L'Astre Tyran

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Aussi loin que remonte l'histoire du voyage interstellaire, Coruscant demeure la planète-capitale, le centre politique de la Galaxie. Entièrement recouverte d'une vaste mégalopole, elle ne produit aucune denrée, et le trafic aérien dédié à la nourriture remplit à lui tout seul le ciel de la planète.
Gouvernement : Nouvelle République
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By Misha Kist
#39988
Maudite. C’est comme ça qu’on disait, non ? Quand à chaque fois qu’on replonge, on termine par se casser le nez sur un destin qui est visiblement plus fort que soi. Elle était tombée éperdument amoureuse de Ciaphas. Il était mort. Elle s’était offerte à Sareth. Il ne lui avait plus donné signe de vie. Elle avait donné sa vie à Vrad, et il disparaissait dans les limbes de l’Espace. A partir de quel moment on pouvait dire qu’elle était poursuivie par la malchance, à défaut d’utiliser des mots bien plus forts encore ? Quelle autre solution que celle de prendre le prétexte de partir à sa recherche, juste pour quitter cette planète quelque temps ? Pour ne plus poser son regard dans le lit où ils avaient partagé cette première nuit puis les suivantes ? Pour ne pas croiser le regard de Lark, qui lui rappelait à la fois celui de Vrad, mais aussi sa propre tristesse qui s’y reflétait malgré elle ? La rouquine ne savait pas comment gérer ce deuil partiel, celui de l’entre deux, celui où on ne peut pas savoir s’il est mort, ou s’il est là, quelque part, cherchant un moyen de rentrer, de la retrouver. Ou peut être qu’il n’avait aucune pensée pour elle, de là où il était, c’était une possibilité à ne pas exclure, et elle en était parfaitement consciente.

Ses doigts se serrèrent sur son verre. Une cantina. De l’alcool. Ca faisait longtemps, n’est ce pas ? Les paupières fatiguées, un sourire doux sur les lèvres, elle ne portait pas son armure Mandalorienne ce soir, tant pis pour le protocole. Une tenue des plus simples, des moins affriolantes possible. Juste pour passer inaperçue, dans le fond de la pièce, a moitié affalée sur une banquette, comme pour interdire à quiconque de s’approcher d’elle.

Pourquoi Coruscant, au fait ? Pourquoi cette planète en particulier ? Parce qu’elle s’est dit, et c’est peut être là un tort, qu’ici, elle pourrait écouter les rumeurs, entendre les informations. Un chef Mandalorien qui disparaît dans l’Espace, elle a un peu de mal à croire que ça ne s’ébruite pas. Quand on est celui qui le retrouve, ou celui qui l’a abattu, d’ailleurs. Elle finira forcément par en entendre parler. Et puis. Si ce n’est pas le cas, elle trouvera toujours une mission, un contrat, une exploration. Une façon d’oublier son chagrin. D’une manière ou d’une autre.

Ses yeux verts balaient la salle. Balaient les visages, croisent les regards. Parfois méprisants, parfois enjoleurs, parfois juste éteints. Un peu comme son âme. Eteinte.
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By Varok le Hutt
#39989
Seul. Voilà longtemps que Varok l’était. Certes son compagnon de confiance Gank l’avait accompagné partout durant ces dernières années. Mais ce dernier était silencieux, peut-être un peu trop par moment. Enfin il ne fallait pas lui en vouloir quand on savait ce qui lui était arrivé.

Bref. La solitude accompagnait Varok car il n’avait pas rencontré « L’Associé », comme il aimait appeler cette personne qu’il attendait secrètement depuis longtemps sans se l’avouer. Cette personne qui lui dirait de sortir de sa condition, de s’élever. Cette personne avec qui il monterait un business profitable; qui marquerait l’histoire galactique. Il ressentait ce manque d’autant plus que cela faisait des mois qu’il avançait ses pions auprès d’une entreprise pour en reprendre le contrôle. Sauf que le moral de l’équipe n’était pas au plus haut, le Gank était en manque de carnage et Tyché en manque d’émotions fortes. Disons que le transport de marchandises et faire de la contrebande de temps à autre (en plus de la collecte de dettes) n’était pas son idéal et sa définition de devenir riche. Patience était de mise mais Varok la comprenait. Et la cerise sur ce tableau était la perte de confiance de Bossato la Hutt quant aux capacités de Varok. Elle venait de lui donner un challenge de taille, pour qu’il regagne sa confiance. Une mission qu’il allait devoir accomplir dans les prochains jours. À la vue de cela, notre bon Varok décida de mettre le cap sur Coruscant, d’une part pour livrer une marchandise et d’autre part pour passer une soirée en solitaire sur l'écœmenopolis galactique. Il donna quartier libre à ses équipiers. Tyché aurait très bien pu partir avec le vaisseau, mais disons qu’après des mois auprès du Gank, tout goût d’entourloupe envers Varok était passé, et qui plus est, elle sentait que ce Hutt était différent des autres. Elle avait pu côtoyer et bosser pour d’autres Hutts et Varok était différent.


Ce qui amplifiait la solitude de Varok était également le doute. Le doute de la réussite, le doute d’avoir fait les bons choix. Sans doute et remise en question on ne peut avancer. Mais on peut facilement se retrouver bloqué si on les laisse le doute vous contrôler.

Bref, ce soir, Varok était seul et se dirigea vers les bas fonds de Coruscant, car tout le monde sait que si l’on veut passer une soirée où l’imprévue règne, il fallait soit aller sur Nar Shaddaa, soit sur Coruscant.

