L'Astre Tyran

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Aussi loin que remonte l'histoire du voyage interstellaire, Coruscant demeure la planète-capitale, le centre politique de la Galaxie. Entièrement recouverte d'une vaste mégalopole, elle ne produit aucune denrée, et le trafic aérien dédié à la nourriture remplit à lui tout seul le ciel de la planète.
Gouvernement : Nouvelle République
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By Kurt Werner
#31547
Ernesto prit la parole de façon un peu cavalière devant l'hésitation de l'assemblée :
«
Mes amis et moi avons conscience que le parti progressiste n'y arrivera pas seul, mais nous savons aussi que le vote risque d'être serré et que notre vote commun et discipliné peut faire la différence...

Seulement nous sommes des militants avant d'être des élus... nous ne sommes pas intéressés par l'ambition personnelle, qui par ailleurs est naturelle...
nous sommes capables de la mettre de côtés pour obtenir des choses en faveur du peuple...
MAIS il faut qu'il y ait des contreparties...

Concrètement, nous voterons comme un seul homme, pour celui qui représente le mieux les intérêts du Peuple et qui permettra au peuple d'obtenir un progrès...
»
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By Sarwin Rost
#31605
Enell Rimms avait espéré avoir fait de l'effet face aux néo-républicains présent, il ne comptait pas se présenter, car il ne s'était pas assez fait connaître, ni n'essayais d'exposer ses réels plans face à eux. Il voulait simplement les impressionner et analyser leurs réactions.

« Les Démocrates seront toujours prêt à collaborer pour la paix et une galaxie plus sûre, même si j'ai mis en avant mon mécontentement face à la sénatrice Mon Mothma, cependant, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour voter en faveur de la Paix.
Je ne puis représenter l'entièreté de mes éminents collègues, et à ce sujet je suis sûr qu'il seront ravis de vous entendre.
»
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By Impartialité
#31869
Au regard de l'importance du moment, la liste des invités était quasiment complète pour la réunion informelle menée par le Sénateur McKeon. L'intérêt de faire venir des groupes est qu'ils sont moins embêtés pour y venir en nombre, petits ou grands. Ainsi se retrouvaient là une bonne tripotée de néo-républicains, dans l'ensemble, de toute horizon, ainsi que quelques représentants progressistes voire réactionnaires. Une belle délégation dont le point d'orgue était certainement le relativement connu Navik le Rouge, Sénateur de Rodia qui faisait l'honneur d'être là, à l'inverse de Saïstar Estebanne qui se faisait représenter par un autre Sénateur. Peut-être est-il cependant bon de rappeler les positions très ... pro-Fey'la de Navik, qui ne s'en est jamais caché. C'est certainement pour cela qu'il est affilié au Parti réactionnaire lui aussi. A l'inverse, le Neimoidien ainsi que le wookie font partie du groupe néo-républicain, ou presque. Il faut dire que Chal Haan est Conseiller au Commerce de la Nouvelle République, c'est-à-dire membre du Haut Conseil de la Nouvelle République. Il n'a donc pas pu se déplacer de lui-même, et a préféré envoyer un de ses représentants pour parler affaires.

Cela fait une belle ribambelle de sénateurs, au final, si on regarde le petit nombre qui a pris place dans le salon privé. Mais la cohabitation n'est pas forcément évidente, surtout pour une réunion prévue au dernier moment et dont l'objet ne fut pas explicitement mentionné auprès des invités. Et pour rajouter à cette petite foule, la quantité de droïdes protocolaires chargés des traductions des langages de chacun contribue à la masse ambiante.

Chacun eut donc droit à son quart d'heure de murmures et de débats entre eux, au fur et à mesure de la courte présentation voulue par le Sénateur Mon Calamari. Ce dernier était occupé à discuter avec deux autres sénateurs, principalement des représentants de mégalopoles du Noyau. Il était assez comique de voir que chaque côté tendait à s'entendre sur le point de vue à adopter sur l'ensemble, chacun prenant position. Ainsi les détracteurs semblaient s'être convaincus qu'effectivement ils n'étaient pas d'accords, et que ce n'était pas nécessairement une bonne marche à suivre, là où certains purent voir un intérêt à une telle présentation, et ne manquaient pas de piquer au vif certains collègues installés non loin par des signes de satisfaction non-dissimulés.

Finalement, une fois le silence revenu, c'est un des sénateurs du Parti Néo-Républicain qui se leva le premier, demandant la parole relativement diplomatiquement.

    « Messieurs, mesdames ... Bien, bien.

    Il est toujours appréciable de voir que certains d'entre nous se veulent créatifs et rassembleurs, surtout lorsque nous sommes tous en si grande ... compétition, si je puis-dire, pour la tête de cette République qui est la nôtre. Je salue donc l'initiative de notre ami, le Sénateur McKeon, que je remercie au nom de bien d'entre nous pour cette réunion.

