L'Astre Tyran

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D'apparence pacifique, avec ses forêts et ses mers, Kuat est en réalité l'un des bastions de l'armement impérial. Les chantiers spatiaux de la CNK entourent littéralement la planète, et emploient des millions d'ouvriers, afin de produire notamment les Destroyers Stellaires Impériaux.
Gouvernement : Empire
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By Hayley Curwee
#26930
    Rempiler



19:00, heure locale
Kuat City


Hard Row to Hoe - Brother Dege


    Ce qui frappait quand on entrait dans la cantina nommé “Le Joyau Kuati” c’était son ambiance tamisée et la fumée qui semblait toujours émaner de l’endroit. A de nombreuses reprise son propriétaire, Arctar Vowski, avait tenté d’évacuer cette atmosphère étouffante que créait la fumée mais c’était un combat sans fin : à chaque fois la fumée revenait et il se retrouvait étouffé par elle. Il avait fini par en prendre son parti, acceptant son sort et la fumée par la même occasion que bon nombre de ses clients considéraient comme une sorte d’identité propre dont la cantina pouvait se targuer avec fierté d’avoir. Evidemment cela eût pour conséquence de lui donner une réputation de coin un peu louche où on pouvait traiter d’affaires entre gens discrets et il n’était pas rare d’y voir éclater des bagarres régulièrement pour des problèmes de triche aux sabacc ou encore des règlements de compte entre crapules locales. Il faut dire que son emplacement localisé dans les bas-fonds de Kuat-City n’était pas pour rien dans ses mauvais fréquentations, c’est donc très rapidement que l’établissement se fit un nom dans le monde du crime local, attirant voyous, chasseurs de primes et autres mercenaires du secteur.

    Le devaronien pénétra dans la cantina d’un pas pressé, s’arrêtant pourtant quelques instants pour balayer la salle d’un regard perçant. Son regard s’attarda sur un joueur de sabacc, il plissa les yeux pour essayer de distinguer quelque chose dans les ombres, parvenant à finalement distinguer que le joueur n’avait pas d’appendice caudale, il sentit son coeur ralentir de soulagement, c’était un trandoshan. Seulement un trandoshan.

    Autour de lui l’ambiance allait bon train, les serveuses twi’lek allaient de tables en tables, apportant consommations et notes, évitant subtilement les mains baladeuses tout en répondant prestement à ceux qui parvenaient à leur toucher la croupe. Deux promontoires arrondi surélevés étaient traversés d’une barre métallique à chaque extrémités de la cantina et une twi’lek et une zeltronne y dansaient dans des tenues légères et bien au goût du devaronien qui en aurait probablement rougit s’il n’avait déjà été de cette couleur.

    D’un air ostensiblement méfiant celui-ci considéra les différentes tables libres qui s’étalaient du côté du coin gauche, au fond. Après avoir tourné sa tête des deux côtés, il s’avança en direction de la plus au fond, celle qui était partiellement caché par l’une des danseuses qui s’agrippait dans une pose lascive sur la barre de pole dance. Une fois installé et après avoir vérifié que personne ne s’approchait ni ne regardait dans sa direction, il tira de sa besace une holoplaque de données qu’il lança. Après un rapide chargement une liste de noms apparut devant les yeux brillants de convoitise du devaronien, ce qu’il avait devant les yeux, c’était le couronnement d’années de travail, la perspective d’une richesse potentielle dans le futur et l’aboutissement de son projet d’établissement de bonnes relations avec les Hutts.

    Lorsqu’il avait averti ses partenaires de ce qu’il détenait, ceux-ci s’étaient immédiatement intéressés aux possibilités que cette liste offrait. Les Hutts avaient aussitôt décidés d’un rendez-vous mais avait préféré une planète hors de leur territoire pour ne pas attirer l’attention. Kuat avait été désigné pour le chaos qui y régnait suite aux derniers évènements et pour ses bas-fonds toujours aussi rayonnants dans le monde du Crime. On lui avait dit que la prise de contact et l’achat se ferait au “Joyau Kuati”, par le biais d’un lieutenant local nommé M’Ragu Naark, un klatooinien.

    Il leva son nez hors de la plaque de données lorsqu’il sentit que quelqu’un lui faisait de l’ombre, littéralement. Son regard allait ascendant, tout à l’inverse de son moral lorsqu’il pût constater que la créature géante et musculeuse qui lui faisait face était un barabel. La queue ne trompait pas. Il déglutit avec difficulté lorsqu’il sentit les globes oculaire du reptilien le fixer sans discontinuer. Ses écailles étaient d’un gris qui tirait un peu sur le vert, sa gueule étaient garnis d’une impressionnante rangée de crocs qui s’étira en un sourire malsain tandis qu’il prit la parole dans un basic approximatif et sifflant :


      - Sssssse bon vieux Djarik, sssssssa te dérange sssssi je m’insssssstalle ?

