tu sais bien qu'elles sont pas là pour faire joli. Madine t'ordonne de revenir au bercail et d'assumer tes conneries.

Et si tu comprends toujours pas, alors je vais être encore plus direct. T'es grillé. T'as plus aucun ami dans la hiérarchie avec tes conneries, même les gars de l'unité veulent plus entendre parler de toi. T'es un Spec Ops bordel, t'as un boulot et des responsabilités, tu peux m'expliquer pourquoi tu gâches ta vie à venir visiter ce zoo de chiasse avec ta copine maigre comme un clou? T'as oublié tes frères d'armes?


Gros soupir fatigué, tête brièvement baissée puis de nouveau les yeux jaunes se fixent et se verrouillent sur le Barabel.

Ecoute-moi Cure-Dents. Je suis pas là pour te tuer, j'en ai aucune envie. Toi et moi on est seuls au monde et c'est ça qui nous rapproche. On aime notre boulot et on aime le faire pour que d'autres n'aient pas à le faire. Faut que tu arrêtes un peu mon pote. Fait une pause, prends le temps de cogiter, regarde bien tes options. Je veux pas savoir ce que t'as pu faire pour que même Madine puisse plus te couvrir, je veux même pas savoir pourquoi t'es ici. Reviens avec moi. Madine, Solo, même les gars, ils te soutiendront. Mais arrête-toi avant que ça finisse mal.

Il tendit l'une de ses mains gantées, invitant son vieux compère à la lui serrer.

On repart sur de bonnes bases ou on s'encule?
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By Hayley Curwee
#30070
      - J’emmerde Madine, clair ? Où était Madine quand on ssse faisait massssacrer sur Abhean ? Où était Madine quand on a perdu Teag sur Centaresss ? Il était là pour le prendre dans ssses bras alors que le bleu était en train d’appeler sssa mère ? Non. Ne viens pas me dire quoi faire, ne minimise pas ssse que j’ai fais pour Madine et la Nouvelle République. J’ai resssu assssez d’ordres des deux pour toute une vie. J’en ai plusss qu’assssez de la guerre et plussss qu’assssez de me battre en vain pour que les choses ne changent pas.

    Le laïus du vieux combattant… Combien de fois il avait pu l’entendre de plus anciens que lui, combien de fois il s’était lui-même détourné de cela, prétextant que ce n’était pas une bonne chose, que cela détournait tout bon combattant du seul objectif qui comptait : la victoire. Et à présent, où il en était ? Pas plus avancé. Il prenait le même chemin que tous ces vieux cons qui vous faisaient la leçons, à voir passer trop de champ de batailles, on en finissait par le détester et c’était le cas pour Tulkas. Sa dernière mission, il l’avait faite pour sauver ses hommes, récupérer cette foutue liste et en retour il avait récolté quoi ? Emmerdements et mépris. Parfois l’acide passait sous la peau d’écailles, parfois il était difficile de se détacher. Peut-être aussi qu’il en était rendu là, à ce moment précis où il ne pouvait plus avoir de quelconque utilité. Il savait en tout cas que son discours perturbait le kaleesh, que ce n’était pas une facette de Tulkas qu’il escomptait voir. Tulkas continuait à observer méthodiquement les lieux, essayant de percevoir la présence d’autres agents, mais cela ne donnait aucun résultat pour le moment. Ce crétin de Kathrar… Il était venu seul, cet enfoiré ! Tulkas soupira :

      - J’ai besoin de faire quelque chose de bien, pour une fois. Quelque chose qui ne finira pas en effusion de sssang, tu piges ?

