- sam. 10 nov. 2018 13:56
#34186
Cela faisait maintenant presque trois ans que Kala avait été bannie de Dathomir suite à la mort de sa mère. Depuis lors, elle avait roulé sa bosse comme mercenaire et avait même travaillé au service d’un marchand d’esclaves. Tout cela lui avait permis de s’enrichir un peu mais bon, afin de construire son fouet-laser, tout son capital était parti en fumée, ne lui laissant finalement plus grand-chose. Bien sûr, cela ne l’empêchait pas de continuer ses petites affaires, son boulot demandant rarement de lourds investissements financiers de sa part. Tuer quelqu’un, détruire un bâtiment ou même récupérer des objets ou des personnes, c’était finalement plus des travaux d’investissement personnel. En parallèle de tout cela, la Twi’lek espérait toujours parvenir à se mettre en relation avec un Sith qui pourrait lui enseigner différentes choses sur les Esprits et le Côté Obscur mais bon, chaque rumeur qu’elle entendait, donnait lieu à une expédition souvent longue et couteuse en carburant. En plus, cela débouchait rarement sur quelque chose, à croire que les Siths n’existaient plus.
Quoi qu’il en soit, c’est sur Balmorra que les affaires l’appelèrent. Après avoir récupéré une sorte de pot en terre cuite, elle devait le ramener à son client dans une sorte de taverne où il la paierait. Ce travail n’avait pas été très difficile et même s’il lui avait été demandé d’éviter de tuer, il se révéla nettement plus simple d’éliminer tout le monde pour tranquillement embarquer l’objet demandé sans laisser de témoin. Il n’y avait rien de plus dérangeant que de se faire suivre pour une banale affaire de pot en terre cuite. En tout cas, Kala laissa son chasseur dans un hangar du spacioport et arpenta les rues de cette ville pseudo-ville ressemblant plus à une immense usine puante. On ne pouvait pas parler ici d’une charmante planète et d’ailleurs, même Dathomir avait l’air d’un paradis à côté de cette décharge galactique. Toutefois, elle se devait de faire un effort et de terminer ce contrat afin de toucher son argent. C’est donc avec cette idée en tête, voyant déjà ce qu’elle achèterait avec sa récompense que la Twi’lek entra dans la cantina où devait se dérouler l’échange.
Habillée de sa traditionnelle tenue en cuir noir, dévoilant largement son corps de rêve, Kala pénétra dans l’établissement. Il était clair que l’ambiance se refroidit légèrement lorsque la belle jeune femme se dirigea vers le bar. Apparemment, elle n’avait pas que des amis dans la salle et cela n’annonçait rien de bon. Si son client cherchait à la doubler, il aurait fort à faire. Cette simple pensée ne manqua pas de la faire sourire alors qu’elle commanda un verre de Lum. Une fois sa boisson en main, elle se retourna pour voir un peu ceux qui pourraient poser problème dans la salle. Certains n’étaient clairement pas discrets en la regardant sans cesse comme un prédateur le ferait devant sa proie. D’autres étaient plus subtiles mais bon, la mercenaire commençait à être habituée à ce genre de cirque et elle avait même trouvé une parade amusante à la chose. C’est donc avec un certain intérêt qu’elle regarda en direction de ceux qui n’avaient clairement aucun intérêt envers sa personne. Il lui suffisait d’en trouver un bien costaud et de s’asseoir quelques secondes à sa table. En faisant cela, tous ces imbéciles croiraient immédiatement qu’ils sont de mèches.
Son regard s’arrêta d’abord sur un gros costaud qui était certainement très apte au combat vu le nombre de cicatrices qui recouvraient ses énormes muscles. En plus, il était clairement armé jusqu’aux dents, ce qui dans une situation conflictuelle, serait d’une aide précieuse. Il y avait également ce zabrak bizarre qui semblait cacher clairement ses capacités de combat. Il ne semblait pas avoir de blaster mais bon, vu les deux lames qu’elle avait pu entrevoir lorsqu’il s’était assis, cela ne devait pas être un tendre. Bizarrement, ce n’était pas ces deux-là dont émanait cette sensation étrange qui parcourait la salle. Cette atmosphère si particulièrement, elle l’avait déjà ressenti sur Dathomir, au sein même de son clan. C’était clairement l’Obscurité qui émanait de quelqu’un dans cette pièce. Finalement, son regard se posa sur une femme étrange assise dans l’ombre. Si la possibilité qu’il s’agisse d’une Sœur de la Nuit comme elle, venue chercher sa tête, lui traversa l’esprit, Kala se dirigea tout de même vers elle, juste après avoir pris un deuxième verre de Lum. Vu les regards qui se posaient sur elle à chacun de ses mouvements, il était évident que ses prochains ennemis n’étaient pas des plus intelligents. Il ne lui restait donc qu’à les piéger sur le lien qu’elle pouvait avoir avec cette inconnue.
La Twi’lek déposa un des verres devant la jeune femme à l’allure assez glauque et s’assit en face d’elle en souriant.
« On peut sentir que vous avez besoin d’un verre depuis l’entrée ! C’est moi qui régale ! Vous croyez qu’il y a des toilettes pour dames dans cet endroit ? C’est plutôt glauque non ? En plus, sans vouloir trop m’avancer, je pense que vous avez un certain succès vu comme tout le monde vous regarde. »
Malgré une approche assez détendue, la Twi’lek gardait sa main non-loin de son fouet. Il était clair que cette fille bizarre baignait dans le Côté Obscur, tout comme elle mais bon, il restait à voir si elle n’avait pas complètement perdu la raison. En tout cas, ses mots préparaient le terrain à la future attaque qui ne manquerait pas d’arriver dès que son client lui jouerait son petit tour. Jusque-là, il valait mieux donner le change pour faire de cette femme une cible réduisant l’attention qui se porterait sur elle le moment venu.