Pour cette soirée, le Hutt ne porta que son armure qui contenait un communicateur accompagné de deux trois bricoles.

Après avoir pris un taxi suffisamment large pour le transporter, il s’arrêta à la cantina dénommée « Au Gungan Maladroit ». En entrant à l’intérieur de celle-ci, il eu le droit au regard habituel qui était réservé pour les nouveaux arrivants et qui plus est il était Hutt. Après quelques minutes de silence, la propriétaire Toydarienne, située au bar s’exclama en huttese :


Mon ami ! Viens que je te remplisse un verre.

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Cette seule phrase légitima le Hutt aux yeux des habitués du bar. Personne ne contredisait la Toydarienne. Personne.
Se dirigeant vers le comptoir, le Hutt passa un coup d’œil par ci par là et pu apercevoir un rodien à une table et une humaine rousse au fond du bar. Rien d’inhabituel jusqu’ici.


Bonsoir mon amie, comment vas-tu depuis le temps ?

« Oh ma foi, les clients vont et viennent et ta Toydarienne préférée n’a pas changée ! Excepté peut-être avoir pris quelques années au compteur. »

Tu es toujours aussi belle, ne t’en fais pas.

Petit flatteur, va. Tu viens pour affaires ?

Oh, pas aujourd’hui. Personne ne doit quoi que ce soit. Au contraire je viens décompresser et j’ai pensé à toi.

Alors tu es au bon endroit. Je te paie tes deux premières boissons.

Je te remercie l’amie.
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By Ménoï Vashins
#39990
La nuit était tombée sur l'immense cité planète de Coruscant, mais si on devait être tout à fait honnête, cela ne changeait pas grand chose à la vie qui fourmillait partout entre le duracier qui habillait la ville.

La jeune zeltronne avait pris l'habitude de traîner dans les bars de la capitale de la Nouvelle République, malgré le dernier incident notable qu'elle avait malencontreusement déclenché la dernière fois qu'elle était rentré dans un établissement de ce genre.

Ménoï sirotait actuellement une boisson au comptoir, les yeux à demi clos, semblant extérieurement sereine.
Si elle semblait absente de la scène, ses yeux ignorant les divers passages du barman devant elle ou les tentatives de certains clients de lui offrir un verre pour des raisons plus ou moins subtiles, la jeune femme sentait en fait tout ce qui se passait jusqu'à facilement trois mètres autour d'elle!

Bien sûr, il y avait le bruit, les conversations entre clients, la musique d'ambiance douce, parfois quelques soupirs fatigués ou tristes, parfois quelques éclats de rires nerveux ou sincères, mais tout ça n'était pas grand chose.

C'était les émotions des gens qui l'intéressaient!

Le gars à côté d'elle par exemple, avec sa bière corellienne épicée à la main et accoudé au comptoir, dégageait cette aura de contentement de la personne qui avait enfin finis sa journée de travail, et probablement reçu sa paye.
Derrière le bruissement de son torchon essuyant les verres, Ménoï pouvait sentir que le barman était quelqu'un de patient, et qui aimait son travail, sinon il n'aurait pas reflété tant de sympathie naturelle envers l'alien avec qui il semblait avoir une conversation sur la politique ("tous des corrompus j'te dis!"), sur la carrière ("j'men fout je démissionne au premier pas de travers du patron"), et sur la femme de ce dernier ("Heureusement qu'elle est là quand même, qu'est ce que je ferais sans elle? Moi j'suis qu'un bon à rien!").

Et puis il y avait une femme, humaine, à l'arrière du bar.

Elle était passée derrière Ménoï pour aller prendre place dans le fond de la pièce, et un instant la zeltronne avait hésité à la suivre.
Cette femme sentait le deuil, le noir, le triste.
Il y avait aussi quelque chose d'autre, mais la jeune femme n'avait pas réussi à comprendre ce qu'elle ressentait à ce sujet, et le temps qu'elle se concentre, l'humaine était partie.

Revenant au présent, Ménoï pris une nouvelle gorgée de sa boisson, un machin bleu qui lui avait fait envie et avait demandé "la même chose s'il vous plaît", en pointant du doigt le grand verre à cocktail d'une table un peu plus loin où discutait un couple de twi'leks.

Elle aimait venir au bar habituellement, déjà même sur Zeltros, pour sentir les gens qui s'y trouvaient.
Elle se noyait dans leurs humeurs, se pressait contre leurs ressentis, et les laissaient vivre pendant qu'elle-même cessait d'exister un instant.
C'était aussi reposant qu'exténuant, et Ménoï songeait qu'elle pleurerait encore toutes les larmes de son corps lorsqu'elle sortirait à son tour du bar, dépassée par le nombre de choses qu'elle aurait tiré des nombreux clients de l'établissement, mais pour le moment, quoi que ressente chacun, joie ou tristesse, colère ou détresse, tous ne lui offraient, à elle, qu'une seule information réellement importante: VIVANT.

Il y eu soudain un blanc dans les conversations, et une goutte de malaise voir de crainte se déposa sur les bras de Ménoï comme de la chair de poule.
Intriguée, la jeune femme redressa la tête, imitant les autres buveurs, et faillit tomber de son tabouret en apercevant qui se présentait à l'entrée.

