L'Astre Tyran

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Aussi loin que remonte l'histoire du voyage interstellaire, Coruscant demeure la planète-capitale, le centre politique de la Galaxie. Entièrement recouverte d'une vaste mégalopole, elle ne produit aucune denrée, et le trafic aérien dédié à la nourriture remplit à lui tout seul le ciel de la planète.
Gouvernement : Nouvelle République
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By San Kun
#30949
Les méditations faîtes, San Kun commençait à tourner en rond. Il avait fini de parcourir les archives qu’il lui était permis de parcourir, sa cuisine était prête et il gagnait en rendement à force d’habitude. Maître Kota prenait beaucoup de temps à former ses milices, et à siéger au Conseil, donc il n’avait plus le temps de l’entraîner correctement. L’Anx s’ennuyait. De plus, beaucoup de Jedis étaient nouveaux, et l’Anx, au gré de ses missions, n’avaient pas encore eu l’occasion de tisser des liens avec ces nouveaux arrivants. Il avait besoin d’un peu plus de relations sociales, alors il se motiva. Au Sénat galactique, dont il avait maintenant accès grâce à son statut de protecteur de la République, il se renseigna dans les dossiers et auprès de l’administration des Anx présents sur Corruscant. On le renvoya sur l’administration planétaire, pour finalement lui dire que ce type de données n’était pas accessible à tout le monde. En tant que simple Jedi, il n’y avait pas accès. Bon, cas échéant, il tapa « Anx célèbres » sur l’Holonet et ne fut pas déçu. Il trouva quelques pages qui étaient remarquablement bien décorées. Des commerçants, un directeur de clinique, un maître du combat. Le Gnarvlax. San Kun songea à cet art martial Anx dont il avait appris les bases – comme tous les jeunes dans son école. Son choix était fait. Il sortit du Temple et héla un taxi, lui donna l’adresse. Il avait besoin de sortir un peu du Temple. Renouer avec d’autres Anx ne pourraient pas lui faire de mal après tout.

Le Taxi le déposa, content du généreux pourboire. Les Anx avait bonne réputation, c’était pour une bonne raison. Ils étaient sur les cercles supérieurs, dans un building qui n’avait rien de la dimension spirituelle qui entourait habituellement les arts martiaux. Sur la pancarte, les arts martiaux étaient divers, mais pas de Gnarvlax enseigné. Voilà qui était curieux.
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Il sonna et la porte s’ouvrit automatiquement, laissant apparaître un dojo. Sa taille était à la mesure des Anx : plusieurs mètres de hauteurs de plafond, pour quelques dizaines de maître de longueur et de largeur. Des coussins aménagés autour de tables étaient disposés tout autour du tatami. On remarquait des amortisseurs sous la surface de combat afin de ne pas trop faire trembler la pièce. Plus loin, un gong trônait devant une photo du fondateur du Gnarvlax, et deux bougies étaient allumées de chaque côté.

Razor Fun – Qui voilà donc… Il me semble que je n’attends personne.

San Kun – Navré de déranger votre repos. Le dojo avait l’air ouvert.

Le plus naturel du monde, San Kun avait répondu sur la fréquence basse non perceptible par la plupart des espèces. La fréquence que les Anx utilisaient pour parler.D’un pas étrangement silencieux, un vieil Anx, vouté, qui respirait autant de sagesse que maître Ikrit, arriva dans son champs de vision et ne se gêna pas pour le dévisager.

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Razor Fun – Tiens, tiens, tiens… Voilà un Anx que nous ne connaissons pas. Qui pourrait-ce être ? Seriez-vous San Kun ? Cet Anx Jedi qui a sauvé le Sénat jadis… ou ce qu’il en restait, hi hi hi.

San Kun – Lui-même. Quelle perspicacité ! Du thé a été ramené. Cela vous ferait-il plaisir de le déguster ?

Razor Fun – Du thé ! En voilà une bonne idée. De l’eau, il nous faut de l’eau chaude. C-6, amène nous du thé veux-tu.

Un droïde de protocole arriva avec des théières, et les installa sur une des alcôves le long du tatami. Le vieil Anx s’installa à genoux comme ces maîtres rompus au combat, le dos droit. De même, San Kun s’installa en face de lui en tailleur, comme maître Kota le lui avait montré, le dos droit également.

Razor Fun – Mmmh…

C-6 servit le thé que le jeune padawan lui avait donné et ils le dégustèrent en silence. Alors que San Kun appréciait juste l’instant de se retrouver à prendre le thé avec un autre natif de Gnarvlax Med, son compatriote l’interrompit dans ses pensées. Il utilisa la première personne du singulier. C’était une habitude que certains Anx prenaient lorsqu’ils côtoyaient uniquement d’autres espèces. Cependant, les Anx plus éduqués, de bonnes familles, préféraient l’éviter. C’était même considéré comme impoli. Certaines études de leur monde natale montrait effectivement que l’utilisation du « je » renforçait le sentiment de solitude. Les Anx l’utilisant avaient plus de chances de développer une dépression.

Razor Fun – Je n’ai pas de présent pour toi. Mais quelque chose me dit que ta visite n’est pas complètement désintéressée. Lais moi deviner… tu cherches un maîtres en Gnarvlax ?