    Un léger mouvement de tête vers la kuati qui continuait à admirer les panthères des sables corelliennes :

      - Elle a failli finir dans de mauvaises mains et je sssens que je dois encore être à côté d’elle, juste un petit moment, le temps que sssa aille mieux. Après sssa je te rejoindrais, toi et les gars, z’avez ma parole, vu ? Mais pour le moment on est là et on bosssse pour Ayley Curwee, la Jedi. Elle a besoin de renseignements sur un type du coin, un autre Jedi : Matarmeno Krahnn. On sssait très peu de choses sur lui, on n’a même pas la moindre idée d’où il pourrait être, mais on veut éviter de mêler les huiles la dedans…

    Pourquoi ? La question semblait être dans les yeux de Gueule d’Amour, probable que le kaleesh se tenait pas au courant de ce qu’il se passait dans le secteur, tout comme lui avant d’accepter d’accompagner Ayley, il jeta des regards en biais à des passants qui semblait trop proches qui en retour quittèrent les lieux non sans lâcher un regard courroucé :

      - Il y a des remous dans la politique du sssecteur… Un sssertain Sssolo qui chercherait à déchaîner les foules contre les non-corelliens. Un filsss de pute du même acabit que la plupart des mecs qui vivent dans l’Empire. Je préfère pas mêler les hauts-plasssés dans sssette affaire, ce Sssolo pourrait l’apprendre et nous mettre des bâtons dans les rues. On a que la rue pour nous aider. T’es de la partie mon con ?


    Ils se serrèrent la main, le marché semblait honnête et la mission du même ordre que ce qu’ils avaient l’habitude de faire : peu de soutien de la hiérarchie et des hommes lâchés en plein terrain hostile ne pouvant compter que sur leur ressource. Enfin bon, Corellia c’était pas non plus un champ de bataille. Miriana finit par les rejoindre, saluant le kaleesh non sans conserver un air suspicieux quand elle le vit là :

      - Qu’est-ce qu’il fait là, lui ?
      - On sssera pas de trop de trois, crois-moi.

    Elle acquiesça, ça ne manquait pas de pertinence, surtout qu’elle avait déjà plus ou moins pu admirer ce dont était capable le kaleesh, oh, elle n’avait assisté qu’au résultat, mais c’était suffisant pour se faire une idée de ce qu’il pouvait accomplir, surtout avec Tulkas. Et puis les deux n’avaient pas pour habitude de respecter les conventions ou les lois, alors c’était peut-être mieux qu’elle reste avec eux, pour les surveiller. Elle prit de nouveau la parole alors qu’ils terminaient de faire le tour des jardins :

      - Qu’est ce qu’on a exactement sur ce Jedi au final ? Hayley a plutôt été avare en infos…
      - Parssse qu’elle avait pas de détails, les Jedi tu les connais, a part la Forssse…
      - Hmpf…
      - Tout-ssse qu’on a, c’est une holoprime qui date de la guerre…

    A ces mots, il activa un databloc qui fit apparaître le portrait d’un homme barbu aux cheveux longs, l’air visiblement amoché :

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      - Il a failli être chopé à l’époque par des chasssseurs de primes, mais il sss’en est sssorti et il a disssparu de la circulation depuis. Maître Morelion a expliqué à Ayley que Jim Antillesss avait entendu parler de lui mais qu’il n’avait pas donné plus de détails. Je propose que l’on commenssse par le Sssecteur Bleu, sssi on veut des infos sur quelqu’un qui cherche à ssse faire oublier, sssa me paraît être le meilleur coin. T’en penssses quoi, Kathrar ?
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By Han Solo
#30136
Le discours du Barabel ne fut pas pour plaire au vétéran, ça non. Bon en soi, insulter Madine, pourquoi pas, ils le faisaient tous en le maudissant jusqu'à la 13e génération 14 fois par jour hein. Par contre, cracher sur la Nouvelle République, sur son boulot et ses frères, ça non. Pour reprendre une expression qu'il avait entendue dans la bouche de ces jeunes merdeux du 4e district sur Coruscant quelques mois auparavant, il était choqué et déçu et c'était peu de le dire.

'Coute-moi bien Tulkas, je vais pas te laisser devenir un traître pour les beaux yeux de ta copine qui en a bavé ou je sais pas quoi. Bordel t'es un homme ou t'es un impérial? Le devoir c'est sacré pauvre con! "Quelque chose de bien"? Non mais réveille-toi là, ton boulot c'est déjà faire un truc bien, c'est pour tout le monde qu'on fait ce qu'on fait chaque jour t'as oublié?

