L'Astre Tyran

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Balmorra est un monde-usine de grande envergure au climat tempéré. Considéré comme hautement stratégique par la Nouvelle République pour ses capacités de production, son sol et son atmosphère ont cependant été largement pollués par ses immenses déchèteries industrielles à ciel ouvert.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
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By Helera Kor'rial
#30607
Ambiance


ImageL’air était chaud, étouffant. La journée était à peine terminée que déjà les effluves de chaleur remontaient à la surface, créant cette sensation oppressante. L’humidité s’évaporait comme neige au soleil, créant ainsi des volutes de vapeur qui s’élançaient vers le ciel. Elle avait soif, terriblement soir, et pourtant n’avait pas envie de boire. Chaque était difficile, l’un après l’autre, une cadence mal avisée, des difficultés, rien que cela. Ses jambes étaient lourdes, et pourtant elle ne portait pas de masses. Ses bras étaient balants et tombaient vers le sol, et pourtant, ils ne portaient pas non plus de masses. Jeny avait sechée, comme cette humidité qui s’éloignait. Son corps avait cessé de battre, avant que le cœur lui-même ne s’arrête complètement. Elle ne regardait pas vraiment où elle allait, se contentant d’avancer au hasard. Sans se soucier du but ni de la destination, son esprit embrumé par les substances narcotiques. Il y avait peu de personnes, en vérité, peu d’animaux également. Tous la fuyaient, elle, le petit rebut gris, dont le teint de la peau avait commencé à prendre la couleur de son ordre. Une couleur décrépit, poussiéreuse, dont les affres de son corps donnaient l’impression qu’elle était déjà morte. Un cadavre ambulant, une sorte de goule assoiffé, le cerveau liquidé, vidé de sa substance. Dont les mouvements agards n’étaient dus qu’à son état, et seulement à cela. Un pont, au dessus duquel passaient des transporteurs lourds, faisant trembler la structure. En bas, il n’y avait rien, que du rien. Pas d’eau qui passait, pas de ravin à enjamber. Seulement une petite rivière qui sifflotaient à chaque virage qu’elle executait. C’est là qu’elle se trouvait, déambulant à la manière d’un zombie, les yeux embrumés. Des lueurs en dessous de son pont, de l’immense structure qui vibrait à chaque passage des transporteurs lourds. Là bas, c’était sa destination. Elle le savait. Ce qu’elle ignorait cependant, c’était où elle était exactement. Cela lui importait peu, parce qu’elle avançait, et c’était le principal. Alors comme le moustique attiré par la chaleur, elle s’approcha, vers cette lueur qui dansait devant ses yeux. La lueur qui brillait et dont elle avait envie, de chérir, de s’accaparer pour elle. Un bruit sourd retentit, l’orage était là.



Helera. Ce nom qui revenait dans sa tête depuis quelques temps. Qui était Helera ? Le sombre ange, tiré d’une prison pour la placer dans un cirque. Dans une aberration où elle était l’attraction principale. Ses cheveux dansaient sur son visage, et collaient contre son front. Ils tombaient désormais, n’était plus nourris. Plein de vomis, déjection et de déchets. Toutes ces choses qu’elle récupérait alors qu’elle dormait dans les poubelles. Un sac comme coussin, le plastique comme couverture, l’odeur en réconfort. Cela faisait parti d’elle désormais, c’était elle. La fière guerrière grise, défaite par la sith. Deux duels, deux défaites. La combattivité était encore là, la passion n’y était plus. La passion de défaire ses ennemis pour imposer une paix durable. Ce genre de foutaise que l’on racontait aux jeunes dans le temple d’Arkania, à l’époque. Un temple où elle avait été faite chevalier, un temple ubtilisé, où ils avaient été chassés. La symbolique était posée. Helera. Dont le simple nom évoquait en elle le dégoût, le mensonge et la corruption. Un nom qui était alors force de bataille, mais qui aujourd’hui était réduit à l’état de cendre amer au fond de sa gorge. Et elle avait soif. Terriblement soif … Encore un cachet ? Non, ce n’était pas raisonnable. Pas encore. C’était trop tôt. La lueur, toujours marcher vers la lueur. Des bruits dans sa tête, des fourmillements, des vibrations. Ca sonnait et troublait sa vision, qui chancelait et tournait. La lueur devint floue, puis reprit de sa consistance. Qu’était-ce ? Non, pourquoi ? Cela tremblait dans sa tête puis disparut. Helera. L’ange du désespoir. Qui faisait trembler le monde, déversant sa bonté destructrice là où elle posait le regard. Elle devait être arrêtée, au nom du bien ? Au nom de la Force, au nom de tout ce qui n’a pas encore été saccagée. Son emprunte grise est éphémère. Ses cheveux blancs ne sont que poisons, imprégnation de son obscurité. Non, non. Elle n’était pas là, elle n’était pas là … La lueur était là, sous ses mains. Mais elle n’y arriva pas.