L’Anx cherchait surtout une compagnie anxienne, mais il n’osa pas contredire son aïeul.

San Kun – Oui, on peut dire cela comme ça. Cela permettrait de rappeler Gravlex Med tout en me maintenant en bonne santé. Il y a également une notion de coups non létaux qui est très intéressante dans les techniques.

Razor Fun – C’est 2 000 crédits par mois. Plus 500 pour le Gnarvlax. C’est un art Anx, tu vas devoir t’entraîner avec d’autres Anx, et pas dans les cours génériques, donc c’est plus cher. Evidemment, tu pourras diminuer ça en travaillant bénévolement à la clinique.

San Kun – La clinique ?

Razor Fun – Oui, la clinique. Elle est mitoyenne au dojo. Nous l’utilisons pour engendrer des bénéfices, et c’est un très bon laboratoire pour les nouveaux. Comme eux, tu commenceras en rééducation pour la première partie de l’apprentissage : l’Etus. D’ailleurs, C-6, va cherche les manuels.

San Kun – Des manuels ?

Razor Fun – Oui. Ne t’attends pas à écouter mon bla-bla-bla pour le moment. Tu apprends ce qu’il y a des les manuels, cela fait trop de fois que je le répète. Reviens me voir dans 7 jours pour commencer. Puis comme t’es un Jedi, je te mets tout de suite dans un groupe de confirmé, tu passeras les étapes plus vite. Ou pas.

San Kun – Merci infiniment maître… ?

Razor Fun – Rzaor Fun. Appelle moi maître Razor Fun. Tu pourras me rapporter de cet excellent thé ?

San Kun – Avec joie.

Le droïde revint en posant un datapad devant San Kun.

Razor Fun – Alors, alors… on a un ouvrage général sur les arts martiaux, puis sur l’histoire Anx, enfin sur les utilisation du Gnarvlax, les origines, les grandes figures, à 200 crédits pièces l’unité tu en as pour 2 400. Plus le premier moins, pis on arrondit, 5 000 crédits pour ce mois-ci.

Le padawan s’exécuta et paya avec sa carte de crédits. Ils se saluèrent poliment et il s’en alla joyeux comme un pinçon. Il venait de se trouver un nouvel objectif, avec des nouvelles lectures, et même bientôt des nouveaux exercices. Il était content, et il se voyait déjà dans une classe remplit d’autres Anx.
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By San Kun
#31006
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Le bruit des vagues se fit entendre dans la chambre. Peu à peu la luminosité commença à affluer, tandis que la température de de la pièce montait petit à petit. Tout était soigneusement programmé pour un réveil en douceur. Catherine remua un peu et se leva. Ses jambes ne tinrent pas bon et elle s’effondra par terre. Sa colère monta et elle frappa le sol brut de sa chambre qui commençait lui aussi à se réchauffer.

Catherine – Bordel ! C’est pas possible !

Elle rempa avec difficulté jusqu’à la sale de bain, et déballa en catastrophe un paquet de sachets qui s’étala sur le sol. Elle en ouvrit avec les dents, dévoila une seringue one shot, qu’elle s’injecta directement dans la cuisse. Nue, posée sur le dos, elle attendit quelques minutes en ruminant son malheur, le temps que le produit fasse effet. Avec difficultés, elle se remit enfin debout, se tenant à tout ce qui pouvait servir d’appui au sein de son appartement. Elle prit sa douche, se parfuma, s’habilla, se maquilla… toutes ses tâches qui normalement lui prenait tellement moins de temps. Au fur et à mesure, le produit faisait de plus en plus effet, mais commençait également à montrer ses limites. Elle finit avec juste un boitement douloureux. Avant de quitter son appartement, une canne qu’on lui avait offerte. Magnifique, en bois du brylark, surmonté d’un pommeau d’argent en forme de tête de dragon, dont les yeux étaient deux rubis profonds. Elle soupira de dédain, et sortit.

Elle prit l’ascenseur pour descendre deux étages plus bas, dans les bureaux de son cabinet d’avocats. Cela faisait maintenant plus d’un an qu’elle était passée associée séniore, puis associée gérante, avec tous les avantages que cela impliquait : appartement de fonction au sein même du bâtiment, part des bénéfices du cabinet, plus de gros clients, plus de pouvoir, plus de responsabilités, et moins de temps pour elle. Sa maladie s’était déclarée il y a quelques mois. Plusieurs traitements avaient été utilisés, aucun ne fonctionnaient durablement. Les médecins étaient perdus. Des dégénérescences nerveuses en chaînes. Son traitement permettait de les reconstituer, encore et encore. Plus elle l’utilisait, plus son corps commençait à y résister. Tout ce travail accompli pour en arriver là ? En chaise roulante, puis diminuée, elle ne pourrait pas continuer. Pas dans ce milieu là. Tout aveu de faiblesse était interdit. Elle serra les dents et adopta une démarche normale, sans boitement, dans une douleur silencieuse, pou marcher jusqu’à son bureau qui dominait le cabinet.

