L'Astre Tyran

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Aussi loin que remonte l'histoire du voyage interstellaire, Coruscant demeure la planète-capitale, le centre politique de la Galaxie. Entièrement recouverte d'une vaste mégalopole, elle ne produit aucune denrée, et le trafic aérien dédié à la nourriture remplit à lui tout seul le ciel de la planète.
Gouvernement : Nouvelle République
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By Destin
#30979
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Imaginait-on plus posée que celle-ci ? Un gratte-ciel de ci, une tour de là, des formes allant du rond à l'ovale opalescent. Parmi les lieux séculairement ronds se dressent des forteresses droites aux murs noircis. Au milieu des courbes claires, l'architecture impériale, pragmatique, pratique, fabuleuse, écrasante, comme des pointes plantées avec un rire narquois dans une surface trop longtemps laissée à se développer dans une fainéantise générale. Au loin, des places qui abritaient des parcs naturels, rasés, transformés en complexes gouvernementaux. A l'horizon rasant se dressent des montagnes aux sommets immaculés. Derniers vestiges naturels d'une planète que l'industrie aura même rendue creuse pour accueillir une population affolante. La concentration de citoyens sur Coruscant devenait de plus en plus monstrueuse.

Aux abords des quartiers du Sénat, le quartier chic, le quartier riche, le quartier huppé, le quartier sécurisé, on voit de loin les pointes paradoxales du Temple Jedi. D'un édifice dédié à la paix universelle, on aurait espéré un exemple en rondeurs, en symboles naturels, à l'architecture douce. Et pourtant, il poussait du sol quatre tours aux pointes éraflées enserrant un cube militaire qui toisait nombre de bâtiments financiers. Le Pouvoir Lumineux se déployait de façon assez ostentatoire pour projeter une image de Bunker millénaire. Message tronqué, intention concrète, erreur volontaire ou sans mauvaise intention ? On ignorait presque jusqu'à son architecte.

Mais ses couloirs, eux, reprenaient un peu d'activité en lien avec la paix. Quelques adeptes qui vadrouillaient à droite et à gauche. Luke Skywalker, re-fondateur d'un Ordre qui avait pour mission de se retrouver. Dans les couloirs lustrés, trop grands pour l'armée présente, on pouvait entendre l'écho des crissements de bottes de voyage en cuir souple. Comme celles d'une dame aux yeux bandés. Une aveugle à qui il ne manquait guère la vue.

Yselia Merevis. L'âge la laissait un peu sur le carreau vis-à-vis des autres adeptes déjà chevaliers, voire maîtres, mais elle ne semblait guère s'en formaliser. Une humilité à porter à son crédit.

Jedi Merelis ! Jedi Merelis !


Allons donc ? Qui pouvait bien interrompre... interrompre une marche ?.. Yselia ? Comme ça, au débotté, comme un rappel à la réalité, un Ranger Antarien, campé dans ses godasses montantes, un bras tendu, pour l'interpeller physiquement. Une silhouette presque frêle, des muscles à peine visibles, un visage fin taillé à la serpe. Rien ne laissait penser qu'il était en capacité d'évoluer aux côtés des Jedi.

Jedi Merelis ! Navré de vous importuner... Les autorités locales viennent de requérir l'intervention d'un Jedi sur une scène de crime. Vos maîtres sont déjà prévenus... vous m'accompagnez ?


Etrange que les maîtres n'y soient pas allés eux-mêmes. Ou aient au moins prévenu Yselia de vive voix. L'affaire était peut-être suffisamment urgente pour qu'elle ait été prévenue de cette façon. Les maîtres s'en devaient sûrement être occupés ailleurs. A des choses moins triviales. Plus utiles. Une scène de crime... cela dit, pour requérir un Jedi, elle devait s'en être passablement sanglante.

Le Ranger attendait la réponse.
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By Yselia Merevis
#31016
Le silence régnait sur le balcon ou je me tenais, tout juste interrompu par le balais des véhicules que l'on pouvait percevoir au loin et dont les ronronnements laissaient deviner le tempérament des conducteurs.
J'aimais venir là pour faire le vide quand aux évènements qui m'étaient arrivés et me recentrer dans la Force. Je laissais alors derrière moi les aléas de la vie de jedi, mais également, les obligations de militaire et de diplomate, pour me tourner sur les sensations que la Force m'envoyait. Cela n'avait pas spécialement pour but répondre à un questionnement ou d'apporter la moindre solution aux problèmes de la Galaxie. Mais au moins, ainsi, je pouvais redéfinir ma place et ce que je souhaitais entreprendre.
Toutefois, cette "rêverie" fut mené à son terme lorsque je perçu un léger frémissement dans la Force. Je me levais donc et retournais à l'intérieur du Temple, cherchant la source de cette perturbation. Mais ce fut plutôt elle qui me trouva lorsque j'entendis les cris d'un ranger qui accourait vers moi en m'interpellant.
Je me figeais un instant, puis me tournais vers lui, curieuse de savoir ce qui pouvait pousser un ranger à crier ainsi dans un lieux de méditation et d'apprentissage.


-Si le Conseil est au courant, alors je vous suis.