Enfin finalement c'était pas trop nécessaire qu'il s'énerve comme ça vu que le lézard géant se reprit rapidement pour passer un deal avec lui. Un dernier coup de main et il rentrerait dans le rang promis juré. Eh ben voilà on avançait un peu. Même si le Kaleesh ne comprenait toujours pas ce que l'Humaine maigre comme un clou venait faire dans l'équation à vrai dire.

Autant il avait aucun problème avec ça, autant c'était clair comme de la roche que la gonzesse était une foutue ninkère des bas-fonds. Rien qu'à voir sa dégaine déjà... Cette histoire de Jedi c'était bizarre aussi, Madine parlait de cette Curwee peut-être? Mais que foutaient donc un Spec Ops et une voyou avec une Jedi? C'est quoi l'histoire? Tu peux m'dire ou ça mène ce trio explosif du feu de dieu?

Bon du coup fallait maintenant retrouver un Jedi du coin qui se planquait depuis la fin de la Guerre des Clones et qui bien entendu n'avait pas été vu depuis cette époque par qui que ce soit. Excellent, c'est toujours facile de retrouver un Jedi en cavale, après tout c'est pas comme si l'Empire s'y était livré pendant 30 ans en vain hein? Le truc bizarre c'était qu'il fallait agir discrètement pour pas impliquer les locaux, compréhensible s'ils avaient été sur un monde impérial mais un peu moins ici.

Attends une minute, t'as dit "Solo"? C'est une blague? Un parent du Général? Tu m'expliques l'embrouille? Il a jamais parlé de ça ce con...


Tulkas lui prit la main et la serra, scellant par ce geste un marché équitable entre les vieux briscards qu'ils étaient. Souriant sous son masque d'os, il rendit son regard soupçonneux et un poil mauvais à l'autre femelle quand elle les surprit finalement à parler boulot. Si t'es pas contente c'est pareil cocotte, je vais pas te laisser mon vieux camarade aussi facilement.

Ni une ni deux, les voilà partis pour se tirer de ce coin bien trop paisible à son goût. Il est temps de se mettre au boulot si ils veulent arriver à quelque chose et si lui veut ramener son compère au bercail. La suggestion du Barabel fut accueillie avec enthousiasme par Kathrar en tout cas.

Est-ce que tu suggères ce que je pense que tu penses? On va aller interroger, frapper et intimider des fils de murglak dans une zone sans foi ni loi juste nous deux sans renfort ni aide? Cure-Dents, t'as beau être un enfoiré, tu sais vraiment parler aux gens.

Direction le Secteur Bleu, on a des mâchoires à fracturer, des jambes à faire danser, des bouseux à terrifier, des trucs à faire péter. Et un Jedi à retrouver, mais ça c'est du bonus, c'est secondaire comme objectif. Non?
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By Hayley Curwee
#30207
    Une fois dans le tram mag-lev et après avoir vérifié qu’ils n’étaient pas trop collés par des oreilles indiscrètes, Tulkas entreprit de faire le point sur la situation avec ses deux compères, donnant plus de détails sur le Jedi recherché. Les questions du kaleesh ne manquaient pas de pertinence, pourtant il ne pourrait pas en dire beaucoup, lui même n’ayant que peu de détails sur les événements, il avait même appris ça bien par hasard, lors de leur sauvetage semi-improvisé en Espace Hutt, sur Nar Shaddaa. Phy Carrare leur avait parlé de combien sa lointaine Corellia natale lui manquait et leur avait fait un point sur la situation politique, même s’il semblait être un ignare patenté des arcanes de ladite politique. Un dernier coup d’oeil à une famille de twi’lek qui semblait lorgner du côté de Kathrar puis finalement, Tulkas en dit plus sur ce qu’il savait :