Un hutt, rien que ça!
Il était énorme, au moins trois mètres de long, le dessus de son dos plus brun que la zeltronne l'aurait pensé possible pour un gastéropode de son espèce, et les grands yeux rond fendus d'une pupille verticale sondèrent la pièce, observant l'aversion assez claire de la clientèle du bar.
...
Jusqu'au moment où une toydarienne autoritaire (peut être la gérante de l'établissement?) l'invite à prendre place, entamant la discussion avec le hutt.

C'était la première fois que la jeune femme voyait un hutt en vrai, et elle se senti soudain très petite!
Qu'est ce qu'il faisait là?
Est ce qu'il était en train de faire du repérage pour un prochain méfait?
Comment se faisait-il qu'il soit seul? Des hommes à lui étaient-ils déjà postés dans toute la pièce?

Ménoï jeta soudain un regard inquiet dans toute la salle, à la recherche de quoi que ce soit d'anormal, mais ne trouva rien, et retourna ses yeux vers la nouvelle attraction de la soirée.

D'un peu loin comme ça, il ressemblait vaguement à une très vieille pinata qu'elle avait faite gamine, en papier mâché.
La petite zeltronne de 7ans avait réussi à faire quelque chose qui ne ressemblait à rien, et sa mère l'avait arrangé en la peignant en vert et en marron clair, collant des boutons pour faire des yeux.
Ménoï avait déclaré que ça ressemblait à une limace, sa mère à un hutt.
C'était durant une fête d'anniversaire, et les gamins zeltrons du coin avaient pu casser du "Jabba le Hutt" en toute tranquillité.
La mère de Ménoï lui avait dit que cela avait eu un effet cathartique sur tout le monde, et qu'elle pensait que sa fille deviendrait probablement une grande psychanalyste ou une grande politicienne.
17 ans après, Ménoï avait un diplôme en entomologie, ne comprenait rien à la politique, et était en train de spéculer sur "mais du coup, sa peau c'est plus du cuir ou c'est genre baveux?".

Toute curiosité morbide mise de côté, la jeune femme se doutait quand même un peu que si elle allait frapper ce hutt là, il lui donnerait pas de bonbons, et mal à l'aise, délaissa sa place au bar pour rejoindre le fond de la pièce, venant s'asseoir à quelques pas de l'humaine qu'elle avait senti derrière elle.

Elle semblait à la fois concentrée et vide, portant un regard sur la salle bondée mais sentant le froid, le gris.

Observant toujours le hutt de loin ( et la zeltronne se fit la réflexion que mince! même le hutt avait l'air triste en fait! C'était possible ça?), la jeune femme observa sa nouvelle voisine, sans savoir quoi faire.

Avec un autre zeltron, la situation aurait été beaucoup plus facile!
Avant même d'engager la conversation avec l'autres, les phéromones de chacun auraient éclairci la situation et elle aurait ainsi pu savoir si le zeltron souhaitait de l'aide, un appuis ou quoi que ce soit.

Mais les autres espèces, bien que sensibles aux phéromones, ne savaient pas ce qu'eux-mêmes transmettaient.

La femme à ces côtés avait l'air (et ressentait) vraiment mal, et Ménoï se sentait franchement désolée pour elle!

Elle hésita d'abord à lui dire un truc du genre "mes condoléances", ou "ça va s'arranger vous verrez", sauf que le premier était peut être un peu trop cru, et le second pouvait ne pas être vrai du tout!

Du bout des fesses, se tortillant comme une enfant, la jeune zeltronne se rapprocha "imperceptiblement", ne croisant pas ses yeux mais surveillant toujours le hutt (qui bloquait encore l'entrée et la sortie du bar).

Le plus simple avec les humains, songea Ménoï, c'était encore d'être cash et franc, et de demander directement.

Alors que la zeltronne usait de son empathie naturelle pour envoyer des signaux d'apaisement et de calme, elle demanda à sa nouvelle voisine:

-"Bonsoir. Est ce que je peux faire quelque chose pour vous aider?"

Pour imprimer sa sincérité, Ménoï relâcha même quelque instant les trois mètres de menace à l'entrée pour observer consciencieusement le visage de la jeune femme humaine rousse, attendant sa réponse.
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By Serelia O'Minara
#39991
Si j’avais su où cela terminerait, j’aurais sans doute réfléchi à deux fois avant d’accepter sans discuter la mission que Valcey voulait me confier. Dans l’idée, le plan était simple, je devais simplement récupérer un datapad d’un informateur qui renseignait sur les activités d’un gang dans les bas-fonds de Coruscant. Bémol, Valcey y était un peu trop reconnaissable à présent, alors que moi, personne ne m’avait jamais vu là, puisque je ne sortais jamais du temple, excepté en de très rares occasions. J’avais accepté parce que ce genre de mission ne pouvait que m’aider à appréhender la formation de Maître Vos, mais si ça avait été simple, ça aurait été trop beau.

La nuit était tombée sur la ville tentaculaire, même si je doutais qu’on puisse clairement faire la différence une fois descendu à ce point ans les entrailles de la planète-cité. Je marchai d’un pas aussi calme que possible, tâchant de faire illusion et de ne pas avoir l’air différent de n’importe quel badaud qui passait par là à cette heure-ci. Il n’y avait pas autant foule que je l’espérais pour passer inaperçue, mais, fort heureusement, je n’avais pas un long chemin à parcourir pour atteindre la cantina où j’étais supposée retrouver l’informateur et ce qu’il avait à offrir.