Harvey s’y engouffra à sa suite. C’était le nouvel associé Junior aux dents pointues. Son protégé pour le moment, mais il avait de l’avenir. Pour le moment, c’était Catherine qui détenait le record de jeunesse pour être arrivée là où elle en était. Elle avait fait beaucoup de sacrifices. Il en faisait tout autant. Aucune des deux n’avaient de vie personnelle.

Harvey – Bonjour Catherine.

Il ferma la porte solanellement.

Harvey – Tu ne vas pas bien aujourd’hui, Catherine. Ta douleur, là, tu n’arrives pas à la masquer. Dis-toi que si moi je le vois, tout le monde le voit. Tu devrais prendre congé. Et te faire soigner, putain. Depuis combien de temps ça dure ? Deux semaines ?

Catherine – Je ne peux pas partir. Le dossier Clifarto n’attendra pas.

Harvey – Le dossier Clifarto, j’y ai bossé autant que toi. Tu me connais, laisse moi le dossier, et va te faire soigner. Tiens…

Il prit un des mini pad sur son bureau et lui nota une adresse. Immédiatement, le minipad trouva la géolocalisation sur le net, et présenta le site du lieu.

Harvey – C’est une clinique ou des joueurs se font soigner. Style médecine alternative. Tu n’as rien à perdre Catherine.

Catherine – Clifarto est mon client. J’irai à l’audience aujourd’hui, et tu me regarderas démonter Langmoore. Ce n’est pas parce que je suis réduite que je vais en devenir incompétente.

Harvey – Très bien. Je viens te chercher pour l’audience.

Lorsqu’il referma la porte derrière lui, Catherine regarda dans une boîte sur son bureau. La boîte contenait des antalgiques. Cependant, elle avait besoin d’avoir toute sa tête pour exercer sur dans un tribunal. Ce serait vraiment trop con de se faire choper pour cela. Et il y avait plus d’un adversaire, futur, présent ou passé, qui attendait le moindre de ses faux pas pour la faire tomber.

***


Langmoore – C’est pour cela votre Honneur, que M. Clifarto est accusé de délit d’initié. Mon témoin, M. Bato, est certain de lui avoir donné ses informations, et je peux le prouver. Voici une facture, avec la carte de crédit de M. Bato, au moment même où Dan Smith, le chargé d’achat de Clifarto Invests y était également.

Juge – Maître Langmoore, cela n’a pas été présenté dans le dossier préliminaire. Cette pièce a conviction…

Langmoore – A du être rajoutée au dossier, à partir du moment ou Mrs. Valentine a décidé de mettre en doute les déclarations de mon client. Jurisprudence 4-256-78D Votre Honneur.

Catherine – Objection Votre Honneur. Le fait de démontrer que M. Bato et M. Smith étaient au même endroit au même moment ne prouve absolument qu’il y ait eu une quelconque collusion.

Juge – Maître Valentine. Lorsqu’il s’agit d’un délit d’initié qui a permis à votre client de s’enrichir de 400 millions de crédits, la collusion n’a pas besoin d’être prouvé plus que ça.

Catherine – Deuxième objection votre Honneur. J’accuse la partie civile d’avoir falsifiée des preuves

Le juge fronça les sourcils et demanda aux deux avocats de venir plus près.

Juge – C’est une accusation très grave, Maître Valentine.

Catherine – C’est exact. L’endroit que maître Langmoore pointe du doigt pour le lieu de la collusion est un café où M. Smith descend 3 fois par jour, matin, midi et soir, que ce soit pour lui ou pour y rencontrer des clients. Sur ce datanote, vous pourrez apprécier la magnifique faute d’orthographe du Café Des Ange. Il manque un ‘s’. Comme la facture, de tous les autres jours, matins, midis et soirs que je vous fournis, regroupant celles de M. Smith et des clients avec qui il était ses trois derniers mois. Sur chaque facture, vous verrez également le numéro d’identification de la caisse. Vous pourrez également observer qu’il est étrange que cette faute d’orthographe n’apparaisse pas sur la facture présentée par Maître Langmoore.

Langmoore – Votre Honneur, ces preuves n’ont jamais été présentées au dossier.

Catherine – Comme l’a fait remarqué Maître Langmoore, la facture et toute celle qui concorde avec la thèse de la collusion, suite à la jurisprudence 4-256-78D, sont inclues dans le dossier. Et part conséquent une erreur qui jette le doute sur tout le dossier de la partie adverse.

Le juge s’adressa à la salle, et en particulier aux deux parties, ainsi qu’aux holocaméra qui transmettaient cette audience au plus large public de l’holonet.

Juge – L’audience est terminée. Le juge déclare un non*lieu en raison de preuves à l’origine discutable. Sans ces dernières, il a été montré que la collusion et le délit d’initié associé n’ont pas eu lieu. Je conseille également au bureau du procureur d’ouvrir une enquête sur l’origine et la véracité des preuves apportés par M. Langmoore.

Les gens se levèrent et plièrent bagage. À la sortie, Catherine évita les journalistes, et traça jusqu’à leur véhicule privée, surveillée et protégée par Harvey. Elle s’installe sur la banquette et pu enfin souffler un peu. Harvey sortit deux verres et lui servit un whysky.