Ses genoux lachèrent, trop lourds, pliant sous la masse qui l’accablait. Elle heurta le sol, se rattrapant avec la paume de ses mains. Certains de ses cheveux se baladèrent devant ses yeux, les autres restèrent collés. Ses dents étaient serrées, son regard absent. Quelques goutes tombèrent sur le sol pavé du dessous du pont. L’obscurité était tombée, déjà. Trop vite. Une deuxième goute, puis une troisième. Jeny les regarda tomber et passa son indexe sur l’une des petites flaques carmins. Puis elle posa toute la main dans la flaque rougeâtre qui s’était accumulée et la fit glisser vers le bas. Son nez. Elle remonta vers son nez, d’où coulaient les petites gouttes de vie. Elle avait soif. Ces petites goutes ne pourraient pas l’aider. De sa tête, elle regarda devant elle, la lueur était juste là, elle oscillait, dansait une valse d’émerveillement. Elle l’appelait, lui intimant de la rejoindre. La grise tendit une main vers elle, puis elle disparut.

« Oulah, vous n’allez pas bien ma petite demoiselle. »

Son corps se leva, et elle bougea, trainant des pieds qui passèrent dans la flaque pourpre, trainant le sang sur toute la longue. On l’emmena sous le pont, l’immenstre structure dont les soutiens vibraient à chaque passage d’un transporteur lourd. Jeny tomba ensuite sur quelque chose de mou. Ce n’était pas un sac poubelle, c’était plus doux, plus confortable. Son dos heurta lentement le matelas et un étau passa autour de sa tête. Puis une autre sous son nez.

« Tenez le bien, ça vous évitera de saigner davantage. »

« Me … touchez pas. »

Elle releva le regard. Un petit homme à la barbe proéminente était là, devant la lueur du feu qui dansait dans ce tonneau de récupération. Il portait un bonnet et des gants, troués aux extrémités. Ses petits yeux fatigués n’étaient pas en accord. L’un des deux ne bougeait pas. Sa veste était trouée, tout comme sa petite chemise. Sa bouche était parsemé de trous, laissés dans la rangé blanche de ses dents. Ses rides étaient terriblement marquées. Le tonerre retentit une nouvelle fois, faisant trembler toute la structure au dessus d’eux. Jeny tourna la tête vers l’extérieur. Il faisait noir.

« Vous inquiétez pas ma petite dame, on est bien protégés ici. »

Un miaulement sur sa gauche attira son attention. Un félin passa au dessus de ses jambes puis se dirigea vers les caisses à côté du tonneau en feu. Il renifla l’intérieur et continua son chemin autour du tonneau.

« Oh bah, Mika, c’est un chat sauvage, perdu, un peu comme nous deux, hein. Il me rend visite quelque fois. Dégage de là matou. »

Il l’enleva de la caisse dont il essayait de se faufiler à l’intérieur, puis le déposa à côté d’elle, sur le matelas. Le chat étira son dos de tout son et brandit sa queue qui balaya l’air, puis se lova contre elle. Jeny se décala légèrement de l’animal d’un mouvement de jambe et une grimace de dégoût sur le visage.