    Mais s'il est toujours facile, autour d'un cocktail, de nous entendre, chers collègues, lorsqu'il est question de politique vous savez combien rien n'est aussi facile ! Mais c'est ce qui fait notre charme non ?
    »

Un certain éclat de rire se fit entendre autour de l'orateur de l'instant.

    « Laissez moi donc exprimer ce que nous pensons, pour notre part, de ce que vous avancez. Le Secteur Mon Calamari a toujours eu une situation géographique particulière, tout comme un rôle qui lui fut propre lors de la période impériale. Aujourd'hui encore, peut-être, trouvons nous ce particularisme dans vos propos. Les premiers points, puisqu'il semble nécessaire de le rappeler à certaines personnes présentes ici ... Oui oui vous Sénateur Karuhk ! Je disais donc, les premiers points sont très proches de ce que nous avons tentés de mener sous la Présidence Organa avec la dernière grande réforme d'envergure présentée devant le Sénat. Le Sovereign Act aurait dû permettre de faciliter les répartitions économiques ainsi que les mesures sociaux-culturelles telles que nous espérions le faire. Mais bien sûr, les débats et autres voix contraires ont mis à mal notre proposition, qui se retrouve ici encore alors même que - vous l'avez bien vu - nous n'en avons pas du tout évoqué la chose.

    Alors oui, peut-être bien que des améliorations pourraient venir, mais n'oublions pas que notre régime est encore jeune et en pleine formation. Bientôt 5 ans, bientôt une demie-décennie. Chaque chose se bâtit avec le temps qu'il faut, et notre République n'y manque pas. Mais s'il y a une chose que nous avons du mal à comprendre, Sénateur McKeon, c'est la volonté de faire primer une "culture républicaine" en lieu et place de nos cultures individuelles. Je doute que vous même n'acceptiez cette culture, si tant est que nous sachions ce qu'elle est réellement. S'il s'agit de forcer une redistribution du pouvoir dans votre monarchie au profit d'un Sénat, je doute que cela vous plaise, non ? Donc les mondes membres de notre République méritent une mise en lumière, oui, mais pas une imposition de valeurs quelconque.

    Quant au sujet de la guerre, les efforts mis en oeuvre par la Présidente Organa ainsi que ceux poursuivis par la Conseillère Mothma sont les mêmes que nous partageons aujourd'hui. Si accepter la paix fut difficile pour certains d'entre nous, nous sommes aujourd'hui convaincus qu'il est temps de mettre fin à un conflit qui nous menace inutilement alors que la menace Sith persiste dans la Galaxie. L'absence de combats depuis des années et le fait que l'Empereur se soit montré ouvert à des discussions nous a convaincu du bien fait de cette cessation des hostilités. Si une paix est possible, certainement est-elle aujourd'hui atteignable si nous y mettons vraiment le coeur. Cela se fera donc sans des invasions impossibles ou des vélléités totalement déplacées et schyzophréniques alors que nous prétendons vouloir de cette paix publiquement. Mais il est vrai qu'il peut être bon que les principes individuels les plus sacrés soient respectés dans la Galaxie, et que la Nouvelle République, en tant qu'incarnation de ceux-ci, soit partie prenante à leur protection. Bien sûr, cela ne va pas sans respecter les positions et volontés locales, mais lorsque l'occasion est possible, alors peut-être est-il bon d'intervenir, comme nous l'avons fait jusque-là. Cependant, je reste persuadé qu'avant d'entamer une plus grande ouverture diplomatique, nous devons finir ce que nous avons commencé, que ce soit la fin des hostilités ou l'Union galactique. C'est ce qui importe pour l'heure, et qui met au second plan tout le reste. Nous soutenons par ailleurs les efforts diplomatiques constats menés avec la Confédération des Systèmes Unis et à l'amitié rebâtie par la Présidente Organa avec la Prima Tega. Elle est un allié de taille, quoi qu'il arrive.
    »

Quelques sénateurs installés autour de cet orateur d'un temps applaudirent pour marquer leur approbation. C'était là une bonne manière de juger de ce qui avait fait l'ADN des Néo-Républicains jusqu'ici, très marqués par leur chef de file qui venait de quitter la Présidence. Mais aussitôt le silence fut-il revenu qu'une femme se leva. Celle-ci était la représentante de la Sénatrice Estébanne, et prenait à coeur de représenter la voix de son propre parti, les Progressistes.

    « Sénateur, vous voyez que nous pouvons parfois nous entendre, quand vous le voulez ? »

Un rire parcourut l'assemblée. Le caractère informel d'une telle réunion était plus propice, parfois, à des rapports plus humains entre ceux qui n'hésitaient pas à s'entretuer politiquement au Sénat. Ici, loin des caméras et de la foule les sympathies et bons sentiments pouvaient se laisser aller plus aisément, avec la tranquillité d'esprit propre à une soirée mondaine.