      - Un sssertain Sssal-Sssolo en faite. Le bruit court qu’il aurait des liens de parenté avec le Général, effectivement mais je n’ai pas plussss de détails. Toujours est-il que des groupements ont commensssé à ssse former, revendiquant une plassse plus à l’avantage des humains…

    Il jeta un regard noir au petit gamin twi’lek qui s’était rapproché du petit groupe, apparemment il avait fait tomber son jouet, mais ça faisait une belle jambe au barabel, ce qu’il disait n’était pas secret, mais il préférait jouer la carte de la prudence à tout instant. Juste au cas où. C’est en relevant les yeux qu’il le remarqua. Un homme dans la vingtaine, seul, plutôt bien bâti, blond aux yeux bleus. Il portait une tenue noire et brune qui tenait presque de l’uniforme et un brassard ornait son bras droit, arborant un crâne humain qui tenait un couteau dans sa bouche. Pas le genre d’emblème qui donnait envie de sympathiser. Un léger mouvement suffit pour faire comprendre à Gueule d’Amour qu’il pouvait en voir un, et un beau spécimen. Le type ne semblait pas les avoir remarqué, mais il aurait juré qu’en fait il avait bien saisi le truc et qu’il faisait genre de ne pas être concerné par ceux qu’il les filait.

      - ...comme ssse genre de déchets, en sssomme.

    Il avait reprit à voix basse, pour être sûr de ne pas être entendu.

      - Ils portent ssse genre de tenues et se réunissssent en bandes, ils font sssouvent des manifessstations mais pour le moment sss’est encore du domaine de l’anecdotique. On a aucune preuve qu’ils soient reliés à Sssal-Sssolo, mais ils le sssont, à n’en pas douter. Faudra faire gaffe à Blondie, je ssserais pas étonné qu’il sssoit pas là pour nous…
      - Je le garderais à l’oeil. On commence par où une fois dans le Secteur Bleu ?

    Tulkas jeta un dernier regard au grand blond puis parla à voix basse, toujours dans son basic sifflant :

      - Gueule d’Amour et toi vous allez chercher des renssseignements auprès de ta sssource, Miriana, moi je vais sssuivre ssse mec, quelque chose me dit que sssa pourrait être intéressssant.

    D’un signe de la main, il imposa au kaleesh de garder ses putains de protestations pour lui, il avait pas besoin de savoir ça, il était encore le lieutenant ici et ils étaient en mission, quand bien même il avait craché sur la hiérarchie à peine une demie-heure avant.

    Le tram lev-mag s’arrêta au Secteur Bleu, les trois compères descendirent et Tulkas se désolidarisa du groupe pour suivre Blondie qui marchait d’un pas assuré vers un coin du Secteur que Miriana ne connaissait pas. Restait à espérer qu’il allait pas se perdre, d’un air absent elle interrogea le kaleesh :

      - Il sait se repérer Tulkas ? Ce coin est immense et on s’y égare assez facilement…


    Après quoi les deux cessèrent de se regarder en chiens de faïence pour finalement prendre la direction opposé que Tulkas avait prit. Il y avait du pain sur la planche et Miriana indiqua quel était la première étape :

      - On va interroger un pote à moi chasseur de primes, il traîne souvent dans le bar Chikachok et il est toujours au courant de tout. J’ai bon espoir qu’il puisse nous renseigner.

    Le reste du voyage jusqu’au bar se déroula dans un silence presque religieux, seulement interrompu par les putes et les dealers qui proposaient leurs “marchandises” à leur passage. Miriana ne réagit pas, préférant se concentrer sur ce qui importait vraiment : ce foutu Jedi.