    Il ne tint manifestement pas compte de la gêne qu’il pourrait occasionner et prit place avant même d’obtenir une réponse, exposant de nouveau sa rangée de crocs monumental.

      - Djarik, Djarik… Tu penssssais ssssincèrement pouvoir m’échapper ?

    Djarik était partagé entre la tentation malsaine de le fixer dans les yeux et fuir ce regard ce qui serait des plus rassurant, d’un certain point de vue. Son cerveau opta pour un compromis intéressant : il le fixa d’un air impassible. Dans le même temps sa main commença à glisser furtivement vers son holster, se rapprochant petit à petit de son DL-18, peut-être que si il l’occupait suffisamment, il parviendrait à se dégager de cette situation périlleuse. Il y avait une lueur étrange dans les yeux globuleux du reptilien, quelque chose qui contrastait énormément avec son regard de prédateur, on y décelait une intelligence peu commune pour ceux de sa race, encore que Djarik n’aurait su être totalement objectif sur le sujet : il n’avait croisé que trop peu de barabel jusqu’ici. Le lézard géant reprit la parole de sa voix sifflante où grondait une colère palpable :

      - Le Général Ssssssolo a peut-être abandonné, mais pas moi. Chez nous les SssspecOpssss nous avons une très bonne mémoire. Ni oubli. Ni pardon. Encore moins pour les traîtres de ton esssspèsssses.
      - Attends Tulkas… On peut discuter !
      - Le temps des disssscusssssions est terminé, ssssale traître.

    Et le bruit caractéristique d’un blaster résonna dans la pièce alors que dans le même temps Djarik le devaronien s’effondra contre la table avec un énorme trou noir dans le bide.
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By Hayley Curwee
#26948
    Il régnait un silence de mort dans la cantina, un silence qui dura bien une bonne minute, puis tout à coup, la musique se fit de nouveau entendre, les danseuses se trémoussèrent de nouveau accompagnés des serveuses qui reprirent leurs courses tandis que le bruit des conversations bruyantes et des rires à gorge déployés s’imposa petit à petit. Ici, la règle c’était que chacun s’occupait de ce qui le concernait et personne ne violerait cette loi tacite pour un pauvre devaronien qui n’était pas parvenu à correctement jouer le jeu. Quand on voulait baiser quelqu’un, autant le faire de manière à ce qu’il ne puisse pas échanger les rôles. Tulkas Malabane s’extirpa de sa chaise pour s’avancer du côté du cadavre de ce cher Djarik, il pencha légèrement la tête sur le côté, ses yeux globuleux examinant la scène, comme pour garder une image parfaite et un grand sourire découvra sa dentition bien fournie tandis qu’il avisait la main droite de l’alien posé sur le holster du DL-18.

      - Sssse crétin voulait me plomber… ‘manquait pas d’aplomb…

    Il farfouilla dans la besace du traître mais n’y trouva rien de vraiment digne d’intérêt, il reporta donc son attention vers la plaquette de données couverte de sang et de bouts de chair grillés et souleva légèrement le cadavre pour s’en emparer. Son index griffue s’attarda sur l’écran, déplaçant les dossiers pour arriver à celui qui l’intéressait : il contenait la liste d’agents de la Nouvelle République infiltré chez les Hutts pendant leur croisade anti-esclavagistes. Identités, adresses, affectations… Tout y était. Tulkas ignorait comment Djarik avait pu se procurer toutes ces données mais il l’avait fait et la vie de nombreux camarades avait été mis en danger, le général Solo l’avait donc personnellement chargé de s’occuper de ça, connaissant la valeur du barabel et ses capacités. Il fourra la tablette de données dans sa poche intérieure et s’apprêta à se retourner pour reprendre sa route.

    Son ouïe l’avertit d’une bizarrerie : les sons s’étaient de nouveaux tus, ses globes oculaires purent constater que la totalité des regards s’étaient tournés vers lui et la petite troupe qui se tenait devant lui. Une troupe disparate où se trouvait des rodiens, des gamorréens, quelques humains et un klatooinien à leur tête. Celui-ci se pencha légèrement de côté, dans un geste ridiculement absurde qui lui permit de constater la mort de Djarik. Le klatooinien reprit sa posture normale et posa ses yeux sur le barabel de 2.10m, prenant la parole d’un ton badin et courtois :


      - Je vois que vous avez rencontré ce bon Djarik avant nous, j’aime à penser qu’il aurait préféré que votre conversation eût une autre issue.
      - Ssss’est ssssertain.