    « Plus sérieusement, nous ne partageons pas votre point de vue sur l'importance du rapprochement au sein de la République. Il est une nécessité essentielle à notre survie, le cas des Colonies du Nord parle pour lui-même. Si nous arrivons à renforcer les liens commerciaux, à créer une vraie synergie entre nos territoires nous pourrions bel et bien faire en sorte que cela ne se reproduise plus. Nous avons tous à gagner à renforcer nos partenariats commerciaux. Cela vaut pour tout moyen de nous rapprocher, il faut aller en avant et cesser de freiner la véritable réunion républicaine que nous essayons de faire aboutir depuis des 4 années maintenant, pour ne pas dire plus.

    Et il est bien évident que cela vaut aussi pour cette guerre. La stagnation est le mal, elle est la mort incarnée comme on a pu le voir il y a un demi siècle. L'Ancienne République est morte parce qu'elle était figée, incapable de bouger et d'avancer à l'heure où l'Histoire l'en appelait. Nous devons tirer une leçon de tout cela pour l'appliquer aujourd'hui et ne plus se laisser aller à la paresse politicienne et à l'inactivité si prompte à la mise en difficulté de notre régime. Aujourd'hui, puisque nos troupes sont prêtes et notre armée à pied d'oeuvre, il faut reprendre l'offensive et faire entendre raison à la Galaxie. La Nouvelle République est l'atmosphère le plus propice à l'épanouissement de l'être, et au développement individuel que nous réclamons tous. Oui nous devons persister à rallier les peuples laissés pour compte pour leur apporter notre aide bienfaitrice, mais nous devons aussi faire disparaître cet Empire rétrograde qui emprisonne tant de ses citoyens ! Il est un frein et un ultime obstacle pour que nous puissions finalement nous consacrer pleinement à faire ce que nous avons à faire dans nos secteurs, et surtout au bon développement de notre Galaxie ! Voilà tout ce que nous pensons de vos propositions, il est temps d'aller jusqu'au bout des choses et de ne plus faire semblant comme l'ancienne Présidence a voulu le faire.
    Là encore, des réactions se firent entendre. Les progressistes sont parmi les plus bruyants, forcément, étant les plus prompts à vouloir sortir d'une situation qui se fige. Et bien sûr, lorsqu'une occasion telle qu'une élection, incarnation-même de l'évolution permanente de la Nouvelle République, ils ne sont pas en reste pour s'exprimer et se faire entendre. Mais face à des représentants proches de la position soutenue si longtemps par la Présidente Organa, forcément se faire entendre dire qu'il faut aller toujours plus loin n'est pas forcément le plus évident. Au mieux on passe pour des extrémistes, au pire pour des hyperactifs. Un bon cocktail donc, qui se débat entre sifflets et applaudissements.
    »

Cependant, même si ces deux gros ensembles se sont exprimés, un dernier des plus notables restait encore à écouter. Bien évidemment, un nombre épars de sénateurs non-affiliés, ou pas assez représentatifs étaient présents à cette réunion sur invitation du Sénat McKeon. Mais quitte à être une si grande minorité, peut-être valait-il mieux rester discret et écouter ce que chacun avait à dire pour se faire proprement une idée. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde, forcément. Au milieu de ceux qui ne se mêlent pas aux plus nombreux se distinguait un rodien à la peau rouge vive. Celle-ci lui valait l'évident patronyme dont il avait hérité des années plus tôt. Navik se redressa donc, tout militaire qu'il fut il y a encore quelques années de cela. Droit, l'air plutôt sombre bien que bien plus policé que lorsqu'il eut mis les pieds la première fois au Sénat à l'heure de l'indépendance. Lui qui s'était battu pour la libération de son peuple avait fait le choix du Sénat plutôt que de l'Etat qu'on lui offrait sur un plateau. Et aussi fin tacticien qu'il fut, il se trouva un nouveau champs de bataille pour faire entendre sa vision d'un monde nouveau, marqué depuis lors par sa proximité avec un homme d'envergure : Borsk Fey'la. Peut-être sa proximité n'était-elle pas encore assez de notoriété publique, mais au moins en de telles occasions elle pourrait être clairement éclaircie.

    « Sénateurs et Sénatrices ... Si je loue l'énergie que vous employez aujourd'hui dans l'optique de faire avancer notre belle République, je n'en reste pas moins sceptique et surtout profondément amusé de vous voir tous débattre en pensant que la Conseillère Mothma écoutera ce que vous avez à dire. S'il y a bien une chose qui ne changera jamais, c'est la manière de faire de la politique. Et ce n'est pas à 100 sénateurs que nous ferons entendre raison à tous les modérés qui nous gouvernent depuis trop longtemps.