J'étais surprise que ce ne soit pas le Conseil qui m'avertisse de l'évènement, mais cela n'était pas impossible, si il s'agissait d'une urgence. Il était, après tout, tout à possible que les circonstances soient si pressentes que le Conseil ne puisse avoir le temps de se réunir pour envoyer quelqu'un sur une mission.
Je pris toutefois la peine de prévenir par [télépathie] l'intendant du Conseil, afin que l'ensemble des Maîtres soient au courant de ma position. J'avais laissé une fois les miens dans l'ignorance de là ou je me trouvais, je refusais donc de répéter pareille erreur.
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By Destin
#31034
Il paru satisfait.

Bien. On vous a affrété un speeder de la police. Le cas est assez étrange selon eux. Quelque chose qui ne se résoudra pas par n'importe qui, de ce que j'ai entendu dire. Enfin, ils n'ont pas été très loquaces. Je ne suis que Ranger, donc bon...


Un peu de déception. Simple Ranger. Indigne de recevoir tout l'historique. La salive policière s'économise. On ne va pas faire un tableau à chaque curieux. Résumer aux inspecteurs est déjà une épreuve en soit. Jedi à sa suite, on prend la direction des places extérieures pour les visiteurs. Parking aérien de faible fréquentation. On ne fréquente pas assidûment les Jedi. On préfère les savoir près de nous en cas de guerre, de rébellion, d'assaut militaire. Mais on les aime loin quand on est en paix.

Un soubresaut mental parvient à Yselia. Comme un flash qui lui traverse la cervelle, d'un coup, paf ! Bien compris, bonne chance, en somme. Sobre et efficace. Ysela Merevis s'en allait en mission. Parfait. Qu'elle en revienne en un seul morceau.

Le parking extérieur était banal au point de le confondre avec celui d'un immeuble d'habitation d'un quartier moyen. Le permabéton gris clair couvrait la platefroem ovale, longue d'une dizaine d'emplacements adaptés à des speeders ou de petits transports de troupes, chaque coupelle mitoyenne étant soutenue par un bras d'acier trempé. Des bords en plastoïde à éclairage clignotant cloîtraient les imprudents à l'intérieur, garde-fou dangereux. On pouvait passer par-dessus la rondelle à vaisseaux en un faux pas de côté aussi vite qu'on pouvait expédier une balle de shockball. Des caisses entassées là, des câbles qui traînaient ici, une crasse naturelle dans les creux de la plate-forme. Ca respirait la tranquillité des temps de paix et l'usure conforme aux besoins du temps. Sur la troisième plate-forme trônait un speeder armé, avec appuyé sur son flanc une Devaronienne en blouson de cuir et en jean légèrement ample, un holster battant sa cuisse alors qu'elle s'approchait d'Yselia.

C'est vous, la Jedi qu'on nous envoie ?


Elle tend la main. Le ton n'est pas désagréable. Mais pas spécialement aimable non plus.

Inspecteur Daxon. Mais vous pouvez m'appeler Deskha. Si ça vous ennuie pas, j'aimerais qu'on parte tout de suite...


Les femelles de Devaron n'avaient rien de bien semblable aux mâles. Quand ceux-ci avaient une paire de corne dures montées sur une peau rouge luisante, les femelles portaient un petit duvet de poils blancs, comme une fourrure à mi-chemin entre les Bothans et les Calibop, et le manque de corne les faisait passer pour une toute espèce. Quand les hommes voulaient explorer et faire les brigands, les femmes restaient sur Devaron gérer les affaires courantes, et s'engageaient des des terrains de rigueur. Le droit, la justice, l'administration. Le duvet dépassait des manches serrées de sa veste en cuir, jetée sur une chemise aux derniers boutons ouverts, laissant paraître un morceau de décolleté blanc et sans tâche. Le Ranger salua la Jedi, qui fut invitée à entrer dans le speeder. Deskha ne perdit pas de temps et mit les voiles à toute vapeur. Elle grimpa en vitesse rapidement et s'inséra habilement dans le flux de circulation locale, doublant avec efficacité les usagers classiques. Une habituée des courses-poursuites, sûrement. Cela ne l'empêchait pas de faire le topo.

C'est un voisin qui a donné l'alerte. Une odeur insoutenable. Il a contacté son concierge, un droïde, pour qu'il intervienne. Le droïde n'ayant pas de détecteur olfactif, il a décidé d'entrer avec un passe-partout. Et... il a découvert un sacré carnage.


Elle laissa une main sur le volant, se pencha sur le côté, déplaça sa main libre vers la boîte à gants. Elle effleure la jambe d'Yselia au passage. Rien de grave. Elle ne retient pas son geste. Elle prend un paquet de cigarettes. Enclenche l'allume-cigare. EN prend une, la met en bouche. En tend une à la Jedi, par acquis de conscience.

Vous en voulez ? C'est un mélange de Terminus. Assez fort mais goulu.


Oui ? Non ? Ca fume une Jedi ? Ou alors c'est une vegan qui se la joue vie saine ?

Le type a été retrouvé... pendu, et complètement écorché. Le tueur a laissé... juste le tour de la bouche sur les muscles. Il a taillé les contours jusqu'aux oreilles. Un morceau de peau qui sourit... Il était pendu à un luminaire, en robe de chambre ouverte, nu en dessous, et la main autour du sexe.


