L'Astre Tyran

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Balmorra est un monde-usine de grande envergure au climat tempéré. Considéré comme hautement stratégique par la Nouvelle République pour ses capacités de production, son sol et son atmosphère ont cependant été largement pollués par ses immenses déchèteries industrielles à ciel ouvert.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
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By Helera Kor'rial
#30586
Ambiance


Mais la mort ne fit rien comme elle faisait d’habitude. Pas de rupture d’anévrisme, pas d’arrêt cardiaque. Pas non plus d’une effusion sanglante. Jeny en était quelque peu déçue, quoi que finalement n’en avait que trop faire, obnibulé par son propre mal qui la rongeait. Non, au lieu de cela, elle lui demanda ce qu’elle faisait ici, sur la planète industrielle. La petite fronça les sourcils et arrêta son mouvement de balancier pour relever doucement la tête. Le visage apparut comme une sorte de claque. Comme une apparition, la dernière souhaitée. Mais la petite ne bougea pas, et se figea même. Ses dents quelques temps avant claquants les unes contre les autres grincèrent. Son esprit s’embruma dans une rage contre elle-même, mais surtout contre la mirialan. Pourquoi ? Fallait-y une raison après tout ? Elle savait que dans tous les cas, elle pourrait soulager son esprit du poids de la cuplabilité en inventant mille raisons par la suite. Mais, son corps n’obéit pas. Et elle resta plantée là, obligée d’écouter ses jérémiades.

« Qu’est ce que ça peut foutre ce que je fais ici ? T’es plus dans les services de protection des civils cocottes. Maintenant t’es dans le camp des méchants, tu sais, ceux qui tuent les innocents, les gens biens. »

Son esprit lentement réarrangeait le vrai du faux. Même si la physique avait encore du mal à se stabiliser, et que le banc se révélait être la meilleure base qu’elle pouvait avoir, son esprit quant à lui se stabilisait. Mais la jeune grise voyait bien qu’elle n’en avait rien à faire et qu’elle essayait d’instaurer une sorte de politesse. Jeny reprit alors son balancier, désormais persuadée qu’elle n’allait sans doute pas la tuer sur le champ. Les lâches comme elles n’ont pas le cran de faire ce qu’il faut. Elle essaya de cracher par terre, et cela se caractérisa par une vulgaire tentative veine, sans que rien ne sorte de sa bouche trop sèche pour produire une seule goutte de salive. Elle avait soif. « Maître ». Le mot sonna dans son esprit comme un activateur des tambours de guerre. Ils résonnèrent en elle et la fire se stoper net dans son mouvement. Ses bras le long du torse, elle tentait veinement de se réchauffer, sans vraiment le vouloir pour autant. Non, son esprit était déjà ailleurs. Maître … Elle n’était pas une esclave. Elle ne l’était plus. Une grimace déforma le visage de Jeny dont le regard était dirigé vers le bas, vers les pieds de Mya, sans vraiment les regarder non plus. Son cœur accelera et elle sentit l’adrénaline lui monter à la tête, chasant les substances nocives au profit de la rage. Deuxième phrase, Jeny explosa. Elle releva la tête et haussa le ton dans la foulée.

« Tu te fou de ma gueule ? Helera gâche tout ? Mais t’as craqué toi… Elle n’a jamais cessé de croire en toi, plus qu’envers tous les Gris. Elle a tout donné pour que tu redeviennes comme avant, une Jedi exemplaire. Toutes les actions de ces derniers mois pour tenter de te sauver. Mya par ci, Mya par là. Elle nous a tous cassé les bonbons avec cela. Et tu es entrain de dire quoi ? Qu’elle gâche tout ? Putain mais elle te considérait comme sa sœur … plus … plus que moi ! »

A ces mots, elle trouva la force on ne sait où pour se lever et sauter à la gorge de la mirialan. Ses yeux, deux supernovas en implosions, dardant de leurs rayons leur cible. Son objectif était simple, lui arracher la carotyde, ou quelque chose de vital, n’importe quoi. Elle sentit une énergie nouvelle qui l’envahit, mais fut très vite arrêté dans son élan par un obstacle qui lui éclata sur le bord des lèvres. Des étoiles papillonèrent devant ses yeux et elle se sentite transportée jusqu’à rouler à terre, dans l’humidité d’un pourtoure de fleurs, arrêtant sa chute par un arbre. Le contact avec le sol la réveilla d’un coup. Sa lèvre était fendue, du sang coulait dans sa bouche, l’obligeant à cracher.