    Nous nous perdons en palabres futiles sur des questions qui n'intéressent personne, et qui n'ont aucune utilité à la République. La culture, les échanges, tout ça n'est pas une priorité. Bien au contraire, c'est bien la dernière des choses aujourd'hui que nous devrions débattre alors qu'à notre frontière rôde le monstre du Nord. Nous avons conquis le Noyau mais nous nous y sommes arrêtés, comme si le plus dur avait été fait. Pourtant, regardez le Nord ? Regardez ce qui se passe au-delà des Colonies, et ressentez l'ombre qui surplombe notre existence. Bien sûr qu'il faut modifier les budgets militaires, ils sont insuffisants, et croire que nous devons nous contenter de défendre nos secteurs et gardez une position de passivité est illusoire ! Nous devrions financer de nouvelles flottes, de nouveaux Vicomte et aller mettre à bas une bonne fois pour toute cet Empereur de pacotille qui espèce qu'un jour la Galaxie l'appellera en sauveur éternel de tous ses malheurs. L'Empire mérite la mort, et c'est à nous de lui apporter, à la force de notre volonté et de nos flottes.

    Et tout cela vaut pour ceux qui n'ont pas encore pris parti. La Galaxie morcelée et totalement éclatée n'a pas de sens, pas plus qu'elle n'a d'avenir. Nous devons viser un ralliement massif des territoires avec qui nous discutons, et faire en sorte de ne plus avoir d'obstacles sur notre route. La Nouvelle République doit l'emporter quoi qu'il arrive, et c'est ce qu'elle fera lorsque nous aurons enfin des gens de poigne prêts à aller jusqu'au bout de leurs idées à la Présidence. Si la Présidente Organa était plus farouche lorsqu'elle était membre de l'Alliance, son action politique reste discutable, surtout sur la fin. La paix, vraiment ? Une honte, il était temps qu'elle parte. Passons enfin aux vrais leaders. Seul Borsk Fey'la l'a compris.

    Le silence. Voilà un édifiant état des lieux.
    »
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By Inktaal Balneeadon
#31901
Les "ténors" politiques qui avaient pris la parole jusqu'à maintenant avaient déjà donné de quoi réfléchir à McKeon. Mais ce n'était encore rien face à ce qui arriva ensuite.

Les quelques minutes de discussions diverses qui avaient suivis la dernière intervention du Sénateur Rimms avaient donnés à McKeon une bonne dizaine d'interlocuteurs différents, tous désireux d'avoir une précision sur tel point, d'aller plus en avant sur tel autre sujet, ou tout simplement avaient d'autres idées à mettre en avant.
S'était extrêmement productif, mais il eu été illusoire de parvenir à tout régler par ce genre de réunions. Le Sénateur du Secteur Mon Calamari n'entretenait pas ce genre de rêve éveillé, et s'il l'aurait fait il se serait vivement assuré de ne plus jamais le faire.

Car McKeon avait tout de même assez judicieusement sélectionné ses invités pour parvenir à "avancer", mais aussi, il devait bien l'admettre, à faire avancer ses idées. Il était homme politique, et estimait sa ligne meilleure que celle des autres. (Hormis pour l’appât du gain, il n'y aurait pas d'hommes politiques sinon). Etait il meilleurs que les autres? Peut être un petit peu puisqu'il admettait avoir besoin d'entendre d'autres avis afin de trouver un consensus acceptable.
Mais à agir trop souvent ainsi, on risquait de l'accuser de chercher à confisquer le débat citoyen auquel, justement, chaque citoyen avait droit. Et s'était justement ce qu'il faisait. Il confisquait la parole de ceux qui n'auraient chercher qu'à servir leur propre intérêt, leur propre volonté de se donner en spectacle.

L'intervention du Sénateur Néo-républicain ramena un peu l'attention au centre du salon. Les discussions reprenaient, avec des interventions plus...intéressées peut être. Mais un Sénateur était justement là pour représenter les intérêts propres de ceux qui l'avaient élus à ce poste (ou parfois nommé). L’intérêt de la Nouvelle République, du plus grand nombre et de tous en définitive, voila une notion que McKeon tentait de faire revenir sur le devant.

Trois intervenants différents se succédèrent, et leur compliment quand à la forme de ce débat donnèrent une idée dingue à McKeon....Et si le Sénat arrêtait de rediffuser les débats en direct sur l'holonet? Moins de publicité, moins de mise en lumière et peut être un peu plus de sérénité dans les débats? Il y avait là une idée à creuser. Mais plus tard!