Allume-cigare qui claque. Elle allume sa clope. Yselia en veut une ou pas alors ? Puis elle tire un coup, sans ouvrir la fenêtre - à cette vitesse, le bruit et l'appel d'air seraient trop violents - et fait un geste ample de la main qui ne tient pas le volant. Elle revient à la boîte à gants. Elle effleure encore Yselia. Genoux trop avancés ? On peut reculer les sièges dans ces véhicules. Peut-être qu'elle aime ça après tout. Être touchée aux jambes. Cette fois, Deskha tire une pochette bleue. Le dossier. Avec le nom de la victime, "Conte Ehcib". Un flimsi recto-verso sur la victime. äge, taille, poids, heure du décès estimée. Une liste de suspects. Compte-rendus d'interrogatoire. Il y en a un petit paquet. La pochette fait presque un kilo. Et le pire vient. Les photographies :



Un luminaire volumineux. On n'allume pas la lumière. Des rais filtrent par les trous dans les volets rabattus. Ca éclaire tout juste. Mais on n'allume pas la lumière. La tête est rouge. Un rouge bleui par une lampe destinée à appâter les mouches. On évite de les laisser tournoyer autour du cadavre. Quelques résistantes tournent autour des pieds. S'y posent, prennent quelques cellules de leurs trompes microscopiques. La tête... est rouge. Sauf un morceau de peau, bien beige. La bouche est tordue. La peau sous le nez est encore là, elle tient tout de sa seule attache aux muscles sous-cutanés. On prend en photo le cadavre sous tous les angles. Les choses qui pendent. Sa main écorchée, muscles à vifs, qui enserre un petit lambeau de sexe tout aussi rouge, comme une masturbation morbide, une mise en scène de l'acte onaniste pour les besoins d'une parodie macabre. Tous les angles y passent. Les objets tombés aux pieds.

Mais, à aucun moment, on n'allume la lumière.

En 16 ans de taf' j'ai jamais vu ça. Pourtant des tordus j'en ai coffré. Des crimes passionnels, des suicides maquillés en meurtres, mais plus souvent l'inverse, même des fois des frappes qui se la jouaient serial-killer. Mais là... on n'a aucun indice. Ca fait une semaine qu'on piétine, après deux mois d'enquête. On va d'abord sur le lieu du crime. On vous emmènera au poste plus tard.


Des questions ?

Ah, on arrive.


Elle se signale brièvement, puis elle esquive la file adroitement, filant entre les bâtiments comme un poisson se faufile entre les coraux en récifs. Encore trois minutes, et elle s'arrête au sol, dans un espace très restreint. Et très sombre. Le quartier n'est pas spécialement de mauvaise fréquentation. Mais il est sombre. La ruelle typique d'arrière-cour.

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Les deux femmes sortent. Deskha écrase sa cigarette sur le permabéton de sa chaussure montante.

Suivez-moi. C'est au premier.


Elle ne prend pas l'ascenseur. Regarde à peine le droïde concierge à qui elle montre son badge distraitement, maugréant vite fait "elle est avec moi" à son attention. Une courte envolée d'escaliers. Quelques portes à dépasser. Et voilà. Un bandeau qui flotte, défile holographiquement de droite à gauche. SCENE DE CRIME. LIEU RESERVE AUX EQUIPES DE POLICE. CONTAMINATION POSSIBLE.

Contamination possible. Vous avez idée du nombre de couillons qui nous demandent si c'est contagieux ou s'ils doivent se faire vacciner ? Je vous jure, des fois... il faudrait vraiment un mot pour chaque truc.


Elle passe son badge devant un pilone qui fait les deux extrémités du bandeau. Il disparaît. Et avec, sa décharge en volt et son alarme hurlante. Les deux femmes pénètrent dans l'appartement. Il sent la sueur et le béton ramené du dehors. Des traces de pas sèches partout. On a piétiné ici. Au propre comme au figuré. Le reste semble propre, bien entretenu. Soigné du vivant de son propriétaire, maintenant laissé un peu vacant. Mais depuis sa mort, rien n'a eut le temps de vraiment s'encrasser. Des affaires un peu en pagaille, pagaille ordonnée, des vêtements sur une paterne, une armoire entrouverte sur des vide-poches en forme de paniers de faux osier, une moquette salie par les équipes scientifiques.

Au salon il n'y a plus rien. Cadavré dependu. Mais le reste est en place. Le temps qu'il faudra.

On a demandé un Jedi pour ce coup. Paraît que vous avez des dons extra-lucides. Observez, si vous voyez quoique ce soit, appelez-moi. Je serais devant l'entrée.