« Vous connaissez Dathomir ? J’y ai passé un certain temps et vous me rappelez beaucoup quelqu’un que j’ai connu. Peut-être la coupe de cheveux ou l’aura sombre, qui sait. »
Quoi qu’il en soit, c’est sur Balmorra que les affaires l’appelèrent. Après avoir récupéré une sorte de pot en terre cuite, elle devait le ramener à son client dans une sorte de taverne où il la paierait. Ce travail n’avait pas été très difficile et même s’il lui avait été demandé d’éviter de tuer, il se révéla nettement plus simple d’éliminer tout le monde pour tranquillement embarquer l’objet demandé sans laisser de témoin. Il n’y avait rien de plus dérangeant que de se faire suivre pour une banale affaire de pot en terre cuite. En tout cas, Kala laissa son chasseur dans un hangar du spacioport et arpenta les rues de cette ville pseudo-ville ressemblant plus à une immense usine puante. On ne pouvait pas parler ici d’une charmante planète et d’ailleurs, même Dathomir avait l’air d’un paradis à côté de cette décharge galactique. Toutefois, elle se devait de faire un effort et de terminer ce contrat afin de toucher son argent. C’est donc avec cette idée en tête, voyant déjà ce qu’elle achèterait avec sa récompense que la Twi’lek entra dans la cantina où devait se dérouler l’échange.
Habillée de sa traditionnelle tenue en cuir noir, dévoilant largement son corps de rêve, Kala pénétra dans l’établissement. Il était clair que l’ambiance se refroidit légèrement lorsque la belle jeune femme se dirigea vers le bar. Apparemment, elle n’avait pas que des amis dans la salle et cela n’annonçait rien de bon. Si son client cherchait à la doubler, il aurait fort à faire. Cette simple pensée ne manqua pas de la faire sourire alors qu’elle commanda un verre de Lum. Une fois sa boisson en main, elle se retourna pour voir un peu ceux qui pourraient poser problème dans la salle. Certains n’étaient clairement pas discrets en la regardant sans cesse comme un prédateur le ferait devant sa proie. D’autres étaient plus subtiles mais bon, la mercenaire commençait à être habituée à ce genre de cirque et elle avait même trouvé une parade amusante à la chose. C’est donc avec un certain intérêt qu’elle regarda en direction de ceux qui n’avaient clairement aucun intérêt envers sa personne. Il lui suffisait d’en trouver un bien costaud et de s’asseoir quelques secondes à sa table. En faisant cela, tous ces imbéciles croiraient immédiatement qu’ils sont de mèches.
Son regard s’arrêta d’abord sur un gros costaud qui était certainement très apte au combat vu le nombre de cicatrices qui recouvraient ses énormes muscles. En plus, il était clairement armé jusqu’aux dents, ce qui dans une situation conflictuelle, serait d’une aide précieuse. Il y avait également ce zabrak bizarre qui semblait cacher clairement ses capacités de combat. Il ne semblait pas avoir de blaster mais bon, vu les deux lames qu’elle avait pu entrevoir lorsqu’il s’était assis, cela ne devait pas être un tendre. Bizarrement, ce n’était pas ces deux-là dont émanait cette sensation étrange qui parcourait la salle. Cette atmosphère si particulièrement, elle l’avait déjà ressenti sur Dathomir, au sein même de son clan. C’était clairement l’Obscurité qui émanait de quelqu’un dans cette pièce. Finalement, son regard se posa sur une femme étrange assise dans l’ombre. Si la possibilité qu’il s’agisse d’une Sœur de la Nuit comme elle, venue chercher sa tête, lui traversa l’esprit, Kala se dirigea tout de même vers elle, juste après avoir pris un deuxième verre de Lum. Vu les regards qui se posaient sur elle à chacun de ses mouvements, il était évident que ses prochains ennemis n’étaient pas des plus intelligents. Il ne lui restait donc qu’à les piéger sur le lien qu’elle pouvait avoir avec cette inconnue.
La Twi’lek déposa un des verres devant la jeune femme à l’allure assez glauque et s’assit en face d’elle en souriant.
« On peut sentir que vous avez besoin d’un verre depuis l’entrée ! C’est moi qui régale ! Vous croyez qu’il y a des toilettes pour dames dans cet endroit ? C’est plutôt glauque non ? En plus, sans vouloir trop m’avancer, je pense que vous avez un certain succès vu comme tout le monde vous regarde. »
Malgré une approche assez détendue, la Twi’lek gardait sa main non-loin de son fouet. Il était clair que cette fille bizarre baignait dans le Côté Obscur, tout comme elle mais bon, il restait à voir si elle n’avait pas complètement perdu la raison. En tout cas, ses mots préparaient le terrain à la future attaque qui ne manquerait pas d’arriver dès que son client lui jouerait son petit tour. Jusque-là, il valait mieux donner le change pour faire de cette femme une cible réduisant l’attention qui se porterait sur elle le moment venu.
« Vous connaissez Dathomir ? J’y ai passé un certain temps et vous me rappelez beaucoup quelqu’un que j’ai connu. Peut-être la coupe de cheveux ou l’aura sombre, qui sait. »