McKeon laissa les trois Sénateurs désireux de s'exprimer le faire, puis compta mentalement jusqu'à 10. Lentement. Plus personne ne prit derechef la parole et on entendait des murmures de conversations un peu partout. La salle avait beau avoir une acoustique réduite au minimum par les technologies les plus modernes, un quarteron de Sénateur faisait du bruit tout de même.

Conscient qu'il se devait de réussir maintenant, maintenant et pas plus tard, McKeon s'avança doucement vers le centre. Les regards se tournèrent vers lui et l'alderaanien su qu'il était à un point historique.

Les manuels d'histoires n'en parleraient jamais et très probablement qu'on oublierait ce jour dans les mois à venir, voir les semaines. Ce n'était pas une des grandes conférences fleuve du légendaire Bail Organa, qui d'un seul discours pouvait rallier des systèmes entiers à sa cause. (ce qui aurait pu faire de lui le plus grand dictateur de l'histoire devant ce minable de Darth Vader qui avait besoin de flottes)
Mais en tant qu'alderaanien, porteur d'une très haute idée de ce que le sentiment de "République Oblige" signifiait, le "service de l'Etat", Alistair McKeon s'avança...en tremblant.

Il dut s'éclaircir la gorge, ce qui ne manquerait pas d'être remarqué, et eu un tic nerveux en soulageant la fermeture de son col.

Au moins la première des choses qu'il aurait à dire, exprimer, expliquer, était des plus simples:


"-Sénateurs...Je me dois en effet de clarifier les choses concernant cette culture républicaine. Elle ne doit pas être imposé, décrété ou même obligatoire. Nous ne voulons pas d'une idéologie uniforme, d'un dogme trop étroit à l'image de l'Ordre Nouveau impérial ou de ses ersatz actuellement en vigueur ailleurs.

Pardonnez moi si j'ai été...pas su...insuffisamment clair dirais je.

Car j'espère revoir naître une culture républicaine, par la somme de nos cultures et par un renouveau culturel. Non par la sélection d'une idéologie. Une culture de l'écoute, du partage, de l'honnêteté, et de la reconnaissance de nos valeurs respectives. Ce que l'Empire à voulu gommer, car incapable de le comprendre, nous l'avons préservé et c'est ce...cette chose si chère à nos yeux et douce à nos cœurs. La diversité."


Un souffle nouveau emplissait l'alderaanien, le poussant en avant. McKeon marchait à présent, alliant le geste à la parole tendis qu'il marchait en cercle à la rencontre des différents Sénateurs.


"-Et c'est au nom de cette diversité que doit découler notre future politique militaire et diplomatique. Ce point essentiel sur lequel nous ne parvenons pas à nous entendre.

Nous pouvons aujourd'hui signer la paix avec l'Empire. Peut être même le devons nous. Mais nous ne le ferons pas. Non mes amis.
Nous ne pouvons pas dire à l'Empire, "oui, allez y, conservez sous votre joug des centaines, des milliers de Mondes".
Car nous savons tous que l'Empire maintient son secteur sous une mainmise holonet. Il est facile de se dire "regardez, plus personne ne proteste." Mais il serait tout aussi simple d'oublier qu'une fraction infime de la population galactique se rebella réellement!

Sénateur! Combien de rebelles sur votre Monde, au regard de la population totale?
Et vous même?"


McKeon fit ainsi le tour de 3-4 de ses collègues.

"-Bien entendu, tous ne pouvaient pas faire cela. Il est toujours facile de critiquer après, mais mon but n'est pas là.

La paix avec l'Empire? Quand il ne sera plus une dictature militaire imposée par la force du canon. Que cet Empereur accorde des scrutins libres sur tous ses Mondes, tous sans exception, pour leur laisser le choix de demeurer dans l'Empire...ou de le quitter librement. Que nous puissions, et avec nous nos amis de la CSU, organiser ses scrutins avec des campagnes d'informations libre puis les surveiller. Que l'Empire garantisse le libre déterminisme de chacun et que la Nouvelle République tienne son rôle en son portant garante...par la juste force de nos armées au besoin. Mais au besoin et non comme premier recours. Car ensanglanté des Mondes par dizaines n'est pas la solution.

Ainsi, ceux qui veulent être libre pourront l'être. Et ceux qui désirent demeurer sous le joug d'un Empereur, pourront le demeurer. Nous n'aurons alors plus besoin de faire une guerre active à l'Empire, car il ne nous menacera plus. Pas davantage que nous n'avons même envisagé d'attaquer nos voisins ayant suivis Maya Tega."


McKeon attendit un peux, cherchant ses mots plutôt que de chercher à produire un effet quelconque:

"-Mais nous n'oublierons pas l'Empire pour autant. Il existe bien des Mondes, bien des Systèmes de par cette vaste Galaxie, qui désirent vivre en paix et nullement en notre sein. C'est un choix libre qu'il faut respecter...et faire respecter au besoin.

