L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

Aussi loin que remonte l'histoire du voyage interstellaire, Coruscant demeure la planète-capitale, le centre politique de la Galaxie. Entièrement recouverte d'une vaste mégalopole, elle ne produit aucune denrée, et le trafic aérien dédié à la nourriture remplit à lui tout seul le ciel de la planète.
Gouvernement : Nouvelle République
Avatar de l’utilisateur
By Gant Frayer
#31598
Gant était en pleine lecture d’une thèse sur l’évolution des hyperdrives quand un appel survint. Il décrocha, interloqué par le nom affiché.

-Baron Frayer.

-‘Baron Frayer’, on sait tout les deux que tu n’es qu’un quettar. La fac porte encore les traces des fesses de tes conquêtes contre les murs.


-Oui ‘Duc Archéon’, et ta belle-sœur n’était pas mécontente de la visite des locaux quand il a fallu l’occuper pour que tu puisses passer à l’étape suivante.

-Bas justement, en parlant de ça, toujours pas décidé au mariage ? Je connais des très charmantes dames qui seraient pas trop regardantes sur le pedigree mais plus sur la performance. La mode étant au multiculturalisme, tu pourrais décrocher du gros lot.

-De l’hapienne ou rien.

-T’est désespérant comme ami. Mais je ne suis pas venu pour ça, j’ai besoin de toi. J’ai une très grosse négociation à faire. Il me faudrait un instant distraction culturelle, et une aide pour détendre l’atmosphère si besoin.

-Tu penses au musée restreint de Coruscant ?

-Oui… tu pourrais ?

-Oui, mais si je ne sais pas l’objet des négociations, ça peut faire flop.

-C’est la main de ma petite-fille ‘l’objet’ des négociations.

-…OK…

-Dis-moi ton prix.

-Disons que si sa marche, je serais exempté de cadeau de mariage.

-Merci Gant, ça me touche beaucoup.

-Moi aussi ça me touche que tu fasses appel à moi pour elle. Fais-moi envoyer les dates et je m’arrangerais.

Gant referma son document et raccrocha. Beaucoup de travail en perspective.





La Maison Archéon, nobles de Coruscant, des parts dans des entreprises de toute la galaxie, acteur principal du marché de l’eau de Coruscant, des cerveaux sur pattes. Et quand on connaît intimement la famille, surtout après avoir passé des étés entiers avec eux à nager dans leur ‘petit’ lac artificiel dissimulé dans les jardins sous un bouclier atmosphérique, on sait qu’ils sont connectés à bon nombre de brevets chaque année.
L’autre partie, la Maison Calice de Metellos, matriarcale, possède un parc immobilier titanesque et domine le marché de l’eau sur la planète.
La Maison Calice gagnerait par ces négociations son désenclavement de leur monde et des alliés de poids pour écraser des maisons mineures qui avec les nouvelles lois républicaines font du zèle.
La Maison Archéon, elle aurait un pied à terre dans le territoire difficilement accessible de Metellos et le droit nobiliaire d’investir massivement sur le seconde monde le plus peuplé de la galaxie.
Un accord de coopération des entreprises de gestion des ressources d’eaux pourrait rapporter énormément aux deux parties.

Suite à quelques changements d’emplois du temps des deux côtés, la visite du musée à du être annulée. Et les voilà maintenant à négocier pour savoir qui va loger où, car les domaines loués pour la date d’origine, dépassée, sont maintenant occupés par d’autres. Le restaurant entier a été réservé pour ne pas être dérangé durant la discussion, une somme folle pour un confort que l’on peut trouver chez soi. Mais afficher sa puissance et son aisance compte plus que tout. Gant se retrouve donc assis à la table des négociations malgré son inutilité récente au vu du changement de programme, mais il ne faudrait pas laisser de siège vide. Ou montrer en public que les amis peuvent disparaître comme si de rien n’était. Surtout pour le seul non-humain présent…
Sont présents à la table le Duc Archéon et sa duchesse, la Duchesse Calice. Les tourtereaux sont quant à eux avec les autres invités de la délégation, surveillés à chaque instant.


-Comme il est regrettable de voir le manque d’attention de cette maison, ils auraient pu nous prévenir des délais plutôt que de nous mettre face au fait accomplit.

-Duchesse, votre enfant, votre famille et vous, êtes les bienvenus chez nous. Nous avons ce qu’il faut pour vous accueillir.

Le problème avec cette proposition, c’est que Archéon serait publiquement en position de force. Et concéder dès le départ une telle faveur serait un risque. La réponse ne se fait attendre.

-C’est généreux de votre part, mais j’ai peur que d’autres membres n’arrivent pour profiter de notre présence pour venir sur Coruscant. Avec suivants et bagages. Nous n’aimerions pas vous mettre dans une situation délicate.

Le test est lancé, la Duchesse vient de poliment refuser mais vient aussi demander une légitimité de la puissance de son interlocuteur. Proposer de leur attribuer une résidence secondaire serait la meilleure des réponses. Mais le problème c’est qu’une seule d’entre elle pourrait convenir à l’image publique, et elle est en plein aménagement. Le début des travaux avait été repoussé pour le lendemain de la date d’origine des négociations, pour en avoir l’usage si besoin. Happé par les événements, personne n’a pensé à repousser les travaux.
Gant sent son ami mis en difficulté. S’il ne trouve pas de solution, il va devoir débourser une fortune pour obtenir un domaine satisfaisant avec des adversaires politiques qui vont en profiter pour le saigner à blanc. Et se gausser plus tard de lui avoir sauvé la mise. Sauf si Gant intervient, avec la force. Et il se prépare à en faire usage. La discussion suit son cours, mais la Duchesse arrive à cheminer pour amener le Duc à devoir faire un choix. Reconnaitre ou payer cher son image.


-Duc Archéon, puis-je intervenir ?

Interloqué, ce dernier regarde Gant et lui fait signe que oui. Il n’aura certainement pas d’autres occasions de gagner du temps pour réfléchir à une solution. Gant utilise la force pour ressentir les émotions de son interlocutrice, pour que son pouvoir de persuasion y trouve un terreau fertile. Il ressent la satisfaction d’avoir trouvé un levier dans la négociation, mais ce levier est à la base son erreur. Le Duc serait impoli de le relever vu que ce n’est pas lui qui se déplace, mais à trop s’appuyer dessus le retour du bâton pourrait être dommageable. Au final cette situation bancale ne satisfait aucun des deux partis. Et ils sont trop fiers et prudents pour sortir du jeu diplomatique.

-Duchesse Calice, face à ce manque de considération de la part de mon contemporain Coruscantien à votre égard, je me sens dans l’obligation de vous proposer de vous héberger. Il vous met dans une situation sans commune mesure, alors que vous devriez être concentrée sur nulle autre sujet que la préparation du mariage de votre enfant.

Gant voit qu’il vient de capter son attention. Maintenant il faut juste augmenter légèrement la force et ajuster l’émotion dans sa voie.

-Son attitude relève d’un manque d’éducation et de respect qui ne reflète pas l’honneur des hôtes de Coruscant. Même si mes moyens sont bien plus modestes, il est de mon devoir d’ami de la famille de proposer mon humble demeure. J’espère que ma compagnie saura combler la simplicité de ma résidence.

La duchesse hésite, Gant sent qu’il a fait mouche. Un choix cornélien s’offre maintenant à elle. Elle peut refuser cette offre, mais demander à être logée par le Duc pourrait être vu comme un manque de moyen. Refuser une offre d’un ami aussi proche du paternel, et le seul non-humain… Toute réponse négative devra être formulée avec la plus grande attention.
Gant sent qu’elle envisage son offre. Car cela serait mettre au défi l’entourage du Duc et un potentiel atout dans les négociations en cas d’erreur à l’étiquette. Mais aussi une source d’informations plausible. Pour la guider vers une réponse positive à sa proposition, Gant recourt de nouveau à la force pour donner plus d’influence à ces mots.

-Entre les sessions où vous échangerez sur la question du mariage, vous aurez sûrement envie de vous aérer l’esprit. Que diriez d’avoir à votre disposition ma personne en tant que guide, pour profiter des meilleurs lieux de Coruscant ?

-Je dois reconnaitre au Baron Frayer sa proportion à trouver de quoi nous émerveiller à chaque fois qu’il le désir.

Gant sent par la force qu’elle à fait son choix, l’intervention d’Archéon à terminé le travail. Seul, Gant aurait fait un usage moins subtil de la force, mais il faut que la décision soit un cheminement logique pour le publique.

-J’accepte avec plaisir votre proposition pleine d’attention. J’attend avec joie ce que vous me ferez découvrir.

Gant le sent, madame attend surtout de pouvoir extirper le plus d’informations possibles de sa personne. Il lui adresse sont plus humble sourire. Archéon, qui voit une situation se résoudre en découvre une autre qui lui échappe des mains. Comment faire pour que cette invitation ne devienne pas un poids ? Gant seul le sait.





Après quelques négociations, la Duchesse viendra seule chez Gant, aux frais de la Maison Archéon. Heureusement pour le Baron Frayer, qui aurait vu ces fonds fondre comme neige au soleil.
Il lui a attribué la plus belle suite et la fait aménager suivant ces goûts grâce à Archéon. Le reste de la famille loge dans un domaine d’une maison noble amie conciliante, les futurs mariés quant à eux disposent d’une résidence secondaire pour pouvoir faire connaissance. Les frères, sœurs, cousines et cousins des deux familles sont chargés de les distraire autant que de les surveiller.

La Duchesse Calice fut d’une gentillesse à toute épreuve quant aux concessions faites pour la condition de son logement. Sur une échelle de un à dix, il est à trois pour son standard… Un autre monde. Gant s’organisa pour l’accueillir avec grâce, mais dans la simplicité propre aux Frayers. Sa tâche est maintenant de profiter de chaque instant pour la soumettre à la suggestion, l’influencer pas à pas.
Gant lui montra les jardins, une centaine de mètres carrés aménagés pour surplomber le vide et dominer la ville. Des couleurs chatoyantes, des sculptures, des fresques et un banc, disposés avec harmonie. Il l’invite d’un geste à prendre place avec lui pour observer le paysage. Gant relâche les phéromones en petites quantités, il veut son attention, pas son cu.


-Je ne vous savez pas poète.

-Il est vrai que j’aime lire et écrire, la chanson et l’art. La musique tient une grande place dans ma vie. Je suis d’une curiosité telle que tout m’intéresse.

-Voyez-vous donc, vous me décrivez le gendre parfait. Auriez l’intention de faire de la concurrence ?

-Loin de moi cette idée Duchesse, je ne suis que trop heureux de ma vie. Je possède assez d’importance pour pouvoir vous parler, mais pas assez pour devoir me présenter à toutes les cérémonies publiques. J’ai pu faire les études que je voulais, décider du cheminement de mon existence. Comme tout le monde j’ai fait des erreurs, mais c’est ce qui nous fait grandir.

-Intelligent, flatteur mais sans excès, modeste, mature. Baron, la liste de vos qualités s’allongent.

-C’est que j’ai la chance de parler avec une personne qui les voit en moi.

La Duchesse Calice répondit d’un rire de cristal. Gant usa de la force, pour l’influencer de ses paroles et ressentir les émotions de sa voisine. Les yeux fixés sur l’horizon.