« Vous inquiétez pas, il est pas méchant. »

Le vieux bonhomme se releva et se dirigea vers son tonneau d’où le faut s’échappait. Il laissa ses mains au dessus et se les frotta l’une contre l’autre. Il baragouina quelque chose dans sa barbe, alors que la petite rejeta la tête en arrière, se laissant aller à des contemplations structurelles. Le pont qui s’étendait au dessus d’elle allait très haut dans le ciel. Il tanguait de gauche à droite et vibrait périodiquement.

« Qu’est ce que vous faites ici ? Il n’y a rien en dessous ma petite dame. »

Jeny ne le regarda même pas, restant à ses contemplations sur la base du pont. Elle ne bougeait pas, elle était presque bien, si ce n’était les bruits qui dans sa tête continuaient à la harceler. Un crissement, une craie contre un tableau qui ne s’arrêtait pas. Le petit bonhomme s’approcha d’elle une nouvelle fois et déposa sur elle une couverture un peu moisi dont les menons s’échappaient en masse de toute la surface. Il leva sa tête et y déposa un coussin, des chiffons, derrière sa tête. D’un geste du bras agard et approximatif, elle continua de se défendre.

« Me touchez pas … J’aime pas … Quand on me touche… »

Le petit vieux étira un sourire avec ses trois dents et dépassa le feu. Il s’éloigna plus au-delà, vers la petite rivière qui coulait plus loin, dans le creu formé de la main de l’homme. Dans toute cette étendue de pavés, qui absorbait toute la lumière de la vie. Ils étaient plongés dans l’obscurité. Seule subsitait la lueur du foyer dans ce tonneau de métal. Jeny chercha du regard le petit bonhomme, puis vers le chat qui ronronnait à ses côtés. La grise grogna quand il s’approcha d’elle et l’éjecta d’un coup de main. Le chat ne broncha pas d’une étiquette, mais Jeny faillit tomber du matelas.

« Ohla matou, vire de là ! »

Le bonhomme s’approcha d’elle avec une bouteille remplie d’eau. Bouteille qui n’avait pas abrité que cela, visiblement. Cette même odeur qui s’échappait de son haleine quand il lui parlait de trop près. Du rhum, c’était du rhum, elle le savait bien désormais. Il chassa le chat d’un coup de main et celui-ci sortit les griffes et se sauva vers le tonneau. L’homme âgé récupéra un gobelet à côté du matelas et servit une petite tasse.

« Fais assez chaud cet après midi, vous devez boire un peu. »