Harvey – Le coup des factures… comment tu as su ?

Catherine – La faute d’orthographe m’avait fait tiquer quand j’y suis allée plusieurs vois pour discuter avec M. Cifarto. Je savais que sont Bato n’y était jamais allé. L’endroit était au dessus de ces moyens. Smith ou Clifarto ne l’auraient jamais invité ici. Alors j’ai trouvé l’endroit où ils s’étaient rencontrés. Il n’y aucune preuve tangible de leur passage. Je m’attendais à un coup pareil, mais je ne pensais que ça marcherait aussi bien.

Il applaudit, puis ils regardèrent chacun par la fenêtre en silence les rues et les bâtiments défiler. Ils étaient devant leur cabinet, et Harvey sortit pour s’empresser de lui ouvrir la porte. Catherine se leva et s’effondra à nouveau. Elle manqua de justesse de tomber e tout son long dans un juron qu’elle put à peine retenir. Harvey l’avait rattraper, et la remise dans la navette.

Harvey – Cette fois s’en est trop. Je t’emmène à cette foutue clinique.

Catherine – Laisse-moi juste quelques minutes le temps de me reprendre.

Harvey – Et qu’est-ce que tu vas faire pour m’arrêter ? Tu ne peux même pas te déplacer toute seule.

Pour une fois, Catherine arrêta de lutter. Elle était à bout, cette douleur… elle s’était préparer à la ressentir de plus en plus souvent. À jamais. Il n’y avait rien à faire. Elle rationalisait. Des spécialistes médicaux s’étaient penchés sur son cas, rien n’y faisait. L’espoir n’était plus là. Et pourtant, elle se laissait faire. Cela faisait longtemps que personne ne s’était préoccuppée d’elle. Même si d’un côté elle savait que ça donnerait à Harvey un peu plus d’emprise sur elle, qu’il faisait ça car il s’avait que l’un dans l’autre, si Catherine Valentine perdait sa place, il en gagnerait sans doute une autre au-dessus de la sienne… ça avait du bon de sentir que quelqu’un se préoccupe de votre santé alors que vous la négligez.

Harvey – Je vais te dire ce que tu vas faire. Tu vas aller dans cette clinique. Ensuite, je poserai un congé pour toi. Tu viens de gagner un contrat à 400 millions Catherine ! Ce qui nous fait quoi ? 20 millions ? Je me charge du CA. T’as travaillé comme une folle sur ce dossier. Maintenant qu’il est gagné, t’as bien droit à tes vacances. En un an, tu n’en as jamais pris des vacances, alors fais toi plaisir. Tiens… c’est une carte de crédit prépayé, sans nom, tu dois avoir 200 000 crédit à peu près. Aucun moyen de remonter jusqu’à toi. Sérieusement, soigne toi Catherine. Le jour où je passe au CA, je veux que ça soit toi qui me l’annonce.

Catherine – Hord contre Stickfick, tu vas réussir à t’en sortir.

Harvey – Stickfick et un de mes premiers clients. Bien sûre que je vais m’en sortir.

Ils arrivèrent devant la clinique. Le quartier n’était pas vraiment très en vogue, mais pas non plus la zone. Un panneau indiquer ‘Clinique Anx – Dr. R. Fun.’. Dans Anx, ils ne manquaient plus que ça. Catherine avait vite compris qu’en tant qu’avocate, il valait vieux avoir un Anx à attaquer qu’à défendre. Ils étaient de piètres menteurs, et toujours à vouloir faire le bien pour récolter le maximum d’opinion publique. Deux affaires à défendre de riches Anx. La première de perdue, il avait plaider coupable cet idiot. La deuxième, elle l’avait juste gagner en lui mentant. Le bon côté de la chose, avec le temps qu’ils avaient passé ensemble à l’époque… elle se doutait que cette bestiole ne lui ferait rien de nuisible, et que son petit mensonge resterait secret, sinon elle se serait faîte rayer du barreau. Et encore, elle l’aurait probablement démonter devant la barre.

Catherine – J’espère qu’ils sont meilleurs médecins que coupable.

Harvey – Tu me diras.

Il la chargea sur son épaule, et ils clopinèrent jusqu’à l’entrée. Un droïde les accueillit. Harveay remplit les papiers après avoir été sûre que sa mentor était bien installée dans une chaise anti-grav. Il retourna vers elle.

Harvey – Ils vont te refaire passer quelques tests pour savoir exactement ce que peut faire la médecine traditionnelle, et la leur. Il ne devrait pas y en avoir pour plus de quelques jours. Sur ce, je vais clarifier la situation au boulot, à plus tard.