La Nouvelle République ne sera plus jamais dans une léthargie pacifique, une paix endormie sur les lauriers de sa satisfaction. Mais une paix vigilante, apte à s'interposer pour protéger le faible du fort, le démuni de l'oppresseur.
Ainsi nous garantirons à la Galaxie une paix durable, en demeurant capable de repousser une attaque injustifiée. Qu'elle soit Impériale, Sith ou de simples pirates.

Et tandis que nous veillerons sur nous même ainsi que sur la Galaxie, nous retiendrons les erreurs du passé. Non Sénateur Navik. Nous n'avons pas conquis le Noyau. Nous l'avons libéré. Et les Colonies du Nord nous ont en partis quitté par ce que les échanges financiers les intéressaient davantage que le conflit. Qu'un conflit larvé sans engagement clair.

Mes propositions économiques et culturelles peuvent tenir, et elles tiendront. Avec votre soutient à tous et sous la protection de nos incomparables défenseurs. Et nous ne ploieront plus sous la douce indolence de croire que de vrai leaders seuls suffiront."




L'instant était à présent fatidique. McKeon n'avait pas préparé cette partie là de la soirée. Comment l'aurait il pu?
Il s'était mis en avant, s'offrant littéralement. Les Sénateurs pouvaient le suivre massivement, les dernières paroles pouvant faire fissurer les liens entre le Bothan et ses soutient. McKeon ne pouvait rallier tous le monde. Ils pouvaient le suivre et créer une véritable vague, venue des profondeurs de la République, pour aller de l'avant.
Ou bien pouvaient ils l'abandonner là, lui qui venaient de donner tord et raisons à tous (ou presque si on est pas rodien) en même temps.
Ou pire encore, se déchirer de plus belle à nouveau...
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By Impartialité
#32323
L'avantage des salons politiques, c'est que chacun peut parler comme il l'entend. Sans formalisme, sans la lourdeur des procédures et de la politesse propre au Sénat. C'est aussi pour cela que le maître de cérémonie, souvent celui qui invite, est un chef d'orchestre capable de ramener le silence pour se faire entendre. Chacun écouta, car tel était le prix pour tenir salon. Ecouter pour être écouté. Pourtant, les réponses données par le Sénateur aldéraanien ne furent pas sans réactions, loin de là. Le but de tout cela n'était de toute façon pas le silence, sinon autant discuter avec des droïdes et leurs impulsions électroniques qui leur servent de pensées. Quelques murmures avaient repris, et certains regardaient dardaient leurs opposants avec un peu plus de sérieux. Quoi qu'on dise, un verre à la main, restait une parole politique réelle. Et ceux qui osaient s'opposer en-dehors de cette pièce n'en restaient pas moins des adversaires dans ce lieu de civilisation.

Et ce fut d'autant plus le cas lorsque le maître des lieux réaffirma sa position avec plus de netteté. Cette fois, les choses étaient claires, et les armes sorties. Des sourires, toujours des sourires, mais aussi quelques acquièscements discrets. Des calculs, bien sûr, étaient déjà en train d'être faits dans des esprits toujours affutés. C'est peut-être pour cela que le premier à répondre fut celui dont la carrière politique restait relativement fraîche.

    « Le Sénateur Fey'la sera ravir de voir que vous êtes d'accords avec ces positions quant à la direction que doit prendre la Nouvelle République. Le monde que vous représentez sera un appui de poids à son discours quant aux nécessités militaires et sérieuses que mériterait la République. Après tout, puisque la principale porte-parole de cette paix nous permet finalement de parler ouvertement de cette guerre, il serait peut-être temps de la mener. »

Les membres du Parti Néo-républicain ne semblaient pas du même avis, au regard de leur orateur qui secoua la tête négativement. En politique, un climat de paix est souvent artificiel. Reste à connaître son épaisseur pour voir quand les choses vont éclater au grand jour. Et visiblement, face à l'agitation des quelques présents, ce n'était peut-être pas si loin que cela. Mais la priorité lui fut volée par le progressiste, qui fut le premier à saisir la balle au bond.