Devaronienne s'en va. Jedi s'en reste là. Jedi qui s'en peut aller observer...
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By Yselia Merevis
#31053
Le ranger m'expliqua le peu que les forces de l'ordre avaient daigné lui donner pour requérir la présence d'un jedi. En gros presque rien. Et cela me désolait au plus haut point. Les rangers n'étaient pas des coursiers, mais des agents de l'ordre et de la paix, au même titre que les jedi. Je pense d'ailleurs que les meilleurs d'entre eux peuvent aisément tenir tête à un chevalier jedi, même entrainé.
J'en fis part au ranger tandis que nous étions en route pour le lieux ou je devais retrouver les agents de police et préparait dans le même temps un enregistrement de Force dans un datacron afin de pouvoir y consigner et garder une trace des choses et pouvoir y revenir au cas ou quelque chose m'échapperait. Et ce faisant, je perçu l’acquiescement mental de l'Intendant du Conseil me souhaitant un retour saine et sauve. Ce qui me fit légèrement sourire.

Après de longues minutes de trajet au travers des zones de trafic, le ranger me déposa sur un parking aérien semblable à des milliers d'autres, mais pourtant, aujourd'hui totalement différent. En effet, je percevais une présence langoureuse et lascive appuyée contre un autre véhicule. Il émanait d'elle une certaine monotonie et pourtant elle se tenait là dans un calme totale.
Je me tournais vers le ranger et lui adressais un sourire.


-Merci de m'avoir déposer. Si vous êtes d'accord, je souhaiterais m'entrainer à quelques exercices avec vous et vos camarades une fois tout cela terminé. Je pense que mon corps est un peu rouillé et un peu de la discipline des rangers ne me ferait franchement pas de mal.

Ma proposition était sincère et je savais qu'effectivement, certains Maître ou même Chevaliers avait recourt aux exercices des rangers pour se maintenir en forme. Cela ne serait donc pas nécessairement mal vue et en plus, cela me permettait de me maintenir en forme tout en exprimant ma reconnaissance à ces combattants capable d'être plus qu'exceptionnels.
Une fois la réponse du ranger obtenue, je lui fis un salut de la main et me tournais vers la femme qui se tenait là.
Elle s'était approchée de moi et me salua de manière informelle, demandant si j'étais la jedi qu'on lui envoyait. Une question qui, évidemment n'attendait guère de réponse du fait de ma simple présence. Alors je hochais sobrement de la tête et lui adressais un sourire, tout en lui serrant la main tendue. Ce n'est guère dans mes habitudes de faire cela, mais pourquoi froisser les habitudes d'une autre personne si cela ne vous froisse pas vous même.


-Enchanté Deskha. Je vous suis.

J'adressais un nouveau salut au ranger avant son départ et montait prestement dans le véhicule de l'inspecteur. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle avait une conduite sportive. Ce qui, en soit, n'était pas pour me déplaire. Après tout, n'avais-je pas prouver à ce cher Han Solo que j'étais moi même capable de suivre le rythme lorsque le cœur m'en prenait?

Deskha commença à me faire le topo du problème, débutant par comment la victime avait été découverte par le voisin et le droïde concierge.
Ce faisant, je la sentis passer devant moi, me frolant (volontairement?) la jambe pour prendre un paquet de cigarette. Visiblement, elle souhaite s'en allumer une. Elle m'en propose une au passage, que je décline poliment de la main. Effectivement, j'aime entretenir un corps sain, même si j'aime aussi me laisser aller à quelques plaisirs de la vie.
Puis elle reprit continuant avec une description sommaire du travail du meurtrier. Elle tend à nouveau le bars, m'effleurant à nouveau. Si la première fois j'avais légèrement frémit, surprise que j'étais par le geste, cette fois, je restais parfaitement immobile, souriant juste au moment ou sa main venait effleurer ma tenue. La première pouvait aisément passer pour un accident. Deux aussi rapprochaient avaient aucunement chance d'être des accidents. Il y avait là une réelle intention.
Elle sortie une pochette bleue avec le nom de la victime d'inscrit dessus. J'effleurais à mon tour le dos de sa main alors qu'elle me remettait le dossier en question.
Même sans mes yeux pour voir comme tous le monde, je ressens au travers de la Force l'impression que laisse cette affaire à ceux qui ont prit les clichés et rédiger les rapports. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que même pour les agents de police, cette affaire est macabre.
Je parcours rapidement l'ensemble, particulièrement intriguée par le mode opératoire du criminel. Pourtant, la police n'arrivait plus à avancer sur cette affaire.
Deskha m'annonça qu'elle m'emmenait d'abord sur la scène du crime. Ce dont je lui suis reconnaissante. Cela m'évitera d'avoir à le lui demander.[i]

-A part l'identité de la victime que sait-on de lui? Son travail, sa famille, ses connaissances? Quittait-il souvent Coruscant ou ne travaillait-il qu'ici?