« C’est tout ce que tu es capable ? Ca ne m’étonne pas pourquoi Helera ne veut pas te combattre. Tu n’es pas à sa hauteur. »

Elle prit appuie contre l’arbre une première fois, retomba à terre. Elle jura entre ses deux rougeâtres, cracha, et se releva sur ses jambes flagellantes. Elle lui hurla à la figure.

« Helera m’a abandonné pour toi ! Et en plus tu voudrais que tout cela ne soit au final pour rien ?! »

D’un seul mouvement, elle dégaina son sabre laser et la lame jaunâtre qui en sortit, assortie à la couleur de ses yeux incandescant. Des flammes y dansaient à l’intérieur, dans ses iris mouvants aux rythmes de sa fureur, de sa rage et de sa haine. Elle fondit sur son adversaire qui sans vraiment d’efforts para la première attaque, puis la deuxième d’une lame améthiste. Jeny ne se ménageait pas, et au bout de la troisième rixe se fit entailler la jambe et pousser en arrière. La blessure avait beau être cautérisée, le sang s’y écoula quand même, alors que la protection charbonnée céda face à l’afflux sanguin. Mais Jeny ne tomba pas. Parce qu’elle avait été entraînée par Helera elle-même, sur une planète glacée dans des conditions climatiques effroyables. Elle était une grise, entraînée à résister et encaissée.

« T’es déjà fatiguée pêtasse ? Moi je ne fais que commencer ! »

Et elle se rua encore une fois envers Mya, qui en un unique coup la désarma. Elle roula sur le côté, lui entailla la jambe de sa lambe, puis d’un coup d’épaule la propulsa contre le banc. La lame de la sith finit alors sous le coup de Jeny. Cette dernière aletante, en sueur regardait le visage impassible de son interlocuteur, qui n’avait pas une once de fatigue. Sa tête tournait encore, et les entaille successives la harcelaient. Jeny laissa sa tête tomber en arrière contre le banc et ferma les yeux.

« Tu fais chier, Tellis… »

Puis l’adrénaline descendit lentement, et avec lui les affres de la drogue qui revenaient au galop. Elle se pencha sur le côté et vomit davantage. Son corps était vidé de toute son énergie. Elle était désormais totalement hors service… Mya le voyait probablement.

« Tout ça pour quoi ? Le pouvoir ? La vengeance ? Putain mais j’ai jamais rien compris à votre merdier entre vous deux … »
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By Jen'Ari Nekanasaza
#30591
    C’était si facile. Si facile pour Ranath de provoquer la colère, si facile pour l’arrogante d’y céder. La Sith s’en délectait. Et parant les vaines attaques de son pitoyable adversaire, elle admirait la défaite humiliante vers laquelle la Grise s’était précipitée.

    La gamine était à bout. L’achever aurait été jeu d’enfant, une victoire terne et inutile. Mais imaginer la fureur de l’Inquisitrice en apprenant le meurtre de son chiot … Le regard de la Mirialan brillait d’un éclat malsain. La vengeance. Elle laissa finalement échapper un soupir dédaigneux. À quoi bon. La flamme s’éteignit. La lame améthyste regagna son refuge.

    Pauvre petite chose abandonnée. Quelle médiocre prestation. Et tout ce potentiel gâché. Ranath était trop cynique pour éprouver une quelconque pitié. Elle se pencha au-dessus de la gamine, la saisit fermement par les cheveux et lui releva la tête à peine eut-elle fini de se vider. La Sith, malgré l’état déplorable de la Grise, se tenait prête à frapper encore.