    « Effectivement, si Dac fait le choix de publiquement défendre la guerre, peut-être les choses finiront par redevenir sérieuses. Le problème impérial a trop longtemps été relégué au profit d'autres situations que nous nous sommes laissées imposées. Peut-être est-il temps de s'enlever cette épine du pied, si tout le monde s'entend pour le faire, et avancer vers nos autres buts. Cette guerre sera difficilement compatible avec les autres objectifs culturels et sociaux que vous présentez, et tous ceux que nous défendons au quotidien. La stagnation malsaine qui est nôtre n'est pas bonne, bien que la paix pourrait permettre d'aboutir en partie à une même décision. C'est pour cela que nous suivons cette élection avec intérêt, et je crois pas que nous sommes les seuls à le faire, parce qu'elle va déterminer finalement la marche à suivre pour les mois et années à venir. Avancer ou ne pas avancer, et telle est la question. Si vous faites le choix de la guerre, alors nous y viendrons finalement, même si nous désapprouvons le tutorat politique vous semblez souhaiter pour les nations neutres. Il faut les guider et les accompagner vers notre idéal, et non pas user de la guerre pour leur mettre la pression. Cela paraît, il me semble, une chose primaire pour tous ceux qui se sont battus pour l'existence de notre République. »

Le progrès, rien que le progrès. Bouter l'Empire, ou passer à autre chose. Un choix qu'ils n'avaient pas la possibilité de faire eux seuls, mais qui pourtant était capital pour déterminer l'allocation des ressources sur les projets à longs termes. Tant reste à faire, dans cette République, tant mériterait qu'on s'occupe d'eux. C'est tout ce qui la motive. Mais même cette modération, qui est comprise par les autres sénateurs, ne suffit pas à calmer ce qui monte chez certains. Les Néo-Républicains, dont l'amitié a toujours été certaine avec les Mon Cal depuis la Rébellion, murmurent. Quelque chose gronde, chez cet orateur qui prend la parole pour se faire entendre.

    « Je ne peux croire que vous acceptiez aussi facilement que l'on vous serve une telle idée ... Nous avons bâti cette République sur des idéaux, sur des principes que seul le sang a permis d'obtenir. Et aujourd'hui l'on vous sert le chaud et le froid comme si de rien n'était, tout ça pour quoi ? De la démagogie ? La paix n'a jamais été aussi proche, les discussions préliminaires auraient été entamés. Le peuple attend cette paix, attend ce moment où il pourra finalement respirer en sachant que la frontière ne brûlera pas, et que les pertes ne se compteront pas en millions !

    Ne me faites pas croire que vous êtes aussi innocent que vous voulez le prétendre, Sénateur McKeon, car vous savez très bien que ce que vous proposez ne se fera jamais. Accepteriez vous qu'on dicte sur nos planètes ce qu'il faudrait faire ? Qu'on nous dise d'organiser des élections sur tant d'entre elles ? Vous n'avez aucun moyen de pression sur l'Empire, et il ne vous écoutera pas. Et si vous pensez que la guerre permettra cela, alors c'est un constat bien pire qu'il faudrait tirer. Ces planètes que vous prétendez délivrer seront rasées, ou meurtries pour des décennies tout ça parce que certains, ici sur Coruscant, auraient décidés qu'il était temps que des planètes dont ils ne connaissent rien, et sur lesquelles ils n'ont aucune influence mériteraient un vote au nom de la Nouvelle République ? S'il vous plait, vous proposez la guerre, et vous niez la paix. Sans hésitation aucune, en nous dictant la marche à suivre. Cette guerre n'a plus eu de sens à partir du moment où plus personne n'a réussi à l'emporter. Aujourd'hui, elle est une aberration qui tire en arrière la Nouvelle République, et l'empêche d'avancer pour régler ses propres problèmes.

    Vous en avez bien conscience, et pourtant vous essayez de nous convaincre du contraire. Surtout, si je comprends bien votre propos, vous nous parlez de ne plus suivre uniquement un leader, mais bien un mouvement. Ici pourtant vous essayez de nous persuader, au nom de vos idées, que nous devrions imposer la guerre à l'Empire, et imposer notre vision à la Galaxie. Et cela, en l’occurrence, est fortement paradoxal, Sénateur.
    »

Le Sénateur secoua la tête, visiblement porté parce qu'il disait. Et ceux qui pensaient que cela pouvait suffire à couper la discussion se trompaient. C'est une dernière voix, discrète, mélangée parmi l'auditoire, qui posa une question simple.

    « Je ne comprends pas ... L'Alliance Rebelle, et tous ceux qui ont combattu pour que renaisse la République ne l'ont-ils pas fait pour la liberté ? Leur idéal n'était-il pas de faire cesser l'attitude impériale ? Dans ce cas, si nous devons veiller sur la Galaxie, et si nous devons imposer à l'Empire des choses, ne devenons-nous pas comme lui ? »
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By Inktaal Balneeadon
#32348
Les politiques entrent en scène...Alistair voyait et entendait bien le problème majeur de la Nouvelle République...ou en tout cas de sa classe dirigeante.

La guerre.