-Vous êtes différente de bien des dames de la haute noblesse que j’ai pu côtoyer. Derrière cette beauté et cette grâce, vous avez quelque chose qui vous rend unique. Vous jouez avec les conventions sociales pleine d’aisance. L’excellente éducation que vous avez reçu en ressort à l’extérieur, mais je vois en vous une femme qui se définie par ce qu’elle veut être et non ce que l’on veut d’elle. La manière dont vous avez d’utiliser vos mots démontre la réserve dont vous faite preuve pour ne pas écraser l’autre. Vous êtes intelligente, mais par rapport à nos coreligionnaires, vous avez l’intelligence de l’utiliser. A mon avis, vous savez ce que c’est que de ne pas tout avoir, de perdre et de devoir travailler dur pour obtenir ce que l’on veut.

Gant augmenta légèrement son émanation de phéromones et la regarda profondément dans les yeux. Il peut ressentir son trouble, ses paroles ont fait mouche sur des points sensibles. Il lui reste encore à les cartographier. Physiquement, seule une légère dilatation des pupilles permet de voir un changement d’attitude. Quelle maîtrise de soi.

-Et si vous me faisiez visiter le reste de la demeure.

Ce n’est pas une question, mais une injonction. Gant se leva et présenta sa main pour l’aider. Restant à ces côtés, continuant à relâcher ces phéromones, il poursuit la visite. Il l’acheva devant la suite de la Duchesse.

-Duchesse, voici ce qui sera votre demeure pour les jours à venir. Je vous réitère ma joie de pouvoir vous offrir l’hospitalité malgré mon humble demeure.

Gant termina par une dernière phrase utilisant son art de la persuasion de force, de l’empathie et ses phéromones à leur maximum. Pour le temps de cette conclusion.

-Si vous avez le moindre désir, je suis à votre entière disposition.

C’est dans un état de bonheur total et de demande de plaisir qu’il l’a laissa sur le pas de sa porte. Pas un appel pour le retenir, pas un gémissement, pas d'attouchement pour le stimuler. C'est la première fois que quelqu'un démontre autant de résistance. Gant se retourne avant de tourner au coin du couloir et lui fait un clin d’œil. Elle en tremble de désir, se serrant les bras pour se retenir. Il avance d'un pas pour disparaître, s'appuie contre le mur et écoute ces émotions grâce à la force. Elle veut coucher avec lui, satisfaire ce besoin. C'est la première fois depuis des années qu'elle ressent une telle envie. Perdue, elle se réfugie dans ces quartiers.
Gant sait qu'elle va passer une très agréable nuit en solitaire.





Le lendemain matin, ils se retrouvèrent pour le petit déjeuner en compagnie de membre de sa famille. Rapidement Gant se retira pour les laisser discuter et se justifia par la thèse d’un étudiant à finir de d’examiner. Ce qui lui value des regards surpris.
Pendant son examen dudit document, son majordome entra pour l’avertir que la Duchesse ne serait pas de retour avant une heure tardive dans la soirée. Gant le remercia et poursuivi sa lecture. Il était midi quand il acheva de s’abimer les yeux sur ce torchon. Même un étudiant de troisième année serait capable de réciter au moins quatre maisons fondatrices de l’ancienne république. Lui écrit que les Taung en sont les pères culturels et biologiques, inspirateurs de la démocratie, défenseur des faibles. Gant donna pour note un zéro et un commentaire : « Si un taung ou un mandalorien met la main sur ce document, à ce moment-là j’aurais de la pitié pour l’auteur. ».
Pas de pardon pour ceux qui achètent leurs diplômes. Une fois l’horreur enterrée avec son géniteur, Gant se dirigea vers les cuisines pour se remplir la panse. On lui apprit que plusieurs personnes de la famille de la Duchesse était resté, ne sachant que faire en attendant le début des négociations. Gant alla à eux et leur annonça qu’il avait plusieurs activités à leurs proposer. Mais bien sûr suivant ce qu’ils aiment faire. La seule réponse les réunissant tous fut : pazaak…
Ne pouvant se soutirer à son devoir d’hôte, Gant leur indiqua qu’il savait où trouver des tables à la hauteur de leurs titres de noblesse. Ces compagnons commandèrent une limousine hors de prix et partirent avec lui dans le meilleur casino de Coruscant. Gant tenta d’appeler Archéon ou la Duchesse, mais sans succès. Leurs services lui indiquèrent qu’ils étaient en réunions. Gant averti les gens de la Duchesse de vers où ils allaient, au cas où.

Une fois arrivé, le groupe s’enfonça dans la foule des joueurs et se dispersa. Gant réussi à en retenir un et tenta de lui proposer de leur montrer des activités uniques, mais face à la fièvre du jeu, il ne fit pas le poids. Envisageant la catastrophe à venir, il fit demander le chef de salle.

-Bonjour monsieur, à qui ai-je l’honneur ?

-Bonjour, Baron Frayer, je me retrouve dans une situation gênante.

-En premier lieu permettez moi de vous souhaiter la bienvenue dans notre établissement. Expliquez-moi ce qui perturbe votre expérience au sein de nos murs ?

-J’ai des compagnons, des amis, d’amis très proches qui m’ont demandé de les occuper. Et je les soupçonne d’être un peu flambeur sur les bords.

-Je vois, c’est embêtant.

-Je ne vous le fait pas dire. Cela me met dans une situation où je veux les protéger, mais je risque de leur porter préjudice. Auriez-vous des solutions pour les restreindre discrètement ?

-Tout à fait, suivez-moi et désignez-moi les personnes sur les vidéos que nous allons vous montrer. Nous allons leurs appliquer une mesure simple, ils vont devoir jouer avec des cartes où ils auront déjà transféré leurs crédits. Et ils ne pourront pas demander d’avance ou de prêt à l’établissement. Beaucoup de nos joueurs réguliers et de professionnels utilisent cette méthode pour les aider à gérer leurs mises. Ainsi, ils peuvent mieux se concentrer.

-C’est une mesure qui me semble somme toute adéquate. Pourrais-je m’y souscrire ?

-Mais bien sûr Baron, je vais tout mettre en place.

Quelques minutes plus tard, Gant pouvait se détendre un peu. Et tant qu’à faire, utiliser ces pouvoirs pour ce faire un peu de monnaie. Il faut toujours en avoir sur soi. Gant retira mille crédits, il devrait pouvoir s’en sortir avec. Et se dirige vers les tables de jeux. Il y en a une qui déchaine régulièrement les passions, avec une boule qui voyage dans une roue, et où elle atterit détermine le gagnant. Il ne connait pas les subtilités, mais cet exercice devrait être suffisant pour ce faire les dents.
Utiliser la télékinésie pourrait sembler être la meilleure solution, mais se retrouver à faire des gestes dans tous les sens et la balle suivre les mouvements du gars qui gesticule pourrait en déconcerter plus d’un. La divination, c’est l’avenir. On se concentre et hop ! La solution est trouvée.
Gant se pose à une table où une place vient de se libérer d’un heureux gagnant, les autres l’accueillent comme le petit nouveau qui va les refaire. Concentration, il faut voir où poser le pion et combien miser. Comme le disait Histos, il ne faut pas hésiter à laisser libre cours à la force de s’exprimer par son corps. On relâche les barrières, le regard devient fixe, les gestes sûrs, la pensée haute et la volonté d’un gagnant. Il pose le pion sur la case un noir et mise deux cents crédits. On le raille et l’un d’entre eux essaye de lui montrer les cases qui sortent le plus souvent, mais l’absence de réponse pousse l’employer à clore le tour pour lancer la bille. Elle vole, rebondit, parcours les arrêtes de la roue dans une course hypnotique que l’on ne voudrait pas voir s’arrêter. Un choc la fait tressaillir dans sa course ! La bille s’emballe ! Sa course fluide se transforme en une fin d’agonie terrible pour finir dans le soixante rouge. Gant regarde ça bizarrement, pourtant il a tout fait comme toutes les autres fois avant. Peut être qu’il n’était pas encore assez concentré. Ce n’est pas grave, il recommence.
Mais cette fois, il passe son tour pour faire sembler d’observer et agir à la prochaine partie. Il prend ainsi le temps pour plonger et trouver en lui les voies du futur de la force. Il ne regarde pas au-delà de quelques dizaines de secondes, car après des milliers, des millions d’avenirs sont possibles. En chercher un parmi une dizaine existant est déjà bien assez exigeant. Maintenant, il distingue mieux ce fil qu’il veut suivre, cette victoire assurée. Mais un joueur dans le présent choisit l’emplacement victorieux dans la partie suivante, toute la prédiction s’effondre. Tout est à recommencer, Gant annonce qu’il va encore attendre, on l’averti qu’après il devra laisser sa place si il désire encore patienter un nouveau tour. Il répond d’un hochement de tête et retourne démêler les fils du destin. La tâche est ardue et se complexifie un peu plus à chaque examen, mais il sait ce qu’il veut et s’y accroche. Le voilà maintenant, il le tient, vingt et un rouge ! On le sort de son petit monde par une accolade, machinalement il sort des crédits et les poses sur la case. Le groupier annonce la fin des mises et lance la bille. Elle entame une course folle, elle cour, elle accélère. La voilà qu’elle rencontre un obstacle et se calle en un noir, sa mise d’avant. La table se moque de lui et Gant se rend compte qu’il ne lui reste que deux cents crédits, il a misé quatre cent ! Quel crétin. Quitte à tout gâcher, autant tenter la chance, il mise les crédits restants en fermant les yeux. Et attend. Quand il les ouvre, toute la table le regarde partagé en jalousie et surprise, il vient de gagner vingt mille crédits. Gant n’en croit pas ces yeux, mais il doit se l’avouer, quelque chose à du marcher. Comment ? Pourquoi ? C’est à ne rien y comprendre.

Le reste de la soirée est tout aussi mystique. Il se retrouve à payer la limousine qui les attendait depuis leur arrivée, le restaurant, la boite de nuit, les consommations, l’amende de l’un d’entre eux pour ivresse sur la voie publique, le silence et les réparations pour la bagarre dans les toilettes d’un bar. Gant est chez lui sur les toilettes, il put le vomi et l’alcool des autres glandus, fatigué et avec mille crédits restant dans les mains. Si c’est un message, il est clair. Plus jamais de divinations avec ces foutus billes.
Avatar de l’utilisateur
By Gant Frayer
#31658
Le lendemain matin, c’est son majordome qui vient de réveiller. Une très bonne initiative aux vues des excès de la veille. On lui apprend que la Duchesse est rentrée tard elle aussi, mais dans un meilleur état… L’utilisation intense de la force n’est jamais conseillée, fatigue, maux de tête. Gant se lève et se dirige sans trop de convictions vers la salle de bain. Après s’être lavé, les choses vont déjà un peu mieux. Une fois habillé, il va prendre son petit déjeuner. Durant le repas la Duchesse arrive, souriante. Curieux de savoir si comment elle se sent après l’expérience d’avant-hier soir, Gant l’accueille avec le même sourire et se concentre avec la force pour examiner des émotions.