Harvey sortit de la clinique avec le sourire. Sur le formulaire d’inscription, il avait coché la case ‘accepte de se faire soigner par des étudiants et décline toute responsabilité en cas d’erreur médicale’.
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By San Kun
#31083
On la pria de se rendre dans un das nombreux bureaux de consultation qui se trouver dans cette clinique. Ou cet institut. Elle ne savait pas trop comment classer cet établissement. Des patients passaient librement, tandis qu’elle en voyait d’autres qui ne pouvaient clairement pas se déplacer d’eux-mêmes. La diversité de la lourdeur des handicaps qui passaient ici était peu coutumières des établissements qu’elle avait déjà pu voir. Elle entra avec douleur dans un petit cabinet. La lumière était contrôlée et tamisée. Pas du bureau, mais un gros Anx assis sur un pouf devant la fenêtre. De l’autre côté de la pièce, on voyait une table de massage, disposée au centre pour que l’Anx puisse s’y balader convenablement autour. Une porte menait à un vestiaire, qui lui aussi était adapté aux espèces de grande taille. Devant le pouf, il y avait un canapé et un fauteuil autour d’une table basse, et l’Anx l’invita à s’asseoir. C’est là que l’habit du l’Anx la fit tiquer.

Catherine – Attendez… vous êtes un Jedi ?

San Kun – Padawan Kun, pour vous servir. Si cela pose le moindre problème, la clinique changera bien évidemment votre thérapeute.

Catherine – Non… pas de problème, je suis juste étonnée de trouver un Jedi qui donne de son temps pour son prochain.

Elle ricana de son sarcasme, et fut assez décontenancée que l’Anx suivit son petit rire. Depuis quand les Jedis avaient-ils de l’autodérision ?

San Kun – Asseyez-vous. Une autre chose qu’il serait bon d’éclaircir avant de continuer. Vous avez devant vous un apprenti médecin, et vous être d’ailleurs sa première patiente.

Catherine – De mieux en mieux.

Elle s’installa dans le canapé présent, et prit même le risque de s’adosser, souleagent un peu son régime névralgique. Bien qu’elle se doutait que l’hospitalisation ici devait couter une petite fortune pour que Harvey l’y ait emmenée, et que le fait d’être le premier jouet d’un médecin ne l’enchantait que très peu au vue du prix qu’elle risquait de payer, le fait que ce dernier soit un jedi l’intriguait beaucoup. On prétendait beaucoup de talents aux Jedis, dont la médecine (miraculeuse ou non) en faisait partie. Si elle avait l’occasion d’y avoir accès sans pour autant avoir fait des ‘’beaux’’ actes pour le mériter, pourquoi pas ? Il se leva et prit la peine de lui servir du thé… le meilleur qu’elle avait bu depuis longtemps ! Comment elle servait ? Elle n’en buvait que rarement, sauf que celui-là, elle l’aimait, contrairement aux mélanges douceâtres qu’on avait l’habitude de lui servir lors de ses rendez-vous.

Catherine – Je suppose que je dois dire de façon intelligible que je vous accepte en tant que médecin, c’est cela ?

San Kun – L’acceptez-vous vraiment ? Le dire ne suffira pas, et pourrait porter préjudice au traitement. Les massages Anxiens sont peu – voire pas – utiles si le patient est trop stressé pour le recevoir. Il faut donc que vous y soyez réceptive.

Catherine – Et si on disait que comme la médecine traditionnelle marche pas, j’essayais de nouveaux trucs ? Je ne suis pas convaincue par vos talents, mais au point où j’en suis, je n’ai plus rien à perdre.

L’anx fronça les sourcils et sa peau semblait s’éclaircir. Elle se souvint avoir lu quelque part que les Anx changeaient de couleur selon leurs émotions et leurs états d’esprit. Il s’agissait maintenant de savoir s’il était chagriné ou heureux de ne pas la souffrir. La scène perdura, aussi supposa-t-elle qu’il se demandait si c’était vraiment éthique de promulguer des soins à une cause perdue.

Catherine – Il va falloir vous contenter de ça.

San Kun – Très bien. Vous trouverez de quoi arborer une tenue plus adéquate aus massages dans le vestiaire. Lorsque vous serez prête, le traitement pourra commencer.

Elle essaya de se lever, mais s’effondra à nouveau, pour la troisième fois aujourd’hui. À sa grande surprise, son corps s’arrêta avant de toucher le sol. Elle était en lévitation à quelques centimètres du sol. Le temps de reprendre ses esprits, et la poigne délicate mais sûre de l’Anx la porta. Elle le regarda, et il dut comprendre, car sa peau vira de couleur puis redevint à la normale.

San Kun – Vous êtes peut-être la première, mais vous ne serez certainement pas la dernière des patientes qui rentreront ici. Détester votre médecin quand il vous voit en mauvaise posture… n’est-ce pas justement la fonction du médecin que de le voir quand on est en mauvaise posture ?

Catherine – C’est un dogme Jedi que de donner des réponses à des questions que personne ne pause ?

L’Anx rit de bon cœur mais ne la lâcha pas pour autant, la guidant presque jusqu’au vestiaire. Il l’accompagna à l’intérieur et attendit.

Catherine – Combien de temps d’abstinence au Temple pour profiter de la vue d’une être vivante nue ?

San Kun – Pardonnez cette maladresse. Les autres espèces ont effectivement une autre définition de la pudeur qu’il est difficile d’intégrer.