La peur de cette dernière pour certains, de la mener ou de la subir, ou une idéologie trop épaisse et aveugle pour accepter de seulement l'envisager. Les imbéciles naïfs! A croire que le Sénat en était remplit. A croire que le reste de son programme ne les intéressait même pas. Certes, à leur décharge, il s'agissait d'un point essentiel. Quoi de pire qu'une guerre? Mais nonobstant tous cela, l'idéal même de l'Alliance Rebelle et de l'Ancienne République semblait avoir disparu.
Guère étonnant que Leia Organa eu abandonné son poste! Bail Organa lui même devait s'en retourner dans sa tombe, lui qui avait tant milité pour éviter la Guerre des Clones puis pour ramener l'Empire à la raison...avant de prendre les armes pour le détruire et ramener la République.

Alistair n'était pas de ses Sénateurs et politiciens de secondes zones à scander à tout va le nom d'un mort et de l'utiliser pour ses fins personnelles. Mais il était convaincu de la justesse de la voie qu'il proposait et à l'instant présent n'avait pas le temps de beaucoup improviser.Il avait préparé des arguments justes et simples, mais on continuait de lui opposer de la peur.
Pendant un instant, il songea combien l'Empereur Arstellan devait avoir une vie facile. Une bonne vieille dictature militaire des familles....Le meilleurs argument contre la démocratie venait après une discussion de 5 minutes avec l'électeur moyen avait jadis expliqué un politicien hors paire. Combien il avait raison en voyant ici les politiciens moyens de la Nouvelle République...


"-Sénateurs. N'allez pas croire que je me rangerai derrière le Sénateur Fey'la. La culture et les échanges font parties des ciments de la République. Aussi dangereux que soit le péril au nord. Et votre discours quand aux non alignés me fait même douter de votre place personnelle au sein de la République."

Et surtout rentre chez toi, militariste dictatorial. Comme si le bien fondé qu'on pensait d'une opinion justifiait d'utiliser la force.
Alistair montrait un peu les crocs, ras la casquette de tourner autour du pot.


"-Mes chers collègues, l'Empire est existant et il s'est battit sur la destruction en règle de l'Ancienne République. Bien entendu qu'il n'acceptera jamais d'organiser des votes libres et surveillés. Ils sont possibles dans la Nouvelle République, en témoigne le choix de certains Mondes des Colonies du Nord, mais réprimés et interdit au sein d'une dictature.
C'est une preuve manifeste.

Hors pouvons nous tendre la main à un régime militaire dictatorial? Pourrons nous pardonner, passer l'éponge sur les bombardements, les meurtres, les déportations, les exactions? Alderaan, Chandrilla, Sullust, Mon Calamari et bien d'autres ont été bombardés pour des opinions républicaines...
Et par ce que nous avons soudainement trop à perdre nous devrions arrêter de nous dresser face à l'Empire?

L'Alliance Rebelle a prit les armes, sous la houlette de Bail Organa, pour combattre l'Empire et restaurer la République. Il ne s'agissait pas de combattre l'Empire par ce qu'il occupait le Noyau, mais par ce qu'il occupait militairement la Galaxie pour tout ou partie. Par ce que l'Empire est un organe de la volonté d'un seul être. Il suffit que les Sith en chasse l'Empereur actuel ou qu'il adhère à leur idée et tout recommencera.

Je m'engagerai toujours à respecter le choix d'un Monde qui exprimera, librement, sa volonté de demeurer au sein du giron impérial. Mais jamais si ce même giron en opprime d'autres.

Voila le fond de ma pensée Sénateur. Certains veulent partir en guerre ouverte contre tout l'Empire? Qu'ils suivent la voie de l'inconscience et du bellicisme.

Mais sans moi, merci!

D'autres désirent baisser la tête, tendre la main et espérer que nul battons ne tombera tout en abandonnant ceux qui sont encore dans les chaines? Qu'ils suivent la voie de l'abandon et de la peur. D'autres l'ont déjà choisis.

Mais sans moi, merci!

Je vous propose de suivre une voie différente. Une voie où nous ne plierons pas le genoux devant l'Empire par peur ou par facilité, mais où ne nous lancerons pas non plus dans des conquêtes digne justement de l'Empire. La diplomatie prévaudra et un dialogue sera instauré. Mais nous ne laisserons plus les crimes impunis. Et tant que l'Empire demeurera celui que l'Alliance Rebelle de Bail Organa, Mon Mothma et Garm Bel Iblis combattait...alors nous le combattrons.

Que chacun choisisse, car à l'heure du choix chacun est libre.

A présent, je vous laisse Sénateurs. Je serai dans mon bureau du Sénat pour ceux le désirant.

Que la Force soit avec nous."


La tirade finale avait débuté doucement pour monter crescendo, Alistair faisant montre d'une passion certaine. Au moment de paraphraser Leia Organa, il s'était calmé. Redevenant le Sénateur doux et conciliant qu'ils avaient découvert ici et au Sénat.
A présent, il ne pouvait plus guère de choses pour combattre la peur et la lâcheté. D'autres partis n'avaient pas encore été consultés...
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