    Le klatooinien parut partiellement étonné par la réponse aussi impudente du criminel, on pouvait passer presque une trentaine d’années dans le crime qu’on en ressortait toujours aussi surpris de constater que la plupart des individus qui le composait semblait enclins à toutes les flagorneries possibles. Il n’avait jamais aimé les beau-parleurs et autres portes-flingues qui pullulaient dans le milieu. Pour autant il avait toujours été des plus diplomates et ne comptait pas déroger à la règle en cet instant, quand bien même son partenaire venait de se faire descendre quasiment sous ses yeux :

      - Je me présente donc : M’Ragu Naark, représentant local des Hutts, si je puis dire.
      - Tulkassss Malabane. Jusssste un type un peu cassssse-cou.
      - Hmpf…

    Le klatooinien n’avait pût se retenir d’exprimer son dépit devant l’attitude du barabel qui se sentait obligé d’en faire trop pour impressionner la galerie. Il n’y avait guère que sa fidélité auprès de ses maîtres qui l’obligeait à supporter ce genre de comportements à longueur de journées. Il prit donc sur lui pour poursuivre la conversation d’un ton qu’il voulait toujours courtois :

      - Il apparaît que ce bon Djarik devait faire affaire avec nous, il était question d’un objet d’une très grande valeur, un objet que mes employeurs aimeraient récupérer. Une liste.

    Le barabel semblait comme figé, mais ce n’était pas l’état de quelqu’un qui était terrorisé, loin de là. En tout cas il répondit d’un ton assuré :

      - Ah oui ? Et qui ssssont vos employeurs, ssssans indisssscrétions ?

    Le klatooinien était plutôt surpris de l’intérêt du reptile pour son affaire, il aurait cru que ce lézard sans cervelle n’aurait pas considéré la possibilité de marchander avec eux. Pour autant il n’était pas stupide pour lâcher le nom de ses employeurs. Et de continuer :


      - Vous m’en voyez navré, mais il m’est défendu de les mentionner, ils sont très attachés à la discrétion, là où ils vivent c’est une pratique des plus courantes, j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur ?
      - Ssssa non. Je comprends.
      - Je vous en remercie. J’aimerais donc que nous puissions nous entretenir à propos de cette liste. Voyez-vous pour mes employeurs cette liste à une très grande valeur, ils sont donc prêt à vous rétribuer des plus généreusement pour l’obtenir. Nous parlons d’une somme contenant au minimum six zéros. Qu’en pensez-vous ?

    La patte griffue du barabel s’aventura d’un geste lent en dessous de son visage, grattant les écailles dans un geste qui se voulait réfléchi. Il paraissait considérer avec sérieux la possibilité. Sa gueule s’écarta dans un nouveau sourire garni de dents et il reprit la parole d’un ton où l’amusement était clairement décelable tandis que son autre main s’aggripa à la chaise qu’il avait occupé :

      - Ssssa va pas être possssible. Mes amis ssssont ssssur ssssette lisssste.

    Son sourire resta figé ce qui lui donna un air inquiétant, mais M’Ragu Naark souriait lui aussi, ce sourire poli mais forcé que ses hommes lui connaissait bien :

      - Nous allons devoir vous tuer, j’en ai bien peur.

    Le barabel lança de toutes ses forces la chaise vers le klatooinien profitant de la diversion pour s’élancer par la fenêtre.
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By Hayley Curwee
#27005
    Tulkas Malabane avait pensé en acceptant cette mission qu’il se lançait dans une 10%*, mais les récents évènements tendait à lui montrer qu’on s’approchait plus d’une 1%. La routine pour un SpecOps, bien entendu, quoiqu’il avouait avoir sous-estimé les moyens des Hutts et la valeur que ceux-ci mettaient à cette plaque de données. Ces pensées tourbillonnaient dans sa tête tandis qu’il se redressait et s’enfuyait, piétinant les morceau de vitres de ce qui avait été la fenêtre de la cantina. Il se retrouvait à cavaler dans les rues des bas-fonds de Kuat City, pas franchement l’idéal, ni même ce qu’il avait prévu. Un impact de blaster se dessina dans un mur juste à côté de lui. Elle était pas passée loin celle là, apparemment les caïds se réveillaient, il bifurqua à droite, s’aventurant dans une ruelle peu fréquentée et finit par tourner à gauche pour y trouver une impasse.

    Ca ne se présentait pas bien du tout et plus le temps de faire marche arrière sans se trahir. Le barabel estima rapidement la hauteur du mur qui le séparait de l’autre côté et se rendit très vite compte qu’il lui serait difficile d’atteindre le haut en l’état. Il jura et tourna son attention vers le reste de l’environnement, il devait bien y avoir une solution, il suffisait juste de la trouver. Des tas d’ordures s’étalaient à perte de vue, mais l’idée de se dissimuler parmi eux pour éviter de se faire tuer n’était pas des plus séduisante. Son regard fût attiré par une échelle attenante dont le bout ne touchait terre, probablement bloquée. Il dégaina son DL-44 et visa la vis qui semblait bloquée.