[i]Je vis l'inspecteur commencer à manœuvrer, aussi je me tus pour la laisser faire ce qu'elle a à faire avant que l'on se pose. Et puis, avec mes premières questions viendraient quelques réponses. Et alors, je pourrais poursuivre.
La jeune femme nous déposa dans un espace réduit. Loin d'être miteux, l'endroit n'avait pourtant pas non plus le grand luxe des habitations des grands sénateurs ou aux hommes et femme de grand pouvoirs. Ce qui, en soit, révélait que nous nous rendions visiblement chez quelqu'un n'ayant soit pas une grande influence, soit cherchant à se faire particulièrement discret. D'autres hypothèses pouvaient être émises, mais ces deux là étaient les premières qui me vinrent à l'esprit.
Deskha m'emmena alors à l'étage ou je trouvais la scène du crime. Nous passâmes devant le robot-concierge sans plus de réelle considération de la part de l'inspecteur pour ce que, visiblement, elle considère tout juste comme un vulgaire objet de décoration à peine réellement utile. Je ne m'en offusque guère. Ce genre de considération n'est pas spécialement surprenante et vaut parfois mieux que d'autre qui frôle franchement le déséquilibre mentale.
En arrivant dans l'appartement, ma compagne de soirée me fait l'honneur d'une remarque humoristique sur la stupidité des gens lorsqu'ils essayent de faire preuve de curiosité mal placée. Je peux parfaitement comprendre cela. Après tout, les jedi ne souffrent-ils pas, eux aussi, d'un certains nombre de préjugés?
Je souris donc à la remarque et m'avance dans la pièce, écoutant vaguement la remarque de la devaronienne et me concentre sur ce qui se trouve devant moi, tenant dans une main le datacron dont j'activais l'enregistrement de Force.
J'ouvrais alors mes sens à cet appartement, me concentrant dans un premier temps sur la [Vision], tachant de transmettre tout cela au datacron, puis j'affinais l'ensemble grâce à la [Sensibilité]. Je tachais de ne pas trop me fixer sur les résidus des traces de sang que je pouvais voir, cherchant plutôt des corps étrangers ou des choses qui n'avaient rien à faire ici ou encore, ayant laisser une forte trace dans la Force en ce lieux.
J'allais ensuite devoir expliquer tout cela à l'inspecteur. Je devais donc avoir les choses de manière claire et que je puisse le lui expliquer ou le lui montrer.
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By Destin
#31128
Une bouffée de clope plus tard, et Deskha répondait. Elle n'avait pas eu tort. Bien que le bandeau lui barrait les yeux, la Jedi ne se laissait pas abuser. Elle voyait parfaitement les photographies. Une aveugle à qui il ne manquait aucune vision. Pour résoudre l'enquête, cela devait aller non ?

On sait que c'était quelqu'un de simple. Il travaillait comme ingénieur au Centre d'Urbanisation du niveau 4. Célibataire, avec un salaire confortable. Plutôt propre, son appart' était bien entretenu. Il était frère cadet de deux soeurs, et ses deux parents sont vivants. Ils habitent tous Corsin. Ca a pas été évident de les prévenir.


Corsin était impériale alors.

Heureusement, les services civils ont quelque petits privilèges. On a pu faire transiter ça avec la police locale. Ils ont obtenu un visa pour venir s'occuper des funérailles.


Un parent ne devrait jamais avoir à enterrer son enfant. L'inverse est normal. Dans l'ordre des choses. Mais mettre en incinérateur le sang de son sang, la chair de sa chair... Supplice des supplices.

Pas beaucoup d'amis, juste les collègues de boulot. Mais aucun ne semblait le détester. Il était un peu réservé, mais agréable. On ne lui connaissait aucun ennemi, ou sa fortune n'avait pas de quoi faire des envieux non plus.

D'où la supposition d'un acte isolé. Sans mobile autre que le meurtre.





Deskha partie, Yselia avait place nette pour fouiller alentours. L'appartement sentait le produit vieux, la poussière neuve et la lumière absente. Le renfermé était flagrant, additionné aux multiples effluves passées des inspecteurs et autres experts de la police criminelle. La Sensibilité rendit tout... d'un bleu opalescent, doux et omniprésent. Voile marine posé négligemment sur les meubles en synthébois. Aux abords de la femme jedi, des fleuves flottants, des traces de sons, d'odeurs, de pensées sombres. Près du meuble, là. Un craquement. Comme si un cristal de roche épais s'était fissuré en dedans, avant de disparaître et de laisser visible la déchirure.

Main tendue en dedans...

Fichues clefs. Où sont-elles encore passées ?

8h32. A 24 minutes 37 secondes du boulot, si je passe encore 1 minute et 39 secondes, je serai en retard ! Fichues clefs... Allez, sinon je vais être en retard ! Retard, retard, retard, retard...


Un flash soudain. Yselia était alors dans un corps inconnu. Un homme dans la force de l'âge, quelques poils sur les bras, montre au poignet, à cherche ses clefs. Un événement qui, semblait-il, était d'une importance capitale pour lui. Sa vie devait être simple pour que cet instant soit significatif. Plus loin, une traînée, sur la longueur de la pièce. Elle venait de la porte, allait au salon, finissait dans la cuisine, en faisait cinq fois le tour, et allait dans la chambre...

Samedi soir... Burp ! Manger... j'ai faim... pain de mie... ketchup... fromage de nerf... des bonbons acidulés... et du coulis de framboise. Hop, entrée, plat et dessert ! BURP ! Oh, ce que j'ai sommeil...


Plus loin, une déformation. Des vagues ondulent et déforment le monde. Au raz du lit dans la chambre, où la traînée suivait son chemin. Régulier, comme un battement de coeur. A son côté, une fumée âcre. Une odeur ?