    Avec un détachement effrayant, elle répondit à la question en suspens.

      « Me sauver ? Aurais-je appelé à l’aide ? »

    Ranath lâcha brusquement sa prise, renvoyant en arrière le crâne de la mioche.

      « Kor’Rial court après un fantôme. Ce choix est le sien, indépendant de ma volonté. »

    Le poing tenant le sabre éteint arma d’un bref élan et frappa violemment d’un revers la tempe de l’Humaine avec le pommeau de la poignée. Le coup résonna sèchement, procurant satisfaction à la Mirialan. La gamine s’étala sur le flanc. Ranath constata après coup qu’elle lui avait explosé l’arcade. La minuscule blessure saignait abondamment, déversant vers les yeux mi-clos de sa victime un fin filet vermeil.

      « Éclate-toi, louve. »

    La Sith, mâchoire crispée, poings serrés, se détourna du banc. À mesure qu’elle s’éloignait, Ranath regagnait le Voile, et le réconfort si précieux qu’il lui apportait. Sous son couvert, elle pouvait déambuler tranquillement. Il n’y avait plus ni Grise ni silhouette mystérieuse. Cette apparente solitude était satisfaisante, elle procurait une sensation apaisante, comme si tout redevenait calme après la rencontre avec cette droguée.

    Ranath ne put s’empêcher de songer à Helera. Toujours à se lamenter, à se regarder le nombril. Elle en avait même abandonné ses plus fidèles compagnons. Un bien triste sort pour la gamine. Cela n’avait rien d’étonnant. Nombreux devaient être les Gris qui avaient aveuglément suivi l’Inquisitrice. Qui avaient placé en elle leurs espoirs. La Mirialan imaginait combien la déception devait être grande. Le frais souvenir de la colère déchargée par la petite Humaine étira les lèvres de la Sith d’un sourire amusé.

    Et tout ça pour quoi ? Le pouvoir ? La vengeance ? Non, non, bien mieux. La liberté. Peut-être la Grise n’y avait-elle jamais vraiment goûté …

    La Mirialan était bien décidée à quitter cette foutue planète et sa foutue rencontre. Demain. Demain le Poing de l’Ombre serait de nouveau opérationnel et elle pourrait s’envoler à son bord. Il faudrait patienter encore une nuit. En attendant … Ranath se retourna un instant. Depuis le pont traversant le canal, elle apercevait le banc qui supportait encore le chiot. La Sith délaissa finalement l’endroit pour regagner les avenues bondées et l’anonymat qu’accordait la foule toujours grouillante.
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By Helera Kor'rial
#30593
Allongée sur le banc, la jambe ballante, le regard fuyant, l’esprit concentré vers son propre mal interne, le corps tourné vers le vide, vomissant encore et encore, Jeny n’était plus en état de quoi que ce soit. Un combat trop vite engagé, une préparation approximative ou encore un cerveau malade. Autant de paramètre qui pouvait justifier une telle défaite. Un échec cuisant, mais qui ne l’inquiétait pas outre mesure. Parce qu’elle n’était plus en étant de s’inquiéter. Ni pour les gris, ni pour celle que l’on appelait son maître et ni même pour elle. Elle sentit alors une main la saisit par ses cheveux maculé par la saleté et la tiré en arrière. La forcer à entre le goût, la maîtriser comme une chienne. Le sang qui parcourait sa lèvre brisée ne cessait de s’écouler. A peine la mirialan eut elle terminé sa phrase que Jeny lui cracha au visage. Un mélange on ne peut plus dégoutant, venant d’un adversaire qui venait d’abattre sa dernière carte. Elle prononça une dernière phrase que la Grise n’eut pas le temps d’analyser, quand l’arme s’abattit sur son crâne. Le choc la propulsa en sens inverse et elle heurté le dossier du banc. Des étoiles dansaient devant ses yeux, elle ne voyait plus rien, que le noir complet, avec ces petites signaux lumineux. Elle n’entendait plus rien non plus, son ouie totalement sonnée, détraquée. Jeny agita son bras gauche dans l’air, essayant d’y attraper quelque chose, son ennemi, une rambarde, quelque chose qui dans sa détresse aurait pu lui rappeler à la réalité. Mais il n’y eut rien. Son autre main dont le bras avait été blessé ne bougeait plus. Ses jambes elle mêmes étaient inertes. La tête en arrière, elle cracha plusieurs fois, du sang, des larmes et du vomit, manquant de s’étouffer. Le surplux s’écoula le long de sa joue et retomba à terre. Plusieurs fois, elle eut des soubresaults, dans le noir le plus complet, sans avoir vraiment conscience de ce qu’il se passait. Ou plutôt si, malheureusement, mais sans pouvoir agir sur quoi que ce soit. Son bras finalement qui cherchait de l’air tomba et traîna sur le banc. Sa tête finit également par tomber sur le côté, inerte. Le liquide de couleur approximativement rougeâtre finit de tomber au sol. Sa tempe laissait s’échapper sa vie pourpre, qui se mélangeait avec la rivière de sa lèvre, et retombait au sol. Des gouttes les unes après les autres qui tombaient au sol dans une flaque nouvellement formée. En rythme, giclant à chaque impact. Elle gémissait, essayait de parler, n’étant qu’un animal en proie à la panique. Puis dans cette position, s’évanouit dans un monde de l’au-delà, là où les songes n’avaient plus court. Là où la douleur n’était qu’un lointain souvenir…