    Un bruit de pas lui parvint à l’orée de la ruelle qu’il avait emprunté, il dégaina son disrupteur Tenloss DXR-6 en bandoulière et se tint prêt à tirer. Un gamoréen traversa sa ligne de tir et il pressa la détente. Un faisceau d’énergie violet toucha le pauvre garde dans un grand bruit, garde qui se désintégra presque instantanément, ne laissant qu’un tas de cendres fumant, ce qui, visiblement, eût pour effet de refroidir le reste de la compagnie. Tulkas siffla avec défi :


      - Venez ! J’en ai autant à votre sssservice !

    Il profita du temps qui lui était donné pour commencer son ascension sur l’échelle, gardant un oeil sur le coin de la rue dont il voyait timidement des têtes dépasser. Un tir de blaster toucha l’échelle qui ne tenait plus que du côté gauche, le poids du barabel ne lui laissait que peu de temps pour agir, aussi il bondit pour se raccrocher d’une main griffue sur le rebord métallique. Dans le même temps les tirs dans sa direction s’intensifièrent, suspendue d’une main et dans le vide, avec sa taille, il faisait une cible de choix à n’en pas douter. Il parvint à se ramener sur la plateforme métallique et s’effondra sur celle-ci, éreinté par l’effort. Les tirs avaient cessés, étrangement. Le barabel tourna la tête sur le côté pour essayer d’en distinguer un peu plus, mais l’heure tardive et la ruelle peu éclairée ne lui permettait pas de voir grand chose mise à part une silhouette qui s’avançait dans la ruelle. Il décida de ne pas tirer, curieux de voir ce que ce mec seul comptait faire. La voix de M’Ragu Naark s’éleva dans les airs avec des accents enjoués :

      - Allons M. Malabane, vous pensez vraiment pouvoir nous échapper ? Pas besoin de disposer d’un grand esprit tactique pour voir d’ici que vous êtes fichu. Je vous conseille de cesser de lutter et de nous donner cette liste, il est encore temps de négocier mon ami. Essayez de garder la tête froide afin de réfléchir aux tenants et aux aboutissants de ce qui se joue ici, tentez de déterminer si perdre la vie pour cet objet ridicule en vaut la peine. Restez froid et rationnel, ce ne devrait pas être difficile pour ceux de votre espèce ?


    Sa blague le fit rire, mais elle n’était certainement pas du goût de Tulkas. Encore une fois il se décida à gagner du temps pour trouver un moyen de s’échapper :

      - Ssssi vous penssssez que je ssssuis asssssez désespéré pour croire que vous allez m’épargnez, vous vous trompez !
      - Et bien vous vous méprenez mon cher Tulkas ! Sachez que je pensais tout ce que je vous ai dit ! L’amnistie pour vos méfaits contre cette liste, ce me semble être un marché honnête, non ? Je n’ai que peu de considérations pour le destin de ce pauvre Djarik, c’est le jeu et visiblement il y a mal joué. Quand au pauvre gamoréen que vous venez de...d’atomiser et bien sachez qu’il est clair pour moi qu’il avait accepté cette éventualité en signant pour mes employeurs. Je ne vous ferais pas l’affront de vous apprendre que c’est le “risque du métier”.

    Il rigola à nouveau, visiblement sa propension à déblatérer devait très certainement indiquer qu’il aimait s’écouter parler. Il fallait l’encourager en ce sens :

      - Je doute que vos maîtres sssse montrent aussssi cléments, klatooinien !
      - Détrompez-vous alors. Et c’est M. Naark, ayez au moins l’obligeance de me respecter. Mes employeurs ont toujours pour principale préoccupation la bonne marche de leurs affaires, aussi sachez que les meurtres sont des détestables accidents collatéraux que nous préférons éviter autant que faire se peut tant les conséquences peuvent être désastreuses pour la quiétude recherchée.

    Il parvint à repérer ce qu’il lui fallait : encore un escalier à monter et il pourrait sauter au-dessus du mur pour passer de l’autre côté. Ses muscles se tendirent, prêts à saisir l’occasion. Mais une impression désagréable se fixa dans son dos, s’il avait été sujet à la sudation, nul doute que sueurs froides il aurait eût :

      - M.Malabane, vous êtes fichus.