Il peut sentir une certaine satisfaction, sûrement du aux pré-négociations d’hier. A son égard elle ressent de la méfiance, du questionnement, de la gentillesse et du désir. Un désir que les plaisirs solitaires n’ont pas réussit à sustenter à n’en point douter. Par contre, la gentillesse, pourquoi ? A moins qu’il n’interprète de cette manière de la pitié ? A ce moment-là, pourquoi de la pitié ? Gant s’inquiète, y aurait-il une corrélation entre la satisfaction et la pitié ? D’où provient ces sentiments, où est la source ?
Ils échangent des civilités avant de se donner rendez-vous dans une heure pour aller visiter les merveilles de Coruscant. Gant se réfugie dans la bibliothèque et plonge dans en méditation pour réfléchir. Les objets s’animent, les chaises flottent, les pages se tournent, la poussière vole, la pièce prend vie. Ces pensées volent d’idée en hypothèses. Il se remémore les fais passés, les mots, les actes, les gestes. Rien ne ressort. L’alarme le sort de ça concentration, les minutes qui lui reste sont consacrés à remettre en place tout ce qui a changé. Ne restant que la poussière en suspension. Les émotions qu’il a ressenti l’inquiète, que prépare-t-elle ?

Pour la première sortie, il l’emmène à une représentation de théâtre d’une pièce portant sur le thème de la libération d’un monde de l’empire. Un sujet mainte fois visité, mais des collègues de Gant lui en ont fait de bons retours. Ils attendent pour entrer dans une alcôve réservée aux possesseurs des tickets les plus chers. Drôle de monde que de considérer l’argent comme composante nécessaire pour comprendre la culture.

-Hier, vous avez évoqué avant de partir la thèse d’un étudiant, pourriez-vous m’en dire plus ?

-Bien sûr. A la base je devais me trouver devant le travail d’un étudiant chevronné dans l’histoire des anciennes civilisations, mais j’ai découvert une monstruosité historique, un nihilisme culturel, un désœuvrement intellectuel abyssal. Connaissez-vous les Taungs ?

-Non.

-Se sont les ancêtres culturels des mandalorians, c’est d’eux que provient l’origine de leur société. La culture, le code, les lois, l’art. L’influence reste encore très présente malgré plus de deux cents mille ans passés. Il y a eu une bataille que l’on estime être l’une des batailles fondatrices de l’ancienne république, où nos ancêtres auraient démis les forces Taungs et fondé ce que nous avons connu sous ce nom.
Cet imbécile à mis les qualités induites aux tribus républicaines, la démocratie, la protection des faibles, le partage des ressources, comme traits de caractère des Taungs.


-Dans une thèse de fin de diplôme ? Mais comment ?

-Je suis certain que c’est un de ses enfants qui profite de la richesse de ses parents pour financer l’université, et se retrouver dans les petits papiers de celle-ci. Malheureusement, sûrement dû à une erreur administrative, j’ai eu à corriger son papier. Car je ne suis pas connu pour céder à de telles sirènes. Mais le problème n’est pas que là.

-Je suis d’accord avec vous, si l’élite commence à acheter ces diplômes c’est qu’il y a un malaise. Des dirigeants sans compétences détruiront ce que nous avons. Autant sous l’ancienne république que sous l’empire ce symptôme était présent. Et le phénomène se perpétue, car l’idéologie a changé, mais pas la logique de fonctionnement. Tant que notre société n’aura pas de véritable transformation, ces problèmes ne pourront pas êtres résolus. Tout au plus amoindries.

-Par principe toute société est réfractaire, mais quand il y a un danger pour son intégrité alors il devient possible de se transformer. Mais même après la chute de l’ancienne république, les deux étoiles de la mort, la menace n’a pas était assez grande pour que la masse initie ne serait-ce qu’inconsciemment un début d’évolution.
Mais cette évolution pourrait nous voir perdre nos privilèges, seriez-vous prêt à les céder ?


-Non.

Gant continua à parler avec la Duchesse d’autres sujets encore quelques minutes. Puis on vint les chercher pour les mener à leur loge. Surplombant toute la scène, à l’abris des regards et avec tous les gadgets nécessaires pour que personne ne puisse s’apercevoir de quoi que ce soit. Gant avait ces habitudes, surtout quand il est bien accompagné. Connaissant ces goûts, le personnel à fait installer un large canapé plutôt que des sièges. C’est plus pratique pour passer à l’action.

-Installez-vous Duchesse, je m’occupe des réglages.

Il régla la lumière, le champ de dissimulation, le champ d’atténuation et milles autres options pour pouvoir s’amuser en toute quiétude. En plus des signaux indiquant que les systèmes fonctionnent, Gant vérifie les indices visuels et sonores. La sécurité avant tout. Une fois l’inspection finie sous le regard intrigué de sa compagne, il vient s’assoir à ces côtés.

-Pour pouvoir profiter de la performance à son plein potentiel, j’ai pris le temps d’aller poser des questions aux techniciens sur le fonctionnement des systèmes. Ainsi nous aurons le meilleur pour nous.

-Merci beaucoup pour votre attention mon cher.

Gant utilisa ses phéromones et la force pour appuyer ses paroles.

-Je suis ici à votre entière disposition.

Il peut la voir trembler, se mordre les lèvres et ses yeux parcourir son corps. Son souffle s’accélère, elle joue de ses cheveux avec sa main droite et sans s’en rendre compte, pose sa main gauche sur la cuisse droite de Gant. Elle serre suffisamment fort pour qu’il puisse sentir la tension qui l’habite sans la force. Sa résistance acharnée pour ne pas céder à son besoin irréfléchi de satisfaire les suggestions de son hôte. Ces émotions sont une tornade, mais des lumières pointent. Des questions sur son comportement, et l’étrange attirance pour lui. Gant doit tuer dans l’œuf tout doute. Ainsi il pourra aider son ami.
L’ouverture des rideaux de la scène la rappelle à sa place, mais les émotions sont toujours aussi fortes. Entretenues par l’émanation continue de phéromones. Dés le début, Gant se rapproche et lui murmure des mots doux. Le souffle de la Duchesse augmente, ses mains cherchent à s’occuper et ne trouve rien à faire. En augmentant légèrement la dose de phéromones, Gant lui suggère de se caresser. Ce qu’elle fait machinalement. Il lui susurre avec la force tout ce qu’il pourrait lui offrir en plaisir, et découvre en lisant ces émotions à quelles propositions elle répond le mieux. Pas à pas, il la fait monter dans cette tour d’ivoire qu’est son plaisir. Il rentre dans les détails, poursuit les chemins qu’elle aime le plus et explore ces fantasmes. Les phéromones augmentent encore un peu et c’est la dernière ligne droite.
Gant lui ordonne de continuer à se faire plaisir, mais de ne jouir que sous son ordre. Très vite, elle atteint sa limite alors que l’entracte vient de commencer. Il la regarde dans cette course qui n’attend que sa volonté pour s’achever en toute volupté. Il laisse la tension monter, les signes physiques extérieurs poindre de sa quête insatisfaite. La Duchesse gémit, supplie, crie que l’on lui donne ce qu’elle veut. Gant sent qu’elle a atteint son point de rupture, ses émotions sont dans un désordre total et maintenant seul un mot de sa part pourra la libérer. Il prend le temps de préparer son ordre et se concentre, la prononciation du mot, les émotions qu’il donnera dans sa voix sont essentiels. Et le moment aussi est très important. Trop tôt et il ne pourra pas travailler sur son esprit efficacement, trop tard et elle souffrira de troubles comportementaux. Quand il sent ces émotions à leur paroxysme, il le dit.


-Joui !

La Duchesse s’arqueboute et ne bouge plus, la surcharge émotionnelle l’a fait s’évanouir. Gant la prend dans ces bras, l’allonge sur elle. Les lèvres près de son oreille, il la surcharge de phéromones. La séance l’ayant poussée au-delà de ces limites et ces barrières mentales balayées par la force de sa satisfaction, Gant lui donna ces instructions. Avec la persuasion de force, il inscrit en elle le moyen pour lui de lui faire retrouver cet état de suggestion total. Qu’elle devra obéir à toutes ces instructions, ne jamais pouvoir ce souvenir de ces moments et lui être à jamais fidèle.
Ces premières instructions sont de dormir jusqu’à la fin du spectacle, de se faire une toilette et d’oublier tout ce qu’il s’est passé dans cette pièce, puis elle devra le rejoindre à la sortie. Pendant ce temps, Gant sort pour aller dire bonjour aux techniciens. Il use légèrement de la persuasion de force et de ces phéromones pour savoir s’ils ont entendu ou vues des choses. Comme à leur habitude, rien n’est observable ou enregistrable dans les loges VIP. Gant termine la conversation sur des sujets lambda avant de les quitter. A force de fréquenter les lieux, des liens se créent. Fatigué, il va au bar et commande un jus de fruit pour se requinter. La barman l’accueille avec un grand sourire et lui demande si la soirée fut trépidante avec un clin d’œil. Gant lui répond que même pour les meilleurs il y a des échecs. Il échange avec les personnes présentes sur des oeuvres qu’ils ont déjà vu jusqu’à ce que la pièce finisse. La Duchesse Calice arrive, le visage affichant une expression de gène et des traits appuyés par la fatigue. Gant salua ces compagnons de bars et la rejoignit, une expression compatissante au visage.


-Baron…

-Nul besoin de vous excuser Madame la Duchesse, vous avez passé une dure journée hier à devoir négocier à bâton rompu avec le Duc Archéon, et la pièce était soporifique. Si je ne m’été pas aperçu que vous aviez sombré dans le sommeil, je vous y aurai rejoint. J’ai préféré vous laisser la place pour que vous puissiez vous reposer et je suis venu ici disserter en compagnie de ces personnes. Souhaitez-vous vous joindre à nous ?

-Pardonnez-moi pour mon absence, je ne comprends pas comment j’ai pu me laisser aller ainsi.

-Le cumul du stress, la fatigue, la tension. Ce moment de relâchement à du être interprété par votre corps comme le signal pour se laisser aller à ce que vous gardiez en vous. Il faut que vous preniez plus soin de vous, à trop intérioriser vous pourriez développer des soucis de santé.

Gant la pris par le bras et tout deux sortir du bâtiment. Connaisseur, il proposa une promenade pour se rafraichir l’esprit, ce qu’elle ne refusa pas. Ils marchèrent quelques minutes pour parler sur les différences entre leurs deux mondes. Quand il estima le moment venu, Gant usa de la force pour accentuer sa première phrase.

-Vous semblez soucieuse, voulez-vous revenir à ma demeure avec moi ?

Sans attendre, elle répondit, signe que le processus a marché.

-Oui, je vous en prie.

Gant héla un taxi qui les ramena directement au manoir. Son majordome l’avertit que le Duc Archéon avait appelé pour dire que les négociations commenceraient dans trois jours. Gant le remercia et demanda à la Duchesse de l’accompagner dans ces quartiers, pour lui remettre un présent. Cette dernière, ne voulant paraître impolie répondit de manière positive. Une fois entré, il utilisa le mot de code nécessaire pour l’état de suggestion total. La Duchesse releva le buste, réarrangea ces cheveux et lui adressa son plus beau sourire. Sa a marché, ouf. Car sa résistance exceptionnelle était une première pour Gant. C’est pourquoi il l’a amenée aussi loin dans son exercice, pour être sûr d’avoir abattu toute gène au conditionnement mental qu’il peut maintenant lui faire grâce à l’état de suggestion total.

-Est-ce que ta suite possède des moyens de surveillances ?

-Oui, quand nous avons fait refaire les décorations, nous avons installé tout un système pour me protéger. C’est du très haut de gamme.

-Qui peut observer, qui en a les commandes ?

-Un homme de confiance veille avec un droide. J’ai entièrement confiance en eux.

-Quels sont les informations que tu possèdes sur moi et qui sont connus par d’autres que toi ?