« Au Gungan Maladroit ». Rien que le nom, on dirait une blague et je ne savais pas qui avait choisi de faire de ce lieu l’endroit du rendez-vous, mais je soupçonnais Valcey d’avoir eu l’idée avec son sens de l’humour parfois douteux. Je resserrai un peu les pans de ma capuche sur ma tête et pressai le pas, feignant un malaise en passant devant un trandoshan armé jusqu’aux dents qui semblait être posté là. Parfois je me demandais ce que la République fichait à laisser ainsi les pleins pouvoirs à des milices criminelles armées qui pouvaient faire ce qu’elle voulait tant que ça ne gênait pas les affaires du gouvernement. Je commençai à comprendre pourquoi Valcey était aussi critique sur la manière d’agir des politiques. De l’esbroufe à foison, mais au final, en creusant un peu, rien n’avait vraiment changé, comparé à ce que j’avais pu lire sur les siècles passés.

J’aurai bien aimé faire quelque chose, mais seule et sans sabre, je n’allais réussir qu’à m’embarquer dans une tonne de problèmes et mieux valait faire profil bas pour le moment. Je n’étais qu’une padawan qui rendait service à un chevalier en allant récupérer des informations, rien ne devrait dégénérer. J’évitais un speeder fou qui fit hurler quelques passants avant de bifurquer pour enfin apercevoir l’enseigne de la cantina. Je pris un instant pour observer les alentours et, sans rien voir de particulièrement menaçant, j’entrai dans la cantina.

Ce n’était pas aussi bondé que je le pensais, mais il y avait tout de même pas mal de monde, juste assez pour que je passe inaperçue en attendant que l’informateur arrive… Je me glissai entre les tables et les habitués, remarquant un rodien qui trichait aux cartes, un humain qui cherchait à faire les poches d’un autre et un duros qui semblait avoir un peu trop bu alors qu’il essayait de raconter une histoire à un auditoire amusé et tout aussi éméché que lui. Plus étonnant, il y avait un Hutt au comptoir, qui discutait avec une Toydarienne qui devait être la gérante, et une zeltronne assise près d’une humaine rousse, au fond, près du mur. J’eus beau chercher en me rapprochant du comptoir, aucun signe du contact attendu. Je n’aurai aucun mal à reconnaitre un balosar, mais j’espérai surtout qu’il allait arriver rapidement, je n’avais pas envie de traîner dans les parages pendant des heures. Je commandai un jus de Jogan et pris mon mal en patience, observant sans fixer les clients qui vaquaient à leur vie dans la cantina.

D’une oreille discrète, j’essayai de percevoir la discussion entre le Hutt et la Toydarienne. Voulant apporter mon aide à Maître Vos, j’avais commencé à étudier la langue Hutt pour éventuellement palabrer avec Grakkus si cela devenait nécessaire, mais j’étais loin du compte et ne perçus que quelques brides sans grand intérêt. Je soupirai en buvant ma boisson, jetant un coup d’œil à chaque entrée et sortie de la cantina, guettant à chaque fois la potentielle arrivée de l’informateur. J’espérai que rien de fâcheux ne lui était arrivé.
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By Dag Han Chi
#39992
Et parmi les individus présents au “Gungan Maladroit”, Ménoï Vashins avait effectivement constaté la présence de deux Twi’leks en pleine discussion.

L’une d’elle était Lianna Boum.



En voyage d’affaire pour remonter une équipe, elle avait sollicité l’oncle d’un cousin de son clan qui faisait ses affaires sur Coruscant.
Typiquement le genre d’affaires qu’il est nécessaire de conclure dans une cantina tranquille et plutôt à l’écart des autorités.
Ainsi, l'autre Twi'lek était un oncle d'une parenté éloignée de Lianna.


Ce dernier avait échappé à la "purge" de son clan puisqu'il n'était pas présent sur Ryloth au moment des faits. Et alors que Lianna se faisait asservir, lui en bon "marchand un jour, marchand toujours, n'eut pas besoin de beaucoup de temps pour s'adapter à la nouvelle situation et réussir à sortir son épingle du jeu.
Lianna savait qu'il connaissait les réseaux d'acheteurs de twi'lek et qu'il pourrait donc lui fournir des noms ou des lieux pour lui permettre de retrouver les autres membres de son clan déchu pour les sortir de leurs mauvaises situations.

Au moment où la Zeltrone les pointait du doigt, la discussion portait exclusivement sur la traite d’esclave Twil’eks.
Son oncle lui expliquait gentiment que même ici, certaines classes de la population appréciaient les talents gracieux de celles de leur race.
Mais remarquant le doigt pointé vers eux, ils baissèrent le volume pour s’assurer de la bonne discrétion de leur conversation.

Sauf qu'au moment où un Hutt pénétra dans le rad. Ils firent comme les autres. Un silence imposant s’installa. En voyant l’individu, Lianna fit une mine sévère qu’elle eut du mal à retenir. Dans sa tête, le message c’était :
“Un esclavagiste vient de pénétrer dans ce bar. Il va vouloir t’asservir comme le font tous les hutts.“

Mais lorsque la Toydarienne invita le Hutt, son oncle rassura Lianna. Et ils reprirent leur conversation occultant totalement ce qui pouvait se passer autour d’eux.

Lianna: “Ecoute tonton, je ne me suis pas tapée tous ces trajets en cargo Gallofree et navette Curich pour que dalle.
Toi qu’es dans le Business, tu dois bien pouvoir me retrouver les autres membres de notre clan. Tu me dis discrètement ou ils sont ou comment les trouver et moi je m’occuperais du reste.
Et t’inquiète pas, personne ne saura rien. Je te promets!”