    Et joignant les gestes à la parole il tendit ses mains vers la plateforme où se trouvait Tulkas, contorsionnant ses bras comme s’il voulait modeler sa volonté aux barres de métal. Et dans un grincement les barres métalliques semblèrent vouloir obéir. Tulkas jura :

      - Merde ! Un Essssprit Frappeur !

    Et de s’élancer vers l’escalier qu’il grimpa à toute vitesse pour finir par sauter au dessus du mur de l’impasse. Tout ce qu’il espérait c’est qu’à partir de là ce qui l’attendrait serait autre chose que le dur bitume, maintenant il espérait un ou deux sacs remplis de détritus, il était prêt à renoncer à son confort pour ne pas s’écraser comme une crêpe au sol.

    Il tombait, puis ce fût le trou noir.

*A noter qu'en tant qu'ancien SpecOps, il arrive à Tulkas d'utiliser le jargon de ce corps, pour plus de clarté, je mets en lien le vocabulaire.
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By Hayley Curwee
#27018
    Les ténèbres l’avait envahit pendant un moment indéfini, il avait ouvert les paupières une première fois quand il avait senti qu’on fouillait dans son blouson, il avait alors vu une main humaine se saisir de la plaque de données, il avait tenté de l’arrêter, mais il n’avait pas eut la force de faire quoi que ce soit. Il avait alors suivi du regard la silhouette féminine s’éloigner en courant et il avait de nouveau fermé les yeux. Il avait l’impression d’avoir entendu un coup de feu.

    Il avait ouvert les yeux une seconde fois, pour se rendre compte qu’il était transporté dans un speeder de marchandises. Autour de lui, quatre silhouettes musculeuses le mettait sans ménagement dans le fourgon et verrouillèrent derrière lui, puis le véhicule se mit en branle.

    Lorsqu’il se réveilla, il était dans une chambre où le velours vermeil s’étalait de manière omniprésente à sa vue. Il était lui même installé sur un lit des plus confortables, libre de ses mouvements, fait plutôt étrange.Son premier réflexe fût de vérifier la poche intérieure de son blouson, pour n’y trouver que du vide, comme il s’y attendait, puis il se redressa légèrement pour détailler la pièce, la décoration tapageuse laissait paradoxalement une impression de minimalisme, comme si le but de cet endroit n’était pas le séjour. Il posa ses pattes bottées au sol, se prenant la tête dans ses mains griffues. Dans quoi s’était-il fourré, encore ? Il n’aimait pas la tournure que prenait les évènements, il s’était attendu à en prendre plein la gueule, comme tout bon SpecOps qui se fait gauler, mais là il était juste ici à attendre. Ce connard de klatooinien jouait avec lui, il était plus que probable qu’il fût du genre à prendre beaucoup de temps pour torturer ses cibles.

    Des deux côtés des pièces se trouvaient deux portes qu’un rapide coup d’oeil lui permettait de deviner que c’était du bois massif. Vu qu’il était là et probablement retenu captif pour un bon bout de temps, il se décida à explorer un peu plus la chambre. Son regard fût attiré par une curiosité au plafond : un long miroir le recouvrait. Tulkas aurait probablement haussé un sourcil s’il en avait eût, il continua pourtant son exploration des lieux, s’arrêtant à une commode qu’il entrouvrit et il écarquilla les yeux devant ce qu’il y trouva. C’était le genre de joujoux qu’on utilisait pour des trucs intimes ça, qu’est-ce qu’on allait lui faire ? Où avait-il atterri ? Nerveux, il tourna la tête vers la porte de droite, quand il constata qu’elle s’entrouvrit.

    Trois silhouettes s’en dégagèrent, deux gorilles encadrant une forme plus mince, une femme menue, presque anorexique pour les standards humains, des cheveux d’un noir corbeau, les yeux d’un bleu foncé profonds, des piercings et des boucles d’oreilles, le tout assorti d’un éternel blouson de cuir. Il connaissait cette personne.


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      - Ssssale punk ! Miriana ! Qu’est-sssse que tu fous là ?

    Et la jeune femme se précipita vers lui, pour se faire avaler par les bras du Barabel. L’étreinte ne dura que quelques secondes et eût pour effet de faire hausser un sourcil aux deux gardes. Miriana se recula pour toiser Tulkas, puis finit par prendre la parole d’une voix où sonnait une certaine dureté :

      - Qu’est ce que tu fais ici Tulkas ? On te croyais dans la Bordure Extérieure.
      - Je te retourne la quesssstion. Je te croyais avec Hayley.

    L’agressivité non dissimulée et paradoxale de la jeune femme avait mis le vieux SpecOps sur la défensive et Miriana semblait comme pétrifiée par la remarque du gros lézard. Elle se renfrogna :

      - Me parle plus de cette pétasse. Et réponds à ma question, mes hommes étaient prêts à te laisser crever dans ton tas d’ordures, mais je leur ai dit que je te connaissais.