-Tu est un ami très proche du Duc Archéon, tu as fait tes études avec lui et tu étais connu pour tes conquêtes. Mais de retour de la guerre tu as changé et tu possèdes une réputation d’homme cultivé, mais un peu retiré des affaires. Discret, polit et charmeur invétéré envers la gente féminine. Aucun ennemi connu en dehors de quelques conflits idéologique avec des collègues universitaires, mais tu ne fréquentes plus assez l’université pour que ça ne dépasse l’institution.

-Très bien. Comment te décrirais-tu de manière objective.

-J’écrase quiconque est sur ma route, je tiens à mes enfants et j’aime ma maison. J’élève la culture au rang de nécessité. Mon diplôme en ingénierie civile et mon expérience font de moi une personne compétente dans beaucoup de domaines. J’aime le pouvoir et je désir en acquérir plus. Dois-je aller plus en détail ?

-Non, et en amour ?

-Je ne fais jamais confiance en amour, trop de trahisons dans le passé.

Gant réfléchit quelque instant à cette révélation. Un ordre avec trop de décalage par rapport à sa pensée pourrait la fragiliser, mais avoir un tortionnaire n’est pas vraiment ce qu’il recherche. C’est dommage, il aime bien les relations profondes. C’est beau et intense à vivre.

-Ce soir, pendant ton sommeil, tu prendras conscience que notre rencontre était la meilleure chose qui puisse t’arriver de toute ta vie. Je suis le maître que tu recherchais secrètement depuis si longtemps, mes mots sont du miel, mes désirs tes ordres, mes ordres tes commandement. Ta fidélité absolue à mon égard est ton plus grand secret, et même la mort ne saura te faire parler.
Tu feras usage de ton intelligence et de toute ta personne pour ma réussite. Car si je réussis, tu réussi au travers de moi. Ma réussite sera ta plus grande œuvre.


-Oui mon baron.

-Tu peux retourner dans tes quartiers, tâche de bien te reposer. Demain nous aurons fort à faire.

Gant l’observe partir et peut enfin arrêter phéromone et force. Il est lessivé, lui aussi va bien dormir.





Le lendemain matin, Gant passa dire bonjour aux membres de la famille de Duchesse venus s’entretenir avec elle. Il mangea à l’écart et discuta avec son majordome des affaires courantes à traiter. Ils passèrent la matinée à se consacrer au traitement des différents dossiers. A midi, Gant retrouva la Duchesse et ils partirent pour diner chez un grand nom de la restauration.
Ne pouvant agir en public, Gant agit donc de manière tout à fait normée en lui proposant comme activité la visite de musées. Un passage obligé quant on veut paraître cultivé dans le gratin. La visite fut courte et brève, les deux s’ennuyant rapidement. La dure réalité des êtres cultivés dans des lieux pour petites personnes.
De retour au Manoir, ils allèrent dans la suite du Baron. Gant se retourna vers la Duchesse. Cette dernière mit un genou à terre.


-Mon seigneur et maitre, j’attends vos instructions.

-Ma chère, nommez-moi Gant ou Baron Frayer et veuillez en plus jamais faire cela pour moi. Si nous devions être surpris…

-Bien Gant.

Elle se releva et le regarda avec des étoiles dans les yeux. Stimulée par sa production de dopamine, dû au conditionnement. Sa position, ces yeux, ces gestes, elle faisait tout pour le séduire. Si il ne fait pas attention, il n’aura pas assez de temps pour poser ces questions. D’un geste il l’invite à s’assoir, ce qu’elle fait en saisissant l’occasion de laisser trainer la main sur l’abdomen de Gant. Ce dernier fait comme si de rien n’était.

-J’ai des questions à te poser. Qu’as-tu prévu pour prendre le dessus pendant les négociations ?

-Ne préférerais-tu pas jouer à un autre jeu ? J’ai des idées sur des Positions Culturelles à examiner en ta compagnie.

-Si tu me dis tout ce que je dois savoir pour ne pas que tu écrases mon ami, sa s’envisage.

-J’ai emprunté deux cents millions de crédits pour compléter mes quatre cents millions de réserves. Le premier assaut, c’est des centaines de petites sociétés écrans qui achètent le maximum de parts des entreprises de la Maison Archéon. Y compris leurs centres de recherches qu’ils cachent. C’est par erreur que nous les avons trouvés. Toutes ces sociétés écrans amènent à une holding en charge de cette partie du plan. Pour ne pas perdre la face et les négociations du mariage, il va devoir retrouver sa puissance. Donc il va contacter cette holding qui en premier ne voudra pas lui revendre ces parts. C’est là que j’intervient et que j’arrive à convaincre le conseil dirigeant de cette holding de les lui revendre. Mais ils ne le feront que contre le prix d’achat augmenté de vingt-cinq pourcents. Pas folle, nous participeront à hauteur de cinquante millions. L’opération va nous rapporter un sacré avantage financier, désavouer le duc et nous donner la domination des négociations. Et l’argent ne reviendra à nous que sous la forme d’un contrat commercial avec une Maison cousine qui est dans le coup. Il nous faudra dix ans pour toucher les derniers crédits.

Gant était impressionné par la simplicité et l’efficacité du plan. Mais aussi par la force économique dont elle faisait montre. Et il se pose la question, son ami n’est pas le dirigeant de sa maison parce que c’est un feignant, bien au contraire ! S’il désamorce cette tentative de son côté, qu’a préparé Archéon ?
La question n’est plus de savoir si il va pouvoir aider son ami, c’est fait. L’interrogation est, qu’est ce que la Maison Frayer peut obtenir de cette affaire ? Il voit quatre scénarios viables :

-Il désamorce le piège de la Duchesse Calice et manipule cette dernière pour offrir sa maison en pâture à Archéon.
-Il désamorce le piège et laisse Archéon se débrouiller pour la suite.
-Il prévient Archéon pour mettre en place des contre-mesures.
-Il essaye d’installer une harmonie entre les deux et de trouver un accord.

Si les deux camps s’entendent bien, personne ne va y croire et certains pourrait faire le rapprochement entre la localisation de la Duchesse et de Gant durant les négociations. Trop risqué. Simplement prévenir Archéon pourrait ne pas être suffisant pour qu’il ne se retrouve pas affaiblit et dans une position difficile. Cette solution n’est donc pas envisageable. Juste faire disparaître le piège pourrait être perçu comme un faux signal si des espions d’Archéon surveillent ces biens… Quel bordel, ils ne pourraient pas laisser leurs enfants et petits-enfants se marier comme les autres ?
Gant n’a pas vraiment le choix, il tient à son ami. La Maison Calice va devoir disparaître. Il est l’heure de sonner le glas d’une dynastie. Il verra plus tard avec Archéon s’il peut récupérer des bouts.


-Je veux tous les détails des opérations de déstabilisations, de sabotages ou toute action négative pour la Maison Archéon. Droïdes ! Venez prendre note ! Puis après tu dévoileras tous les détails sur la Maison Calice, tout ce que le Duc Archéon devra faire pour s’emparer de ses actifs.

Des droïdes de protocoles arrivent et entament une nuit blanche aux côtés des deux êtres biologiques, faite d’informations confidentielles et de confessions. De seize heures à onze heures du matin, dix-neuf heures pour tout rédiger en compagnie d’une vingtaine de droïdes de protocoles spécialisés dans le domaine. Gant à fait l’erreur de croire qu’elle n’avait qu’un seul plan. De nombreux autres, de toutes tailles étaient prévus ou en cours. Cette femme dispose d’une grande intelligence, mais surtout d’une capacité à réunir des génies qui lui ont permit d’imaginer et d’articuler un tel traquenard.
Dix-neuf heures d’interrogatoires, de questions et de vérifications. Gant est épuisé, mais il doit porter ces informations à Archéon. Il ordonne à la Duchesse Calice d’aller se reposer et de prendre soin d’elle pour être prête pour les négociations, mais surtout de se conformer à tout ce qu’elle a révélé hier soir. Et ce malgré ce qu’il se passera. Il est temps de partir.

Gant rentre dans la propriété des Archéon comme dans un poulailler, un coq en pâte. Il passe par le jardin privé de son ami, dont le portail s’ouvre car son code génétique est enregistré dans la sécurité de la maison. Il traverse les parterres de fleurs, les œuvres florales et les résidus de pierres qu’il nomme art historique… La porte fenêtre attenante à la terrasse du jardin est entrouverte. Il entre discrètement et trouve le couple en pleine discussion pendant un petit déjeuner au lit. Ce qui rappelle l’estomac du Falleen à l’ordre. Surpris, ils le regardent rentrer et s’assoir sur le bord de leur lit. Gant tend le bras et dépose le datapad entre les amoureux. Sans attendre, il pioche dans le plateau de madame qui, il le sait, ne protestera pas physiquement pour l’empêcher de se nourrir.


-Gant ? Qu’est ce qui se passe ? Et ! Mais c’est mon pain !

-Vil monstre à la peau verte, je ne saurais vivre tant que l’honneur de ma dame ne sera lavé pour le vol de sa bouchée de pain. Je pourfendrais l’impudent qui ose souiller le lit de deux justes âmes. Armes-toi manant !

Archéon saisit un morceau de pain recouvert de confiture et le présenta comme une lame.

-Ho mon beau prince charmant, la perfection de vos mots sauront j’en suis sûr faire céder ce pauvre hère. Candeur et honneur seront vos armes tandis que mon amour sera votre armure !

Gant, azimuté par la fatigue les regarda comme une poule découvrant un couteau. La duchesse et le duc partirent dans un fou rire qui entraina Gant malgré lui. Quand le calme revint, Gant s’allongea sur le dos, cédant à l’appel du moelleux matelas.

-Désolé d’arriver à l’improviste, dans le datapad il y a dix-neuf heures de travail. J’ai fait nuit blanche. Je suis mort.

La duchesse se saisie du datapad et l’alluma.

-Mais dite donc, c’est qu’il y en à des choses dedans, tu as travaillé sur quoi pour qu’il doive traiter autant de données.

-Sur le futur de votre petite-fille. Ne me demandez juste pas comment j’ai obtenu tout ça. Prenez le temps de lire et faite gaffes, c’est le seul exemplaire qui existe. Je peux dormir là ?

-Je t’adore Gant, mais pas à ce point-là.

-Rhhaaa, bande d’ingrats.

Ce n’est pas pour autant qu’il bougeât d’un pouce. Profitant de chaque seconde pour son corps fatigué. Le son stridulant annonça la fin du chargement des données, quelques secondes plus tard des mots d’étonnements, puis des insultes. Gant ouvre un œil et les voit qui le regarde.

-Avant que vous me posiez la question, tout est vrai. Utilisez les instructions du dossier Prélude pour lancer vos gens afin de trouver les traces de ses machinations. Hhoooo, je suis crevé.

Gant se releva, sorti du lit et les salua en une courbette.

-Je sais où est ma chambre ici, je pense que vous avez beaucoup à faire. Par contre faites gaffe à son gosse et à votre petite fille.

-Comment ça ?

-Si ils ont des sentiments l’un envers l’autre… Elle risque d’en souffrir s’il est jeté comme un parvenu.