    L’atmosphère du Chikachok était enfumé en ce début de soirée bien entamé. La musique était déjà forte, les discussions allaient bon train, c’était une soirée normale dans un monde normal pour une cantina du Secteur Bleu. Miriana fronça les sourcils, à la recherche de son homme et finalement elle pût le repérer, installé à une table dans un coin, visiblement occupé à pointer un Firelance GLX sur un rodien mal embouché. Elle fit signe à Kathrar de la suivre et se glissa entre les tables avec une facilité déconcertante pour finalement se planter devant la table du chasseur de primes en armures déglinguée et à la peau sombre :

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      - Alors Cole “Sloop” Brody, les affaires marchent bien à ce que je vois ?
      - AH ! MIRIANA !

    Il quitta sa chaise pour venir serrer la kuati dans ses bras, sans pour autant cesser de menacer le rodien qui les fixaient d’un oeil mauvais. L’alien finit par cracher des insultes dans sa langue natale ce qui lui donna droit à un coup de crosse dans la gueule.

      - Casse-toi, enculé, la prochaine fois je m’occuperais de toi avec des balles et ça chauffera pour ton cul, sale rodien.

    L’autre fila sans demander son reste. Après quoi le chasseur de primes les invita à s’installer, elle et le kaleesh :

      - Alors, qu’est c'que j’peux pour toi Miriana ? J’suis pas débile, à chaque fois que tu viens m’voir, c’est pour me demander un truc…
      - Ben euh… On cherche un mec, tu vois ? Un Jedi…
      - Un Jedi ? Et t’as son nom ?

    Elle fit silence, laissant le Kaleesh parler, visiblement il avait envie de prendre les choses en mains...
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By Han Solo
#30216
Eh bien, ce n'était pas tout les jours qu'on apprenait que le Général Han Solo avait un cousin raciste et suprématiste avec un complexe d'infériorité jamais résolu vis à vis des non-humains de Corellia. Vous le saviez vous? C'est dingue quand même. On croit connaître quelqu'un et d'un coup vous apprenez tout les cadavres qu'il planque dans son placard, comme ça, hop. Consternant.

Enfin bon, il ne pouvait pas jeter la pierre au général, c'est pas le genre de secret de famille dont on peut être fier faut dire. Etre un héros de la Rébellion et de la République, se battant au côté d'un alien et avoir un cousin à l'opposé de tout ça, ça le fout mal sur votre CV. N'empêche, il était un peu surpris d'apprendre la nouvelle. Le gamin twi'lek qui avait fait tomber son jouet pas loin d'eux s'était approché et avait reçu en cadeau un regard mauvais de la part du lézard.

Cela fit franchement ricaner le Kaleesh de constater la paranoïa toujours aussi incroyable du Barabel. Rire vite étouffé lorsqu'il vit à son tour qui Tulkas fixait. Un bel enfoiré de corniaud grand, blond aux yeux bleus, musclé et avec son brassard rouge à l'épaule. S'en fallait de peu qu'il ait marqué sur le front "je hais les non-humains" celui-là. Petit con. Kathrar croisa le regard du mec une fraction de seconde, et chacun put se renvoyer un profond dégoût mutuel à l'autre durant ce temps. Puis le contact se rompit et il fut temps de passer à autre chose.

Tenues réglementaires, promenades en bandes, manifestations avec discours haineux... Sans déconner, ils ont pas envie de porter des robes blanches avec des masques en pointes pour bien afficher qu'ils aiment personne ces cons? Manquerait plus qu'on apprenne qu'ils torturent des vierges et qu'ils boivent le sang d'enfants...

Gros soupir désabusé.

Les pseudos groupes paramilitaires aujourd'hui c'est plus ce que c'était bordel.

La suite lui plut beaucoup moins par contre. Se coltiner la gonzesse au milieu de ce champ de bataille urbain pendant que Malabane allait pouvoir s'amuser avec Blondie? C'est une blague? Pourquoi LUI il pouvait se marrer pendant que Kathrar devait prendre soin d'une emmerdeuse chronique dont il avait un peu rien à faire? Allô quoi. 17h45 heure locale, Tulkas venait de tuer le respect en jouant de son galon supérieur au sien. Putain de hiérarchie militaire à la mords-moi-le-nœud.