    Tulkas adressa un sourire garni de crocs aux deux gorilles de Miriana, cette petite avait du cran de lui parler sur ce ton et dans une certaine mesure elle pouvait se le permettre, il y avait une certaine familiarité entre eux deux du fait de leur connaissance commune. Par contre il ne se laissait nullement intimider par les deux gros bras qui affichait un malaise croissant face à l’attitude du reptile :

      - Tulkas ! Arrête tes conneries et réponds moi !
      - Ssssi tu me le demandes ssssi gentiment… Je ssssuis en missssion sssspéssssiale pour Sssssolo. Une hisssstoire de plaque de données…
      - Tulkas…
      - Dis m’en un peu plussss sur toi aussssi. Les infos, c’est comme la chtouille, ssssa sssse partage.
      - Hmpf… Tu sais que j’ai toujours vécu dans le coin, je travaille en collaboration avec les autorités locales pour essayer de pincer un agent des Hutts local qui nous pose un gros problème. Sa gestion des affaires criminelles est d’une certaine manière...très agressive.
      - M’Ragu Naark ?
      - Comment tu sais ?
      - Lui et moi avons fait connaissssansssses…

    Ils fûrent interrompu par un bip régulier qui émanait de la poche de Miriana Joy, celle-ci se saisit du comlink et l’activa :

      - Oui ?
      - ILS SAVENT ! ILS ONT PASSÉS LA PORTE !

    Des bruits de coups de blaster mirent fin à la conversation. Tulkas fit un commentaire d’un air jovial :

      - On dirait qu’on est dans la même merde à sssse que je vois. Au faite on est où là ?
      - Dans un bordel Tulkas. Comme toujours.

    Et elle dégaina son blaster Westar 34 tandis que ses deux tas de muscles sortaient leurs blasters GLX Firelance.
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By Hayley Curwee
#27067


    D’un signe de la tête, Miriana indiqua à Tulkas de prendre l’autre porte alors qu’elle prenait celle par laquelle ils étaient rentrés avec ces gros bras, elle lâcha d’un ton dédaigneux :

      - Essaye de pas te faire tuer, sale lézard.

    Il éclata d’un rire sifflant et passa la porte, suivant un escalier orné d’un tapis rouge qui le menait à un couloir agrémentés de portes de chaques côtés, en fond on entendait une musique un peu rythmée parfois interrompu par les coups de feu des blasters, ponctués également de cri féminins. D’où la question qui restait omniprésente dans son esprit : mais où il se trouvait au nom de la Force ? Une Zeltronne à demie-nue le croisa dans le couloir en hurlant, s’accroupissant quand elle le vit armé de son DL-44 et de son DXR-6 Tenloss en bandoulière, se lamentant et suppliant qu’il ne la tue pas, expliquant qu’elle ne faisait pas ce travail pour ça. Si il avait pensé que c’était une blague à l’origine, il ne pouvait que constater que Miriana avait dit vrai : ils étaient bel et bien dans une maison de passe. Tulkas ne savait pas pourquoi elle et ses toutous se trouvait là, mais il y avait de quoi se poser des questions. Des questions qu’il se promit de poser dès qu’il recroiserait Miriana, il avait trop l’impression d’être un jouet dans les mains de plus grands dans cette affaire. Il dépassa la prostituées qui reprit elle-même son chemin pour sauver sa vie. Les coups de feu se rapprochait, tournant l’angle il tomba sur un gamorréen qui tenait l’une des prostituées par les cheveux, s’amusant de toutes les possibilités qui s’ouvrait à lui dans cette position. Un grand bruit, un projectile luminescent violet et le gamorréen n’était plus qu’un tas de cendre fumant. Tulkas marmonna plus pour lui-même :

      - Déssssidément, ils grillent bien…

    L’humaine semblait en état de choc, mais il n’avait pas le temps pour gérer ça, les coups de feu continuaient et nul doute que nombre de nanas étaient dans un bien pire état qu’elle. Il atteignit le bout du couloir pour trouver un autre escalier. Une fois son ascension terminée il devina à la disposition de la pièce qu’il se trouvait dans le coin bar, au centre se trouvait un carré où étaient disposés nombres de bouteilles maintenant éclatées, la salle qui devait autrefois servir à la détente était maintenant devenue un véritable champ de bataille. Un rapide coup d’oeil lui permit d’apercevoir Miriana qui se tenait à couvert derrière un mur, arrosant de tirs l’autre côté quand elle le pouvait. A ses côtés l’un des mecs qui l’escortait quelques minutes plus tôt, mais plus loin à terre se trouvait le second, mort. D’autres membres de l’équipe de Miriana semblaient continuer à se battre, mais un bon nombre était à terre, mort ou mourant.