Évidemment, le tonton tenait surement à sa réputation et divulger des informations concernants ses contacts risquait de l'entacher.
Ou pire encore, il pourrait tout aussi bien tenter d’entraver sa “nièce” pour se faire quelques crédits supplémentaires. D’ailleurs, plus elle discutait avec lui et plus elle sentait le coup fourré s’installer.
En habitué des cantinas, elle fit un panomara rapide en espérant trouver des alliés potentiels si sa situation venait à se dégrader.
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By Misha Kist
#40000
La rouquine observait le reste de la cantina d’un œil mi-torve, mi-alerté. Ces endroits étaient des nids de vipères, elle le savait. Entre les négociations autour d’un verre, les marchés louches, les âmes qui se rencontraient dans l’espoir d’étreindre un corps enflammé d’ici la fin de la nuit… Le nombre de raisons de se rendre dans une cantina étaient à peu près égal au nombre de personne qui y étaient présentes à l’instant précis. Et ça offrait un sacré panel de personnages, il faut bien l’avouer. Une nouvelle gorgée de sa boisson, et elle ne peut pas s’empêcher de repérer le phénomène qui vient d’entrer dans l’établissement. Un hutt, rien que ça ! A lui seul, il prend la place de douze humains. Enfin peut être pas, mais peut être que l’alcool la poussait légèrement à exagérer. En tout cas, il prenait de la place, clairement, et il aurait fallu vider au moins la moitié de l’endroit pour qu’il puisse y être à l’aise. Bon là encore, elle exagérait. Cependant, là où il aurait pu jeter un froid, finalement les gens semblèrent se détourner de l’attraction du jour, principalement parce qu’il ne semblait pas représenter un danger, bien trop occupé, malgré son armure, à discuter avec la Toydarienne qui tenait le débit de boisson.

Elle ne prêtait pas vraiment attention au reste des occupants. Peut être qu’elle devrait, mais pour l’instant, elle ne pouvait pas. Elle glissa sa main libre dans ses cheveux, et se surprit à ressentir leur longueur. C’est vrai, elle les avait coupés. Elle qui auparavant était dotée d’une longue tresse qui lui tombait dans le bas du dos, avait désormais les cheveux qui lui arrivait juste sous la poitrine. C’était plus pratique, lorsqu’elle enfilait son casque, bien moins dérangeant. Mais elle n’en avait pas l’habitude, et parfois se laissait étonner. Elle réfléchissait, encore et encore. A ce qu’elle faisait, à ce qu’elle devait faire. A comment gérer cette situation qui la détruisait de l’intérieur, une nouvelle fois.

Elle était tellement perdue dans ses pensées qu’elle ne se rendit même pas compte que la jolie zeltronne s’était approchée d’elle, petit à petit, jusqu’à être finalement si proche d’elle qu’elle s’adressait à elle.

Misha tourna les yeux vers cette nouvelle arrivante inattendue. Que lui voulait-elle, en fait ? Est-ce qu’elle espérait vraiment l’aider ? Elle savait bien que cette race était dotée d’empathie, mais que voyait-elle vraiment en elle qui puisse lui indiquer d’une quelconque manière qu’elle voulait de sa présence, ou de son aide ? Ne pas l’envoyer sur les roses. Voilà ce qu’elle essayait de faire. Pourtant, elle en avait envie. Mais ce n’était pas très sympathique, n’est ce pas ? Elle ressera encore plus fort sa prise sur son verre, si bien que ses doigts en blanchirent.


- Qu’est ce qui te fait croire que tu pourrais m’aider ?

Ah merde. Loupé.

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By Varok le Hutt
#40005



Varok profita de ses retrouvailles avec la Toydarienne pour connaître les derniers ragots qui couraient dans l'écumenopolis. Qui trafiquait avec qui. Qui avait trahit qui. Les dernières épices “tendances”. Ce genre de choses.

Varok appréciait grandement ce genre de conversation puisque c’était dans ce genre d’endroit que l’on chopait les dernières infos et la “température” du monde criminel de la planète sur laquelle on séjournait.

Il remarqua rapidement que malgré le fait d’avoir été accueillie par la propriétaire du bar en personne, cela ne changeait pas le regard que certains lui jetaient. Il restait un Hutt et donc il attirait l’attention. Dans une cantina comme celle-ci, la plupart des personnes qui sont présentes ont déjà eu à faire face à un Hutt, que ce soit pour un service ou un emploi. Néanmoins, grâce à quelques petits coups d'œil, Varok remarqua une jeune Zeltronne qui le fixa. Ce qui le rendit un peu nerveux. Était-elle une arnaqueuse ? Une assassine envoyée contre lui ? Tout cela n’était que pure paranoïa. Mais dans le crime, si l’on veut survivre il faut se montrer paranoïaque.
Mais le Hutt était intrigué par cette jeune Zeltronienne qui était assise à côté de la rousse située au fond du bar.

“Je te laisse quelques instants, mon Ami. J’ai à faire à l’arrière. Tiens, un verre pour toi et un pour la Zeltronienne.”

“C’est ce que j’adore chez toi mon Amie. Tu possèdes un œil incroyable. Une compétence rare et bien utile lorsqu’on est à ta place. Avant que tu partes, dis-moi tu connais la Zeltronne ou la Rousse à ses côtés ?”

“La Zeltronne ne me dit rien et la rousse ne m’est également pas familière. Je te conseille de mener ta petite enquête.” La Toydarienne quitta le comptoir pour se diriger à l’arrière de la cantina.