Maussage, le Kaleesh se tut bien que son regard en disait long à son vieux camarade. Lorsqu'ils durent se séparer, la fille posa une question rapide à laquelle il répondit en grommelant, légèrement adouci par la question qui l'avait fait involontairement sourire:

Il lui reste encore assez de neurones pour retrouver son chemin à ce gros lézard. Et puis t'inquiètes pas, dans le doute, si il se retrouve pas, on n'aura qu'à suivre les cadavres et/ou les cris. Ça marche à tout les coups, comme sur Nouvelle-Plympto durant la Guerre Civile ou on... Mais bon je pense que tu t'en fous de ça en fait.

Elle relança pour signaler qu'ils allaient à la pêche aux infos auprès d'un de ses potes. Amusant, déjà sur Kuat elle connaissait du monde, elle connaissait du monde dans chaque bas-fond de chaque ville de chaque planète de la galaxie ou quoi? Enfin ça leur donnait un point de départ. Aucun d'eux ne parla plus à l'autre jusqu'à ce qu'ils furent arrivés à la cantina.

Son pote était un sacré cas fallait bien le lui reconnaître. Massif, costaud, la gueule d'un vétéran de première qui avait fait face à tout ce que la galaxie lui avait envoyé dans la figure sans broncher, un vrai salopard comme il les aimait. Les retrouvailles entre le grand noir et la fétiche brune furent chaleureuses, autant que l'au revoir adresse au Rodien. Hé hé, il lui plaisait vraiment ce Cole.

Sitôt expliquée la raison de leur présence, la fille se tût et le regarda comme pour l'inviter à y aller. Merci ma petite, c'est toujours gentil quand une femme te laisse faire ton affaire. Il s'était peut-être mal comporté en la traitant mal depuis son arrivée sur Corellia. Faudrait qu'il pense à s'excuser plus tard. Il hocha brièvement la tête à l'attention du chasseur de primes avant de parler.

Il s'appelle Matarmeno Khrann, c'est un ancien Jedi Corellien, paraît qu'il a disparu dans le coin y a bien une vingtaine d'années. La piste doit plus trop être fraîche du coup j'en conviens mais tout ce que tu pourrais nous dire sur lui ça sera ça de plus pour nous. Tu connais peut-être un collègue qui a tenté de choper sa prime à l'époque?
Mon pote, tu pourrais m'donner plus de détails je pourrais t'aider parce que là tu m'renvoies à une prime d'il y a 20 ou 30 ans j'suis pas sûr que ton gaillard soit encore en vie.
J'espère bien qu'il l'est encore ce con, j'ai pas fait tout ce chemin pour rien. T'as pas un collègue dans ta liste de potes qui en saurait plus sur la prime ou un truc dans le genre?
Eh ben y a l'vieux Braddock Findlay qu'est là-bas, c'est l'vieux sage des chasseurs sur Corellia tu vois, il doit en savoir plus que moi.
On va aller lui toucher 2 mots, merci mon pote.
Et oublie pas qu'tu m'doit une soirée aux chandelles Miriana!

Image

Braddock Findlay, regard de braise, allégorie.


Ledit Findlay était un humain, pas loin de la cinquantaine le gaillard, engoncé de la tête (seule partie de son corps visible) aux pieds dans son armure bleu foncée. Il semblait aimer la picole et les bras de fer à en juger par la tournée de duel qu'il menait durant les quelques minutes ou Katrhar et Miriana l'observèrent silencieusement en attendant qu'il soit disponible pour discuter.

Il faut dire qu'avec son bras bionique couplé au gantelet massif de son armure massive, Findlay avait largement de quoi affronter même un Trandoshan ou un Wookie et gagner haut la main. Sitôt son dernier adversaire expédié en grimaçant de douleur et les crédits dans la poche, Findlay fut libre et Katrhar s'assit à sa table.

'Pour quoi?
Ma partenaire et moi on cherche à toucher une prime, l'ennui c'est qu'elle date pas d'hier et du coup on n'a pas masse d'informations, il paraît que t'es le vieux sage à consulter dans le coin.
Ca dépend.
De quoi?
De combien t'es prêt à donner en échange.
Et si j'ai pas d'argent sur moi?
Alors tu peux aller te faire foutre.