    En face c’était une équipe assez hétéroclite composés de klatooiniens, de gamorréen et d’humains qui s’opposaient à eux, leur équipement assez disparate laissait penser que c’était probablement des mercenaires, de là à dire qu’ils étaient au service de ce bon vieux fils de chienne de M’Ragu Naark, il n’y avait qu’un pas qu’il franchirait sans problèmes.

    La grêle de tirs redoubla, essayant d’atteindre la silhouette menue qu’était Miriana Joy, celle-ci se planqua de plus belle derrière le mur, Tulkas choisit cet instant pour sortir de son couvert et arroser devant lui tout en bondissant dans le carré du bar. Le barman se trouvait encore là, tout tremblant, criant qu’il n’y était pour rien et qu’il ne faisait que travailler là. Les tirs redoublèrent vers le carré où lui et le barabel se trouvaient et les effluves d’un sous-vêtement trempé par l’urine se diffusèrent jusqu’à ses narines. Puis le calme plat.

    Voilà qui n’était pas commun. Le garçon se redressa et tenta de bondir hors du carré du bar :


      - Non, attends gamin !

    Trop tard, le p’tit gars venait de se faire plomber de partout, restait plus de lui que des restes sanguinolents. On aurait dit une sorte de gruyère rougeâtre, pas spécialement appétissant. Alors qu’il repoussait la carcasse du barman, quelque chose tomba dans le carré, il chercha des yeux ledit objet et finit par le trouver. Voilà que ces enfoirés voulaient jouer à la grenade ! Il récupéra l’objet rond et le balança vers leur position, juste à temps à ce qu’il semblait puisqu’il explosa très vite, projetant débris et gravats sur le barabel. Alors que l’équipe de Miriana redoublait d’effort, un rodien s’élança sur lui, sortant une vibrodague Talon qu’il essayait visiblement de planter dans la gueule du lézard géant. Tulkas luttait sans véritable gêne, il fallait dire qu’un rodien aussi téméraire fût-il n’était pas de taille à lutter contre la puissance musculaire que pouvait déployer un barabel, ils firent un roulé-boulé au cours de leur lutte et le rodien se retrouva en dessous du monstre reptilien, Tulkas lui avait fait lâcher son arme et avait à présent refermé sa patte griffues sur la boite crânienne du rodien, resserrant petit à petit sa prise sur la tête du pauvre mercenaire dont la tête finit par exploser, projetant sang verdâtre et morceaux de crânes.

    Les bruits de tirs de blasters commencèrent à s’estomper, signe que la bataille se terminait petit à petit. Visiblement les mercenaires reculaient, Tulkas en profita pour chercher un cigare corellien dans sa poche intérieure qu’il alluma avec une allumette qu’il conservait précieusement. Miriana s’approcha de lui, visiblement dégoûté par le sang du rodien qui coulait lentement de la gueule du barabel, Tulkas prit la parole d’un ton jovial :


      - Ssss’est un bien beau bordel…
      - Tu crois pas si bien dire. On les a repoussés. J’ai pu contacter l’un de mes agents sur le terrain. Ils ont eût Mindy, c’est comme ça qu’ils ont pût remonter jusqu’ici.
      - Mindy ?
      - On l’avait retournée, elle nous avait contacté peu de temps avant qu’on te retrouve pour nous dire qu’elle avait mis la main sur quelque chose.
      - La lissste.
      - Très certainement.
      - Il faut que je lui cause.
      - Elle est morte, violée et tuée par les hommes de M’Ragu Naark très certainement.

    Tulkas jura.
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By Hayley Curwee
#27121
      - Bon, on fait quoi ?

    En temps normal, c’était le genre de questions que le lézard géant se faisait un plaisir non dissimulé de claquer en pleine face des autres, la majeure partie du temps pour les renvoyer à l’idée géniale qui les avaient menés à un tel merdier. Mais cette fois, il n’y avait pas de sous-entendu blessant, il était venu avec une mission précise qu’il ne pouvait plus remplir en l’état, il attendait donc l’avis d’une experte sur la planète et des forces en présence, après quoi il réfléchirait à un plan d’action. Elle sortit un générateur holo de poche qu’elle activa, déployant une vue des quartiers proches, elle posa le générateur au sol, au centre du carré du bar et tandis qu’elle s’installait en tailleur, elle entreprit de détailler le plan à Tulkas :