Le Hutt se dégagea du bar et se dirigea vers les deux femmes. Les personnes sur son chemin durent s’écarter du chemin pour arriver. Le Hutt était certes imposant mais pas si imposant si on le comparait à certains de ses congénères. Le Hutt contourna une table où se trouvait deux Twi’leks. Une jeune et une personne plus âgée. Le vieux Twi’lek baissa le regard lorsque le regard de Varok s’atarda sur la table, tandis que la jeune avait soutenu le regard du Hutt. Varok sentait en elle une flamme passionnée. Il connaissait ce genre de regards. En espace hutt, et si elle était tombée sur une enflur$`de Bantha les choses auraient pris un tournant dramatique pour elle. Néanmoins il n’avait pas le temps de s'arrêter car son esprit était concentré sur le fond de la cantina et la Zeltronienne.

Il arrive face aux deux humanoïdes, un verre dans chaque main. Il utilisa son basic qui était un peu rouillé.

“Bonsoir mesdames. Je ne souhaite pas vous déranger mais simplement savoir si il m’est possible de vous accompagner. Il semblerait que je bloque une partie du comptoir et les silences du fond d’une cantina ne me sont pas désagréables. J’ai vu que vous aviez de la place à côté de vous et qui plus est j’ai déduis que l’une de vous n’avait jamais vu de Hutt en chair et en os. En guise de bonne foi, je vous offre ce verre. Fit-il à la Zeltronne tout en déposant l'offrande sur la table. Et je vous paie le verre de votre choix. En regardant la Rousse.

“Oh oh oh J’en oublie mes bonnes manières. Mon nom est Varok. Et vous ?”
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By Ménoï Vashins
#40013


Outch!
Ca pique!

Ménoï c'était préparée à une forme de refus de la part de l'humaine à côté d'elle, mais se faire recaler était toujours délicat.
Le rejet est souvent difficile à traiter, même lorsque l'on s'y prépare du mieux possible.

La jeune femme s'apprêtait à lui répondre quelque chose comme "justement, je ne sais pas et c'est pour ça que je demande", en même temps qu'elle se préparait à argumenter sur le très célèbre principe de "tu sais que je sais que tu sais que je sais", et que donc très franchement elle trouvait qu'il aurait été hypocrite de sa part de ne pas proposer son aide, lorsqu'une voix gutturale empêcha la zeltronne d'aller plus loin qu'ouvrir la bouche.

Le basic ne semblait véritablement pas être sa langue de prédilection, même si derrière son fort accent le Hutt de quatre mètres en face d'elles deux se débrouillait plutôt pas mal.
Peut être si il n'avait pas été un Hutt, et peut être si il avait été plus novice en basic, Ménoï lui aurait appris à dire "écrase ta bulle" comme phrase de politesse à sortir devant un haut dignitaire pour un accord commercial (on s'amuse comme on peut après tout), malheureusement pour la jeune femme...

C'était un Hutt, et il baragouinait bien le basic!

Face au choc, Ménoï perdit sa jolie couleur violette au niveau des joues pour arborer un très fort bleu verdâtre du plus mauvais effet, et sa main qui jusque là tenait son verre à moitié plein devint molle jusqu'à ce que ledit verre se penche, renversant son contenu entre les pieds de l'humaine et de la zeltronne.

“Oh oh oh J’en oublie mes bonnes manières. Mon nom est Varok. Et vous ?”

D'accord...
De près il était pire que sa pinata d'anniversaire!

Ses yeux devaient être presque aussi gros que la tête de la jeune femme, ses doigts étaient tout boudinés et minuscules par rapport au reste de son corps (ce qui n'empêcha pas ledit Varok de déposer habilement un verre du même alcool bleuté devant Ménoï), et il portait un genre de veste foncé sans manche qui lui donnait vraiment l'impression d'être engoncé dedans.

Ménoï à ouvert la bouche une fois, puis deux, puis trois, à la manière d'un poisson hors de l'eau (et probablement avec le même air d'intelligence profonde que lesdits poissons), ne sachant clairement pas comment réagir!

Le verre était probablement drogué ou empoisonné, et Ménoï imaginait déjà que le Hutt essayait de voir combien il pourrait la vendre, au besoin.

Dans le même temps elle remarqua qu'elle ne le sentait pas.
Enfin, plus exactement qu'elle ne comprenait pas ce qu'il dégageait, contrairement à l'humaine assise à côté d'elle, dont les émotions à crues l'avaient mené à venir lui proposer son aide...

Logiquement, la zeltronne aurait pris ses jambes à son coup, ou aurait hurler au viol avant même qu'on l'ai touché, où encore aurait déclencher une bagarre pour pouvoir prendre la fuite (elle devenait malgré elle sacrément bonne à ce genre de chose).

Mais il y avait la jeune femme rousse à côté d'elle, et bien que Ménoï se soit faite recaler, la zeltronne lui avait très clairement proposer son aide, et Ménoï ne reviendrait pas sur sa parole.
L'humaine était plutôt mignonne, et comme le Hutt lui proposait également un verre, la jeune zeltronne pensa que peut être elle aussi pouvait être en danger!

Ménoï n'aurait pas su dire, ne ressentant rien de concret venant de la part de ce fameux Varok le Hutt.

Prenant son courage à deux mains (ainsi que le verre qui lui avait été apporté avec finalement beaucoup de gentillesse de la part d'un Hutt, il fallait tout de même le noter), Ménoï reprit ses esprits, levant ses yeux clairs vers ceux immenses et globuleux de l'être en face d'elle.