Les négociations s'annonçaient compliquées visiblement. Inutile de demander à la fille si elle avait de l'argent, à en croire ses fringues elle devait encore plus fauchée que lui qui n'avait malheureusement plus de thunes après avoir tout dépensé avec les gars en tournées au bar. Bon du coup... Avant qu'il ait pu dire quelque chose, une certaine agitation se fit jour pas loin d'eux et ça se rapprochait. D'un coup, le Wookie qui avait perdu le bras de fer, accompagné d'un Humain et d'un Sullustéen, tout trois l'air énervés, toisa Findlay avant de grogner dans sa langue natale.

Lentement, à dessein, le Kaleesh amena sa main au fourreau de son épée, il avait réussi à décortiquer le wookie dont il avait quelques connaissances basiques et savait que c'était une question de secondes avant que ça pète. D'un rapide coup d’œil, il estima la distance à parcourir pour pousser de côté Miriana puis se jeter dans la mêlée. Le timing allait être serré. Mais bon, Tulkas n'apprécierait pas trop si il apprenait que sa copine avait fini sa vie dans une rixe de bar à la con sans qu'il n'ait rien fait pour la protéger...

Lorsque le moment d'explosion de la tension arriva, il fit un bond sur le côté pour protéger la jeune femme de son corps du coup de vibrodague que le Sullustéen tenta en parant de son épée Lig avant de l'embrocher dessus. Tu rigoles moins maintenant ducon. Miriana, de son côté, avait réussi à se glisser entre lui et son adversaire pour foutre un coup de pied dans les valseuses de l'Humain qui gémit en tombant par terre, se tenant les parties en pleurant légèrement.

Findlay quant à lui ne s'embarrassa pas d'élégance et colla de grands coups de poings au Wookie qui n'était pas en reste et en faisait de même. Finalement, l'armure aidant, Findlay eut la victoire une seconde fois contre le Wookie qui s'effondra, inconscient, sur le col de la cantina. L'Humain chialait sa mère et le Sullustéen pissait le sang de son moignon tranché. Cigare aux lèvres, Findlay fit signe à l'Humain:

Ramasse tes merdes et tire-toi de là. Regarde-toi à pleurer comme une pédale, tu me rappelles Edward politiquement.

5 minutes plus tard, Findlay leur servait un whisky local bien corsé à tout les deux en riant. Rien de tel qu'une petite rixe pour vous lier d'amitié avec un chasseur de primes.

Alors alors, c'est qui la prime dis-moi?
Matarmeno Krahnn, un Jedi Corellien. On dit qu'il a été aperçu dans le Secteur Bleu y a 20 ou 30 ans.
Houlà ça remonte ouais. Alors si je me trompe pas, à cette époque j'commençais à percer dans le métier. Ouais je m'souviens de ce gars il était passé dans cette cantina. Il cherchait un moyen de se planquer. La Guilde lui a envoyé 3 chasseurs dont un confirmé au cul, on les a jamais revus. J'me souviens bien avoir entendu parler le barman qui lui a indiqué un faussaire capable de lui procurer des faux papiers et tout le bousin pour se faire la malle. Le hic c'est que c'est plus loin dans le secteur, va falloir vous enfoncer dans la jungle.
On se débrouillera, tu as bien vu qu'on était de grands adultes.
J'vous le souhaite les cocos, là-bas c'est encore pire qu'ici niveau ambiance.
Alors on va s'amuser. Merci bien Findlay, t'es un vrai pote. Sitôt qu'on aura la prime, tu toucheras une part pour ton aide, promis.

Et voilà, une adresse obtenue plus loin dans les profondeurs du Secteur Bleu, un faussaire qui opérait sous la couverture d'une boîte de tatoueurs. Restait maintenant à s'y rendre pour en savoir plus.
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