      - Nous on se trouve là. On s’est volontairement installés au plus loin du territoire de M’Ragu Naark pour échapper à son contrôle et limiter les risques…
      - J’vois que ssssa a été utile…
      - Ta gueule Tulkas. On a pas obtenu d’informations précises sur la planque de M’Ragu Naark et pour cause : il semblerait que ce petit malin joue aux poupées russes avec nous, changeant de QG régulièrement. On avait estimé jusque là qu’il y avait un rythme régulier, toutes les trois semaines, mais il a brusquement changé ces derniers jours…
      - ...sssse qui a abouti à ssssette attaque j’imagine ?
      - Exact. Les trois points en surbrillance en bleu correspondent aux planques confirmés, on pense qu’il a déjà été là du fait d’une grande concentration de mercenaires au service des Hutts. Mais ça pourrait tout aussi bien être juste un leurre ou un coin où il les fait crécher. Ce klatooinien est particulièrement retors…
      - ...et bizarrement courtois…
      - Oui. C’est à se demander comment un type pareil fait partie des Cartel Hutts.
      - Ssss’est un klatooinien, on a pas à aller chercher plus loin.

    Elle lui lança un regard assassin, les stéréotypes c’était quelque chose qu’elle détestait plus que tout, c’était une manière trop facile de catégoriser les gens et leur foutre une étiquette et bon sang, qu’est-ce qu’elle détestait ce biais de pensée tant il était facile… Tulkas semblait toujours aussi désinvolte, pas le moins du monde gêné par l’attitude franchement hostile de Miriana, il reprit d’ailleurs la parole :

      - D’ailleurs, ssss’est un Essssprit Frappeur.
      - Un quoi ?
      - Un ssssensitif à la Force.
      - ...
      - Vous le ssssaviez pas ?
      - Il a jamais utilisé ses pouvoirs en public. Comme je te l’ai dis on a du mal à le suivre personnellement, c’est presque impossible de le filer, il a toujours une longueur d’avance sur nous, le peu qu’on a c’est grâce à la stupidité de ses sous-fifres, mais rien ne nous dit que ce n’est pas volontaire non plus.
      - Qu’est-sssse que vous avez d’autres ?
      - Les sept points en surbrillance en verts sont des lieux supposés où il pourrait cacher des QG, mais on a pas plus de détails. En rouge tu à tous les lieux qu’il tient pour la prostitution et la revente de drogues, les lieux de jeux d’argents aussi. Une grosse partie de ces quartiers lui appartient, on va pas se le cacher. Il devient de plus en plus dangereux, depuis quelques mois il a commencé à phagocyter toutes les organisations locales, d’où la réaction des locaux.
      - Et ils ssssont au sssservice de qui précisément ?
      - On a réussi à surprendre une information, un truc pas banal. Le Quartel.
      - Le Quartel ?
      - Un groupe de Hutts qui travaille particulièrement du côté du Secteur Corporatif, on en sait pas plus pour le moment.
      - Ssssss…

    Il avait finit son cigare, mais il était bien tenté par l’idée de s’en rallumer un, histoire d’accuser le coup. Ils connaissaient la plupart des Hutts, quand on luttait contre l’esclavagisme dans la Bordure Extérieure, cela venait aussi naturellement que la gestion d’un agenda pour un assistant parlementaire de sénateur républicain. Il continuait à suivre des yeux l’holoplans, essayant de détailler les possibilités qui s’offraient à eux. Elles étaient minces, trop minces, il n’aurait pas été contre l’assistance d’une escouade de SpecOps, des mecs motivés et prêts à tout pour atteindre l’objectif, y avait pas mieux dans ce genre de situation.

      - Il va falloir qu’on sssse créer une opportunité.
      - Ouais, enfin ils viennent de dévaster notre QG là mon grand.
      - J’avais pas remarqué.
      - Ta gueule Tulkas. Je viens de perdre des hommes et des moyens, ainsi qu’une mission qui était en branle depuis des mois. Ne viens pas me faire ta putain de morale, c’est le bordel depuis que t’es là.
      - Pas faux.
      - ...
      - Je peux pas me permettre de lui laissssser ssssette lisssste. Sssssolo ssss’est le genre de filssss de pute à pas laissssser passsser sssssa.
      - Tu vas sortir une compagnie de ranger antariens et de Jedi de ton caleçon ?
      - Non, mais je sssssais qui appeler.

    Il décrocha un comlink et lança un appel longue distance, après quelques secondes on lui répondit :

      - Ouais, Khathrar ? Tu fous quoi en sssse moment ? Sssssi t’es pas occupé j’aurais bien besoin de tes sssservices. Comment sssssa tu es déjà dans le coin ? Bon… Bah je t’envoie mes coordonnées, rejoins-moi “Gueule d’amour”.

    Devant le regard interrogateur de Miriana, il crût bon d’ajouter :

      -Tu voulais des Jedi ? Je t’ai trouvé bien mieux. L’un des filssss de putes les plus acharné de sssssette galaxie.
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