Devenu mortellement sérieuse, la zeltronne entama un exercice qu'elle connaissait très bien:

-"Cerceris. De la famille des Sphecidae..."

Et non, heureusement ou malheureusement pour toutes personnes autour d'elle, Ménoï n'était pas en train de se présenter sous un nom de couverture.

-"Hyménoptères apocrites aculéates, ou vulgairement appelé "guêpes fouisseuses", les cerceris sont ce que nous appelons communément des parasitoïdes. En effet, alors que l'adulte se nourrit le plus souvent de nectar, les larves, elles, sont carnivores. La guêpe potière, qui construit un nid pour ses œufs dans une petite boule d'argile qu'elle façonne elle-même et qu'elle remplit au préalable de chenilles mortes afin de nourrir sa progéniture n'est qu'un des très nombreux exemple parmi les espèces et sous-espèces de cerceris. La plupart du temps, les insectes de la famille des cerceris choisissent un "porteur", le plus souvent un coléoptère, qu'elle vont venir piquer afin de pondre leurs œufs dans le corps de la victime. On retrouve également cette pratique avec des gastéropodes, où les larves vont jusqu'à contrôler la psyché de l'animal afin de le pousser à monter le plus haut possible pour être repéré des oiseaux. Le parasite se loge alors dans les cornes et les font luire et grossir grâce à un procédé chimique. Cette tactique permet alors à l'escargot d'être mangé, et au parasite de poursuivre son processus évolutif dans l'intestin de l'oiseau."

Elle devait faire diversion pour permettre à l'autre jeune femme de s'enfuir.
Pour se donner du courage, Ménoï (qui entre temps avait oublié que le verre qu'elle tenait entre les mains avait été offert par le Hutt) siffla en cul sec son 75cl de cocktail en renversant son verre plein (ce qui lui valut de se mettre de la glace pilée sur le visage et dans les cheveux, mais elle garda la face), et claqua le verre maintenant vide sur la table.
L'alcool lui brûla l'œsophage et lui fit rougir les joues, redonnant une couleur presque normal à son visage pâlot.

-" Sur une planète telle que Naboo, on peut compter 50 à 100 espèces et sous-espèces de cerceris, bien que les scientifiques s'accordent à dire que la diversité de cette famille des Sphecidae est très fortement sous-quotée, notamment sur les planètes présentant un climat extrême. Il y a très certainement de fortes confusions de la part de nos prédécesseurs, mais nous savons aujourd'hui que c'est l'observation du clypéus de la femelle qui nous permet de ne pas confondre une espèce avec une autre."

Il y eut un moment de silence, la zeltronne croisa ses mains devant elle pour se donner une contenance, car elle craignait que celle de son estomac lui fasse défaut au plus mauvais moment.
Louchant sur le Hutt en face d'elle, et n'osant pas tourner la tête vers l'humaine (trop peur de vomir), le zeltronne demanda avec beaucoup d'autorité, pour quelqu'un qui avait de la glace pilée dans les cheveux:

-"... Des questions?"
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By Serelia O'Minara
#40024



La patience était une vertu qui était souvent mise à rude épreuve, particulièrement lorsque l’endroit où on se trouvait éveillait de mauvais sentiments. Tout cela était discret, mais pas difficile à observer lorsqu’on avait appris à se fier à la moindre perturbation. La bosse d’un blaster caché sous le manteau d’un humain, le regard haineux d’une Twi’lek sur un Hutt s’en allant bavarder avec une Zeltronne d’un ton apparemment badin, ou encore les chuchotements suspicieux de ces deux types encapuchonnés dans un coin. Tout cela pouvait être anodin, ou tout aussi bien dégénérer de mille et une façons. Seulement, je restai inactive, à siroter ma boisson. Mon but n’était pas d’intervenir, simplement d’attendre. Si quelque chose éclatait, je filerais, c’était aussi simple que ça.

« Apprends à te fondre dans la masse, à te faire discrète. » Voilà ce que Valcey avait dit et c’était bien la première fois que j’avais l’occasion de le faire, alors je suivais les consignes à la lettre. Ce n’était pas le moment de se faire remarquer. Les Jedi ne devaient pas sortir de l’ombre, sabre à la main, pour ordonner l’ordre en espérant qu’on leur obéisse sans broncher, ça n’avait aucun sens après tout. Mais entre ce qu’on apprenait et la réalité un peu crasseuse des bas-fonds de Coruscant, il y avait un monde et malgré tous mes efforts, la tension qui s’était installée dans mes épaules n’avait pas encore réussi à s’en échapper. C’était ma première mission après tout, il y avait de quoi être un peu nerveuse.

Le raclement d’un siège à ma droite me rappela au présent et je me concentrai un instant sur les conversations alentours sans rien percevoir avant qu’un verre ne glisse devant moi. Je tournai brièvement la tête vers mon voisin qui sirotait le même verre. Ce n’était pas celui que j’attendais, il n’avait rien d’un balosar, c’était un humain au teint cireux et aux énormes cernes, mais j’avais du mal à croire à une simple coïncidence. Il y avait plein de monde dans cet endroit, pourquoi venir m’offrir un verre spécifiquement ?

- J’ai des bâtons de la mort, ça t’intéresse ?