.... rrrrrRRRRRRRRooooooooooOOOOOOOOOOOOnnnnnNNNNnnnnnn... ... BURP !.. ... rrrrrrRRRRRoooooOOOnnnNNNN... ...


Et une dernière image. Une fissure, plus légère. Toujours au raz du lit. Près de la table de chevet. Rien sur elle, rien dans les tiroirs. Pièces à conviction. La dossier mentionnait un livre de chevet - qui ne contenait rien d'autre que mots bateaux et intrigue grossière - et une paire de lunettes de vue rapprochée. Mais le souvenir lui, mentionne autre chose...

Bouche entrouverte. Ronflement puissant. Une bouteille de bière posée à plat sur la table, un peu de liquide se répand à terre. Dedans, une cigarette entamée qui flotte à la surface, mêlant liquide et cendres dans un amalgame poisseux, qui ne dérangerait pas un buveur invétéré. Et à côté, une pochette d'allumettes. Avec dessus le nom d'un bar. Le Mc'Guintys.


Et ce fut tout. Les visions s'estompèrent. La Force avait montré ce qu'elle avait voulu montrer.
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By Yselia Merevis
#31146
J'avais redouté la réponse de l'inspecteur. Un individus sans conflit apparent est souvent bien plus complexe qu'une personne avec des ennemis affichés. En effet, celui dont les ennemis sont cachés mène parfois des activités que leur entourage ignore. Plus encore lorsque cette personne se font elle même dans le décors de tous les jours. Et qui sait quels autres secret ce genre de personnes peut cacher également?

Je m'avançais désormais dans l'appartement, portant mon "regard" sur ce qui m'entourait, à la recherche de ce qui aurait pu échapper à l'attention des forces de police. Le lieux me racontais le quotidien d'un homme des plus banal, sans grande histoire à cacher. Et cela ne me permettait nullement de comprendre les raisons qui auraient pu pousser à pareil crime. Du moins, jusqu'à ce que j'arrive dans la chambre de l'homme.
Tout d'abord, je ne remarquais, là encore, que l'existence d'un homme ordinaire, de peu d'importance. Pourtant, la Force ne tarda à me montrer un détail qui pouvait sembler anodin de prime abord, et qui pouvait aisément échapper aux regards. Surtout si les objets que je ressentais étaient désormais absent.
Je songeais alors à nouveau à ce que j'avais pu "voir" dans le rapport que Deshka m'avait montré dans la voiture. La chambre semblait en tout point à ce que je percevais, mais pourtant, il manquait cette bouteille d'alcool souillé et cette pochette d'allumette. On avait voulut les faire disparaître. Et c'est rarement sans raison que l'on fait cela. Je tachais donc de mémoriser le nom de l'établissement inscrit sur la pochette. Le Mc'Guintys.

Lorsque la vision s'estompa, je pris un court instant pour souffler et me dirigeais maintenant vers l'entrée de l'appartement, afin de retrouver ma "compagne" de route.


-Visiblement, la victime semble avoir été attaqué dans son sommeil. Je ne suis pas sûr qu'il ai comprit quoi que se soit de ce qui lui arrivait. Du moins avant qu'on ne commence à le dépecé si cela a été fait de son vivant. Mais comme personne ne semble l'avoir entendu, il est plus probable qu'il n'ai rien sentit du tout et qu'on l'ai tué bien avant de passer à la pratique de cet "art" macabre.
Simple question, en épluchant les relevés de banque de cet homme, avez vous vu le nom d'un établissement nommé le Mc'Guintys? Parce qu'il semble qu'il l'ai fréquenté un peu avant sa mort. Cela pourrait peut être nous donner une piste, qu'en pensez vous?


J'évitais de décrire ce que j'avais pu voir dans ma perception au travers de la Force car cela n'aurait pas nécessairement de réelle valeur face à la justice. Je l'utilisais donc pour aiguiller nos recherches plutôt que de chercher toutes les réponses à travers mon pouvoir.
J'espérais que cette information puisse nous être d'une quelconque utilité. Je le souhaitais sérieusement. Et pour le coup, j'espérais également pouvoir profiter encore un moment de la présence et la charmante inspectrice.
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By Destin
#31242
Deskha finissait une cigarette quand Yselia revint. Chose étonnante, elle sortit une petite boîte en métal dur, genre boîte de bonbons durs avec une image fixe d'un paysage commun de Naboo et écrasa son mégot dedans, au lieu de simplement l'écraser au sol. Un peu de savoir-vivre au moins. Le couloir était impeccable, et elle semblait civilisée au point de ne pas salir le tableau.

Alors ? Vous avez des pistes ?


Apparemment, oui. Le Mc'Guintys ? Deskha sortit son datapad de travail et commença à consulter le rapport numérique de l'affaire. Pratique la modernité par moments.

Hmmm... non. Non non non, pas de... Mc'Guintys ? Jamais entendu parler. En revanche, ça expliquerait un point noir qu'on n'a jamais su s'expliquer... tous les vendredis soirs, il retirait cent vingt crédits en liquide. Pour se payer une tournée ou deux on dirait.


Elle réfléchit un instant, avant d'annoncer, plus pour elle-même que pour Yselia, qu'elle allait faire une brève recherche sur ce Mc'Guintys. Le résultat ne l'enchantait guère.