L’Anx sortit, et elle entreprit de se déshabiller pour passer le pagne et la serviette disponible. Elle ne voulait plus prendre ses pilules, et chaque mouvement était douloureux. Cependant, elle ne voulait pas montrer plus de faiblesse devant ce gros balourd de médecin, jedi, ou un mix des deux. Une fois prête, une serviette attachée au-dessus de la poitrine retombant tout juste sur le haut de ses cuisses, elle sortit. Là, L’Anx revint vers elle pour l’aider à se déplacer jusqu’à la table à masser. Il l’installa sur le ventre, en prenant bien soin de son confort. C’était étrange. Comme cela, sur le ventre, avec cet Anx imposant mais néanmoins rassurant, il semblait que la douleur avait légèrement diminué. Il actionna une commande, et la table se leva pour qu’il puisse la manipuler convenablement.

San Kun - Les livres théoriques sont très complets sur la façon de procéder, vous n’avez donc pas à vous inquiéter. Le jeune âge de votre médecin est un atout pour retenir ce genre de choses. Cependant, si vous le permettez, une méthode plus hétéroclite pourrait être mise en œuvre. L’art médical Anx est basé sur les flux d’énergie qui traversent votre corps. Avec leur ouïe, et le sens du toucher, les Anx sont à même de les localiser et d’intéragir avec eux…

Catherine – Attendez… depuis quand l’ouïe et le toucher sont reliés ? C’est typiquement Anx ?

San Kun – Exactement. Par exemple pour les humains, il n’est pas rare que qu’ils entendent mieux un son lorsqu’ils focalisent leur regard sur l’origine de ce son. Pour les Anx, qui ont eut une vue bien moins perçante que celles des humains, l’usage de l’ouïe et du toucher en parallèle est similaire à celui de la vue et de l’ouïe pour les Humains par exemple.

Catherine – Fascinant ! Vous avez décidé de réciter votre leçon à chacun de vos patients? J’espère que vous ne vous ferez pas payer à l’heure ?

San Kun – Continuons. Les flux d’énergie sont à cheval entre la médecine traditionnelle et l’aspect métaphysique d’un individu. C’est ce qui explique que la médecine actuelle ne soit pas encore équipée pour pouvoir interagir avec comme les Anx le font. Ces flux sont liés au corps, mais également à l’esprit de chaque individu. Ce qui inclut leur histoire, leur psychologie et leur forme physique par exemple. Ce serait instructif de parler durant le massage et le traitement pour faire rentrer en résonnance les flux associés à votre histoire et mieux les démêler grâce aux traitements.

L’Anx avait commencé son massage par des effleurements. Au fur et à mesure de son laïus, il était passé sur toutes les parties qui lui été accessibles. De temps en temps, il appuyait sur certains nœuds. La douleur était toujours présente, mais le toucher de San Kun (voilà qu’elle se mettait maintenant à l’appeler par son nom) avait le mérite de la détendre un peu. Elle en oubliait presque d’avoir mal.

Catherine – Que voulez-vous savoir ‘’docteur’’ ?

San Kun – He bien… Que faîtes-vous dans la vie ?

Catherine – Je suis avocate dans un cabinet d’avocats. Gull & Valentine, ça vous parle ?

San Kun – Pas du tout, et ça ne veut rien dire, étant peu coutumier de la politique et des actualités de Corruscant. C’est un cabinet prestigieux ?

Catherine – Le meilleur de tout Corruscant si vous voulez mon avis. On assure des affaires aux quatre coins de la Nouvelle République. On pense également ouvrir une antenne dans les CSU, pour pouvoir gérer les litiges fiscaux qui pourraient découler de leur indépendance.

San Kun – Le meilleur de tout Corruscant ? Pourtant la capitale ne manque pas de juristes et d’avocats. La concurrence doit y être rude.

Catherine – Je ne vous le fais pas dire. Mais année après année, le cabinet a su rester au top. Et maintenant qu’il porte mon nom, je vous garantis qu’il le restera.

San Kun – Votre nom ? C’est récent ?

Catherine – Un peu plus d’un an.

San Kun – Félicitations.

Catherine – Merci.

San Kun – Mise à part votre carrière, avez-vous de la famille?

Catherine – Non.

San Kun – Oh… que faîtes-vous quand vous n’êtes pas en train de travailler ?

Catherine – Je suppose qu’être avocate, c’est comme être Jedi. On ne peut pas s’arrêter de l’être quand on rentre chez soi.[color]

San Kun – [color=royalblue]Analagie très compréhensible. Mais les Jedis savent à quoi s’attendre quand ils rentrent dans les ordres : solitude, discipline, médiations… vous avait-on briefé sur le devenir d’une avocate ?


Catherine – Tous les avocats ne sont pas des accros du travail.