ImageLe tonnerre rugit davantage, quand il l’aida à se relever. Puis posa une main derrière sa nuque, afin de l’aider à ne pas s’étouffer. La main qui lui frotta la peau, sa nuque contre ses doigts. Le contact si douloureux d’une peau contre une autre, du contact, de l’oppression que cela engendrait. Elle étouffait, et l’eau qu’il versait dans son gosier était comme le feu qui dévorait son corps. Jeny recracha à son visage, ce qui le fit reculer. Puis sans s’arrêter dans son mouvement, lui attrapa le cou et le fit tomber à la renverse. Ses yeux prirent la couleur du feu ardent qui la dévorait et crépitèrent alors qu’elle continua de lui enserrer le cou, de toutes ses forces. Prenant appuie sur lui, elle voulait le tuer, pour l’avoir touché, avoir posé sa main sur elle, sur son corps. Il y eut un choc, et un bruit de verre qui se brise. Jeny fut repoussée sur le côté. Le vieux tenait à la main une partie du goulot, fracassé, ensanglanté, son sang. La douleur, elle ne la ressentait pas. Mais elle avait envie de tuer, besoin de le tuer lui. L’engeance qui la touchait, l’enserrait, l’emprisonnait et l’étouffait. Elle posa une main sur sa tête et en regarda le sang qui s’écoulait, sa main tremblait. Le petit vieux, lui, se tenait la gorge. Son regard plein de peur, vitreux légèrement. Jeny grogna de nouveau et sans prévenir lui sauta de nouveau dessus. Il tenta veinement de se défendre avec son arme improvisée mais ne put qu’entailler son épaule. Déjà elle était sur lui, sur son cou, qu’elle mordit à pleine dent. La chaire, le sang, qui s’infiltre. Dont elle serre entre sa machoire. Le souffle qui passait par là, bloqué et enserré à son tour. Un juste retour des choses. D’un mouvement de la tête, elle arracha ce qu’elle tenait. Le petit vieux suffoquait. Le dernier souffle, maintenant. Ses deux mains encerclèrent sa tête, prise convulsion et elle se concentra pour faire venir le dernier souffle à elle. Une sombre énergie s’agita autour d’elle, comme un brouillard, enveloppait sa silhouette, et celle de sa victime. Ses deux mains serrées autour de son crane ne s’enlevait pas et elle aperçut le visage déjà ridés du bonhomme se flétrir davantage. Elle le vit perdre de sa couleur, de sa substance, de sa vie. Un fin tissu s’échappa alors de sa bouche suffoquante, comme un voile blanchâtre ou bleuâtre qui dansait, passant jusque dans sa bouche à elle. Récupérant alors le dernier souffle. Jeny prit une grande aspiration au fur et à mesure qu’elle aspirait sa vie et ses yeux solaires devinrent rouges sang. Tout comme ce même sang qui coulait de sa bouche et tout autour de son menton. Sa soif fut étanchée, enfin. Après tout ce temps. Le vieux ne bougeait plus. Son regard chercha les alentours, le chat. Elle lui sauta dessus et l’attrapa. Sa main enserra sa tête poilue et de nouveau attira à elle toute la vie si fugace qui regorgeait à l’intérieur de l’animal. Encore une fois, elle n’en laissa pas une goutte. Ou presque. Il se débatait encore, devenue maigrelet, fantomatique. Mais sa vivacité avait disparut. Jeny à l’inverse, se sentait mieux, beaucoup mieux. Ils n’avaient eu que ce qu’ils méritaient après tout. Ils avaient abusé d’elle, ils en avaient payé le prix…

Tenant le chat par la queue, elle s’approcha du cadavre pour en récupérer la bouteille casssée qui était dans sa main. Une marre de sang s’étendait sous l’homme, au niveau de son cou. La grise en était également toute tachée, mais encore une fois, ne s’en offusqua pas. Jeny déambula, la vision un peu plus claire dans la pénombre ambiante. D’un geste nonchalant, elle jeta le chat dans le feu puis laissa la bouteille sur le bord des flammes enhardies. Encore une fois, elle jeta un regard vers le cadavre, puis cracha par terre. Une fois le verre brûlant et légèrement rosie, elle attrapa des mèches de cheveux et les arracha les unes après les autres. Elle n’était plus Jeny désormais. Elle n’était plus la petite fille des Gris, le rebut de la horde, la petite dernière. Elle était bien plus que cela, bien meilleure. Helera. Son nom tira sur sa face un air de dégout, et elle gratta son crane pour en enlever les cheveux. Ses dents serrées, elle concentrait toute sa race contre son ancien mentor. Lentement, elle passa contre chaque centimètre et ses yeux couleurs de sang pulsaient à chaque fois que le feu ardent passait sur sa peau. Une fois finie, elle jeta la bouteille le plus loin possible et se dirigea du cadavre encore chaud de sa victime. Elle plongea finalement son index et son majeur dans le sang et s’en maquilla le tour des yeux. L'air était chaud en cette fin de journée. Sa tête continuait de tournée et sa vision se floutaient encore et encore. Son esprit était faible, et la soif qui l'assaillait revenait très rapidement au galop. Mais maintenant, elle savait comment se contenter. En fin de compte, Jeny venait d’être consumée.
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