Il les quitta sur cette recommandation pour rejoindre vingt mètres plus loin ce lit qui est le sien depuis les années universitaires. Sans prendre la peine de se déshabiller, il se laissa tomber et sombra dans le sommeil. Du concentré de bonheur dans un maximum de plumes.
Avatar de l’utilisateur
By Gant Frayer
#31763
Gant se réveilla dans une forme olympique. Mais la tête encore marquée par l’usage intensif de la force et la nuit blanche de travail. Il appela sa résidence pour que l’on vienne le récupérer et en profita pour aller piller les cuisines du domaine. D’ici, avec la force il peut prendre la température ambiante. Et c’est chaud. Une tension monte et s’installe, les pensées fortes et les mots incisifs. Archéon a dû se mettre en mouvement. Il faut qu’il se mette à l’abris du tsunami à venir.
Une fois chez lui, il rencontre la Duchesse Calice avec qui il s’enferme une heure dans ces quartiers, afin de revoir avec elle toutes ces instructions et son comportement dans l’avenir. Pour qu’elle ne puisse jamais lâcher la moindre information sur lui et ces méthodes, mais aussi pour qu’elle fasse les mauvais choix pour contrecarrer Archéon. Une fois cela fait, il ne reste qu’à s’éclipser. Durant le repas entre la Duchesse et sa famille, Gant s’invite quelques instants pour faire une annonce.


-Madame la Duchesse, veuillez me pardonner mon intrusion, mais il se trouve que je me dois d’honorer un dossier pressant. Je reste sur Coruscant, mais je ne sais quant est ce que je serais de retour. Vous disposez de mon numéro de contact ainsi que de mon personnel si vous avez besoin de quelque chose.

-N’ayez crainte, avec les négociations que nous allons engager, je dois vous avouer que toute distraction serait mal venue.

Sans relever, Gant sors la tête haute. Comme prévue, elle vient poliment de le mettre à la porte de chez lui. Elle expliquera à ces proches sont ascendant psychologique sur le Baron et l’inutilité de ces informations, alors pourquoi s’embêter par sa présence ? Cette affaire est l’occasion d’éloigner un espion potentiel. Et de les rassurer sur leur réussite prochaine.
C’est l’esprit léger que Gant monte dans son vaisseau, direction les calottes glaciaires.





Ce froid mordant si caractéristique de la plus sélecte station de détente de sport arctique de la planète. Un employé vient vérifier son identité directement sur la piste, le temps doux de cette journée le permettant. Gant lui donne sa dérogation obtenue par Archéon. Le regard que lui jette son interlocuteur est équivoque, à ses yeux Gant est un rapace. Mais il doit le laisser passer.
Gant se dirige vers l’accueil et indique qu’il ne sait pas encore si il va rester pour la soirée. Qu’ils ne lui réservent pas une de leurs chambres atrocement chères. Il leur demande le programme des ventes d’arts de la soirée. Leur attitude change dans l’instant, car généralement des millions sont dépensées pour chaque œuvre. Gênés, ils lui annoncent que la salle est en plein aménagement et qu’elle n’ouvrira que dans deux semaines. Gant ne s’attendait pas à ce que son alibi s’envole ainsi. Il va devoir trouver autre chose pour s’éloigner des négociations et être vu. Pourquoi pas une croisière de luxe dans le système ? Du point de vue de la Maison Calice, il s’éloigne après s’être fait jeter dehors, mais il ne peut se permettre de partir trop loin. Une humiliation. Parfait. Il ne reste qu’à s’organiser pour en trouver une qui soit satisfaisante.

Gant retourne donc à son vaisseau et entame ces recherches. Il fait appel à certains de ces contacts pour affiner le résultat et hésite au final entre trois voyages. Tous partent pour faire le tour complet du système, avec presque les mêmes activités et les mêmes prestations. Et quasiment le même coût. Environ trente mille crédit la place. Même pour lui c’est un sacré budget. Car les extra et les activités en plus ne sont pas compris ! Tout est réalisé pour vous tenter et vous faire dépenser. Et comme seul les gros bonnets/benêt peuvent réaliser ce genre d’achat, les prix atteignent des sommes folles. Pour inciter les clients à plus dépenser, des prix et des récompenses sont remises pour ceux qui pratiquent ce qui coûte le plus. Toujours satisfaire l’envie de reconnaissance du client, voilà le but de ces voyages.
Ce qu’il lui faut savoir à Gant, c’est la liste des passagers. Car quitte à s’éloigner de chez lui, autant en profiter pour se détendre. Mais ce sont des documents confidentiels et il n’a pas les moyens de les obtenir. Plutôt que de se remettre au hasard, il fait usage de la divination pour choisir. Ce qu’il recherche est simple, sur quel vaisseau doit-il aller pour trouver des cibles intéressantes ? Gant prend le temps de se concentrer, de démêler les fils du destin et de sélectionner celui qu’il veut. Une fois en main, il explore juste ce qu’il faut pour avoir les numéros de réservations. Il ne veut pas voir ce qu’il ne cherche pas, et ce qui ne se passera sûrement pas. Une fois l’information en main, il réserve et se prépare pour le départ le jour même.

Gant gara son vaisseau sur l’astroport, un de ses employé viendra le chercher d’ici quelques heures. Son sac de voyage pour seul bagage, il se dirige vers la piste où repose un MC80A de toute beauté. Un profil agréable à l’œil et une peinture de coque artistiquement mise en œuvre. Le voyage s’annonce bien. Gant se met dans la file d’attente extérieure, où il doit subir une petite pluie qui décourage la plupart des candidats et lui permet de rentrer rapidement.

Il est accueilli par deux stewards qui lui font une explication des diverses installations composant le vaisseau. Gant profite de ce temps pour diffuser ces phéromones. Quand il pose ses questions sur comment ils envisagent ce voyage, Gant apprend une drôle de nouvelle. Il se rend compte qu’il est ce que l’on appelle une erreur de casting. Quelqu’un a réservé tout le vaisseau ! Mais qui peut se permettre de telles folies, et pourquoi ? Malgré la persuasion de force, il n’arrive pas à avoir plus d’informations.
Rapidement Gant rejoint ces quartiers, range rapidement ces affaires et part explorer le vaisseau. Arriver en avance permet de prendre ces marques et d’observer ce que l’on veut cacher. Le cocktail force et phéromone fait son œuvre au bout de deux heures de recherches intensives pour enfin accéder au capitaine. C’est un rodien qui n’a pas l’air commode, secondé par un devanorien qui donne l’impression de haïr le monde entier qui reçoivent Gant. Il peut sentir leurs émotions et deviner leurs pensées : « encore un qui se croit tout permit ! ».
Gant use à plein potentiel de ses phéromones pour faire baigner ses interlocuteurs dans le bonheur. Avec la persuasion de force, il va prendre les choses en main. Il pourrait réussir sans, mais il aime bien faire les choses.

-Fermez les yeux. Vous nagez dans l’extase, ma voix vous guide et vous montre le chemin à suivre. Voyez-vous son gravier ? Ces bordures en pierre ?

-Oui

-Ouui

-Vous allez le suivre, à chaque pas que vous ferez vous plongerez plus profondément en vous, dans un état proche du sommeil. Quand vous y serez, vous prendrez une grande respiration et vous vous sentirez complétement apaisé. Ma voix sera la seule chose avec laquelle vous réagirez.

Quelques secondes passent pour le capitaine avant qu’il n’inspire, le second met une minute à atteindre son état de plénitude. Gant laisse passer une minute avant de commencer.

-Vous vous trouvez aux commandes d’un navire, et pour le mener à bon port, il vous faut répondre aux questions. Pourquoi le navire est-il réservé dans son intégralité ?

-C’est un vol organisé par la Guilde Minière pour féliciter ces meilleurs tradeurs. Tous les ans ils offrent ce voyage aux nouveaux et a ceux qui ont fait de bons chiffres.

-Comment se déroule le voyage habituellement ?

-Beaucoup d’alcools, de drogues, de filles et de jeux de hasards. Des combats et des courses sont mêmes faits à bord. Ils reçoivent leur primes quelques jours avant de monter à bord.

-C’est légal d’organiser un tel événement ?

-Non, mais il y a tellement d’argent qui est dépensé et qui arrive dans toutes les poches que personne ne fait rien. L’équipage est au courant, tout comme la direction, mais personne ne bouge car trop de monde serait éclaboussé.

-Les caméras et leurs enregistrements, comment ça se déroule pour ce genre de voyage ?

-Tout est coupé, les appareils faisant des enregistrements sont interdits et confisqués. Les communications vers l’extérieur sont limitées à des consoles, où passagers et équipages enregistrent des messages qu’une équipe doit visionner. Pour éviter les fuites. Les communications sont brouillées, sauf pour celles du vaisseau qui sont trop puissante pour le brouilleur.

-Maintenant, expliquez-moi comment faire avec votre console pour obtenir un pass universel dans le vaisseau et un plan détaillé du vaisseau.

Une fois la chose faite, Gant commença le travail de retour du capitaine et de son second.

-Vous avez réussi à mener à bon port votre navire. Vous voyez maintenant le chemin par lequel vous êtes venu. Avant de vous engager dessus, vous aller suivre les instructions qui vous sont données.
Vous ressortez d’une discussion très intéressante avec un jeune trader cultivé et respectueux. Vous avez pris du temps avec lui car il permettra peut-être d’éviter des débordements avec ces collègues. Quand vous remonterez le chemin pour sortir de votre moi profond, vous aurez oublié tout ce qu’il vient de se passer et garderez une très bonne impression de ce jeune trader, même si vous serez très discret sur lui afin de le protéger de ses collègues qui pourraient tenter de le piéger.


Une fois le duo de retour à la réalité et les formalités achevées, Gant peut reprendre sa route. Maintenant qu’il dispose des informations nécessaires, il va se retirer afin de récupérer de ces derniers excès de force et d’être frais pour l’aventure !

Gant se réveille, tiré du sommeil par le bruit des moteurs qui démarrent. Il s’étire et regarde par son hublot les immeubles de Coruscant qui lui obstruent la vision. Cette petite sortie devrait l’aider à s’aérer l’esprit. Entre le Kraken qui à faillit y passer, ces thèses à corriger, son réseau à étendre, il n’a plus un instant pour se faire plaisir. Mais dans un autre sens, il a pris goût à la manipulation, au contrôle. C’est une satisfaction différente. Il change avec le temps, encore, à lui d’évoluer dans le bon sens pour survivre.

Il s’habille et sort dans le couloir. Quelques personnes bien habillées en sortent pour s’orienter vers la zone des restaurants. Gant les suit jusqu’à ce qu’il rencontre le chef de zone occupé à gérer son équipe. Il le prend à l’écart et use de la force pour obtenir les informations qu’il désire. Si les tradeurs les plus expérimentés viennent souvent ici, ils doivent avoir leur zone réservée et leurs petits à côtés. Il obtient la localisation par l’employé et ce dirige ensuite vers le flux des passagers, usant de l’empathie de force pour repérer les habitués. Peu de stresse, libido faible, excitation contenue, repos et détente avant la débauche. Rapidement il trouve un groupe auquel il s’intègre grâce aux phéromones et à quelques mots bien placés. Gant mange avec eux et apprend comment fonctionne l’événement d’une certaine complexité. C’est avec l’expérience et des messages codés que les nouveaux peuvent découvrir toutes les activités fortement répréhensibles du voyage. Mais aussi un réseau de personnalités travaillant dans de nombreuses entreprises et à des postes de directions. L’argent ici ne sert à rien, seul les noms et l’intelligence peuvent vous faire accéder au sommet.
Le repas se finit est Gant joue le timide pour solliciter l’émotion paternaliste du groupe, amplifiée par les phéromones et manipulé par quelques mots de force. Le voilà en quelques minutes avec un guide écrit de l’événement. C’est incroyable qu’ils prennent le risque de laisser des traces écrites d’un tel événement. Mais pour des gens dont l’égo est aussi gros, capable d’acheter jusqu’aux juges, tout est possible. C’est donc avec le guide du routard galactique que Gant commence son voyage. Une conséquence de sa divination ? A l’idée qu’une seule divination puisse avoir autant de conséquences et porter aussi loin pour un choix aussi bénin… Gant en a des sueurs froides !