Elle se réveilla, un mal de crâne assourdissant. Le soleil se refletait contre le canal devant elle. Et devant elle, la silhouette bien connue de la mort. Une capuche sur la tête, des cheveux noirâtres coupés court qui lui tombaient au niveau des épaules. Des yeux d’un gris profond, qui n’était que métal dur et froid, calculateurs et provocateurs. Un visage angélique qui pourtant entourait une aura des plus noirs, dont rien de bon ne semblait filtrer. L’inquisitrice comme elle ne l’avait encore jamais vu. La tueuse de Jedi, la démone d’argent.

« Helera ?! »

ImageL’autre gloussa et un sourire carnassier se dessina sur le coin de son visage. Une ombre passa dans le fond de ses yeux. Elle portait une longue robe noire tout comme son allure générale. Du noir et encore du noir.

« Quand je t’ai recueilli je pensais que tu pouvais faire la différence entre le bien et le mal, que tu pouvais être meilleure que cela. Plus puissante encore ! Plus meurtrière ! Mais au lieu de cela, je dois me contenter de te voir échouer, encore et encore contre les Sith. N’es tu donc pas capable de te respecter toi même ? »

La voix était dûr comme le fer, tranchante comme les ténèbres. Il n’y avait rien en elle de ce qu’elle avait connu de son maître. Rien qui ne pouvait lui rappeler la reine de la glace. Ce n’était qu’un spectre de Force, et pourtant … Et pourtant elle était là.

« Mais … »

« Il n’y a pas de mais. Tu n’existes plus pour l’ordre Gris. Rentre chez toi. »

« Je n’ai pas de chez moi … »

L’ombre de l’inquisitrice se retourna.

« Je sais. Alors meure. Seule la faiblesse t'a conduit sur ce banc, dans l’ignorance et l’oubli. Meure en silence, Jeny. »

La petite sentit une larme couler sur sa joue. Ses mains se crispèrent sous l’émotion, ses yeux se ternirent de larme.