Oh. Je vous remercie de l'indice, il doit valoir de l'or... mais si on doit poursuivre l'enquête, je vous dépose à un pâté de maison, et je reste en bord de quartier. Hors de question que je m'en approche.
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By Yselia Merevis
#31257
Visiblement, ma petite trouvaille avait de quoi satisfaire l'officier de police qui venait d'écraser son mégot dans un cendrier portatif. Ce qui ne manqua de me confirmer que sous cette apparence rêche se cache un agent d'une grande finesse qui se terre et guette ses proies.
Oui, cette femme me faisait penser à une terrible prédatrice. Et cela ne manquait pas de me faire sourire.


-Ma chère Deshka. Si je suis venu, ce n'est pas pour faire du tourisme, mais bien pour vous aider dans cette enquête. Et une Jedi ne revient pas sur ses mots. Je m'approchais d'elle, faisant courir ma main sur le haut de sa poitrine en remontant jusqu'à son menton avant de laisser ma main le long de mon corps. Attrapons donc le ou les responsable de ceci et nous pourrons savourer un repos dument mérité. Qu'en pensez vous?

Cette question n'appelait pas réellement de réponse. Après tout, qui refuserait un jour ou deux de congé après une enquête particulièrement sanglante et longue?
Je me remis en marche pour redescendre vers le véhicule de la jeune femme


-Votre proposition est intéressante, mais elle nous prive d'un atout non négligeable. Je suis certes une jedi, mais il est des subtilités des enquête que je ne puis avoir car je n'ai pas été formée et je n'ai pas votre expérience du terrain. Donc, au risque de vous décevoir, je crains que vous ne deviez m'accompagner, d'une manière ou d'une autre, jusqu'à l'établissement. Je peux certes voir des choses qui vous échappent, mais vous voyez des choses que je ne saurais voir. J'ai donc besoin de vous.
Et puis, il faut bien reconnaître qu'une jedi qui se promène dans la rue, cela se remarque. Nous allons donc avoir besoin de vos méthodes d'infiltration. Et si nous commencions par nous trouver des tenue plus adapté à l'établissement que nous allons visiter. Vous savez ou il se trouve?


Effectivement, la robe de bure des jedi étaient relativement reconnaissable. Et si en plus, la personne se met à poser des question, autant dire que celle ci se grillait immédiatement au regard des observateurs des organisations criminels et autres membres de l'underground. Nous allions donc devoir nous grimer pour passer pour des gens des bas-fonds, voir, au pire des visiteuses venues savourer les plaisirs de la planète capitale.
Mais avant cela, j'allais devoir me rincer la gorge, car ce dont j'avais été la témoin m'avait laissé un goût âcre dans la gorge. Après tout, même le plus endurci des jedi ne saurait rester indifférent à l'odeur et aux souvenir qui avaient imprégné l'appartement au moment de la mort de la victime.


-Nous avons le choix. Soit être de riches héritières venues s'amuser sur Coruscent, ce qui peut attirer beaucoup d'attention, soit des amantes qui courent les rues pour noyer leur désillusion du monde qui les entoure.
Mais avant, si vous aviez un petit quelque chose pour me rincer la bouche, je ne cracherais pas dessus.
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By Destin
#31370
Le sourire sous le bandeau travaillé n'inspira trop rien. Quand la main s'approcha, en revanche, Deskha commença à se demander ce qu'Yselia allait faire. Et là... La chemise fermée, coffre de pudeur, se faisait caresser doucement par une main gracile, avant d'aller en pointe sous le menton, pour redescendre vers le centre du trésor caché. Deskha écarta un peu vivement cette main trop baladeuse.

Oui... oui, c'est ça... un repos bien mérité.


Elle regardait maintenant Yselia d'un air contrit, et la Force résonnait d'une appréhension et d'un dégoût refoulé évidemment. Pas de chance. Une femme pouvait s'en trouver engoncé dans un métier masculinisé sans pour autant en calquer les désirs sexuels. Semblait-il que les effleurements de jambe devaient être involontaires finalement. Et elle s'abstint de rajouter qu'elle n'avait pas de quoi prendre des congés après. Son boulot était d'enquêter sur ce genre d'affaire. Les effectifs de la police n'étaient pas assez étoffés que pour se permettre d'envoyer en congés des inspecteurs après chaque enquête. Même les plus éprouvantes.

Des tenues plus adaptées ? Mais vous vivez en pleine féerie ou quoi ? Et puis c'est quoi ces clichés, c'est un quartier correct ! Et avec une fringue ou une autre, de toute façon on sera grillées. Un flic en civil, c'est un flic déguisé, et les gens déguisés, on les reconnaît... Surtout dans ces quartiers là.

C'est un haut-lieu de la pègre de Coruscant. Tous les commerces payent le pizzu là-bas. Ça veut dire que des gars de la pègre montent la garde H vingt quatre.


Elle soupira un moment, tourna la tête et revint vers la Jedi.

Okay, je veux bien vous accompagner. Mais vous prenez votre machin, et vous vous tenez prête à le dégainer. Moi je risque pas ma peau sans couverture. Et pas question de me grimer !