Je soupirai intérieurement, autant de dépit que de soulagement en constatant que ce n’était qu’une Fourgue-Slythe et qu’il devait approcher à peu près tous ceux qui pouvaient être un acheteur potentiel. Je me tournai légèrement vers lui pour refuser et aperçu sans mal le canon du blaster qui dépassait de son manteau ainsi que son regard bien trop froid pour être un simple vendeur, même si la marchandise était illégale et dangereuse.

- Je suis pas sûr que t’arrives à esquiver un tir à cette distance, ma jolie, alors on va la faire courte, tu me suis dehors et tout se passera… disons pas trop mal, même si je promets rien.

- Et si je refuse ?

Il me fixa comme s’il ne s’attendait pas à une question pareille, soit parce qu’il n’avait pas imaginé quelqu’un refuser, soit parce qu’il trouvait ça complètement stupide d’essayer de tenter sa chance face au canon d’un blaster à seulement quelques dizaines de centimètres. J’arrivais à garder mon sang-froid malgré la situation, mais il allait rapidement falloir que je trouve une solution avant qu ne perde patience

- Dehors… dépêche, j’ai pas toute la journée.

- Je peux finir mon verre avant ?

J’avais fait mon choix, pas question de sortir d’ici, ça devenait soudainement bien trop dangereux si ce type me collait. Je saisis le verre offert, un truc aux épices et, d’un geste vif, le lui balançait au visage. Il hurla de douleur lorsque le liquide lui brûla probablement les yeux et tira en tombant de son siège, faisant un trou dans le plafond du bar et attirant un peu trop l’attention sur lui. Autant pour se faufiler dans la masse…
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By Dag Han Chi
#40042
« Au Gungan Maladroit », Lianna et son mystérieux tonton agitaient désormais régulièrement, et quelques fois frénétiquement, leurs iekkus. Cela dans l’objectif d’être réellement discret. Des mouvements de iekkus, qu’ils agrémentaient de gestuelles spécifiques leur permettant ainsi de communiquer dans leur langage originel, le twi’leki.

Lianna insistait donc pour obtenir des noms et des contacts pour retrouver les siens alors que son tonton tentait de son coté de lui faire comprendre qu’elle ne devait surtout pas se lancer dans ce genre de croisade.

"Si tu ne peux pas battre une tempête, laisse-la passer" pour reprendre un fameux proverbe de Ryloth. Mais justement pour Lianna, la tempête qui l’avait battue était passée et il était temps pour elle de reprendre sa route pour retrouver ceux et celles qu'elle avait dispersés.
Quoi qu’il en était réellement, la discussion tournait en rond puisque visiblement chacun restait sur sa position.
Alors qu’elle était agacée, son agacement se transforma doucement mais sûrement en énervement.
Puis, tandis qu’elle discutait toujours, son regard croisa celui d’un humain au teint cireux et aux énormes cernes qui l’a matait. Il avait détourné les yeux lorsqu’il s’était aperçu qu’elle le regardait. De son expérience, elle estimait qu’il s’agissait d’un drogué. Sûrement un revendeur. Bref, un pauv’ gars asservi par le système pour vendre sa merde et se permettre de prendre sa dose en échange. L’homme se dirigea finalement au comptoir pour commander un verre. Il avait fini par repérer à la table d’à coté une jeune femme que la Twi’lek n’avait d'ailleurs pas remarquée lors de sa première inspection visuelle du rad.
A ce moment-la, Lianna n’écoutait plus son oncle. Le louche manège de l’humain l’accaparait alors qu’il accostait la jeune fille et qu’il se rapprochait surtout beaucoup, beaucoup trop d’elle.
Et pour une Twi’lek un mec qui se rapprochait trop d’elle, c’était généralement pour la contraindre.
Ainsi, il n’en fallait pas plus pour que Lianna soit encore plus aux aguets et se tienne prête à intervenir afin d’aider cette jeune et discrète humaine. Elle commençait à se dire que ce n’était pas une place pour une si jeune femme lorsque le liquide du verre qu’elle tenait fut projeté au visage de l’opportun. Ce dernier tomba alors à la renverse sous un cri de douleur alors qu’un tir de blaster alla se loger dans le plafond. Lianna capta à ce moment qu’il devait la tenir en joue.

Elle se leva alors promptement et fonça en direction du malandrin afin de le désarmer.
Il était toujours au sol lorsqu’elle posa une première bottine de milicienne sur le poignet qui tenait le blaster pour le bloquer au sol. Son autre bottine frappait frénétiquement la tête aux yeux cernés.
Et comme elle était énervée, elle s’acharna sur lui avec, pour seule consigne qui sortait de sa bouche.


« Lâche ton arme ! »

Aveugle à cause du liquide et complètement dépassé par la situation, l’individu qui était devenu une cible facile obtempéra.
Lianna attrapa l’arme et stoppa aussitôt son petit acharnement.

Le blaster désormais entre ses mains, elle pointa l’individu tout en s’en écartant pour éviter toute tentative de sa part. Une fois atteinte une distance raisonnable, elle s’adressa à la patronne Toydarienne .


« Ola patronne, vous voulez que je vous le sorte ou que je le laisse en pâture à votre personnel ? ».

Ce genre d'évènement, ce n'était pas top pour la réputation du Maladroit Gungan. Et pour la Twi'lek, il était nécessaire d'avoir le consentement de la proprio avant de faire quoi que soit qui pourrait la mettre en porta-faux.

Dans le bar, tous avait pu voir la scène. L’oncle de Lianna s’était même levé et commençait à se revetir. A priori, il ne tenait pas à rester plus longtemps ici, désormais que sa nièce venait de faire le show.
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