« Je t’ai toujours pris pour ma grande sœur … Tu devais me guider, pas m’abandonner pour lui courir après ! Tu devais me former, m’accompagner. Helera s’il te plait … »

« L’inquisitrice n’a pas pour sœur une apprentie. Qui plus pas capable de se servir de ce que je lui ai appris. Brise tes chaines, et ainsi nous verrons. »

« Je … »

« Brise les chaines qui te maintiennent prisonnière de ton rêve ! Fais réalité de ta rage et laisse exploser la puissance que je t’ai inculqué ! Brise tes chaines une bonne fois pour toute. »

« Tu m’avais dit que je devais le faire grandir dans le respect de la vie, pas de le condamner à l’obscurité ! »

Assise sur le banc, Helera ne lui faisait pas face, regardant l’étendue du canal qui s’étalait sur plusieurs dizaines de mètres, jetant par moment un regard à un des déchets qui y dérivait.

« Quand est-ce que tu vas comprendre que tu crois à un mensonge, petite. Brise tes chaines. »

« Tu m’as trahi ! »

Helera se retourna, dévoilant de nouveau un sourire des plus inquiétants.

« Visiblement, tu n’étais pas assez forte. Je me suis trompée sur ton compte. Je n’aurai jamais dû te former. Je n’aurai jamais dû te libérer. Les impériaux auraient très bien pu faire de toi de la chaire à canon. C’est là bas qu’était ta place. Pas à mes côtés. »

Sur ces mots, elle fit de nouveau volte face et quitta le bord du canal. Jeny essaya de se lever, mais ses jambes la retenaient clouée au banc. Ses larmes coulaient le long de sa joue, chaude et douloureuse, comme deux sillons de sang laissés par un poignard empoisonné. La silhouette s’éloigna, comme elle était venue.

« Tu m’as abandonné Helera ! Tu m’as menti, tu m’as trahit ! Je te déteste ! Je détruirai tout ce que tu as essayé de mettre en place tu m’entends ?! Je te déteste ! »




Et elle prit une grande inspiration, sentant l’air froid de la nuit qui rentrait dans ses poumons. Le soleil n’était plus, les lueurs des la berge se reflétaient dans l’eau du canal. Des animaux hurlaient à la mort dans la ville environnante. Des petits poissons faisaient bouger la surface de l’eau dans des clapotis sonores. Jeny n’ouvrit qu’un œil, l’autre ayant doublé de volume. Le sang avait collé contre sa tempe et contre sa joue. Sa gorge était vraiment de plus en plus sèche. Elle essaya de cracher mais en vain. La jeune fille toussa et tenta de se relever. Elle tourna sur elle-même et tomba au sol, dans la flaque mélangeant sang et vomis. La Grise ne parlait pas, mais gémissait, elle n’arrivait plus à se mouvoir réellement. Ses larmes qui coulaient le long de ses joues étaient déjà sêches, tout comme l’était son cœur et son esprit. Elle avait mal, terriblement mal. Que ce soit dans sa foi, dans ses croyances mais également dans tout son corps. Une douleur de l’intérieure, insondable, inguerissable. Celle de la trahison. D’une main tremblante, elle aggripa le bord de l’arbre planté à côté et s’y tira lentement, dans un gémissement des plus sonores. Ses yeux jaunes brûlaient d’une intensité nouvelle dans la nuit noire. Le spectre de la mort avait posé ses yeux sur la petite fille et l’en avait désormais transformée. Car la perfidie du mal frappe partout et tout le temps, mais surtout les personnes les plus faibles, les plus seule. Jeny n’avait pas fait exception à cette règle, aussi puissante et sage fut elle. La Grise se servit de l’arbre pour se redresser et se remettre droite. Elle était enragée, mais blessé. Haineuse, mais faible. Helera l’avait trahit. La vision n’intervenait jamais par hasard, elle le savait. Bercée par son destin, elle en avait oublié de se protéger. Des propos utopistes, illusoires, qui n’étaient là que pour la former à entrer dans un moule. Il n’était jamais question de prendre le contrôle de l’ordre. Briser ses chaines … Les paroles de l’inquisitrice lui revenait en tête tandis qu’elle haletait doucement dans un râle presque inhumain. Un regard vers l’eau clapottante, vers le ciel noir de la nuit. Briser ses chaines … Le lien … Elle devait détruire le lien.
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