Le falleen plus disposé à de la détente qu’au travail, s’oriente vers ce qui est marqué comme le quartier de la soie. Les annotations sur le coin de la page, avec des dessins, sont équivoques. Il peut lire qu’ici les tendresses des déesses sont légions pour les hommes de la race de l’or. Des courtisanes qui cherchent de gros clients… La formulation d’origine en est presque vulgaire que sa signification. Gant range le petit manuel dans sa poche et se présente dans un salon de vente d’habits. Il parle pendant quelques instants d’un style particulier qui est le mot de passe, et passe par un passage dissimulé dans l’arrière-boutique.
Ce qui devait être un espace de stockage sur les plans est en fait un temple du luxe et de la luxure. Même pour lui habituer au faste il en reste bouche bée. Des matériaux précieux, des œuvres d’arts, une finesse dans la disposition du décor, des clins d’œil culturels à chaque angle. Un zabrak très beau portant un costard le magnifiant s’approche de lui et se positionne pour subtiliser son regard.


-Bonjour monsieur, je vois que c’est votre première fois.

-Oui… Et je le regrette, car je n’aurais pas d’autres occasions de pouvoir apprécier cette sensation de première fois avec l’œuvre qui se trouve ici. Mais sa beauté me touchera toujours

-Je ferais transmettre vos compliments à l’artiste, mais sachez que cette œuvre est éphémère.

-Ce qui me rend encore plus triste.

-Vous savez ce à quoi vous devez vous attendre en entrant ici, les énigmes furent claires à ce sujet. Et nul besoin de vous rappeler que votre discrétion sera nécessaire pour pouvoir revenir ici dans les prochaines années.

-Oui, bien sûr. Puis-je entrer ?

-Cela est rare d’avoir quelqu’un qui prend le temps d’écouter et qui dispose de la politesse de demander. Je vous en prie.

-Passez une agréable journée, au-revoir.

-Au plaisir de vous revoir monsieur.

Gant entre dans le palais et débouche sur une cour intérieure de grande taille aménagée pour provoquer les rencontres. On peut facilement déterminer qui sont les clients, habillés normalement et les yeux libidineux. Les Courtisans et Courtisanes sont vêtus de vêtements les mettent en valeur, artistiquement maquillés, beaux, souriants et pleins de charmes. Gant est impressionné de reconnaître des femmes et des hommes qu’il connaît pour les avoir vu aux côtés de personnalités publiques. Voici donc leur situation. Le falleen repère deux jolies courtisanes twi’lek en plein échange autour d’un verre, il s’avance vers elle et utilise ses phéromones pour les mettre dans de bonnes dispositions à son égard. En discutant, elles confirmèrent que les personnes ici recherchent donc bien des clients fortunés. Certaines personnes souhaitent du long terme pour se caser, se préparer une retraite ou simplement remplir son carnet d’adresse. Le droit d’entrée est exorbitant pour limiter leur nombre.
Gant observe que ses phéromones font leurs effets sur les deux femmes, qui lui caressent les bras et suggèrent de se retirer dans sa cabine. Quand ils y arrivent, ils s’arrachent presque les vêtements pour passer à un corps à corps passionné. Il consacre tout l’après-midi à explorer et découvrir les reliefs de ses compagnes. Son expérience du corps féminin allié aux phéromones permet à Gant de faire prendre leurs pieds de nombreuses fois ces camarades de jeux. C’est épuisé, en sueur et nageant dans le bonheur que le trio rend les armes. Après une douche à trois rythmés par leurs gémissements de plaisirs, ils partirent pour aller prendre leur repas.

Une fois installé Gant peut observer que les traders et leurs affiliés sont assez peu nombreux pour la capacité d’emport du vaisseau. Quand il pose la question, ces deux naïades lui répondent qu’à peine mille d’entre eux sont présents, le reste des places étant réservé aux « prestataires de services ». Certains accros ne travaillent que pour mettre de l’argent de côtés et profiter de l’événement chaque année. D’autres s’endettent et ressortent ruinés. C’est une sélection. Ceux qui savent s’amuser sans tomber dans la démesure, peuvent espérer des postes à responsabilités dans le futur. Gant regarde les tables qui l’entourent et observe que beaucoup de traders, femmes ou hommes, sont accompagnés tout comme lui. Des employés du restaurant où il se trouve distribuent des fascicules sur des activités et spectacles, curieux, il en prend un et observe des titres accrocheurs. Plutôt que de se mêler dans la masse pour assister à une performance artistique qu’il lui serait que trop commune, il préfère s’absenter quelques instants dans les toilettes pour regarder son guide. En feuilletant assis sur la cuvette des toilettes, le nom d’un événement attire son attention : « La bourse aux trésors ». Un événement qui se déroule au septième jour de chaque voyage, les anciens propriétaires du livre indiquent que c’est un lieu incontournable où aller en solitaire. Qui dit bourse, dit argent. Et Gant n’est pas un trader, il va devoir aller ferrer du poisson pour se rendre solvable. Il retourne en compagnie de ses nymphes avec qui il termine le repas. Il se donnent rendez-vous dans une de leur chambre dans la soirée, ayant un lit plus adapté pour des aventures à trois. Gant en profite pour se rendre auprès du comptable de bord, qui après avoir subi une dose de phéromone importante et un traitement de persuasion de force, délivre au falleen un compte bancaire à bord anonyme. Puis oublie tous souvenirs de cela, non sans avoir programmé l’ordinateur de bord pour dissimuler la manœuvre et l’effacement du compte et des preuves quand il sera vide de tout crédits.

Gant alla rejoindre les twi’lek dans leurs quartiers pour les découvrir dans des tenues affriolantes. Après le rude après-midi, la soirée fut courte mais intense. Le sommeil les attendant au tournant. Le lendemain matin, après un réveil des plus agréables dans un jeu à trois, ils se séparèrent sous l’impulsion de Gant pour se donner rendez-vous le lendemain. Le duo n’hésita pas longtemps grâce à la persuasion de force et c’est avec des baisés passionnés qu’ils se quittèrent.
Gant, heureux de sa position de prédateur manipulateur, profita de quelques instants de solitude pour apprécier sa situation et comparer sa vie de maintenant à ce qu’il était avant. Il est devenu plus grand et plus fort. Survivre n’est plus la seule chose qu’il doit faire, il peut vivre comme il le veut. C’est satisfait de son bilan qu’il rejoint une salle de jeux indiquée sur le guide qu’il a obtenu. Sa particularité est double, les joueurs sont anonymes derrières des écrans de dissimulations et des objets peuvent être joués à la place de crédits. Il est temps pour Gant de jouer pleinement son rôle de parasite social.

Quand il rentre, il passe par un sas où il doit échanger ces vêtements contre une tenue intégrale neutre, un masque et un badge d’identification. On lui explique que les mises se font sur la table et doivent être vérifiables en moins d’une minute pour être recevable. Une fois que le personnel c’est assuré qu’il est impossible pour ces cheveux ou sa peau de sortir de la combinaison, il est autorisé à rentrer. Gant découvre une grande salle occupée par plusieurs dizaines de personnes, des clients ou des membres du personnel, impossible à dire. Mais la température est très basse, sûrement pour compenser la tenue qui le recouvre entièrement. Il remarque que chacune d’entre elle à un style unique et est agréable au regard, les masques expriment des émotions et des peurs. Il fait le tour de la salle pour repérer la table à laquelle il peut capter au mieux leurs émotions. Il en repère une où la forte tension amène une lecture ne demandant que peu d’efforts. Il se positionne en tant qu’observateur et analyse le déroulement de la partie. Il prend conscience que le niveau est trop haut pour lui, si ils commencent à poser des questions il risquerait d’être démasqué. Il faut aborder le problème sous un autre angle. Plutôt que de récolter son dû à la vue de tous, pourquoi ne pas le faire dans l’ombre ? Gant se met à chercher et trouve la personne responsable de la gestion des gains et pertes. Avec le même mélange qu’à son habitude, il le met dans de bonnes conditions pour répondre à la persuasion de force. Ainsi il explique sans rien cacher comment fonctionne le système. Les mises sont toutes enregistrées et sauvegardées dans la salle des coffres, les dettes seront gérées par des instituts financiers à leur retour. Quand les joueurs viennent chercher leurs gains, ils doivent passer face à un gardien droïde qui est le seul à pouvoir identifier les joueurs et à connaître leur situation bancaire. Un obstacle que Gant pense impossible à franchir pour lui aujourd’hui. Il va devoir envisager une autre solution pour obtenir de l’argent.
Gant quitta les lieux et retourna dans le quartier de la soie. Il chercha en premier lieu ces deux naïades qu’il ne trouva pas. Plutôt que de les attendre il usa de son charisme et de ses phéromones pour questionner avec discrétion sur qui avait la main sur cet endroit. Ces questions eurent pour réponse une invitation à suivre deux droïdes de combats qui vinrent le chercher. Ils passèrent dans des dédales de couloirs avant d’arriver dans une pièce chichement décorée. Un rodien assis derrière un bureau le regarda entrer, l’air suspicieux. Avant même qu’il ne puisse ouvrir la bouche, Gant relâcha à leur plein potentiel ses phéromones et usa de la télépathie agrémentée de persuasion de force pour lui donner ces instructions. Ainsi il lui fit désactiver tous les appareils de surveillances, renvoyer les droïdes et s’assit sur un siège. Il vient de faire l’erreur de s’exposer en public à poser des questions. Il indique par pensée à son pantin de lui expliquer son rôle.

-Je suis le responsable des différents quartiers déguisés de l’événement. Je me charge des contacts, des emmerdeurs, de l’argent, du recrutement et de la logistique. Tout passe par moi.

-Et tu fais quoi sinon le reste de l’année ?

-J’organise différentes prestations du même registre pour des sociétés, des maisons, des conglomérats ou des sectes.

-Depuis quand et ça brasse combien ?

-J’ai lancé mon affaire en moins cinq avant Yavin quatre, avec un ami mort aujourd’hui. Je gère des millions à chaque fois et mon cachet varie suivant les clients et les incidents.

-Incidents ?

-Drogues, alcools, bagarres, parfois viols et meurtres. Désinhibés et défoncés certains se permettent des choses. Mon rôle c’est laver derrière quand le client est parti trop loin.

-Comment t’est venue l’idée de faire ça ?

-J’avais bossé dans des fêtes d’impériaux qui cherchaient de nouvelles expériences à l’abris des agents de l’impératrice et des voyeurs. Avec mon pote on a commencé petit puis avec le succès j’ai pris les choses en mains.

-Tu n’est pas un tendre, hein ?

-Non.