Bizarrement, l’Anx ne posa plus de question mais continua de la masser, insistant sur des points où Catherine suspectait qu’il n’y ait même pas de nœuds. Elle le savait car ce ne la détendait pas. Mais ce n’était pas non plus très désagréable.
Elle réfléchit ensuite à ce qu’elle venait de dire. Le silence de l’Anx l’avait laissé avec sa dernière phrase en suspens : ‘’Tous les avocats ne sont pas accros du travail’’. Est-ce qu’elle se considérait comme une accro du travail ? C’est vrai qu’elle n’avait pas de familles. Elle ne voyait que très rarement ses parents et sa sœur, à un anniversaire, un mariage, un enterrement… une fois par an peut-être moins. Son hobby, c’était le droit. À part cela… à part le travail elle n’avait rien. Mais ce n’était pas une honte. Pour arriver là où elle en était, il fallait faire des sacrifices. Elle n’avait ni à rougir de ses choix, ni à rougir de sa situation. Certes… ses collègues savaient qu’à part le cabinet, elle n’avait rien. Mais c’est également à cela qu’elle devait sa position, pourquoi devrait-elle en avoir honte ?! Et surtout, si elle changeait maintenant, elle était susceptible de perdre le seul point pour lequel on l’avait placé à ce poste de dirigeante. Associée séniore, associée gérante. Qu’est-ce que les autres associés séniors penseraient si elles se mettaient à sortir pour le plaisir et s’octroyer une part du temps qu’elle occupait avant au cabinet ?
Elle grinça des dents. C’était déjà exactement ce qu’elle était en train de faire. Mais c’était un mal pour un bien. Si ce traitement fonctionnait, alors elle pourrait revenir et reprendre toutes les affaires en main mieux que quiconque. Si elle était ici, c’était pour la pérennité de sa place. Un sacrifice aujourd’hui, un risque, qui pouvait lui rapporter gros sur le long terme.
Après une demi-heure de massage continue, l’Anx arrêta.

San Kun – Voilà, ce sera tout pour aujourd’hui. Vous avez un autre rendez-vous demain, ainsi qu’une série de test plus conventionnels à passer sur les appareillages de la clinique. Cela sera sans doute désagréable… mais vous savez maintenant avec qui vous pourrez en discuter… ou pestiférer.

L’Anx partit dans un petit rire discret. Hé bé… en une heure, elle lui avait visiblement appris le sarcasme.
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By San Kun
#31120
Style de combat Gnarvlax : Initié correspond au Gnarvlax Etus

San Kun arriva dans la salle de réunion. Razor Fun trônait déjà, assis en bout de table. À son arrivée, tous les autres Anx présents se levèrent. Chacun ouvrit le petit caisson antigrav qui les suivait, et ils s’échangèrent leurs cadeaux dans la joie et le bonne humeur. San Kun avait rassembler quelques bibelots du Temple Jedi : notes sur tels ou tels jedis, statuettes, même quelques outils pour apprendre à manier la Force qu’on lui avait donné lors de ses entraînements. Ils étaient une dizaine d’Anx a s’achnager des cadeaux dans des mondanités, à prendre des nouvelles et papotter joyeusement durant plus d’une demi-heure avant que Razor Kun lancent enfin la réunion. Chaque Anx présenta son patient, ses résultats cliniques et le traitement de Gnarvlax Etus qu’ils proposaient. Les confirmés, ainsi que le clinicien les écoutaient, les conseillait, approuvait ou non leur décision. San Kun passa en dernier, et présenta le dossier de Catherine Valentine avec beaucoup de zèle. Au fur et à mesure de la thérapie, il avait accumulé de plus en plus d’ouvrages par ses collègues sur le Gnarvlax Etus. Il conclut gravement : le Gnarvlax Etus ne pouvait pas la soigner, son cas était beaucoup trop lourd. Ses collègues le regardèrent avec un air grave.

C’était dur pour le padawan d’être arrivé à cette conclusion. Bien que des massages répétés, ainsi que la thérapie d’ordre psychologique qu’il avait commencé avec sa patiente porte ses fruits : elle souffrait moins, et recommencer à prendre goût à des choses qu’elle avait sacrifié pour son travail ; sa maladie ne s’était néanmoins pas arrêtée de progresser. Après une rapide formation d’un mois, il se souvenait encore que Razor Fun était venu le voir en lui assignant son premier patient. C’était un étudiant, par conséquent, il n’aurait qu’un seul patient pour le moment. Une fois que le patient aurait quitté le clinique, il aurait du faire un commentaire du traitement administré, les choses qu’il avait acquis, ce qu’il aurait mieux pu faire, ou moins bien, les pièges dans lesquels ne pas tomber, etc… et ainsi de suite, jusqu’à que Razor Fun valide sa formation, en lui donnant cette fois deux patients. Ne rien pouvoir faire pour la première patiente qu’on lui confiait navrait le padawan. D’un autre côté, cela lui avait appris une des règles cruciales de la médecine : on ne peut pas soigner tous les maux. Ayant méditer de longues heures sur le sujet, il lui était apparu que cet enseignement était inestimable. C’est sans doute pour cela que Razor Fun lui avait donné une patiente atteinte d’une maladie incurable.

Razor Fun – Ta patiente est effectivement considérée comme incurable. Cependant, le Gnarvlax Kut pourrait peut-être quelque chose pour elle.