La dernière remarque, en revanche, fut accueillie prestement. Deskha tira une flasque de la poche intérieure de son cuir, l'ouvrit, sentit brièvement, esquissa un embryon de sourire, et la tendit à Yselia.

Alcool de pomme fermenté. Pas très fort, à peine vingt deux degrés.





La tension restait palpable. Deskha avait dans l'idée qu'elle aurait pu se faire tripoter par une Jedi, ce qui la mettait mal à l'aise pour deux raisons : d'une, elle n'était pas intéressée, et il faudrait la convaincre de changer de bord, et de deux, cela lui donnait l'impression que la Jedi s'était potentiellement servi de sa supériorité pour en profiter et compter sur sa tétanie. Un portrait guère flatteur.

Le Mc'Guintys était à trois pâtés de maison de l'appartement, un trajet facile à faire à pied. Dix minutes de marche à tout casser. Il fallait en revanche prendre un ascenseur pour descendre au niveau 19, ce qui allait les plonger dans une nuit perpétuelle, crevée de seulement quelques néons, surtout ceux qu'on n'avait pas prit la peine de voler. Coruscant était un lieu de grande misère. Aucun chef d'état, même plein de bonne foi, n'aurait pu changer les choses durablement.

Je fais un récap'... Vous êtes une Jedi, moi une flic, on a des raisons de croire que Conte Ehcib était un client régulier. Et on interroge tous ceux qui semblent être des piliers de comptoir, on fait pas de vague, on sort, et on s'en va quand tout est fini. Pas de mot plus haut que l'autre hein... Et si on boucle cette affaire grâce à vous, je vous paye un verre. Ça sera le minimum ! Enfin, vous buvez, vous ? Je veux dire... chez les Jedi ?


Image


Après la petite marche au milieu des badauds nonchalant, et passant devant des hommes aux bras nus tatoués à l'air peu avenant, le Mc'Guintys, avec une façade, elle, plus avenante. Le trottoir était propre, la vitre aussi, et du bruit s'en échappait gentiment. Un petit pub tranquille, bien situé dans une mauvaise situation. On l'aurait presque cru à la surface.

Okay... professionnelle, d'accord ? Je suis pas affectée à ce niveau normalement, juste aux 15 premiers... Par pitié, faites que tout se passe bien...
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By Yselia Merevis
#31440
Cette inspecteur fut surprise que je reprenne son petit jeu et que je le pousse un peu plus loin. Elle balaya prestement ma main, me faisant sentir qu'elle n'irait pas plus loin que l'effleurement qu'elle avait provoqué dans la voiture. Et je sentis que mon sourire la mettait mal à l'aise. Je n'avais probablement pas besoin de lui faire d'avantage la leçon. Aussi je hochais de la tête tandis qu'elle m'expliquait que mon idée de se grimer pour passer inaperçu n'était pas aussi bonne que je l'espérais. Je me fiais donc à son expérience et la suivis jusqu'à la voiture alors qu'elle me demandait de garder mon sabre à porter de main.
Bon, j'avouais que le fait qu'elle désigne mon sabre par le terme de "machin" me hérissa les poils de la nuque. Les gens étaient, décidément, vraiment ignorant des subtilités des Jedi. Je me retins toutefois de faire ma formatrice et de la reprendre pour corriger son terme. Elle était grande et compétente dans ce qu'elle faisait.

La jeune femme me tendit une flasque, m'avertissant que c'était un alcool léger. Je pris une gorgée, savourant le goût légèrement fruité de la boisson. Ce n'était pas un produit de grande fabrication, mais ça avait le charme d'au moins passer dans le gosier et de tirer là ou il fallait. Je rendis donc la bouteille à Deskha, la remerciant de la tête.

Le trajet se fit sans beaucoup d'échange. En faite, je sentais clairement le malaise de l'officier, tandis qu'elle conduisait pour nous conduire au niveau ou se trouvait le bar que nous cherchions.


-Un petit verre ne sera pas de refus. Et oui, nous buvons à l'occasion. Bien sûr, lorsque les circonstances le permettent.
Pour ce qui est de la discrétion, l'idée me va. Moins on fait de vagues, mieux ce sera. Simple, concis et efficace.


Je prenais toutefois note du fait que l'inspecteur n'était normalement pas affectée à ce secteur, tandis que nous arrivions face à la devanture de l'établissement. Il ne payait pas de mine, mais au moins, il n'avait pas une réputation de repère de coupe-gorges comme certains autres pouvait avoir sur d'autres monde.
je passais devant, poussant la porte de l'établissement et entrait bientôt dans une ambiance feutrée avec une petite musique en fond.
Une serveuse déambulait entre les clients tandis que je m'avançais vers le comptoir. Je m'installais et déposait d'office quelques crédits républicains sur le plateau.


-Une bière coréllienne, s'il vous plait. Lançais-je suffisamment haut pour attirer l'attention du patron de l'établissement. Puis, une fois qu'il fut devant moi, je tendis mes crédits et posais une question sur un ton plus bas. Vous connaissiez Conte Ehcib?

La question était simple. Je ne voulais pas attirer trop l'attention et la réponse du patron pouvait me guider sur la suite. Sa réponse et son attitude.
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