Gant souffla, il avait trouvé le responsable mais il aurait préféré être avec les twi’leks. Il vérifia une dernière fois avec son pantin que tous les systèmes de surveillances étaient débranchés et hors-service, puis il commença le conditionnement. Comme pour les autres un savant cocktail de phéromones et de persuasion de force guidé par l’empathie de force. Le fruit d’années d’expérience et d’échecs. Il avait dû en abattre des cobayes devenus fous ou catatoniques. Au début il utilisait des drogues comme catalyseur, mais l’accoutumance avec le temps fragilise la charpente mentale du conditionnement. La simple persuasion de force ne suffit pas pour créer des agents répondant à ce qu’il désir construire. Les phéromones éveillent les sens ou vont jusqu’à soumettre la cible à la volonté du falleen tant qu’il reste à portée. Chaque méthode est inefficace individuellement, mais une fois réunis elle donne un résultat très satisfaisant.
Ce n’est qu’au bout de trois heures de travail intensif et de plusieurs frayeurs, des gens cherchant à entrer dans la pièce malgré la porte fermée et gardée par les droïdes, que Gant finit son œuvre. Et il n’est pas mécontent. Il profite de l’avoir sous la main pour voir avec lui comment obtenir de l’argent et en grosse quantité si besoin. Le rodien, qui se prénomme Plob, lui explique que malheureusement pour le moment il ne peut pas faire sortir de l’argent du système. Mais que Gant peut piocher allègrement dans ces fonds personnels pour ses affaires. Le falleen lui montre le guide dont il dispose. Le rodien lui dit que ce document est extrêmement dangereux et qu’il peut tout faire capoter, Gant d’accord avec lui le lui donne pour le faire détruire dans l’instant dans un broyeur-compacteur-bruleur. Maintenant que c’est son affaire, il faut la préserver. Gant et Plob voient ensemble qu’elles sont les zones qui l’intéressent et notent les mots de passes nécessaires et les points d’accès.
Plutôt que d’attendre l’ouverture de la vente pour la « Bourse aux trésors », le Baron va utiliser ses nouveaux privilèges pour accéder aux objets et voir si des choses l’intéressent. Vu qu’aucun catalogue n’est édité, personne ne saura qu’une prévente a eu lieu. Plob donne un masque et une tenue intégrale dans un sac à son nouveau patron afin de garantir son anonymat quand ils iront voir les objets. En attendant il doit gérer son affaire d’où il a été absent pendant tout de même trois heures. C’est lui qui contactera Gant pour organiser la visite. Le falleen est ramené dans le quartier de la soie par les deux droïdes.

Gant revint le sourire aux lèvres, heureux. Il a la main sur le gérant et le Kraken va prendre en ampleur avec ça. Il faudra qu’il pense à s’organiser des rencontres avec les tradeurs pour les convertir à sa cause. Mais là le temps n’est plus aux affaires, seul le plaisir compte. Le Baron s’oriente vers le tenancier du bar et lui donne la réplique nécessaire pour accéder au dernier niveau caché du quartier de la soie. Celui ou seul l’intelligence compte. Le barman se stop quelques secondes avant d’indiquer d’un geste à une des serveuses de l’amener par une porte dérobée. Gant la suit et sent son intérêt pour lui. Car d’après Plob ça fait quatre ans que personne n’est venu ici. Lui-même ne sait pas ce qu’il s’y trouve, mais il sait que ceux qui en ressortes sont promis à de grandes carrières. Le Baron est excité de découvrir ce qui peut nécessiter autant d’intelligence pour le découvrir. La serveuse lui ouvre la porte et le fait entrer dans un sas. Quelques secondes passent avant que la porte en face de lui ne s’ouvre sur un homme musculeux. Il l’invite à rentrer, le visage de marbre. Gant découvre un bureau austère, une porte entrouverte sur le mur de gauche. Aucune décoration, seulement des papiers éparpillés sur toute la surface du bureau.
Alors qu’il va pour s’assoir, Gant est pris d’une vision. Il se voit enchainé et cet homme penché sur lui en train de le torturer. C’est un rien tremblotant qu’il pose son fessier. Ce réalisme ! Ces sensations de douleurs ! Il se sent comme un animal traqué.


-Vous allez bien monsieur ?

-Oui, pardon, la nuit a été courte et je pense avoir fait des excès sur la nourriture hier soirs.

-Je vois de quoi vous voulez parler.

Gant n’arrive pas à percevoir les émotions de cet homme ! Tout lui dit que c’est un piège ! Son souffle s’accélère, ses yeux papillonnes, il se rattrape au siège et espère que sa tête va cesser de tourner. L’homme le regarde sans réagir, seul une lueur dans ses yeux laisse poindre un soupçon d’inquiétude.

-Quelque chose ne va pas, j’ai des compétences médicales, laissez-moi vous examiner.

Sa voix grave ne le rassure en rien, son ton, ses mots, tout est faux ! Mais comment le sait-il ? Où est l’indice qui l’amène à cette conclusion ? Quand l’homme pose la main sur lui, Gant revoit Histos lui apprendre à ne pas résister à la force. Et son enseignement refait surface, transformé par la peur et l’appréhension.
Gant rentre en méditation et récite le code jedi à voix haute. Son mantra. Il lève les yeux et rencontre ceux de l’homme. Il sait, il sait que son piège vient de se retourner contre lui. Son bras droit sort un couteau de sa botte tandis que sa main gauche se précipite sur sa gorge. Gant avance guidé par son instinct et la force, il repousse son adversaire avec un coup de pied dans le ventre. Le bras armé de son adversaire tombe et profite de cette opportunité pour lui transpercer la jambe tandis qu’il va rencontrer le mur dans un choc sourd. Le Baron active la saturation par réflexe, soulève le bureau à deux mains et écrase méthodiquement l’ennemi. Une fois l’être humain transformé en pulpe, Gant fouille la pièce et trouve un kit de soins médicaux impérial. Il l’ouvre et se remémore grâce à la force comment appliquer les premiers secours de sa formation militaire. Une fois cette tâche réalisée, la méditation et la saturation se terminent. Il tombe dans les pommes.
Gant se réveilla quelques minutes plus tard allongé sur le sol. Épuisé et meurtri. Il se releva et évita de regarder ce qu’il resté du corps dépassant des débris du bureau. Il se baissa avec difficulté pour ramasser les papiers et tenter de comprendre. C’est codé. Le Baron se dirige alors vers la porte de gauche du bureau et l’ouvre pour découvrir une salle de torture impériale. Non, il y a trop de machines, de composants et de stations. Ce doit être une salle de conditionnement. Il n’ose entrer, de peur de déclencher un piège ou une sécurité. Il va s’assoir dans le bureau et profite de sa position pour examiner ses soins. Il peut voir qu’il a de bons restes, le bacta va faire disparaître ça d’ici quelques jours.
Gant est sûr que c’est le comparse mort de Plob. Les deux ont dû utiliser les connaissances de l’un et de l’autre pour monter leur affaire. Et sentant le vent tourner l’impérial à disparut de la circulation. Avec ces codes secrets pour monter dans les secrets ; ils pouvaient filtrer les bons des mauvais et ainsi ne disposer que d’agents hautement qualifiés. Un plan à très long terme, mais un coup de génie. Le falleen ne peut pas rivaliser avec le conditionnement impérial, ou tout du moins il ne s’estime pas encore prêt pour le faire. Il est content de ne pas avoir donné les codes et instructions au rodien pour rentrer dans le Kraken, un heureux oublie de sa part. Merci la force. Gant fouille la pièce pour trouver un livre avec les fiches d’identités détaillés des gens qu’ils ont eu entre leurs mains. Un trésor à garder pour plus tard. Dans un livre d’histoire impériale, il trouve des cartes bancaires anonymes qu’il met dans sa poche.
C’est meurtri et épuisé par l’épreuve que Gant ressort du sas. Par la persuasion de force il indique sèchement à la serveuse qui avait attendu de lui rapporter de quoi se changer et se laver. Une fois ces ablutions faites, le falleen se dirigea dans les tréfonds du navire pour régler le compte du rodien. Il va devoir faire une croix sur ce juteux marché. Il se fait annoncer par les droïdes de gardes qui lui ouvrent la porte quelques instants après. Plob surpris de le voir arriver à l’improviste n’a pas le temps de se lever que Gant impose sa volonté par la force et les phéromones. Après la désactivation des systèmes de surveillances et leur formatage complet, sauvegardes comprises ; Il donne des conditions très strictes, pour maintenir le fonctionnement de l’événement jusqu’à sa fin et dénoncer son réseau d’agents conditionnés au services secrets de la république avec le livre qu’il a récupéré, qu’il lui donne. Il devra verser tout son argent sur des comptes bancaires intraçables qu’ils établissent ensemble, afin que le Kraken en profite. Plob ne dira rien d’autres et se laissera mourir s’il ne peut se suicider.
Gant quitta les lieux et se dirigea vers sa cabine pour s’y reposer. Le lendemain les twi’leks l’aidèrent à se remettre sur pied avec douceur et tendresse. Gant expliqua qu’il avait était pris dans une bagarre d’ivrognes au coin d’un couloir pour justifier son état. Ils passèrent rapidement à l’infirmerie pour vérifier sa blessure et l’absence d’autres maux. Après un effacement des données médicales par la persuasion de force, Gant parti le cœur léger profiter de ces deux anges pour le reste de la journée. Deux jours plus tard, Plob le fit amener dans le hangar abritant les objets de la vente. Des centaines d’objets pouvant susciter l’intérêt de riches personnes en manque de diversités. Il examina certaines œuvres avant de trouver quelque chose qui attira toute son attention, un porte document diplomatique impérial. Il le prit avec l’intention de l’étudier dans l’avenir. Le reste ne l’intéressant gère, il se contenta de regarder.

Après avoir rangé son trésor, Gant pris le temps de réfléchir. Qu’allait-il obtenir de toute cette folle histoire ? Archéon lui donnera peut-être quelque chose, mais il ne doit pas s’appuyer que sur lui pour grandir en taille. La duchesse Calice n’a plus rien à lui offrir maintenant au vu des circonstances. Plob est condamné par ces actes. Comme tout bon parasite, il doit sucer la substance vitale de l’organisme agonisant pour survivre. Il a un plan qui commence à se former dans sa tête. Les traders de la guilde minière et les membres du quartier de la soie. Voilà ces cibles. Il voudrait bien explorer plus en avant les autres acteurs présents pour ce voyage, mais il n’est pas un dieu de la force, il lui faut du temps pour conditionner ces cibles.





Les yeux rivés au plafond, entre les deux twi’leks endormies, il sent leurs souffles sur son cou. La nuit fut longue et passionnée. C’est la tête vidée de tout problème et le corps délicieusement fatigué qu’il s’endort dans un sommeil réparateur. Le lendemain matin, Gant obtient de Plob les noms des meilleurs tradeurs présents sur le vaisseau et un lieu sécurisé où pouvoir les « aider » en toute quiétude. Le programme est très simple, il va travailler sur un groupe de trois tradeurs tous les matins pendant deux semaines. Non pas pour en faire des agents, mais pour devenir à leurs yeux l’équivalent d’un ami très proche et de confiance.
La méthodologie n’est pas très compliquée. Une fois les patients plongés dans leur transe de béatitude, Gant répète sans cesse les mêmes phrases. Toutes portent sur son importance pour eux, la place qu’il a en tant qu’ami, son agréable compagnie et le plaisir qu’ils ont à partager leurs réussites avec lui. Usant à certains moments de la force pour marquer ces propos, il les imprègne profondément. Il normalise la chose en laissant leur caractère s’exprimer et donne quelques informations que des amis se doivent de connaître si ils sont questionnés en publique sur lui. C’est des gens équilibrés qu’il veut pour contacts.
Après la séance, ils mangent ensemble pour voir si les choses vont et si des corrections doivent être apportés. L’après-midi Gant se repose, lit, discute ou dort. Le soir, il va au quartier de la soie pour faire du recrutement.