Le Gnarvlax était divisé en trois branches qu’il fallait apprendre successivement. La première étape était l’Etus, porté sur les massages et le bien-être du patient. Cela avait été grandement théorisé par les Anx, mais la plupart d’entre eux se contentaient d’en faire un hobby et n’avaient pas franchement besoin d’étudier pour maîtriser cette première branche. Les lacunes théoriques étaient très vite comblées par l’expérience, à la réserve que les pratiquants ne prennent pas de risques inconsidérés pour leur patient. Ce qui n’était pas censé arriver connaissant la nature prévenante des Anx. Et pourtant… il arrivait que certains Anx soient trop attachés à leur patient et manque de discernement. Dans le pire des cas, les patients pouvaient se retrouvaient paralysés – ou décédés plusieurs jours plus tard lorsque leur flux d’énergie était interrompu à des endroits vitaux sans que l’Anx ne se soit rendu compte de ce qu’il avait fait. Car quand on commence à vouloir se pencher sur des maux de plus en plus compliqués, la sensibilité doit être extrême pour ne négliger aucun des flux d’énergie, mais également les flux vitaux tels que les signaux nerveux ou les courants sanguins. D’autant que ces différents flux énergétiques et physiologiques étaient montés en série et se superposés chez la plupart des êtres vivants.

Pour cette raison, une autre branche avait été créée : le Gnarvlax Kut. C’était la troisième et la dernière branche, après la branche intermédiaire le Kar. Le Kut alliait les connaissances de l’Etus, du Kar et de tout ce que la médecine pouvait proposer. Il était très souvent utilisé en chirurgie. C’était la solution pour réparer les problèmes de santé les plus pointés. Il était également plus risqué. Voilà pourquoi il demandait plus d’études… beaucoup d’étude. Et voilà pourquoi on avait décidé d’enseigner le Gnarvlax Kut après le Gnarvlax Kar, lui-même après le Gnarvlax Etus.
Le Kar, quant à lui, était essentiellement porté sur le combat. Il consistait au repérage et à la manipulation des nœuds et flux d’énergie (on y avait aussi inclus des points physiologiques – il était très courant que les deux se superposent) en situation de combat. Cela avait pour but, chez l’adversaire, de l’immobiliser, ou de le tuer à son insu sans qu’ils comprennent le sens de points d’impact qui n’avait pas d’importance vitale pour lui. Ou bien booster ses propres capacités en redirigeant des flux normalement alloués à d’autres fonctions. De cette manière, la maîtrise du Kar permettait d’identifier les points essentiels chez soi et chez l’adversaire, et permettaient d’y prendre garde si l’étude se poursuivait sur le Kut. N’ayant pas encore commencé son enseignement en Kar, San Kun était assez surpris que Razor Fun le mentionne. Car de ce que le padawan avait compris, c’était uniquement à lui de s’occuper de sa patiente jusqu’à qu’elle sorte de la clinique. Il se tourna vers Ober Pnverv, un autre Anx, qui occupait le poste de chirurgien en chef de la clinique de Fun.

San Kun – Il faudrait donc l’opérer puis la rééduquer. Ober, vos compétences ne sont plus à démontrer, pourriez-vous lui venir en aide ?

Ober – Vous savez, Padawan Kun, les patients sont sélectionnés avec soin, sur dossier. Car en lisant les dossiers, il est assez aisé de se rendre compte de la gravité du mal, et de savoir si le Kut y améliorerait quelque chose. Ce sera à vous de monter ce dossier, et également à vous de l’opérer. Bien entendu, vous ne serez pas seul, et des chirurgiens seront là pour vous assister, ne vous en faîtes pas. C’est votre patiente, après tout, et il faut le respecter.

Razor Fun – Et visiblement, tu seras chronométré par l’avancée de la maladie. Il semble cependant que ton traitement l’ait beaucoup fait ralentir, c’est tout à ton honneur. Il faudra donc que tu apprennent le Kar, puis le Kut, tout en continuant de lui prodiguer des soins adéquats pour ne pas te presser… ou être dépassé par la maladie.

Ils ne lui demandaient pas du tout s’il s’en sentait capable. C’était une des règles d’or de Razor Fun et de sa clinique d’Anx. Razor Fun, comme San Kun, avait vécu beaucoup de temps seul auprès des autres espèces, à pratiquer la médecine. Cela lui avait permis d’identifier les points faibles des dogmes et de la sensibilité Anx. Il ordonnait donc à tous ses médecins de ne jamais entretenir de relations personnelles avec leurs patients pour éviter tout débordement. Il leur demandait même parfois de les négliger, ou de les renvoyer si le dossier ne leur convenait pas. C’était également le cas pour ses étudiants. Si San Kun ne s’en sentait pas capable, il pouvait très bien le dire, mais alors continuer le traitement ne servirait pas à long terme. Il pourrait juste servir de palliatif en attendant l’issue fatale, et la clinique était trop petite pour cela. Les ressources devaient être dirigées vers les gens à qui elle pouvait vraiment servir. Pour lutter contre l’empathie naturelle des Anx, Razor Fun leur demandait d’appliquer une logique et un machiavélisme implacable.

Razor Fun – Très bien. Puisque nous sommes d’accord, tu commenceras ta formation en Kar demain, à la première heure, et au dojo. Tu y trouveras Meï, et elle t’apprendra les bases. Ensuite, je pourrais t’orienter vers d’autres maître du Kar. La réunion est terminée.
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