La fin de journée est consacrée au recrutement ou au plaisir. Gant use de ses phéromones pour séduire et conduire dans son lit plusieurs partenaires à la fois. Physiquement il lui serait impossible de toutes les satisfaire, mais les phéromones portent les sensations de ces dames à leurs extrêmes. Un simple baisé provoque de violents émois, une caresse appuyée dans leurs zones érogènes les font monter au septième ciel. Aidé par l’empathie de force, il contrôle le jeu et les portes au-delà des frontières de ce qu’elles pensaient possibles. Une fois ces compagnes emportées dans le sommeil par ces nouvelles sensations, le Falleen use de la persuasion de force pour leur donner ces instructions. La manière est la même que pour la Duchesse Calice, sauf qu’ici il dispose d’une ressource importante, le temps. C’est donc avec patience et rigueur qu’il imprègne en elles ces paroles. Une fois la croisière finie, elles iront naturellement prendre contact avec des agents du Kraken qui deviendront leurs responsables. Leur avenir sera d’êtres des sources de revenus et des espionnes.

La dernière semaine de voyage, Gant la consacra à vérifier que tout ce qu’il à mis en marche fonctionne correctement. Il testa et apporta les finitions nécessaires sur les esprits montrant des comportements inadéquats.
En descendant la rampe de débarquement, Gant fit un clin d’œil aux twi’lek suspendues aux bras d’un homme au comble du bonheur. Elles lui répondirent discrètement et montèrent dans leur transport. Gant avait fait en sorte de leur trouver quelqu’un ayant les ressources pour les entretenir et la gentillesse nécessaire pour ne plus les voir comme des prostitués, mais comme des femmes dans l’avenir.
C’est Archéon lui-même qui vint le chercher dans sa navette. Ils s’embrasèrent et montèrent s’installer dans le véhicule. Le regard de ce dernier était lourd de questions.


-Comment c’était ce voyage ?

-Archéon, ne tournes pas autour du pot. Pose tes questions.

-Comment t’as pu obtenir autant d’informations ? Tu les tiens d’où ?

-Un peu de talent et beaucoup de chance. Ce n’est pas forcément très glorieux. Comment va la Duchesse Calice ?

-Elle c’est suicidé juste après que nous ayons terminé de prendre possession de plus de quatre-vingt-quatorze pourcents de sa Maison. Les informations que tu as obtenues étaient…parfaites. Ils n’ont eu aucune chance. Nous avions leurs codes, leurs agents et comptes secrets. Ma Maison à gagné des centaines de millions en parts, action et propriétés. Je ne sais pas comment te remercier, demande et tu l’auras.

-Ta petite fille, elle l’a pris comment ?

-Très bien, dans les dossiers que nous avons dénichés sur leur réseau de communication nous avons trouvés des informations compromettantes. Ils ont payé des pots de vins pour ne pas qu’il passe en jugement après plusieurs plaintes de violence domestiques.

Gant laissa passer quelques secondes, observant le paysage de Coruscant.

-J’ai décidé de faire usage de ma facilité pour me rapprocher des gens, de le transformer en un métier. Je vais monter ma propre société de négociation, d’intermédiaire et de diplomate.

-Il y a beaucoup de monde sur le marché, tu as des noms de ceux qui composeront ton équipe ?

-Je travaillerais seul, je tiens à garder mes techniques secrètes. Si tu es d’accord, j’aimerais bien avoir un coup de pouce de ta part. Me présenter à certaines personnes et organisations.

-Si c’est ce que tu veux, tu as tout mon soutient.




La semaine après sont retour fut riche en événements. Gant pu observer la disparition discrète du réseau de Plob et de son ancien ami. Sûrement une volonté des services secrets républicains de vouloir ne pas faire plus de vagues que nécessaires. Plob quant à lui est mort durant sa tentative de dépôt du dossier, les journaux ont relaté son suicide. La police a rapporté qu’il avait un comportement étrange, celui d’un homme déterminé à accomplir une ultime tâche.
Ces nouveaux amis les tradeurs lui ont indiqués des sociétés où investir pour obtenir des rentes faibles mais sécurisés. Les courtisanes permettent au Kraken d’avoir un pied à terre dans un nouveau marché, la prostitution haut de gamme.
Le porte document diplomatique se révéla être trop compliqué à forcer par les experts du Kraken, sans déclencher des sécurités. Décision fut prise de jeter ce danger potentiel aux ordures.


Avatar de l’utilisateur
By Destin
#32092
Si l'opération de séduction sur la Duchesse portait quelques fruits, il fallait se souvenir que les phéromones Falleen marchaient sur des esprits prêts à être séduits. Mais un tant soit peu de dégoût constituait un bouclier efficace. C'était ainsi que la Princesse Leia avait pu résister après coup aux phénoménaux assauts phéromonaux du Prince Xizor. Tout cela pour dire que la Duchesse, bien trop riche et bien trop distinguée en tant que noble, ne pouvait offrir rien de plus que du dédain pour le représentant - alien de surcroît - d'une maison mineure et à peine millionnaire. Elle avait un compte bien rempli, et si ses avoirs clinquaient d'un coup en lingots d'aurodium, elle aurait été riche à milliards. Elle avait brièvement discuté avec le Falleen, mais, mal à l'aise par ses assauts naturels, avait vite retourné la discussion vers des affaires qui ne concernaient pas le Falleen, qui n'avait pas à se mêler des affaires entre sa Maison et la Maison Archéon. Aussi quand Frayer demanda "Duc Archéon, puis-je intervenir ?" on lui répondit simplement : non.

Les Suggestions de Force qui agrémentaient ces assauts venaient heurter de nouveau cette barrière, perturbant toutefois assez la femme pour la faire tourner de la tête et quitter la fête d'origine. UIn incident qui allait suivre Frayer pendant un long, très long moment.

De fait, la Duchesse ne revit pas Frayer. Sa soumission était impossible, et son argent indisponible. Mais elle restait bien vivante et en bonne santé, juste avec une non-envie de revenir dans cette demeure dont on devait repartir en hôpital. Frayer devrait trouver une autre source de financement, en grimpant les échelons petit à petit sans brûler d'étape. La Nouvelle République était une terre d'opportunités. Mais pas au point que des nouveaux riches rencontrent des huiles du Noyau. Archéon et Calice en tête de liste




L'Art Divinatoire devait se pratiquer durant des années pour permettre un glissement temporel de plus en plus complet. La chose était un peu aléatoire, et comme l'avenir était sans cesse coulant, s'arrêter sur la bonne interprétation du présent devenait un article impossible. On ne faisait qu'effleurer les possibles. Mais quand Frayer gagne trop de parties d'affilée, on lui réserva le traitement du à tous les joueurs soupçonnés de tricher : trois coups de poing dans le ventre, et jeté devant l'entrée. Merci, au suivant.

Et sa tête était bien sûr interdite dans les casinos du propriétaire. Heureusement était-ce une franchise locale et que cela n'impactait pas ses parts dans les casinos des bas-fonds !




Tu l'auras compris, tes actions ne portent pas. Pas de panique, rien n'est irrémédiable. Le début de ton ensemble littéraire a subi un holà immédiat qui annule 95% du texte qui suit. Aussi dois-je établir quelques petites vérités au sujet des pavés en général, et du jeu forceux :

  1. Les pavés. Il faut éviter. Je comprends que des fois, on est lancé, on veut tartiner, mais ça n'entraîne que des malus.
    1. Déjà, il faut penser aux modérateurs qui lisent. Les modérateurs ici, sans exception, sont en études ou en travail. Je bosse la journée pour des clients pénibles et je rentre le soir pour me détendre... désolé mais lire 18 pages ne me détend pas, et d'ailleurs ça ne détend personne. Surtout sans AUCUN résumé final qui ferait la synthèse de tes actions. C'est le but des champs des demandes de MJ, faire quelque chose de si synthétique que lire le RP devient limite secondaire. Ce qui explique qu'il a fallut plus d'un mois pour te modérer. Sans motivation de notre part, tu n'avanceras pas.
    2. C'est du temps perdu pour toi. Tout découle de ton démarrage, et je suis navré, mais un ensemble de règles font qu'il est invalide et qu'on doive annuler ce qui suit. Si tu t'étais arrêté au moment où les ducs arrivent, tu aurais été modéré plus rapidement, et tu aurais pu avoir des pistes pour la suite. Comme disent les anglophones, your loss !
  2. Le jeu forceux. On semble croire que tu n'en fais pas d'usage abusif... et pourtant.
    1. La persuasion n'est une arme miracle que dans les mains de ceux qui ont le pouvoir en [Maîtrisé] ce qui n'est pas ton cas. Tu es novice dans la Force, et sans maître, je ne te vois pas capable de provoquer des émotions aussi fortes que tu en prêtes à la Duchesse. Ta Persuasion est abusive, et il fallait encadrer ça. L'utilisation des phéromones des Falleen peut laisser penser aussi qu'il n'existe aucune parade à cette combinaison. Mais cette méthode naturelle a aussi ses limites, sinon les Falleen dirigeraient la Galaxie. Ce n'est pas le cas. Ils n'ont même pas pu diriger leur propre planète... c'est dire !
    2. La Divination est aussi un exercice aléatoire et qui demande beaucoup d'entraînement. Te forcer à sonder quelques secondes au casino est un exercice intéressant. Il te faudra réitérer beaucoup de fois, mais devant une chance apparente, que le casino te dégage me paraît normal.
    3. Les autres pouvoirs, et même les deux précédents, ne transparaissent pas en clair dans ta fiche. Quand on en utilise qu'un, ça passe. Quand on utilise "Très souvent + Très souvent + Deux fois + Une fois + Une fois + Une fois" on tente de les faire ressortir du texte. C'est un minimum, encore une fois, pour le modérateur, qui doit juger de ton avancée potentielle dans la Force, et pour ta fiche. Si rien n'avait été annulé, je n'aurais même pas pris la peine de te faire avancer tes pouvoirs pour la cause. Nous ne sommes pas là pour jouer les cryptographes !

Sache malgré tout que tu sembles avoir un bon niveau, et surtout ce qu'il faut pour comprendre où sont les points à réparer pour la suite. Je t'accompagnerai comme modérateur sur ce RP pour valider étape par étape ton avancée sociale, mais cela implique un retour à la case départ. D'où l'importance de ne pas aller trop loin dans les actions, ou alors de tronçonner ses récits, de les mettre en pause, et attendre une éventuelle non-intervention des modérateurs pour continuer. Si tu avais sectionné cette partie en 20 segments, on aurait pu t'avertir dès le deuxième qu'il faudrait changer d'angle, et tu te serais épargné - nous nous serions épargné - un temps fou. Ne voit pas ceci comme une sanction néanmoins, notre démarche - discutée en interne avant puisque c'est la mode de tout faire approuver collégialement - étant purement à but de remettre les choses comme il faut, sans entrer dans une tentative de sabotage de la motivation ou des initiatives. Que ça soit dit.

Sur ce jeu, bonne continuation sur ce RP ! J'en prends la modération suivie.
long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]